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DU
BRONZE PHOSPHOREUX
POUR
BRUXELLES
IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE DE E. GUYOT, RUE DE PACHÈCO, 12
1870
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INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . _ 5
Métaux employés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ; 7
Fusion des alliages. . . . . . . . . . . . . . - . . . . 8
Coulée des barres d'épreuve . . . . . . . . . . . . . . - . 8
Détermination des températures 4le coulée . . . . . . . . . . - . 8
Poids spécifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . 9
Détermination analytique . . . . . . . . . . . . . - . . l0
Essais de liquation . . . . . . . . . . . . . . . . - . . 1l
Forme et préparation des barres d'épreuve. . . . . . . . . . - . l1
Détermination de la résistance. . . . -. . . . . . . . . . . . 12
Appareil employé pour les essais de résistance. . . . . . . . . - - 12
Tracés graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . - . 13
EssAIs SUR LE BRONZE A CANONS ORDINAIRE . . . . . . . . . . . - l3
Résultat de l'emploi des vieux bronzes . . . . . . . . . . . . . 28
Effets du brassage . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 29
Conclusions sur le bronze ordinaire . . . . . . . . . . . . - . '36
ALLIAGES DE cUIvRE ET MANGANÈsE. . . . . . . . . . . . . . . T36
Conclusions sur l'emploi du manganèse . . . . . . . . . . . . - 48
ALLIAGES EINAIREs DE cUIvRE E!‘ DE NICKEL . . . . . . . . . . . . 48
ALLIAGES TERNAIREs DE CUIVRE. ÉTAIN ET NICKEL. . . . . . . . . . _ 54
Conclusions sur l'emploi du nickel. . . . . . . . . . . .. . . - 65
EssAIs sUR LE BRONZE AVEC ADDITION DE FER . . . . . . . . . . - - 65
EssAIs sUR LE RRoNzE AvEc ADDITION DE zINc. . . . . . . . - . _ _ 68
CUIVRE ET PHOSPHORE . . . . . . . . . . . . , . . _ . . . 7l
Conclusions sur le cuivre phosphoreux . . . . . . . . . . - . . '77
EssAis sUR LE BRONZE PHOSPHOREUX . . . . . . . . . . . . . . 77
Conclusions sur le bronze phosphoreux . . . . . . . . . . . . . 1 1l
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS GÉNÉRALES. . . . . . . . . . . . . . . 112
Tableau récapitulatif des essais . . . . . . . . . . . . . . . 114
Tableaugénéral des courbes . . . . . . . . . . . . . _ — l 16
INTRODUCTION
Depuis plusieurs années, nous avions entreprisdes expériences sur l'amélioration des
alliages destinés a la fabrication des bouches a feu, notamment par l'addition du nickel;
et, vers 1860, une série d'essais a été faite à notre demande à la Fonderie Royale de
canons de Liège, sur l'effet de l'addition du nickel a la fonte; les résultats de ces essais
ont démontré que, bien qu'il se produise une augmentation de résistance, elle n'est pas
proportionnelle a la dépense causée par l'addition d'une certaine partie de nickel.
En 1867-1868, M. A. Lavrofi‘, colonel d'artillerie de la garde russe. fut chargé par son
gouvernement de faire avec nous une série d'essais sur les modifications produites dans la
résistance du bronze a canons par les différences de composition et les modes divers de
fabrication, et spécialement par l'addition du nickel.
Le résultat de ce grand travail étant la propriété du Gouvernement Russe, n.ous ne
pouvons en parler en détail.
Parmi les expériences relatées plus loin, celles concernant le bronze ordinaire sont pour
la plupart une répétition des essais les plus saillants de ce premier travail.
Il est très-difficile, sinon impossible, de se procurer des données exactes ou même compa
ratives sur la résistance des métaux spécialement destinés au tir, car s'il est vrai que l'on
a à plusieurs reprises et dans divers pays entrepris des travaux de ce genre, on n'a jamais
suffisamment tenu compte de l'influence, très-considérable pourtant, de la température de
la coulée, du mode de refroidissement, de la constitution physique et de la forme des barres
d'épreuve. La non concordance des chiffres donnés par plusieurs auteurs pour la résistance
d'un alliage de même composition prouve combien ces influences sont grandes.
Aussi, avant d'entrer dans le détail de nos expériences, nous proposons-nous de décrire
en détail la marche que nous avons suivie et les procédés que nous avons employés.
1
MÉTAUX EMPLOYÉS.
CUIVRE.
Pour tous nos essais, nous avons employé soit du cuivre_de première qualité très-pur
(best selected), provenant de la fabrique de MM. Pascoe-Grenfell and Son, Swansea, soit
des boutons provenant de la perforation des tôles de cuivre pour foyers de locomotives.
Nous avons désiré employer le cuivre Pachkofi‘, et nous en avions reçu des échantillons de
plusieurs négociants en métaux, mais ces échantillons se sont montrés, a l'analyse, d'une
telle impureté que nous avons dû les rejeter, trouvant le cuivre anglais très-supérieur, et,
nous étant adressés directement à M. Pachkofl" a ce sujet, il nous a fait savoir que, depuis
plusieurs années, il n’avait pu faire aucune livraison de ‘cuivre en dehors de la Russie et
qu'il ne pouvait, par conséquent, admettre que ces échantillons fussent de sa provenance. à
ÉTAIN.
Une partie de nos essais, et notamment ceux sur les alliages d'étain, cuivre et maganèse,
ont été faits avec l'étain Banca; tous les autres, avec de Pétain presque chimiquement pur
produit par voie humide, dans notre usine du Val-Benoît.
NICKEL.
Le nickel employé est celui préparé par nous par voie humide au Val-Benoit, compléte
ment privé d’arsenic, ne contenant comme impuretés que des traces de soufre et environ
3/10"les p. c. de fer.
MANGANÈSE.
Tous les alliages renfermant du manganèse ont été préparés au moyen d'un cuivre man
ganésifère produit par la réduction au cubilot d'un mélange d'oxyde de cuivre et d'oxyde de
manganèse, tous deux précipités par la voie humide.
PHOSPHORE.
Le phosphore fut ‘introduit dans les alliages, tantôt sous forme de phosphure de cuivre,
tantôt sous forme de phosphure d'étain. En traitant plus loin des alliages phosphoreux,
nous reviendrons sur la préparation de ces combinaisons.
La fusion des alliages s'est faite dans des creusets en graphite et sous une couche de
charbon de bois; pour tous les essais de résistance, le métal a été refondu au moins deux
fois et très-souvent trois et quatre fois, si les premières barres ne réussissaient pas; cette
condition augmente sans doute la valeur pratique des résultats obtenus, en ce qu'elle se
rapproche des conditions ordinaires de fabrication avec refonte des vieilles bouches a feu.
Nous croyons devoir appeler l'attention sur la difficulté extrême que l'on rencontre à
produire, par des opérations successives, un nombre donné de barres d'épreuve. coulées a
des températures déterminées et d'une composition fixe; ainsi, pour nos recherches sur le
bronze ordinaire. il nous importait de produire 18 barresa 10 p. c. d'étain, et coulées a trois
températures différentes, l'écart dans la composition ne devant pas excéder un 10"” p. c.,
et l'écart de la température. 100 degrés; dans ces conditions, nous n'avons pas dû couler
moins de 90 barres pour arriver au résultat désiré.
de l'eau avant et après l'injection, ainsi que le poids du métal injecté; la température se
calculait par la formule suivante : “
æ =Pw—o
Pc + lx
Pv Poids de Peau.
P Id. du métal coulé.
t Température de l'eau avant la coulée du métal.
tv Id. après id.
c Chaleur spécifique de Palliage. et, en admettant comme chaleurs spécifiques les chiffres
de Regnault :
Cuivre. .' . . . 0,09515
Étain . . . . . 0.05623
Nickel . . . . . 0,10863
Manganèse . . . 0, 1441 1
Phosphore . . . 0, 18870
Zinc . . . . . 0,09555
v
Les chiffres que nous donnons comme résultat de ces calculs ne seront pas exacts,
puisqu’on manque de données suffisantes sur la chaleur spécifique des métaux à diverses
températures, mais elles servent de point de comparaison, et. pour permettre de les rectifier
si l'on venait à avoir des données plus exactes sur ces chaleurs spécifiques, nous donnons
a chaque détermination tous les éléments de notre calcul.
POIDS SPÉCIFIQUE.
DÉTERMIIATIOI ANALYTIQUE.
Pour l'analyse, on s'est servi, soit d'échantillons détachés en haut ou en bas des barres.
soit d'échantillons détachés au point de rupture après l'essai de résistance.
La détermination des différents corps s'est faite de la manière suivante :
ÉTAIN.
Les bronzes et alliages d'étain ne contenant pas de phosphore furent oxydés avec de
l'acide nitrique. la solution évaporée a siccité fut reprise par l'acide nitrique et sursaturée
par Pammoniaque avec addition d'un peu de chlorure d'ammonium; l'hydrate d'acide
stannique fut lavé avec de l'eau contenant un peu de chlorure d'ammonium et pesé. après
calcination. a l'état d'acide stannique anhydre. Si l'alliage contenait un peu de fer, ce fer
était enlevé par l'acide sulfurique dilué; on en déterminait le poids a l'état d'oxyde et on
déduisait ce poids de celui trouvé pour l'acide stannique.
Les bronzes phosphoreux furent dissous dans l'eau régale et les métaux (cuivre et étain)
précipités a l'état de sulfures en faisant traverser la solution diluée par un courant de sulfite
hydrique; ces sulfures, étant séparés par filtration de l'acide phosphorique. furent peroxydés
par de l'eau régale, et le restant delopération suivait la marche indiquée ci-dessus.
CUIVRE.
Le cuivre était précipité de sa solution acide par du sulfite hydrique, le sulfure séché sur
le filtre était calciné, avec addition de soufre, dans un courant d'hydrogène, et le cuivre
pesé a l'état d'l1émisulfure.
NICKEL.
On suivait la même voie pour le nickel que pour le cuivre, si ce n'est que la précipitation
par le sulfite hydrique se faisait hors de la solution très-faiblement sursaturée avec de
l’ammoniaque.
Ayant cependant acquis la conviction que l'hémisulfure de nickel n'avait pas une compo
sition constante, nous redissolvions ce corps après pesée, pour en doser le soufre contenu, p
au moyen de la baryte; ce soufre déduit de l'hémisulfure donne le poids exact en nickel.
MANGANÈSE.
Lie manganèse précipité par le carbonate de soude était pesé après calcination a l'état
d'oxyde intermédiaire de manganèse. (Mn304.)
PHOSPHORE.
‘Le phosphore, comme nous l'avons dit plus haut, séparé des métaux par un courant de
sulfite hydrique, était précipité a l'état de phosphate ammoniaco-magnésien, et le précipité
étant lavé avec de l'eau ammoniacale, et calciné, la pesée se faisait a l'état de phosphate de
magnésie.
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ESSAIS DE LIOUATIOH.
Chaque alliage fut soumis a un essai de la liquation pour reconnaître si, par le refroidis
sement lent, il se séparait en un ou plusieurs alliages de compositions différentes.
A cet effet, on fondait 5 a 10 kilos d'alliage dans un creuset en ne retirant le creuset du
four qu'après fusion complète; ce creuset était ensuite posé sur du sable froid et abandonné
jusqu'à formation d'une couche solide a la surface; a ce moment, on perçait la croûte avec
une tige de fer et on coulait tout le métal liquide, on retournait ensuite le creuset sur une
taque et très-souvent, pendant le refroidissement ultérieur, une nouvelle portion d'alliage
s'écoulait, ayant une composition différente de la partie vidée en premier lieu; les divers
produits ainsi obtenus étaient analysés séparément.
La forme des barres d'épreuvea évidemment la plus grande influence sur les résultats que
l'on obtient par les essais de résistance, et l'on ne pourrait comparer des résultats sans
connaître la forme qui y aurait conduit. ‘
Ainsi, dans les essais qui ont été faits en Amérique, et dont les résultats sont consignés
dans les u Reports of experiments on the Strength and other properties of metal for
canons — Philadelphia, 1856. n on employait des barres d'épreuve dont la forme est
indiquée ci-contre sous le no 1.
Une forme analogue, n°2, est en usage a l'arsenal de Woolwich et fut employée aux
essais du colonel Wilmot sur l'acier Bessemer et aux essais de M. BarloW faits en 1861
sur différentes qualités d'acier. Or, il est évident que cette forme a non-seulement pour
résultat de donner une seule section minimum, mais encore de renforcer cette section,
tandis que si l'on prend une forme cylindrique, on a une infinité de sections égales dans
des conditions normales; le résultat de l'essai doit donc forcément, dans ce dernier cas,
être beaucoup plus près de la vérité.
Voici, du reste, à ce sujet, un exemple concluant. Le colonel Wilmot trouva, en
employant des barres d'épreuve de la forme indiquée plus haut, les chiffres suivants, comme
résultats de huit essais de résistance absolue de l'acier Bessemer :
Moyenne. . . . . . 153,677 livres anglaises par pouce carré.
Chiffre le plus élevé . . 162,974 id. ' id.
Chiffre le plus bas . . . 136,490 id. id.
Le même acier, essayé avecdes barres d'épreuve tournées cylindriquement a un pouce
carré de section sur trois pouces de longueur, a donné le résultat suivant, d'après les essais
de M. Kirkaldy:
Moyenne. . . . . . 114,460 livres anglaises par pouce carré.
Chiffre le plus élevé . . 123,165 id. id.
Chiffre le plus bas . . . 103,255 ' id. id.
l2
On voit que la forme de la barre a eu pour résultat de donner, avec des métaux identiques,
des résultats différents dans la proportion de 100 a 138.
Voulant obtenir des données exactes concernant l'élasticité des alliages, leur allonge
ment par l'emploi d'une force graduellement augmentée, la diminution des sections àla
rupture et la résistance minimum des alliages, par conséquent celle sur laquelle on pouvait
absolument compter, nous avons choisi la forme n° 3 pour les barres d'épreuve, les
quelles sont tournées cylindriquement sur dix pouces de longueur avec une section d'un
pouce carré.
DÉTERMINATION DE LA RÉSISTANCE.
Pour déterminer par des essais de résistance la valeur véritable des métaux, il ne suffit
nullement de la détermination de la résistance absolue seule; non-seulement est-il du plus
haut intérêt de connaître également la valeur de la résistance élastique et la manière dont
se comporte le métal sous l'effort de charges graduellement augmentées, mais encore,
tandis qu'il est évident que la connaissance de la résistance absolue seule n'est que d'un
intérêt médiocre, si on ne tient compte de l'élasticité du métal soumis a l'épreuve, il est cer
tain que la considération du rapport de la section d'origine fournit une donnée de la plus
haute importance pour la connaissance de la dureté. Il nous paraît plus que probable que ce
rapport donne une indication exacte de la dureté relative. Aussi nos‘ essais ont-ils eu pour
but de déterminer :
1° La résistance absolue calculée sur la section primitive de la barre d'épreuve, c'est-a
dire la force nécessaire pour rompre une barre d'épreuve, tournée à. une section donnée;
2° La surface de la section de rupture de la barre ;
3° La résistance absolue calculée sur cette section de rupture ;
4° Les allongements successifs de la barre pendant qu'elle est soumise à une force
graduellement augmentée;
5° Lallongement de la barre a diverses périodes de l'essai, après enlèvement de la force
qui agit sur elle, dest-a-dire l'allongement permanent;
6° Enfin, la résistance élastique, (ÿest-a-dire la force nécessaire pour modifier la
constitution moléculaire de l'alliage et avoir pour résultat d'empêcher la barre d'épreuve,
qui s'est allongée sous l'action de cette force, de reprendre exactement ou a peu de chose
près sa longueur primitive après enlèvement de la force.
Les essais de résistance ainsi que le tournage exact des barres d'épreuve ont été faits à
l'établissement d'épreuve de M. David Kirkaldy, Southwark street, London, établissement
unique dans son genre en ce qui regarde l'exactitude et la multiplicité des appareils.
Cet établissement possède des tours permettant de tourner exactement une barre
cylindrique a un centième de ligne prés et une presse hydraulique admirablement montée
pour les essais de tous genres et pouvant exercer une pression de un million de livres
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13
anglaises, tandis qu'elle indique cette pression jusqu'à un dixième de livre près, par le
moyen d'un système de leviers contre-balancés. La planche ci-contre représente cette
machine dont la description détaillée se trouve dans le u Mechanics Magazine London n
du 9 mars 1866. A
TRACES GRAPHIQUES.
Pour faciliter la comparaison des résultats des diverses épreuves, nous en avons tracé les
courbes en prenant comme abscisses l'indication de la force exercée en livres et, comme
ordonnées, l'allongement de la barre d'épreuve en centièmes de la longueur primitive.
Dans nos tracés, la ligne pleine représente la courbe des allongements de la barre pen
dant qu'elle est soumise a la force croissante, tandis que la ligne pointillée indique les
allongements permanents, dest-à-dire après‘ que la force a cessé d'agir. Ce mode de tracé
donne des résultats d'un grand intérêt au point de vue spécialement de l'élasticité des
métaux, résultats qui sont loin de se montrer avec la même clarté par l'inspection seule des
chiffres.
Comme base de tous les essais de bronze ordinaire, nous avons adopté la proportion de
10 p. c. d'étain et 90 p. c. de cuivre.
Ayant voulu nous assurer de l'effet de l'oxydation sur la composition du bronze soumis
a des refontes successives, nous avons refondu a plusieurs reprises, en creuset a l'air libre,
un bronze ordinaire, en obtenant les résultats suivants :
ESSAIS DE LIOUATION.
2m° Essai. — En opérant de la même manière sur 8 kilos de bronze avec 9.62 p. c.
d'étain, on a obtenu les résultats suivants .
3m° Essai. — En opérant de même sur 12 kilos de bronze avec 8.9 p. c. d'étain, on a
obtenu les résultats suivants :
De ces essais, il résulte que le bronze à canons ordinaire se subdivise, par 1e refroidisse
ment lent dans les moules, en plusieurs alliages de compositions différentes; l'alliage le plus
riche en cuivre se sqlidifie en premier lieu, et ceux obtenus par les refroidissements partiels
subséquents ne sont pas de composition constante.
Ces essais sembleraient cependant prouver qu'en tout dernier lieu il se sépare, des
bronzes de compositions différentes, un alliage déterminé avec une composition constante
de 17 1/2 a 18 p. c. d'étain et 82 1/2 à 82 de cuivre.
De la nous avons obtenu, par la formule donnée plus haut, comme température de soli
dification ou de fusion, l248° C.
Ainsi que nous l’avons dit, nous regardons cette détermination comme comparative et
non pas comme l'expression de la vérité, et nous croyons que le point de température
véritable est plus bas.
l5
D'après Plattner, le point de fusion du bronze a l0 p. c. d'étain se calculerait a 1078° 0.,
mais cette détermination est basée sur l'opinion inadmissible que le point de fusion d'un
alliage serait proportionnel au point de fusion des métaux constituants.
Dans plusieurs ouvrages, on trouve cité le‘ chiffre de 900° C. comme point de fusion du
bronze; nous ignorons complètement les données sur lesquelles ce chiffre est fondé.
Afin de reconnaître l'influence de la température plus ou moins élevée de la coulée et
du refroidissement plus ou moins rapide sur les qualités du bronze ordinaire. nous avons
fait une série d'essais dont nous extrayons les six suivants comme type.
Nous avons d'abord coulé en lingotières froides trois barres, et ensuite trois autres
barres en lingotières chauffées au rouge, dest-a-dire entre 700° et 800° C. Dans chaque
série, la première barre a été coulée a haute température, soit de l800° a 2400° C.; la
seconde a moyenne température. soit de 1500° a'l700° C., et la troisième a basse tempé
rature, soit de 1300n a 1400° C.
16
BRONZE A CANONS
ordinaire, coulé à haute température avec refroidissement brusque.
N° ’l.
9.98 étain;
89.86 cuivre.
Total. 99.84
La résistance élastique de 15300 liv. par pouce carré, ou 1075 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 25160 liv. ou1769 k. id.
Id. id. id. de rupture de 26512 liv. ou 1863 k. - id.
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17
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) n° 1.
. 0.018
. 0.019
. 0.020
. 0.022
. 0.023
. 0.024
. 0.025
. 0.026
. 0.028
. 0.030
. 0.032
. 0.035
. 0.038
. 0.042
. 0.046
. 0.050
. 0.058
. 0.068
. 0.073
. 0.080
. 0.088
. 0.097
. 0.106
. 0.11.8
. 0.130
. 0.142
. 0.164
. 0.188
. 0.208
. 0.230
. 0.280
. RUPTURE
18
BRONZE A‘ CANONS
ordinaire, coulé à température‘ moyenne et avec refroidissement
brusque.
NO 2.
10.06 étain.
89.70 cuivre.
Total. 99.76
La résistance élastique de 19700liv. par pouce carré, ou 1385 kilos par cent. carré
Id. absolue avec la section primitive de 29534 liv. ou 2076 k. id.
Id. id. id. de rupture de 32242 liv. ou 2266 k. id.
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N° 3.
L'analyse a donné :
10.34 étain.
89.14 cuivre.
Total. 99.48
La résistance élastique de 14400 liv. par pouce carré, ou 1012 kilos par cent. carré.
Id.‘ absolue avec la section primitive de 19424 liv. ou 13651:. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 20445 liv. ou 1437 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) no 3.
. 0.020,
. 0.022
. 0.024
. 0.025
. 0.027
. 0.028
. 0.030
. 0.031
. 0.032
. 0.038
. 0.041
. 0.040
. 0.051
. 0.055
. 0.062
. 0.069
. 0.082
. 0.090
. 0.100
. RUPTURE
22
BRONZE A CANONS
ordinaire, coulé à haute température avec refroidissement lent.
N° li.
10.16 étain.
89.54 cuivre.
Total. 99.70
La résistance élastique de 12800 liv. par pouce carré ou 900 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 16650 liv. ou 1170 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 17272 liv. ou 1214 k. id.
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1
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23
ESSAIDE RÉSISTANCE.
(Bronze à. canons ordinaire) n° 4.
10000. . . .. .....0.026
10500. . . .. .....0.027
11000. . . .. .....0.031
‘11500. . . . . . . . . .0035
12000.........0.040'.........0.008
12500. . . . . . . .0042
13000. . . .. . . . . .0044
13500. . . .. . . . . .0047
14000....'......0.050.........0.016
14500.. .. . .....0.054
15000. . . .. .....0.057
' 15500. .. .....0.070
16000..........0.082.........0.045
16500. . . .. .....0.102
16650..... .....RUPTUBE... .....0.100
24
BRONZE A CANONS
ordinaire, coulé à moyenne température avec refroidissement lent.
N° 5.
9.80 étain.
89.51 cuivre.
Total. 99.31
La résistance élastique de 133001iv. par pouce carré ou 935 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 16540 liv. ou 1163 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 17071 liv. ou 1200 k. id.
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25
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) n° 5.
. 0.027
. 0.029
. 0.031
. 0.033
. 0.035
. 0.036
. 0.038‘
. 0.040
. 0.045
. 0.050
. 0.068
. 0.080
. 0.098
. 0.140
. RUPTURE
26
BRONZE A CANONS p
ordinaire, coulé à basse température avec refroidissement lent.
N° 6.
1 O. 1 5 étain.
89.26 cuivre.
Total. 99.41
La résistance élastique de 12900 liv. par pouce carré ou 907 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 19230 liv. ou 1352 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 19886 liv. ou 1398 k. id.
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27
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons ordinaire) 11° 6.
. 0.024
. 0.026
. 0.023
. 0.031
. 0.035
. 0.033
. 0.039
. 0.041
. 0.044
. 0.046
. 0.043
. 0.050
. 0.053
. 0.062
. 0.074
. 0.094
. 0.122
. 0.160
. 0.200
. RUPTURE
De ces essais il résulte que pour le bronze ordinaire, refroidi brusquement ou lentement,
la température de coulée la plus convenable, celle qui donne l'élasticité et la résistance la
plus élevée, est située entre 1500u et 1600° C.
Dans ces conditions, le bronze refroidi brusquement présente une résistance élastique
supérieure dans la proportion de ‘148 a 100 et une résistance absolue supérieure dan la
proportion de 178 à 100 à celles du même métal refroidi lentement.
RÉSULTAT DE UEMPLOI DES VIEUX BRONZES.
Les opinions sont excessivement partagées quant aux avantages résultant de l'emploi
soit de métaux nouveaux. soit de vieux bronzes, pour la fabrication des bouches a feu. Les
uns sont opposés a l'emploi des vieux métaux comme devant présenter une résistance
moindre, par suite de la dissolution d'oxydes métalliques; les autres, au contraire, y voient
un avantage dans l'homogénéité plus grande qui en résulte, mais nous ne croyons pas qu'il
ait jamais été fait d'essais théoriques sérieux destinés à reconnaître la vérité sur ce point
délicat. De même, si les partisans tant de l'un que de l'autre de ces métaux se servent de
brassage par le bois vert, tantôt pour obtenir un mélange plus parfait, tantôt pour réduire
une portion des oxydes qui pourraient se trouver en dissolution, nous n'avons pu trouver
aucun résultat d'expériences précises sur l'effet de ce brassage.
Il serait excessivement difiicile de déterminer, par l'analyse, la quantité d'oxygène
renfermé dans un alliage de ce genre; car, en efi"et, le traitement du bronze a haute tempé
rature, dans un courant d'hydrogène, pour constater le poids de l'eau formée, demanderait,
pour la décomposition de l'oxyde d'étain, l'emploi d'une température plus élevée que celle
dont on peut faire usage dans les essais analytiques.
Nous avons pu cependant démontrer, par ‘voie indirecte, que le bronze dissout de l'oxyde.
En ajoutant a du vieux bronze en fusion, peu d'instants avant la coulée, une quantité de
bronze phosphoreux d'une teneur connue en phosphore, et ayant reconnu par l'expérience
que le phosphore en combinaison avec une grande proportion de cuivre et d'étain n'est
éliminé que très—lentement par l'action de la chaleur, nous pouvions avoir la certitude que
toute diminution dans la quantité de phosphore ajoutée au vieux bronze correspondait
presque exactement à l'oxygène contenu dans ce bronze; cinq essais faits dans ces conditions
nous ont donné les résultats suivants.
PHOSPHORE DIFFÉRENCE 0 XY G È N E
PHOSPHORE AJOUTÈ. trouvé dm 1a conspandann
DANS LE BRONZE COULÉ. TENEUR EN PHOSPHORE. CETTE DIFFÉRENCE.
Ces essais démontrent que le bronze refondu plusieurs fois au contact de l'air absorbe de
l'oxygène. Il est, de plus, évident que cet oxygène est à l'état d'oxyde dissous, proba
blement d'oxyde d'étain; car, si au lieu d'être en combinaison, cet oxygène se trouvait a
29
EFFETS OU BRASSAGE.
Afin de constater l'influence d'une certaine quantité d'oxyde dissous et l'effet du brassage,
nous avons fait les essais suivants : Nous avons maintenu en fusion une quantité assez
grande de vieux bronze pendant un certain temps, sans couverture de charbon, et de cet
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alliage nous avons coulé une barre d'épreuve; nous avons ensuite brassé énergiquement
pendant un quart d'heure, avec du bois vert, le métal restant et nous avons coulé une
seconde barre d'épreuve; enfin, nous avons ajouté a la dernière partie une très-petite pro
portion de bronze phosphoreux et nous avons coulé une troisième barre. Les trois barres
ont été coulées à température moyenne et en lingotière froide. Les essais ont donné les
résultats suivants : '
30
BRONZE A CANONS
contenant beaucoup d'oxyde, coulé à température moyenne avec
refroidissement brusque.
N° 7.
‘6
9.96 étain.
89.68 cuivre.
Total. 99.64
On obtient ainsi, pour un bronze vieux riche en oxyde, coulé à l595° C.. en lingotière
froide :
La résistance élastique de 17200 liv. par pouce carré, ou 1209 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 22982 liv. ou 1616 k. id.
Id. id. id. de rupture de 23760 liv. ou 1670 k. id.
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31
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze a canons très-oxyde) n° 7.
16500. . 0.035
17000. . 0.039
17500. . 0.043
18000. . 0.050 . 0.020
18500. . 0.057
19000. . 0.064
19500.‘ . 0.075
20000. . 0.087 . 0.070
20500. . 0.101
21000. . 0.115
21500. . 0.130
22000. . 0.150 ' . 0.140
22500. . 0.180
22982. . RUPTURE . 0.200
VIEUX BRONZE A CANONS
très-oxyde, brassé fortement avant la coulée avec du bois vert.
N° 8.
10.08 étain.
89.72 cuivre.
Total. 99.80
On obtient ainsi, pour un bronze vieux riche en oxyde, brassé fortement avant la coulée,
avec du bois vert :
La résistance élastique de 17700 liv. par pouce carré, ou 1244 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 24972 liv. ou 1755 k. id.
Id. id. id. de rupture de 25'798 liv. ou 1813 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Vieux bronze brassé) n° 8.
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10500.. . .. .....0.019
11000.... . .....0.020
11500. . . .. .. .0.021
12000.........0.022.........0.001
12500. . . .. .....0.023
13000. . . .. .....0.o25
13500. . . . . . . . . .0026
14000.........0.028.........0.003
14500. . . . . . . . . .0.030
15000. . r .. .....0.032
15500..........0.034
16000..........0.037.........0.006
16500. . . .. ....'.0.039
17000. . . .. .....0.041
17500. . . . . . . . . .0045
l8000..........0.050.........0.0l3
18500.. ... .....0.055
19000.. . . . .....0.060
19500. . . .. .....0.066
20000.....‘.....0.074.........0.024
20500. . , .. .....0.0s5
21000. . . .. .....0.098
21500.. . . . .....0.110
22000..........0.123.........o.080
22500.... . .....0.135
23000. . . .. .....0.153
23500. . . .. _....o.177
24000.........0.201.........0.1s0
24500...,......0.242
24972.. . . . ... . .RUPTÏJRE . . . . . . . .0280
34
BRONZE A CANONS
très-oxyde, désoxydé par addition d'une petite quantité
de phosphore. ,
N° 9.
9.94 étain. .
0.02 phosphore.
89.56 cuivre.
Total. 99.52
On obtient ainsi, pour un vieux bronze très-riche en oxyde, désoxydé par du phosphore
et coulé a 1514° C., en lingotière froide :
La résistance élastique de 19300 liv. par pouce carré, ou 1356 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 33916liv. ou 2384 k. par cent. c. '
Id. id. id. de rupture de 36390 liv. ou 2558k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
, (Bronze a canons désoxydé au phosphore) n° 9.
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10500 . . . . . .' . . 0.027
11000.... ....0.028
11500.... ....0.029
12000 . . . . . . . . 0.030
12500 . . . . . . . . 0.031
13000 . . . . . . . . 0.032
13500 . . . . . . . . 0.033
14000 . . . . . . . . 0.035
14500 . . . . . . . . 0.036
15000 . . . . . . . . 0.037
15500 . . . . . . . . 0.038
16000.... ....0.040
16500........0.042
17000 . . . . . . . . 0.044
17500 . . . . . . . . 0.048
18000 . . . . . . . . 0. 050
18500 . . . . . . . . 0. 053
19000 . . . . . . . . 0.056
19500 . . . . . . . . 0. 059
20000 . . . . , . . . 0. 063
20500 . . . . . . . . 0.067
21000 . . . . . . . . 0.074
21500 . . . . . . . . 0.078
22000 . . . . . . . . 0.083
22500 . . . . . . . . 0.092
23000 . . . . . . . . 0.098
23500 . . . . . . . . 0. 104
24000 . . . . . . . . 0. 1 15
24500 . . . . . . . . 0.132
25000 . . . . . . . . 0. 152
25500 . . . . . . . . 0. 171
26000 . . . . . . . . 0. 192
26500 . . . . . . . . 0. 212
27000 . . . .' . . . . 0. 236
27500 . . . . . . . . 0. 260
28000 . . . . . . . . 0. 285
28500 . . . . . . . . 0.31 0
29000 . . . . . . . . 0. 332
29500 . . . . . . . . 0. 360
30000 . . . . . . . . 0. 387 .
33916 . . . . . . . . m1 PTURE
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36
De ces essais résulte que, tandis que le vieux bronze n'a gagné que 3 p. c. et 8.5 p. c.
respectivement en résistance élastique et en résistance absolue, par le brassage, le métal
brassé a gagné 9 p. c. et 36 p. c. par addition d'une quantité de phosphore suffisante pour
en réduire les oxydes, puisqu'il n'est resté dans l'alliage qu'une trace de phosphore.
De l'ensemble des essais sur le bronze ordinaire, il résulte que la température de coulée
et le mode de refroidissement ont une très-grande influence sur les qualités de l'alliage
obtenu.
1° Le refroidissement lent doit être écarté chaque fois que les circonstances le permettent,
non-seulement parce qu'il favorise la liquation, mais encore parce qu'il diminue beaucoup
la résistance.
2° En adoptant le mode de refroidissement brusque, nos essais démontrent que la tem
pérature de coulée la plus favorable est celle que nous avons nommé température moyenne,
soit de l500° à l600° C.
Le vieux bronze a canons ou le bronze nouveau refondu en présence de l'air absorbe
de l'oxygène, lequel se combine à l'étain pour former de l'oxyde en dissolution, au grand
détriment de la résistance du métal. Le brassage ne sépare que très-imparfaitement ces
oxydes.
La résistance la plus élevée du bronze ordinaire ne peut être obtenue que par l'addition
d'un réductif qui puisse avoir pour effet d'en éliminer tout l'oxygène, et il n'est pas impos
sible que c'est la l'explication véritable de la supériorité des canons coulés par les frères
Keller, sous Louis XIV, supériorité reconnue mais dont jusqu'ici on a recherché les causes
sans succès. bien que l'analyse ait montré la présence du zinc dans les pièces produites par
ces fondeurs. '
3° Si, par des circonstances particulières, on est forcé d'employer le mode de refroidisse
ment lent, dans les moules, il peut convenir d'employer le vieux bronze. parce que la pré
sence de l'oxyde en dissolution prévient partiellement la liquation, et de couler a la plus
basse température possible, parce que dans ces conditions de refroidissement, on obtient la
plus forte résistance.
Les observations faites ci-dessus quant aux alliages binaires renfermant du manganèse
s'appliquent également bien aux alliages ternaires.
38
ALLIAGE
de 5 p. manganèse et 95 p. cuivre.
No ‘I0.
4.42 manganèse.
95.71 cuivre.
Total. 100.13
La résistance élastique de 10400 liv. par pouce carré, ou 731 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 19524 liv. ou 1372 k. id.
Id. id. id. ' de rupture de 23438 liv. ou 1.647 k. id.
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I
39
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre manganésifére) n° l0.
5000. . 0.011
5500. . 0.012
6000. . 0.014
6500. . 0.016
7000. . 0.018
7500. . 0.020
8000. . 0.022
8500. . 0.024
9000. . 0.026
9500. . 0.029
10000. . 0.032 . 0.008
10500. . 0.037
‘11000. . 0.042
11500. . 0.051
12000. . 0.068 . 0.040
12500. . 0.079
13000. . 0.102
13500. . 0.130
14000. . 0.161 . 0.128
14500. . 0.185
15000. . 0.220 ,
15500. . 0.262
16000. . 0.295 . 0.258
16500. . 0.322
17000. . 0.373
17500. .‘ 0.418
18000. . 0.462 . 0.424
18500. . 0.505
19000. . 0.573
19500. . 0.665
19524. . RUPTURE
40
ALLIAGE
de 10 p. manganèse et 90 p. cuivre.
N0" 11/1.
9.22 manganèse.
90.50 cuivre.
Total. 99.72
La résistance élastique de 15400 liv. par pouce carré. ou 1082 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 26582 liv. ou 1868 k. id.
Id. id. id. de rupture de 32536 liv. ou 2287 k. id.
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41
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre manganésifére) n° ll.
0.010
0.011
0.012
0.014
0.016
0.018
0.020
0.021
0.022
0.023
0.025
0.027
0.029
0.030
0.031
0.032
0.033
0.035
0.037
0.040
0.042
0.052
0.062
0.073
0.080
0.101
0.132
0.153
0.188
0.229
0.263
0.287
0.331
0.364
0.408
0.444
0.482
0.528
0.580
0.610
0.660
0.692
0.740
0.788
RUPTURE
42
ALLIAGE
de 5 p. manganèse, 5 p. étain et 90 p. cuivre.
N° i2.
4.63 manganèse.
4.96 étain.
89.71 cuivre.
Total. 99.30
La résistance élastique de 14700 liv: par pouce carré, ou 1033 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 19494 liv. ou 1360 k. id.
Id. id. id. de rupture de 2l282liv. ou 1496 k. id.
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43
ESSAI DE RÉSISTANCE
(Bronze manganésifére) n° l2.
ALLIAGE
de 5 p. manganèse, 10 p. étain et 85 p. cuivre.
N° '13.
4.72 manganèse.
10.09 étain.
84.80 cuivre.
Total. 99.61
La résistance élastique de 19900 liv. par pouce carré ou 1402 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28376liv. ou 1995 k. par cent. c.
Id. . id. id. de rupture de 304l3_li'v.oi1 2140 k. id.
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45
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze manganésifère) n° 13.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES MGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
ALLIAGE
de 10 p. de manganèse, 10 p. d’étain et 80 p. de cuivre.
N° '14.
9.39 manganèse.
9.81 étain.
80.23 cuivre.
Total. 99.43
La résistance élastique de 28100 liv. par pouce carré, ou 1975 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31840 liv. ou 2240 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 32325 liv. ou 2275 k. w id.
47
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze manganésifére) 11° 14.
1
1 5000 . . . . . . 0.011 18000 . . . . . . 0.044 . . . 0.004 1
1 5500 . . . . . . 0.013 18500 . . . . . . 0.045 I
E 6000 . . . . . . 0.015 19000 . . . . . . 0.046 1
1. 6500 . . . . . . 0.017 19500 . . . . . . 0.047
7000 . . . . . . 0.018 20000 . . . . . . 0.048 . . . 0.005
. 0.019 20500 . . 0.049
. 0.021 21000 . . 0.050
8500 . . 0.022 21500 . . . I . . 0.050 i
9000 . . 0.023 22000 . . . '. . . 0.051 . . . 0.005 1
0500 .
. 0.025 22500 . . . . . . 0.052 I1
10000 . . 0.027 . . . 0.000 23000 . . . . . . 0.053
I
10500 . . 0.029 23500 . . . . . . 0.054
11000 . . 0.030 24000 . . . . . . 0.056 - - . 0-005
11500 . . . . . . 0.031 24500 . . . . . . 0.057
12000 . . . . . . 0.032 . . . 0 000 25000 . . . . . . 0.058
12500 . . 0.033 25500 . . . . . . 0.059
13000 . . 0.034 26000 . . . . . . 0.060 . . . 0.006
13500 . . 0.035 . 0.061
14000 . . 0.036 . . . 0.002 27000 . . . . . . 0.062
14500 . . 0.037 27500 . . . . . . 0.063
15000 . . 0.038 28000 . . . . . . 0.064 - - - 0-009
15500 . . 0.039 28500 . . . . . . 0.068
16000 . . 0.040 . . . 0.003 29000 . . . . . . 0.070
16500 .' . 0.041 29500 . . . . . . 0.071
17000 . . 0.042 30000 . . . . . I. 0.072 . . . 0.012
17500 . . . . . '. 0.043 31840 . . . . . RUPTURE . . . 0.060
48
De l'ensemble de ces essais il ressort que l'emploi de ce métal, soit dans des combinai
sons binaires, soit dans des compositions ternaires, doit. être complètement écarté. Il a pour
effet d'augmenter la dureté et Yélasticité du bronze a canons ordinaire; mais, sans prendre
en considération son prix élevé, il a pour effet de diminuer la ténacité des alliages et de
produire des fluctuations telles dans la composition, que son emploi serait cause d'incerti
tude constante quant a la résistance.
ESSAIS DE LIOUATION.
Souvent, nous avons constaté une différence de plus de 10 p. c. entre le poids spécifique
d'une barre et celui de l'alliage dont elle était formée.
En dessous de l0 p. c., nous avons pu obtenir des barres compactes, en coulant a basse
température et avec refroidissement lent dans le moule, dest-a-dire en chauffant la lingo
tière au rouge. .
On parvient surtout à obtenir des barres compactes, avec une teneur basse en nickel,
en additionnant au bain, quelques instants avant la coulée, environ 1/2 p. c. de zinc; ce
métal est éliminé à l'état d'oxyde qui surnage à la surface du bain, et, s'il a été introduit en
quantité convenable, il n'en reste aucune trace à l'analyse, ce qui démontre bien que c'est
de l'oxygène qui est absorbé.
50
ALLIAGE
de 5 p. de nickel et 95 p. de cuivre.
N° 45.
4.84 nickel.
95.02 cuivre.
Total. 99.86
La barre a été coulée avec addition de l/2 p. c. de zinc, dans une lingotière chauffée au
rouge. .
La résistance élastique inférieure à 10000 liv. parp. carré, ou ‘703 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 23972 liv. ou 1.682 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 33110 liv. ou‘ 2325 k. id.
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51
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre et nickel) 11° 15.
. 0.220
. 0.242
. 0.270
. 0.302
. 0.332
. 0.368
. 0.400
. 0.433
. 0.472
. 0.503
. 0.542
. 0.584
. 0.629
. 0.668
. 0.706
. 0.760
. 0.800
. 0.846
. 0.880
. 0 948
. 1.000
. 1.030
. 1-080
. 1.150
. 1.260
. 1.290
. 1.320
. 1.400
. RUPTURE
52
ALLIAGE
de 10 p. de nickel et 90 p. de cuivre.
N° 46.
10.16 nickel.
89.30 cuivre.
Total. 99.45
La barre a été coulée à 1760° C., dans une lingotière chauffée au rouge, avec
addition de 1/3 p. c. de zinc avant la coulée.
La résistance élastique de 7400 liv. par pouce carré, ou 520 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 26012 liv. ou 1830 k. id.
Id. id. id. de rupture de 35199 liv. ou 2472 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre et nickel) n“ 16.
‘H’!
EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEMENT
on pendan! la traction permanent
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
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5500.... .....0.013
6000..........0.016
6500..........0.020
7000..........0.025
75o0..........0.035
8000..........0.050....__,__0_029
850o..........0.061
9000...... .....0.088
0500.... .....0.108 .
10000..........0.132..........0.109
10500.... . .....0.163
11000. . . .1 .....0.188
11500.. ... .....0.211
12000,,__......0.244.....'....0.203
12500.‘... .....0.272
13000. .....0.302
13500. . . .. . . . . .0334
l4000..........0.368.........0.332
14500. . . .. . . . . .0400
15000. . . .. .....0.437
15500..........0.465
16000.........'.0.508.........0.462
16500..........0.557
17000. . . .. . . . . .0.588
17500.. .....0.022
18000..........0.654.........0.600
18500..........0.703
19000. . . .. .....0.742
10500. . . . . . . . . .0781
20000..........0.824.........0.762
20500.... .0873
21000. . . . . . . .0914
, 21500..........0.960
22000......'...1.010.........0.950
22500. . . . . . . . . . 1.070
23000. . . . . . . . . . 1.140
23500 . . . . . . . . . . 1.210
24000 . . . . . . . . . . 1.250 . . .1.l90
24500 . . . . . . . . . . 1.300
25000. . . . . . . . . . 1.370
25500 . . . . . . . . . . 1.460
26000. . . . . ‘. . . . . 1.550
1 26012. . . . . . . . . . RUPTURE . . . .l.560
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7
54
Il résulte de cet essai, que les alliages ternaires, avec addition de nickel, subissent, comme
le bronze ordinaire, une liquation par le ‘refroidissement lent.
Nos essais précédents sur le bronze ordinaire ayant démontré que les conditions les plus
favorables de coulée pour les alliages subissant la liquation étaient la coulée a température
moyenne, avec refroidissement brusque, tous les essais avec les alliages ternaires avec
nickel se sont faits dans ces conditions.
55
ALLIAGE
de 5 p. nickel, 5 p. étain et 90 p. cuivre.
N0 '17.
5.16 étain.
4.89 nickel.
89.80 cuivre.
Total. ‘e985
La résistance élastique de 15900 liv. par pouce carré, ou 1118 k. par cent. carré. .
Id. absolue avec la section primitivede 28044liv. ou 1972 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 35724 liv. ou 2518 k. id.
56
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifére) n0 17.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
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ALLIAGE
de 5 p. étain, 10 p. nickel et 85 p. cuivre.
N°118.
10.23 nickel.
5.09 étain.
85.05 cuivre.
Total. 100.27
La résistance élastique de 18900 liv. par pouce carré, ou 1334 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 37728 liv. ou 2665 k. id.
Id. id. id. de rupture de 44438 liv. ou 3140 k. id.
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifei-e) n° 18.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
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59
ALLIAGE
de 20 p. nickel, 5 p. étain et 75 p. cuivre.
N° '19.
20.52 nickel.
5.13 étain.
74.58 cuivre.
Total. 1 00.23
La résistance élastique de 20400 liv. par pouce carré. ou 1440 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31472 liv. ou 2220 k. id.
Id. id. ' id. de rupture de 35008 liv. ou 2470 k. id.
60
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifére) n° l9.
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LIYRLS ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLMS.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII _ :_Ç,_
Illlllllllllllllllllllll
61
ALLIAGE
de 5 p. nickel, 10 p. étain et 85 p. cuivre.
N“ 20
5.09 nickel.
9.88 étain.
84.64 cuivre.
Total. 99.61
La résistance élastique de 17900 liv. par pouce carré, ou 1263 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 22950 liv. ou 1621 k. id.
Id. id. id. de rupture de 23737 liv. ou 1677 k. id.
8
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifere) n° 20.
5000..... .....0.010
5500... . .. .....0.011
6000... .. ... . .0.013
6500..... .....0.015
7000..........0.017
7500. . . .. ......0.019
8000..... .....0.02o.
8500..... ....‘.0.021
9000. . . .. .....0.022
9500.. . . . .....0.023
10000. . . .. .....0.025
10500. . . .. .....0.027
11000. . . .. .....0.029
11500. . . .. .....0.030
12000.. . .. .....0.031
12500. . . . . . . .0.032
13000. . . . . .. .0.033
13500.. .. . .....0.034
14000. . . .. .....0.035
14500. . . . . . . .0.037
15000. . . .. .....0.039
15500. . . .. . . . . .0040
16000.. . . . .....0.041
16500. . . .. .....0.042
17000. . . . . . . .0.044
17500. . . .. . . . . .0046
18000. . . .. .....0.050
18500..... .....0.052
19000. . . .. .....0.054
19500. . . .. .....0.057
20000.. . .. .....0.062
20500. . . .. .....0.068
21000. . . .. .....0.072
21500. . . .. .....0.080
22000. . . .. .....0.091
22500..... .....0.102
22954. . . . . . . . . .aUPruaE
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63
ALLIAGE
de 10 p. nickel, 10 p. étain et 80 p. cuivre.
N° 21.
9.86 nickel.
10.12 étain.
80.20 cuivre.
Total. 100.18
La résistance élastique de 222001iv. par pouce carré, ou 1568 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28788 liv. ou 2032 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 291251iv. ou 2055 k. id.
64
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze nickelifere) n° 2l.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
. 0.041
. 0.042.
. 0.043
. 0.044
. 0.045
. 0.047
. 0.049
. 0.051
. 0.052
. 0.053
. 0.058
. 0.060
. 0.062
. 0.068
. 0.072
. 0.075
. 0.080
. 0.090
. 0.098
. 0.105
. 0.111‘
. 0.124
. 0.149
RUPTURE
IIIIIIIIIIIII
IIIIII III IIIIIIII
IIIIIE "ILIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
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E.
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IIIIIIIIIIIIIIIIIII '
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65
1° Que le nickel en alliage binaire avec le cuivre ne peut être employé, parce que, a
teneur inférieure à l0 p. c. en nickel, on n'obtient pas une dureté‘ sufiîsante, tandis qu'il
n'est pas possible d'obtenir un métal compacte a une teneur supérieure à l0 p. c. en nickel ;
2° Que dans les alliages ternaires de cuivre, étain et nickel, l'influence de ce dernier
métal se fait peu sentir; elle augmente dans un certain degré la‘ résistance tant élastique
qu'absolu'e, mais nullement en rapport avec l'augmentation de prix qu'elle cause, tandis qu'il
n'y a guère d'influence sensible ni sur la liquation, ni sur la dureté du métal;
3° L'examen des tracés graphiques des épreuves de bronze au nickel montre que l’élas
ticité du métal décroît très-rapidement dès que l'effort surpasse la résistance élastique; en
effet, aussitôt ce point atteint, on voit les courbes se relever brusquement et se rapprocher
très-rapidement.
L'essai suivant montre que l’addition du fer, sans avoir un effet sensible sur la résistance
du bronze, a pour résultat d'en diminuer notablement la dureté et de produire des irrégula
rités dans la courbe des résistances, causées sans nul doute par Ioxidabilité relativement
aisée du fer, ainsi que cela a lieu avec les alliages renfermant du manganèse.
v
66
BRONZE
renfermant : 85 p. cuivre, 10 p. étain et 5 p. fer.
N° 22.
4.98 fer.
9.81 étain.
85.04 cuivre.
Total. 99.83
La résistance élastique de 18800 liv. par pouce carré, ou 1321 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28620 liv. ou 2012 k. id.
Id. id. id. de rupture de 30675liv. ou 2156 k. id.
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67
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze ferrugineux) n° 22.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
_—~_———_———_——
l
7500 . . 0.019 20000 . . 0.061 . 0.018
8000 . . 0.021 20500 . . 0.066
8500 . . 0.022 21000 . . 0.070
9000 . . 0.023 21500 . . 0.074
9500 . . 0.025 22000 . . 0.080 . 0.032
10000 . . 0.027 . 0.000 22500 . . 0.088
10500 . . 0.029 23000 . . 0.096
11000 . . 0.030 23500 . . 0.108
11500 . . 0.032 24000 . . 0.122 . 0 070
12000 . . 0.034 . 0.002 24500 . . 0.131
12500 . . 0.036 25000 . . 0.147
13000 . . 0.038 25500 . . 0.162
13500.. . 0.039 26000 . . 0.179 . 0.120
14000 . . 0.039 . 0.004 26500 . . 0.191
14500 . . 0.040 27000 . . 0.210
15000 . . .0.041 27500 . . 0.228
. 0.042 28000 . . 0.252 . 0.190
L'addition du zinc au bronze ordinaire a pour effet, ainsi que la théorie que nous avons
développée concernant 1a réduction de l'oxyde d'étain le faisait prévoir, d'augmenter la
résistance tant élastique qu'absolue du bronze dans une assez grande proportion; mais cette
addition a pour effet simultané de rendre le métal plus mou et, de même qu'avec le fer et le
manganèse, on observe que l'élasticité diminue rapidement, une fois la limite de résistance
élastique atteinte.
69
BRONZE
renfermant : 88 p. cuivre, '10 p. étain et 2 p. zinc.
N° 23.
2.16 p. c. zinc.
10.09 étain. '
87.30 cuivre.
Total. 99.55
La résistance élastique de 24300 liv. par pouce carré, ou 1708 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 34984 liv. ou 2459 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 37496liv. ou 2636 k. id.
9
70
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze zincifere) n° 23.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ‘ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
18000 . . . . . . 0.045
18500 . . . . . . 0.047
19000 . . . . . . 0.048
19500 . . . . . . 0.049
20000 . . . . . . 0.050
20500 . . . . . . 0.05]
21000 . . . . . . 0.052
21500 . . . . . . 0.052
22000 . . . . . . 0.053
22500 . . . . . . 0.053
23000. . . . . . 0.054
10500. . . . . . 23500. . . . . .0055
11000. . . . . . 24000. . . . . .0056
11500. . . Ç . . 24500. . . . . .0060
12000...... 25000......0.061
12500......
13000. . . . l 25500......0062
26000. . . . . . 0.064
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71
CUIVRE PUR.
N” 24.
On obtient ainsi, pour le cuivre pur coulé à l360° C., en lingotière chauffée au rouge :
La résistance élastique de 4400 liv. par pouce carré, ou 309 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 6973 liv. ou 490 k. id.
Id. id. id. de rupture de 7211 liv. ou 507 k. id.
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre pur) n° 24.
. 0.031.
. 0.055
. 0.100.
. 0.182
. RUPTURE .
A avec
4 Locr
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IIIIIIIIIIIIIIIIIII IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
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73
PHOSPHURE
N° 25.
- - - - phosphore.
La résistance élastique de 6600 liv. par pouce carré, ou 466 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31832 liv. ou 2245 k. id.
Id. id. id. de rupturede47869 liv. ou 3365 k. id.
74
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAISHEN POECES ANGLAIS.
I
I
I ,
IIIIII IIIIIIIIIIIII I IÎ7 II
IIIIIII IIIIIIIIIIIII IIIII
IIIIIIIII IIIIIIIIIIIII I IIIII
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII IIII
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
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l
I
l
PHOSPHURE
de cuivre avec ---- p. c. de phosphore.
N0 26.
---- p. c. phosphore.
1.71 p.c.de'vides ‘et 98.29 p.c. de métal d'un poids spécifique de 8,739.
La résistance élastique de 9700 liv. par pouce carré, ou 682 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 39896 liv. ou 2805 k. id.
Id. id. id. de rupture de 51813 liv. ou 3642 k. id.
76
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Cuivre phosphoreux) n‘1 26. '
I
EFFORT DE TRACTION ALLONGEIIEIIT ALLONGEIIEIIT EFFORT DE TRACTION ALLONGEIIENT ALLONGEIIENT
en pendant Il lnction permnncnl en i pond-ni. In lnction ‘ permnnem
l
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAISHEN POUCES ANGLAIS.
I
18000 . . . . . . 0.246
18500 . . . . . . 0.264
l9000 . . . . . . 0.281
19500 . . . . . . 0.305
20000 . . . . . . 0.322
20500 . . . . . . 0.336
21000 . . . . . . 0.369
21500 . . . . . . 0.397
22000 . . . . . . 0.420
22500 . . . . . . 0.442
23000 . . . . . . 0.460
23500 . . . . . . 0.496
24000 . . . . . . 0.525
24500 . . . . . . 0.545
25000 . . . . . . 0.584
25500 . . . . . . 0.612
26000 . . . . . . 0.643
26500 . . . . . . 0.676
27000 . . . . . . 0.710
27500 . . . . . . 0.758
28000 . . . . . . 0.797
28500 . . . . . . 0.830
29000 . . . . . 0.869
29500 . . . . . . 0.897
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77
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Le résultat remarquable obtenu par l'addition du phosphore au cuivre, addition qui aug
mente la résistance élastique dans la proportion de 220 à 100, et la résistance absolue dans
la proportion de 575 a 100, nous a amenés a faire une série d'essais destinés à reconnaître
l'effet produit sur les qualités du bronze ordinaire par l'addition du phosphore.
ESSAIS OE LIOUATIOII.
Ces essais montrent que l'addition du phosphore est sans effet sur la liquation, et que la _
séparation de l'alliage, par le refroidissement, en différents alliages à teneurs ‘inégales, ne
se fait ni plus facilement ni moins facilement que pour le bronze ordinaire.
10.15 p. c. étain
Le point de fusion du bronze ordinaire ayant été établi a l248° C., on voit que celui
du bronze phosphoreux en diffère excessivement peu, a moins qu'il n'y ait une très-grande
difiërence entre la chaleur spécifique du phosphore a une température élevée et celle que
nous avons adoptée, d'après Regnault, pour une température entre 0° et 100"; même, dans
ce cas, il est inadmissible que cette différence ait une influence de quelque importance sur la
température reconnue. vu la proportion très-minime de phosphore contenue dans l'alliage.
Nous devons cependant faire observer qu'un praticien habitué a la fonte du bronze ordi- '
naire se trompera étrangement. comme nous nous sommes trompés nous-mêmes, en voulant.
juger, par l'aspect du bain, de la température du métal. Le bronze ordinaire, en effet, conte
nant de l'oxyde en dissolution, ne prend et ne conserve une surface brillante qu'à une
79
haute température. supérieure a 2,000° 0.; à cette température, le bain étant excessivement
fluide, les oxydes se séparent et surnagent en se rassemblant sur les bords, tandis qu'a une
température inférieure, soit aux environs de 1800° C., Ioxydule d'étain se dissout dans ‘le
métal, donnant a la surface une apparence mate d'autant moins brillante que la tempéra
ture du bain est plus basse.
La présence du phosphore dans le bain rendant impossible toute dissolution d'oxyde et
enlevant tout l'oxygène, soit a l'état d'acide phosphorique, soit a l'état de phosphate de
cuivre formant une scorie excessivement fusible, est cause que le bain conserve sa surface
miroitante jusqu'au moment ou le fnétal va devenir pâteux.
Si l'on refoud des bronzes phosphoreux assez divisés, en présence de l'air, la teneur en
phosphore se trouve réduite dans la proportion de 3 à 4 dixièmes pour cent.
queSi,d'environ
au contraire, cette pour
1 dixième fusioncent.
se fait sous une couche de charbon, cette diminution n'est I
Nous avons vu que, par la fusion du bronze ordinaire, la teneur en étain diminue avec une '
certaine rapidité; avec le bronze phosphoreux, au contraire, la teneur en étain reste
constante ou même augmente dans une petite proportion, ainsi que le montre le tableau
ci-dessous, et cela s'explique par l'élimination du phosphore a l'état de phosphate de cuivre.
Le tableau suivant, résumé d'un certain nombre d'analyses, démontre incontestablement
cette constance de teneur en étain. ‘
Étain. Phosphore.
Mais cette constance remarquable de composition doit sans doute être attribuée en partie
a une autre cause : a l'existence d'un alliage ou plutôt d'une combinaison constante d'étain
et de phosphore. '
80
Si l'on chauffe, a une température peu élevée, de l'étain en feuilles minces dans de la
vapeur de phosphore, l'étain se transforme en une masse friable de couleur grise, renfer
mant environ 21 1/2 p. c. de phosphore, soit un phosphure‘ d'étain à deux équivalents
d'étain et un de phosphore.
Ce phosphure se produit encore plus facilement en chauffant du phosphore et de l'étain
dans un tube fermé.
Que l'on prenne ce phosphure d'étain ou tout autre, riche en phosphore, et qu'on le chauffe
à l'air ou qu'on le brûle à la flamme de la lampe à alcool, une certaine quantité de phos
phore est éliminée et il reste un phosphure constant, renfermant un équivalent de phos
phore et neuf équivalents d'étain. ,
' Le moyen le plus facile de l'obtenir est de placer du phosphore au fond d'un creuset et
de bourrer, par-dessus, de l'éponge d'étain, obtenue par la précipitation du chlorure d'étain
par le zinc; en mettant un peu moins d'étain que celui nécessaire pour obtenir la combi
naison indiquée, soit environ 94 parties d'étain sur 6 parties de phosphore, et en chauffant
a assez basse température jusqu'à cessation de tout dégagement de phosphore, tout le métal
est transformé en phosphure a 9 équivalents d'étain et 1 équivalent de phosphore.
Si cette opération se fait avec addition d'une proportion plus grande d'étai_n, il se forme
un véritable alliage du phosphure indiqué ci-dessus avec de l'étain métallique; en effet. si
on laisse refroidir le creuset, l'alliage se cristallise, par suite de ce refroidissement, mais le
phosphure constant étant moins fusible que l'étain (il fond à environ 400° C.), cristallise en
premier lieu, et si l'on renverse le creuset au moment opportun, l’excédant d'étain s'écoule
a l'état métallique, tout le phosphore restant en combinaison dans la partie cristallisée.
Une série d'analyses du phosphure obtenu par l'un ou l'autre des moyens indiqués ci
dessus a donné comme teneur en phosphore 5.75 p. c., 5.53 p. c., 5.61 p. c., 5.49 p. c.
et 5.51 p. c., soit pour la moyenne des cinq essais, 5.58 p. c.; or, d'après le calcul, un l
phosphure d'étain, a 1 équivalent de phosphore et 9 d'étain, devrait contenir 5.605 p. c. de
phosphore; on voit que ces résultats sont parfaitement concordants.
Une série d'essais, pour déterminer le poids spécifique du bronze phosphoreux de diverses
teneurs, résumés dans le tableau suivant, a donné lieu à une observation assez remarquable,
c'est que, a une teneur basse en phosphore, en dessous de l p. c., le poids spécifique donné
par l'expérience est plus élevé que celui déterminé par le calcul, tandis que le contraire a lieu
pour des teneurs en phosphore supérieures à 1 p. c.
Pour les calculs, nous avons admis comme poids spécifique du cuivre 8.92, de l'étain 7.29 '
et du phosphore 2.03.
PROPORTION POIDS SPÉCIFIQUE DIFFÉRENCE
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82
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. étain.
N° 27.
La résistance élastique de 19300 liv. par pouce carré, ou 1357 k. par cent. carre’.
Id. absolue avec la section primitive de 33916 liv. ou 2384 k. id.
Id. id. id. de rupture de 36390 liv. ou 2558 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 27.
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10500..... .....0.027
11000. . . .. .....0.028
11500. . . .. .....0.029
12000. . . .. .....0.030 .
12500..........0.031
13000. . . .. .....0.o32
13500. . . .. .....0.033
14o00........'...0.035.........o.000
14500..........o.030 1
15000. . . .. .....0.037 ‘
15500..........0.o38
10000..........0.040.........0.o03
10500.. . .. .....0.042 1
17000. . . . . . . . . .0.044.
17500. . . .. .....0.048 .
18000..... .....0.o5o . 0.007
18500..... .....0.053
1900o..........0.050
19500...... .....0.059
2oooo..... .....0.063 . 0.015
20500. . . . . . . '. . .0.067 |
2100o..... .....0.074
21500..... .....0.078
22000..........0.083 . 0.038
22500. . . .. .....0.092 |
23000..... .....0.098
23500. . . .. .....0.1o4
24000...........0.115.........0.074
24500.... .....o.132
25000..........0.152
25500. . . .. .....0.171
26000..........0.l92.........0.160
26500.... .....0.212
27000. . . .. .....0.236
27500. . . .. .....0.260
28000..........0.285.........o.202
28500.. . ... . .0.310
2900o..........0.332
29500..........0.300
30000..........0.387.........0.37O
'33916. . . .. . . . . .aur'ruan . .. ... . .0680
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. d’étain.
N° 28.
La résistance élastique de 17600 liv. par ponce carré, ou 1237 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec 1a section primitive de 265521iv. ou 1866 k..par cent. c.
Id. id. avec 1:1 section (le rupture de 274581iv. ou 1930 k. id.
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85
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 28.
. 0.018
. 0.019
. 0.020
. 0.021
. 0.022
. 0.023
. 0.025
. 0.027
. 0.028
. 0.030
. 0.032
. 0.034
. 0.036
. 0.038
. 0.040
. 0.042
. 0.046
. 0.050
. 0.054
. 0,050
. 0.062
. 0.065
. 0.071
. . 0.076
'. 0.087
. 0.097
. 0.103
. 0.110
. 0.121
. 0.140
. 0.'148
. 0.158
. 0.177
. 0.198
. RUPTURE
86
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. d'étain.
- - - - phosphore.
10.18 étain.
89.82 cuivre.
La résistance élastique de 22700 liv. par pouce carré, ou 1596 kilog par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 36244 liv. ou 2567 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 37289liv. ou 2622 k. id.
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87
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 29.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAlS.
. 0.049
. 0.051
. 0.055
. 0.058
. 0.061
. 0.065
. 0.068
. 0.070
. 0.073
. 0.078
. 0.082,
. 0.086
. 0.090
. 0.094
. 0.099
. 0.107
. 0.113
. 0.122
. 0.141
. 0.102
. 0.178
. 0h92
. 0.213
. RUPTURE.
88
BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 10 p. c. d'étain
No 30.
- - - - phosphore.
10. »
90. 1)
La résistance élastique de 24700 liv. par pouce carré, ou 1736 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 40312 liv.ou 2834k. par cent. c.
Id. id. id. de rupturede 40926liv.0u 2879 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n“ 30.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. ‘EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
N“ 3l.
I
Le même métal ayant servi à l'épreuve précédente, avec refroidissement brusque, a été
coulé dans un moule de sable, pour reconnaître l'influence du refroidissement lent.
Nous avons fondu, à des températures différentes, les trois barres suivantes :
1° Une barre à 15490 C.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.121
Id. d'un échantillon de cette barre . . . 8.709
La barre contenait donc :
6.75 p. c. de vides et 93.25 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,709
2° Une barre à 14300 G.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.302
Id. d’un échantillon de cette barre . . . 8.709
La barre contenait donc :
4.67 p. c. de vides et 95.33 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,709
3° Une barre a 1.397° C.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.318
Id. _ d’un échantillon de cette barre . . . 8.709
La barre contenait donc :
4.50 p. c. de vides et 95.50 p. c. de métal d’un poids spécifique de . 8,709
De ces essais, il résulte que les pièces refroidies lentement dans les moules deviennent
d'autant moins compactes que la température du métal a la coulée était plus élevée.
Nous n'avons soumis a l'épreuve de résistance que la troisième barre, celle coulée a
l397° C., celle-ci présentant le moins de vides et devant par conséquent donner le résultat
le plus favorable :
Diamètre primitif de la barre . . . . . . . 1.128 pouces.
Section id. . . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . _. . . . l0 u pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture. . . . 1.120 id.
Section id. id. . . . . 0.985 pouce carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 1.5 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 1.8 p. c.
On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux avec 10 p. c. d'étain et ---- p. c. de phos
phore, coulé en sable à l397° C. :
La résistance élastique de 20100 liv. par pouce carré, ou 1413 kilog par cent. carré.
Id. absolue de 28130 liv. avec 1a section primitive, ou 1977 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 28553 liv. ou 2007 k. id.
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. 0.043
. 0.046
. 0.052
. 0.056
. 0.059
0.064
. 0.074
0.082
0.093
. 0.102
0. 1 l2
0.122
. 0.133
. 0.150
. 0. 164
. 0.178
0.190
RUPTURE
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 9 p. c. étain.
N“ 32.
i L'analyse de la barre a donné:
---- phosphore.
9.22 étain. -
90.78 cuivre.
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 32.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAlSES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
20500. . . . . .0.060
l2
94
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 5 p. c. d’étain.
N° 33.
---- phosphore.
5.20 étain.
94.80 cuivre.
1.74 p.c.de vides et 98.26 p.c. de métal d’un poids spécifique de 8,675.
La résistance élastique de 20800 liv. par pouce carré. ou 1462 kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 37504 liv. ou 2636 k. id.
Id. id. id. de rupture de 40197 liv. ou 2826 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 33.‘
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLATSES. EN POUCES ANGLATS. EN POUCES ANGLAIS.
N“ 34.
-' - - - phosphore.
8.77 étain.
91.23 cuivre.
La résistance élastique de 24300 liv. par pouce carré, ou 1708kilos par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 41228 liv. ou 2900 k. par cent. c.
id. id. id. de rupture de 41950 liv. ou 2943 k. id.
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97
LIVRES ANGLAISBS. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
BRONZE PHOSPHOREUX.
renfermant : 8 1/2 p. c. d'étain et ---- p. c. de phosphore.
N” 35.
- - - - phosphore.
8.70 étain.
91.30 cuivre.
La résistance élastique de 24700 liv. par pouce carré, ou 1736 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 46108 liv. ou 3241 k. id.
Id. id. id. de rupture de 46810 liv. ou 3290 k. id.
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ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 35.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. IEN POUCES ANGLAIS. LITRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant : ---- p. c. phosphore, 8 1/2 p. c. étain, avec
refroidissement lent.
N° 36.
Le même bronze avec lequel nous avons coulé les deux barres précédentes, avec refroi
dissement brusque dans les moules, fut coulé en sable, pour reconnaître l'influence, sur les
qualités du bronze, d'un refroidissement lent et d'une température plus ou-moins élevée du
métal a la coulée. '
Vu le grand nombre de vides dans les barres coulées à hautes températures et avec
refroidissement lent. nous n'avons soumis a l'épreuve dc résistance que la barre 4, soit celle
coulée à l380° C.
- - - - phosphore.
8.638 étain.
91.362 cuixire;
La résistance élastique de 20600 liv. par pouce carré, ou 1448 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 28858 liv. ou 2028 k. par cent. c.
Id. id. id de rupture de 29297 liv. ou 2059 k. id:
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13
102
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 36.
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EFFORT DE TRACTION ALLONGEMEÏIT ALLONGEMENT EFFORT DE TRACTION T ALLÛNGEMENT ALLONGEMENT
en pendant ln lractiun permanent un ï pendant la lractinn permnnenl
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0.054
0.059
0.064
0.068
. 0.073
0.080
0.087
. 0.097
0.103
0.114
0.124
. 0.134
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103
BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant ---- p. c. phosphore et 6 p. c. étain.
N° 37.
- - - - phosphore.
6.218 étain.
93.782 cuivre.
La résistance élastique de 21600 liv. par pouce carré, ou 1518 k. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 51644 liv. ou 3630 k. id.
Id. id. avec la section de rupture de 57457 liv. ou 4039 k. id.
104
I .
EFFORT DETRACTIOH ALLONGEMENT t ALLONGEHENT EFFORT DE TRACTION ALLONGEMENT ALLONGEHENT
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. iEN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS.
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105
BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant : ---- p. c. de phosphore et 10 6/10 p. c. d'étain.
N° 38.
- - - - phosphore.
11. n étain.
89. 1) cuivre.
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 38.
10000 . . . . . . . . . . 0.018
10500. . . . . . . . . . 0.019
11000. . . . . . . . . . 0.020
11500 . . . . . . . . . . 0.021
12000 . . . . . . . . . . 0.022
12500 . . . . . . . . . . 0.023
13000 . . . . . . . . . . 0.024
13500 . . . . . . . . . . 0.025
14000 . . . ' . . . . . . . 0.027
14500 . . . . . . . . . . 0.020
15000 . . . . . . . . . . 0.030
15500 . . . . . . . . . . 0.032
16000 . . . . . . . . . . 0.034
16500 . ’. . . . . . . . . 0.030
17000 . . . . . . . . . . 0.038
17500. . . . . . . . . . 0.039
18000 . . . . . . . . . . 0.040
18500 . . . . . . . . . . 0.042
10000. . . . . . . . . . 0.044
10500 . . . . . . . . . . 0,046
20000. . . . . . . . . . 0.049
20500. . . . . . . . . . 0.050
21000. . . . . . . . . . 0.051
21500 . . . . . . . . . . 0.052
22000. . . . . . . . . . 0.058
22500 . . . . . . . . . . 0.060
23000 . . . . . . . . . . 0.002
23500 . . . . . . . . . . 0.064
24000 . . . . . . . . . . 0.068
24500 . . . . . . . . . . 0.070
25000 . . . . . . . . . . 0.072
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107‘
BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant :---- p. c. de phosphore et 5 p. c. d'étain.
N° 39.
- - - - phosphore. _ I
5.206 étain. -
94.794 cuivre.
La résistance élastique de 23800 liv. par pouce carré, ou 1673 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 52628 liv. ou 3699 k. par cent. c.
Id. id. id. de rupture de 574541iv. ou 4039 k. id.
108
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphôreux) n“ 39.
LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. ‘EN POUCES ANGLAIS. ÎEN POUCES ANGLAIS.
25500 ‘. . . . . .0065
26000. . . . . . 0.069
26500. . . . . .0.073
27000. . . . . . 0.077
27500. . . . . .0.080
28000......0.084
28500. .. . . .0.088
29000. . . . . .0.091
29500. . . . . .0.095
30000. . . . . . 0.099
31000. . . . . .0102
32000. . . . . .0.112
33000. . . . . .0.121
34000. . . . . .0.133
35000. . . .- . .0.150
36000. . . .. . .0.160
37000. . . _ . .0.173
38000. .. ...0.l96
39000. . . . .0.215
40000. . . . . .0.234
41000. . . . . .0263
42000. . . . . .O.286
43000. . . _ . .0.314
44000. . . . . .0342
45000. . . . . .0.411
46000. . . _ . .0.455
47000. .. ...0.510
48000. . . . . .0.572
49000. . . . . .0634
50000. . . . . . 0.696
52628 . . . . . RUPTURE. ' .
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109
BRONZE PHOSPHOREUX
renfermant ---- p.‘ c. de phosphore et 5 p. c. d’étain, coulé avec
refroidissement lent.
N° Z10.
Le même bronze ayant servi à couler la barre précédente, avec refroidissement brusque
dans le moule. fut coulé en sable pour reconnaître l'influence sur les qualités du bronze
d'un refroidissement lent et d'une température plus ou moins élevée du métal à la coulée.
Nous avons coulé, à différentes températures, trois barres :
1" Une barre a 1472o C.
Le poids spécifique de la barre tournée était de . .' . .' 7.803
Id. d'un échantillon de la barre . . . . . 8.507
La barre contenait donc :
8.28 p. c. de vides et 91.72 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,507
2o Une barre a 1400o C. '
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.056
Id. d'un échantillon de cette barre . . . 8.507
La barre contenait donc : '
5.30 p. c. de vides et 94.70 p. c. de métal d'un poids spécifique de . 8,507
3" Une ‘barre à 13730 G. 1 '
Le poids spécifique de la barre tournée était de . . . . 8.070
Id. d'un échantillon de cette barre . . . 8.507
La barre contenait donc :
5.13 p. c. de vides et 94.87 p. c. de métal d'un poids spécifique de 8,507.
A cause du grand nombre de vides dans les barres coulées à haute température et avec
refroidissement lent, nous n'avons soumis a l'épreuve de résistance que la barre 3, coulée
à 1373° C.
L'analyse de la barre a donné : ---- phosphore.
5.129 étain.
94.871 cuivre.
Le résultat de l'essai, sous la presse hydraulique, a été le suivant :
Diamètre primitif de la barre 1.128 pouces.
Section id. . . . . . . . 1 n pouce carré.
Longueur id. . . . . . . . 10 n pouces.
Diamètre de la barre au point de rupture . . . . 1.115 id._
Section id. id. 0.978 pouce carré.
Diminution de la section . . . . . . . . . 2.2 p. c.
Dernier allongement permanent. . . . . . . 2.4 p. c.
On obtient ainsi, pour un bronze phosphoreux renfermant 5 p. c. d'étain et ---- p. c. de
phosphore coulé a 1372“ C. en sable, soit avec refroidissement lent :
La résistance élastique de 20700 liv. par pouce carré, ou 1455 kil. par cent. carré.
Id. absolue avec la section primitive de 31948 liv. ou 2246 k. par cent. c.
Id. id. avec la section de rupture de 32666 liv. ou 2296 k. id.
14
110
ESSAI DE RÉSISTANCE.
(Bronze phosphoreux) n° 40.
l LIVRES ANGLMSES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLAIS. LIVRES ANGLAISES. EN POUCES ANGLAIS. EN POUCES ANGLMS.‘
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111
Un métal à. canons, pour remplir toutes les conditions que l'on peut désirer, doit pos
séder non-seulement une grande résistance absolue, mais encore une résistance élastique
élevée, une homogénéité absolue de composition, la plus grande résistance contre l'effet des
produits de la combustion de la poudre,.une parfaite uniformité des résultats, une grande
dureté, une fusibilité assez grande pour permettre la transformation aisée des pièces hors
de service en pièces neuves, et, autant que possible, un bon marché relatif. Or, en écar
tant la fonte, qui donne des résultats très-inférieurs a ceux que nous avons obtenus, il ne
reste en présence que l'acier et le bronze. - 1 l
S'il est vrai que l'acier possède a un très-haut degré certaines des qualités que nous
venons d'énumérer, il ne les possède pas toutes; mais son plus grand inconvénient réside
dans son prix exorbitant; ainsi, un canon de 4 en acier fondu, du système Wahrendorf,
pèse 272 kilos et coûte environ 2,100 francs, soit fr. 7-70 par kilo, et ce prix croît
beaucoup plus que proportionnellement au poids, de telle sorte que, pour les pièces d'un fort
calibre, le prix au kilogramme devient excessif.
Or un canon semblable, étant mis hors de service, devient absolument de nulle valeur,
l'acier ne pouvant même se vendre au prix du vieux fer.
La série d'essais dont nous venons d'établir les résultats démontre qu'il faut écarter l'em
ploi du maganèse, du nickel et du fer, des alliages pour bouches a feu; que le phosphure
de cuivre ne peut non plus être employé, et que l'addition du zinc, tout en augmentant la
résistance ne donne pas des résultats satisfaisants sous d'autres points de vue; il ne reste
donc en présence que le bronze ordinaire et le bronze phosphoreux; or nous avons montré,
dans les conclusions de nos essais sur ce dernier alliage, qu'il est de tous points supérieur
à un très-haut degré au bronze ordinaire.
Quant a la résistance, on voit combien l'ensemble des essais de bronze phosphoreux est
supérieur a celui des essais de bronze ordinaire; mais, si nous prenons pour comparaison
les cinq essais de bronze ordinaire, refroidis brusquement et les six essais de bronze phos
phoreux également refroidis brusquement et renfermant moins de 10 c. d'étain, nous
trouvons que la moyenne des résistances élastiques des six derniers essais est a la moyenne
des cinq premiers comme 135 est a 100, et la moyenne des résistances absolues avec la sec
tion dbrigine, comme 180 est à 100.
Si nous comparons le meilleur résultat obtenu avec le bronze ordinaire coulé dans les
conditions ordinaires, dest-a-dire avec refroidissement lent, avec le bronze phosphoreux
ayant donné le résultat le plus élevé, soit le n° 39 renfermant 5 p. c. d'étain, nous trouvons
pour le premier une résistance élastique de 907 kilos et une résistance absolue de 1,352
kilos, et pour le second une résistance élastique de 1,673 kilos et une résistance absolue de
3,699 kilos, dest-a-dire que les résistances élastiques sont dans la proportion de 100 a 184,
et les résistances absolues, dans la proportion de 100 a 274. '
113
En résumé, nous obtenons, par l'addition du phosphore au bronze ordinaire combiné avec
‘la coulée en lingotière, un métal d'une dureté se rapprochant de celle de l'acier, d'une résis
tance élastique et absolue, variant entre 60 et 174 p. c. au-dessus du bronze ordinaire, une
composition plus homogène que ce bronze et résistant mieux, par conséquent, aux effets de la
combustion de la poudre; enfin. 11e coûtant que très-peu de chose de plus que le bronze ordi
naire et permettant, comme ce bronze est mieux, que lui, l'emploi des bouches à feu hors
d'usage pour la confection des pièces neuves; de plus, ce métal, tout en ne coûtant pas la
moitié du prix de l'acier, conserve, après la mise hors de service des pièces, toute la valeur
comme métal qu'il avait à l'origine.
114
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115
2.41 p.c. 2309° C. Brusque. 5.10 p.c. 2.7 p. c. 1075 kilog. 1769 kilog. 1863 kilog. 16 Les résistances
sont établies en
1.41 n 1602° C. Id. 8.4 4.0 1385 w 2076 2266 l8 kilos. par centi
ld. 5.0 fi 2.4 1012 1365 1437 20 mètre carré.
3.33 n 1338° C.
1.94 n 2420° C. Lent. 3.6 n 1.0 900 n 1170 1214 I 22
1.62 1595o C. Id. 3.7 1.4 n 935 v. 1163 1200 24
2.27 l363° C. ' ld. 3.3 2.0 907 1352 1398 26 l
1.53 1595° C. Brusque. 2.0 1209 1616 1670 :30 l
3.63 1668° C. id. 3.2 2.8 1244 1755 1813 32
1.13 1615° C. Lent. 16.7 6.8 731 1372 1647 38
r-Ir-a
1.60 1622° C. id. 18.3 8.3 1082 1868 2287 10H 4o
2.81 1433° C. Brusque. 8.4 1.8 1033 1360 1496 42
2.11 1517o C. id. 6.7 1.7 1402 1995 2140 ._ 3 44
1.78 1672" C. id. 1.5 0.6 1975 2240 2275 .à 4e
3.13 16920 C. Lent. 27.6 14.7 1682 2325 ._. 9 50 La résistance
D-‘p-I _ ,7 élastique est infé
3.88 1760o C. ' id. 26.1 15.6 520 1830 2472 "' rieure à 700 kil.
2.11 1700o C. Brusque. 21.5 7.2 1118 1972 2518 x16: 5o
3.83 l737° C. id. 15.1 9.7 1334 2665 3140 ._. œ 57
2.01 17490 C. id. 10.1 3.8 1440 2220 2470 HT 59
2.66 1656O C. id. 3.3 1.0 1263 1621 1677 10 O 61
2.94 1626° C. id. 1.0 1.1 1568 2032 2055 21 63
2.28 1680° C. id. 6.7 2.9 1321 2012 2156 66
1.44 16480 C. id. 6.7 1.8 1708 2459 2636 69
3.93 1360° C. Lent. 3.30 1.8. 309 490 507 72
1.59 1602° C. id. 33.5 23.8 466 2245 3365 73
1.71 l572° C. id. 23.0 24.7 682 2805 3642 75
1.24 l5l4° C. Brusque. 6.7 6.8 q; 1356 2384 2558 82
3.43 1650° C. id. 3.3 1.9 1237 1866 1930 84
5.50 1613° C. id. 2.8 1.5 w 1596 2567 2622 86
p1
1.80 1435° C. ' id. 1.5 1.0 1736 2834 2879 88
4.50 1397° C. Lent. 1.0 1.8 1413 1977 2007 90
1.81 1457“ C. Brusque. 3.3 2.0 1392 2246 2323 u 92
1.74 l472° C. id. 6.7 6.2 1462 2636 2826 u 94
r
1.25 l481° C. id. 1.0 1.6 1708 2900 2943 96
1.20 1698° C. id. 1.0 1.6 1736 3241 3290 98
y
3.36 l380° C. Lent. 1.0 1.0 1448 2028 2059 100
1.11 14000 C. Brusque. 10J 10.7 1518 3630 4039 1 03
8.00 15110 C. id. 0.2 1.0 1539 1788 1791 105
1.77 l45l° C. id. 8.4 7.8 1673 3699 4039 107
5.13 1373° C. Lent. 2.2 2.4 1455 2246 2296 109
INDICATION DES COURBES DU TABLEAU GÉNÉRAL CI-CONTRE.
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