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Au NP
Autre Exemple :
◦ Nanoparticules magnétiques (γFe2O3, Fe3O4 …) : selon leur taille,
leurs propriétés magnétiques peuvent être modulées du
ferromagnétisme au superparamagnétisme : chq particule se
comporte alors comme un atome paramagnétique géant unique,
avec réponse rapide à un champ magnétique externe, quasiment
sans rémanence ni coercitivité, avec en outre un moment
magnétique élevé ; excellente biocompatibilité =>application en
diagnostique médical, délivrance ciblée de médicaments,
traitement hyperthermique
Fondements théoriques de la
synthèse de nanostructures de
morphologie contrôlée
La synthèse des nanostructures hybrides avec une architecture
contrôlée est le premier véritable défi :
◦ grande différence des paramètres cristallins des différents matériaux
associés (oxydes, semi-conducteurs, métaux, carbone)
◦ effets thermodynamiques et cinétiques de la croissance des nanomatériaux
(notamment effets d’interface),
◦ ⇒ complexification des phénomènes impliqués lors de leur synthèse.
◦ Nécessité de mieux contrôler la morphologie des nanostructures hybrides
élaborées.
◦ Appel à des techniques de caractérisation de nano-objets uniques à
l’échelle locale pour étudier très finement la croissance afin de comprendre
les mécanismes fondamentaux mis en jeu et ainsi d’adapter efficacement
les paramètres de la synthèse.
◦ Compréhension des relations structures / propriétés pour un design
rationnel
Les thiols sont les plus utilisés, car ce sont des bases de Lewis
molle (S est un donneur d’e- mou ou « soft ») d’où formation
d’interactions soft-soft avec les cations métalliques (acides de
Lewis). Cf théorie de Pearson (Hard and Soft Acids and Bases)
selon laquelle les interactions soft-soft ou hard-hard sont plus
favorables que hard-soft.
S se coordinent avec Au,
mais aussi avec Ag et Cu
Modulation de la taille
des NPs en jouant sur
le ratio thiol/métal plutôt
que sur la quantité de
réducteur
Synthèse de clusters d’or (2-2,5 nm) en solvant
organique selon la méthode de Brust (stabilisation
par le dodécanethiol DDT)
◦ L’hydrazine permet la
même chose avec TiO2.
Silanols :
◦ Fonctionnaliser les NPs d’oxydes (QDs, catalyseurs et
photocatalyseurs…) par des silanols se révèle très utile pour des
applications dans le domaines des capteurs et biocapteurs, afin de
les intégrer dans des dispositifs électroniques.
◦ Ils peuvent modifier les
pptés physiques des NPs :
par ex des nanofils de ZnO
silanisés voient leur capaci-
tance diminuée et leur résis-
tance au transfert de charge
accrue, due aux groupements
silane qui isolent la surface.
La stabilisation permet non seulement d’éviter la
coalescence ou l’agrégation des NPs mais est aussi une
modification de surface qui permet de fonctionnaliser les
NPs pour des applications ultérieures
Elle peut modifier (positivement ou négativement) les
propriétés physiques et chimiques des NPs :
◦ Stabilité
◦ Solubilité
◦ Réactivité (greffage, adsorption, ancrage…)
◦ Conductivité, magnétisme, fluorescence…
◦ Biocompatibilité…
Intérêt pour certaines applications d’avoir des NPs nues !
Méthodes traditionnelles
Chimie verte
Implique l’hydrolyse ou la solvolyse d’un sel
métallique selon l’une des méthodes suivantes :
◦ Hydrothermale/Solvothermale
◦ Assistée par microondes
◦ En liquide ionique
◦ Sonochimique (sous ultrasonication)
◦ Méthodes combinées
puis la précipitation sous forme d’hydroxyde ou
d’oxyde par action d’une base (amine, urée…)
Le contrôle de la dissolution permet d’obtenir des
morphologies intéressantes
Au@Bi4Ti3O12 par
lithiation
préalable de
l’oxyde (IM2NP)
100 nm
100 nm
200 nm
100 nm
Mélange de l’oxyde métallique (ou de son précurseur) et
du précurseur métallique dans un solvant approprié
(aqueux ou organique) et ajout d’une base (amine…)
La réaction a lieu en autoclave qui assure HT
(typiquement 200-300°C) et HP (typ. 140 bars)
Le métal est réduit et s’adsorbe en surface de l’oxyde.
Contrôle aisé de la taille et de la morphologie grâce à
des surfactants et par la cinétique
Rôle important du solvant, de T et de la durée de
réaction.
Compétition entre nucléation et croissance : Si vitesse
de nucléation plus grande que vitesse de croissance à
haute T, alors NPs plus petites
Possibilité sans surfactant (voir exemples ci-après)
Les atomes de surface d’une nanoparticule métallique ne sont pas tous équivalents
selon qu’ils occupent des sommets, des arêtes ou des plans (figure 1) et n’offrent pas
la même réactivité. Ils possèdent moins de proches voisins que les atomes du volume
(douze premiers voisins dans le cas de Au de structure cfc) : huit ou neuf premiers
voisins pour les atomes des plans, sept pour ceux des arêtes et six pour ceux des
sommets (on parle d’atomes de basse coordination).
De ce fait, ces derniers présentent une plus grande réactivité que les autres atomes
des plans de surface.
b) Représentation
schématique de l’évolution de
la proportion des atomes de
surface en fonction de la taille
de la nanoparticule.
Si la molécule de CO est connue pour pouvoir s’adsorber sur les
atomes de basse coordination et non sur les atomes des faces,
en revanche, l’étape d’activation de la molécule de dioxygène
en oxygène atomique, qui va ensuite pouvoir réagir avec CO
adsorbé, est plus problématique. En effet, pour des
températures inférieures à 500 K, la surface de l’or, qu’elle soit
plane,
comportant des marches, ou polycristalline, est incapable
d’adsorber et dissocier le dioxygène.