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Octobre 2009
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INTRODUCTION
Pour financer son développement, le Burkina Faso bénéficie d’un accompagnement
technique et financier de la communauté internationale qui se traduit par un
accroissement de l’aide publique au développement. Le pourcentage de l’APD dans
le produit intérieur brut est en constante augmentation depuis 2004. Jusqu’à cette
date, le PNUD a joué un rôle important dans la coordination et l’appui au
gouvernement dans sa recherche de financement.
Le programme de pays du PNUD approuvé en janvier 2006 par son conseil
d’administration se termine en 2010. Ce programme a été fondé sur les conclusions
du Bilan Commun de Pays (CCA) adopté en octobre 2004, les recommandations et
les leçons apprises de la coopération passée 2001-2005 et les orientations du Plan
cadre des Nations Unies pour l’aide au développement l’UNDAF 2006-2010. Il a
pris en compte les recommandations et les leçons apprises de la coopération passée
2001-2005.
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composantes de la bonne gouvernance sont renforcées dans le respect des droits
humains ; (ii) une gestion publique renforcée, efficace et transparente.
Les produits attendus du projet sont les suivants : les capacités du secrétariat
permanent du dispositif institutionnel de pilotage de la PNBG sont renforcées ; la
composante gouvernance administrative de la PNBG est mise en œuvre et évaluée ;
la politique de lutte contre la corruption est opérationnalisée.
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I- DESCRIPTION DU PROJET
Produits attendus :
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II - LA REALISATION DES ACTIVITES
Pour ce faire, quatre consultants ont été recrutés pour assurer l’élaboration
participative du de plan d’actions 2006-2008 de la PNBG. Le projet de plan
d’actions a été validé en atelier, puis adopté par décret n°2006-
223/PRES/PM/MFPRE/MFB du 19 mai 2006 et édité en 5000 exemplaires. La
diffusion du document a été assurée auprès des structures de l’administration.
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complets, (y) des vidéo projecteurs, du matériel et mobilier de bureau, et d’autres
équipements.
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La corruption pose de graves problèmes qui risquent de mettre en péril la stabilité
des sociétés, de saper les valeurs démocratiques et morales et compromettre le
développement social, économique et politique.
Au Burkina Faso, plusieurs études ont constaté une fulgurante progression de la
corruption. Les pratiques de corruption ont lieu dans presque tous les secteurs
d’activités.
Un projet de plan d’actions pour une mise en œuvre diligente de ladite politique a
été élaboré et le PRGA-PNBG a financé l’organisation d’un atelier de validation
dudit projet. L’atelier de validation s’est déroulée à Tenkodogo du 26--- au 29---
septembre 2006.
-la réalisation d’un film documentaire sur la fonction publique présentant une
vue critique des conditions de production du service public par les agents
de l’Etat en vue de susciter des élans de changement ;
-l’organisation en 2007 d’ateliers d’échanges avec les institutions de la
gouvernance (CES, CSC, Cours des comptes, Cours de cassation, conseil
d’Etat) ainsi qu’avec la société civile et le secteur privé ;
-la tenue, en 2008 et 2009, de 13 ateliers régionaux d’information et de
sensibilisation des conseils municipaux ayant touché 641 participants dont
54 femmes (8%), avec dans certains cas, la participation de maires,
d’agents des conseils régionaux et de quelques autres partenaires ;
-la production de spots de sensibilisation sur la politique nationale de bonne
gouvernance ;
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-etc.
De manière générale, les suggestions faites lors des échanges appellent à renforcer
la communication sur la politique nationale de bonne gouvernance.
Par ailleurs, des suggestions pertinentes ont été faites au Secrétariat permanent de
la politique nationale de bonne gouvernance (SP/PNBG) dans le sens de
l'élargissement de sa stratégie de communication, afin de toucher un maximum
d'acteurs locaux, notamment les communes, les conseils villageois de
développement (CVD) et les services déconcentrés
Le projet est intervenu en 2007, 2008 et 2009, dans la réalisation d’une étude sur la
gestion statistique en appui à la DEP du MFPRE. Cet appui a porté sur :
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Par cet appui, le projet a contribué à l’existence d’un centre de capitalisation de
l’information relative aux différents actes administratifs (intégrations, avancements
d’échelon, disponibilités, détachement, etc.) dont la mise en place était plus que
jamais nécessaire pour des statistiques fiables.
La formation qui s’est déroulée sur trois (3) jours, a bénéficié à sept (47)
secrétaires, dont deux (2) hommes. Elle a été animée par le MFPRE et le corps
professoral de l’ENAM.
Cette formation a permis de renforcer les capacités des participants dont la majorité
a une formation de base de sténodactylographe alors qu’ils assument pour la
pluspart des fonction de secrétariat de directions.
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En 2007, le projet a apporté au Conseil supérieur de la communication (CSC) un
appui pour renforcer la capacité de son centre de documentation par l’acquisition
d’ouvrages divers.
Ces sessions de formation ont permis aux participants de faire l’analyse critique des
trois instruments internationaux de lutte contre la corruption (CEDEAO, Union
Africaine, Nations Unies) en rapport avec les dispositifs nationaux de lutte contre la
corruption.
- la rédaction administrative ;
- le budget programme ;
- la gestion axée sur les résultats.
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Evaluation de la PNBG (2007, 2008, 2009)
Il était prévu que la PNBG devait faire l’objet de suivi évaluation continu, concerté
et participatif dans le cadre du dispositif institutionnel de pilotage créé à cet effet.
Au cours de cet atelier, cinq résultats clés ont été identifiés afin de faciliter
l’évaluation de la PNBG. Ce sont :
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Les cinq (05) résultats clés ont été soumis à la CST/GRID sous la forme d’un plan
d’actions intérimaire 2008-2010, qui les a adoptés.
2) L’évaluation de la PNBG
Dans le plan de travail annuel 2008, il a été prévu l’évaluation de la PNBG. A cet
effet, le projet a rédigé les TDR pour le recrutement de deux consultants. Ces TDR
ont été transmis au PNUD pour approbation.
A cet effet, les projets de TDR et des textes des conventions ont été rédigés en
collaboration avec le chargé de communication du SP/PNBG.
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L’élaboration des manuels de procédures doit permettre de mettre à la disposition
des deux structures un instrument de gestion et de suivi des activités qui concourra
à la réalisation efficace de leurs missions.
Les rapports provisoires des deux manuels ont été déposés et un atelier de
validation s’est tenu les 24 et 25 septembre 2009. Le rapport final est attendu.
Ses conclusions devront constituer la base pour la formulation d’un plan à plus long
terme pour la modernisation de l’administration publique.
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-déconcentrer les actes de gestion des carrières jusqu’à l’échelon régional en
vue d’éviter le déplacement des agents vers le niveau central pour
poursuivre leurs actes de carrière.
L'évaluation de la PNBG
L’appui au CES
L’appui au CES n’est pas encore réalisé pour 2009. L’équipe de projet attendait
toujours le recentrage des activités pour privilégier les études socioéconomiques
inscrites dans le plan de travail annuel plutôt que les sessions de formation sur le
nouveau système d’évaluation, la planification et le suivi évaluation des projets.
L’appui au REN-LAC
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Activité initialement prévue en 2008, puis pour le 2 ème semestre de 2009, sa
réalisation était alors conditionnée par le réajustement du PTA à la fin du 1 er
semestre qui n’a pas été opéré.
En raison des choix de priorités opérés, cette activité était également envisagée au
cours du 2ème semestre 2009.
Au regard des activités réalisées, on peut affirmer qu’en un peu plus de trois ans
d’existence, le PRGA-PNBG présente les acquis ci-après.
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- l’appui à l’élaboration d’un module d’information et de sensibilisation sur
la PNBG, etc.
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- L’appui à l’organisation des sessions du Cadre de concertation sur la
bonne gouvernance (2007)
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-l’appui aux activités des institutions et aux organisations de la société civile
pour 52.052.470 francs CFA.
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pour validation, film documentaire non accepté par l’autorité de tutelle
posant le problème de sa diffusion, etc.).
CONCLUSION
Les activités réalisées et les acquis obtenus montrent que la mise en œuvre du
projet est globalement satisfaisante, malgré la faiblesse des moyens financiers et
des ressources humaines. Le taux d’exécution du plan de travail annuel 2009.
Il convient de noter cependant que les contraintes institutionnelles ont pesé lourd
sur les activités du projet. Elles ont fait ralentir le rythme d’exécution des activités
depuis le 2ème trimestre 2009, ce qui a limité le taux d’exécution du plan de travail
annuel 2009 à 54,92%, soit un écart d’ensemble de 45,08%.
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Le souhait est que des solutions négociées avec le partenaire technique et financier
permettent de sauvegarder l’élan d’action en faveur de la promotion de la bonne
gouvernance.
Ouagadougou, le
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ANNEXES
2. Document de projet ;
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