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2021

INTRODUCTION EN
BOURSE

Encadré par : M. KOCEYL SALIM MOHSINE

Réalisé par :
NOUAYTI MOHAMMED
YASSIN BENRHANLEM
YASSINE ELGHZIZEL
Introduction :

L'introduction en bourse constitue un acte de première importance dans la vie d'une société.
C'est l'acte par lequel une entreprise devient « publique » avec toutes les opportunités que
cela représente. L'introduction en bourse offre en effet maints avantages aux sociétés et à
leurs actionnaires d'origine qui décident de vendre au public une partie des titres qu'ils
détiennent : à ces derniers l'introduction en bourse offre la possibilité de diversifier leur
fortune, qui, souvent et jusqu'à ce jour, a été intégralement investie et réinvestie dans le
développement de la société.

L'introduction en bourse n'intéresse pas uniquement l'entreprise et ses actionnaires


d'origine. Elle intéresse aussi l'ensemble des professions boursières et financières qui vont
materner par leurs conseils l'entreprise jusqu'à son introduction ; les professions juridiques
et comptables qui vont éventuellement remodeler l'architecture juridique de la société
préalablement à son introduction pour les premiers et l'architecture comptable pour les
seconds, toujours avec le souci de rendre la société plus transparente et plus
compréhensible pour les tiers; les banquiers, conseillers financiers et membres des sociétés
de bourse, surtout, pour lesquels l'introduction en bourse d'une société s'inscrit dans une
stratégie financière globale.

L'introduction en bourse intéresse, bien évidemment, aussi les investisseurs qui vont vouloir
acheter des titres à l'introduction et après.

Ainsi, l'introduction en bourse met en scène trois catégories d'acteurs : les actionnaires
d'origine, les professions financières et boursières et les investisseurs dont les intérêts ne
sont pas aussi divergents qu'il pourrait sembler au premier abord. Les premiers cherchent à
maximiser l'utilité de leur fortune dont la vente des titres à l'introduction constitue une
partie, tandis que les investisseurs cherchent à acquérir des titres, certes dans un souci de
diversification de leur porte- feuille, mais surtout dans l'espoir de faire une bonne affaire.
Ces deux catégories d'acteurs jouent essentiellement un jeu unique, tandis que les
professions boursières et financières jouent un jeu répété : elles ont le souci de réussir cette
opération mais aussi celui que d'autres sociétés aient le souci de s'introduire en bourse. Elles
sont, aussi, bien placées pour concilier les intérêts éventuellement divergents des deux
autres catégories d'acteurs.

I. Le marché boursier
1. Qu'est-ce que la bourse ?
La Bourse est un lieu d'échanges. C'est un vaste marché organisé ou l’on échange des titres
financiers. Ces derniers sont représentatifs de multiples actifs. Il peut s'agir d'actions,
d'obligations, de devises, de matières premières ou même de taux d'intérêts. Tout peut
s'échanger, tant qu'il est sous la forme d'un titre. Ici point question d'échanger
physiquement des marchandises (même si certains achats peuvent se transformer en
livraison physique). Les investisseurs achètent du « papier » avant tout.

Le marché boursier a été conçu pour les entreprises qui sont à la recherche de capitaux
supplémentaires pour financer leur croissance. L'entreprise fait généralement appel à
l'épargne public ou aux institutionnels pour financer son expansion. Les entreprises qui
souhaitent être cotées sur un marché boursier trouveront un réseau d'analystes et
d'investisseurs professionnels connaissant parfaitement les marchés financiers, ses derniers
jouent le rôle de conseiller. Le financement par l'introduction en bourse ou capitalisation
boursière, s'est nettement développé avec l'arrivée en 2000 des sociétés internet ou start-
up, dont le besoin en développement est très important. Le marché boursier est attractif
pour les sociétés car les émetteurs profitent de la domination des investisseurs
institutionnels sur ce marché et de la présence renforcée des investisseurs internationaux.

2. Les types des marchés boursiers

a) Marché primaire :

Le marché primaire est celui sur lequel les nouveaux titres financiers sont émis et souscrits
par des investisseurs ; on y procède donc aux augmentations de capital, au placement
d'emprunts obligataires... Il s'agit d'un marché de neuf " des titres financiers, par oppositive
au marché secondaire qui en est le marché " d'occasion ".

Le Premier marché, Autrefois appelé "cote officielle", représente l'essentiel de l'activité


boursière et est réservée aux entreprises de grande taille, qui doivent répondre à des
critères précis :

La diffusion de 25% de leur capital.

La présentation d'un historique de comptes certifiés de plus de trois ans.

> 90% des transactions, tous secteurs confondus, s'effectuent au sein de ce marché.

> Ce marché est constitué de sociétés dont le capital est nouvellement ouvert. Elles peuvent
notamment émettre des actions ou des obligations.

b) Marché secondaire

Le marché secondaire est celui sur lequel sont échangés des titres financiers déjà créés (sur
le marché primaire). En assurant la liquidité des investissements financiers, le marché
secondaire assure la liquidité du marché primaire et l'évaluation des titres financiers.
Marchés primaire et secondaire sont donc très complémentaires
Les moyennes entreprises ont pu accéder à la bourse grâce à l'instauration du second
marché en janvier 1983. Les entreprises désirant s'introduire au second marché doivent
remplir les conditions suivantes :

Emettre au moins 10% de son capital public

Présenter un historique de comptes de plus de 2 ans.

c) LE MARCHE CENTRAL :

La structure du marché boursier de Casablanca confère au marché central un rôle pilote.


Ainsi, en dehors des transactions de blocs, toute transaction sur une valeur mobilière cotées
doit passer par le marché central. De ce fait, le système de négociation de la BVC est celui
d’un système centralisé gouverné par les ordres et animé par les sociétés de bourse. Le
règlement et la livraison des titres étant 6 simultanés, le dépôt des titres et la disponibilité
des capitaux doit correspondre à l'ordre de négociation. En effet, l'ensemble des ordres de
bourse est centralisé dans un carnet d'ordres unique qui permet de confronter l'offre et la
demande et d'établir un prix d'équilibre.

d) LE MARCHE DES BLOCS :

En raison de l’absence d’une contrepartie suffisante sur la feuille de marché au moment où


ils sont présentés, certains ordres d’investisseurs institutionnels, du fait de leur importance,
ne peuvent être exécutés totalement. Ainsi, la BVC a mis en place un marché de gré à gré qui
permet la négociation immédiate de tels ordres dans des conditions de cours issues du
Marché Central. Les opérations sur le marché des blocs doivent :

✓ Porter sur un nombre de titres au moins égale à la taille minimum du bloc (TMB),
définie d’avance par la bourse des valeurs de Casablanca.
✓ Être conclues à un cours inclus dans une fourchette des prix issue de la feuille de
marché Central pour les valeurs cotées au continu ou déterminée sur la base du
dernier cours d’ouverture, pour les valeurs cotées au multi fixing
3. Les intervenants du marché boursier
a) La Bourse de Casablanca

La Bourse de Casablanca est une société anonyme en charge de l’organisation et de la


gestion du marché boursier. Elle est placée sous la tutelle du Ministère des Finances et de la
Privatisation.

Sa gestion est définie par un cahier des charges et concerne principalement l’organisation
des introductions en bourse, la gestion des séances de cotation, la diffusion des cours et des
indices et l’administration d’un système de compensation et de garantie. Le périmètre et le
contenu de ses actions sont définis, sous forme de règles de marché, dans un Règlement
Général.
De manière globale, la Bourse de Casablanca veille à la promotion et au développement du
marché boursier marocain.

b) Les Sociétés de Bourse

Agréées par le Ministère des Finances et de la Privatisation, les sociétés de bourse ont pour
objet, outre l’exécution des transactions sur les valeurs mobilières, la garde des titres, la
gestion des portefeuilles de valeurs mobilières en vertu d’un mandat, le conseil à la clientèle
et l’animation du marché des valeurs mobilières inscrites à la cote.

Les sociétés de bourse participent également au placement des titres émis par les personnes
morales faisant appel public à l’épargne et assistent ces dernières à la préparation des
documents d’information destinés au public.

c) LES ORGANISANISMES DE PLACEMENTS COLLECTIFS EN VALEURS


MOBILIERES :

Afin de faciliter l'investissement en actions et en obligations de nouveaux instruments, de


placement, appelés organismes de placement collectif en valeurs mobilières, ont été mis en
place en 1995. Ils s'adressent aux épargnants n'ayant pas suffisamment de temps à
consacrer à la gestion d'un portefeuille individuel d'action et/ou obligations ou n'ayant pas
une épargne suffisamment importante pour ouvrir un compte géré par une société de
bourse. L'OPCVM présentent pour l'investisseur potentiel trois principaux avantages :

Simplicité : en permettant aux épargnants d'investir leur épargne en valeurs mobilières sans
supporter les soucis de la gestion de portefeuille.

Souplesse : en offrant une réelle liquidité en cas de désinvestissement. La contrainte de


l'offre et la demande n'est pas prise en compte puisque les OPCVM sont tenus de racheter
les parts dès que l'investisseur en fait la demande.

Sécurité : en possédant des portefeuilles diversifiés et variés ; ils reposent avant toute chose
sur la sécurité de l'épargne, la gestion des portefeuilles étant assurée par les professionnels
de la bourse. L'épargne ainsi collectée est utilisée pour constituer un portefeuille de valeurs
mobilières, L'OPCVM canalise ainsi cette épargne vers le financement des entreprises,
participant par ce biais au développement de l'économie nationale.

Forme juridique : Les OPCVM existent sous deux formes juridiques distinctes :

Les Sociétés d'Investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds Communs de Placement
(FCP).

La SICAV est une société anonyme : tout investisseur qui souscrit des actions devient
actionnaire, il possède le droit d'exprimer son avis sur la gestion lors des assemblées
générales.

Le FCP est, quant à lui, une copropriété de valeurs mobilières qui n'a pas de personnalité
morale. Sa gestion est assurée par un établissement de gestion de FCP.
Classification : Les OPCVM sont classés, selon la politique d'investissement adoptée, en trois
catégories distinctes. L'appartenance à une catégorie entraîne le respect en permanence de
certains critères de placement.

Les OPCVM "actions" : ils sont à hauteur de 60 % au moins de leurs actifs en actions et
certificats d'investissement.

Les OPCVM "obligations " : au moins 90% de leurs actifs en obligations ou autres titres de
créances négociables.

Les OPCVM "diversifiés" : Ils doivent être entre 10% et de 60 % de leurs actifs en actions et
certificats d'investissement.

Les OPCVM " monétaire" initialement destinés à une rémunération sur le court terme de la
trésorerie des investisseurs institutionnels

d) Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC)

Établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, l'AMMC


est l’autorité de marché. Il a pour mission de :

• Protéger l'épargne investie en valeurs mobilières ou tout autre placement réalisé par
appel public à l'épargne.
• Veiller à l'information des investisseurs en valeurs mobilières en s'assurant que les
personnes morales qui font appel public à l'épargne établissement et diffusent toutes
les informations légales et réglementaires en vigueur.
• Veiller au bon fonctionnement du marché des valeurs mobilières en assurant sa
transparence, son intégrité et sa sécurité.
• Veiller au respect des diverses dispositions légales et réglementaires régissant le
marché financier.

e) Le Dépositaire Central-MAROCLEAR

Maroclear est le dépositaire central des titres au Maroc. Il a été créé en vertu des
dispositions de la loi n° 35-96 du 9 juillet 1997 qui a institué le régime de la dématérialisation
des valeurs mobilières.

En tant que société anonyme, Maroclear assure pour le compte de ses affiliés la
conservation des titres, leur circulation ainsi que leur administration.

Ses principales missions sont :

• Centraliser la conservation des titres dans des comptes courants ouverts


exclusivement aux noms des professionnels (banques, sociétés de bourse et
émetteurs).
• Assurer la gestion des systèmes de règlement et livraison des titres.
• Simplifier l’exercice des droits attachés aux titres.
4. Les produits proposés par la bourse

a) Actions

L'action est un titre de propriété représentant une fraction de capital d’une entreprise.

Ce titre ouvre droit à une rémunération appelée dividende et à une participation au pouvoir
de décision. Le dividende distribué varie en fonction du niveau des résultats et de la
politique suivie par l'entreprise. Les décisions sont prises en assemblée générale
d'actionnaire, chaque action donne droit à une voix. Cependant, certaines actions
bénéficient de dividendes prioritaires, mais ne disposent plus de droit de vote et d'autres
ont des droits de vote plural.

Ces actions sont émises lors de la constitution des sociétés ou à l'occasion de toute
augmentation du capital.

Elles sont soit en numéraire, soit d'apport ; leur montant nominal ne peut être inférieur à
100 DH.

Les actions ne sont négociables qu'après immatriculation de la société au registre du


commerce ou la réalisation de l'augmentation de capital.

b) Les obligations :

Les obligations sont des titres négociables qui, dans une même émission, confient les mêmes
droits de créance pour une même valeur nominale. Cette valeur ne peut être inférieure à
100 dhs.

L'obligataire perçoit pendant la durée de l'emprunt, un intérêt en fonction du montant de


l'obligation, fixé à la souscription de l'obligation.

Un emprunt obligataire est caractérisé par sa durée, le prix d'émission de l'obligation, le taux
et les modalités d'amortissement.

Le prix d'émission est le prix versé par les souscripteurs. Afin d'attirer les obligataires, ce prix
peut être la valeur contractuelle de l'obligation.

Concernant la rémunération de l'obligation, le taux nominal qui représente le taux


contractuel doit être distingué du taux de rendement actuariel qui représente la
rémunération réelle du titre en tenant compte de tous les éléments caractéristiques du titre
(prix d'émission, prix de remboursement, modalités d'amortissements...). Le
remboursement de la somme prêtée est appelé amortissement de l'emprunt. Il peut se faire
:

• En totalité à l'échéance (in fine)


• Par annuités constantes
• Par amortissements constants
c) Les droits

Les droits émis par une entreprise confèrent à leurs détenteurs deux types de Privilèges :

✓ Les droits d’attribution : ils permettent d'obtenir des actions gratuitement, lors
d'une augmentation du capital par attribution d'actions gratuites
✓ Les droits de souscription : ils donnent aux anciens actionnaires de l’entreprise
la possibilité de souscrire en priorité aux nouvelles actions émises par
l’entreprise cotée lors des augmentations du capital en numéraire. Le détenteur
du droit de souscription peut soit le vendre soit participer à l'opération.

5. Rôles du marché boursier


Les marchés financiers permettent une allocation efficace des ressources. La Bourse est tout
d'abord un lieu de financement et de placement. Elle permet également l'allocation et la
gestion des risques ainsi que la liquidité des titres.

• Le financement des entreprises : le marché boursier permet aux entreprises de se


financer, d'investir, en mettant directement en contact l'offre et la demande de
capital. Par l'introduction en bourse ou par les augmentations de capital les
entreprises ont accès à des ressources financières supplémentaires. Les bourses ont
permis aux entreprises de grandir et donc de développer des projets qu'un individu
seul n'aurait pu financer : Une entreprise n'obtient de nouvelles ressources, à travers
l'émission d'actions ou d'obligations, que sur le marché dit primaire.
• Un lieu d’épargne : les investisseurs ayant une capacité d'épargne positive peuvent
devenir les actionnaires des entreprises privées ou devenir les créanciers de ces
sociétés et des collectivités publiques. Ils peuvent investir soit à l'occasion
d'augmentation de capital ou d'introduction en bourse sur le marché primaire, ou
s'orienter sur le marché dit secondaire sur lequel sont négociés les titres déjà émis.

La Bourse permet la mobilisation de l'épargne et partant une meilleure allocation


des ressources vers les projets d'investissements les plus profitables. En facilitant
l'accès à l'épargne, les Bourses rendent possibles de nouveaux investissements et
améliorent donc la rentabilité des investissements.

• La gestion du risque : La bourse permet de transférer le risque par le biais des


négociations d'actions et d'obligations. Elle permet également aux investisseurs
(entreprises, actionnaires, créanciers...) de se protéger du risque (risques de change,
de taux, de crédit, de baisse des cours)
• La liquidité des titres : la bourse permet la négociabilité des titres. Cette facilitation
de la sortie permet d'attirer un plus grand nombre d'investisseurs et explique
pourquoi les sociétés de capital-risque souhaitent que les entreprises dans lesquelles
elles ont investi s'introduisent en bourse.
• Indicateur économique : les cotations effectuées à la Bourse permettent de mesurer
la valeur attribuée par le marché à une entreprise, une matière première ou à une
créance dans le temps. Les cours permettent donc de suivre l'évolution du prix de
produits et l'évolution générale de la situation économique d'un pays.

II. L'introduction en bourse

L'introduction en bourse consiste à mettre en vente des titres d'une société afin d'avoir
accès aux marchés de capitaux et d'extérioriser la valeur de l'entreprise. La vente de ces
titres, pour lesquels l'information est extrêmement limitée, à un grand nombre
d'investisseurs différents (institutionnels, particuliers, salariés) rend l'opération complexe et
longue à préparer. La cotation en Bourse présente de nombreux avantages (notoriété
accrue, possibilité de faire appel aux marchés financiers si nécessaire, liquidité potentielle
pour les actionnaires...) mais aussi des contraintes (obligations de transparence et de
communication qui prend du temps aux dirigeants, fluctuations de cours parfois
déstabilisantes, ...)

1. La note d’information
Document de référence de toute opération d’appel public à l’épargne, la note d’information,
La note d’information visée par l’AMMC, contient une mine de données à l’attention des
investisseurs.

Toute personne morale qui envisage de faire appel public à l’épargne, soit à l’occasion de
l’émission ou de la cession de titres de capital, soit au moment de l’introduction de ses titres
de capital en Bourse, est tenue d’établir une note d’information. Les informations contenues
dans cette note sont scrupuleusement vérifiées par L’Autorité Marocaine du Marché des
Capitaux (AMMC). S’il constate que tout est conforme à la réglementation en vigueur, il
donne son visa.

A noter que la Bourse de Casablanca doit aussi donner son avis d’approbation à la demande
d’admission et au calendrier de l’opération établis par l’émetteur qui demande l’inscription
de ses titres en Bourse.

Cet avis n’est définitif qu’après l’obtention du visa de la note d’information par l’AMMC

1. Qui rédige la note d’information ?


Pour l’élaboration de la note d’information, l’AMMC recommande à l’émetteur le recours à
un conseiller financier spécialisé, lequel devra effectuer les diligences nécessaires
conformément aux meilleures pratiques de la profession.

2. Que trouve-t-on dans la note d’information ?

La note d’information est établie conformément au modèle-type arrêté par le AMMC. Elle
doit être rédigée en arabe ou en français et présenter de façon neutre l’opération financière
et l’activité de l’émetteur à savoir :

Les caractéristiques de l’opération : Le nombre et la nature des titres offerts à la


souscription, le calendrier de l’opération et la date prévue de cotation des titres, la
procédure d’introduction ;

Les données sur le capital : répartition du capital et des droits de vote, évolution du capital

Les données générales sur l’organisation de l’entreprise : sa forme juridique, son objet
social, ses statuts, son organigramme ;

Les données sur l’activité de l’entreprise et sur son secteur : historique, secteur d’activité,
environnement concurrentiel ;

Les données économiques : chiffre d’affaires, résultats, effectifs, filiales, perspectives et


stratégie de développement ; La situation financière de l’entreprise : bilan, compte de
résultats et des annexes précisant le périmètre et les méthodes de consolidation ; Les
facteurs de risque pouvant avoir une incidence sensible sur l’activité.

3. Où se procurer la note d’information ?

La note d’information visée par l’AMMC est :

• Remise ou adressée sans frais à toute personne dont la souscription est sollicitée,
ou qui en fait la demande ;
• Tenue à la disposition du public dans les lieux suivants :
- Siège social de SODEP ;
- Sur demande dans un délai maximum de 48h auprès des membres du
syndicat de placement ;
• Tenue à la disposition du public au siège de la Bourse de Casablanca et sur son site
internet
• Disponible sur le site de l’AMMC : www.ammc.ma
2. Les procédures de première cotation
OPF, OPM, OPO ou cotation directe : la procédure de première cotation en Bourse peut
être initiée selon l’une de ces quatre formes.

Conformément aux articles 1.2.13 à 1.2.24 du règlement général de la Bourse des valeurs, il
existe quatre procédures de première cotation à savoir : l’offre à prix ferme (OPF), l’offre à
prix minimal (OPM), l’offre à prix ouvert (OPO) et la cotation directe. C’est l’émetteur qui
choisit, en concertation avec son conseiller, la procédure de première cotation qui
correspond le plus à ses objectifs.

L’offre à prix ferme (OPF)

La procédure de l’offre à prix ferme consiste à mettre à la disposition du public une quantité
de titres en fixant un prix ferme. Les ordres présentés par les souscripteurs sont
obligatoirement stipulés à ce prix. L’allocation des titres se fait suivant un rapport entre
l’offre et la demande et en fonction d’une méthode d’allocation préalablement annoncée
par la société gestionnaire (Bourse de Casablanca, S.A. à laquelle est concédée la gestion du
marché boursier, en application d’un cahier des charges approuvé par le ministre chargé des
Finances).

L’offre à prix minimal (OPM)

L’offre à prix minimal consiste à mettre à la disposition du public une quantité de titres en
fixant un prix minimal de vente. Les souscripteurs présentent leurs ordres à ce prix ou à un
prix supérieur.

L’offre à prix ouvert (OPO)

L’offre à prix ouvert consiste à mettre à la disposition du public une quantité de titres en
fixant une fourchette de prix. Les souscripteurs présentent leurs ordres à un cours
appartenant à la fourchette de prix, bornes incluses.

Modification du prix

En concertation avec la société gestionnaire, l’émetteur peut se réserver la faculté de


modifier le prix d’offre (OPF), ou le prix minimal (OPM) ou la fourchette de prix (OPO),
initialement stipulés, à condition que l’éventualité en ait été prévue dans le document
d’information et que le prix ou la fourchette de prix finalement retenus soient publiés trois
jours de Bourse au moins avant la date de clôture des souscriptions. Cette modification fait
l’objet d’une publication par la Société gestionnaire au Bulletin de la cote qui précise les
conditions dans lesquelles doivent être confirmés ou modifiés les ordres d’achat
précédemment émis.
Centralisation des ordres

Au jour fixé pour la réalisation de la première cotation, la Société gestionnaire centralise les
ordres d’achat que lui transmettent les sociétés de Bourse. Elle n’accepte que les ordres
d’achat stipulés au prix de l’offre dans le cas d’une offre à prix ferme (OPF) ou à un prix
supérieur ou égal au prix minimal dans le cas d’une offre à prix minimal (OPM) ou à un prix
appartenant à la fourchette de prix dans le cas d’une offre à prix ouvert (OPO).

Cours d’introduction

Si l’offre est satisfaite, le cours de la première cotation est celui du prix de l’offre, dans le cas
de l’offre à prix ferme. Dans le cas de l’offre à prix minimal ou à prix ouvert, le cours se
dégage de la confrontation de l’offre et de la demande et tient compte de la demande
exprimée dans le cadre du placement.

La procédure de cotation directe

L’introduction d’une valeur selon la procédure de cotation directe est réalisée dans les
conditions de négociation habituellement pratiquées sur le marché.

Avec l’accord de la société gestionnaire sur les conditions d’admission et le calendrier de


l’opération, et pour l’introduction des titres, a cotation directe peut comporter la mise à
disposition du marché d’une quantité de titres destinés à être cédés sur le marché le
premier jour de cotation.

La publication d’un avis par la société gestionnaire au Bulletin de la cote est faite au moins
cinq jours de Bourse avant la date de première cotation. Cette publication annonce
l’introduction d’une valeur selon la procédure de cotation directe et précise le prix
d’introduction ainsi que le mode de cotation de la valeur.

3. Les principales étapes de l’introduction en Bourse


L’opération d’introduction en Bourse d’une entreprise se déroule en sept grandes étapes,
qui vont de la préparation à la première cotation.

L’étape préliminaire : C’est une phase importante dans le processus d’introduction en


Bourse, il s’agit de la préparation des bases fondamentales de l’opération. Elle doit
commencer tout d’abord par l’accord des actionnaires sur le projet d’introduction.

Le choix des intermédiaires obligatoires : La deuxième étape consiste à sélectionner les


intermédiaires financiers (banques d’affaires, sociétés de Bourse, conseillers juridiques et
financiers, etc.) qui vont accompagner l’entreprise durant toutes les étapes de l’opération et
dans la rédaction de la note d’information. Ainsi, avec l’aide des intermédiaires sélectionnés,
l’entreprise va enclencher le processus par, éventuellement, des aménagements
patrimoniaux. Elle doit aussi arrêter les modalités de contrôle du capital (holding, pacte
d’actionnaires, etc.), consolider ses comptes, se réorganiser sur les plans juridique, financier,
et statutaire, etc. Elle procédera aussi à la détermination du montant de l’opération, à la
fixation de la modalité d’introduction (augmentation ou cession d’une part du capital) et de
la date souhaitée d’introduction. Cette phase dure de 6 mois à une année en moyenne,
selon les aménagements à réaliser par l’entreprise.

Le dépôt officiel du dossier : Le dossier doit être déposé au Conseil déontologique des
valeurs mobilières au moins 2 mois avant la date prévue de l’introduction. La Bourse de
Casablanca doit également être avisée à la même période, et ce afin de réserver une date
sur le calendrier des opérations financières prévues

La décision d’admission : Trois à quatre semaines en moyenne avant la date prévue


d’introduction, la Bourse de Casablanca s’assure du respect des conditions d’admission à l’un
des 3 marchés actions conformément aux dispositions réglementaires, vérifie les modalités
d’introduction et le calendrier de l’opération et donne son avis d’approbation. Sauf
opposition, le Conseil déontologique des valeurs mobilières donne son visa sur la note
d’information.

L’information du marché : Dès obtention du visa du AMMC, la Bourse de Casablanca


procède à la publication au bulletin de la cote de l’avis relatif à l’opération d’introduction en
Bourse.

La centralisation des souscriptions : Après clôture de la période de souscription, la Bourse


de Casablanca reçoit, centralise et consolide les souscriptions. Elle établit ensuite un listing
des souscriptions qu’elle remet à l’émetteur et aux membres du syndicat de placement.

La première cotation : Le jour de la première cotation, la Bourse de Casablanca publie par


avis au bulletin de la cote les résultats techniques de l’opération d’introduction.

4. Avantage et inconvénient de l’introduction en bourse :


a) Avantage de l’introduction en bourse :

En introduisant en bourse, l'entreprise peut bénéficier d'une multitude d'avantages qui


peuvent changer considérablement sa structure, sa stratégie et même sa politique.

L'opération d'introduction est une phase très importante dans sa vie qui lui permet
d'acquérir plusieurs avantages qui peuvent se résumer en :
• La diversification des sources de financement

Un des premiers avantages de l'introduction en Bourse est l'accès à de nouvelles


sources de financement et ce, quelles que soient les raisons qui peuvent pousser les
actionnaires à le faire.
Ainsi, une entreprise qui souhaite par exemple financer des projets de
développement, met des titres sur le marché, en échange de quoi les nouveaux
actionnaires apportent les capitaux nécessaires. Elle diversifie ainsi ses sources de
financement et se donne les moyens de saisir les opportunités qui se présentent.

• L'obtention d'un label de leadership et le renforcement de la notoriété

La présence d'une entreprise à la cote et la communication qu'elle entraîne lui assure


une visibilité permanente, qui constitue une des formes les plus efficaces de
publicité. Une entreprise cotée fait également partie des meilleures, elle est
transparente, ses comptes sont certifiés, ce qui est en soi un label de qualité qui
valorise son capital image, renforce son leadership et sa notoriété et lui donne une
plus grande crédibilité vis-à-vis de ses clients, ses fournisseurs, ses partenaires
financiers et ses salariés.

• La valorisation des ressources humaines

La majorité des entreprises qui s'introduisent en bourse réservent une partie de


l'opération à leurs salariés et leur donnent ainsi la possibilité de devenir actionnaires.
Ce système d'intéressement permet une mobilisation et une motivation des
ressources humaines qui ne se dément pas.
Il permet aussi à l'entreprise, de trouver et de garder à bon compte les personnes
essentielles à son management. Une entreprise cotée a généralement moins de mal
à attirer des collaborateurs de haut niveau.

• La satisfaction des actionnaires

La cotation régulière de la valeur permet aux actionnaires de valoriser à tout moment


leur patrimoine. Elle favorise également la liquidité du capital, qui leur permet de
vendre facilement leurs parts sur le marché boursier ou de faire entrer des
partenaires de poids.
Les plus-values réalisées et les dividendes versés constituent une autre source de
satisfaction des actionnaires.

• La pérennisation et la sauvegarde du contrôle des entreprises


L'introduction en Bourse facilite également la pérennité de l'entreprise, en particulier
dans le cas de sociétés familiales lorsque se pose le problème de la succession. Aussi,
elle protège le contrôle de l'entreprise grâce à une ouverture limitée du capital ou au
recours à des produits financiers adéquats tels que les actions à dividendes
prioritaires.
Enfin, l'introduction en Bourse apporte une mutation dans le système de « corporate
gouvernance » de l'entreprise qui implique une transparence des comptes et la mise
en place de systèmes modernes de contrôle interne. Ces mutations confortent à long
terme, la solidité de l'entreprise.

• Le bénéfice de l'exonération fiscale

Depuis 2001, une exonération fiscale de 25% à 50% de l'impôt sur les sociétés est
accordée aux entreprises qui s'introduisent en Bourse. La durée de cette exonération
est de 3 années consécutive, à compter de l'exercice qui suit celui de leur
introduction en Bourse.

b) Les inconvénients

La bourse présente un certain coût au moment de l'introduction, puis ultérieurement. Elle


oblige à une transparence accrue, ce qui n'est parfois pas sans inconvénients. Elle soumet
l'entreprise aux variations de la bourse qui peuvent être déconnectées de la situation réelle
de l'entreprise. C'est surtout les fortes baisses du cours de l'action de l'entreprise qui ont un
impact sur elle : elles peuvent rendre difficile ou empêcher une augmentation de capital, et
conduire à une OPA (offre publique), entraînant un changement de direction et de stratégie
avant que la stratégie actuelle ait produit ses effets.

Il existe aussi d’autres désavantages liés à une introduction en bourse :

• Coûts juridiques, comptables et de marketing significatif tant lors de l'opération


qu'ultérieurement ;

• Obligation de rendre publiques des informations financières et commerciales de


l'entreprise ;

• Demande beaucoup de temps et d'effort pour le management ;

• Risque d'échec de l'offre elle-même : que les fonds levés soient inférieurs aux
attentes ;
• Perte de contrôle et augmentation du "problème principal-agent" en raison de
l'augmentation du nombre d'actionnaires et / ou de la dilution des blocs de contrôle
antérieurs ;

5. Les conditions d’admission et de séjour à la Bourse


En fonction du compartiment qu’elle veut intégrer, l’entreprise doit répondre à un certain
nombre de critères. Elle doit ensuite, à tout moment, en respecter d’autres pour y rester.

Depuis janvier 2005, et conformément au Dahir portant loi n°1-93-211 relatif à la Bourse de
Valeurs, modifié et complété par les lois 34-96, 29-00 et 52-01, de nouvelles conditions
d’admission et de séjour à la Bourse, ont été mise en œuvre, celles-ci se présentent comme
suit

a) Admission au Marché Principal (1er Compartiment)

Ce marché vise essentiellement (et non exclusivement) les grandes et moyennes entreprises
de tous secteurs confondus, les sociétés concessionnaires ou gestionnaires de services
publics.

✓ Critères d’introduction :

Les entreprises qui souhaitent s’introduire sur ce marché doivent :

- Émettre au moins 75 MDH

- Avoir des capitaux propres minimaux de 50 MDH

- Diffuser au moins 250 000 actions dans le public

- Consolider leurs comptes pour les entreprises ayant des filiales

- Avoir fait certifier les 3 derniers exercices.

b) Admission au Marché Développement (2ème Compartiment)

Ce marché, dont les conditions d’accès sont plus allégées, cible en particulier les entreprises
matures et de taille moyenne de tous secteurs confondus.

✓ Critères d’introduction :

Pour accéder à ce marché, les entreprises doivent :

- Émettre au moins 25 MDH

- Avoir réalisé un chiffre d’affaires minimum de 50 MDH

- Diffuser au moins 100 000 actions dans le public


- Avoir fait certifier les 2 derniers exercices

- Conclure avec une société de bourse, une convention d’animation des titres d’une année.

c) Admission au Marché Croissance (3ème Compartiment)

Le marché croissance cible les entreprises, même les plus jeunes, à fort potentiel de
développement, qui ont besoin de financer leur croissance.

✓ Critères d’introduction

Pour accéder au marché croissance, les entreprises doivent :

- Émettre au moins 10 MDH

- Diffuser au moins 30 000 actions dans le public

- Avoir fait certifier le dernier exercice

- Conclure avec une société de bourse, une convention d’animation de 3 ans.

Dans le cas particulier des entreprises qui s’inscrivent au troisième compartiment, les
actionnaires majoritaires doivent s’engager à conserver ladite majorité pendant 3 ans.

d) Conditions de Séjour

Les conditions de séjour ci-dessous, doivent être respectées à tout moment pour le maintien
d’une valeur dans le compartiment correspondant.

✓ Marché Principal (1er Compartiment)

- Avoir un capital minimum de 50 MDH ; - Avoir un minimum de 250 000 titres en circulation
(flottant).

✓ Marché Développement (2nd Compartiment)

- Le chiffre d’affaires du dernier exercice doit être au moins égal à 50 MDH ; - Avoir un
minimum de 100 000 titres en circulation (flottant).

✓ • Marché Croissance (3ème Compartiment)

III. LES INDICES BOURSIER ET CAPITALISATION BOURSIERE :


1. La capitalisation boursière
Qu’elle concerne une entreprise, un secteur ou une place financière, la capitalisation
boursière renseigne, entre autres, sur la valorisation du marché et permet de calculer les
indices.
On parle de la capitalisation boursière...

a. D’une entreprise :

C’est la valorisation d’une société à partir de son cours boursier. Elle est égale au
nombre d’actions constituant le capital social d’une société cotée multiplié par son cours
de Bourse. La capitalisation boursière varie donc parallèlement au cours des actions de
l’entreprise.

b. D’un secteur :

C’est-à-dire la somme des capitalisations des entreprises cotées d’un même secteur.

c. D’une place :

Dans ce cas, c’est le total des capitalisations boursières de l’ensemble des entreprises
cotées sur cette place.

La capitalisation boursière d’une entreprise, d’un secteur ou de la place peut être...

a. Globale :

A savoir le nombre total des titres d’une entreprise, d’un secteur ou d’une place,
multiplié par leurs cours respectifs. Elle représente la valorisation globale de l’entreprise
du secteur ou de la place boursière.

b. Flottante :

C’est-à-dire le nombre de titres d’une entreprise, d’un secteur ou d’une place mise en
circulation, multiplié par leurs cours respectifs. Celle-ci permet de donner un aperçu sur
la liquidité d’une valeur, d’un secteur ou d’une place boursière. Depuis décembre 2004,
c’est la capitalisation boursière flottante qui est prise en considération dans le calcul des
indices MASI® Flottant et MADEX® Flottant ainsi que des indices sectoriels flottants des
21 secteurs d’activité représentés à la Bourse de Casablanca.

Un exemple :

Le capital d’une société A est composé de 200 000 titres, à une date donnée (t), le titre vaut
sur le marché 200 DH, sa capitalisation globale en t est de : 200 000 x 200, soit 40 000 000
DH. Si le capital flottant de l’entreprise est de 10% du capital global, soit 20 000 x 200, soit 4
000 000 DH.

La capitalisation boursière, qu’elle soit globale ou flottante, permet entre autres de...

• Comparer une place boursière par rapport à une autre ;


• Evaluer le poids des entreprises cotées dans l’économie, mesuré par le rapport
capitalisation globale de la place sur le PIB ;
• Donner une idée sur la représentativité d’un secteur, le poids d’un secteur donné étant
mesuré par le rapport : capitalisation du secteur sur la capitalisation de la place ;
• Valoriser une entreprise à un moment donné ;
• Calculer les indices boursiers.

2. Le principe du flottant
Le flottant est la part du capital d’une société susceptible de faire l’objet de transactions sur
le marché ou la part de titres détenus par le public. La méthodologie appliquée aux indices
de la Bourse de Casablanca conduira donc à évaluer les pondérations des titres composant
chaque indice sur la base de cette fraction détenue par le public et non plus sur la base du
capital total comme c’était le cas auparavant.

La définition du flottant retenue pour le calcul des indices prend en compte la totalité des
actions des sociétés cotées à l’exception des éléments suivants :

L’Autocontrôle

Ce sont les actions détenues en propre par la société cotée ne font pas partie de cette
catégorie d’actions. A noter qu’il s’agit de l’autocontrôle au sens strict du terme et pas des
actions détenues temporairement par l’entreprise suite à des rachats d’actions.

Les participations détenues par l’Etat

Il s’agit des participations directes mais aussi des participations via des établissements
publics et des participations détenues par des sociétés elles-mêmes contrôlées par l’Etat.

Les actions détenues par les fondateurs

Il s’agit des actions détenues directement ou indirectement par les fondateurs, lesdits
fondateurs exerçant une influence sur la gestion ou le contrôle de la société (dirigeants,
contrôle en droit de vote, notoire…).

Les blocs de contrôle

Actions détenues par des personnes morales (hors fondateurs et l’Etat) qui exercent un
contrôle au sens sur la gestion de l’entreprise.

Les actions liées par un pacte d’actionnaires

Actions détenues par des personnes (hors fondateurs et l’Etat) agissant sur le contrôle de la
société cotée.

Les participations jugées comme stables

Il s’agit de participations d’au moins 5 %, stables depuis au moins 3 ans, qui n’ont pas
évolués de manière significative à la baisse (-1%
3. Les indices boursiers
Un indice boursier est une valeur calculée par le regroupement des valeurs des de plusieurs
sociétés.

C'est un outil statistique qui sert à mesurer la performance d'une Bourse ou d'un marché.
Pour ce faire, l'indice se doit d'être représentatif, fiable et précis. La performance d'une
Bourse est généralement mesurée par plusieurs indices :

• Un indice principal qui mesure la performance globale de la Bourse ; cet indice est
calculé à partir de la totalité ou de la majorité des sociétés inscrites à la Bourse
• Des indices sectoriels qui mesurent la performance d'un sous-ensemble de sociétés
ayant des caractéristiques communes, ces indices sont calculés à partir de sociétés
incluses dans le sous-ensemble visé (par exemple, les sociétés d'un secteur d'activité
comme les banques, les compagnies d'assurances, etc.).

Historique des indices boursiers marocain

• 1986 : création de l’indice général boursier (IGB).


• 2002 : la création des indices Masi et Madex, leurs sous-jacents et les indices sectoriels.
• 2004 : adoption de la capitalisation flottante dans le calcul des indices

Le MASI
Le MASI (Moroccan All Shares Index) flottant est un indice exhaustif qui intègre toutes les
valeurs cotées à la Bourse de Casablanca. Il permet de mesurer la performance globale du
marché, c'est à dire l'évolution quotidienne de la capitalisation boursière flottante due aux
variations de cours.

Le MADEX
Le MADEX (Most Active Shares Index) flottant est un indice compact qui mesure l'évolution
quotidienne de la capitalisation boursière due aux variations de cours des valeurs les plus
actives ct cotées Ces deux principaux indices sont calculés et diffusés en continu. Au continu.

MASI" morrocan all shares index" c'est un indice qui mesure l'évolution des cours de tous les
titres cotés en bourse, alors que la MADEX "most active shares index" mesure l'évolution des
cours des titres les plus liquides.

Les indices sous-jacents


Outre les indices cités auparavant, la Bourse de Casablanca calcule et diffuse, à la clôture de
chaque séance, une série d’indices sous-jacents, Sectoriels, de rentabilité ou en devises, ils
permettent de mieux analyser l’activité du marché.
Les autres indices ou indices sous-jacents, tout aussi importants, développés par la Bourse
de Casablanca, il s’agit en effet des :

a. Les indices de rentabilité

Le calcul des indices de rentabilité globale permet de suivre la rentabilité d’un portefeuille
investi en actions dans lequel seraient réinvestis les dividendes globaux, et de la comparer à
celle d’autres actifs. L’indice de rentabilité se déduit immédiatement de l’indice nu auquel il
est adossé.

b. Les indices sectoriels

Les indices sectoriels calculés par la Bourse de Casablanca sont des subdivisions du MASI®,
basés sur la nomenclature économique des valeurs cotées à la Bourse de Casablanca.

Les indices sectoriels permettent ainsi à l’investisseur d’anticiper l’évolution du cours, en


fonction de l’activité économique du secteur. L’échantillon de chaque indice sectoriel est
composé de l’ensemble des valeurs appartenant à ce même secteur. La mise à jour de la
composition de l’échantillon de chaque secteur s’effectue chaque année, afin de tenir
compte de l’évolution des conditions économiques et de la croissance de certains secteurs.
Des indices sous sectoriels pourront également être calculés, en fonction de l’importance de
leur représentativité au niveau de la cote.

c. Les indices en dollars et en euros

De manière à pouvoir produire des instruments de référence adaptés aux besoins des
investisseurs étrangers, la Bourse de Casablanca procède également au calcul des indices en
dollar et en euro. A l’instar des autres indices sous-jacents, ces indices sont également
diffusés une fois par jour, à la clôture de la séance Bourse.

CONCLUSION

Depuis quelques années, les techniques bancaires sont devenues très complexes et les
contraintes du métier sont elles aussi devenues très lourdes. Au Maroc, une introduction en
Bourse constitue une étape majeure de la vie d’une entreprise. Bien préparée et
opportunément décidée, elle permet de trouver des fonds propres, mais aussi d’acquérir
notoriété et crédibilité. Aucun des chefs d’entreprise ne peut cacher les difficultés
auxquelles ils sont confrontés durant le processus d’introduction, mais tous recommandent
fortement l’opération pour les nombreux avantages qu’elle procure.

Alors en introduisent en Bourse, la vie de l’entreprise est rythmée par une impérieuse
nécessité de respecter les prévisions de résultats et les annonces faites au marché, par
l’obligation d’une communication régulière et transparente, par la permanence du discours
des dirigeants et par l’exigence d’une stratégie claire

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