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~ LÏÇfÔ/ÆÆIJM}

LEMPLOI DE DIVERS ALLIAGES


ET SPÉCIALEMENT

DU

BRONZE PHOSPHOREUX
POUR

LA COULÉE DES BOUCHES A FEU


PAR.

G. MONTBFIORB-LEVI & C. ‘KUNZEL


Mlngenieur
__—— clvil, Deeeeeeen Iciccccs.

BRUXELLES
IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE DE E. GUYOT, RUE DE PACHÈCO, 12

1870
ä/flflŸl/Û/é
pAcEs
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . _ 5
Métaux employés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ; 7
Fusion des alliages. . . . . . . . . . . . . . - . . . . 8
Coulée des barres d'épreuve . . . . . . . . . . . . . . - . 8
Détermination des températures 4le coulée . . . . . . . . . . - . 8
Poids spécifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . 9
Détermination analytique . . . . . . . . . . . . . - . . l0
Essais de liquation . . . . . . . . . . . . . . . . - . . 1l
Forme et préparation des barres d'épreuve. . . . . . . . . . - . l1
Détermination de la résistance. . . . -. . . . . . . . . . . . 12
Appareil employé pour les essais de résistance. . . . . . . . . - - 12
Tracés graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . - . 13
EssAIs SUR LE BRONZE A CANONS ORDINAIRE . . . . . . . . . . . - l3
Résultat de l'emploi des vieux bronzes . . . . . . . . . . . . . 28
Effets du brassage . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 29
Conclusions sur le bronze ordinaire . . . . . . . . . . . . - . '36
ALLIAGES DE cUIvRE ET MANGANÈsE. . . . . . . . . . . . . . . T36
Conclusions sur l'emploi du manganèse . . . . . . . . . . . . - 48
ALLIAGES EINAIREs DE cUIvRE E!‘ DE NICKEL . . . . . . . . . . . . 48
ALLIAGES TERNAIREs DE CUIVRE. ÉTAIN ET NICKEL. . . . . . . . . . _ 54
Conclusions sur l'emploi du nickel. . . . . . . . . . . .. . . - 65
EssAIs sUR LE BRONZE AVEC ADDITION DE FER . . . . . . . . . . - - 65
EssAIs sUR LE RRoNzE AvEc ADDITION DE zINc. . . . . . . . - . _ _ 68
CUIVRE ET PHOSPHORE . . . . . . . . . . . . , . . _ . . . 7l
Conclusions sur le cuivre phosphoreux . . . . . . . . . . - . . '77
EssAis sUR LE BRONZE PHOSPHOREUX . . . . . . . . . . . . . . 77
Conclusions sur le bronze phosphoreux . . . . . . . . . . . . . 1 1l
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS GÉNÉRALES. . . . . . . . . . . . . . . 112
Tableau récapitulatif des essais . . . . . . . . . . . . . . . 114
Tableaugénéral des courbes . . . . . . . . . . . . . _ — l 16
INTRODUCTION

Depuis plusieurs années, nous avions entreprisdes expériences sur l'amélioration des
alliages destinés a la fabrication des bouches a feu, notamment par l'addition du nickel;
et, vers 1860, une série d'essais a été faite à notre demande à la Fonderie Royale de
canons de Liège, sur l'effet de l'addition du nickel a la fonte; les résultats de ces essais
ont démontré que, bien qu'il se produise une augmentation de résistance, elle n'est pas
proportionnelle a la dépense causée par l'addition d'une certaine partie de nickel.
En 1867-1868, M. A. Lavrofi‘, colonel d'artillerie de la garde russe. fut chargé par son
gouvernement de faire avec nous une série d'essais sur les modifications produites dans la
résistance du bronze a canons par les différences de composition et les modes divers de
fabrication, et spécialement par l'addition du nickel.
Le résultat de ce grand travail étant la propriété du Gouvernement Russe, n.ous ne
pouvons en parler en détail.
Parmi les expériences relatées plus loin, celles concernant le bronze ordinaire sont pour
la plupart une répétition des essais les plus saillants de ce premier travail.
Il est très-difficile, sinon impossible, de se procurer des données exactes ou même compa
ratives sur la résistance des métaux spécialement destinés au tir, car s'il est vrai que l'on
a à plusieurs reprises et dans divers pays entrepris des travaux de ce genre, on n'a jamais
suffisamment tenu compte de l'influence, très-considérable pourtant, de la température de
la coulée, du mode de refroidissement, de la constitution physique et de la forme des barres
d'épreuve. La non concordance des chiffres donnés par plusieurs auteurs pour la résistance
d'un alliage de même composition prouve combien ces influences sont grandes.
Aussi, avant d'entrer dans le détail de nos expériences, nous proposons-nous de décrire
en détail la marche que nous avons suivie et les procédés que nous avons employés.
1
MÉTAUX EMPLOYÉS.

CUIVRE.

Pour tous nos essais, nous avons employé soit du cuivre_de première qualité très-pur
(best selected), provenant de la fabrique de MM. Pascoe-Grenfell and Son, Swansea, soit
des boutons provenant de la perforation des tôles de cuivre pour foyers de locomotives.
Nous avons désiré employer le cuivre Pachkofi‘, et nous en avions reçu des échantillons de
plusieurs négociants en métaux, mais ces échantillons se sont montrés, a l'analyse, d'une
telle impureté que nous avons dû les rejeter, trouvant le cuivre anglais très-supérieur, et,
nous étant adressés directement à M. Pachkofl" a ce sujet, il nous a fait savoir que, depuis
plusieurs années, il n’avait pu faire aucune livraison de ‘cuivre en dehors de la Russie et
qu'il ne pouvait, par conséquent, admettre que ces échantillons fussent de sa provenance. à

ÉTAIN.

Une partie de nos essais, et notamment ceux sur les alliages d'étain, cuivre et maganèse,
ont été faits avec l'étain Banca; tous les autres, avec de Pétain presque chimiquement pur
produit par voie humide, dans notre usine du Val-Benoît.

NICKEL.

Le nickel employé est celui préparé par nous par voie humide au Val-Benoit, compléte
ment privé d’arsenic, ne contenant comme impuretés que des traces de soufre et environ
3/10"les p. c. de fer.
MANGANÈSE.

Tous les alliages renfermant du manganèse ont été préparés au moyen d'un cuivre man
ganésifère produit par la réduction au cubilot d'un mélange d'oxyde de cuivre et d'oxyde de
manganèse, tous deux précipités par la voie humide.

PHOSPHORE.

Le phosphore fut ‘introduit dans les alliages, tantôt sous forme de phosphure de cuivre,
tantôt sous forme de phosphure d'étain. En traitant plus loin des alliages phosphoreux,
nous reviendrons sur la préparation de ces combinaisons.

FUSION DES ALLIAGES.

La fusion des alliages s'est faite dans des creusets en graphite et sous une couche de
charbon de bois; pour tous les essais de résistance, le métal a été refondu au moins deux
fois et très-souvent trois et quatre fois, si les premières barres ne réussissaient pas; cette
condition augmente sans doute la valeur pratique des résultats obtenus, en ce qu'elle se
rapproche des conditions ordinaires de fabrication avec refonte des vieilles bouches a feu.
Nous croyons devoir appeler l'attention sur la difficulté extrême que l'on rencontre à
produire, par des opérations successives, un nombre donné de barres d'épreuve. coulées a
des températures déterminées et d'une composition fixe; ainsi, pour nos recherches sur le
bronze ordinaire. il nous importait de produire 18 barresa 10 p. c. d'étain, et coulées a trois
températures différentes, l'écart dans la composition ne devant pas excéder un 10"” p. c.,
et l'écart de la température. 100 degrés; dans ces conditions, nous n'avons pas dû couler
moins de 90 barres pour arriver au résultat désiré.

BOULÉE DES sAnnEs rrÉpnEuvE.

La couléeïdes barres d'épreuve se faisait en lingotière de la forme et


des dimensions ci-contre. Cette lingotière, formée de deux moitiés sem
blables, pesait 80 kilos et la barre d'épreuve munie de sa fausse volée
pesait l2 à 13 kilos.
Avant l'épreuve, l'intérieur des lingotières était badigeonné d'un mé
lange de térébenthine et de noir de fumée, et, selon qu'on voulait
un refroidissement brusque ou un refroidissement lent, on opérait la
coulée en laissant la lingotière froide ou en la chauffant préalablement
au rou ge.

DÉTERMINATION DES TEMPÉRATURES DE COULÉE.

La température de la coulée se déterminait par l'injection d'une partie du métal dans


une quantité donnée d'eau renfermée dans un seau en bois, en déterminant la température
9

de l'eau avant et après l'injection, ainsi que le poids du métal injecté; la température se
calculait par la formule suivante : “

æ =Pw—o
Pc + lx
Pv Poids de Peau.
P Id. du métal coulé.
t Température de l'eau avant la coulée du métal.
tv Id. après id.
c Chaleur spécifique de Palliage. et, en admettant comme chaleurs spécifiques les chiffres
de Regnault :
Cuivre. .' . . . 0,09515
Étain . . . . . 0.05623
Nickel . . . . . 0,10863
Manganèse . . . 0, 1441 1
Phosphore . . . 0, 18870
Zinc . . . . . 0,09555
v

Les chiffres que nous donnons comme résultat de ces calculs ne seront pas exacts,
puisqu’on manque de données suffisantes sur la chaleur spécifique des métaux à diverses
températures, mais elles servent de point de comparaison, et. pour permettre de les rectifier
si l'on venait à avoir des données plus exactes sur ces chaleurs spécifiques, nous donnons
a chaque détermination tous les éléments de notre calcul.

POIDS SPÉCIFIQUE.

Nous avons voulu, à chaque expérience, déterminer non-seulement le poids spécifique de


l'alliage, mais aussi la proportion de vides existant dans la barre.
Le poids spécifique de la barre entière, tournée_pour l’épreuve de résistance, se déter
minait au moyen d'une balance sensible a un demi-gramme avec charge de l0 kilos; de la
partie inférieure et de la partie supérieure de la barre, on détachait ensuite, au moyen de
la scie, deux échantillons pesant chacun 5 à l0 grammes dont on déterminait très-exacte
ment le poids spécifique après ébullition et refroidissement dans une grande quantité d'eau
distillée. Cette. détermination se faisait au moyen dune balance sensible au dixième de
milligramme avec une charge de 100 grammes; par la comparaison des résultats ainsi
trouvés, on pouvait se rendre compte des défauts intérieurs de la barre et nous avons
rejeté en général toutes celles dont le poids spécifique présentait une différence de plus de
3 p. c. avec le plus haut poids spécifique des deux échantillons détachés; il devenait
nécessaire, dans ce cas, de changer les conditions de coulée ou celles de refroidissement.
Nous avons cependant fait un certain nombre d'essais sur des barres présentant une
différence de plus de 3 p. c., et de l'ensemble de ces essais il est résulté que les épreuves
de résistance pour un alliage de même composition sont très-exacten1ent en rapport avec la
constitution de l'alliage telle qu'elle résulte de la comparaison des poids spécifiques.
l0

DÉTERMIIATIOI ANALYTIQUE.

Pour l'analyse, on s'est servi, soit d'échantillons détachés en haut ou en bas des barres.
soit d'échantillons détachés au point de rupture après l'essai de résistance.
La détermination des différents corps s'est faite de la manière suivante :

ÉTAIN.
Les bronzes et alliages d'étain ne contenant pas de phosphore furent oxydés avec de
l'acide nitrique. la solution évaporée a siccité fut reprise par l'acide nitrique et sursaturée
par Pammoniaque avec addition d'un peu de chlorure d'ammonium; l'hydrate d'acide
stannique fut lavé avec de l'eau contenant un peu de chlorure d'ammonium et pesé. après
calcination. a l'état d'acide stannique anhydre. Si l'alliage contenait un peu de fer, ce fer
était enlevé par l'acide sulfurique dilué; on en déterminait le poids a l'état d'oxyde et on
déduisait ce poids de celui trouvé pour l'acide stannique.
Les bronzes phosphoreux furent dissous dans l'eau régale et les métaux (cuivre et étain)
précipités a l'état de sulfures en faisant traverser la solution diluée par un courant de sulfite
hydrique; ces sulfures, étant séparés par filtration de l'acide phosphorique. furent peroxydés
par de l'eau régale, et le restant delopération suivait la marche indiquée ci-dessus.

CUIVRE.

Le cuivre était précipité de sa solution acide par du sulfite hydrique, le sulfure séché sur
le filtre était calciné, avec addition de soufre, dans un courant d'hydrogène, et le cuivre
pesé a l'état d'l1émisulfure.

NICKEL.

On suivait la même voie pour le nickel que pour le cuivre, si ce n'est que la précipitation
par le sulfite hydrique se faisait hors de la solution très-faiblement sursaturée avec de
l’ammoniaque.
Ayant cependant acquis la conviction que l'hémisulfure de nickel n'avait pas une compo
sition constante, nous redissolvions ce corps après pesée, pour en doser le soufre contenu, p
au moyen de la baryte; ce soufre déduit de l'hémisulfure donne le poids exact en nickel.

MANGANÈSE.

Lie manganèse précipité par le carbonate de soude était pesé après calcination a l'état
d'oxyde intermédiaire de manganèse. (Mn304.)

PHOSPHORE.

‘Le phosphore, comme nous l'avons dit plus haut, séparé des métaux par un courant de
sulfite hydrique, était précipité a l'état de phosphate ammoniaco-magnésien, et le précipité
étant lavé avec de l'eau ammoniacale, et calciné, la pesée se faisait a l'état de phosphate de
magnésie.
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ESSAIS DE LIOUATIOH.

Chaque alliage fut soumis a un essai de la liquation pour reconnaître si, par le refroidis
sement lent, il se séparait en un ou plusieurs alliages de compositions différentes.
A cet effet, on fondait 5 a 10 kilos d'alliage dans un creuset en ne retirant le creuset du
four qu'après fusion complète; ce creuset était ensuite posé sur du sable froid et abandonné
jusqu'à formation d'une couche solide a la surface; a ce moment, on perçait la croûte avec
une tige de fer et on coulait tout le métal liquide, on retournait ensuite le creuset sur une
taque et très-souvent, pendant le refroidissement ultérieur, une nouvelle portion d'alliage
s'écoulait, ayant une composition différente de la partie vidée en premier lieu; les divers
produits ainsi obtenus étaient analysés séparément.

FORME ET PRÉPARATION DES BARRES IPEPREIIVE.

La forme des barres d'épreuvea évidemment la plus grande influence sur les résultats que
l'on obtient par les essais de résistance, et l'on ne pourrait comparer des résultats sans
connaître la forme qui y aurait conduit. ‘
Ainsi, dans les essais qui ont été faits en Amérique, et dont les résultats sont consignés
dans les u Reports of experiments on the Strength and other properties of metal for
canons — Philadelphia, 1856. n on employait des barres d'épreuve dont la forme est
indiquée ci-contre sous le no 1.
Une forme analogue, n°2, est en usage a l'arsenal de Woolwich et fut employée aux
essais du colonel Wilmot sur l'acier Bessemer et aux essais de M. BarloW faits en 1861
sur différentes qualités d'acier. Or, il est évident que cette forme a non-seulement pour
résultat de donner une seule section minimum, mais encore de renforcer cette section,
tandis que si l'on prend une forme cylindrique, on a une infinité de sections égales dans
des conditions normales; le résultat de l'essai doit donc forcément, dans ce dernier cas,
être beaucoup plus près de la vérité.
Voici, du reste, à ce sujet, un exemple concluant. Le colonel Wilmot trouva, en
employant des barres d'épreuve de la forme indiquée plus haut, les chiffres suivants, comme
résultats de huit essais de résistance absolue de l'acier Bessemer :
Moyenne. . . . . . 153,677 livres anglaises par pouce carré.
Chiffre le plus élevé . . 162,974 id. ' id.
Chiffre le plus bas . . . 136,490 id. id.
Le même acier, essayé avecdes barres d'épreuve tournées cylindriquement a un pouce
carré de section sur trois pouces de longueur, a donné le résultat suivant, d'après les essais
de M. Kirkaldy:
Moyenne. . . . . . 114,460 livres anglaises par pouce carré.
Chiffre le plus élevé . . 123,165 id. id.
Chiffre le plus bas . . . 103,255 ' id. id.
l2

On voit que la forme de la barre a eu pour résultat de donner, avec des métaux identiques,
des résultats différents dans la proportion de 100 a 138.
Voulant obtenir des données exactes concernant l'élasticité des alliages, leur allonge
ment par l'emploi d'une force graduellement augmentée, la diminution des sections àla
rupture et la résistance minimum des alliages, par conséquent celle sur laquelle on pouvait
absolument compter, nous avons choisi la forme n° 3 pour les barres d'épreuve, les
quelles sont tournées cylindriquement sur dix pouces de longueur avec une section d'un
pouce carré.

DÉTERMINATION DE LA RÉSISTANCE.

Pour déterminer par des essais de résistance la valeur véritable des métaux, il ne suffit
nullement de la détermination de la résistance absolue seule; non-seulement est-il du plus
haut intérêt de connaître également la valeur de la résistance élastique et la manière dont
se comporte le métal sous l'effort de charges graduellement augmentées, mais encore,
tandis qu'il est évident que la connaissance de la résistance absolue seule n'est que d'un
intérêt médiocre, si on ne tient compte de l'élasticité du métal soumis a l'épreuve, il est cer
tain que la considération du rapport de la section d'origine fournit une donnée de la plus
haute importance pour la connaissance de la dureté. Il nous paraît plus que probable que ce
rapport donne une indication exacte de la dureté relative. Aussi nos‘ essais ont-ils eu pour
but de déterminer :
1° La résistance absolue calculée sur la section primitive de la barre d'épreuve, c'est-a
dire la force nécessaire pour rompre une barre d'épreuve, tournée à. une section donnée;
2° La surface de la section de rupture de la barre ;
3° La résistance absolue calculée sur cette section de rupture ;
4° Les allongements successifs de la barre pendant qu'elle est soumise à une force
graduellement augmentée;
5° Lallongement de la barre a diverses périodes de l'essai, après enlèvement de la force
qui agit sur elle, dest-a-dire l'allongement permanent;
6° Enfin, la résistance élastique, (ÿest-a-dire la force nécessaire pour modifier la
constitution moléculaire de l'alliage et avoir pour résultat d'empêcher la barre d'épreuve,
qui s'est allongée sous l'action de cette force, de reprendre exactement ou a peu de chose
près sa longueur primitive après enlèvement de la force.

APPAREILS EMPLOYÉS poun LES ESSAIS DE RÉSISTANCE.

Les essais de résistance ainsi que le tournage exact des barres d'épreuve ont été faits à
l'établissement d'épreuve de M. David Kirkaldy, Southwark street, London, établissement
unique dans son genre en ce qui regarde l'exactitude et la multiplicité des appareils.
Cet établissement possède des tours permettant de tourner exactement une barre
cylindrique a un centième de ligne prés et une presse hydraulique admirablement montée
pour les essais de tous genres et pouvant exercer une pression de un million de livres
. .
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anglaises, tandis qu'elle indique cette pression jusqu'à un dixième de livre près, par le
moyen d'un système de leviers contre-balancés. La planche ci-contre représente cette
machine dont la description détaillée se trouve dans le u Mechanics Magazine London n
du 9 mars 1866. A

TRACES GRAPHIQUES.

Pour faciliter la comparaison des résultats des diverses épreuves, nous en avons tracé les
courbes en prenant comme abscisses l'indication de la force exercée en livres et, comme
ordonnées, l'allongement de la barre d'épreuve en centièmes de la longueur primitive.
Dans nos tracés, la ligne pleine représente la courbe des allongements de la barre pen
dant qu'elle est soumise a la force croissante, tandis que la ligne pointillée indique les
allongements permanents, dest-à-dire après‘ que la force a cessé d'agir. Ce mode de tracé
donne des résultats d'un grand intérêt au point de vue spécialement de l'élasticité des
métaux, résultats qui sont loin de se montrer avec la même clarté par l'inspection seule des
chiffres.

ESSAIS SUR LE BRONZE ORDINAIRE. '

Comme base de tous les essais de bronze ordinaire, nous avons adopté la proportion de
10 p. c. d'étain et 90 p. c. de cuivre.
Ayant voulu nous assurer de l'effet de l'oxydation sur la composition du bronze soumis
a des refontes successives, nous avons refondu a plusieurs reprises, en creuset a l'air libre,
un bronze ordinaire, en obtenant les résultats suivants :

Le bronze employé contenait . . ,. . 10.1 étain 89.9 cuivre.


Lebronze après la 1"’ refonte contenait. 9.82 id. 90.18 id.
Id. 2m“ id. ,. 9.40 id. 90.60 id.
Id. 3j“ id. . 9.16 id. 90.84 id.
Id. 4'“e id. . 8.52 id. 91.48 id.

ESSAIS DE LIOUATION.

161‘ Essai. —- En opérant la fusion et le refroidissement de 10 kilos de bronze


ordinaire a 10.1 p. c. d'étain de la manière décrite plus haut, nous avons obtenu les
résultats suivants :

Composition du bronze employé . . . . . . . . . 10.1 étain 89.9 cuivre.


Métalsolidifié dans le creuset. . . . . . . . . 8.96 id. 91.04 id.
Id. coulé après percée de la croûte solidifiée . . . . 11.22 id. 88.78 id.
Id. écoulé de la partie solidifiée pendant le refroidissement. 17.62 id. 82.38 id.
2
l4

2m° Essai. — En opérant de la même manière sur 8 kilos de bronze avec 9.62 p. c.
d'étain, on a obtenu les résultats suivants .

Composition du bronze employé . 9.62 étain 90.38 cuivre.


Métal solidifié dans le creuset. . 8.92 id. 91.08 id.
Id. coulé après percée de la croûte solidifiée . . 10.74 id. 89.26 id.
Id. écoulé de la partie solidiflée pendantle refroidissement. 18. l0 id. 81.90 id.

3m° Essai. — En opérant de même sur 12 kilos de bronze avec 8.9 p. c. d'étain, on a
obtenu les résultats suivants :

Composition du bronze employé . 8.90 étain 91.10 cuivre.


Métal solidifié dans le creuset. . . . 7.24 id. 92.76 id.
Id. coulé après percée de la croûte solidifiée 9.30 id. 90.70 id.
Id. écoulé dela partie solidifiée pendantle refroidissement. 17.51 id. 82.49 id.

De ces essais, il résulte que le bronze à canons ordinaire se subdivise, par 1e refroidisse
ment lent dans les moules, en plusieurs alliages de compositions différentes; l'alliage le plus
riche en cuivre se sqlidifie en premier lieu, et ceux obtenus par les refroidissements partiels
subséquents ne sont pas de composition constante.
Ces essais sembleraient cependant prouver qu'en tout dernier lieu il se sépare, des
bronzes de compositions différentes, un alliage déterminé avec une composition constante
de 17 1/2 a 18 p. c. d'étain et 82 1/2 à 82 de cuivre.

TEMPÉRATURE DE FUSION DU BRONZE A CANONS.

Nous avons cherché a reconnaître la température de fusion du bronze en déterminant


celle du point de solidification, qui ne doit pas en être sensiblement différente; l0 kilos de
bronze à 10 p. c. d'étain ayant été fondus, on laissa refroidir le métal dans le creuset
jusqu'à formation d'une croûte solide; cette croûte ayant été percée, on coula une partie
du métal dans un poids donné d'eau dont on avait déterminé la température z on reconnut
la température de l'eau après introduction du métal ainsi que le poids de celui-ci; on
obtint ainsi les données suivantes :

Température primitive de l'eau . 24° 50 centigrades.


Poids de l'eau . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal 56° 75 C.
Poids du métal . 1485 kilos.
Chaleur spécifique admise. 0.09126.

De la nous avons obtenu, par la formule donnée plus haut, comme température de soli
dification ou de fusion, l248° C.
Ainsi que nous l’avons dit, nous regardons cette détermination comme comparative et
non pas comme l'expression de la vérité, et nous croyons que le point de température
véritable est plus bas.
l5
D'après Plattner, le point de fusion du bronze a l0 p. c. d'étain se calculerait a 1078° 0.,
mais cette détermination est basée sur l'opinion inadmissible que le point de fusion d'un
alliage serait proportionnel au point de fusion des métaux constituants.
Dans plusieurs ouvrages, on trouve cité le‘ chiffre de 900° C. comme point de fusion du
bronze; nous ignorons complètement les données sur lesquelles ce chiffre est fondé.
Afin de reconnaître l'influence de la température plus ou moins élevée de la coulée et
du refroidissement plus ou moins rapide sur les qualités du bronze ordinaire. nous avons
fait une série d'essais dont nous extrayons les six suivants comme type.
Nous avons d'abord coulé en lingotières froides trois barres, et ensuite trois autres
barres en lingotières chauffées au rouge, dest-a-dire entre 700° et 800° C. Dans chaque
série, la première barre a été coulée a haute température, soit de l800° a 2400° C.; la
seconde a moyenne température. soit de 1500° a'l700° C., et la troisième a basse tempé
rature, soit de 1300n a 1400° C.
16
BRONZE A CANONS
ordinaire, coulé à haute température avec refroidissement brusque.

N° ’l.

L'analyse de la barre a donné :

9.98 étain;
89.86 cuivre.
Total. 99.84

Température de l'eau. 21° C‘.


Poids de l'eau . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . 47° 50 C.
Poids du métal. 0.630 kilos.
Chaleur spécifique admise 0.09126.

Température de coulée calculée : 2309o C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . 8.623


Id d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.788
Id: d'un échantilon pris au bas de la barre . 8.836

La barre contenait donc :

2.41 p. c. de vides et 97.59 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,836.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . .1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point‘ de rupture. 1.10 id.
Section id. id. 0.949 id.
Diminution de la section. 5.10 p. c.
Dernier allongement permanent 2.70 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze ordinaire, a 10 p. c. d'étain et 90 p. c. de cuivre coulé


a 2309° C., en lingotiere froide :

La résistance élastique de 15300 liv. par pouce carré, ou 1075 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 25160 liv. ou1769 k. id.
Id. id. id. de rupture de 26512 liv. ou 1863 k. - id.

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17
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) n° 1.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la lncticn permanent
LIVRES ANGLAISES. EN NOUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.018
. 0.019
. 0.020
. 0.022
. 0.023
. 0.024
. 0.025
. 0.026
. 0.028
. 0.030
. 0.032
. 0.035
. 0.038
. 0.042
. 0.046
. 0.050
. 0.058
. 0.068
. 0.073
. 0.080
. 0.088
. 0.097
. 0.106
. 0.11.8
. 0.130
. 0.142
. 0.164
. 0.188
. 0.208
. 0.230
. 0.280
. RUPTURE
18
BRONZE A‘ CANONS
ordinaire, coulé à température‘ moyenne et avec refroidissement
brusque.

NO 2.

‘L'analyse de la barre a donné :

10.06 étain.
89.70 cuivre.

Total. 99.76

Température de l'eau. . . . . . . . . . 23° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . 46° 25 C.
Poids du métal. . . . . . '. . . . . . 0.518 kilos.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . 0.09126.

Température de coulée calculée: 16020 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.746


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.870
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.863

La barre contenait donc :

1.41 p. c. de vides et 98.59 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,870.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.08 id.
Section id. id. . . . .. 0.916 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 8.4 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 4.0 p. c.

On obtient ainsi, pourun bronze ordinaire à 10 p. c. d'étain et 90 p. c. de cuivre, coulé


à 1602“ C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 19700liv. par pouce carré, ou 1385 kilos par cent. carré
Id. absolue avec la section primitive de 29534 liv. ou 2076 k. id.
Id. id. id. de rupture de 32242 liv. ou 2266 k. id.
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19
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) n° 2.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant 1a traction perla-lient
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000. . . . '. . . . . . 0.027


10500. . . . . . . . . . 0.028
11000 . . . . . . . . . . 0.029
11500 . . . . . . . . . . 0.030
12000. . . . . . . . . . 0.031
12500. . . . . . . . . . 0.032
13000. . . . . . . . . . 0.033
13500. . . . . . . . . . 0.034
14000. . . . . . . . . . 0.035 . . . . . . . . . 0.000
14500. . . . . . . . . . 0.036
15000 . . . . . . . . . . 0.037
15500. . . . . . . . . . 0.038
16000. . . . . . . . . .0.040 . . . . . . . . .0.003
16500 . . . . . . . . . . 0.042
17000. . . . . . . . . . 0.044
17500 . . . . . . . . . . 0.046
18000. . . . . . . . . .0.048 . . . . . . . . .0.008
18500. . . . . . . . . - . 0.050
19000 . . . . . . . . . . 0.053
19500. . . . . . . . . . 0.056
20000. . . . . . . . . .0.063 . . . . . . . . . 0.018
20500. . . . . . . . . . 0.072
21000 . . . . . . . . . . 0.081
21500 . . . . . . . . . . 0.090
22000. . . . . . . . . . 0.098 . . . . . . . . . 0.048
22500 . . . . . . . . . . 0.110
23000 . . . . . . . . . . 0.122
23500 . . . . . . . . . . 0.134
24000. . . . . . . . . .0.l52 . . . . . . . . .0.108
24500. . . . . . . . . . 0.164
25000 . . . . . . . . . . 0.180
25500. . . . . . . . . . 0.190
26000. . . . . . . . . .0.2l8 . . . . . . . . .0.168
26500 . . . . . . . . . . 0.238
27000 . . . . . . . . . . 0.276
27500. . ‘. . . . . . . . 0.300
28000. . . . . . . . . . 0.335
28500. . . . . . . . . . 0.368
29000 . . . . . . . . . . 0.404
29500 . . . . . . . . . . 0.438 .
29534. . . . . . . . . . RUPTURE . . . . . . . . 0.400
20
BRONZE A CANONS
ordinaire, coulé à basse température avec refroidissement brusque.

N° 3.

L'analyse a donné :

10.34 étain.
89.14 cuivre.
Total. 99.48

Température de l'eau. . . . . . . y . . 20° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilos;
Température de l'eau après introduction du métal . 43° 75 C.
Poids du métal. . . . . . . . . . . . 1.005 kilos.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . 0.09126.

Température de coulée calculée : 1338° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.664


Id. d'un échantilllon pris au haut de la barre. 8.981
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.899

La barre contenait donc :

3.33 p. c. de vides et 96.47 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,981.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 , n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.100 id.
Section id. id. . . . 0.950 p. carre’.
Diminution de la section . . . . . . . . '. 5 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 2.4 p. c.
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On obtient ainsi, pour un bronze ordinaire à 10 p. c. d'étain et 90 p. c. de cuivre, coulé
à l338° C.. en lingotière froide :

La résistance élastique de 14400 liv. par pouce carré, ou 1012 kilos par cent. carré.
Id.‘ absolue avec la section primitive de 19424 liv. ou 13651:. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 20445 liv. ou 1437 k. id.
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21

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) no 3.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la (notion permanent
LIVRES ANGLAISES- EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.020,
. 0.022
. 0.024
. 0.025
. 0.027
. 0.028
. 0.030
. 0.031
. 0.032
. 0.038
. 0.041
. 0.040
. 0.051
. 0.055
. 0.062
. 0.069
. 0.082
. 0.090
. 0.100
. RUPTURE
22

BRONZE A CANONS
ordinaire, coulé à haute température avec refroidissement lent.

N° li.

L'analyse de 1a barre a donné :

10.16 étain.
89.54 cuivre.

Total. 99.70

Température de l'eau . . . . . . . . . . 22° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . 48° 75 C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . . 0.618 kilos.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . 0.09126.

Température de coulée calculée : 2420o C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.710


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.681
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.882

La barre contenait donc z

1.94 p. c. de vides et 98.06 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8882.

Le résultat de l’essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . . 1 n p. carré.‘
Longueur id. . . . . . . '. . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . . 1.11 id.
Section id. p id. . . . . 0.964 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 3.60 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 1.00 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze ordinaire à 10 p. c. d'étain et 90 p. c. de cuivre coulé


à 2420° C. en lingotière chauffée :

La résistance élastique de 12800 liv. par pouce carré ou 900 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 16650 liv. ou 1170 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 17272 liv. ou 1214 k. id.
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23

ESSAIDE RÉSISTANCE.
(Bronze à. canons ordinaire) n° 4.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la lmction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000. . . .. .....0.026
10500. . . .. .....0.027
11000. . . .. .....0.031
‘11500. . . . . . . . . .0035
12000.........0.040'.........0.008
12500. . . . . . . .0042
13000. . . .. . . . . .0044
13500. . . .. . . . . .0047
14000....'......0.050.........0.016
14500.. .. . .....0.054
15000. . . .. .....0.057
' 15500. .. .....0.070
16000..........0.082.........0.045
16500. . . .. .....0.102
16650..... .....RUPTUBE... .....0.100
24

BRONZE A CANONS
ordinaire, coulé à moyenne température avec refroidissement lent.

N° 5.

L'analyse de la barre a donné:

9.80 étain.
89.51 cuivre.
Total. 99.31

Température de l'eau. . . . . . . . . . 23° C.


. Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . 46° 33 C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . 0.825 kilos.
Chaleur spécifique admise . . . ‘. _. . . . i 0.09126.

Température de coulée calculée : _1595° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.728


Id. ' d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.760
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.872 -

La barre contenait donc :

1.62 p. c. de vides et 98.38 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,872.

Le résultat de l'essai sous 1a presse hydraulique a été 1e suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . ' . 1 n p. carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.108 id.
Section id. id. . . . . 0.963 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 3.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 1.4 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze ordinaire a 10 p. c. d'étain et .90 p. c. de cuivre coulé


à 1595° C. en lingotière chauffée :

La résistance élastique de 133001iv. par pouce carré ou 935 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 16540 liv. ou 1163 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 17071 liv. ou 1200 k. id.
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25

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) n° 5.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la lrnction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.027
. 0.029
. 0.031
. 0.033
. 0.035
. 0.036
. 0.038‘
. 0.040
. 0.045
. 0.050
. 0.068
. 0.080
. 0.098
. 0.140
. RUPTURE
26

BRONZE A CANONS p
ordinaire, coulé à basse température avec refroidissement lent.

N° 6.

L'analyse de la barre a donné:

1 O. 1 5 étain.
89.26 cuivre.
Total. 99.41

Température de l'eau. . . . . . . . . . 23° 50 C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . 40° 50 C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . 0.704 kilos.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . 0.09126.

‘Température de coulée calculée : 1363o G.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.704


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.826
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.906

La barre contenait donc :

2.27 p. c. de vides et 97.73 p. c. de métal d’un poids spécifique de 8906.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 w p. carré.
Longueur id. .. . . . . . . 10 u pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.110 id.
Section id. id. . . . . 0.967 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 3.3 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 2.0 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze ordinaire à l0 p. c. d'étain et 90 p. c. de cuivre coulé


à 1363° C. en lingotière chaufiée :

La résistance élastique de 12900 liv. par pouce carré ou 907 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 19230 liv. ou 1352 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 19886 liv. ou 1398 k. id.
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27

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) 11° 6.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la traction permanent
LWRESANGLAŒE& EN POUCES ANGLAIS EN POUCES ANGLAI&

. 0.024
. 0.026
. 0.023
. 0.031
. 0.035
. 0.033
. 0.039
. 0.041
. 0.044
. 0.046
. 0.043
. 0.050
. 0.053
. 0.062
. 0.074
. 0.094
. 0.122
. 0.160
. 0.200
. RUPTURE

De ces essais il résulte que pour le bronze ordinaire, refroidi brusquement ou lentement,
la température de coulée la plus convenable, celle qui donne l'élasticité et la résistance la
plus élevée, est située entre 1500u et 1600° C.
Dans ces conditions, le bronze refroidi brusquement présente une résistance élastique
supérieure dans la proportion de ‘148 a 100 et une résistance absolue supérieure dan la
proportion de 178 à 100 à celles du même métal refroidi lentement.
RÉSULTAT DE UEMPLOI DES VIEUX BRONZES.

Les opinions sont excessivement partagées quant aux avantages résultant de l'emploi
soit de métaux nouveaux. soit de vieux bronzes, pour la fabrication des bouches a feu. Les
uns sont opposés a l'emploi des vieux métaux comme devant présenter une résistance
moindre, par suite de la dissolution d'oxydes métalliques; les autres, au contraire, y voient
un avantage dans l'homogénéité plus grande qui en résulte, mais nous ne croyons pas qu'il
ait jamais été fait d'essais théoriques sérieux destinés à reconnaître la vérité sur ce point
délicat. De même, si les partisans tant de l'un que de l'autre de ces métaux se servent de
brassage par le bois vert, tantôt pour obtenir un mélange plus parfait, tantôt pour réduire
une portion des oxydes qui pourraient se trouver en dissolution, nous n'avons pu trouver
aucun résultat d'expériences précises sur l'effet de ce brassage.
Il serait excessivement difiicile de déterminer, par l'analyse, la quantité d'oxygène
renfermé dans un alliage de ce genre; car, en efi"et, le traitement du bronze a haute tempé
rature, dans un courant d'hydrogène, pour constater le poids de l'eau formée, demanderait,
pour la décomposition de l'oxyde d'étain, l'emploi d'une température plus élevée que celle
dont on peut faire usage dans les essais analytiques.
Nous avons pu cependant démontrer, par ‘voie indirecte, que le bronze dissout de l'oxyde.
En ajoutant a du vieux bronze en fusion, peu d'instants avant la coulée, une quantité de
bronze phosphoreux d'une teneur connue en phosphore, et ayant reconnu par l'expérience
que le phosphore en combinaison avec une grande proportion de cuivre et d'étain n'est
éliminé que très—lentement par l'action de la chaleur, nous pouvions avoir la certitude que
toute diminution dans la quantité de phosphore ajoutée au vieux bronze correspondait
presque exactement à l'oxygène contenu dans ce bronze; cinq essais faits dans ces conditions
nous ont donné les résultats suivants.

PHOSPHORE DIFFÉRENCE 0 XY G È N E
PHOSPHORE AJOUTÈ. trouvé dm 1a conspandann
DANS LE BRONZE COULÉ. TENEUR EN PHOSPHORE. CETTE DIFFÉRENCE.

Ces essais démontrent que le bronze refondu plusieurs fois au contact de l'air absorbe de
l'oxygène. Il est, de plus, évident que cet oxygène est à l'état d'oxyde dissous, proba
blement d'oxyde d'étain; car, si au lieu d'être en combinaison, cet oxygène se trouvait a
29

l'état libre, il devrait se séparer du métal au moment du refroidissement, comme cela se


produit pour le cuivre, 1e nickel, etc., et l'on trouverait. par suite des vides ainsi produits,
une différence bien supérieure à tout ce que nos essais ont démontré exister entre le
poids spécifique des barres entières et celui des pièces détachées.

EFFETS OU BRASSAGE.

Afin de constater l'influence d'une certaine quantité d'oxyde dissous et l'effet du brassage,
nous avons fait les essais suivants : Nous avons maintenu en fusion une quantité assez
grande de vieux bronze pendant un certain temps, sans couverture de charbon, et de cet
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alliage nous avons coulé une barre d'épreuve; nous avons ensuite brassé énergiquement
pendant un quart d'heure, avec du bois vert, le métal restant et nous avons coulé une
seconde barre d'épreuve; enfin, nous avons ajouté a la dernière partie une très-petite pro
portion de bronze phosphoreux et nous avons coulé une troisième barre. Les trois barres
ont été coulées à température moyenne et en lingotière froide. Les essais ont donné les
résultats suivants : '
30

BRONZE A CANONS
contenant beaucoup d'oxyde, coulé à température moyenne avec
refroidissement brusque.

N° 7.
‘6

L'analyse de la barre a donné :

9.96 étain.
89.68 cuivre.
Total. 99.64

Température de l'eau. . . . . . . . . . 23° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . 46° 33 C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . 0.825 kilos.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . 0.09126.

Température de coulée calculée : 1595° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.741


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.877
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.840

La barre contenait donc :

1.53 p. c. de vides et 98.47 p. c. de métal d’un poids spécifique de 8,877.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . l.l1 id.
Section id. id. . . . . 0‘.968 id.
Diminution de la section. . . . . . . . . 3.2 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 2.0 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze vieux riche en oxyde, coulé à l595° C.. en lingotière
froide :

La résistance élastique de 17200 liv. par pouce carré, ou 1209 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 22982 liv. ou 1616 k. id.
Id. id. id. de rupture de 23760 liv. ou 1670 k. id.
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31

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons très-oxyde) n° 7.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pend-m la lrnciion permlnent
LIVRES ANGLAISES . EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000. . 0.018 . 0.000


10500. . 0.020
11000. . 0.021
11500. . 0.022
12000. . . 0.023 . 0.002
12500. . 0.024
13000. . 0.025
13500; . 0.025 _
14000. . 0.026 . 0.004
14500. . 0.028
15000. . . 0.030
15500. . 0.031
16000. . 0.033 . 0.007

16500. . 0.035
17000. . 0.039
17500. . 0.043
18000. . 0.050 . 0.020
18500. . 0.057
19000. . 0.064
19500.‘ . 0.075
20000. . 0.087 . 0.070
20500. . 0.101
21000. . 0.115
21500. . 0.130
22000. . 0.150 ' . 0.140
22500. . 0.180
22982. . RUPTURE . 0.200
VIEUX BRONZE A CANONS
très-oxyde, brassé fortement avant la coulée avec du bois vert.

N° 8.

L'analyse de la barre a donné :

10.08 étain.
89.72 cuivre.
Total. 99.80

Température de l'eau. . . . . . . . . . 22° 5 C.


Poids de l'eau. . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . 50° 5 C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . 0.948 kilos.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . 0.09126.

Température de coulée calculée : 1668° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.517


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.783
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.839

La barre contenait donc :

3.63 p. c. de vides et 96.37 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,839.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . l.ll id.
Section id. id. . . . . 0.968‘ id.
Diminution de la section. . . . . . . . . 3.2 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 2.8 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze vieux riche en oxyde, brassé fortement avant la coulée,
avec du bois vert :

La résistance élastique de 17700 liv. par pouce carré, ou 1244 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 24972 liv. ou 1755 k. id.
Id. id. id. de rupture de 25'798 liv. ou 1813 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Vieux bronze brassé) n° 8.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en permanent pendant la lrlction
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000..........0.01s
10500.. . .. .....0.019
11000.... . .....0.020
11500. . . .. .. .0.021
12000.........0.022.........0.001
12500. . . .. .....0.023
13000. . . .. .....0.o25
13500. . . . . . . . . .0026
14000.........0.028.........0.003
14500. . . . . . . . . .0.030
15000. . r .. .....0.032
15500..........0.034
16000..........0.037.........0.006
16500. . . .. ....'.0.039
17000. . . .. .....0.041
17500. . . . . . . . . .0045
l8000..........0.050.........0.0l3
18500.. ... .....0.055
19000.. . . . .....0.060
19500. . . .. .....0.066
20000.....‘.....0.074.........0.024
20500. . , .. .....0.0s5
21000. . . .. .....0.098
21500.. . . . .....0.110
22000..........0.123.........o.080
22500.... . .....0.135
23000. . . .. .....0.153
23500. . . .. _....o.177
24000.........0.201.........0.1s0
24500...,......0.242
24972.. . . . ... . .RUPTÏJRE . . . . . . . .0280
34

BRONZE A CANONS
très-oxyde, désoxydé par addition d'une petite quantité
de phosphore. ,

N° 9.

L'analyse de la barre a donné, après addition de l0 p. c. de phosphore, sous


forme de bronze phosphoreux au métal restant des deux essais précédents :

9.94 étain. .
0.02 phosphore.
89.56 cuivre.
Total. 99.52

Température de l'eau . . . . . . . . . 23° 1/3 C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal. _ 42° 1/2 C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . 0.714 kilos.

Température de coulée calculée : 1514° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.707


Id. d'un échantillon pris au ‘haut de la barre. 8.816
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.712

La barre contenait donc :

1.24 p. c. de vides et 98.76 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8.816.


Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . . . . 10 a pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.09 id.
Section id. id. . . . 0.933 p. carrés.
Diminution de la section . . . . . . . . . 6.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . .. . . . 6.8 p. c.

On obtient ainsi, pour un vieux bronze très-riche en oxyde, désoxydé par du phosphore
et coulé a 1514° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 19300 liv. par pouce carré, ou 1356 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 33916liv. ou 2384 k. par cent. c. '
Id. id. id. de rupture de 36390 liv. ou 2558k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
, (Bronze a canons désoxydé au phosphore) n° 9.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la traction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000.... ....0.026
10500 . . . . . .' . . 0.027
11000.... ....0.028
11500.... ....0.029
12000 . . . . . . . . 0.030
12500 . . . . . . . . 0.031
13000 . . . . . . . . 0.032
13500 . . . . . . . . 0.033
14000 . . . . . . . . 0.035
14500 . . . . . . . . 0.036
15000 . . . . . . . . 0.037
15500 . . . . . . . . 0.038
16000.... ....0.040
16500........0.042
17000 . . . . . . . . 0.044
17500 . . . . . . . . 0.048
18000 . . . . . . . . 0. 050
18500 . . . . . . . . 0. 053
19000 . . . . . . . . 0.056
19500 . . . . . . . . 0. 059
20000 . . . . , . . . 0. 063
20500 . . . . . . . . 0.067
21000 . . . . . . . . 0.074
21500 . . . . . . . . 0.078
22000 . . . . . . . . 0.083
22500 . . . . . . . . 0.092
23000 . . . . . . . . 0.098
23500 . . . . . . . . 0. 104
24000 . . . . . . . . 0. 1 15
24500 . . . . . . . . 0.132
25000 . . . . . . . . 0. 152
25500 . . . . . . . . 0. 171
26000 . . . . . . . . 0. 192
26500 . . . . . . . . 0. 212
27000 . . . .' . . . . 0. 236
27500 . . . . . . . . 0. 260
28000 . . . . . . . . 0. 285
28500 . . . . . . . . 0.31 0
29000 . . . . . . . . 0. 332
29500 . . . . . . . . 0. 360
30000 . . . . . . . . 0. 387 .
33916 . . . . . . . . m1 PTURE
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36

De ces essais résulte que, tandis que le vieux bronze n'a gagné que 3 p. c. et 8.5 p. c.
respectivement en résistance élastique et en résistance absolue, par le brassage, le métal
brassé a gagné 9 p. c. et 36 p. c. par addition d'une quantité de phosphore suffisante pour
en réduire les oxydes, puisqu'il n'est resté dans l'alliage qu'une trace de phosphore.

CONCLUSIONS SUR L'EMPLOI DU BRONZE A CANONS ORDINAIRE.

De l'ensemble des essais sur le bronze ordinaire, il résulte que la température de coulée
et le mode de refroidissement ont une très-grande influence sur les qualités de l'alliage
obtenu.
1° Le refroidissement lent doit être écarté chaque fois que les circonstances le permettent,
non-seulement parce qu'il favorise la liquation, mais encore parce qu'il diminue beaucoup
la résistance.
2° En adoptant le mode de refroidissement brusque, nos essais démontrent que la tem
pérature de coulée la plus favorable est celle que nous avons nommé température moyenne,
soit de l500° à l600° C.
Le vieux bronze a canons ou le bronze nouveau refondu en présence de l'air absorbe
de l'oxygène, lequel se combine à l'étain pour former de l'oxyde en dissolution, au grand
détriment de la résistance du métal. Le brassage ne sépare que très-imparfaitement ces
oxydes.
La résistance la plus élevée du bronze ordinaire ne peut être obtenue que par l'addition
d'un réductif qui puisse avoir pour effet d'en éliminer tout l'oxygène, et il n'est pas impos
sible que c'est la l'explication véritable de la supériorité des canons coulés par les frères
Keller, sous Louis XIV, supériorité reconnue mais dont jusqu'ici on a recherché les causes
sans succès. bien que l'analyse ait montré la présence du zinc dans les pièces produites par
ces fondeurs. '
3° Si, par des circonstances particulières, on est forcé d'employer le mode de refroidisse
ment lent, dans les moules, il peut convenir d'employer le vieux bronze. parce que la pré
sence de l'oxyde en dissolution prévient partiellement la liquation, et de couler a la plus
basse température possible, parce que dans ces conditions de refroidissement, on obtient la
plus forte résistance.

ALLIAGES BINAIRES DE CUIVRE 8c DE MANGANÈSE.


ESSAIS OE LIOUATION.

Un essai de liquation fait sur 4 kilos d'un alliage de 20 p. c. de manganèse et 80 p. c.


de cuivre a donné le résultat suivant : '
La partie solidifiée dans le creuset renfermait 18.39 p. c. manganèse et8l.6l p. c. cuivre.
La partie écoulée renfermait . . . . . 19.85 p. c. id. 80.15 p. c. id.
Il semblerait, d'après ce résultat, qu'il y a eu séparation, par le refroidissement, en alliages
de teneurs différentes en manganèse. Cela n'est cependant pas prouvé, car la teneur plus
37

faible en manganèse de la partie solidifiée peut provenir d'une oxydation partielle de


ce métal, lequel s'oxyde beaucoup plus facilement que le cuivre, et cette oxydation doit se
trouver facilitée dans la partie solidifiée, laquelle se trouve pendant un certain temps à une
chaleur rouge et dans un état spongieux. '
Les alliages de cuivre et de manganèse, même a une teneur très-élevée en ce dernier
métal, ne présentent aucune difiiculté a la coulée et donnent presque sans exception des
barres ne présentant aucune soufflure; par contre, il n'est guère possible d'obtenir ces
alliages d'une composition constante, et cela par suite de Poxydabilité inégale des métaux
constituants dont nous venons de faire mention. Dans tous les alliages de ce genre que
nous avons éprouvés, chaque fusion du métal amenait une diminution de 1/2 a l p. c. dans
la teneur en manganèse, de telle sorte que, dans un alliage à l0 p. c. de manganèse, une
seule fusion suffisait pour diminuer de l0 p. c. la teneur en ce métal.

ALLIAGES TERNAIRES DE CUIVRE, ETAlN & MANGANÈSE.

Les observations faites ci-dessus quant aux alliages binaires renfermant du manganèse
s'appliquent également bien aux alliages ternaires.
38

ALLIAGE
de 5 p. manganèse et 95 p. cuivre.

No ‘I0.

L'analyse de la barre a donné :

4.42 manganèse.
95.71 cuivre.
Total. 100.13

La barre a été coulée à 1615° C., en lingotière chauffée au rouge.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.668


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.721
Id. d'un échantillon pris au ha11t de la barre. 8.766

La barre contenait donc :

1.13 p .c. de vides et 98.87 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,766.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.03 id.
Section id. id. . . . . 0.833 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . 16.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 6.8 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 5 p. c. de manganèse et 95 p. c. de cuivre, coulé a


l6l5° C., en lingotière chauffée au rouge :

La résistance élastique de 10400 liv. par pouce carré, ou 731 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 19524 liv. ou 1372 k. id.
Id. id. id. ' de rupture de 23438 liv. ou 1.647 k. id.
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39
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre manganésifére) n° l0.

EFFORT DE TRACTTON ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la lrnction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

5000. . 0.011
5500. . 0.012
6000. . 0.014
6500. . 0.016
7000. . 0.018
7500. . 0.020
8000. . 0.022
8500. . 0.024
9000. . 0.026
9500. . 0.029
10000. . 0.032 . 0.008
10500. . 0.037
‘11000. . 0.042
11500. . 0.051
12000. . 0.068 . 0.040
12500. . 0.079
13000. . 0.102
13500. . 0.130
14000. . 0.161 . 0.128
14500. . 0.185
15000. . 0.220 ,
15500. . 0.262
16000. . 0.295 . 0.258
16500. . 0.322
17000. . 0.373
17500. .‘ 0.418
18000. . 0.462 . 0.424
18500. . 0.505
19000. . 0.573
19500. . 0.665
19524. . RUPTURE
40

ALLIAGE
de 10 p. manganèse et 90 p. cuivre.

N0" 11/1.

L'analyse de la barre a donné :

9.22 manganèse.
90.50 cuivre.
Total. 99.72

La barre a été coulée à 16220 C., en lingotière chauffée au rouge:

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.492


Id. d'un échantillon. pris au haut de la barre. 8.595
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.630

La barre contenait donc :

1.60 p. c. de vides et 98.40 p. c. de naétal d'un poids spécifique de 8,630.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . l pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.02 id.
Section id. id. . . . 0.817 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 18.3 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . .. . 8.3 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 10 p. c. manganèse et de 90 p. c. de cuivre, coulé a


l622° C., en lingotière chauffée au rouge :

La résistance élastique de 15400 liv. par pouce carré. ou 1082 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 26582 liv. ou 1868 k. id.
Id. id. id. de rupture de 32536 liv. ou 2287 k. id.
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41
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre manganésifére) n° ll.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant la traction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. . EN POUCES ANGLAIS.

0.010
0.011
0.012
0.014
0.016
0.018
0.020
0.021
0.022
0.023
0.025
0.027
0.029
0.030
0.031
0.032
0.033
0.035
0.037
0.040
0.042
0.052
0.062
0.073
0.080
0.101
0.132
0.153
0.188
0.229
0.263
0.287
0.331
0.364
0.408
0.444
0.482
0.528
0.580
0.610
0.660
0.692
0.740
0.788
RUPTURE
42

ALLIAGE
de 5 p. manganèse, 5 p. étain et 90 p. cuivre.

N° i2.

L'analyse de la barre a donné :

4.63 manganèse.
4.96 étain.
89.71 cuivre.
Total. 99.30

La barre a été coulée à 14330 C., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.570


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.817
Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.804

La barre contenait donc :

2.81 p. c. de vides et. 97.19 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,817.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . '. . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 pouces. '
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.08 id.
Section id. id. . . . 0.916 p." carré.
Diminution de la section . . . . . . . . 8.4 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 1.8 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 5 p. c. de manganèse, 5 p. c. d'étain et 90 p. c. de


cuivre, coulé a l433° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 14700 liv: par pouce carré, ou 1033 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 19494 liv. ou 1360 k. id.
Id. id. id. de rupture de 2l282liv. ou 1496 k. id.
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43
ESSAI DE RÉSISTANCE
(Bronze manganésifére) n° l2.

EFFORT DE TRACTION ALLON GEMENT ALLONGEMENT


en pendant la iraction permanenl
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

5000. . 0.010 '


5500. . 0.011
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7000. . 0.018
7500. . 0.020
8000. . 0.021
8500. . 0.023
9000. . 0.024
9500. . 0.026
10000. . 0.028 . 0.000
10500. . 0.030
11000. . 0.031
11500. . 0.032
12000. .11034 . 0.003
12500. . 0.037
13000. .0039
13500. . 0.041
14000. . 0.042 . 0.007
14500. . 0.044
15000. . 0.049
15500. . 0.053
16000. . 0.060 . 0.027

' 16500. . 0.071


17000. . 0.079
17500. . 0.096
18000. . 0.114 . 0.072
18500. . 0.142
19000. . 0.178
19494. . RUPTURE . 0.180
44

ALLIAGE
de 5 p. manganèse, 10 p. étain et 85 p. cuivre.

N° '13.

L’analyse de la barre a donné:

4.72 manganèse.
10.09 étain.
84.80 cuivre.
Total. 99.61

La barre a été coulée à 15170 C., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.618


Id. d’un échantillon pris au bas de la barre . 8.804
Id. d'un échantillon pris au haut de la barre . 8.799

La barre contenait donc :

2.11 p. c. de vides et 97.89 p. c. de métal d'un poide spécifique de 8,804.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant ;

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 n p. carre’.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.09 id.
Section id. id. . . . . 0.933_p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 6.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 1.7 p. c.

On obtient ainsi, pour une alliage de 5 p. c. de manganèse, 10 p. c. d'étain et 85 p. c.


de cuivre, coulé à 1517“ C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 19900 liv. par pouce carré ou 1402 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28376liv. ou 1995 k. par cent. c.
Id. . id. id. de rupture de 304l3_li'v.oi1 2140 k. id.
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45

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze manganésifère) n° 13.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEIENT ALLONGEMENT lEFFORT DETRACTION ALLONGEHENT ALLONGEHERT I


en pendant la traction permanent en pendant la traction permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES MGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.011 17000 . . . . . . 0.046


. 0.013 17500 . . . . . . 0.048
. 0.015 18000 . . . . . . 0.050
. 0.017 18500 . . . . . . 0.051
. 0.019 19000 . . . . . . 0.052
. 0.020 19500 . . . . . . 0.052
. 0.021 20000 . . . . . . 0.056
. 0.022 20500 . . . . . . 0.058
. 0.023 21000 . . . . . . 0.061
. 0.025 . 21500 . . . . . 0.064‘
. 0.027 _ . . . 22000 . . . . . . 0.068
. 0.028 22500 . . . . . . 0.072
. 0.030 23000 . . . . . . 0.076
. 0.031 23500 . . . . . . 0.080
. 0.032 . . . . 24000 . . . . . . 0.088
. 0.033 24500 . . . . . . 0.093
. 0.035 25000 . . . . . . 0.100
. 0.036 25500 . . . . . . 0.108
. 0.038 . . . 26000 . . . . . . 0.113
. 0.039 26500 . . . . . . 0.122
. 0.040 27000 . . . . . . 0.132
. 0.041 27500 . . . . . . 0.141
. 0.043 . . . . 28000 . . . . . . 0.152
.0045 I 28376 . . . . . RUPTURE
46

ALLIAGE
de 10 p. de manganèse, 10 p. d’étain et 80 p. de cuivre.

N° '14.

Uanlalyse de la barre a donné :

9.39 manganèse.
9.81 étain.
80.23 cuivre.
Total. 99.43

La barre a été coulée à 16'720 c., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.453


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.606
0 Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.605

La barre contenait donc :

1.78 p. c. de vides et 98.22 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,606.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . . 1 n p. carré.
Longueur id. . . . . . . . . 10 w pouces.
Diamètre de 1a barre au point de rupture . . . . 1.12 id.
Section id. id. . . . . 0.985 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 1.5 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 0.6 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 10 p. c. de manganèse, 10 p. c. d'étain et 80 p. c.


de cuivre, coulé à 1672° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 28100 liv. par pouce carré, ou 1975 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31840 liv. ou 2240 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 32325 liv. ou 2275 k. w id.
47

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze manganésifére) 11° 14.

l EFFORT DE TRACTION ALLOIIGEIEIIT __—_—*—I


ALLOIIGEIEIIT EFFORT DETRACTION ALLONGEHENT ALLONGEIIENT
rn pendant 1| lnction permanent en pendant 1| lmciion permanent
1
i LIVRES AIIGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

1
1 5000 . . . . . . 0.011 18000 . . . . . . 0.044 . . . 0.004 1
1 5500 . . . . . . 0.013 18500 . . . . . . 0.045 I
E 6000 . . . . . . 0.015 19000 . . . . . . 0.046 1
1. 6500 . . . . . . 0.017 19500 . . . . . . 0.047
7000 . . . . . . 0.018 20000 . . . . . . 0.048 . . . 0.005
. 0.019 20500 . . 0.049
. 0.021 21000 . . 0.050
8500 . . 0.022 21500 . . . I . . 0.050 i
9000 . . 0.023 22000 . . . '. . . 0.051 . . . 0.005 1
0500 .
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10000 . . 0.027 . . . 0.000 23000 . . . . . . 0.053
I
10500 . . 0.029 23500 . . . . . . 0.054
11000 . . 0.030 24000 . . . . . . 0.056 - - . 0-005
11500 . . . . . . 0.031 24500 . . . . . . 0.057
12000 . . . . . . 0.032 . . . 0 000 25000 . . . . . . 0.058
12500 . . 0.033 25500 . . . . . . 0.059
13000 . . 0.034 26000 . . . . . . 0.060 . . . 0.006
13500 . . 0.035 . 0.061
14000 . . 0.036 . . . 0.002 27000 . . . . . . 0.062
14500 . . 0.037 27500 . . . . . . 0.063
15000 . . 0.038 28000 . . . . . . 0.064 - - - 0-009
15500 . . 0.039 28500 . . . . . . 0.068
16000 . . 0.040 . . . 0.003 29000 . . . . . . 0.070
16500 .' . 0.041 29500 . . . . . . 0.071
17000 . . 0.042 30000 . . . . . I. 0.072 . . . 0.012
17500 . . . . . '. 0.043 31840 . . . . . RUPTURE . . . 0.060
48

CONCLUSIONS SUR L’EMPLOI DU MAHGANÈSE.

De l'ensemble de ces essais il ressort que l'emploi de ce métal, soit dans des combinai
sons binaires, soit dans des compositions ternaires, doit. être complètement écarté. Il a pour
effet d'augmenter la dureté et Yélasticité du bronze a canons ordinaire; mais, sans prendre
en considération son prix élevé, il a pour effet de diminuer la ténacité des alliages et de
produire des fluctuations telles dans la composition, que son emploi serait cause d'incerti
tude constante quant a la résistance.

ALLIAGES BINAIRES DE CUIVRE & DE NICKEL. r

ESSAIS DE LIOUATION.

île!‘ Essai. —En opérant la fusion et le refroidissement de 5 kilog. d'un alliage a


4 1/2 p. c. de nickel, de la manière décrite plus haut, nous avons obtenu les résultats
suivants : ' 4
La partie solidifiée dans le creuset avait un poids spécifique de 8.895 et renfermait :
4,479 p. c. de nickel et 95,730 p. c. de cuivre.
La partie écoulée de l'alliage avait un poids spécifique de 8,863 et renfermait : 4,495 p. c.
de nickel et 95,795 p. c. de cuivre.
2e Essai. — En opérant de même sur 5 kilog. d'un alliage à 20 p. c. de nickel, on a
obtenu les résultats suivants :
La partie solidifiée dans le creuset avait un poids spécifique de 8,927 et renfermait :
20,869 p. c. de nickel et 80,141 p. c. de cuivre.
La partie écoulée d'alliage avait un poids spécifique de 8,910 et renfermait : 20,627 p. c.
de nickel et 80,141 p. c. de cuivre.
Ces essais permettent de constater que les alliages de cuivre et nickel ne subissent pas
de liquation sensible par le refroidissement lent. _
Mais, par contre, l'absorption de l'oxygène par le métal en fusion se présente avec ces
alliages a un degré encore plus élevé qu'avec le cuivre pur, et cette absorption augmente
avec la température du bain et sa teneur en nickel.
Si l'on chauffe au blanc un creuset a moitié rempli d'un alliage de 80 p. c. de nickel et
20 p. c. de cuivre et qu'on le soumette à un refroidissement brusque, en posant le creuset sur
une taque de fonte, le dégagement de gaz se fait avec une telle intensité que le métal déborde.
Nous avons coulé une quantité énorme de barres en alliages de toutes les teneurs, depuis
5 jusqu'à 20 p. c. de nickel, en employant toutes les conditions possibles de température
de coulée et de mode de refroidissement, en ajoutant parfois une petite quantité de zinc,
dans le but d'absorber le gaz renfermé, si celui-ci était, comme il n'est guère possible d'en
douter, de l'oxygène; mais il nous a été absolument impossible d'obtenir une seule barre
propre a l'essai de résistance avec une teneur supérieure à l0 p. c. de nickel.
49

Souvent, nous avons constaté une différence de plus de 10 p. c. entre le poids spécifique
d'une barre et celui de l'alliage dont elle était formée.
En dessous de l0 p. c., nous avons pu obtenir des barres compactes, en coulant a basse
température et avec refroidissement lent dans le moule, dest-a-dire en chauffant la lingo
tière au rouge. .
On parvient surtout à obtenir des barres compactes, avec une teneur basse en nickel,
en additionnant au bain, quelques instants avant la coulée, environ 1/2 p. c. de zinc; ce
métal est éliminé à l'état d'oxyde qui surnage à la surface du bain, et, s'il a été introduit en
quantité convenable, il n'en reste aucune trace à l'analyse, ce qui démontre bien que c'est
de l'oxygène qui est absorbé.
50

ALLIAGE
de 5 p. de nickel et 95 p. de cuivre.

N° 45.

L'analyse de la barre a donné:

4.84 nickel.
95.02 cuivre.
Total. 99.86

La barre a été coulée avec addition de l/2 p. c. de zinc, dans une lingotière chauffée au
rouge. .

La température du bain métallique, au moment de la coulée, était de


16920 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.662


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.879
Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.942

La barre contenait donc :

3.13 p. c. de vides et 96.87 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,942.

Le résultat de l’essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . l n p. carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 0.960 id.
Section id. id. . . . . 0.724 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 27.6 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 14.7 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 5 p. c. de nickel et 95 p. c. de cuivre,'coulé à


1692° C., en lingotière chauffée :

La résistance élastique inférieure à 10000 liv. parp. carré, ou ‘703 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 23972 liv. ou 1.682 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 33110 liv. ou‘ 2325 k. id.
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51

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre et nickel) 11° 15.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en permanent pendanl la traction
LIVRES ANGLAISES. ' EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.220
. 0.242
. 0.270
. 0.302
. 0.332
. 0.368
. 0.400
. 0.433
. 0.472
. 0.503
. 0.542
. 0.584
. 0.629
. 0.668
. 0.706
. 0.760
. 0.800
. 0.846
. 0.880
. 0 948
. 1.000
. 1.030
. 1-080
. 1.150
. 1.260
. 1.290
. 1.320
. 1.400
. RUPTURE
52

ALLIAGE
de 10 p. de nickel et 90 p. de cuivre.

N° 46.

L'analyse de la barre adonné :

10.16 nickel.
89.30 cuivre.
Total. 99.45

La barre a été coulée à 1760° C., dans une lingotière chauffée au rouge, avec
addition de 1/3 p. c. de zinc avant la coulée.

Le poids spécifique de la barre était de . . . . . . . 8.625


Id. d'un échantillon pris au haut de la b_arre. 8.982
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.973

La barre contenait donc :

3.88 p. c. de vides et. 96.12 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,973.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . l - pou ce carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 0.97 id.
Section id. id. . . . . 0.739 pouce carré.
Diminution de la section. . . . .' . . . . 26.1 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 15.6 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 10 p. c. de nickel ‘et 90 p. c. de cuivre, coulé


a 1760° C., en lingotière chauffée :

La résistance élastique de 7400 liv. par pouce carré, ou 520 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 26012 liv. ou 1830 k. id.
Id. id. id. de rupture de 35199 liv. ou 2472 k. id.
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53

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre et nickel) n“ 16.
‘H’!
EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT
on pendan! la traction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

5000..... ....'.0.010
5500.... .....0.013
6000..........0.016
6500..........0.020
7000..........0.025
75o0..........0.035
8000..........0.050....__,__0_029
850o..........0.061
9000...... .....0.088
0500.... .....0.108 .
10000..........0.132..........0.109
10500.... . .....0.163
11000. . . .1 .....0.188
11500.. ... .....0.211
12000,,__......0.244.....'....0.203
12500.‘... .....0.272
13000. .....0.302
13500. . . .. . . . . .0334
l4000..........0.368.........0.332
14500. . . .. . . . . .0400
15000. . . .. .....0.437
15500..........0.465
16000.........'.0.508.........0.462
16500..........0.557
17000. . . .. . . . . .0.588
17500.. .....0.022
18000..........0.654.........0.600
18500..........0.703
19000. . . .. .....0.742
10500. . . . . . . . . .0781
20000..........0.824.........0.762
20500.... .0873
21000. . . . . . . .0914
, 21500..........0.960
22000......'...1.010.........0.950
22500. . . . . . . . . . 1.070
23000. . . . . . . . . . 1.140
23500 . . . . . . . . . . 1.210
24000 . . . . . . . . . . 1.250 . . .1.l90
24500 . . . . . . . . . . 1.300
25000. . . . . . . . . . 1.370
25500 . . . . . . . . . . 1.460
26000. . . . . ‘. . . . . 1.550
1 26012. . . . . . . . . . RUPTURE . . . .l.560
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7
54

ALLIAGES TERNAIRES DE CUIVRE, ÉTAIN & NICKEL.


ESSAIS DE LIOUATIOI. ’

En opérant la fusion et le refroidissement de 8 kilog. d'un alliage de 82 1/2 p. c. cuivre,


10 p. c. de nickel et de 7 l/2 p. c. d'étain, nous avons obtenu les résultats suivants z

La partie solidifiée renfermait 6.53 p. c. d'étain.


La partie écoulée u 7.98 p. c. n

Il résulte de cet essai, que les alliages ternaires, avec addition de nickel, subissent, comme
le bronze ordinaire, une liquation par le ‘refroidissement lent.
Nos essais précédents sur le bronze ordinaire ayant démontré que les conditions les plus
favorables de coulée pour les alliages subissant la liquation étaient la coulée a température
moyenne, avec refroidissement brusque, tous les essais avec les alliages ternaires avec
nickel se sont faits dans ces conditions.
55

ALLIAGE
de 5 p. nickel, 5 p. étain et 90 p. cuivre.

N0 '17.

L'analyse de la barre a donné :

5.16 étain.
4.89 nickel.
89.80 cuivre.
Total. ‘e985

La barre a été coulée à 1700o C., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . .. 8.760


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.916
Id. d'un échantillon prisau haut de la barre. 8.947

La barre contenait donc :

2.11 p. c. de vides et 97.89 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,947.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . 1 u pouce carré.
Longueur id. . . . . . . l0 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 0.100 id.
Section id. id. . . . 0.785 p. carrés.
Diminution de la section . . . . . . . . 21.5 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 7.2 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 5 p. c. de nickel, 5 p. c. d’étain et 90 p. c. de


cuivre, coulé à l700° C., en lingotière froide : '

La résistance élastique de 15900 liv. par pouce carré, ou 1118 k. par cent. carré. .
Id. absolue avec la section primitivede 28044liv. ou 1972 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 35724 liv. ou 2518 k. id.
56

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifére) n0 17.

EFFORT DE TRACTION ILLONGEIENT ALLOIIGEIENT EFFORT DE TRACTION ILLOIIGEIIEIIT ALLONGEIIEIIT


en pendant la traction permanent en pendant In traction permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

5000 . . 0.010 17000 . . 0.060


5500 . . 0.011 17500 . . 0.066
6000 . . 0.012 18000 . . 0.079
6500 . . 0.014 18500 . . 0.088
7000. . 0.016 19000. . . . . . 0.102
7500-. . . . . .0.0l8 10500. . . . . .0.122
8000. .0019 20000. . . . . .0143 . . .0.100
8500. . 0.020 20500. . . . . . 0.168
9000. . 0.021 21000. . . . . . 0.184
.0.022 21500. . . . . .0.215
.0024 22000. . . . . .0.245
.0.026 22500. . . . . .0.272
.0.028 23000. . . . . .0298 I
. 0.029 23500. . 0.327 ‘
.0.031 24000. . . . . .0364 1
12500......0.032 24500......0.391
13000. . . . . .0.034 25000. . . . . .0428
.0.036 25500. . . . . .0470 '
.0.038 26000. . . . . . 0.522 I
.0.039 26500. . . . . .0564
. 0.041, 27000 .- . . . 0.602
. 0.044 27500. . . . . '. 0.644
. 0.051 28000. . . . 0.712
. 0.054 28044 . . . . . RUPTURE . . . 0.720
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ALLIAGE
de 5 p. étain, 10 p. nickel et 85 p. cuivre.

N°118.

L'analyse de la barre a donné :

10.23 nickel.
5.09 étain.
85.05 cuivre.
Total. 100.27

La barre a été coulée à 17370 C., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . 8.620


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.949
Id. d'un échantillon pris au haut de 1a barre. 8.963

La barre contenait donc :

3.83 p. c. de vides et. 96.17 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,963.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre 1.128 pouces.


Section 1d. 'l pouce carré.
Longueur id. . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. 1.04 id.
Section id. id. 0.849 p. carré.
Diminution de la section. . 15.1 p. c.
Dernier allongement permanent 9.7 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 10 p. c. de nickel, 5 p. c. d'étain et 85 p. c. de cuivre,


coulé à 1737° C., en liugotière froide :

La résistance élastique de 18900 liv. par pouce carré, ou 1334 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 37728 liv. ou 2665 k. id.
Id. id. id. de rupture de 44438 liv. ou 3140 k. id.
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifei-e) n° 18.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEHENT ALLONGEIIEIIT EFFORT DE TRACTION ALLOIIGEIIEIIT ALLOIIOEIIEIIT


en pendant In traction permanent en ' pendant Il traction permanent -

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

5000. . . . . .0010 18000. . . . . .0052 l. . .0.010


5500. . . . . .0.011 18500. . . . . .0054
6000. . . . . .0.012 19000. . . . . .0.062
6500. . . . . .0.014 19500. . . . . .0.068
7000. . . . . .0.016 20000. . . . . .0.071
7500. . . . . .0.018 20500. . . . . .0.077
8000. . . . . .0.020 21000. . . . . .0.086
8500. . . . . .0021 21500. . . . . .0093
9000. . . . . .0022 ‘ ' 22000. . . . . .0102
9500. . . . . .0023 22500. . . . . .0112
10000. . . . . .0025 . . . 23000. . . . . .0128
10500. . . . . . 0.027 23500. . . . . . 0.140
11000. . . . . . 0.029 24000. . . . . . 0.158
11500 . . . . . . 0.030 24500 . . . . . . 0.174
12000 . . . . . . 0.031 _ _ _ . . . . . . 0.191
12500 . . . . . . 0.032 . . . . . . 0.220
13000 . . l. . . . 0.033 . . . . . . 0.238

13500 . . . .' . . 0.034 . . . . . . 0.260.


14000 . . . . . . 0.036 . . . . . . . . . 0.273
14500 . . . . . . 0.038 . . . . . . 0.294
15000 . . . . . . 0.040 . . . . . . 0.318
15500 . . . . . . 0.041 . . . . . . 0.341
16000 . . . . . . 0.043 . . . . . . . . . 0.364
16500 . . . . . . 0.045 . . . . . . 0.398
17000 . . . . . . 0.048 . . . . . . 0.419
17500 . . . . . .0.050 . . . . .RUPTURE.
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59

ALLIAGE
de 20 p. nickel, 5 p. étain et 75 p. cuivre.

N° '19.

L’analyse de la barre a donné :

20.52 nickel.
5.13 étain.
74.58 cuivre.

Total. 1 00.23

La barre a été coulée à 17490 C., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.747


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.859 ,
Id. d'un échantillon pris au haut de 1a barre. 8.926

La barre contenait donc :

2.01 p. c. de vides et 97.99 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,926.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :


I

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section - id. . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.07 id.
Section . id. id. . . . . 0.899 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 10.1 p. c.
,‘ Dernier allongement permanent . . . . - . . 3.8 p. c.

On obtient ainsi. pour un alliage de 20 p. c. de nickel, 5 p. c. d'étain et 75 p. c. de


cuivre, coulé a 1749o C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 20400 liv. par pouce carré. ou 1440 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31472 liv. ou 2220 k. id.
Id. id. ' id. de rupture de 35008 liv. ou 2470 k. id.
60

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifére) n° l9.

-_ ___________—l

EFFORTÉETRÀCTION ALLONGEMENT ALLÙNGEHENT EFFORTDETRACTIOH ÀLLÛNGEHENT ALLONGEMENT


en pendant la traction permanent en pendant la traction permanent

LIYRLS ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLMS.

5000. . . . . .0.012 18000. . . . . .0.046 . . .0.005


5500. . . . . .0.013 18500. . . . . .0.047
6000. . . . . .0.015 19000. . . . . .0.049
.0.017 19500. . . . . .0.050
.0.019 20000. . . . . .0.051
.0,020 , 20500. . . . . .0.055
.0.021 21000. . . . . .0.059
.0.022 21500. . . . . .0062
.0.023 22000. . . . . .0.068
.0.024 22500. . . . . .0.073
.0.025 . 23000. . . . . .0.080
.0.027 23500. . . . . .0.088
.0.028 24000. . . . . .0.098
.0029 24500. . . . . .0107
|
.0030 . . . 25000. . . . . .0.116
.0031 25500. . . . . .0.128
. 0.032 ÿ 26000. . . . 0.146
.0.033 ' 26500. . . . . .0.160
.0034 . . . 27000. . . . . .0.175
.0.036 7500. . . . . .0.192
. 0.037 28000. . . . 0.201
.0.038 26500. . . . . .0.240
.0040 . . . 29000. . . . . .0.261
.0.041 29500. . . . . .0.281
.0043. 30000. . . . . .0.313
31472 . . . . . RUPTURE
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61

ALLIAGE
de 5 p. nickel, 10 p. étain et 85 p. cuivre.

N“ 20

L'analyse de la barre a donné :

5.09 nickel.
9.88 étain.
84.64 cuivre.
Total. 99.61

La barre a été coulée à 16560 C., en lingotière froide. '

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.727


Id. d’un échantillon pris au bas de-la barre. 8.950
Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.966

La barre contenait donc :

2.66 p. c.:de vides et 97.34 p. c. de métal d'un poids-spécifique de 8,966.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . 10 pouces.
Diamètrede la barre au point de rupture . . . 1.11 id.
Section id. id. . . . . 0.967 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 3.3 p. c.
Dernier allongement permanent 1 . . ._ . . 1 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 5 p. c. de nickel, l0 p. c. d'étain et 85 p. c. de


cuivre, coulé à 1656° C., en ‘lingotière froide :

La résistance élastique de 17900 liv. par pouce carré, ou 1263 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 22950 liv. ou 1621 k. id.
Id. id. id. de rupture de 23737 liv. ou 1677 k. id.
8
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifere) n° 20.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMEN T


en pendant la traction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

5000..... .....0.010
5500... . .. .....0.011
6000... .. ... . .0.013
6500..... .....0.015
7000..........0.017
7500. . . .. ......0.019
8000..... .....0.02o.
8500..... ....‘.0.021
9000. . . .. .....0.022
9500.. . . . .....0.023
10000. . . .. .....0.025
10500. . . .. .....0.027
11000. . . .. .....0.029
11500. . . .. .....0.030
12000.. . .. .....0.031
12500. . . . . . . .0.032
13000. . . . . .. .0.033
13500.. .. . .....0.034
14000. . . .. .....0.035
14500. . . . . . . .0.037
15000. . . .. .....0.039
15500. . . .. . . . . .0040
16000.. . . . .....0.041
16500. . . .. .....0.042
17000. . . . . . . .0.044
17500. . . .. . . . . .0046
18000. . . .. .....0.050
18500..... .....0.052
19000. . . .. .....0.054
19500. . . .. .....0.057
20000.. . .. .....0.062
20500. . . .. .....0.068
21000. . . .. .....0.072
21500. . . .. .....0.080
22000. . . .. .....0.091
22500..... .....0.102
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63

ALLIAGE
de 10 p. nickel, 10 p. étain et 80 p. cuivre.

N° 21.

L'analyse de la barre a donné :

9.86 nickel.
10.12 étain.
80.20 cuivre.
Total. 100.18

La barre a été coulée à 16260 C., en lingotière froide.


Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.741 .
Id. d'un échantilllon pris au bas de la barre. 8.951
Id. ‘d'un échantillon pris au haut de la barre. 9.005

La barre contenait donc :

2.94 p. c. de vides et 97.06 p. c. de métal d'un poids spécifique de 9,005.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètrev primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.12 id.
Section id. id. . . . 0.985 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 1.5 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 1.1 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 10 p. c. de knickel, 10 p. c. d'étain et 80 p. c. de


cuivre, coulé à 1626° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 222001iv. par pouce carré, ou 1568 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28788 liv. ou 2032 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 291251iv. ou 2055 k. id.
64

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifere) n° 2l.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEHENT ALLÛNGEIENT EFFORT DE TRACTION ALLONGEHENT ALLONGEMEN T


en pendant In troclion pcrmnnenl en pendant In lrnction permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.041

. 0.042.
. 0.043
. 0.044

. 0.045
. 0.047
. 0.049
. 0.051
. 0.052
. 0.053
. 0.058
. 0.060
. 0.062
. 0.068
. 0.072
. 0.075
. 0.080
. 0.090
. 0.098
. 0.105
. 0.111‘
. 0.124
. 0.149
RUPTURE
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65

CONCLUSIONS SUR UEMPLDI DU NICKEL.

De l'ensemble de ces essais résulte :

1° Que le nickel en alliage binaire avec le cuivre ne peut être employé, parce que, a
teneur inférieure à l0 p. c. en nickel, on n'obtient pas une dureté‘ sufiîsante, tandis qu'il
n'est pas possible d'obtenir un métal compacte a une teneur supérieure à l0 p. c. en nickel ;
2° Que dans les alliages ternaires de cuivre, étain et nickel, l'influence de ce dernier
métal se fait peu sentir; elle augmente dans un certain degré la‘ résistance tant élastique
qu'absolu'e, mais nullement en rapport avec l'augmentation de prix qu'elle cause, tandis qu'il
n'y a guère d'influence sensible ni sur la liquation, ni sur la dureté du métal;
3° L'examen des tracés graphiques des épreuves de bronze au nickel montre que l’élas
ticité du métal décroît très-rapidement dès que l'effort surpasse la résistance élastique; en
effet, aussitôt ce point atteint, on voit les courbes se relever brusquement et se rapprocher
très-rapidement.

ESSAIS DU BRONZE AVEC ADDITION DE FER.

L'essai suivant montre que l’addition du fer, sans avoir un effet sensible sur la résistance
du bronze, a pour résultat d'en diminuer notablement la dureté et de produire des irrégula
rités dans la courbe des résistances, causées sans nul doute par Ioxidabilité relativement
aisée du fer, ainsi que cela a lieu avec les alliages renfermant du manganèse.
v
66

BRONZE
renfermant : 85 p. cuivre, 10 p. étain et 5 p. fer.

N° 22.

L'analyse de la barre a donné :

4.98 fer.
9.81 étain.
85.04 cuivre.

Total. 99.83

La barre a été coulée à 1680° C., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.610


Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.809
Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.743

La barre contenait donc :

2.28 p. c. de vides et 97.72 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,809.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.09 id.
Section id. id. . . . 0.933 p. carré.
Diminution de la section , . . . . . . . 6.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 2.9 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 5 p. c. de fer, 10 p. c. d'étain et 85 p. c. de cuivre,


coulé à 1680° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 18800 liv. par pouce carré, ou 1321 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28620 liv. ou 2012 k. id.
Id. id. id. de rupture de 30675liv. ou 2156 k. id.
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67

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze ferrugineux) n° 22.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT lEFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEHENT


l
en pendant la lmction permanent en pendant ln traction permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

_—~_———_———_——

5000 . . 0.011 17500 . . 0.049


5500 . . 0.012
6000
6500
7000
.
.
.
.
.
.
0.014
0.016
0 018
18000 .
18500 .
19000 .
19500 .
. 0.051
. 0.052
. 0.056
. 0.059
. 0.010

l
7500 . . 0.019 20000 . . 0.061 . 0.018
8000 . . 0.021 20500 . . 0.066
8500 . . 0.022 21000 . . 0.070
9000 . . 0.023 21500 . . 0.074
9500 . . 0.025 22000 . . 0.080 . 0.032
10000 . . 0.027 . 0.000 22500 . . 0.088
10500 . . 0.029 23000 . . 0.096
11000 . . 0.030 23500 . . 0.108
11500 . . 0.032 24000 . . 0.122 . 0 070
12000 . . 0.034 . 0.002 24500 . . 0.131
12500 . . 0.036 25000 . . 0.147
13000 . . 0.038 25500 . . 0.162
13500.. . 0.039 26000 . . 0.179 . 0.120
14000 . . 0.039 . 0.004 26500 . . 0.191
14500 . . 0.040 27000 . . 0.210
15000 . . .0.041 27500 . . 0.228
. 0.042 28000 . . 0.252 . 0.190

. 0.043 . 0.007 28500 . . 0.289


. 0.045 28620 . RUPTURE . . . 0.290
. 0.047
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68

ESSAIS DE BRONZE AVEC ADDITION DE ZINC.

L'addition du zinc au bronze ordinaire a pour effet, ainsi que la théorie que nous avons
développée concernant 1a réduction de l'oxyde d'étain le faisait prévoir, d'augmenter la
résistance tant élastique qu'absolue du bronze dans une assez grande proportion; mais cette
addition a pour effet simultané de rendre le métal plus mou et, de même qu'avec le fer et le
manganèse, on observe que l'élasticité diminue rapidement, une fois la limite de résistance
élastique atteinte.
69

BRONZE
renfermant : 88 p. cuivre, '10 p. étain et 2 p. zinc.

N° 23.

L'analyse de la barre a donné :

2.16 p. c. zinc.
10.09 étain. '
87.30 cuivre.
Total. 99.55

La barre a été coulée à 1648o C., en lingotiere froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.752


Id. d’un échantillon pris au bas de la barre. 8.880
Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.861

La barre contenait donc‘ :

1.44 p. c. de vides et 98.56 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,880.

Le résultat de l‘essai sous la presse hydraulique a été le‘ suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . : 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 u p. carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.09 id.
Section id. id. . . . 0.933 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . 6.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 1.8 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de 2 p. c. de zinc, l0 p. c. d'étain et 88 p. c. de


cuivre, coulé à l648° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 24300 liv. par pouce carré, ou 1708 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 34984 liv. ou 2459 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 37496liv. ou 2636 k. id.
9
70

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze zincifere) n° 23.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEIIENT EFFORT DE TRACTION ALLONŒMENT ALLORGEHENT


en pendent 1a traction permanent en pendant la traction permlnent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ‘ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

18000 . . . . . . 0.045
18500 . . . . . . 0.047
19000 . . . . . . 0.048
19500 . . . . . . 0.049
20000 . . . . . . 0.050
20500 . . . . . . 0.05]
21000 . . . . . . 0.052
21500 . . . . . . 0.052
22000 . . . . . . 0.053
22500 . . . . . . 0.053
23000. . . . . . 0.054
10500. . . . . . 23500. . . . . .0055
11000. . . . . . 24000. . . . . .0056
11500. . . Ç . . 24500. . . . . .0060
12000...... 25000......0.061
12500......
13000. . . . l 25500......0062
26000. . . . . . 0.064

13500. . . . . . 26500. . . . . .0067


14000...... 27000......0070
14500 . . . . . . 27500 . . . . . . 0.074

15000 . . . . . . 28000 . . . . . . 0.079

15500 . . . . . . 28500 . . . . . . 0.082

16000 . . . . . . . . . 29000 . . . . . . 0.088

16500 . . . . . . 29500 . . . . . . 0.092

17000 . . . . . . 30000 . . . . . 0.100

17500 .1 . . . . . 34984. . . . .nup'rvnn.


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71

CUIVRE & PHOSPHORE.


Nous avons montré comment, dans le cours de nos expériences, nous avons été amenés à
ajouter du phosphore aux alliages, dans le but d'augmenter la résistance, en opérant la réduc
tion des oxydes métalliques qui pouvaient se trouver en dissolution.
Ces expériences nous ont naturellement conduits a nous rendre compte de l'efi"et du phos
phore par lui-même sur les qualités du métal, et nos premières expériences ont porté sur le
phosphure de cuivre.
Pour nos prem-iers essais, nous. avons produit le phosphure de cuivre en introduisant du
phosphore dans un creuset rempli de tournures de cuivre chauffées au rouge; mais cette.
opération présente certains inconvénients, et nous l'avons remp'acée plus tard par la réduc
tion d'un mélange de quatre parties de phosphate acide de chaux avec deux parties de
cuivre et une partie de charbon de bois. Nous avons pu obtenir ainsi facilement des phos
phures renfermant de 8 à l4 p. c. de phosphore. Par l'addition de ces phosphures riches
à une proportion plus ou moins grande de cuivre, nous obtenions des phosphures d'une
teneur voulue.
Le phosphure de cuivre, coulé a basse ou à haute température et refroidi lentement ou
brusquement, donne toujours des barres parfaitement compactes, tant que la teneur en.
phosphore‘ ne dépasse pas 2 p. c. Il est, au contraire, excessivement difficile d'obtenir, dazzs
des conditions quelconques, des barres compactes avec une teneur de plus de 2 p. c. de phos
phore,
suivant par
: suite de la volatilisation du phosphore, volatilisation
I démontrée par le fait

Lorsque l'on maintient en fusion un phosphure de cuivre à une teneur relativement


. élevée en phosphore, on voit se dégager du sein de la masse liquide, desbulles qui viennent
brûler à la surface avec une légère explosion.
ï Lorsque l'on maintient en fusion un cuivre phosphoreux riche en phosphore, ce dernier
élément se volatilise, et cela d'autant plus rapidement que la teneur en phosphore est plus
élevée; lorsque la fusion se fait a l'air, on observe la formation d'une scorie très-fusible à la
surface; cette scorie, formée de phosphate d'oxyde de cuivre, montre que l'élimination du
phosphore dans ces conditions se fait non-seulement par volatilisation, mais encore par
oxydation. Il n'en est pas ainsi lorsque l'on fond sous une couche de charbon de bois; une
partie de cuivre a l4 p. c. de phosphore ayant été fondue à plusieurs reprises sous une
couche de l0 centimètres de charbon de bois n'a montré, après refroidissement, aucune
scorie superficielle; mais l'analyse, après chaque fusion successive, a donné les résultats
suivants :
Le métal primitif renfermait 14.30 p. c. de phosphore.
Id. après la 1m fusion id. 8.48 p. c. id.
Id. id. la 2e id. id. 6.43 p. c. id.
Id. id. la 3e id. id. ' 4 87 p. c. id.
Id. id. la 4° id. id. 4.10 p. c. id.
Id. id. la 5e id. id. 3.22 p. c. id.
Id. id. la 6° id. id. 2.04 p. c. id.
Afin- d'avoir un point de comparaison, nous avons établi la résistance du cuivre pur en
pérant sur le même cuivre qui nous a servi pour l'essai des phosphures.
72

CUIVRE PUR.
N” 24.

La barre a été coulée à 13600 C., en lingotière chauffée au rouge.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.416


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.760
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.742

La barre contenait donc :

3.93 p. c. de vides et 96.07 p. c. de métal d’un poids spécifique de 8,760.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre. 1.128 pouces.


Section id. . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.11 id.
Section id. id. 0.967 id.
Diminution de la section 3.30 p. c.
Dernier allongement permanent . 1.8 p. c.

On obtient ainsi, pour le cuivre pur coulé à l360° C., en lingotière chauffée au rouge :

La résistance élastique de 4400 liv. par pouce carré, ou 309 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 6973 liv. ou 490 k. id.
Id. id. id. de rupture de 7211 liv. ou 507 k. id.

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre pur) n° 24.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


e" pendant la traction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.031.
. 0.055
. 0.100.
. 0.182
. RUPTURE .
A avec
4 Locr
410cc
t 3e oc
14.000 l I
lioca III IIIIIIII
46.000 IIIIIIIIIIIII IIII IIIIIIIIIIIIIIIIIIII
IIIIIIIIIIIIIIIIIII IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Il
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII III

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73

PHOSPHURE

de cuivre avec ---- p. c. de phosphore.

N° 25.

L'analyse de la barre a donné :

- - - - phosphore.

La barre a été coulée à 16020 C., en lingotière chauffée au rouge

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . . 8.729


Id. d’un échantillon pris au haut de la barre . 8.864
ld. d'un échantillon pris au bas de la barre . 8.870

La barre contenait donc :

1.59 p. c. de vides et 98.41 p. c. de métal d’un poids spécifique de 8,870.

Le résultat de l’essai sous la pressehydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . . 0.92 id.
Section id. id. . . . . 0.665 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 33.5 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 23.8 p. c.

On obtient ainsi, pour un phosphure de cuivre renfermant ---- p. c. de phosphore,


coulé à 1602° C., en lingotière chauffée au rouge : ‘ '

La résistance élastique de 6600 liv. par pouce carré, ou 466 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31832 liv. ou 2245 k. id.
Id. id. id. de rupturede47869 liv. ou 3365 k. id.
74

ESSAI DE‘ RÉSISTANCE.


(Cuivre phosphoreux) n° 25.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEHENT ALLONGEIENT EFFORT DE TRACTiON _ ALLONGEHENT IALLONGEIENT


I

un pendant la traction permanent en pendant la lrlclion permançnl

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAISHEN POECES ANGLAIS.
I

5000 . . . . . . 0.015 18000. . . . . . 0.602 . .. . 0.544

5500 . . . . . . 0.0l8 18500 . . . . . . 0.634

6000. . . . . . 0.022 19000. . . . . . 0.680

6500 . . . . . . 0.02.5 19500. . . . . .0722


7000 . . . . . . 0.038 20000. . . . . .0753

7500 . . . . _. . 0.054 20500. . . . . .0592

8000 . . . . . . 0.063 I. .. 21000 . . . . . . 0.840


8500. . . . . O08.) ï-21500. . . . . .0890
9000......0.102 22000......0.930
' .0.123 22500. . . . . . 0.974
. 0.147 23000. '. . . . . 1.020
. 0.169 23500. . . . . . 1.070
. 0.190 ,24000. . . . . 51.130
. 0.212 24500. . . . . . 1.190
.0240 Î25000; .. . . . 1.250
l. ..
0.204 25500. . . . . . 1.300
. 0.290 v20000. . . . . . 1.350

0.318 20500. . . . . . 1.400


.0.345 . . . 27000. . . . . . 1.470
.0.378 27500. . . . . . 1.550
.0.400 28000. . . . . . 1.010
.0.432 - 28500. . . . . . 1.660
.0470 . . . 29000. . . . . . 1.760
.0508 _ 29500. . . . . . 1.870
.0540 l30000. . . . . . 1.970

. 0.578 31832. . . . . RUPTURE


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' ‘on «Menus ,an-cramé '°3“'h"n')

I
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I
l
PHOSPHURE
de cuivre avec ---- p. c. de phosphore.

N0 26.

L'analyse de la barre a donné :

---- p. c. phosphore.

La barre a été coulée a 15720 C., en lingotière chauffée au rouge.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.590


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.739
Id. d'un échantillon pris au bas de la. barre. 8.688

La barre contenait donc :

1.71 p.c.de'vides ‘et 98.29 p.c. de métal d'un poids spécifique de 8,739.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . l n p. carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 v» pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 0.99 id._
Section id. id. . . . 0.770 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . 23.0 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 24.7 p. c.

On obtient ainsi, pour un phosphure de cuivre renfermant ---- p. c. de phosphore,


coulé à l572° C., en lingotière chauffée au rouge :

La résistance élastique de 9700 liv. par pouce carré, ou 682 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 39896 liv. ou 2805 k. id.
Id. id. id. de rupture de 51813 liv. ou 3642 k. id.
76

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre phosphoreux) n‘1 26. '

I
EFFORT DE TRACTION ALLONGEIIEIIT ALLONGEIIEIIT EFFORT DE TRACTION ALLONGEIIENT ALLONGEIIENT
en pendant Il lnction permnncnl en i pond-ni. In lnction ‘ permnnem
l
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAISHEN POUCES ANGLAIS.
I

18000 . . . . . . 0.246
18500 . . . . . . 0.264
l9000 . . . . . . 0.281
19500 . . . . . . 0.305
20000 . . . . . . 0.322
20500 . . . . . . 0.336
21000 . . . . . . 0.369
21500 . . . . . . 0.397
22000 . . . . . . 0.420
22500 . . . . . . 0.442
23000 . . . . . . 0.460
23500 . . . . . . 0.496
24000 . . . . . . 0.525
24500 . . . . . . 0.545
25000 . . . . . . 0.584
25500 . . . . . . 0.612
26000 . . . . . . 0.643
26500 . . . . . . 0.676
27000 . . . . . . 0.710
27500 . . . . . . 0.758
28000 . . . . . . 0.797
28500 . . . . . . 0.830
29000 . . . . . 0.869
29500 . . . . . . 0.897

30000 . . . . .' . 0.938


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77
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CONCLUSIONS SUR LE CUIVRE PHOSPIIOREUX.

De nos essais il résulte :

1° Que la résistance élastique, la résistance absolue et la dureté du cuivre augmentent,


au moins jusqu'à une certaine teneur, dans une proportion très-considérable, en raison de
la proportion de phosphore combiné;
2° Que, par suite de la volatilisation du phosphore, il est impossible d'obtenir une coulée
compacte de cuivre phosphoreux avec une teneur en phosphore supérieure à 2 p. c.;
3° Qu'à la teneur maximum de 2 p. c. en phosphore, le cuivre est beaucoup trop mou
pour qu'il soit possible de l’employer pour la confection des bouches a feu, et enfin
4° Que Iinconstance des résultats obtenus par suite de la volatilisation du phosphore con
tenu dans les phosphures riches serait, dans tous les cas, un obstacle à l'emploi de cette
combinaisin.

ESSAIS SUR. LE BRONZE PHOSPHOREUX.


ALLIAGE DE CUIVRE, ETAIII ET PHOSPHORE.

Le résultat remarquable obtenu par l'addition du phosphore au cuivre, addition qui aug
mente la résistance élastique dans la proportion de 220 à 100, et la résistance absolue dans
la proportion de 575 a 100, nous a amenés a faire une série d'essais destinés à reconnaître
l'effet produit sur les qualités du bronze ordinaire par l'addition du phosphore.

ESSAIS OE LIOUATIOII.

1.03r Essai. -— En opérant la fusion et le refroidissement de six kilos de bronze phos


phoreux de la manière décrite dans l'introduction de cette note, nous avons obtenu les
résultats suivants :
Le bronze employé renfermait . . . . . . . . . . . . . 9.925 étain.
La partie solidifiée dans le creuset renfermait . . . . . . . . 9.605 id.
Le métal coulé après percée de la croûte solidifiée renfermai . . . 10.320 id.
Lefermait
métal écoulé
. . de. la. partie
. solidifiée
. . pendant
l le refroidissement
. ren
. . 11.260 id.
2e Essai. -— En opérant de la même manière sur 9.200 kilos de bronze phosphoreux,
on a obtenu les résultats suivants :
Le bronze employé renfermait . . . 9.97 étain.
La partie solidifiée dans le creuset renfermait . . . . . . . . 9.17 id.
Le métal coulé après percée de la croûte solidifiée renfermait . . . 10.38 id.
Le métal écoulé de la partie solidifiée pendant le refroidissement ren
fermait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.738 id.
10
78

Ces essais montrent que l'addition du phosphore est sans effet sur la liquation, et que la _
séparation de l'alliage, par le refroidissement, en différents alliages à teneurs ‘inégales, ne
se fait ni plus facilement ni moins facilement que pour le bronze ordinaire.

TEMPÉRATURE DE FUSION DU BRONZE PHOSPHOREUX.

Nous avons déterminé le point de fusion de divers bronzes phosphorcux de la manière


indiquée plus haut pour le bronze ordinaire. ’

Avec un bronzerenfermant 9.97 étain

nous avons obtenu les résultats suivants :

Température primitive de l'eau. . . . . . . . 24° 50 C.


Poids de l'eau . . . ' . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . . 37° 5 C.
Poids du métal. . . . -. . . .' . . . . . 0.585 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09219.

De là, nous avons obtenu, par la formule donnée plus haut,


comme température de solidification ou de fusion . . . . . l242° C.

Une seconde expérience sur un bronze renfermant :

10.15 p. c. étain

nous a donné les résultats suivants :

Température primitive de l'eau . . . . . . . . 24° C.


Poids de l'eau . . . . . . . ._ . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . . 41° 5 C.
Poids du métal. . . . . . . . . . . . . 0,797 kilo.
Correspondant à une température de . . . . . . l233° C.

Le point de fusion du bronze ordinaire ayant été établi a l248° C., on voit que celui
du bronze phosphoreux en diffère excessivement peu, a moins qu'il n'y ait une très-grande
difiërence entre la chaleur spécifique du phosphore a une température élevée et celle que
nous avons adoptée, d'après Regnault, pour une température entre 0° et 100"; même, dans
ce cas, il est inadmissible que cette différence ait une influence de quelque importance sur la
température reconnue. vu la proportion très-minime de phosphore contenue dans l'alliage.
Nous devons cependant faire observer qu'un praticien habitué a la fonte du bronze ordi- '
naire se trompera étrangement. comme nous nous sommes trompés nous-mêmes, en voulant.
juger, par l'aspect du bain, de la température du métal. Le bronze ordinaire, en effet, conte
nant de l'oxyde en dissolution, ne prend et ne conserve une surface brillante qu'à une
79

haute température. supérieure a 2,000° 0.; à cette température, le bain étant excessivement
fluide, les oxydes se séparent et surnagent en se rassemblant sur les bords, tandis qu'a une
température inférieure, soit aux environs de 1800° C., Ioxydule d'étain se dissout dans ‘le
métal, donnant a la surface une apparence mate d'autant moins brillante que la tempéra
ture du bain est plus basse.
La présence du phosphore dans le bain rendant impossible toute dissolution d'oxyde et
enlevant tout l'oxygène, soit a l'état d'acide phosphorique, soit a l'état de phosphate de
cuivre formant une scorie excessivement fusible, est cause que le bain conserve sa surface
miroitante jusqu'au moment ou le fnétal va devenir pâteux.

MODIFICATION DE IËOMPOSITIOH PAII- FUSIONS SUGCESSIVES.

Si l'on refoud des bronzes phosphoreux assez divisés, en présence de l'air, la teneur en
phosphore se trouve réduite dans la proportion de 3 à 4 dixièmes pour cent.
queSi,d'environ
au contraire, cette pour
1 dixième fusioncent.
se fait sous une couche de charbon, cette diminution n'est I

Nous avons vu que, par la fusion du bronze ordinaire, la teneur en étain diminue avec une '
certaine rapidité; avec le bronze phosphoreux, au contraire, la teneur en étain reste
constante ou même augmente dans une petite proportion, ainsi que le montre le tableau
ci-dessous, et cela s'explique par l'élimination du phosphore a l'état de phosphate de cuivre.
Le tableau suivant, résumé d'un certain nombre d'analyses, démontre incontestablement
cette constance de teneur en étain. ‘

COMPOSITION COMPOSITION DIFFÉRENCE


' AVANT 1.11 FUSION. APRÈS LA FUSION. DANS LA COMPOSITION.
0B.S‘ER VA TIONS.
’——‘_//4\.r

Étain. Phosphore.

refondu sous charbon.

Mais cette constance remarquable de composition doit sans doute être attribuée en partie
a une autre cause : a l'existence d'un alliage ou plutôt d'une combinaison constante d'étain
et de phosphore. '
80

Si l'on chauffe, a une température peu élevée, de l'étain en feuilles minces dans de la
vapeur de phosphore, l'étain se transforme en une masse friable de couleur grise, renfer
mant environ 21 1/2 p. c. de phosphore, soit un phosphure‘ d'étain à deux équivalents
d'étain et un de phosphore.
Ce phosphure se produit encore plus facilement en chauffant du phosphore et de l'étain
dans un tube fermé.
Que l'on prenne ce phosphure d'étain ou tout autre, riche en phosphore, et qu'on le chauffe
à l'air ou qu'on le brûle à la flamme de la lampe à alcool, une certaine quantité de phos
phore est éliminée et il reste un phosphure constant, renfermant un équivalent de phos
phore et neuf équivalents d'étain. ,
' Le moyen le plus facile de l'obtenir est de placer du phosphore au fond d'un creuset et
de bourrer, par-dessus, de l'éponge d'étain, obtenue par la précipitation du chlorure d'étain
par le zinc; en mettant un peu moins d'étain que celui nécessaire pour obtenir la combi
naison indiquée, soit environ 94 parties d'étain sur 6 parties de phosphore, et en chauffant
a assez basse température jusqu'à cessation de tout dégagement de phosphore, tout le métal
est transformé en phosphure a 9 équivalents d'étain et 1 équivalent de phosphore.
Si cette opération se fait avec addition d'une proportion plus grande d'étai_n, il se forme
un véritable alliage du phosphure indiqué ci-dessus avec de l'étain métallique; en effet. si
on laisse refroidir le creuset, l'alliage se cristallise, par suite de ce refroidissement, mais le
phosphure constant étant moins fusible que l'étain (il fond à environ 400° C.), cristallise en
premier lieu, et si l'on renverse le creuset au moment opportun, l’excédant d'étain s'écoule
a l'état métallique, tout le phosphore restant en combinaison dans la partie cristallisée.
Une série d'analyses du phosphure obtenu par l'un ou l'autre des moyens indiqués ci
dessus a donné comme teneur en phosphore 5.75 p. c., 5.53 p. c., 5.61 p. c., 5.49 p. c.
et 5.51 p. c., soit pour la moyenne des cinq essais, 5.58 p. c.; or, d'après le calcul, un l
phosphure d'étain, a 1 équivalent de phosphore et 9 d'étain, devrait contenir 5.605 p. c. de
phosphore; on voit que ces résultats sont parfaitement concordants.

POIDS SPÉCIFIQUE OU BRONZE PHOSPHOREUX.

Une série d'essais, pour déterminer le poids spécifique du bronze phosphoreux de diverses
teneurs, résumés dans le tableau suivant, a donné lieu à une observation assez remarquable,
c'est que, a une teneur basse en phosphore, en dessous de l p. c., le poids spécifique donné
par l'expérience est plus élevé que celui déterminé par le calcul, tandis que le contraire a lieu
pour des teneurs en phosphore supérieures à 1 p. c.
Pour les calculs, nous avons admis comme poids spécifique du cuivre 8.92, de l'étain 7.29 '
et du phosphore 2.03.
PROPORTION POIDS SPÉCIFIQUE DIFFÉRENCE
du __—‘_/\_’——\

PHOSPHORE A UÊTAIN. TROUVÉ. l CALCULÉ. EN PLUS. l EN MOINS.

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82

BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. étain.

N° 27.

L’analyse de la barre a donné:


- - - - phosphore.
9.98 étain.
90.02 cuivre.

Température de l'eau . . . . . . . . . . . 23 1/2° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . . 42 1/2° C.
Poids du métal. . . . . . . . . . . . . 0.714 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09126.

La. barre a été coulée à 15140 C., en lingotière froide.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . 8.707


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.816
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.712

La barre contenait donc :

1.24 p. c. de vides et 98.76 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,816.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. ' . . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . . l0 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . . . ‘1.09 id.
Section id. id. . . . . . 0.933 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . . 6.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . . 6. 8 p. c.

On obtient ainsi, pour un alliage de bronze phosphoreux de l0 p. c. d'étain avec phos


phore, coulé a 1514o C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 19300 liv. par pouce carré, ou 1357 k. par cent. carre’.
Id. absolue avec la section primitive de 33916 liv. ou 2384 k. id.
Id. id. id. de rupture de 36390 liv. ou 2558 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 27.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEIIIENT


en pendant ltrtraction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000...........0.020
10500..... .....0.027
11000. . . .. .....0.028
11500. . . .. .....0.029
12000. . . .. .....0.030 .
12500..........0.031
13000. . . .. .....0.o32
13500. . . .. .....0.033
14o00........'...0.035.........o.000
14500..........o.030 1
15000. . . .. .....0.037 ‘
15500..........0.o38
10000..........0.040.........0.o03
10500.. . .. .....0.042 1
17000. . . . . . . . . .0.044.
17500. . . .. .....0.048 .
18000..... .....0.o5o . 0.007
18500..... .....0.053
1900o..........0.050
19500...... .....0.059
2oooo..... .....0.063 . 0.015
20500. . . . . . . '. . .0.067 |
2100o..... .....0.074
21500..... .....0.078
22000..........0.083 . 0.038
22500. . . .. .....0.092 |
23000..... .....0.098
23500. . . .. .....0.1o4
24000...........0.115.........0.074
24500.... .....o.132
25000..........0.152
25500. . . .. .....0.171
26000..........0.l92.........0.160
26500.... .....0.212
27000. . . .. .....0.236
27500. . . .. .....0.260
28000..........0.285.........o.202
28500.. . ... . .0.310
2900o..........0.332
29500..........0.300
30000..........0.387.........0.37O
'33916. . . .. . . . . .aur'ruan . .. ... . .0680
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. d’étain.

N° 28.

L'analyse de 1a barre a donné:


- - - - phosphore.
10.45 étain.
89.55 cuivre.

Température de l'eau. . . . . . . . . . . 20° 75 C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal. . 46° C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . . 0.858 kilo.
r Chaleur spécifique admise . . . . . . . K . 0.09173.

Température de coulée calculée : 1650° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.539


Id. d'un échantillon pris au. haut de la barre. 8.797
Id. d'un échantillon pris au bas de barre. 8.842

La barre contenait donc :

3.43 p. c. de vides et 96.57 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,842.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section ’ id. ' . . . . . . . 1 n p. carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.110 id.
Section id. id. ' . . . . 0.967 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 3.3 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 1.9 p. c.
‘I On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec l0 p. c. d'étain et ---- p. c. de

phosphore, coulé a 1650° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 17600 liv. par ponce carré, ou 1237 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec 1a section primitive de 265521iv. ou 1866 k..par cent. c.
Id. id. avec 1:1 section (le rupture de 274581iv. ou 1930 k. id.
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85

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 28.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendan! la tnction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.018
. 0.019
. 0.020
. 0.021
. 0.022
. 0.023
. 0.025
. 0.027
. 0.028
. 0.030
. 0.032
. 0.034
. 0.036
. 0.038
. 0.040
. 0.042
. 0.046
. 0.050
. 0.054
. 0,050
. 0.062
. 0.065
. 0.071
. . 0.076
'. 0.087
. 0.097
. 0.103
. 0.110
. 0.121
. 0.140
. 0.'148
. 0.158
. 0.177
. 0.198
. RUPTURE
86

BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. d'étain.

L’analyse de la barre a donné :

- - - - phosphore.
10.18 étain.
89.82 cuivre.

Température de l’eau. . . . . . . . . . . 20 l/2° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilog.
Température de Peau après introduction du métal. . 37 1/2° C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . . 0.585 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09219.

Température de coulée calculée : ‘1613° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.152


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.609
Id. d'un échantillon pris au bas de barre. 8.626

La barre contenait donc :

5.50 p. c. de vides et 94.50 p. c. de métal d’un poids spécifique de 8,626.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . l i, pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.113 id.
Section id. id. . . . . 0.972 pouce carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . 2.8 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 1.5 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec 10 p. c. d'étain et ---- p. c. de


phosphore, coulé à l613° 0., en lingotière froide :

La résistance élastique de 22700 liv. par pouce carré, ou 1596 kilog par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 36244 liv. ou 2567 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 37289liv. ou 2622 k. id.
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n nu iv.
87

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 29.

‘ EFFORT DE TRACTION ALLONGEIENT ALLONGEIENT EFFORT DE TRACTION ALLONGEKENT ALLONGEIENT


en pendant la mction permlnem en pendant lu mclion permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAlS.

. 0.049
. 0.051
. 0.055
. 0.058
. 0.061
. 0.065
. 0.068
. 0.070
. 0.073
. 0.078
. 0.082,
. 0.086
. 0.090
. 0.094
. 0.099
. 0.107
. 0.113
. 0.122
. 0.141
. 0.102
. 0.178
. 0h92
. 0.213
. RUPTURE.
88

BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. d'étain

No 30.

L'analyse de la barre a donné :

- - - - phosphore.
10. »
90. 1)

Température de l'eau. . . . . . . . . . . l6 1/2° C.


' Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . . 5 kilog.
Température de l'eau après introduction du métal . . 41° C. .
Poids du métal . . . . . . . . . . . . 0.945 kilo.
Chaleurspécifique admise . . . , . . ' . . 0.09219.

Température de coulée calculée : 14350 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.673


Id. - d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.751
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.832

La barre contenait donc :

1 .80 p. c. de vides et 98.20 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,832.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 n p. carré.
Longueur id. . . . . . . . l0 u pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.12 id.
Section id. id. . . . 0.985 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . 1.5 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 1.5 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec l0 p. c. d'étain et ---- p. c. de


phosphore, coulé à. l435° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 24700 liv. par pouce carré, ou 1736 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 40312 liv.ou 2834k. par cent. c.
Id. id. id. de rupturede 40926liv.0u 2879 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n“ 30.

EFFORT DETRACTIOII ALLÛIIGEIIEIIT ALLONGEIEIÏT EFFORT DE TRACTION ALLONGEIIEIIT l ALLÛNGEIEIT

en pendant 1l traction permlnent en pendant la traction permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. ‘EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000. . . . .o.019 23000. . . . . .0051


10500. . . . . .0020 23500. . . . . .0.o52
11000. . . . . .0.021 24000. . . . . .0.053
11500. .‘ . . . . 0.022 24500. . . . 0.054
12000. . . . . .0.023 - . . . . . .0058
12500‘. . . . . .0024 . . . . . .0.060
13000......0.025 ......0.o62
135o0......0.026 ......o.064
14000. . . . . .0.027 . . . . . .0.067
‘14500 . . . . 0.028 . . . . 0.069
15000. .. ...0.029 ... ...0.071
15500. . . . . .0030 . . . . . .0073
16000. . . ...0.032 ' ... ...0.077
16500. .. ...0.033 ... ...0.08O
17000. . . . . .0034 . . . . . 0.083
17500. . . . . .0036 . . . . . .o.09o
18000.}. ...0.037 ... . . .0097
18500. .. ...0.038 ... ...0.103
19000. .. ...0.039 ... ...0.122
19500. .. ...0.040 ... ...0.136
20000......o.042 ...0.150
20500. . . . . .0.043 . . . . . .0160
21000.'. . . . .0045 . . . . . .0.187
21500. .. . . .0.046 ... ...0.211
22000......0.048... ..'....0.230
. 0.050 . . . . .RUPTURE.
‘ BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant - p. c. de phosphore et 10 p. c. d'étain, coulé avec
refroidissement lent.

N“ 3l.
I

Le même métal ayant servi à l'épreuve précédente, avec refroidissement brusque, a été
coulé dans un moule de sable, pour reconnaître l'influence du refroidissement lent.
Nous avons fondu, à des températures différentes, les trois barres suivantes :
1° Une barre à 15490 C.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.121
Id. d'un échantillon de cette barre . . . 8.709
La barre contenait donc :
6.75 p. c. de vides et 93.25 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,709
2° Une barre à 14300 G.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.302
Id. d’un échantillon de cette barre . . . 8.709
La barre contenait donc :
4.67 p. c. de vides et 95.33 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,709
3° Une barre a 1.397° C.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.318
Id. _ d’un échantillon de cette barre . . . 8.709
La barre contenait donc :
4.50 p. c. de vides et 95.50 p. c. de métal d’un poids spécifique de . 8,709
De ces essais, il résulte que les pièces refroidies lentement dans les moules deviennent
d'autant moins compactes que la température du métal a la coulée était plus élevée.
Nous n'avons soumis a l'épreuve de résistance que la troisième barre, celle coulée a
l397° C., celle-ci présentant le moins de vides et devant par conséquent donner le résultat
le plus favorable :
Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.
Section id. . . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . _. . . . l0 u pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.120 id.
Section id. id. . . . . 0.985 pouce carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 1.5 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 1.8 p. c.
On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec 10 p. c. d'étain et ---- p. c. de phos
phore, coulé en sable à l397° C. :
La résistance élastique de 20100 liv. par pouce carré, ou 1413 kilog par cent. carré.
Id. absolue de 28130 liv. avec 1a section primitive, ou 1977 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 28553 liv. ou 2007 k. id.
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ESSAI DE. RÉSISTANCE.


(Bronze phosphoreux) n° 3l.

Î__
EFFORT
‘,,,_,
DE 11111711011l ALLOHGEIENT ALLONGEHENT EFFORT DE TRACTION ALLOllGEllEIlI ALLONGEMENT

un l pendant Il traction permanent en pendant ln traction permanent


l
LIVRES ANGLAlSES.|EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAlS.}EN POUCES ANGLA1S.

. 0.042
. 0.043
. 0.046
. 0.052
. 0.056
. 0.059
0.064
. 0.074
0.082
0.093
. 0.102
0. 1 l2
0.122
. 0.133
. 0.150
. 0. 164
. 0.178
0.190
RUPTURE
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 9 p. c. étain.

N“ 32.
i L'analyse de la barre a donné:

---- phosphore.
9.22 étain. -
90.78 cuivre.

Température de l'eau . . . . . . . . . . . 21° 0.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . . 5 kilog.
Température de l'eau après introduction du métal . . 48° C.
Poids du métal. . . . . . . . . . . . . 1.035 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09258.

Température de coulée calculée : 14570 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . 8.557


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.708
Id. d’un échantillon pris au bas de la barre. 8.716

La barre contenait donc :

1.81 p. c. de Vides et 98.19 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,716.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant ;

Diamètre primitif de la barre . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . 1 w pouce carré.
Longueur id. . . . . . . l0 sa pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . _ . 1.110 id.
Section id. id. . . . 0.967 p. carrés.
Diminution de la section. . . . . . . . 3.3 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . 2.0 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec 9 p. c. détain et ---- p. c. de phos


phore, coulé a 1457° C., en lingotière froide :
La résistance élastique de 19800 liv. par pouce carré, ou 1392 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31956 liv. ou 2246 k. id.
Id. id. id. dc rupture de 33045 liv. ou 2323 k. id.
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93

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 32.

EFFORT DE TRACTION ALLOIlGEIENT ALLONGEIENT EFFORT DE TRACTlON ALLONGEMENT ALLONGEHENT


en pendant Il lnctîon 1 permanent en pendnnt la lruclion permlnent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAlSES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000. . . . . .0010 21000. . . . . .0.063


10500. . . . . .0.019 _ 21500. . . . . .0.067
11000. . . '. . .0.021 22000.. . ...0.071
11500. . . . . .0.022 22500. . . . . .0.078
12000. . . . . .0.023 23000. . . . . .0.083
12500. . . . . .0024 23500. . . . . .0089
13000. . . . . .0.025 . . 24000 . . . .0.097
13500. . . . . .0.027 24500 . . . .0.102
14000......0029.... 25000......0.109
14500. .. . . .0030 25500. .. ...0.113
15000. . . . . .0.032 26000. . . . . .0.122
15500......0034 ......0.131
16000. . . . . .0037 . . . . . . . . .0142
16500. .. ...0.039 ... ...0.153
17000. . . . . .0041 ' . . . . . .0162
17500. .. . . .0043 ... ...0.179
l8000... ...0.046 ...0.l88
18500.. . . . .0048 p ... ...0.196
19000. .. ...0.050 ... ...o.2o4
19500... ...0.052 ...0.240
20000 . . . . . . 0.056 . . . . . . . RUPTURE.

20500. . . . . .0.060

l2
94

BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 5 p. c. d’étain.

N° 33.

L'analyse de la barre a donné :

---- phosphore.
5.20 étain.
94.80 cuivre.

Température de l'eau . _. . . . . . . . . 24° C.


Poids de Peau. . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
‘Température de l'eau après introduction du métal. . 86° C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . . 2.360 kilos.
Chaleur spécifique . . . . . . . , . . . 0.09471.

Température de coulée calculée : 14720 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.524


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.675
‘ Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.672

La barre contenait donc :

1.74 p.c.de vides et 98.26 p.c. de métal d’un poids spécifique de 8,675.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . .' . 1 pouce carré.
Longueur id.‘ . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.090 id.
Section id. . id. . . . 0.933 p. carré.
Diininutiou'de'la' section . . . . ' . . . . 6.7 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 6.2 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux renfermant 5 p. c. détain et ---- p. c.


de phosphore, coulé a l472° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 20800 liv. par pouce carré. ou 1462 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 37504 liv. ou 2636 k. id.
Id. id. id. de rupture de 40197 liv. ou 2826 k. id.
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95

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 33.‘

EFFORT DE TRACTION ALLÛNGEMENT ALLONGEHENT EFFORT DE TRACTION ALLONGEHENT ALLONGEMENT


en pendant lu iraclioxi [lermnneut en pendant lu traction permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLATSES. EN POUCES ANGLATS. EN POUCES ANGLAIS.

10000 . . . . . . 0.021 22500. . . . . . . 0.056


10500. . . . . .0.022 23000. . . . ., . 0.058
11000. . . . . .0.023 23500. . . . . .0.060
11500. . . . . .0.024 24000. . . .0.062
12000. . . . . .0025 24500. . . . . .0.064
12500. .. .. 0.026 25000. .. ...0.067
13000.. . . . . .0.027 . ' 25500. . . . . .0.071
13500. . . . . .0029 ' ' 26000. . . . . .0.076
14000. . . . . .0.030 . . . 26500. . .' . . .0.082
14500. . . . . .0.031 27000. . . . . .0.088
15000. . . . . Ç0.033 27500. . . . . .0.097
15500. . . . . .0034 28000. . . . . .0.100
16000......0.035... 28500......0.119
16500. . . . . .0.036 29000. . . . . .0.131
17000. . . . . .0.038 29500. . . . . .0.150
17500. . . . .0.039 30000. . . . . .0.168
18000. . . . . .0.040 . . . 31000. . . . . .0217
18500. . . . . .0.042 32000. . . . . .0.277
19000. . . . . .0.043 ' 33000. . . . . .0.340
19500‘. . . . . .0.045 34000. . . .0.416
20000. .. ...0.046 ... 35000. .. ...0.490
20500. . . . . .0.047_ ‘ 36000. . . . . .0564
21000. . . . . .0050 37000. . . . .0.6l0
21500 . . . . . . 0.052 , 37504 . . . . . RUPTURE.
22000. . . . .0.054
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 8 1/2 p. c. d'étain.

N“ 34.

L’analyse de la barre a donné :‘

-' - - - phosphore.
8.77 étain.
91.23 cuivre.

Température de l'eau. . . . . . . . . . '. 21° C.


Poids du l'eau . '. v . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . ,. 53 1/2° C.
Poids du métal. . . . . . . . . . . . . 1.220 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09324.

Température de coulée calculée : 1481° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . 8.476


Id. d'un échantillon pris au haut dela barre. 8.504
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.583

La barre contenait donc :

1.25 p. c. de vides et 98.75 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,583.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . . 1.120 id.
Section id. id. . , . . . . 0.985 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . . 1.5 p. c.
Dernier allongement permanent . . . '. . . . 1.6 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux renfermant 8 1/2 p. c. d'étain et - - -- p. c.


de phosphore, coulé à148l° C., en lingotière froide : l

La résistance élastique de 24300 liv. par pouce carré, ou 1708kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 41228 liv. ou 2900 k. par cent. c.
id. id. id. de rupture de 41950 liv. ou 2943 k. id.
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97

ESSAI DE RÉSISTAN CE.


(Bronze phosphoreux) 11° 34.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEIENT ALLONGEIENT EFFORT DE TRACTION ALLONGEHEET ALLONGEHENT


i en pendant la traction permanent en pendant la lraction permanent

LIVRES ANGLAISBS. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000. .. ...0.017 23000. .. ...0.049


10500. . . . . .0.018 23500. . . . . .0.051
11000......0.019 24000......0053...0.010
11500. . . . . .0.020 24500. . . . . .0.058
12000. . . . 0.021 25000. . . . . .0060
12500. .. . . .0021 25500. .. . . .0062
13000... ...0.022 26000......0063...0.020
13500 . . . .0.023 26500. . . . . .0.065
14000. . . . . .0.024 . . .0.001 27000. . . . . .0.070
14500. . . . . .0.026 27500. . . . . .0074
15000. . . . . .0027 _ 28000. . . .0.079 . . . 0.029
15500. . . .0029 28500. . . . . .0.08l
16000. . . . . .0030 . . .0002 29000. . . . . .0084
16500. . . . . .0031 29500. . . . . .0.088
17000. . . . . .0032 . 30000. . . . . .0091 . . . 0038
17500. . . . . .0033 31000. . . . . .0.098
18000. . . .0.034 . . . 0003 32000. . . . . .0107
18500. .. ...0.036 l 33000. . . -. . .0119
19000.. . . . .0037 34000. .. . . .0129
19500. . . . . .0.038 35000. . . . . .0136
20000. . . . L .0040 . . . 0.004 36000.‘ . . .' . . 0158
20500. . . . . .0041 -7000. . . . . .0162
21000. . . . . .. 0.043 . - 38000. . . . . .0180
‘ 2l500 . . . . . . 0.044 39000 . . . . . , 0.196

22000 . . . . . . 0.046 . . . 0.007 40000 . . . . . . 0.2l] l


22500 . . . . '. . 0.047 41228 . . . . . RUPTURE . . . 0.160
98

BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : 8 1/2 p. c. d'étain et ---- p. c. de phosphore.

N” 35.

L'analyse de la barre a donné :

- - - - phosphore.
8.70 étain.
91.30 cuivre.

Température de l‘eau. . . . . . . . . ’. . 24° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de Peau après l’introduction du métal . . 62° C.
Poids du métal. . . . .' . . . . . . . . 1.540,kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09258

Température de coulée calculée : 13980 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . 8.487


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.534
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.590

La barre contenait donc :

1.20 p. c. de vides et 98.80 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,590.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . ' . . . 1.120 id.
Section id. id. . . . . . 0.985 p. carré.
Diminution de la section. . . . . . . . . . 1.5 p. c. .
Dernier allongement permanent . . . . . . . 1.6 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec 8 1/2 p. c. d'étain et -.--- p. c. de


phosphore, coulé a 1398° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 24700 liv. par pouce carré, ou 1736 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 46108 liv. ou 3241 k. id.
Id. id. id. de rupture de 46810 liv. ou 3290 k. id.
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99

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 35.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEHERT ALLONGEIIENT EFFORT DE TRACTION ALLONGEIENT ALLONOEHEKT


en pendant la traction permanent en pendam la lrnctîon permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. IEN POUCES ANGLAIS. LITRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000 . . . . . . 0.017 23000 . . . . . . 0.047

10500 . . 0.018 23500 . . . . - - 0-048

11000. . . . . .0019 24000. . . . . .0050 _ . .0009


11500. . . . . .0020 24500. . . . . .0051
12000 . I. . . . . 0.021 . 25000 _ _ _ . . . 0.054
12500 . . 0.022 95500 _ _ . . . . 0.059

13000. . .1 . . .0023 2600m _ _ . . .0.060 _ _ÿ , 0019


13500 . . .. . . . 0.024 26500 . _ _ . . . 0.062
14000 . . . . . . 0.025 . . . 0.001 27000 . _ _ . . . 0.063
14500 . . . . . . 0.026 27500 . _ _ . . . 0.065
15000 . .0028 28000. . . - - -0-068 . .0028
15500 . . . . . . 0.029 Q8500 . _ _ . . . 0.070
16000. . . . . .0030 . . .0002 29000_ _ . . . .0075
16500 . . 1 . . . 0.031 29500 _ _ _ . . . 0.078

17000 . . Ç . . . 0.032 30000 . . . . .. .' 0.084 . . . 0.030

17500 . . . . . . 0.033 31000 , _ v_ . . . 0.091


18000. . . . . .0034 . 0.003 32000_ _ _ . . .0.098
18500. . '. . . .0035 33000, _ , . . .I0.106

19000 . . . . . . 0.036 34000 . . . . . . 0.115

19500 . . . . . . 0.037 35000 . . . . . . 0.125

20000. . '. '. .. .0038 - - -0-004 36000. . . . . .0.136


20500 . . . . . . 0.040 37000 . . . . . . 0.148

21000 . . . . . . 0.041 38000 . . . . . . 0.159

21500 . . . . . . 0.042 39000 . . . . . . 0.175

22000 . . . . . . 0.044 . . . 0.006 40000 . . . . . . 0.193

22500 . . . . . . 0.046 46108. . . l . . RUPTURE . . . 0.160


\____— A
100

BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant : ---- p. c. phosphore, 8 1/2 p. c. étain, avec
refroidissement lent.

N° 36.

Le même bronze avec lequel nous avons coulé les deux barres précédentes, avec refroi
dissement brusque dans les moules, fut coulé en sable, pour reconnaître l'influence, sur les
qualités du bronze, d'un refroidissement lent et d'une température plus ou-moins élevée du
métal a la coulée. '

Nous avons coulé, à différentes températures, quatre barres ;

1° Une barre à 1.5890 G.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 7.679


Id. d'un échantillon de cette barre. . . . 8.605

La barre contenait donc :

10.76 p. c. de vides et 89.24 p. c. de métal d'un poids spécifique de. 8,605

2° Une barre à :14840 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 7.979


Id. d'un échantillon de cette barre. . . . 8.605

La barre contenait donc :

7.27 p. c. de vides et 92.73 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,605

3° Une barre à 1451.0 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de. . . . . 8.056


Id. d’un échantillon de cette barre . . . . 8.605

La barre contenait donc :

6.38 p. c. de vides et 93.62 p. c. de métal d'un poids spécifique de. 8,605

4° Une barre à 1.380o C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de. . . . . 8.305


Id. d’un échantillon de cette barre . . . . 8.605
101

La barre contenait donc :

3.36 p. c. de vides et 96.64 p. c. de métal d‘un poids spécifique de 8,605.

Vu le grand nombre de vides dans les barres coulées à hautes températures et avec
refroidissement lent. nous n'avons soumis a l'épreuve dc résistance que la barre 4, soit celle
coulée à l380° C.

L'analyse de la barre a donné :

- - - - phosphore.
8.638 étain.
91.362 cuixire;

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . . 1.120 id.
Section id id. . . . . 0.985 pouce carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 1.5 p. c. ’
Dernier allongement permanent. . . .' . . . 1.5 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec 8 l/2 p. c. d'étain et ---- p. c. de


phosphore coulé a l380° C., en sable, dest-a-dire avec refroidissement lent :

La résistance élastique de 20600 liv. par pouce carré, ou 1448 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28858 liv. ou 2028 k. par cent. c.
Id. id. id de rupture de 29297 liv. ou 2059 k. id:
l

13
102

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 36.

l
1
EFFORT DE TRACTION ALLONGEMEÏIT ALLONGEMENT EFFORT DE TRACTION T ALLÛNGEMENT ALLONGEMENT
en pendant ln lractiun permanent un ï pendant la lractinn permnnenl

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCTËS ANGLAXS. LIVRES ANGLAISES.


I‘EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

. 0.046
. 0.049
0.054
0.059
0.064
0.068
. 0.073
0.080
0.087
. 0.097
0.103
0.114
0.124
. 0.134
. 0.143
. 0.154
0.165
. 0.176
RUPTURE
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103

BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant ---- p. c. phosphore et 6 p. c. étain.

N° 37.

L'analyse de la barre a donné :

- - - - phosphore.
6.218 étain.
93.782 cuivre.

Température de Peau. . . . . . . . . . . 16° 50 C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . 5 kilog.
Température de l'eau après introduction du métal. . 315° 50 C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . . 0.735 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09470.

Température de coulée calculée : 1400° C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.517


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.612
Id. ‘ d'un échantillon pris au bas de barre. 8.600

La barre contenait donc :

1.11 p. c. de vides et 98.89 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,612.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . , . . . 1 pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.07 id.
Section
Diminution de laid.section. .id. . . . .. .. i .. .. 0.899
10.1 p.p. c.carré.

Dernier allongement permanent . . . . . . 10.7 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux renfermant 6 p. c. d'étain et ---- p. c. de


phosphore, coulé à 1400° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 21600 liv. par pouce carré, ou 1518 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 51644 liv. ou 3630 k. id.
Id. id. avec la section de rupture de 57457 liv. ou 4039 k. id.
104

ESSAI DE RÉSISTANCE. x'


(Bronze phosphoreux) n° 37.

I .
EFFORT DETRACTIOH ALLONGEMENT t ALLONGEHENT EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEHENT

eu pcndnnl la lractioll permanent en pendant la lruction permanent

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. iEN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000. . . . . .0.020 25500. . . . . .0.085


10500. . . . . .0.021 26000. . . . . .0.090
11000. . . . . .0.022 26500. . . . . .0.095
11500. . . . . .0.023 27000 .' . . . . .0.099
12000. . . . . .0.024 27500. . . . . .0.103 .
12500. . . . . .0025 28000 . . . . . .0.l08 . . .0053
13000. . . . . .0027 28500. . . .0112
13500. . . . . .0028 29000. . . . . .0120
14000. . . . . .0.030 29500. . . . . .0.126
14500. . . . . .0031 30000. . . . . .0133
15000. . . . . .0032 31000. . . . . .0.142
15500. . . . . .0034 32000. . . . . .0166
16000. . . . . .0.036 33000. . k. . . .0.177
16500. . . . . .0037 34000. . . . . .0189
17000. . . . . .0030 35000. . . . . .0.208
17500. . . . . .0.041 36000. . . . . .0233
18000. . . . . .0043 37000. . . . . .0.252
18500. .. ...0.045 38000. . . .0.278
19000. . . . . .0047 39000. . . . . .0.306
19500. . . .0.048 40000. . . . . .0355
20000......0050'... 4lOO0...'...0.396
20500. . . . . .0052 42000. . . .0442
21000. . . . . .0053 43000. . .1. . .0.485
21500. . . . . .0055 _ 44000. . . . . .0550
22000... ...0.062... 45000...'...0.616
22500. '. . . . .0.066 46000. . . . . .0684
23000.. . ...0.069 47000. . .0753
23500. . . . . .0071 48000. . . . . .0.848
24000. . . . . . 0.073 . . . 49000. . . . .' . 0.937
24500. . . . . .0077 50000. . . . 1.000
. 0.081 51644 . . RUPTURE. . . . 1.070
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I
105

BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 10 6/10 p. c. d'étain.

N° 38.

L'analyse de la barre a donné:

- - - - phosphore.
11. n étain.
89. 1) cuivre.

Température de l'eau . . . . . . . . . . . 22° C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . . 5 kilog.
Température de l'eau après introduction du métal . . 41° 25 C.
Poids du métal. . . . . . . . . . . . . 0.695 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09313.

Température de coulée calculée : 15110 C.

Le poids spécifique de 1a barre tournée était de . . . 7.792


Id. d’un échantillon pris au haut de la barre. 8.469
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.316

La barre contenait donc :

8 p. c. de vides et 92 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,469.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été le suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . 1 u p. carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 u pouces.
4 Diamètre de la barre au point de rupture . . . . 1.125 id.
Section
Diminution id.
de la section. . id.. . . .. .. .. .. 0.998p.p.c. carré.
n 2.10
Dernier allongement permanent . . . . . . 1 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux renfermant 10 6/10 p. c. d'étain et -- -- p. c.


de phosphore, coulé à 1511° C., en lingotière froide :
La résistance élastique de 21900 liv. par pouce carré, ou 1539 k. par cent. carré.
Id. - absolue avec la section primitive de 25436 liv. ou 1788 k.parcent. c.
Id. ' id. id. de rupture de 25487 liv. ou 1791 k. id.
106

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 38.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT


en pendant 1a lnction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.

10000 . . . . . . . . . . 0.018
10500. . . . . . . . . . 0.019
11000. . . . . . . . . . 0.020
11500 . . . . . . . . . . 0.021
12000 . . . . . . . . . . 0.022
12500 . . . . . . . . . . 0.023
13000 . . . . . . . . . . 0.024
13500 . . . . . . . . . . 0.025
14000 . . . ' . . . . . . . 0.027
14500 . . . . . . . . . . 0.020
15000 . . . . . . . . . . 0.030
15500 . . . . . . . . . . 0.032
16000 . . . . . . . . . . 0.034
16500 . ’. . . . . . . . . 0.030
17000 . . . . . . . . . . 0.038
17500. . . . . . . . . . 0.039
18000 . . . . . . . . . . 0.040
18500 . . . . . . . . . . 0.042
10000. . . . . . . . . . 0.044
10500 . . . . . . . . . . 0,046
20000. . . . . . . . . . 0.049
20500. . . . . . . . . . 0.050
21000. . . . . . . . . . 0.051
21500 . . . . . . . . . . 0.052
22000. . . . . . . . . . 0.058
22500 . . . . . . . . . . 0.060
23000 . . . . . . . . . . 0.002
23500 . . . . . . . . . . 0.064
24000 . . . . . . . . . . 0.068
24500 . . . . . . . . . . 0.070
25000 . . . . . . . . . . 0.072
25436. . . A. . . . . . . RUPTURE
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107‘

BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant :---- p. c. de phosphore et 5 p. c. d'étain.

N° 39.

L'analyse de 1a barre a donné :

- - - - phosphore. _ I
5.206 étain. -
94.794 cuivre.

Température de l'eau. . . . . . . . . . . l6°75 C.


Poids de l'eau . . . . . . . . . . . . . 5 kilos.
Température de l'eau après introduction du métal . . 37° C.
Poids du métal . . . . . . . . . . . . 0.750 kilo.
Chaleur spécifique admise . . . . . . . . . 0.09554. '

Température de coulée calculée : 14510 C.

Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.394


Id. d'un échantillon pris au haut de la barre. 8.546
Id. d'un échantillon pris au bas de la barre. 8.507

La barre contenait donc :

1.77 p. c. de vides et 98.23 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,546.

Le résultat de l'essai sous la presse hydraulique a été 1e suivant :

Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.


Section id. . . . . . . . ‘1 n p. carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . 1.08 id.
Section id. id. . . . 0.916 p. carré.
Diminution de la section . . . . . . . . 8.4 p. c.
Dernier allongement permanent . . . . . . 7.8 p. c.

On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux renfermant 5 p. c. d'étain et --—- p. c. de


phosphore, coulé à 1451° C., en lingotière froide :

La résistance élastique de 23800 liv. par pouce carré, ou 1673 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 52628 liv. ou 3699 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 574541iv. ou 4039 k. id.
108

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphôreux) n“ 39.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEHENT EFFORT DE TRACTION ALLOIIGEMENT ALLONGEHENT


en pendant Il traction permnuent en pendant la lrlction l permnneul
I

LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. ‘EN POUCES ANGLAIS. ÎEN POUCES ANGLAIS.

25500 ‘. . . . . .0065
26000. . . . . . 0.069
26500. . . . . .0.073
27000. . . . . . 0.077
27500. . . . . .0.080
28000......0.084
28500. .. . . .0.088
29000. . . . . .0.091
29500. . . . . .0.095
30000. . . . . . 0.099
31000. . . . . .0102
32000. . . . . .0.112
33000. . . . . .0.121
34000. . . . . .0.133
35000. . . .- . .0.150
36000. . . .. . .0.160
37000. . . _ . .0.173
38000. .. ...0.l96
39000. . . . .0.215
40000. . . . . .0.234
41000. . . . . .0263
42000. . . . . .O.286
43000. . . _ . .0.314
44000. . . . . .0342
45000. . . . . .0.411
46000. . . _ . .0.455
47000. .. ...0.510
48000. . . . . .0.572
49000. . . . . .0634
50000. . . . . . 0.696
52628 . . . . . RUPTURE. ' .
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109
BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant ---- p.‘ c. de phosphore et 5 p. c. d’étain, coulé avec
refroidissement lent.
N° Z10.
Le même bronze ayant servi à couler la barre précédente, avec refroidissement brusque
dans le moule. fut coulé en sable pour reconnaître l'influence sur les qualités du bronze
d'un refroidissement lent et d'une température plus ou moins élevée du métal à la coulée.
Nous avons coulé, à différentes températures, trois barres :
1" Une barre a 1472o C.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . .' . .' 7.803
Id. d'un échantillon de la barre . . . . . 8.507
La barre contenait donc :
8.28 p. c. de vides et 91.72 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,507
2o Une barre a 1400o C. '
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.056
Id. d'un échantillon de cette barre . . . 8.507
La barre contenait donc : '
5.30 p. c. de vides et 94.70 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,507
3" Une ‘barre à 13730 G. 1 '
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.070
Id. d'un échantillon de cette barre . . . 8.507
La barre contenait donc :
5.13 p. c. de vides et 94.87 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,507.
A cause du grand nombre de vides dans les barres coulées à haute température et avec
refroidissement lent, nous n'avons soumis a l'épreuve de résistance que la barre 3, coulée
à 1373° C.
L'analyse de la barre a donné : ---- phosphore.
5.129 étain.
94.871 cuivre.
Le résultat de l'essai, sous la presse hydraulique, a été le suivant :
Diamètre primitif de la barre 1.128 pouces.
Section id. . . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . . 1.115 id._
Section id. id. 0.978 pouce carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 2.2 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 2.4 p. c.
On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux renfermant 5 p. c. d'étain et ---- p. c. de
phosphore coulé a 1372“ C. en sable, soit avec refroidissement lent :
La résistance élastique de 20700 liv. par pouce carré, ou 1455 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31948 liv. ou 2246 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 32666 liv. ou 2296 k. id.
14
110

ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 40.

EFFORT DE TRACTION ALLONGEIENT


'- en pendant la traction permanent pendnnl la lrnction [crunnenl

l LIVRES ANGLMSES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLMS.‘

10000 .' . 0.018 . 0.048


10500 . . . . 0.019 . 0.053
11000 . . 0.020 . 0.058
11500 . . 0.021 . 0.064 . 0.017
12000 . . 0.022 . 0.071
12500 . . 0.023 . 0.079
13000 . 0.024 . 0.086
‘ 13500 . . 0.025 . 0.094 ‘ . . 0.040
14000 . . 0.026 . 0.001 . 0.102
14500 . . 0.027 . 0.110 1
15000 . . 0.029 . 0.119
15500 . . 0.030 . 0.128 .. 0.073 i
16000 . . 0.031 . 0.003 . 0.138 1
16500 . . 0.033 . 0.148
17000 . . 0.035 . 0.160
17500 . . 0.037 28000 . . 0.171
18000 . . 0.039 . 0.005 28500 . 1 0.182 =
18500 . . 0.041 29000 . . 0.196 1
19000 . . 0.042 29500 . . 0.208
19500 . . 0.043 30000 . . 0.220
' 20000 . . 0.044 . 0.007 31948 . . nue-l'une. ' . . 0.240
ILooo '

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340c:

43.000

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111

CONCLUSIONS SUR LES ESSAIS DE BRONZE PHOSPHOREUX.

De l'ensemble de ces essais résulte :

1° Que la dureté de ce bronze est très-supérieure a celle du bronze a canons ordinaire;


en effet, par la comparaison de la diminution de section des barres soumises a la rupture
par traction, nous trouvons, comme moyenne des neuf essais de bronze ordinaire, une
diminution de section de 4.70 p. c. sous un effort de 23156 liv. par pouce, tandis que
comme moyenne des 14 essais de bronze phosphoreux, la section n'est réduite que de
3.65 p. c. sous un effort de 36047 liv.; de plus, avec le bronze phosphoreux, il est facile
d'obtenir le degré de dureté que l'on désire, et l'on voit, d'après les résultats consignés
ci-dessus, que certains échantillons a 10 et 8 1/2 p. c. d'étain présentent une dureté cinq
fois plus considérable que celle du bronze ordinaire.
Une de nos barres d'essai renfermant l0 6/10 p. c. d'étain et présentant une résistance
élastique de 1540 kilos par centimètre et une résistance absolue de 1790 kilos était telle
ment dure qu'il fallait les outils du meilleur acier pour l'entamer et que l'acier ordinaire
s'y aplatissait.
Pour tourner cette barre a 12 mill. de profondeur sur une longueur de 25 cent, un
ouvrier a du employer 20 heures de travail; au surplus, pour toutes‘ les barres de bronze
phosphoreux, le tournage a occupé en moyenne trois fois a11tant de temps que pour le
tournage du bronze ordinaire.
2° Au point de vue de la liquation, l'addition du phosphore est sans aucun effet direct;
mais on parvient à éviter complètement cette liquation, par le procédé de refroidisse
ment brusque par coulée en Iingotières, procédé qui a en même temps pour résultat de
donner le maximum de résistance.
3° En ne prenant en considération que les essais avec refroidissement rapide pour
le bronze ordinaire, et les essais avec refroidissement semblable et une teneur en étain
inférieure a 10 p. c. pour le bronze phosphoreux, nous trouvons, pour la moyenne des
essais, cinq pour le bronze ordinaire et six pour le bronze phosphoreux de chaque métal
se trouvant dans ces conditions, une proportion de 2.50 p. c. de vides avec le bronze ordi
naire et de 1.48 p. c. de‘ vides avec le bronze phosphoreux. Sous ce point de vue encore,
ce dernier métal a l'avantage. '
4° Par suite de la teneur moins élevée en étain et de la disparition complète des oxydes
dissous, le bronze phosphoreux présente une composition et une cassure beaucoup plus
homogènes que le bronze ordinaire; d'où il doit résulter une résistance supérieure a l'éro
sion dans l'âme de la bouche a feu. Ainsi, tandis que le bronze ordinaire montre à peu
près toujours à la cassure un mélange non intime, le bronze phosphoreux acquiert une
structure parfaitement homogène et analogue à celle de l’acier.a fin grain. '
RÉSUMÉ & CONCLUSIONS GÉNÉRALES.

Un métal à. canons, pour remplir toutes les conditions que l'on peut désirer, doit pos
séder non-seulement une grande résistance absolue, mais encore une résistance élastique
élevée, une homogénéité absolue de composition, la plus grande résistance contre l'effet des
produits de la combustion de la poudre,.une parfaite uniformité des résultats, une grande
dureté, une fusibilité assez grande pour permettre la transformation aisée des pièces hors
de service en pièces neuves, et, autant que possible, un bon marché relatif. Or, en écar
tant la fonte, qui donne des résultats très-inférieurs a ceux que nous avons obtenus, il ne
reste en présence que l'acier et le bronze. - 1 l
S'il est vrai que l'acier possède a un très-haut degré certaines des qualités que nous
venons d'énumérer, il ne les possède pas toutes; mais son plus grand inconvénient réside
dans son prix exorbitant; ainsi, un canon de 4 en acier fondu, du système Wahrendorf,
pèse 272 kilos et coûte environ 2,100 francs, soit fr. 7-70 par kilo, et ce prix croît
beaucoup plus que proportionnellement au poids, de telle sorte que, pour les pièces d'un fort
calibre, le prix au kilogramme devient excessif.
Or un canon semblable, étant mis hors de service, devient absolument de nulle valeur,
l'acier ne pouvant même se vendre au prix du vieux fer.
La série d'essais dont nous venons d'établir les résultats démontre qu'il faut écarter l'em
ploi du maganèse, du nickel et du fer, des alliages pour bouches a feu; que le phosphure
de cuivre ne peut non plus être employé, et que l'addition du zinc, tout en augmentant la
résistance ne donne pas des résultats satisfaisants sous d'autres points de vue; il ne reste
donc en présence que le bronze ordinaire et le bronze phosphoreux; or nous avons montré,
dans les conclusions de nos essais sur ce dernier alliage, qu'il est de tous points supérieur
à un très-haut degré au bronze ordinaire.
Quant a la résistance, on voit combien l'ensemble des essais de bronze phosphoreux est
supérieur a celui des essais de bronze ordinaire; mais, si nous prenons pour comparaison
les cinq essais de bronze ordinaire, refroidis brusquement et les six essais de bronze phos
phoreux également refroidis brusquement et renfermant moins de 10 c. d'étain, nous
trouvons que la moyenne des résistances élastiques des six derniers essais est a la moyenne
des cinq premiers comme 135 est a 100, et la moyenne des résistances absolues avec la sec
tion dbrigine, comme 180 est à 100.
Si nous comparons le meilleur résultat obtenu avec le bronze ordinaire coulé dans les
conditions ordinaires, dest-a-dire avec refroidissement lent, avec le bronze phosphoreux
ayant donné le résultat le plus élevé, soit le n° 39 renfermant 5 p. c. d'étain, nous trouvons
pour le premier une résistance élastique de 907 kilos et une résistance absolue de 1,352
kilos, et pour le second une résistance élastique de 1,673 kilos et une résistance absolue de
3,699 kilos, dest-a-dire que les résistances élastiques sont dans la proportion de 100 a 184,
et les résistances absolues, dans la proportion de 100 a 274. '
113

En résumé, nous obtenons, par l'addition du phosphore au bronze ordinaire combiné avec
‘la coulée en lingotière, un métal d'une dureté se rapprochant de celle de l'acier, d'une résis
tance élastique et absolue, variant entre 60 et 174 p. c. au-dessus du bronze ordinaire, une
composition plus homogène que ce bronze et résistant mieux, par conséquent, aux effets de la
combustion de la poudre; enfin. 11e coûtant que très-peu de chose de plus que le bronze ordi
naire et permettant, comme ce bronze est mieux, que lui, l'emploi des bouches à feu hors
d'usage pour la confection des pièces neuves; de plus, ce métal, tout en ne coûtant pas la
moitié du prix de l'acier, conserve, après la mise hors de service des pièces, toute la valeur
comme métal qu'il avait à l'origine.
114

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES DONNÉES '


_——.——— I.
l COMPOSITION DE UALLIAGE. POIDS SPÉCIFIQUE
. T ,_ . _ ,\ .
Ë ÈINDICATION DE UALLIAGE. Ë; d D,“ Ë. de d.“
z:1 ä> .5<1 Ë 57. Ë0 Ê la barre.' échantillon.

1 Bronze a canons ordinaire 90 10 w w v‘ w n 8.623 8.836


2 Id. 90 10 9 n n n n 8.746 8.870
3 Id. 90 l0 w n .. n 8.664 8.981
4 Id. 90 10 n w w u u 8.710 8.882
5 Id. 90 10' w w n w w 8.728 8.872
6 Id. 90 10 w w w n n 8.704 8.906:
7 Id. 90 l0 w - w w n 8.741 8.877
8 Id. 90 10 r v‘ w n n 8.517 8.839
l0 Cuivre manganésifére . 95 n n 5 n 5 w 8.668 8.766
1l Id. 90 n n Y l0 w u n 8.492 8.630
12 Bronze manganésifere. 90 5 u ; 5 . n ' n 8.570 8.817
13 1d. 85 10 , 5 n « . .. 8.618 ‘8804
14 Id. 80 10 u 10 . .. ' . 8.453 8.606 .1
5 Nickel cuivreux. 95 | n u5 w a v- n 8.662 8.942 ‘
16 Id. 9o 1 .. 10 . .. . . 8.625 8.973 1
17 B_ronze avec nickel. 90 Ê 5 5 n 5 u ï n 8.760 8.947 l
18 Id. 85 |I 5 10 n . . . 8.620 8.963 .1
19 Id. 75 5 20 . . . .. 8.747 8.926 l1
20 Id. 85 10 5 1 n n n n 8.727 8.966
21 1d. 80 10 10 l n u y. y. 8.741 9.005
22 Bronze ferrugineux. 85 l0 w w 5 w w 8.610 8.809
23 Bronze zincifére. 88 l0 w w - n 2 l u 8.752 h 8.880
24 Cuivre pur . 100 w n u n d 5 8.4 l 6 8.760
' 25 Cuivre phosphoreux 99.3 n i n .. .. u .... 8.729 8.870
26 1d. 98.7 .. w n .. .. î - .. . 8.590 8.739
7 Bronze phosphoreux . 90 l0 u .. ,. u ' . -- - 8. 101 8.816
28 1d. 89.5 10.5 w w w w --- . 8.539 8.842
29 1d. . i 90 10 w n u n -.-- 8.152 8.626
30 1d. 90 10 l w n w 11 -. ._ 8.678 8.832
31 Id. . 90 l0 w n w ou . --.. 8.318 8.709
32 Id. 90.8 9.2 n I. .. .. --.. 8.557 8.716
33 1d. 95 ' 5 u i . . .. t . - . . 8.524 8.675 l
34 1d. 91 9 . .. . .. 1 8.476 8.583 4
35 1d. 9 v! 11 n v! ‘ ---

36 Id. 91.5 8.5 w w u I. -.-- 8.305 8.605


37 Id. 93.8 6.2 n .. n n ..-.. 8.517 8.612
38 Id. 89 1l n ,. w .. .. 7.792 8.469
39 Id. 94.8 5.2 n v‘ .- n --.- 8.394 8.546
40 Id. 94.8 5.2 u n u - - .- 8.070 8.507

q
115

PRINCIPALES DES ESSÀIS DE RÉSISTANCE.


RÉSANCE ABSOLU E
VIDES Tllllililirllllllll MODE Dilllllliliilll DERNIER calculée lur la
de de RÉSISTANCE "wv-‘x
3U
dans de SECTION ALLONGEIENT vS”œvqc°ao5i'ancaw. . <
OBSER VA TIONS.
REFR01D1SSE
I la
section section fl
ÉLASTIQUE.
LA BARRE. COULÉE. MENT. RUPTURE. permanent. primitive. de rupture.

2.41 p.c. 2309° C. Brusque. 5.10 p.c. 2.7 p. c. 1075 kilog. 1769 kilog. 1863 kilog. 16 Les résistances
sont établies en
1.41 n 1602° C. Id. 8.4 4.0 1385 w 2076 2266 l8 kilos. par centi
ld. 5.0 fi 2.4 1012 1365 1437 20 mètre carré.
3.33 n 1338° C.
1.94 n 2420° C. Lent. 3.6 n 1.0 900 n 1170 1214 I 22
1.62 1595o C. Id. 3.7 1.4 n 935 v. 1163 1200 24
2.27 l363° C. ' ld. 3.3 2.0 907 1352 1398 26 l
1.53 1595° C. Brusque. 2.0 1209 1616 1670 :30 l
3.63 1668° C. id. 3.2 2.8 1244 1755 1813 32
1.13 1615° C. Lent. 16.7 6.8 731 1372 1647 38
r-Ir-a
1.60 1622° C. id. 18.3 8.3 1082 1868 2287 10H 4o
2.81 1433° C. Brusque. 8.4 1.8 1033 1360 1496 42
2.11 1517o C. id. 6.7 1.7 1402 1995 2140 ._ 3 44
1.78 1672" C. id. 1.5 0.6 1975 2240 2275 .à 4e
3.13 16920 C. Lent. 27.6 14.7 1682 2325 ._. 9 50 La résistance
D-‘p-I _ ,7 élastique est infé
3.88 1760o C. ' id. 26.1 15.6 520 1830 2472 "' rieure à 700 kil.
2.11 1700o C. Brusque. 21.5 7.2 1118 1972 2518 x16: 5o
3.83 l737° C. id. 15.1 9.7 1334 2665 3140 ._. œ 57
2.01 17490 C. id. 10.1 3.8 1440 2220 2470 HT 59
2.66 1656O C. id. 3.3 1.0 1263 1621 1677 10 O 61
2.94 1626° C. id. 1.0 1.1 1568 2032 2055 21 63
2.28 1680° C. id. 6.7 2.9 1321 2012 2156 66
1.44 16480 C. id. 6.7 1.8 1708 2459 2636 69
3.93 1360° C. Lent. 3.30 1.8. 309 490 507 72
1.59 1602° C. id. 33.5 23.8 466 2245 3365 73
1.71 l572° C. id. 23.0 24.7 682 2805 3642 75
1.24 l5l4° C. Brusque. 6.7 6.8 q; 1356 2384 2558 82
3.43 1650° C. id. 3.3 1.9 1237 1866 1930 84
5.50 1613° C. id. 2.8 1.5 w 1596 2567 2622 86
p1
1.80 1435° C. ' id. 1.5 1.0 1736 2834 2879 88
4.50 1397° C. Lent. 1.0 1.8 1413 1977 2007 90
1.81 1457“ C. Brusque. 3.3 2.0 1392 2246 2323 u 92
1.74 l472° C. id. 6.7 6.2 1462 2636 2826 u 94
r
1.25 l481° C. id. 1.0 1.6 1708 2900 2943 96
1.20 1698° C. id. 1.0 1.6 1736 3241 3290 98
y
3.36 l380° C. Lent. 1.0 1.0 1448 2028 2059 100
1.11 14000 C. Brusque. 10J 10.7 1518 3630 4039 1 03
8.00 15110 C. id. 0.2 1.0 1539 1788 1791 105
1.77 l45l° C. id. 8.4 7.8 1673 3699 4039 107
5.13 1373° C. Lent. 2.2 2.4 1455 2246 2296 109
INDICATION DES COURBES DU TABLEAU GÉNÉRAL CI-CONTRE.

1 Bronze a canons ordinaire a refroidissement brusque.


2 Id. . . . . . . . id. id.
3 Id. ’ . . . . . . ._ id. id.
4 Id. . . . . . . . id. lent.
5 Id. . .. . . . . . id. id.
6 Id. . . . . . . . id. id.
7 Id. . . . . . . . id. brusque.
8 Id. . . . . . . . id. id.
10 Cuivre manganésifère . . . id. lent.
1l Id. . . . . . . . id. id.
12 Bronze manganésifére. . . id. brusque.
13 Id. . . . . . . . id. id.
14 Id. . . . . . . . id. id.
15 Nickel cuivreux. . . . . id. lent.
16 Id. . '. . . . . . id. id.
‘l7 Bronze avec nickel . . . id. brusque.
18 Id. . . . . . . .' id. id.
19 Id. . . . . . . . id. id.
20 Id. _ . . . . . . . id. id.
21 Id. . . . . . . . id. id.
22 Bronze ferrugineux . . . id. id. '
23 Bronze zincifere . . . . id. id.
24 Cuivre pur . . . . . . id. lent.
25 Cuivre phosphoreux . . . id. id.
26 Id. . . ’. . . . . id. id.
27 Bronze phosphoreux . . . id. brusque.
28 Id. . . . . . . . id. id.
29 Id. . . . . . . . id. id.
30 Id. . . . . . . . id. id.
31 Id. . . . . . . . id. lent.
32 Id. . . . . . . . id. brusque.
33 Id. . . . . . . . id. id.
34 Id. . . . . . . . id. id.
35 Id. . . . . . . . id. id.
36 Id. . . . . . . . id. lent.
37 Id. . . . . . . . id. brusque.
38 Id. . . . . . . . id. id.
39 Id. . . . . . . . id. id.
40 Id. . . . . . . . id. lent.
N. B. Les lignes horizontales représentent les allongements en centièmes de la lon
gueur primitive, et les lignes verticales, les efforts de traction en milliers de livres
anglaises.
Les numéros des courbes correspondent à ceux du texte.
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~ESSAIS ~ Î

L'EMPLOI DE DIVERS ALLIAGES


ET SPÉCIALEMENT

~ BRONZE PH0~SPHOR~EUX..,
POUR

LA COULEE DES BOUCHES A FEU


PA R

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Ingénieur civil. Dorteur on scieaces.

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