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Trouver une idée

La création d'une entreprise commence par le développement


d'une idée, qui nécessite un savoir-faire, le développement
d'une expérience que vous avez acquise précédemment, ou
encore une envie, un pressentiment sur une idée à
commercialiser. Ce projet peut être entièrement innovant sur
le marché, ou être la reprise d'une activité déjà existante, mais
dans ces deux cas, ce sera toujours une création d'entreprise
pour vous dans le cas où c'est votre première expérience.

 Trouver un projet à créer, à développer


 Parler de son projet dans son entourage
 Où trouver des informations sur son projet d'entreprise?
 S'assurer de sa motivation

Trouver un projet à créer, à développer

La toute première étape dans la création d'une entreprise, est une étape intellectuelle.

Cette idée n'a pas nécessairement besoin d'être une idée entièrement nouvelle.

Votre projet découlera souvent de votre formation, de votre expérience antérieure ou de vos
capacités en général.

Il peut s'agir de la reprise d'un autre projet, de la reprise d'une activité artisanale ou
commerciale déjà existante.

Il peut aussi s'agir d'une expérience professionnelle à reprendre pour votre propre compte, soit
reprendre les produits pour les commercialiser.

Et si vous n'avez pas encore d'idée précise sur votre projet, mais que vous êtes décidé à
entreprendre, dans ce cas, vous pouvez tenter de trouver votre idée soit en partant de l'origine
des besoins des individus.
Vous pourrez alors partir d'un constat de manque ou de pénurie sur un produit ou service
utile, ou de besoins crées par une augmentation de population, ou une évolution de marché, ou
une évolution juridique...

Soit, en partant d'une observation sectorielle, c'est-à-dire en observant les évolutions


statistiques de consommations, à la hausse ou à la baisse, ou en analysant des données sur un
marché particulier en voie de développement (marché émergeant) ou en voie de forte
progression, par exemple.

Parler de son projet dans son entourage

Avant de vous lancer dans votre projet, il est utile d'en parler autour de vous.

En effet, le fait de recueillir des avis, des remarques, des expériences d'autres personnes,
surtout si elles sont extérieures au projet, permet de faire "mûrir" votre idée.
Il existe aussi de nombreux organismes d'accompagnement des créateurs d'entreprises,
n'hésitez pas à les contacter et les rencontrer pour leur parler de votre projet et les écouter
parler de leur expérience.

Où trouver des informations sur son projet d'entreprise?

Tous les moyens de communication sont utiles pour vérifier et se conforter sur son projet
d'entreprise.

Par exemple, la presse, la télévision peuvent être l'écho de créateurs d'entreprises, ou peuvent
relayer une idée de création qui a fonctionné dans une autre région ou ville.

Des revues techniques et spécifiques, comme celles dédiées au marketing, reprennent et


développent des idées innovantes ou intéressantes de créateurs d'entreprises.

Internet fournit de nombreux renseignements, notamment en ce qui concerne des données et


des statistiques comme le site de l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques) par exemple.

Enfin des salons de créateurs d'entreprises se tiennent régulièrement et permettent d'exposer et


de relayer des idées, des projets, d'informer sur la simplification des procédures de création
d'entreprise ou encore informer sur des aides éventuelles à la création.

S'assurer de sa motivation

Une création d'entreprise pour développer son idée personnelle, c'est avant tout tester sa
motivation et ses capacités pour mener à bien et donc à terme son idée de façon à en tirer
ensuite ses revenus.

Vos motivations personnelles peuvent être nombreuses, citons par exemple, l'envie d'être son
propre patron, l'envie de créer son propre emploi, l'envie de déménager, la survenance de
difficultés avec son emploi actuel, l'envie de revenus complémentaires, l'envie de quitter le
statut de demandeur d'emploi.

Enfin vos motivations peuvent aussi être de vouloir vivre un partenariat professionnel avec
une personne de votre entourage, un conjoint, un parent, un enfant...

Faire son bilan de capacités personnelles

Avant de vous lancer dans votre projet d'entreprise, après


avoir trouvé une idée et vérifié vos motivations, vous pouvez
commencer votre bilan de capacités personnelles. Pour ce
faire vous devrez vous assurer de différents points comme
votre personnalité, votre capacité personnelle ou votre
capacité professionnelle.

 Votre personnalité
 Votre cadre familial et économique
 Vos compétences professionnelles

Votre personnalité

Votre personnalité est déterminée par votre caractère.

En effet, si par exemple vous êtes plutôt de nature réservée, vous pourriez rencontrer des
difficultés pour promouvoir votre produit ou votre activité devant un acheteur (un client) ou
un public d'acheteurs par exemple.

Posez-vous les questions suivantes :

 quelles qualités faut-il réunir pour faire ce métier ?


 quelles sont mes qualités, mes défauts pour faire ce métier ?
 mes qualités, mes défauts sont-ils compatibles avec cette activité ?

Si vous travaillez déjà dans une entreprise et que vous souhaitez entreprendre cette même
activité individuellement, vérifiez bien auprès de votre employeur actuel, qui vous connaît
bien, si vous avez la personnalité requise et les compétences pour vous lancer dans une
expérience individuelle.

Votre cadre familial et économique

Votre famille est un des points faisant partie de votre capacité personnelle.

En effet, vérifiez bien que votre famille proche, conjoint et/ou enfants le cas échéant, vous
suivent dans votre projet, que les horaires parfois élargis que vous aurez à effectuer seront
compatibles; que l'éventuel travail le samedi ne perturbe pas la vie familiale; qu'un éventuel
déménagement sera bien vécu par votre famille.

Les revenus, liés ou pas aux revenus de la famille, sont également à prendre en considération.
En effet, pouvez-vous vous passer de revenus les premiers mois (le temps que votre projet
démarre); pouvez-vous vous satisfaire de revenus irréguliers; votre conjoint a-t-il une activité
salariée autre, et dans ce cas il est peut-être plus prudent qu'il la conserve, du moins les
premiers mois.

Vous aurez un apport personnel à verser, assurez-vous que votre épargne est suffisante pour
effectuer l'investissement de départ, mais aussi pour éventuellement remettre de l'argent dans
votre entreprise en cas d'éventuelles futures difficultés.

Enfin, pensez également qu'il vous faudra du temps pour arriver à tirer de cette activité des
revenus suffisants et/ou un cadre de vie souhaité.
En conséquence, vous ferez subir à votre famille une baisse de revenus, l'avez-vous évaluée?
Votre entourage est-il prêt à vous suivre dans cette expérience, et aura-t-il la patience et les
moyens nécessaires pour pallier ce manque à gagner ?

Vos compétences professionnelles


Si votre projet d'entreprise nécessite des compétences professionnelles particulières
(charcutier, garagiste, radiologue, ...), avez-vous suffisamment de compétences pour exercer
seul votre activité dans les règles de l'art, de façon à ce que votre clientèle vienne, mais
surtout revienne ?

Vérifiez que vous possédez, si nécessaire, les diplômes prévus par la réglementation.
Si vous n'avez pas de compétences de gestion, vous devrez acquérir un minimum de bases
(coûts, moyens, délais,...).
Enfin, des compétences commerciales seront également nécessaires pratiquement toutes les
professions.
En effet, une bonne technique et un mauvais sens commercial, ou un bon sens commercial et
une mauvaise technique, ne feront pas revenir le client.

Les obligations à respecter

Lors d'une création d'activité professionnelle, vous pourrez


avoir des obligations à respecter, en termes de législation, de
réglementation, mais également des obligations de moyens
liées au service ou au produit que vous souhaitez
commercialiser.

 Des obligations légales et règlementaires


 Des contraintes de moyens

Des obligations légales et règlementaires

Certaines activités sont soumises à une réglementation que vous devez connaître et à laquelle
vous devez vous soumettre.

Des obligations légales peuvent porter sur des normes d'hygiène à respecter dans les métiers
de la restauration, une licence à obtenir pour conduire un taxi, un agrément pour
commercialiser du tabac ou des jeux de hasard (grattage/tirage).

Des obligations peuvent porter sur la nécessité d'être diplômé pour exercer, c'est le cas des
professions médicales (par exemple le radiologue, le médecin).

Enfin des obligations réglementaires, comme par exemple des normes d'accessibilité, de
largeur d'entrée ou de sortie pour les commerces accueillant du public.

Vous trouverez des informations détaillées sur les obligations auprès des organisations
professionnelles concernées par votre activité.

Des contraintes de moyens

Il peut s'agir de difficultés financières, en cas d'activité dans des secteurs où les délais de
paiement sont particulièrement longs (par exemple le bâtiment, la construction)
Des difficultés à trouver du personnel compétent, qualifié ou diplômé.

Des difficultés liées à la gestion des stocks en terme financiers pour les cas où
l'approvisionnement est difficile ou rare; mais encore en termes d'entreposage, pour des
produits volumineux, par exemple.

Pour ces questions également, vous pouvez trouver des réponses auprès des organisations
professionnelles.
Vous pouvez aussi contacter des organismes tels que les Chambres des métiers ou de
Commerce, si vos questions concernent une activité artisanale ou commerciale

L'analyse de la concurrence

L'analyse de la concurrence est très instructive et parfois


même révélatrice. Ne négligez pas cette analyse, souvent
simple à réaliser, et qui peut vous apporter des informations
indispensables qui vont vous conforter dans votre projet, ou au
contraire vous en décourager.

 Faire son étude d'implantation géographique


 Faire son étude de marché
 Faire son étude de prix

Faire son étude d'implantation géographique

Commencez par vérifier, si l'activité que vous souhaitez créer existe déjà ou pas, dans la
région où vous envisagez de vous installer.

Vérifiez ensuite sur une carte ou un plan de votre secteur, si des concurrents ont des activités
identiques ou proches de la vôtre, et voyez leurs implantations, par rapport au nombre
d'habitants, à la facilité pour se garer, aux moyens d'accès, à la superficie nécessaire pour
exploiter, au passage de personnes dans cette rue, ...

Vérifiez, si dans le secteur sur lequel vous souhaitez vous implanter, il y a eu, par le passé,
une activité identique à celle que vous souhaitez créer.
Si cette activité a cessé, essayez de vous renseigner auprès du voisinage commerçants et
résidents, afin de connaître les raisons de cette cessation d'activité, et de savoir après combien
de temps d'exercice cette activité a cessé.

En effet, si vous créez, par exemple, pour la troisième fois, dans la même rue, la même
activité, et que vos prédécesseurs ont cessé cette même activité, posez-vous la question de la
pérennité de cette activité (mauvais produit, mauvaise implantation, mauvais prix, pas de
demande sur ce type d'activité ou sur ce type de produit...).

Faire son étude de marché


Il est indispensable de bien étudier le secteur concurrentiel sur lequel vous envisagez de vous
installer.

Pour cela, vous devez vous poser des questions telles que :

 Quels produits ou services serais-je susceptible de vendre ?


 Qui sont les clients potentiels ?
 Où sont-ils situés ?
 Combien sont-ils ?
 Où s'approvisionnent-ils aujourd'hui ?
 A quel prix ?
 Quelle est approximativement leur dépense annuelle sur ces produits ou services ?
 Quelle part de ce marché puis-je raisonnablement acquérir les premières années, tout
en tenant compte des concurrents ?

Cette analyse vous permettra de faire une première estimation de votre chiffre d'affaires
prévisionnel.

Soyez le plus réaliste possible. Un excès d'optimisme dans votre étude préalable se traduit
généralement par des difficultés importantes, une fois l'activité lancée.

Faire son étude de prix

Si vous créez une activité commerciale qui existe déjà dans le même quartier, ou dans un
quartier voisin, allez voir ce concurrent, étudiez ses prix, sa présentation d'activité, sa
clientèle, ses horaires d'ouverture, sa qualité de service,...

Tentez de vous mettre à sa place mais également à la place de sa clientèle, pour vous
demander si le produit vendu, la qualité du service rendu, les horaires pratiqués, ...
correspondent bien aux besoins de la clientèle de ce quartier, ou de cette ville, ou de cette
région.

Le prix que vous aurez déterminé est celui pratiqué par la concurrence ou attendu par la future
clientèle.
Cette indication n'est certes pas suffisante pour établir vos propres prix puisque vous ne
connaissez pas encore vos prix de revient.

A noter

Si l'activité que vous créez n'existe pas sur votre ville ou votre quartier, comparez-vous alors à
la même activité d'une ville voisine, en tenant compte des différences de population entre ces
deux villes.

L'adaptation de votre produit au marché


L'adaptation de votre produit au marché est aussi appelé le
"mix-marketing".
Cette opération consiste à mettre en adéquation votre produit
ou service, votre prix de vente et la communication ou la
publicité que vous en ferez avec votre clientèle. Il est
nécessaire de trouver une juste harmonisation entre ces
éléments afin favoriser votre activité commerciale.

 La clientèle
 Le produit / le service
 Le prix de ce produit / service
 Le mode de commercialisation

La clientèle

L'élément le plus important est votre clientèle, c'est elle qui est censée vous acheter ce que
vous lui proposerez.

Commencez par analyser la clientèle de votre secteur, connaître ses attentes, ses habitudes,
ses déceptions, par exemple en observant la clientèle qui fréquente déjà vos concurrents.

Il peut aussi s'agir d'une clientèle qui n'existe pas actuellement et que vous devrez vous
constituer. Dans ce cas, assurez-vous que le potentiel de clientèle sera suffisant sur votre
secteur, pour que votre affaire soit pérenne. Pour cela, vous pouvez sonder quelques non-
clients afin de recueillir leurs opinions sur votre projet d'installation.

Le produit / le service

L'offre de produit ou de services doit correspondre à un besoin ou une attente de la clientèle à


laquelle vous allez vous adresser.

Cela paraît une évidence, pourtant la tentation est parfois grande de chercher à vendre un
produit qu'on considère comme excellent ou un service qu'on est le seul à offrir, sans tenir
compte de la demande.

Bien sûr, il y a toujours des exceptions et parfois la publicité crée la demande. Dans ce cas, il
faut souvent s'attendre à des coûts de vente plus élevés.

Le prix de ce produit / service

Le prix de votre produit est toujours celui que votre clientèle est prête à payer donc adaptez
votre prix à votre clientèle.

Ne fixez pas votre prix en vous basant sur votre seul prix de revient augmenté de votre marge.
En effet, si votre prix de revient est trop élevé, vous risquez de ne pas pouvoir commercialiser
vos produits ou services. N'oubliez pas qu'avec des prix plus élevés, vous aurez une marge
plus importante, mais moins de clients. Avec des prix plus serrés, ce sera l'inverse.
Cependant, en fixant votre prix, tenez compte aussi du fait qu'un prix trop faible sera souvent
synonyme dans l'esprit des consommateurs de basse qualité et un prix trop élevé sera parfois
inaccessible, même si la qualité est présente.

Le prix "stratégique" (celui que votre clientèle est prête à payer pour acquérir votre produit)
est différent selon votre lieu d'implantation. Cependant, le bon prix est celui qui fait non
seulement acheter le client et vous laisser une marge bénéficiaire suffisante mais aussi et
surtout, c'est le prix qui fait revenir votre client pour acheter autre chose.

Le mode de commercialisation

Selon le mode de commercialisation que vous avez déterminé, vos ventes seront directement
impactées.

Par exemple, si vous choisissez la vente directe dans un local professionnel, c'est son
implantation, sa décoration, son espace qui seront déterminant.

Si vous choisissez la vente à distance, par courrier ou par Internet, ce sera plutôt la
présentation de votre site ou les couleurs utilisées qui pourront vous faire remarquer.

La publicité

La publicité (ou communication) qui peut être faite sur votre produit permet de le faire
connaître, afin de mieux le vendre.

Elle peut aussi être faite autour du nom de votre enseigne, de votre marque, de votre nom
commercial, et c'est souvent par là qu'il faut commencer.

L'image que vous voulez véhiculer avec votre produit, doit se retrouver dans la
communication que vous allez faire.

Vous pouvez envisager deux grands modes de communication :

 Une communication non ciblée : c'est-à-dire que vous vous adressez à tout le public,
en espérant toucher le client potentiel. C'est le cas si vous faites passer une publicité dans
la presse, par exemple, ou si vous achetez un espace publicitaire (panneau publicitaire).
 Une communication ciblée : c'est-à-dire que vous vous adressez à des non-clients (ou
à des clients à qui vous souhaitez vendre à nouveau). Pour cela, le courrier est le plus
efficace, mais il suppose que vous ayez constitué un fichier (vous pouvez aussi passer par
un prestataire qui vous vend une liste de noms et d'adresses de prospects).

Dans ce cas, tout fichier nominatif entre dans le cadre de la réglementation sur l'informatique
et les libertés (CNIL)

Les actions commerciales à entreprendre


Il s'agit d'adopter les bonnes actions commerciales pour
développer votre affaire ou pour la maintenir à un bon niveau
d'activité.

 Qu'est ce qu'une action commerciale ?


 Les actions de prospection
 Les actions de promotion
 Les actions publicitaires

Qu'est ce qu'une action commerciale ?

Une action commerciale est une technique commerciale, vis-à-vis de vos clients et non-
clients, destinée à les faire venir une première fois, à les intéresser, et le cas échéant réussir à
les convaincre d'acheter.

Puis après leur première visite, il est essentiel de susciter suffisamment leur intérêt et leur
curiosité, pour qu'ils se rappellent de vous et de votre activité et ainsi reviennent.

Voici plusieurs techniques commerciales qui peuvent être utilisées indépendamment ou


cumulativement les unes des autres.

Les actions de prospection

Les actions de prospection visent à faire venir de nouveaux clients.

Les actions de prospection consistent à proposer vos services ou vos produits directement
auprès de la clientèle susceptible d'être intéressée.

Les techniques qui peuvent être utilisées, sont entre autres : le porte-à-porte, le contact
téléphonique, le contact par courrier (mailing),...

Les contacts seront plus efficaces s'ils sont suivis, par exemple un contact téléphonique suivi
d'un courrier ou l'inverse.
De même, des contacts à intervalle régulier permettront de rester présent à l'esprit de votre
interlocuteur.

Les actions de promotion

Une action de promotion, ou action promotionnelle, revient à mettre en avant un produit ou un


service, en le proposant à un prix attractif, ou en offrant un service supplémentaire offert, ou
les deux en même temps.

Les actions de promotion peuvent revêtir la forme d'une journée évènementielle, une journée
porte-ouverte, une semaine ou quinzaine commerciale, la présence à un salon spécialisé avec
des prix dits "Spécial Salon", ...
Les actions de promotion peuvent être les bienvenues en phase de création ou de démarrage
d'activité, afin de se faire connaître plus vite.

Selon votre activité, vous pouvez aussi être concerné par les périodes de soldes, c'est-à-dire
une période de ventes destinée à écouler vos stocks. Ces périodes (une en été et une en hiver)
sont encadrées légalement.

Les actions publicitaires

Les actions publicitaires consistent à mettre en avant votre société, vos produits, vos services,
et ce sur des supports dits publicitaires, comme un journal, une affiche, des prospectus, des
dépliants, des encarts dans des revues spécialisées, ...

Ces actions publicitaires peuvent être des actions de fonds afin d'entretenir la notoriété de
votre activité, ou bien des actions de bien venue, afin de vous faire connaître en phase de
démarrage d'activité

Trouver une aide pour votre projet de création

Il existe de nombreuses aides à destination des créateurs


d'entreprises afin de vous aider dans la réalisation de votre
projet. Dans tous les cas, et si vous pensez avoir droit à une
aide, celle-ci ne doit jamais être une condition indispensable
au démarrage de votre activité.

Les différentes formes d'aides spécifiques à la création d'entreprise

Il existe de nombreuses aides spécialement dédiées à la création d'entreprise. Ces aides


peuvent être distribuées par l'Etat ou les collectivités locales.

Elles sont différentes selon le lieu d'implantation de votre entreprise.

Ces aides sont différentes selon votre situation professionnelle au moment de la demande
selon votre statut de salarié, de demandeur d'emploi, de retraité ou d'étranger.

De même l'aide accordée peut l'être sous la forme d'une aide en nature, avec du temps libre
par exemple, ou être une aide financière, remboursable ou non.

Votre Business Plan


Préparez un dossier de présentation de votre projet
d'entreprise, aussi appelé "Business Plan".
Il vous aidera à y voir clair vous-même dans votre projet et
vous en aurez besoin pour le présenter et convaincre d'autres
personnes, comme un partenaire, une banque, un organisme
d'aide aux créateurs, etc...

 Pourquoi un business plan ?


 Contenu de votre business plan

Pourquoi un business plan ?

Ce dossier est un document complet de présentation de votre projet d'entreprise.


Il n'est pas obligatoire, mais fortement recommandé et doit rester sincère.

Vous devez en effet, prendre le plus grand soin à sa rédaction, tout en restant réaliste car ce
dossier reflète ensuite l'image du projet que vous portez, et ce auprès de personnes qui auront
à statuer sur votre dossier, parfois sans vous avoir rencontré.

C'est le cas des analystes crédits des organismes d'aide aux créateurs d'entreprise ou des
banques que vous sollicitez et qui doivent statuer sur votre projet en phase de création.

Votre dossier de présentation peut comporter deux parties, une partie dite rédactionnelle où
vous présentez votre idée sous forme de textes, de photos, de revues de presse, etc...et une
partie dite financière qui regroupe tous les éléments financiers et comptables cités ci-après
(compte de résultat prévisionnel, plan de financement, plan de trésorerie, etc...).

Contenu de votre business plan

Le contenu d'un business plan n'est pas limitatif, il reste à adapter en fonction de chaque
projet et de son état d'avancement.

Le descriptif du contenu ci-après n'est qu'une suggestion, il ne doit pas être utilisé comme un
cadre rigide.

Un modèle téléchargeable est repris en annexe.

1ere partie. LA PRESENTATION DU PROJET

 Fiche d'identité de l'entreprise (raison sociale, capital, adresse du siège, Siret, N°


téléphone, N° fax, mail....)
 Répartition du capital entre les associés (noms, prénoms adresses des associés)
 Fiche d'identité du dirigeant (nom, prénom, adresse, CV, ...)
 Le marché (l'étude de marché, l'environnement, le besoin de la clientèle, ...)
 La concurrence (comparatif avec la concurrence, implantation des concurrents, ...)
 L'offre commerciale : le produit (ses spécificités, son prix, son positionnement par
rapport aux autres équivalents,...)
 Les moyens techniques mis en œuvre dans ce projet (local, machines, magasin,
véhicules, ...)
 Les moyens humains mis en œuvre dans ce projet
 Les perspectives de vente de ce produit
 L'action commerciale (les commerciaux, la publicité, la communication, ...)
 Les perspectives de développement de l'entreprise
 Les conclusions reprenant les points importants du projet

2eme partie . LE DOSSIER FINANCIER

 Bilan et Compte de Résultat sur 3 ans du vendeur (si reprise de société ou d'activité
existante)
 Plan de financement du projet
 Calcul du Besoin en Fonds de Roulement (prévisionnel)
 Compte de résultat (prévisionnel)
 Plan de trésorerie sur 6 ou 12 mois (prévisionnel)
 Plan de financement sur 3 ans
 Calcul du seuil de rentabilité
 Les critères de sélection

Vous avez l'intention de créer une entreprise. Pour choisir sa


forme juridique, vous devez vous poser quelques questions.
Dans tous les cas, vous serez tenu d'établir une comptabilité
plus ou moins détaillée en fonction de la forme juridique que
vous aurez choisie.

 Tableau comparatif des principales formes d'entreprises, personnes


physiques et morales

Nombre
de
Capital Régime
Type de membres Titre du Responsabilité Régime
minimu social du
société ou dirigeant engagée fiscal
m dirigeant
d'associés
minimum
Illimité
Entreprise Entrepreneur (avec Impôt sur le
1 aucun Non salarié
individuelle individuel aménagements revenu
possibles)
Illimité Prélèvement
Auto-
Auto- (avec libératoire ou
Entrepreneu 1 aucun Non salarié
entrepreneur aménagements impôt sur le
r
possibles) revenu
EURL 1 1 euro Gérant Limité aux Impôt sur le Non salarié
apports revenu ou
impôt sur les
sociétés
Non salarié
Limité aux Impôt sur les
SARL 2 à 100 1 euro Gérant (sauf si
apports sociétés
majoritaire)
37 000 Limité aux Impôt sur les
SA 7 PDG ou DG Salarié
euros apports sociétés
37 000 Limité aux Impôt sur les
SAS 1 Président Salarié
euros apports sociétés
Impôt sur le
SNC 1 1 euro Gérant Illimité Non salarié
revenu

L’Auto-Entrepreneur

L'auto-entrepreneur est un statut qui permet d'exonérer l'auto-


entrepreneur de plusieurs charges et simplifier ses tâches
administratives. Ce statut existe depuis le 1er janvier 2009.

 Qu'est-ce-que le régime de l'auto-entrepreneur ?


 Qui est concerné par le régime de l'auto-entrepreneur ?
 Que se passe-t-il si vous dépassez ces plafonds ?
 Une simplification du mode d'imposition
 Une simplification des cotisations sociales
 Autres exonérations et simplifications
 Cas particulier applicable aux auteurs, avocats et artistes

Qu'est-ce-que le régime de l'auto-entrepreneur ?

Le régime de l'auto-entrepreneur repose sur le principe de la simplification des procédures


administratives pour l'entrepreneur. Ce régime est adapté aux entrepreneurs qui réalisent un
chiffre d'affaires limité.
Il permet notamment une :

 dispense de déclaration de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA),


 déclaration pour le calcul des cotisations sociales, allégée et simplifiée,
 imposition sur les bénéfices est allégée et simplifiée,
 exonération de la taxe sur les salaires,
 comptabilité simplifiée: pas de bilan ni de compte de résultat,
 simplification des formalités d'immatriculation,
 simplification des conditions d'exercice à domicile,
 protection du patrimoine personnel,
 un aménagement du statut du conjoint collaborateur.

Qui est concerné par le régime de l'auto-entrepreneur ?

Pour en bénéficier, vous devez obligatoirement exercer votre activité professionnelle sous la
forme d'une entreprise individuelle (en nom propre). Votre chiffre d'affaires annuel ne doit
pas dépasser un plafond, différent selon l'activité exercée.

Ces plafonds sont réévalués chaque année. Pour l'année 2013, ils sont de :
81 500 euros Hors Taxes en ce qui concerne les activités de vente :

 de marchandises ou d'objets (exemple : commerce de détail)


 de denrées à consommer sur place ou à emporter (exemple : la restauration.)
 de prestations d'hébergement (exemple : hôtellerie, chambre d'hôtes...)

32 600 euros Hors Taxes en ce qui concerne les prestations de services relevant :

 du régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux, BIC (exemple : l'artisanat, les


prestations de services, le transport, ...)
 ou du régime des Bénéfices Non Commerciaux, BNC (exemple : médecin libéral,
architecte libéral, ...)

Sont exclus d'office de ce régime :

 les sociétés
 les marchands de biens
 les organismes sans but lucratif
 les agents immobiliers
 les constructeurs immobiliers
 les loueurs de matériels
 les opérateurs sur les marchés financiers
 les officiers ministériels et publics

Vous devez déclarer votre chiffre d'affaires tous les trimestres (ou tous les mois selon l'option
choisie). En l'absence de chiffre d'affaires, indiquez "0" pour la période concernée.

Que se passe-t-il si vous dépassez ces plafonds ?

Vous pouvez conserver le statut d'auto-entrepreneur tant que vous ne dépassez pas les
plafonds de chiffre d'affaires indiqués ci-dessus, pour l'année en cours et l'année suivante.

Cependant, vous pouvez exceptionnellement les dépasser, mais en respectant des plafonds
supérieurs (réévalués chaque année) cités ci-après :

 88 300 € HT pour les activités de livraisons de biens; les activités de fourniture de


denrées à consommer sur place ou à emporter ; les activités de fourniture de logements
 34 100 € HT pour les autres activités de services

Vous ne pouvez pas utiliser ces plafonds exceptionnels deux années de suite.

Une simplification du mode d'imposition

En tant qu'auto-entrepreneur, vous disposez au choix de deux modes simplifiés d'imposition


sur les bénéfices :

Le régime de droit commun vous autorise un abattement forfaitaire sur votre chiffre
d'affaires (CA) réalisé l'année précédente. Cet abattement correspond ainsi à une
reconnaissance des frais professionnels. Il est de :

 71 % du CA HT pour les activités de vente de marchandises et de fourniture de


logement
 50 % du CA HT pour les activités relevant des Bénéfices Industriels et Commerciaux
BIC (exemple : l'artisanat, les prestations de services, le transport, ...)
 34 % du CA HT pour les activités relevant des Bénéfices Non Commerciaux BNC

Le bénéfice forfaitaire, ainsi déduit, est à reporter dans votre déclaration de revenus de
particuliers (ref 2042), avec vos éventuels autres revenus du foyer.

Le régime du prélèvement libératoire vous autorise à déclarer votre chiffre d'affaires réalisé
le mois ou le trimestre précédent et de payer ainsi un impôt forfaitaire mensuel ou trimestriel
(appelé prélèvement libératoire). Il est calculé sur le chiffre d'affaires déclaré, selon
application du barème ci-après :

 1 % du CA HT pour les activités de vente de marchandises et de fourniture de


logement
 1,7 % du CA HT pour les activités de service relevant des Bénéfices Industriels et
Commerciaux BIC
 2,2 % du CA HT pour les activités libérales des adhérents à la CIPAV (**) et relevant
des Bénéfices Non Commerciaux BNC
 1,7% du CA HT pour les activités libérales des adhérents au RSI(*) et relevant des
Bénéfices Non Commerciaux BNC

Afin de bénéficier de ce régime, l'entrepreneur doit percevoir un revenu fiscal de référence ne


dépassant pas 25 926 € (en 2010) par part de quotient familial.

 RSI : Régime Social des Indépendants


 CIPAV : Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse.

Une simplification des cotisations sociales

En tant qu'auto-entrepreneur, vous disposez au choix de deux modes simplifiés de calcul et de


déclaration de ses cotisations sociales.

Le régime de droit commun vous permet de déclarer vos cotisations sociales en les calculant
sur le bénéfice forfaitaire. Vous aurez alors des provisions à verser pour l'année encours, puis
une régularisation sera faite en début d'année suivante lorsque le bénéfice de l'année écoulée
sera connu.

Le régime micro-social vous permet de déclarer votre chiffre d'affaires réalisé sur le mois ou
le trimestre précédent et de payer un impôt forfaitaire mensuel ou trimestriel (appelé
prélèvement libératoire) calculé sur le chiffre d'affaires déclaré, selon le barème ci-après :

 12 % pour les activités de vente de marchandises et de fourniture de logement,


 21,3 % pour les activités de services.

Tableau récapitulatif des prélèvements fiscaux et sociaux

Tableau récapitulatif des prélèvements fiscaux et sociaux


Total des
charges
Plafond de CA Cotisations Prélèvements
sociales et
Type d'activités HT du régime sociales du régime fiscaux du régime
fiscales du
micro-social micro-social micro-social
régime micro-
social
Vente de
marchandises
denrées et 81 500 € 12 % 1% 13 %
fournitures de
logement
Autres
prestations de
services 32 600 € 21,3 % 1,7 % 23 %
commerciales ou
artisanales
Activités libérales
relevant des BNC
32 600 € 21,3 1,7 % 23 %
et adhérentes au
RSI
Activités libérales 32 600 € 18,3 % 2,2 % 20,5 %
relevant des BNC
et adhérentes à la
CIPAV

Autres exonérations et simplifications

La cotisation foncière des entreprises (ex- taxe professionnelle) est exonérée l'année de
création de l'auto-entreprise ainsi que les deux années suivant la création.

Vous pouvez bénéficier d'une exonération de la taxe sur les salaires. En revanche, vous restez
redevable des charges sociales au titre des salaires versés à vos salariés.
Vous n'êtes pas obligé de tenir une comptabilité (bilan actif et passif et compte de résultat).
Cependant, vous êtes toujours tenu d'établir un livre-journal, qui reprend le détail de vos
encaissements (recettes). Pour ceux qui relèvent de l'ancien régime des BIC (Bénéfices
Industriels et Commerciaux), il est également obligatoire de tenir à jour un registre des achats,
en plus du livre-journal.

Pour une activité de nature commerciale, vous n'êtes pas obligé de vous immatriculer auprès
du Registre du Commerce. Une simple déclaration suffit auprès du Centre de Formalité des
Entreprises (CFE) dont vous dépendez. Idem pour les retraités qui perçoivent déjà une
pension et souhaitent reprendre une activité et pour les salariés souhaitant prendre une
deuxième activité (tout en respectant les conditions de non concurrence vis-à-vis de leur
employeur actuel ou ancien).

Si vous exercez une activité artisanale en tant qu'activité principale, vous devrez vous
immatriculer au Répertoire des Métiers. Vous êtes dispensé du stage de préparation à
l'installation (gestion, comptabilité ...).

Si vous résidez en rez-de-chaussée d'un immeuble collectif et que vous souhaitez exercer une
activité professionnelle à votre domicile, vous pourrez le faire si :

 aucune disposition du bail ne s'y oppose (si vous êtes locataire),


 aucune disposition du règlement de copropriété ne s'y oppose,
 l'activité professionnelle est exercée par les occupants de l'habitation,
 il s'agit de votre résidence principale,
 l'activité ne provoque pas de nuisances ou de dangers pour le voisinage,
 l'activité ne cause pas de désordre pour l'immeuble.

Vous pouvez protéger votre habitation principale, ainsi que tous vos biens fonciers bâtis ou
non, des poursuites de créanciers professionnels en effectuant une déclaration
d'insaisissabilité auprès d'un notaire.

Lorsque votre conjoint exerce une activité professionnelle régulière dans votre auto-
entreprise, sans avoir la qualité d'associé et sans percevoir de rémunération, il peut bénéficier
d'une couverture sociale ainsi que des droits à la retraite. Ce statut est applicable aux conjoints
mariés, mais également aux conjoints liés par un pacte civil de solidarité.

Cas particulier applicable aux auteurs, avocats et artistes

Pour les activités d'auteurs, d'avocats ou d'artistes, le plafond de chiffre d'affaires à ne pas
dépasser pour bénéficier de la dispense de déclaration de TVA est de 41 500 € HT.
Si par la suite, votre chiffre d'affaires dépasse ce plafond, vous pouvez conserver votre statut
de micro-entrepreneur jusqu'à un autre plafond supérieur de 51 000 € HT.
Cependant, vous en pourrez pas utiliser ce plafond exceptionnel deux années de suite.

L'Entrepreneur Individuel
Une entreprise individuelle est une entreprise constituée et
détenue à titre personnel par une personne physique, le
travailleur indépendant. Dans tous les cas d'exploitation sous
la forme d'entreprise individuelle, votre responsabilité
personnelle est engagée à concurrence de votre patrimoine
professionnel et personnel, sauf exception.

 Les caractéristiques de l'entreprise individuelle


 Le régime fiscal de l'entreprise individuelle
 Le régime social des membres de l'entreprise individuelle
 Cas particulier : la profession libérale

Les caractéristiques de l'entreprise individuelle

Une entreprise individuelle peut se composer d'un entrepreneur individuel, c'est-à-dire une
personne physique seule, mais ceci ne l'empêche pas d'embaucher des salariés pour
développer son activité.

L'entreprise individuelle ne dispose pas de capital social (au sens du capital social d'une
société).

En tant qu'entrepreneur individuel, vous pouvez choisir un nom commercial, différent de


votre nom patronymique, à défaut c'est votre nom patronymique qui est retenu.

L'entreprise individuelle et l'entrepreneur en tant que personne physique ne forment qu'une


seule et même personne.

Cette entreprise individuelle a donc le statut juridique de personne physique, avec un seul
patrimoine (particulier et professionnel confondus)

L'entrepreneur est ainsi responsable également sur l'ensemble de ses biens personnels.
Cependant, sa résidence principale peut faire exception à cette règle, à condition qu'il fasse
une déclaration d'insaisissabilité enregistrée auprès d'un notaire.

Tous les pouvoirs de gestion et d'administration appartiennent à l'entrepreneur.


En conséquence, il exécute ses actes de gestion sous sa responsabilité civile et pénale.

Le régime fiscal de l'entreprise individuelle

L'entreprise individuelle n'est pas directement imposée, c'est l'entrepreneur lui-même qui est
imposé au titre de l'impôt sur les revenus, et ce dans la catégorie des bénéfices professionnels
qui le concerne :

 soit les bénéfices non commerciaux,


 soit les bénéfices industriels et commerciaux
 soit les bénéfices agricoles.

Le régime social des membres de l'entreprise individuelle


Le régime social de l'entrepreneur est celui des non-salariés.

en revanche, le régime social des employés de l'entreprise individuelle est celui des salariés,
puisqu'ils sont titulaires d'un contrat de travail.

Cas particulier : la profession libérale

La profession libérale est une des formes d'entreprise individuelle.

Elle se caractérise par quelques différences comme :

 leur profession peut être réglementées (inscription à un ordre) ou non


 les bénéfices sont soumis à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des Bénéfices Non
Commerciaux (BNC)
 ils sont considérés comme des travailleurs non-salariés (TNS)
 ils doivent s'affilier à l'Urssaf pour les allocations familiales
 ils doivent s'affilier au Régime Social des Indépendants (RSI) pour l'assurance maladie
 ils doivent adhérer à la caisse d'assurance vieillesse rattachée à leur profession

La Société A Responsabilité Limitée

La Société à Responsabilité Limitée est une forme très


courante de société. La SARL convient bien à un créateur
d'entreprise qui souhaite s'associer et dont le potentiel de
développement de l'activité a une vocation modeste au
départ mais peut évoluer aisément vers une structure de
taille plus importante.

 Les caractéristiques de la SARL


 Le régime fiscal de la SARL
 Le régime social des membres de la SARL

Les caractéristiques de la SARL

Les caractéristiques de la
SARL sont décrites dans les statuts qui sont rédigés lors de sa création. Les SARL peuvent
utiliser un modèle de statuts types.

La SARL est composée de deux associés au minimum et de 100 associés au maximum. Ces
associés peuvent être des personnes physiques ou morales.

Une SARL dispose d'un capital social d'un minimum de 1 euro et sans maximum. Soit vous
déposez l'intégralité du capital au moment de la création, soit vous déposez au minimum 20%
du capital et vous avez 5 ans pour verser le complément.
Une SARL est toujours dirigée par une personne physique, appelée "gérant". Ce gérant peut
être l'un des associés de la SARL, mais il peut aussi être une autre personne à condition que
ce soit toujours une personne physique.

La responsabilité des associés reste limitée au capital de la société, qu'ils ont eux-mêmes
apporté. Cette responsabilité peut être modifiée et étendue sur les biens personnels des
associés, dans le cas où ces associés ont signé des cautions personnelles, ou s'ils ont commis
des fautes de gestion (sauf sur leur résidence principale, s'ils ont fait une déclaration
d'insaisissabilité enregistrée auprès d'un notaire).

Les décisions de gestion courante peuvent être prises par le gérant seul. Les décisions
dépassant les pouvoirs du gérant doivent être prises en assemblée ordinaire (par exemple :
approbation des comptes annuels, alimentation ou retrait des comptes courant d'associés). Les
grandes décisions modifiant les statuts de la société doivent être prises en assemblée générale
extraordinaire (par exemple : changement d'activité, déménagement du siège).

La SARL peut adhérer à un Centre de Gestion Agréé (CGA), afin d'être aidée dans la gestion
de l'entreprise.

Il y a obligation de désigner un commissaire aux comptes, si 2 des 3 conditions suivantes sont


remplies :

 le total du bilan est supérieur à 1 550 000 euros,


 l'entreprise compte plus de 50 salariés,
 Le chiffre d'affaires HT est supérieur à 3 100 000 euros.

Le régime fiscal de la SARL

Les bénéfices de la SARL sont soumis à l'impôt sur les sociétés.

Cependant, dans le cas particulier d'une SARL dite "familiale", dont les associés font tous
partie d'un même groupe familial, il est toujours possible d'opter pour l'impôt sur le revenu.

La rémunération du gérant, et des associés (s'ils prélèvent un salaire) s'inscrit à la ligne


Traitements et Salaires au Compte de résultat et est donc ainsi déductible du bénéfice.

Le régime social des membres de la SARL

Le régime social du gérant de la SARL, correspond au régime des assimilés salariés, s'il est
gérant minoritaire (détient moins de 50% des parts sociales) ou égalitaire (détient 50% des
parts sociales).

Il dépend du régime social des assimilés "non- salariés", s'il est gérant majoritaire (détient
plus de 50% des parts sociales).

Le régime social des associés de la SARL est celui des salariés, à condition qu'ils détiennent
un contrat de travail avec la SARL.

La Société Anonyme
La Société Anonyme, appelée "SA" est une forme juridique
d'entreprise conçue en vue d'un fort développement de
l'activité, avec en conséquence un capital social beaucoup
plus conséquent, ainsi qu'un nombre d'associés et un système
d'administration développés.

 Les caractéristiques de la SA
 Le régime fiscal de la SA
 Le régime social des membres de la SA

Les caractéristiques de la SA

Les caractéristiques de la SA sont décrites dans les statuts qui sont rédigés lors de sa création.

La SA est composée de 7 associés au minimum et pas de maximum. Ces associés peuvent être
des personnes physiques ou morales.

Une SA dispose d'un capital social d'un minimum de 37 000 euros (sauf quelques cas
particuliers) et pas de maximum. Vous devez obligatoirement verser au moins 50% du capital
choisi, soit 18 500 euros au minimum, au moment de la constitution de la SA. Vous avez
ensuite 5 ans pour verser le complément et ainsi atteindre le capital total annoncé au moment
de la création.

Une SA est dirigée par un conseil d'administration, composé de 3 à 18 personnes, qui doivent
être obligatoirement des actionnaires de cette SA. Le conseil d'administration élit parmi ses
membres, un Président. Un Directeur Général est aussi nommé. Il assure les opérations de
gestion courante de l'entreprise et représente la société.

La responsabilité des associés reste limitée au capital de la société, qu'ils ont eux-mêmes
apportés.

Les décisions dépassant les pouvoirs du Président ou du Directeur Général doivent être prises
en assemblée ordinaire (par exemple : approbation des comptes annuels, alimentation ou
retrait des comptes courant d'associés). Les grandes décisions modifiant les statuts de la
société doivent être prises en assemblée générale extraordinaire (par exemple : changement
d'activité, déménagement du siège).

La SA peut adhérer à un Centre de Gestion Agréé (CGA), afin d'être aidée dans sa gestion
d'entreprise.

Il y a obligation dans tous les cas de désigner un commissaire aux comptes.

Le régime fiscal de la SA

Les bénéfices de la SA sont soumis à l'impôt sur les sociétés.


Le régime social des membres de la SA

Le régime social du Président de la SA correspond au régime des salariés. Le régime social


des autres membres du conseil d'administration, ne correspond à aucun régime social,
puisqu'ils ne sont, en principe, pas rémunérés pour leurs activités au sein du conseil
d'administration. Ils peuvent par contre être aussi des salariés de cette entreprise, au titre
d'autres fonctions qu'ils y occupent, et ainsi détenir un contrat de travail.

Le régime social des associés de la SA est celui des salariés, à condition qu'ils détiennent un
contrat de travail avec la SA.

La Société en Nom Collectif

La Société en Nom Collectif, appelée "SNC" est une forme


juridique un peu particulière puisqu'elle engage la
responsabilité solidaire et illimitée de tous les associés. Dans
ces conditions, ce type de structure est utilisée principalement
pour mener des projets professionnels dans lesquels les
associés se connaissent très bien et partagent une grande
confiance.

 Les caractéristiques de la SNC


 Le régime fiscal de la SNC
 Le régime social des membres de la SNC

Les caractéristiques de la SNC

La SNC est composée de 2 associés au minimum, et sans maximum d'associés.


Ces associés peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales.

La SNC dispose d'un capital social d'un minimum de 1 euro et sans maximum.
Ce capital peut être constitué d'apports en espèces ou d'apports en nature, qui peut être
intégralement versé ou pas à la création de la SNC.

Une SNC est dirigée par une personne physique, appelée "gérant".
Il existe aussi la possibilité de désigner plusieurs gérants, toujours des personnes physiques,
ce sont alors des cogérants.
A défaut de gérant nommé, ce sont tous les associés qui ont la faculté d'être gérants ou
cogérants.

La responsabilité des associés est illimitée, au delà du capital déposé de la société.


Cette responsabilité peut donc s'étendre sur tous les biens personnels des associés.
D'autre part, tous les associés sont solidairement et indéfiniment responsables, c'est-à-dire
qu'un créancier a la possibilité de poursuivre n'importe lequel des associés, et ce de façon
indéfinie jusqu'à extinction de la dette due par l'entreprise.

Il y a obligation de tenir au minimum une assemblée générale par an


La SNC peut adhérer à un Centre de Gestion Agréé, qui pourra aider dans la gestion de
l'entreprise.

Le régime fiscal de la SNC

La SNC n'est pas directement imposée.

Ce sont les associés (personnes physiques) qui sont directement imposés à titre personnel, sur
les revenus qu'ils perçoivent de cette SNC.

Les revenus considérés peuvent être soit une part du bénéfice proportionnel aux parts sociales
détenues, soit toute forme de rémunération (des salaires) prélevée dans l'entreprise.

Ces revenus sont à déclarer à la ligne "Bénéfices Industriels et Commerciaux".

Dans le cas d'une personne morale actionnaire d'une SNC, ce sera cette personne morale qui
devra réintégrer dans son propre compte de résultats, les bénéfices ou pertes de sa SNC.

Le régime social des membres de la SNC

Le régime social du ou des gérants de la SNC, correspond au régime des non-salariés.

Il y a possibilité de souscrire volontairement, et en surcoût, à des régimes complémentaires


comme le chômage, la vieillesse, l'invalidité, le décès ou la retraite complémentaire.

Certaines de ces cotisations volontaires peuvent même être déductibles du compte de résultat,
et donc du bénéfice

Etablir votre plan de financement


Vous devez commencer par élaborer un plan de financement.
Le plan de financement vous permettra de mettre en évidence
les besoins dits "permanents" ou "durables" que vous avez, de
ceux dits "d'exploitation courant". Enfin, parmi ces besoins
courants liés à votre exploitation quotidienne, certains se
financent par les recettes que génèrent votre activité
professionnelle.

 Qu'est-ce-qu'un plan de financement ?


 Comment élaborer votre plan de financement ?
 Les précautions à prendre
 Le point de vue de la banque

Qu'est-ce-qu'un plan de financement ?

Le plan de financement est un document qui vous permet d'équilibrer les besoins financiers
que vous avez pour réaliser votre création d'entreprise et les ressources financières dont vous
disposez.
Les besoins financiers sont répartis en deux grandes familles :

 les besoins permanents, aussi appelés besoins d'exploitation durable, sont ceux qui
restent durablement dans l'entreprise (exemple : frais de création, brevets, licences, droit au
bail, fonds de commerce, matériel, mobilier, véhicule, ordinateurs, etc.).
 les besoins courants sont destinés aux dépenses de consommation usuelle ; ils sont
aussi appelés besoins d'exploitation courants (exemple : fonds de caisse, carburant,
assurances, téléphone, salaires et charges sociales, premier mois de loyer, etc.).

Comment élaborer votre plan de financement ?

Commencez par lister en colonne, toutes les dépenses que vous prévoyez afin de pouvoir
démarrer votre activité (véhicule pour vos déplacements, contrat d'assurance professionnelle,
fournitures de bureau, etc.
A chaque ligne vous pourrez préciser :

 la nature de la dépense
 le montant
 l'origine des fonds (apport personnel, subvention, crédit, ...)

En réalisant cet exercice sur un tableau, vous pourrez ensuite trier le contenu de celui-ci par
origine de fonds (apport personnel, subvention ou crédit) et étudier ainsi différentes
hypothèses.

Les précautions à prendre

Vous devrez toujours commencer par utiliser votre apport personnel dans votre tableau de
financement avant de solliciter un recours aux crédits bancaires.

Pensez également à conserver une petite partie de votre apport personnel pour prévoir les
éventuelles difficultés au démarrage de votre entreprise.

Enfin pensez à conserver aussi une partie de votre apport personnel pour autofinancer les
consommables (papeterie, essence, ...) ainsi qu'une réserve dite de "sécurité" pour les
éventuels passages difficiles dans votre vie d'entrepreneur.

Le point de vue de la banque

La banque finance en règle générale 70 % du montant hors taxes des biens durables,
nécessaires à votre entreprise.

Les durées de financement varient généralement de 2 à 7 ans en fonction du type de bien à


financer, et ce en fonction de plusieurs critères, comme l'usure, la vétusté, ou l'obsolescence
du matériel à financer.

Voici quelques exemples :


un véhicule se finance sur 3, 4 ou 5 ans; un ordinateur sur 2, 3 ou 4 ans; un four à pain sur 4 à
7 ans; un fonds de commerce sur 5 à 7 ans.
Enfin, la banque peut aussi vous octroyer, le cas échéant, un découvert autorisé ou une facilité
de caisse qui peut vous permettre de compléter votre fonds de caisse de départ et ainsi de
payer une partie de votre stock, de vos fournitures, qui seront mises en vente et
éventuellement vendues dans ce même mois.

Calculer votre Besoin en Fonds de Roulement

Afin de comprendre le Besoin en Fonds de Roulement, il est


nécessaire d'expliquer d'abord le Fonds de Roulement.

 Qu'est-ce-que le Fonds de Roulement ?


 Qu'est-ce-le Besoin de Fonds de Roulement ?
 Calcul du BFR

Qu'est-ce-que le Fonds de Roulement ?

Le Fonds de Roulement se calcule par différence entre les ressources stables de l'entreprise
(capital, résultat mis en réserve, dettes à long terme) et ses actifs immobilisés (immobilier,
matériel...).

Il permet de voir si la structure de haut de bilan est équilibrée, c'est-à-dire si les


immobilisations sont financées par des ressources pérennes.

Si ce Fonds de Roulement est positif , çà signifie que les immobilisations sont financées et
qu'il reste une ressource qui pourra couvrir les besoins du cycle d'exploitation.

Si ce Fonds de Roulement est négatif , ça signifie que l'entreprise est "sous-capitalisée" et


qu'une partie des immobilisations sont financées par des ressources à court terme. Cette
situation peut peser structurellement sur la trésorerie de l'entreprise.

Qu'est-ce-le Besoin de Fonds de Roulement ?

Le Besoin en Fonds de Roulement est le niveau de ressources financières nécessaire au


financement du cycle d'exploitation de l'entreprise.

Si le BFR est positif , le cycle d'exploitation ne se finance pas par lui-même du fait par
exemple du portage de stocks importants ou de délais de règlement clients trop longs. Ce
besoin pourra être couvert soit par un Fonds de Roulement positif , soit par un recours à du
crédit bancaire.

Si le BFR est négatif, çà constitue une ressource financière pour l'entreprise qui, par exemple,
revend rapidement sa marchandise avant même d'avoir payé ses fournisseurs. C'est une
situation favorable pour la trésorerie de l'entreprise.
Calcul du BFR

Il consiste à additionner les stocks + les créances clients et à en déduire les dettes fournisseurs
et les dettes fiscales.

Eléments à additionner Contenu des éléments


Total des stocks de matières 1ères, de produits
intermédiaires, de produits finis, de prestations
Stocks HT
en cours de réalisation, nécessaires pour
exploiter l'entreprise
Total des factures émises aux clients, mais non
Créances Clients TTC encore encaissées et créditées au compte
bancaire
Total des factures dues aux fournisseurs, en
Dettes Fournisseurs TTC
tenant compte des délais de paiement accordés

Si le résultat est négatif, il n'existe pas de besoin de financement lié au cycle d'exploitation.
Si le résultat est positif, il existe un besoin de financement lié au cycle d'exploitation.

Lorsque l'entreprise existe déjà, et son cycle d'exploitation fonctionne, alors les créances
clients et les dettes fournisseurs peuvent être retenues pour leurs montants hors taxes, puisque
le décalage de la TVA est déjà pris en compte dans les dettes fiscales de l'entreprise, et
viennent donc diminuer le besoin en fonds de roulement.

Dans le cas contraire, les créances clients et dettes fournisseurs sont à retenir en TTC.

Etablir votre compte de résultat prévisionnel


Le compte de résultat prévisionnel permet d'établir une
estimation par avance du résultat net annuel de votre activité
sur une période donnée. Cet instrument de pilotage vous
permet notamment de calculer votre capacité à rembourser vos
emprunts.
Il vous indiquera aussi si votre bénéfice sera suffisant pour
que vous puissiez vivre grâce à votre affaire.

 Qu'est-ce que le compte de résultat prévisionnel ?


 Comment établir votre compte de résultat prévisionnel ?

Qu'est-ce que le compte de résultat prévisionnel ?

Le compte de résultat prévisionnel permet de déterminer, à l'avance et approximativement, le


résultat (bénéfice ou perte) que vous pensez réaliser grâce à l'activité de votre entreprise.

En phase de création d'entreprise, vous devez rester modeste sur vos prévisions de ventes, et
adapter en conséquence vos charges.
Vous pouvez ensuite réaliser ce compte de résultat sur généralement 3 années, afin de tenir
compte d'une évolution de votre activité, donc de vos achats, ainsi de votre résultat.
Comment établir votre compte de résultat prévisionnel ?

Afin d'établir un compte de résultat prévisionnel, vous devez vous projeter dans l'avenir, vous
considérer en situation d'exploitation, et rester modeste dans vos prévisions de ventes.

Vous devez commencer par constituer une colonne de charges fixes et variables, à savoir :

 Charges d'exploitation (achat de biens, de matières premières)


 Achats de fournitures (électricité, eau,...)
 Fournitures d'entretien ( de papeterie, petites fournitures)
 Charges externes (loyers et charges locatives, loyers crédit bail, assurances, entretien,
ménage, ...)
 Autres charges externes (Frais d'actes, honoraires, frais d'affranchissement, téléphone,
publicité, frais de transport et de déplacement, voyages, ...
 Impôts et taxes (taxe professionnelle, autres impôts sauf IS, taxes,...)
 Frais de personnel (salaires et charges sur salaires)
 Dotations aux amortissements et aux provisions
 Charges financières (intérêts débiteurs)
 Charges exceptionnelles (toute charge imprévue)

Vous poursuivez par la construction d'une colonne de produits (recettes), à savoir :

 Produits d'exploitation (ventes de biens finis, chiffre d'affaires)


 Produits financiers (Intérêts perçus sur placements)
 Produits exceptionnels (subventions, aides).

Vous totalisez individuellement ces deux colonnes, et pouvez rencontrer deux situations :

 soit la colonne charges est plus importante, et vous réaliserez une perte
 soit la colonne recettes est plus importante et vous réaliserez un bénéfice.

Etablir votre plan de trésorerie prévisionnel

Le plan de trésorerie prévisionnel détermine, mois par mois, le


solde attendu de votre compte au départ du mois, en tenant
compte de vos encaissements et de vos dépenses du mois. Ce
tableau vous permet d'anticiper d'éventuelles difficultés
passagères de trésorerie.

 Qu'est-ce qu'un plan de trésorerie ?


 Comment établir un plan trésorerie?
 Quels renseignements vous apporte le plan de trésorerie?
 Plan de trésorerie prévisionnel sur 3 ans

Qu'est-ce qu'un plan de trésorerie ?


Le plan de trésorerie permet de calculer mois par mois le solde maximum de votre compte
bancaire.

Il vous permet ainsi de prévoir vos futures difficultés de trésorerie, de quantifier vos besoins
de trésorerie et ainsi de mieux les anticiper.

Prenez soins de ne pas le prévoir sur une durée trop longue, car plus l'espace temps sera
important, plus vous rencontrerez des aléas financiers qui viendront perturber votre tableau
prévisionnel.

D'autre part, restez modeste dans les estimations de vos ventes futures.

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Comment établir un plan trésorerie?

Ce tableau vous permet de prévoir mois par mois le solde de votre compte bancaire, en tenant
compte de la position de votre compte en début du mois et des encaissements TTC de ce
même mois.

Ensuite, vous déduisez les charges afférentes au même mois, et ainsi vous pouvez déterminer
le solde en fin de ce même mois.

L'estimation au plus juste du montant et de la date des flux financiers entrants et sortants vont
permettre d'anticiper la position de trésorerie et une recherche de financement (en cas de
position négative) ou de solutions de placements (en cas de position positive).

C'est également l'évolution de ce solde qu'il est important de suivre mois après mois.

Quels renseignements vous apporte le plan de trésorerie?

Si vous constatez un déficit, et que celui-ci augmente de mois en mois, il se peut que ce soit le
signe d'un problème de trésorerie permanent et persistant dans la gestion de votre entreprise,
voire même un problème de rentabilité de votre activité.

Si vous constatez un déficit, et que celui-ci n'augmente pas, mais revient régulièrement, il se
peut que vous ayez un simple problème der manque de capitaux dans votre entreprise.

Si vous constatez un simple déficit ponctuel, il peut s'agir d'un simple décalage de trésorerie.

Si vous constatez un excédent de trésorerie stable, il se peut que vous ayez bien adapté vos
moyens financiers à vos besoins, et donc il n'apparaît pas de besoin de trésorerie.

Si vous constatez un excédent de trésorerie en augmentation, il se peut que vous disposiez


d'une capacité d'épargne ou d'investissement par autofinancement ou encore d'augmentation
des revenus versés.

Plan de trésorerie prévisionnel sur 3 ans

Le fait d'établir un plan de trésorerie sur 3 ans, vous permet de voir à plus long terme.
Il est souvent préférable d'utiliser ce type de plan de trésorerie prévisionnel pour les
entreprises déjà existantes, qui sont moins sujettes à des aléas financiers, manques de ventes,
annulations de commandes, ... et donc un peu plus prévisibles.

Vous trouverez ci-joint un modèle de plan de trésorerie prévisionnel à télécharger et à


compléter

Calculer votre seuil de rentabilité


Le seuil de rentabilité représente le niveau d'activité qu'il faut
maintenir pour couvrir toutes les charges d'exploitation
normales de votre entreprise, ou le niveau de charge qu'il ne
faut pas dépasser compte tenu de votre activité. En deçà de ce
seuil de rentabilité, vous perdez de l'argent, vous êtes
déficitaire. Au delà de ce seuil, vous gagnez de l'argent, vous
êtes alors bénéficiaire.

 Comment calculer votre seuil de rentabilité ?


 Interprétation du seuil de rentabilité

Comment calculer votre seuil de rentabilité ?

Déterminez le montant total :

 de vos ventes (chiffre d'affaires) prévisionnelles ou réalisées, hors taxes, sur une
période donnée (par exemple sur 1 an),
 de vos charges fixes, sur la même période (dépenses incompressibles pour faire
fonctionner votre entreprise comme le loyer, les salaires, les charges sociales, les
assurances professionnelles...),
 de vos charges variables, sur la même période (dépenses liées directement aux ventes
comme les achats de matières ou marchandises, le coût de leur transport...).

Ensuite, calculez votre marge sur coûts variables : soustraire les charges variables de vos
recettes (chiffre d'affaires).
En comparant ce montant à votre Chiffre d'Affaires, vous obtenez le taux de marge sur coûts
variables.
Pour déterminer votre seuil de rentabilité, vous divisez vos charges fixes par le taux de marge
sur coûts variables.

A noter

En phase de création, vous ne connaissez pas encore les ventes que vous allez réaliser, mais
vous connaissez déjà les moyens (charges fixes et variables) que vous allez devoir engager.
Dans ce cas, le calcul du seuil de rentabilité doit se faire avec les ventes prévisionnelles qui
doivent être estimés raisonnablement pour que le seuil de rentabilité soit raisonnable à
atteindre.

Interprétation du seuil de rentabilité

Le montant du seuil de rentabilité obtenu correspond au montant ou niveau de chiffre


d'affaires qu'il faut réaliser pour couvrir toutes les charges fixes et variables.

Dès que le chiffre d'affaires dépassera ce montant de seuil de rentabilité, l'entreprise


commence à dégager un excédent, c'est-à-dire à dégager un bénéfice.

Le calcul du seuil de rentabilité est très instructif pour l'entrepreneur, car il lui montre à partir
de quel montant de ventes il commence à dégager un bénéfice, ou lui permettre de corriger ses
prix de ventes ou le montant de ses charges pour influer sur ce seuil de rentabilité.

Les formalités préparatoires à la création de votre


entreprise

Avant de passer à l'immatriculation de votre entreprise, vous


devez effectuer un certain nombre de démarches préparatoires.

 La règlementation de l'activité
 Qui délivre ces autorisations d'exercer ?
 Combien coûte une création d'entreprise ?
 Les stages préparatoires à l'installation

La règlementation de l'activité

Certaines activités sont réglementées et peuvent donc nécessiter l'obtention :

 d'une autorisation d'exercice,


 d'un diplôme,
 d'une expérience professionnelle validée,
 de l'obtention d'une carte professionnelle après une formation professionnelle,
 d'une licence professionnelle,
 d'un permis de conduire, ....

Qui délivre ces autorisations d'exercer ?


Dans tous les cas d'exercice d'une activité dite réglementée, et donc soumise à la détention
d'un document qui autorise la pratique de cette activité, vous devez vous renseigner auprès
des organismes spécialisés, afin de savoir si vous relevez d'une autorisation d'exercice.

Ces organismes sont :

 Les syndicats professionnels de votre activité


 Les Chambres de Commerce et d'Industrie
 Les Chambres des Métiers et de l'Artisanat
 Le Conseil de l'Ordre dans certaines professions

Vous pouvez aussi consulter des sites Internet par exemple celui del 'APCE, rubrique "
Informations Sectorielles".

Combien coûte une création d'entreprise ?

Tableau des frais de création d'entreprise

Forme d'entreprise Type de formalité Coût


Micro-Entreprise Aucune gratuite
Profession Libérale Inscription à l'URSSAF Gratuite
Entreprise Individuelle
Inscription au RM Environ 130 €
Artisanale
Entreprise Individuelle
Inscription au RCS Environ 63 €
Commerciale
EURL/ SARL / SNC Inscription au RCS Environ 84 €
SA / SAS Inscription au RCS Environ 84 €

A cela peuvent s'ajouter si besoin :

 un stage professionnel (200 euros)


 des frais d'annonces légales (entre 160 et 230 euros).

Les stages préparatoires à l'installation

Pour certains créateurs et les repreneurs d'activité artisanale, un stage de préparation à


l'installation est obligatoire et dure généralement 2 à 4 jours.

Ce sont les Chambres de Métiers et de l'Artisanat ou les Chambres de Commerce et


d'Industrie qui communiquent la liste des organismes habilités à diffuser cette formation.

Selon votre formation professionnelle et vos diplômes, vous pouvez être dispensé de ce stage.
Dans ce cas c'est toujours les Chambres de Métiers et de Commerce qui statuent sur le niveau
nécessaire afin d'être dispensé de ce stage.

Les frais de stage sont d'environ 200 € et peuvent dans quelques cas être pris en charge
partiellement ou totalement par certains fonds de formation professionnelle.
Il existe aussi un autre stage, facultatif mais fortement recommandé, qui traite de la gestion,
de la comptabilité et de la fiscalité de l'entreprise.

Trouver votre local, domicilier votre entreprise

Vous pouvez domicilier votre entreprise sur son lieu


d'exercice habituel, c'est-à-dire sur son lieu d'exploitation s'il
existe (par exemple, la boutique, l'atelier, ...). C'est le cas le
plus fréquent et le plus pratique.

 Où domicilier son entreprise ?


 Se domicilier sur le lieu de son activité professionnelle
 Se domicilier à son domicile personnel
 Se domicilier en société de domiciliation
 L'hébergement en pépinière d'entreprises

Où domicilier son entreprise ?

Vous pouvez également domicilier votre entreprise à votre domicile personnel, sauf si c'est
interdit par le bail ou le règlement de copropriété.

Parfois, l'autorisation de domicile professionnel à votre adresse personnelle peut être limitée
dans le temps.

Vous pouvez aussi domicilier votre entreprise à une adresse dite de "domiciliation" (voir ci-
dessous).

Enfin, vous pouvez aussi la domicilier en sous-location dans les locaux d'une autre entreprise
ou même dans une pépinière d'entreprises.

Se domicilier sur le lieu de son activité professionnelle

Le fait de domicilier son entreprise sur le lieu de son exercice professionnel présente de
nombreux avantages, notamment celui d'adapter de rassurer vos clients et fournisseurs,
puisqu'ils trouvent sur un même lieu votre exploitation et la direction.

En effet, vous pourrez recevoir votre correspondance professionnelle sur place, et ainsi la
traiter immédiatement (lettres simples et lettres recommandées,...).

Vos correspondants (clients et fournisseurs) vous rencontrent sur votre lieu d'exercice
professionnel déclaré au moment de votre inscription, et inscrit comme seule adresse sur vos
factures.

Enfin, votre banquier peut vous rencontrer sur votre lieu d'exercice professionnel, ce qui
facilite son analyse de votre activité.
Se domicilier à son domicile personnel

Domicilier son activité sur son lieu de domicile personnel présente des avantages et des
inconvénients qui dépendent beaucoup du type d'habitation (individuel ou collectif) et du type
d'activité que vous exercez.

S'il y a lieu, votre bail de location ou votre règlement de copropriété, ne doivent pas exclure la
domiciliation d'une activité professionnelle dans un local destiné à l'habitation.

Parfois certaines villes ou départements peuvent aussi imposer leurs règles restrictives
auxquelles vous devrez aussi vous conformer.

Par exemple, la domiciliation à l'adresse personnelle est possible à condition qu'il n'y ait pas
de circulation de marchandises, de livraisons, ou de passage de clientèle dans l'immeuble, ou
encore qu'une activité commerciale soit éloignée d'une sortie d'école.

Parfois, une domiciliation professionnelle au domicile personnel peut être autorisée seulement
pendant une durée limitée, le plus souvent à 5 ans.

Se domicilier en société de domiciliation

Une société de domiciliation vous permet d'héberger le siège social de votre entreprise à son
adresse. Cette entreprise commerciale fait ainsi office de boîte aux lettres pour votre
entreprise.

Cette société de domiciliation vous fait signer un contrat de domiciliation, qui peut prévoir
plusieurs autres services comme :

 tenir à votre disposition une boîte aux lettres à laquelle vous pourrez recevoir tout
votre courrier professionnel (service de base)
 tenir à votre disposition une salle de réunion
 effectuer vos travaux de secrétariat
 effectuer vos travaux de photocopie

Vous êtes alors autorisé à mentionner cette adresse en tant que siège social de votre
entreprise.
Votre justificatif de domicile professionnel est représenté par votre contrat de domiciliation.

Ce système présente l'avantage de pouvoir vous héberger professionnellement lorsque vous


n'en avez pas la possibilité à votre domicile personnel ou si vous ne disposez pas de locaux
professionnels.

Cependant, ce principe présente éventuellement des inconvénients comme le fait que vos
correspondants (clients, fournisseurs et banquier) ne pourront jamais vous rencontrer à
l'adresse de votre siège social d'entreprise. S’ils vous écrivent, ils savent que vous ne recevrez
pas votre courrier immédiatement, mais seulement lors de votre prochain passage à l'adresse
de votre société de domiciliation.
Les lettres recommandées ne vous parviennent jamais directement.
L'hébergement en pépinière d'entreprises

La pépinière d'entreprises est un lieu dans lequel des entreprises en phase de création peuvent
s'implanter, se domicilier et surtout bénéficier d'un accompagnement.

Ce type d'hébergement est limité à 48 mois, afin de laisser la place à de nouveaux créateurs.

Les frais d'hébergement sont souvent réduits, et particulièrement adaptés aux entreprises
innovantes, ou des structures très légères qui souhaitent tester un produit sur le marché.

Les pépinières mettent à disposition des créateurs du matériel de secrétariat, des conseils en
matière de gestion, de marketing des bureaux et organisent régulièrement des réunions, afin
d'échanger sur les bonnes pratiques de chacun.

Les clés de la banque Entrepreneurs

Le droit au bail et le pas de porte

Le droit au bail est une somme versée par le nouveau


locataire à l'ancien locataire, lorsque ce nouveau locataire
reprend la continuité du bail commercial consenti à son
prédécesseur.

 Le droit au bail
 Le pas de porte

Le droit au bail

Si l'activité commerciale reste identique, le propriétaire ne peut pas intervenir dans la cession
entre les deux locataires (l'ancien et le nouveau), ni s'y opposer.
Ces deux locataires se mettent donc d'accord entre eux, sur le paiement d'une somme à régler
par le nouveau locataire, c'est le droit au bail.

Cette somme correspond, en principe, au fait que le loyer, au moment de la cession, est sous-
évalué par rapport au prix du marché, et restera inchangé (sauf augmentations réglementaires)
jusqu'à l'échéance normale du bail commercial de 9 ans à l'origine.

Le preneur du local doit donc respecter les termes du bail commercial, conclu entre l'ancien
locataire et le propriétaire.
Ainsi l'échéance finale n'est pas modifiée par rapport au contrat initial, ni les possibilités de
révision du loyer une fois tous les 3 ans.

Il est généralement précisé dans les termes du contrat de bail, qu'il n'est pas possible au
locataire de céder indépendamment le fonds de commerce et le droit au bail.

Le pas de porte

Le pas de porte est un droit d'entrée dans le local commercial.

Il représente une somme versée par le nouveau locataire au propriétaire, au moment de la prise
de possession des lieux.

Ce versement est généralement justifié par le fait que le propriétaire souhaite se protéger des
hausses de loyers dont il ne peut pas bénéficier (avant les échéances réglementaires des 3 ans,
ou 9 ans), puisqu'il doit indexer son loyer sur la valeur locative réelle du local.

Mais également, ce versement peut être justifié comme étant un supplément de loyer payé
d'avance.

Le ou les motifs du paiement éventuel d'un pas de porte sont définis dans le bail commercial
initial, et acceptés par le propriétaire et le locataire. Si ce dernier cède son droit au bail à un
nouveau locataire, le nouveau locataire devra donc se conformer à ces dispositions.

Le nouveau locataire pourrait ainsi devoir un droit au bail à l'ancien locataire et un pas de
porte au propriétaire.

Le fonds de commerce
Un fonds de commerce est un ensemble d'éléments corporels
et incorporels indissociables et destinés à attirer une clientèle,
dans le but vendre.

 Qu'est-ce-que le fonds de commerce ?


 L'achalandage
 La clientèle
 Le droit au bail
 L'enseigne
 Le nom commercial
 Les marques, les brevets, les autorisations administratives
 Quels sont les frais de cession sur un fonds de commerce ?

Qu'est-ce-que le fonds de commerce ?

Un fonds de commerce est un ensemble d'éléments corporels et incorporels indissociables et


destinés à attirer une clientèle, dans le but de lui vendre des biens et/ou des services.

Le fonds de commerce est considéré comme un bien mobilier incorporel, et donc inscrit à
l'actif immobilisé du bilan, et comprend plusieurs éléments corporels et incorporels.

La valeur d'un fonds de commerce est généralement estimée par rapport aux ventes réalisées
ou réalisables, en nombre de mois de chiffre d'affaires ou bien s'appuie sur la notion de
rentabilité dégagée par exemple.

Il est possible de vendre le fonds de commerce, de le nantir (de l'apporter en garantie), de le


louer (location-gérance), de l'apporter au capital d'une société en échange d'actions ou de parts
sociales de cette société.

Les éléments incorporels qui le composent sont :

 l'achalandage
 la clientèle
 le droit au bail
 l'enseigne
 le nom commercial
 les marques, les brevets et les autorisations administratives

et les éléments corporels qui le compose sont :

 le matériel et l'outillage
 les marchandises.

L'achalandage
L'achalandage correspond à la clientèle dite "de passage" qui est attirée par l'activité exploitée
par le fonds de commerce ou par l'implantation du fonds de commerce.

La notion de clientèle est plutôt utilisée pour exprimer les clients habitués, qui viennent et
reviennent sans particulièrement tenir compte de l'implantation du fonds de commerce.

L'achalandage représente donc une partie seulement de la clientèle.

La clientèle

La clientèle est constituée des acheteurs de biens et de services proposés à la vente dans le
fonds de commerce considéré.

La clientèle est l'élément le plus important du fonds de commerce. C'est la raison pour
laquelle l'estimation de la valeur d'un fonds de commerce est principalement basée sur les
ventes à la clientèle.

C'est donc elle qui fait vivre et valorise le fonds de commerce, en premier lieu.

Le droit au bail

Le droit au bail correspond à l'indemnité versée par le locataire du fonds de commerce au


propriétaire de celui-ci, au moment de la première signature d'un bail commercial.

Ce droit au bail n'existe pas obligatoirement dans tous les fonds de commerce.

L'enseigne

L'enseigne est une inscription portée généralement en vitrine, et destinée à faire remarquer à
la clientèle l'existence d'une telle activité.

L'enseigne peut être représentée par un nom particulier ou évocateur, un signe, un logo, un
objet, ...

L'enseigne n'existe pas obligatoirement dans tous les fonds de commerce.

Le nom commercial

Le nom commercial est le nom utilisé par le fonds de commerce, et sous lequel il est connu.
Ce peut être par exemple un nom de famille qui exploite cette activité depuis longtemps et
sous lequel il est reconnu.

Le nom commercial est différent de l'enseigne, et les deux peuvent cohabiter.

Le nom commercial n'existe pas obligatoirement dans tous les fonds de commerce.

Les marques, les brevets, les autorisations administratives


Les marques, les brevets correspondent à un savoir faire déposé et reconnu, qui attire à lui
seul la clientèle en recherche de ce savoir faire ou de cette notoriété.

Les autorisations administratives correspondent aux autorisations qu'il est nécessaire de


posséder pour exploiter le fonds de commerce; par exemple l'autorisation de vente de tabacs
ou de débit de boissons.

Les marques, les brevets et les autorisations administratives n'existent pas obligatoirement
dans tous les fonds de commerce.

Quels sont les frais de cession sur un fonds de commerce ?

Lors de la cession d'un fonds de commerce, il y a des droits et des frais à régler, ce sont les
droits de mutation.

Ils sont désormais regroupés en fonction de la valeur de fonds de commerce, comme suit :

Tableau des montants des droits d'enregistrement

Valeur du fonds de commerce Montant des droits d'enregistrement


Moins de 23 000 euros 0%
De 23 000 à 200 000 euros 3%
Plus de 200 000 euros 5%

Source : Instruction fiscale n° 99 du 26 novembre 2008, BOI 7D-2-08

Choisir un nom ou une dénomination pour votre


entreprise

Lorsque vous choisissez un nom (dénomination sociale ou


nom commercial), il est plus prudent de s'assurer que ce nom
n'est pas déjà utilisé par quelqu'un d'autre à des fins
commerciales et qu'il n'est pas protégé.

 Qu'est-ce-que le nom commercial ?


 Qu'est-ce-que la dénomination sociale ?
 Qu'est ce que la raison sociale ?
 Qu'est-ce-que l'enseigne ?
 Comment se choisir un nom ?

Qu'est-ce-que le nom commercial ?


Le nom commercial est le nom sous lequel l'entreprise (personne morale ou personne
physique) est connue du public.

D'ailleurs, ce nom commercial peut être le même que la dénomination sociale pour les
personnes morales (voir chapitre ci-après).

Le nom commercial de votre entreprise peut être différent de l'enseigne.

Le choix d'un nom commercial pour une personne morale ne dispense pas d'une dénomination
sociale.

Qu'est-ce-que la dénomination sociale ?

La dénomination sociale identifie l'entreprise en tant que personne morale, et ainsi lui donne
son nom.

Ce nom est précédé de la forme juridique de la société, SARL ... EURL ..., SA ..., etc

Pour les entreprises exploitées sous la forme de personnes physiques, la dénomination sociale
n'existe pas, mais elle correspond au nom patronymique ou marital.

Qu'est ce que la raison sociale ?

La raison sociale est utilisée dans les sociétés civiles.

Elle se compose du nom d'au moins un ou de tous les associés indéfiniment responsables de
cette société civile.

De ce fait, une société commerciale ne peut pas avoir de raison sociale.

Qu'est-ce-que l'enseigne ?

L'enseigne est le nom de plus visible; c'est celui qui identifie clairement le nom courant d'une
entreprise et permet de localiser l'établissement.

Il est souvent matérialisé par à un bandeau au dessus de la vitrine par exemple, sur les bâches
des camions, ou sur les camionnettes de livraison,...

Comment se choisir un nom ?

Il n'est pas obligatoire de se choisir un nom commercial ou une enseigne.

En revanche il est obligatoire de se choisir une dénomination sociale pour les personnes
morales ou de prendre le nom patronymique pour les personnes physiques.

Lorsque vous pensez utiliser un nom (dénomination sociale ou nom commercial), il est plus
prudent de s'assurer que ce nom n'est pas déjà utilisé par quelqu'un d'autre à des fins
commerciales et qu'il n'est pas protégé.
Pour vous en assurer, un fichier national est tenu auprès de l'INPI (Institut National de la
Propriété Industrielle).
Lorsque vous consultez l'INPI pour valider le nom commercial que vous pensez utiliser, cet
organisme peut vous répondre qu'il est déjà réservé ou qu'il est trop proche d'un autre.
Vous obtiendrez alors la liste de tous les noms similaires ou proches de celui que vous
proposiez dans votre activité, de façon à connaître immédiatement les noms à éviter.

Rédiger vos statuts

La rédaction des statuts est un passage obligatoire pour les entreprises de type sociétaire, Sarl,
SA...

 Qu'est-ce-que les statuts ?


 La nomination du dirigeant
 La citation des associés dans les statuts
 Les conséquences des statuts
 Cas particulier des Sociétés Anonymes
 L'enregistrement des statuts
 Les documents extra-statutaires

Qu'est-ce-que les statuts ?

Les statuts sont un recueil de règles de fonctionnement et d'informations fixées par les
associés lors de la création d'une entreprise de type sociétaire (Sarl, SA, SNC, ...).

Ce document comprend de nombreuses mentions obligatoires telles que :

 le nom ou la dénomination sociale,


 l'activité de l'entreprise,
 la durée de vie de l'entreprise,
 l'adresse du siège social,
 le montant du capital de la société et ses conditions de versements ou de libération,
 les conditions de cession ou de transmission de parts sociales,
 le dirigeant et ses pouvoirs (voir paragraphe ci-dessous sur "la nomination du
dirigeant"),
 la liste des associés et leur nombre de parts sociales respectives (pas obligatoire pour
tous les types de société)
 les pouvoirs du ou des gérants (ou dirigeants),
 la liste des actes que peut accomplir la société avec les règles de vote aux assemblées,
 la nomination d'un commissaire aux comptes pour les SA et SAS (facultatif en général
pour les autres formes de sociétés),
 la ou les signatures des associés (si plusieurs associés).
La nomination du dirigeant

La nomination du ou des dirigeants doit être citée soit dans les statuts eux-mêmes, soit dans
un acte séparé, aussi appelé annexe aux statuts.

L'avantage de nommer le dirigeant sur une annexe aux statuts permet d'éviter de modifier ces
statuts puis les faire réenregistrer à chaque changement de dirigeant.

Dans le cas d'une nomination du dirigeant par acte séparé ou par annexe, les statuts doivent le
préciser clairement au chapitre "nomination du dirigeant".

L'acte séparé ou l'annexe doivent toujours être joints aux statuts.

La durée de fonction du dirigeant doit être précisée, ainsi que l'étendue de ses pouvoirs,
éventuellement sa rémunération, la possibilité de le révoquer, les conditions de nomination
d'un autre dirigeant...

La citation des associés dans les statuts

Vous devez citer les associés de votre société, ainsi que leurs nombres de parts sociales
détenues.

Il est également recommandé de prévoir dans vos statuts une clause d'agrément en cas de
cession des parts sociales détenues par vos associés.

Dans le cas contraire, et sans précisions sur la cession de parts sociales, les associés pourraient
à tout moment céder leurs parts à des personnes étrangères à la société et ainsi permettre
l'entrée de nouveaux associés sans que vous puissiez vous y opposer.

Les conséquences des statuts

La rédaction des statuts est très importante, car ils fixent les règles juridiques, fiscales qui
régissent la société, et les attributions du ou des dirigeants.

De fait, c'est également dans les statuts que sont précisés le statut social du ou des dirigeants
(statut de salarié, de non-salarié, ...)

Il est donc préférable (mais non obligatoire) de s'entourer de spécialistes pour rédiger les
statuts afin d'éviter toute omission ou contradiction qui pourrait être lourde de conséquences.

Il existe aussi des statuts-types, pré-rédigés, que vous n'avez qu'à compléter et personnaliser
par les mentions obligatoires citées dans le premier paragraphe "qu'est-ce que les statuts?".

Cependant, dans le cas d'une utilisation de statuts-types, veillez bien à lire et comprendre tous
les articles, pour être en accord avec ce modèle, avant de les signer et de les faire enregistrer.

Cas particulier des Sociétés Anonymes


Lors d'une création de Société Anonyme, les statuts doivent obligatoirement prévoir la
nomination d'un minimum de 3 administrateurs et un maximum de 18.

Ceux-ci doivent détenir des actions de cette SA (au minimum une action par personne) et le
nombre détenu doit être précisé dans les statuts.

Les autres administrateurs, soit supplémentaires au moment de la création, soit futurs nommés
lors de la vie de l'entreprise, seront désignés lors de l'assemblée générale ordinaire, qui doit se
tenir au minimum une fois par an.

C'est le conseil d'administration (réunion des administrateurs de la SA) qui désigne un


président et éventuellement le ou les directeurs généraux.

L'enregistrement des statuts

Vous devez établir ou faire établir 4 exemplaires originaux de vos statuts.

Ces 4 exemplaires doivent être datés et signés par les associés (présents au moment de la
création) et sur chaque original des statuts.

Vous avez un mois pour faire enregistrer les statuts que vous avez datés et signés.

L'enregistrement de ces statuts se fait auprès du Centre de Formalités des Entreprises ou au


Service des Impôts des Entreprises le plus proche de l'adresse du siège de votre société.

Les documents extra-statutaires

Il existe enfin des documents qui peuvent venir en complément des statuts, c'est le cas du
règlement intérieur de l'entreprise, de la convention ou pacte d'actionnaires et de toutes les
autres conventions que l'entreprise souhaite mettre en place.

Le minimum d'apport personnel


L'apport personnel, dans votre projet de création ou de reprise
d'entreprise, représente l'ensemble des capitaux que vous
apportez (et s'il y a lieu ceux de vos associés) par opposition
aux capitaux que vous empruntez. Si vous apportez (ou vos
associés) une part importante des capitaux dont vous aurez
besoin, votre entreprise en sera d'autant plus solide, puisqu'en
cas d'éventuelles difficultés, elle sera moins endettée. Pour
autant, il est important de ne pas vous démunir de la totalité de
votre épargne personnelle, de façon à conserver une marge de
sécurité en cas d'imprévus dans la vie future de votre
entreprise.

Il n'existe pas de normes écrites en matière d'apport personnel dans un projet de création ou de
reprise d'entreprise.
Cependant, un apport est généralement attendu. Votre engagement financier est une preuve de
votre engagement personnel dans votre propre projet professionnel.

En règle générale, pour un projet solide dans une activité courante, l'apport recommandé peut
être au minimum de 30% du budget total.
Cela étant, un entrepreneur créateur qui disposerait de moins de 30% d'apport, ne doit pas se
décourager, il doit tenter soit de présenter son projet en l'état, soit de compenser son manque
d'apport par une garantie complémentaire.

Certains prêts d'honneur peuvent vous êtes octroyés à titre personnel, ils servent alors d'apport
personnel dans le plan de financement de votre projet.

Enfin, dans certains montages de plans de financement, incluant des prêts spécifiques ou
l'intervention d'un organisme de garantie mutuelle par exemple, un minimum d'apport
personnel peut vous être imposé

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