Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SNAT - Synthèse -
L ’élab oration d u Sch éma National d’Aménagement du Territoire -SNAT- est un en jeu nation al. Depuis l’ann ée 20 00, un e v aste en trep rise de redressemen t a été engagée,
touchant to us les secteurs de la vie de n otre pays. De la co ncorde civile à la réconciliation n ationale, des réfo rmes des systèmes judiciai re et éd ucatif au désen dettemen t, en
passant par la relance de la croissance, la baisse du chômage et celle de l’inflation, notre pays a considérablem ent progressé dans la voie de la recons truction et du développement.
Il nous app arti ent déso rmais de prép arer no tre p ay s à affron ter d an s son organisation territoriale les grand es échéances d e demai n. Le mond e aut ou r de n ous con ti nu e d e
changer. L ’émergence de nouveauxacteurs écon omiq ues, l e n ou veau con texte énergéti qu e, le rôle toujours croissant d es n ouvell es techn ol og ies, l’insécurité mo ndiale, l’en jeu des
no uvelles émig ratio ns sub -sahariennes, son t autan t de défis aux qu els nous devons nou s adapt er.
C ette ad ap tation repo se no tammen t p our notre p ay s par l a prise en co mp te de plusieurs ex ig ences.
L a première do it être de répo ndre a ux déséqui libres de lo calisa tion de la population et des activ ités dans le territoire : Le recensement gén éral de la p opulat ion et de
l 'h ab itat (RGPH 200 8) révèle que 63% de n os h abitan ts son t ai nsi reg roupés dan s le No rd su r 4% d u terri to ire nation al. 28% sont local isés sur les Hauts-Plateau x so it 9% du
territ oi re alors que le Sud, c’est-à-d ire 87 % du territoire n’accueille qu e 9 % d e la pop ulation . Ces d éséq ui libres son t à la fois coûteux pou r l a collectivité n atio nale et so urce de
tensions po ur n os resso urces natu relles. Il ne s’agit pas en cela d’oppo ser les terri to ires les uns au x autres mais d’assu rer leur dévelo ppement de man ière harmo nieu se en
prop ortion de la ch arge que l es mil ieux naturel s de ces territoires po urro nt su pporter san s se dég rader o u se d étru ire.
La seco nde ex ig ence est celle de la mise en attractivité de nos territoires. Dans un e écono mie toujou rs p lu s internat io nale et ou verte, le main tien d ’u ne croissance fo rte
po ur notre pay s passe par la po ursuite de la mo dernisation de notre économie. Il s’agira de renforcer l’attractiv ité du territoi re n atio nal à trav ers la réali satio n des équipemen ts
et la disponibilité d es serv ices. Le dyn amisme éco nomi qu e et la créatio n d'emplois sont au cœu r d es préo ccup ations. La stratég ie à mettre en œuvre s’appuiera su r l'amélioration
et la diversificat io n de l 'o ffre infrastru ctu rell e, sur le dévelo pp emen t d es cap acités scientifiq ues et techn ol og iqu es et de l ’in novation , tout en assurant le d évelop pement des
at ou ts du territoire. Plu sieu rs actions sont ainsi à mener : mise en œuv re de la boucle haut déb it des techn ol og ies de la commu nication , aménagement d e zones écon omiq ues et
techno lo giques po ur accuei llir des entreprises, mod ernisati on d es réseau x de tran sport s, réalisatio n d es plates-fo rmes logist iq ues et d e serv ices et offre d'u n cadre de vie d e
qu alit é.
Cette stra tég ie s’appuiera en particul ier sur l’organisation des espa ces de prog rammation territoriale (EP T), sur l’émerg ence des pôles d'a ttractiv ité (PA), et sur la
créatio n des Zones Intégrées de Dév eloppement Industriel (ZIDI) et des villes nouv elles à partir desquels seront mis en œuvre les mécanismes qui permettront de
Il est enfin une troisième ex ig ence qui est celle de l a préservation et de la v alorisatio n du capital naturel et culturel de notre pay s . La croissance ne peu t désormais être
que durable. Nous sommes dépositaires de l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants. Or, les ressources naturelles sont rares et la contraint e des ris ques majeurs continue de
p eser su r n otre p ays. Il nou s appartien t d onc de bâti r u n territoire durabl e et de porter en co nséq uence u ne atten ti on p erman ente au rappo rt entre dévelo ppemen t et charge
environnementale. C’est à t ravers cet te p réoccu pation majeu re que no us assurerons au mieux la pérennisatio n de ce cap ital natu rel et culturel afi n de le t ransmettre aux
g énératio ns fut ures et d e n e p as compromettre leu rs capacités à en bénéficier.
T els son t l es o bj ectifs du schéma nati on al d’aménag ement du territo ire. Il est l’acte par lequ el l’Etat affich e sa p olitique d’aménagement d u territoire q u’il en tend mener pour
les 20 an s à v en ir.
Il sig nifi e de manière fo rte que no us n ’enten do ns pas abandon ner n ot re territoire à la fatalité. Chacu ne d es p arti es du terri to ire n ational est u n élémen t de no tre patrimoine et
n ous devo ns reco nnaître à chacu ne d’entre elles le droit d e se développ er et de prospérer mai s d ans le cad re d’un e stratégie gl ob ale et maîtri sée.
Le sch éma national d’amén ag ement du territoire fo rme ainsi pou r n otre p ay s u ne ambitio n à la h au teur des enjeu x qui so nt devant n ou s. Il ro mp t av ec les prat iq ues
antérieu res d e planification trop centralisées et so uv en t trop rigides. Sa con ception repose au contraire su r un constat partagé de la si tu atio n de n otre territoire et sur des
concertatio ns aussi larges qu e p ossibles. A p artir de scén arios méthod ol ogiques et démon stratifs, il définit de mani ère p récise et p ragmatique ce q ue seron t les orientations
fon damental es de l’Etat p ou r les v in gt prochaines années : concilier h armonieusemen t les deux impératifs de l’aménagement du territoire c’est-à- dire le rétabl issement d’un
équilib re durab le en tre les g randes composantes de notre territoire et l’adaptatio n d e no tre territ oi re au x exigences d e l’écon omie co nt empo raine.
M ais le schéma nation al d ’aménagement du territoire n’est pas seulement un do cument d’orientation fix an t des grand s p rincip es. Car les pro posi tions qu’il contient
do iv ent être concrétisées sur le terrain. De grands chantiers sont mis en œuvre depuis 2000 s ur tout le territoi re : (l’autoroute Est-Ouest, la ligne ferroviaire à grande
vitess e, la création de g rands barrages, les g rands transferts hydra uliques interterri to riaux , les unités de dessalement d’eau de mer, le dév eloppement des
technologies de l’informa tion et de la co mmunica ti on TIC, l ’a griculture, l’éducation, la fo rmation, la santé et la construction d’universités, la recherche et
l’inno vation, la généra li satio n de l’habita t, et le dévelo ppement des PME, ...). Il s s’in scriven t ainsi d ans un e persp ective d ’action s et de mises en ap pl icatio n d éclinées en
prog rammes d’actions. Ces prog rammes so nt la marqu e de notre volonté non seu lement d e redistribuer mai s aussi d ’inciter, d ’impulser, d’orien ter et de créer des richesses
po ur ren forcer l’Algérie to ute entière.
A trav ers le schéma national d ’aménag emen t du territo ire, n ous travaillons à l’éch elle de toute une génération et p our tou te un e génération. Ne pas le fai re serait laisser notre
p ays san s ligne d irectrice et sans stratég ie. Nou s devons au con traire prép arer no tre avenir et po rter un p ro jet po ur notre territoire.
SOMMAIRE
Introduction....................................................................................................................................................................................................................................................................... .. 5
5. Le sy stème p ro du ctif................................................................................................................................................................................................................................................... 12
Les 4 lignes directrices et les ving t prog rammes d’a ction territo riale................................................................................................................................................................................. .. 36
Ligne directrice 1 : Vers un territoire durab le : intégrer la prob lématique écolog iqu e dan s sa d imen sion con tinen tale et territoriale................................................................................... .. . 37
Ligne directrice 2 : Créer les dynamiques d u rééqu ilib rage territo rial.............................................................................................................................................................................. .. 48
Ligne directrice 3 : Créer les co nd ition s de l’attractiv ité et de la compétitivité des territo ires............................................................................................................................................. . 57
Conclus ion................................................................................................................................................................................................................................................................. . 84
SOMMAIRE (Suite)
5. Présen tatio n générale des dix -sept d ocumen ts ayant serv i de support au SNAT...................................................................................................................................................................... . 96
6.1. Sch émas directeu rs des grand es in frastructures et d es services collectifs d ’in térêt nation al.................................................................................................................................................... 98
6.3. Sch émas directeu rs d’amén agem en t des 4 gran des villes : Alger, Oran , Co nstan tin e et An naba........................................................................................................................................... . 100
6.5. Règ lements d’aménagement du territo ire des m assifs montagn eu x...................................................................................................................................................................................... 101
Analy se des données préliminaires de l’évolution de la rép artitio n géograp hiq ue d e la population à travers le recen sement général de la p op ulatio n et de l’hab itat «RGPH 20 08 »...................... . . 102
INTRODUCTION Le territoi re n atio nal est une sy nthèse entre les donn ées du terrain et les
injonction s de l'hi stoire.
al d’Aménagement du Territoire (SNAT) est un acte par lequel Le SNAT s'intéresse à une autre échelle du temps : le temps lent (20 ans) c'est à l’État affiche son projet territorial. Le SNAT montre comment l’État compte assurer, dire la profondeur tempore
développement durable, l’équilibre, l’équité et l’attractivité du
tes ses composantes y compris la défense et la sécurité nationales, Le SNAT n'a pas de réponse pour les questions locales ; il ne retient que les
telles qu'énoncées par l'article 5 de la loi n 01-20 du 12 décembre 2001 relative à éléments d’'ampleur ou d'intérêt national d'où son rôle fédérateur des politiques
publiques, il respecte les compétences de chaque secteur.
é du territoire visant la L'aménagement du territoire ne règle pas le problème des secteurs, il met leurs protection de l'intégrité du territoire, de la population et la préservation des intérêts actions en cohérence
par la mise en œuvre des Le SNAT repose sur trois fondamentaux avec trois échéances : L’échéance éléments dictés par les schémas sectoriels à savoir :démographique : elle est parfaitement programmée avec l’arrivée du gros de la vague des demande
- La valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel, dénominateur — L’enjeu des nouvelles émigrations sub-sahariennes, commun de l'unité nationale.
— L’insécurité croissante,
La défense, et la sécurité nationales sont garanties par toutes les actions et la — Le rôle-clé des nouvelles technologies,
volonté de l’Etat pour mettre à l’abri le développement des moyens naturels du — Le contexte énergétique à l’horizon 2030, territoire d’une manière intelligente en fonction des potentiels que recèlent nos
Le SNAT intègre dans un contexte de globalisation et de compétitivité au niveau Il intervient aussi dans un contexte caractérisé par la stabilisation du cadre
mondial, l’insertion et le rayonnement de l’Algérie dans ses espaces naturels macro-économique de l’Algérie et une bonne tenue des indicateurs fondamentaux d’appartenance et d’évolution (Maghreb, Euro-Méditerranée, Afrique).avec :
Le SNAT est une force d’orientation pour l’action et un document de planification — une population de 34,1 millions d’habitants (RGPH 2008), soit un taux
reconnaît le droit de se développer et de prospérer. C’est considérer que l’Homme — un taux de croissance hors hydrocarbures : 6,1% en 2008 contre 4,7% en 2005
n’est pas sans racines. A l’échelle locale, il importe de créer les conditions pour qu’il
puisse vivre et travailler dans l'espace qu’il désire, tout en recréant le lien avec le — un taux de chômage : 11,8 % en 2009 contre 13,8 % en 2007
Le territ oi re est la matrice et le creu set au sei n desq uels se dérou lent les activités — u n servi ce d e la d ette : inférieur à 2% d es ex po rt atio ns
et l a vie des citoyen s. — u ne d ette ex térieu re : 3,3 % d u PIB en 200 8 con tre 16 % en 20 06
Ainsi après le ret ou r à la stabi lité macroécono miqu e en 2000 , les perfo rmances DIAGNOSTIC : L’ALGERIE, UN T ERRITOIRE CONTRASTE
écon omiques d e l’Algérie o nt été sou tenues ent re 20 01 et 20 08 comme en
témoignent les p erfo rmances de cro issan ce écono mique hors h yd ro carb ures ro bu stes La société al gérienne a con nu de p ro fo ndes mutations, en particulier d ans
tirée par les p lans d e relance et de soutien de la cro issan ce. Les performances macro l’ou verture à l’éco nomi e libérale et dans une n ouvell e phase d émograph iq ue, d e
financières de l’Alg érie quant à elles ont été p lu s marq uées. plus faible croissance. Malgré la baisse d e la cro issan ce démo graphiqu e, les
pressions se feront ressentir sur les ressources natu relles au sein des espaces
ent dans le Nord, soit 4 % du territoire financière extérieure capitalisant sur les acquis de la stabilité macro économique. La national 28 % sur les Hauts-Plateaux soit sur 9 % du territoire alors que le Sud,
ueillent que 9 % de la population. Les grandes Les réserves de change ont fortement progressé durant les quatre dernières années, villes notamment Alger, Oran, Constantine et Annaba continuent d’attirer les ce qui, conjugué à la forte réduction de la de
algérienne d’être résistante face à la grave crise économique internationale. Plai nes mais qu i n e suffit pas à provoq uer u n in versement de l a tend ance à la
l ittoralisation.
on et des activités sur la frange littorale produit des liquidité de manière effective maintenant l’inflation sous contrôle et confortant déséquilibres coûteux à la collectivité et conduit à de fortes tensions dans l’usage des davantage la stabilité financière. En particulier la st
réel du dinar ancrée sur une consolidation marquée de la position financière majeurs, naturels et technologiques.
extérieure en 2008, a permis d’atténuer substantiellement l’effet du choc externe inhérent à l’inflation importée
consécutive de baisse de la valeur ajoutée et la contre performance de l’agriculture 1. Le système de l’eau et des sols,
due à la sécheresse récurrente le produit intérieur brut a progressé grâce au dynamisme des secteurs du bâtiment et travaux publics et des services. La
croissance hors hydrocarbures tirée par le programme d’investissements publics, 2. Le système écologique, s'est située au dessus de 6% pour la deuxième année consécutive pendant que
l'inflation est restée sous contrôle (4,8% en moyenne annuelle contre 3,5% en 2007)
rythme le plus élevé depuis quatre ans en contexte d’excès de liquidité structurelle. 3. Le système patrimonial,
Pour l’avenir capitalisant sur les acquis de la stabilité macroéconomique, il s’agira 4. Le système relationnel des transports, de communication, d’enseignement et de
pour l’Algérie de continuer à gérer au mieux face à cette crise économique et
financière internationale tout en poursuivant la mise en place des conditions formation, nécessaires pour davantage de diversification de l’économie nationale et de
meilleure répartition des activités et de la population à travers le territoire national. 5. Le système productif,
1. Le système de l'eau et des sols - La couverture des besoins en eau potable et industrielle ainsi que 60% des
L 'Algérie s'étend sur 1 622 km de linéaire côtier méditerranéen, et s'enfonce sur besoins en irrigation dans le cas d’une année sèche.
plus de 2 000 km dans le continent africain, au cœur du Sahara. Trois grands - Dans le cas d'un scénario saison humide, il y aura une amélioration de la
ensembles physiques : dotation journalière par habitant qui atteindra 180 l/J/hab.
le Tell, 4% du territoire, Même si à moyen terme, la demande en eau est satisfaite, la mise en place d'une politique rigoureuse de gestion de la demande est nécessaire.
les Hauts-Plateaux, 9% du territoire, De ce fait, l’utilisation des eaux non conventionnelles est devenue un premier
le domaine saharien, 87% du territoire.
es. naturelles.
1.1 La fragilité de l'eau en Algérie La seconde solution consiste à réutiliser les eaux usées. Moins coûteuse, cette L’eau est un élé
«
ivaudrait à produire l'équivalent de six (6) barrages d'une capacité de 60 sa disponibilité infléchit la répartition des Hm3. Aujourd’hui, 102 stations d'épuration ont été réalisées et 74 sont en cours de populations, de l'urbanisation et des réalisation avec une capacit
l'Algérie un pays situé sous le seuil de Le développement de ces alternatives dans le Nord permet de dégager des
rareté, traduisant un déficit en eau. Outre la
rareté
est liéedeà laune
ressource,
grande disparité
cette situationressources
spatiale en pour pérenniser l’activité des grandes zones agricoles, déterminantes
termes de répartitionet une
deinsuffisance
la ressourcedans
dans lele management
développement
de du pays.
fondée
Danssur
l’optique
la valorisation
d’une politique
des Hauts-Plateaux,
d’aménagementune partie des ressources devra
l'eau.
ons d'épuration au total, formeront le parc des STEP. aussi être réaffectée vers cet espace.
Le plan d'action contenu dans le Schéma Directeur des Ressources en Eau vise Les déficits en eau exigent dès maintenant la mise en place d’une politique
pour les vingt ans à venir :
rigoureuse de gestion de la demande, fondée sur des mécanismes financiers et
- La couverture des besoins en eau potable, industrielle et agricole dans le réglementaires, ainsi que sur la production d’une information complète concernant scenario d'une année hydrologique moyenne.la situation hydrologique.
Les so ls d es trois q uarts du No rd so nt semi-arides et incapabl es de se reco nstitu er d ’o ù la satu rati on et l’app auvrissement des zon es dévolues à l’agricu lture dans le No rd et
un repo rt v ers d es zones moins favorables, celles d es Haut s plateaux et d u Su d.
En tre 196 0 et 2 00 6, la SAU (Surface Agrico le Utile) a fo rtement baissé passant de 1ha/h ab . en 1 960 à 0,52 ha en 197 0 ; 0,3 4 h a en 19 85 et 0,24 ha en 20 08 . Ce
sont 250 .0 00 ha de terres agricoles qu i ont été perdus au profit d e constru ctio ns.
Fra gi les et limitées, les resso urces en sols et en couv ert v égétal sont en dégradation co nsta nte en raiso n des pratiques cultura les, des pollutio ns, des facteurs
na turels et anthro piques. To ut le territ oi re est co ncerné et la con quête de no uveaux espaces de mise en v aleu r ap paraît de plus en plus d ifficil e.
- l’érosion hydriq ue touch e principalement le Nord -Ouest ; elle menace 12 millio ns ha dans la zone mon tagneu se.
- l’érosio n éolienn e concerne l es zon es ari des et semi -arid es, so it 32 million s h a.
La forêt jo ue, dans ce contex te, un rôle de pro tectio n des sols contre l’éro si on. Or, la surface boisée a perdu 21 % de son étendue depuis 1 955, en raison des
incendies, du surpâ turage et des co upes de bois. Les initi atives i nstitutionnelles freinent di fficilement cette tenda nce et, si d’impo rta ntes campagnes de
reboisement ont concerné près de 1 450 000 ha de forêt depuis 1962, leur faible efficacité contribue à faire de la préservation et la réhabilitation du capital forestier,
une des pri ncipa les priorités de l a pro tection env ironnementale.
L’Algérie do it se co nstruire en pren ant en compt e sa grande vu ln érabilit é aux risq ues majeurs, naturels et i nd ustriels, sach ant q ue ces d erniers co nd it io nnent l’occupation
du territoire.
Une u rb an isation croissante n e p renant pas en compt e ces risq ues, accro it consid érab lement les conséqu ences néfast es en cas de catastrophe.
Le réchauffem ent climatique constitue un facteur de risque complémen taire important du fait de la vulnérabili té actuelle du pays et de ses caractéris tiques climatiques arides.
géologiques et climatiques se conjuguent pour faire de l’Algérie Fgure 2 : Les coûts des dommages environnementaux en parts de PIB
sques ». Sur les quatorze risques majeurs identifiés par l’ONU, dix concernent l’Algérie : les séismes et risques géologiques, les inondations, les risques climatiques, les risques radiologiques et nucléaires, les feux de forêts, les
iels et énergétiques, les risques portant sur la santé humaine, les risques portant sur la santé animale et végétale, les pollutions atmosphériques, telluriques, marines ou hydriques, les catastrophes dues à des regroupements humains importants.
séculaires d’entretien de ces espaces !…" trente espèces ont complètement disparu, et un grand nombre d’autres se trouve menacé d’extinction
s, menacés par les mutations rapides de la soumettent les espaces à une forte pression anthropique, dégradant les milieux.
du pays : l’urbanisation et le développement des Dans la steppe, les labours mécanisés non adaptés à ce milieu fragile, un activités engendrent une forte pression anthropique, souvent associée à surpâturage important aggravé par une séche
génère plus et les sols nus sont soumis à une
désertification. Le milieu oasien est menacé sous l’effet de plusieurs facteurs liés à
Le coût des dommages environnementaux représente près de 5,2% du PIB soit la pression anthropique et naturelle parmi lesquels se distinguent : l’ensablement,
l’équivalent de 2,6 milliards de dollars US, soit une baisse de près de 1 milliard de la salinisation, la remontée des eaux, l’utilisation excessive de l’eau, les grandes
dollars US p ar rapport à 20 02 (-1 ,8% d u PIB). mis es en valeur agricoles, la démographie croiss ante et l’urbanisation accélérée.
Les insu ffisances d e la gestion en viro nnemen tale montrent la faible prise de conscien ce des problèmes de protection et de mise en valeur de ce patrimo in e. C’est une
pro blématique no uv elle, à l’échelle de l ’Alg érie et du Maghreb, qui nécessite une v éritable mutatio n intellectuelle et politique, permetta nt d’en déga ger les enjeux
pro pres à no s espa ces. Déjà, la création d e 11 parcs nation aux, de cinq réserves naturelles et de quatre réserves de chasse offre un po tentiel sig nifi cat if su r plus de 22% du
terri to ire n atio nal.
La protectio n et la mi se en valeur des milieux de l’espace na tio nal répondent autant à des co nsi déra tio ns économiques qu’à la nécessité d’assurer aux popula tions
présentes et futures, une qualité de vi e et un patrimoine na turel irrempla çables.
Ains i, la revitalis ation du développement et l’amélioration du cadre de vie dans les zones de montagne doivent permettre de jouer pleinemen t leur fonction de préservation des
resso urces nat urelles et d ’articulat io n ent re ces espaces et les espaces steppiques.
La p ro tection d u littoral répo nd à la fois à la nécessit é de préserver la spécificité de la biodiversité et des pay sages et au maintien d es caractéristiq ues natu rell es qu i en font
un extrao rd in aire potentiel écon omique et social.
La steppe, dég radée sou s l’effet de la sédentarisatio n d es p opulations et de l ’émergence d’une cu lture in tensiv e, d oit tro uver son aven ir d ans un mod èle de dév eloppement
basé su r l a multi -activité et p ermett re de grand es o pération s de réhab ilitation de ses espaces n aturels.
Les o asis do iv ent servir d ’assise à la relance éco nomi qu e d es espaces d u Sud car, bi en q ue menacées, elles p résentent un g rand po tentiel d e dévelo ppemen t : min es,
hyd ro carb ures, agriculture, tourisme, énergies naturelles, échanges transfrontaliers.
10
En faisant de l'identité et du territoire, les deux 4.1 Des réseaux de transport discontinus
éléments déterminants du Schéma Directeur des
Zones Archéologiques et Historiques, le secteur de la Le réseau routier prend en charge près de 90% du trafic intérieur de passagers et culture aura établi une cartographie des priorités qui de marchandises. Le réseau de transport conna
ont présidé aux choix des options de protection et de (décuplement du parc de véhicules et développement de la charge utile), face auquel
la désorganisation des opérateurs de transport et le déficit de planification
valorisation du patrimoine culturel.posent problème.
11
Le réseau ferroviaire s’organise à partir de la Rocade Nord, reliant, d’Est en 4.3 La répartition des infrastructures d’ens eignement et de fo rmation supérieure :
Ouest, les prin cipales villes, ports et zo nes i nd ustrielles du n ord d u pays. De cet axe, — des disparités à rattraper.
q uatre l ig nes pénétran tes gagn ent le Su d, dont u ne seule co mporte u n écartement Le nombre d'étudiants recensé durant l'année universitaire 2008-2009 s 'élève
stand ard . La majeu re partie du réseau est à v oi e un iq ue. Cette si tua ti on ex plique la
à 1 170 743 , parmi lesquels 13 5 00 0 no uv ea ux bacheliers en 200 9 dont 57% de
nette régressi on de la part du tra nsport ferroviaire dans le système de filles. Ces effectifs sont en cadrés par près de 35 0 00 enseignan ts, dont près de 7 00 0
transpo rts du pays. Compta nt seulement po ur de ran g magistral , avec u n tau x moy en d'encad remen t de l 'o rd re de 1 enseign ant
7 à 8 %, i l s’est montré encore moins réacti f, et pou r 3 0 étudiant s.
surto ut mo ins concurrenti el, que le transport Au p lan des capacités d'accueil p édag ogiques et d 'œu vres universitaires, le secteur
routier. dispose de 1 200 0 00 p laces p éd agog iques et p rès d e 5 10 0 00 lits d'hébergement.
La répartition de ces étab lissements est très inégale (très concentrée à Alg er), la
Parmi les 34 ports d e la côte, les n eufs taille trop impo rt ante de certains établissemen ts po se d es prob lèmes de mainten ance
p rincip au x sont desserv is par les réseau x routiers et d e g estion .
et ferrov iaires, ce qui l eur permet de réagir à l’augmentat io n d u trafic : le tran sp ort Par ai lleu rs, les disp arit és in terterrito rial es se tradu isen t par d'impo rtan ts écarts
mari time assure la qu asi-t ot alité du commerce ex térieu r. To utefois, i l souffre d’une dan s la fo rmation d es p op ulation s. Ai nsi , l e rati o "nombre d ’étudian ts pou r 1 00.0 00
o rganisation portuaire insuffisante, qui se tradui t pa r des serv ices peu h ab." est révélat eur d e ces disp arités : il est de 7.124 étud iants dan s une ville comme
performa nts et de longs temps d’attente. Const antine et de 415 p our Bo rd j Bou
Arreridj ; de 6.320 à Annab a et d e 5 07
Près d e 90% du trafic aérien son t con cent rés su r sept d es 63 aérop orts du p ays. à E l Tarf.
C’est dans ceux -ci et , d e man ière générale, dans les 16 aéropo rts internation aux, qu e 5 . Le système productif
le trafic a conn u u ne nette augmen tati on . Ailleu rs, le trafic, essen ti ellemen t national, L’ag riculture et les hy drocarbures
connaît u ne fo rte bai sse. sont les d eux secteurs détermin ants de
la croi ssance économiq ue nation ale.
Dev an t ces co nstats, l’ob jectif stratégi qu e d ’amén agemen t est celui d’un e d esserte Néan moins, le p ays se trouv e d an s une
intégral e et hi érarchisée du territo ire, t enan t compte du n ombre d’habi tants et de sit uation tran sito ire marq uée p ar les
réfo rmes éco nomiques profond es, avec l a st ru cturation progressi ve d’une éco nomi e
l’in tensité du dév elop pement écon omiq ue. Parallèlemen t, l’i ntermo dalité co nstitue
un impéra tif à consi dérer en liaison avec la v alorisat io n d u rôle d u chemin de fer. o uverte sur la compétitivité et le reposit io nn emen t d es secteu rs produ ctifs.
L’examen des gran des ten dances à l’œuv re permet quelq ues co nstats : une baisse
4.2 Le résea u en ha usse des télécommunica tions de la p art de l'agriculture dans la valeu r ajoutée (de 1 1,5 à 7 ,
aissent : l’essentiel du potentiel économique marquée, le secteur privé n’ayant pas encore pris la relève du secteur public en est localisé dans le Nord en adéquation avec la concentration de la population; déclin. Si une reprise est envisagée sous réserve
ainsi qu’entre les grandes villes et le reste du
territoire.
5.2 Le potentiel du secteur agricole et de la pêche.
gricole utile a conduit à la mobilisation de la active en augmentation (11,2 millions en 2009) avec un taux d'activité de 43,9% majorité des terres exploitables pour l’agriculture. On constate néanmoins un déficit et un chômage en baisse avec 1,3 millions en 200
élevage, maraîchage, etc...), auxquelles s’ajoutent de nouvelles tendances, avec des spécialisations et l’émergence de dynamiques agricoles périurbaines.
Dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, l’importance de la façade maritime et des infrastructures portuaires, la diversité de la flore marine et le grand nombre de plans d’eau artificiels constituent autant de gisements import
Dans ce cadre, le schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l'Aquaculture a identifié sept (07) zones de Gestion Intégrée de la Pêche et de l'Aquaculture (G.I.P.A.) au niveau des quatorze wilayas littorales et 53 Z
Grand Sud Haut-Plataux Sud-Est Sud-Ouest Haut-Plataux Est Nord- Est Nord-Centre Nord-Ouest Haut-Plataux Ouest développement territorial. Mais l’épuisement à terme des réserves conduit à
Centre
re des besoins nationaux, à l’horizon du SNAT.
x gisements d'énergie est un corollaire à toute politique de rationalisation de la demande, d'exploration des sous-sols et d'accroissement des ressources financières issues des hydrocarbures.
suffisamment exploré, est loin d'avoir livré son plein potentiel. En anticipant sur l'épuisement des réserves, qui est un phénoméne naturel et inévitable, dans tous les pays producteurs d'hydrocarbures, notamment
« l’objectif l 'Algérie,
est d’atteindre 10%il d’énergie
s'agit aujourd'hui d 'intensifier
renouvelable en 2030 les efforts
En millions
Le secteu r tertiaire est en d eu xi ème p ositio n dans le PIB et consti tu e le premier secteu r d’emploi. Le commerce en est l’activ it é la plus dévelo ppée (11,7% aujourd‘hu i),
su iv ie du transp ort et des commu nication s (8 ,7 %), pu is des services (3,5%). Mais l es d éséquilibres spatiau x son t très marqués : 7 0% des emplois son t accueillis dans le
Nord ; l'emploi est correlé av ec la rép artit io n de la popu lation.
Le secteu r to uristique qui a con nu u ne con stan te p ro gressio n jusqu'en 1991 (723.0 00 arrivées) a en regist ré une ch ute b ru tale des mou vement s d'étrang ers aux frontières
(95 .0 00 arriv ées).
Dans les an nées 20 00, i l est enregi stré u n ret ou r aux n iv eaux précédents qu i reflèt e essentiellemen t un tourisme fami lial et la val orisation d e q uelq ues produ its comme le
tourisme sahari en, év én ementiel, cultu rel et d'affaires. Cela s'est tradu it p ar des entrées aux frontières d e 1.772.00 0 tou ristes en 20 08 et 1.911.50 6 en 20 09, con sidéré en
so it comme u n ch iffre reco rd.
Fig ure 5 : Evolution des indices de pro duction du secteur public entre 1989 et 2005
10.11
«
mettre en place les conditions
d’un développement rural qui devra donc mieux prendre en compte la diversité des situations et dépasser les
« L’Algérie es t de plus
en plus urba ine, à un
mo ment où il fa ut
ra ttra per les retards du
rura l, to ut en co ncentrant
de g randes ressources
po ur la maî trise de la
croissa nce urba ine et du
dévelo ppement qua litatif
des v il les
Le diagno stic a const itué u n con stat criti qu e de l a situation existante, ain si qu’un document prévisio nn el et prospectif du territoire national. Aujourd ’h ui, p lu sieu rs
«possibles» s’offrent au d even ir du terri to ire nation al. La description de ces possib les est l’ob jet de l’élabo rati on de qu atre scénarios, réalisables compte tenu de la si tu atio n
et des évolutions en cours sur le territo ire national. La réalisation de tel ou tel scénario est fonction des politiques qui seront effectivement mises en œuvre ; mais tous ne sont pas
souhaitables. La description des évolutions les plus négatives présente pourtant l’utilité de mieux positionner les choix à faire quant aux évolutions souhaitab les du territoire.
Afin de ren dre p lu s intel ligible les différent s scén arios, ils sont présentés vo lo ntairement de manière con trastée. Bien que réal istes, aucu n d’en tre eu x ne sera, à lui seul,
l’image du territoire nation al. Au ssi, au moment du cho ix , l a méth ode co nsiste à ch oi sir, dans chacu n des scénari os, ce q u’il y a de posit if. De cet assemblag e d e facteu rs
fav orab les, se co nstruira, à travers une combinaiso n de scéna rios, le scén ario sou haité.
L’objectif du scénario souhaité est de concilier à travers une combinaison harmonieuse deux impératifs d’aménagement du territoire :
La valeur de cette combinais on dépendra de sa capacité à conserver une cohérence interne, à fixer des priorités et des hiérarchies, à susciter une véritable synergie. Le choix
d ’u n scénario d e référen ce p ourra alors s’en richir des app orts issu s des au tres scénario s.
l’armature urbaine des espaces à reconquérir, pour accueillir de nouveaux habitants milieu et les ressources naturelles ; l’augmentation de l’offre en eau, par
e développement économique et social. Des
dans les Hauts Plateaux et le Sud afin de d’importants transferts, pose problème de ce point de vue. De manière générale, la soutenir leur développement économique et social, notamment par des pression anthropique se maintient au Nor
territoriaux et de contrebalancer les de la pression sur les ressources naturelles. tendances observées, l’Etat pose les bases
productives des Hauts Plateaux par la La lente émergence du secteur privé laisse le champ libre à la politique
des institutions des grandes unités économiques publiques et par le développement d’un appareil
délocalisation
législatifderenforcé
grandesetunités
d’outils
publiques
d’intervention
et économique de l’Etat, qui garde le contrôle de plusieurs secteurs clé, grâce à la rente
rbures. Son objectif, de répondre aux importants besoins en emplois technique et foncière, étatiques. En (2.600.000 au total), se heurte à la faible organisation de la diversification contrepartie, l’accent est peu mis sur le économique, largeme
se l’insuffisance des capacités productives du pays. La transition volume de transfert volontaire de population, de 2 500 000 personnes réparties entre économique se déroule donc à un rythme modéré, qui ne permet pas de sortir du
les Hauts Plateaux (2 Millions) et le Sud (0,5 Million), doit compléter la mise en schéma d’économie de rente. L’ouverture
place d’une organisation territoriale duale. Cela passe par un investissement massif
Conséquence
ar le freinage du rapidement réalisé, notamment grâce à l’expertise étrangère venue renforcer les développement du littoral. Ailleurs, l’absence entreprises algériennes, amenées à se restructurer pourdu SCENARIO
mieux répondre à1 cette d’émergence d’échelles
ratégie
investissements émerger une armature urbaine renouvelée. La zone tellienne, qui demeure le vecteur directs étrangers d’intervenir. l’Etat doit contrôler l’exécution des «
politiques
décidées au niveau central
e, la modernisation de la société algérienne ne graduellement les territoires environnants. Au Sud, le développement urbain, « en s’accompagne pas de mutations politiques et sociales suffisantes : si l’Etat est archipel», s’appuie sur les ressources propres à chacun
au niveau des wilayas et des espaces de programmation
croissance.
territo riale ; il garde to utefois le contrôle des p olit iq ues, décidées au niveau central.
24
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
13
Dhou
El
Ka ad
a 14 31
21
octob
re
2010
21
SCENARIO 2 : L e monde rural est polarisé et desservi, de so rte à rester attractif et à assurer un
ren ou vellement. Le maillage u rbain/ru ral s’appuie sur des bourg s dynamiq ues, 13
LA DYNA MIQUE DE L’EQUILIBRE
limitant la désertification et fav orisant la protection des terres ag ricoles de forte Dhou
valeu r ajoutée, à pro ximité des villes. El
La v ision dynamiqu e de l ’équilibre s’inscrit dans l’Opti on Hau ts Plateaux, Ka ad
Le rôle des in frastructures est central p ou r rédu ire l’enclavement et favo riser le a 14 31
co nsistant en une double va lorisation du territoi re : la constitutio n de «pôles
dévelo pp ement économiqu e. Con tinu, h iérarchisé, le réseau maille l’en semble du 21
d’équilibre» a ssura nt l e dévelo ppement des Ha uts Platea ux et du Sud, d’une
territo ire, en s’ad aptant aux maillages u rbain s territoriaux . Les in frastructures octob
se
part, et la restructura tion de la fra nge littorale et tell ienne, d’autre part. E lle ne re
majeu res son t mises en place par l’Etat tand is qu e des entités décon cen trées son t
limite pas au rééquilib rage littoral/ intérieur mais comprend égalemen t l’éq uilibre 2010
ch argées du niveau local.
urb ai n/ru ral et l ’éq uilibre d urable du territo ire ; la prise en co mpte du seuil de
capacité d ’accueil et de charge du lit toral en est une id ée-fo rce. 2.2 Le dév eloppement du territoire
Prendre en compte la cap acité d e ch arge env iron nementale du territoire d oit
2.1 L’aménagement du terri toire permettre de prévenir et réduire les imp acts environnementaux du
dév elopp ement. Il s’ag it de gérer au mieux la pressio n an th rop iqu e, notamment
en zone urb aine, par la réduction des p ollutions et, en zone litt orale, par la
La politique d’aménagement articule une politique de solidarité spatia le avec
protection d es milieux natu rels. Su r les Hauts Plateaux, les impact s
une po litique de développement éco nomique. Po ur cela, elle met en place une
environn ementaux su scit és p ar les aménagemen ts sont g érés et limités ; au Sud , d es JO
logique partenariale : l’Éta t est le ga ra nt de la solidarité spatiale et met en mesures de pro tection du patrimoin e bâti et des milieux naturels son t prises, à la UR
œuv re une politique dy na mique d’équilibre périphérie des vill es. La comp at ibilité du développement du terri toire avec le niveau NA
territo rial, le secteur priv é assurant po ur sa L
SCENARIO 2 part l ’essentiel du développement des bases
lo cal des ressources en eau est recherch ée. Les approvision nements en eau son t
diversifiés, su r la base de nouveaux équ ipemen ts et d e la mise à niveau des OF
FIC
« pro ductiv es. L’État assume ainsi des politiques
une double valorisatio npubliques fortes et demeure un acteur écon omique
équ ip ements existants.
L’Etat, le gara nt de la solidarité spatiale, oriente le dévelo ppement
IEL
DE
du territoire : la con stitu tion de
dans certains secteurs clefs. éco no mique, intervient dans certains secteurs clés et assure l a tra nsition LA
« pô les d’équilibre» assuran t le RE
éco no mique vers l’éco no mie de marché. Une
d évelop pemen t des Hau ts PU
Plateau x et Sud , d’u ne part, et Un e stratégi e territo riale forte est défin ie dans so rtie du schéma de rente se dessine
Conséquence BLI
la restructu ration de la frange l’o ptiqu e d ’u n amén agemen t du rable. Elle cherche prog ressivement à mesure de la rest ructuration QU
littorale et tellien ne, d ’autre à diffuser su r l’ensemb le du Tell la dynamique du tissu éco no miqu e et d e sa sortie de du SCENARIO 2 E
p art littorale, en s’appuyant su r u n réseau urbain mieux l’in formel. L’E tat diversifie ses sou rces de
stru cturé et mieux desservi , aux fo nctio ns p lus revenu par une fiscalisation p rog ressiv e et L’Etat , le g arant d e la « AL
GE
RIE
d istin ct es, plu s fav orables à la mo ntagne. Parallèlement, la créati on d ’un réseau modérée d e l’écono mie. Le secteur priv é assure solidarité sp atiale, o riente le
maill é de p ôles u rbain s, à l’intérieur du p ays, d oi t y main tenir la population active ; l’essentiel du dévelo ppemen t d es bases NN
développemen t écono miqu e,
des villes nouvell es sont crées sur les Hauts Pl ateaux . Sur l’ensemble du territo ire, E
pdes
rod uctiv
g randes
es, autour
villes, des
les collectivités
pôles d'attractivité
territo riales
et in tervient dans certain s
l’objectif est de faire émerger un système urbain hiérarchisé et articulé, a da pté N
contribuen t pour l'essen tiel à la modernisation secteurs clés et assu re la 61
aux configura tions spa tiales : articulation s intégrées au No rd, réseaux de villes su r d es équip ements u rbain s et le dévelo pp ement transition écon omique vers
les Hau ts Plateaux et arch ipels d ’un ités urb aines au Sud. local. Le renforcemen t d e l’ouvertu re à l’écono mie de marché.
l’in ternational se tradu it no tamment p ar de
La spécifici té des espaces, désormais au cœur des po litiques développées, est nouvelles relations tran sfrontalières. La restructu ration des prin cipales grand es
assurée par le renfo rcemen t de l’app areil lég islatif, en matière d’amén agement, et v illes, le ren forcement de leurs fon ction s sup érieu res et d e leur attractiv ité con fortent
l’app licati on de pro cédu res de concert ati on . Cette app ro che g lobale par espace leur o uv ert ure vers le Maghreb , l’Europe et le mon de.
remp lace les démarch es secto rielles. Elle s’accompagne de différents types La modernisatio n de l’éco nomie et des services publi cs, la répartition du
dév eloppement amél iorent l’équité sociale. Aux échelons locaux , la po pu lation
d’articulation d es villes, au sein du sy stème urb ai n. Si l’objectif d’un so ld e
particip e aux décisions ; cela acco mpagn e un mo uv ement progressif d e
mi gratoire n ul est atteint, les Hauts Plateau x bénéficient de 4 450 000 habitants
déco ncentratio n, favo rable au x espaces de programmation terri toriale, et de
supplémen taires, en 20 ans, engend rant une demande d e 1 5 00 000 emplois. Dans décentralisation. Il s’agit de faire émerger des co llectivités territori ales cap ables
le
Sud, ce solde générerait 1 650 000 habitan ts supplémen taires et une demande de d ’exp rimer des p réo ccupations lo cales, permettant d’aju st er au mieux les politiqu es
40 0 00 empl ois. publiq ues.
22
26
JO
UR
NA
L
OF
F IC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
13
Dhou
El
Ka ad
a 14 31
21
octob
re
2010
23
13
Dhou
El
Ka ad
a 14 31
21
octob
re
2010
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
So urce : SNAT 20 30
24
« La politique d’aménag ement du territoire, La restructu ration du secteur public en grandes entrepri ses privées s’acco mp agne IEL
limitée et ciblée, co nforte le dévelo ppement des DE
La politique d’amén agem ent pôles les plus dynamiques pour appuy er une de l’émergence d’un réseau de PM E, extirpant le pays de l’in formel et LA
l’affranchissant de la ren te p étrolière. L’Etat ne con serv e le contrôle qu e du secteu r RE
du territoire, limitée et ciblée, tra nsitio n efficace ; un niv eau minimal de solid arité d es hydrocarbures, éventu el lement en partenariat av ec des so ciétés p rivées, PU
co nforte le développemen t des territori ale est garanti afin d’év iter les imp acts n at ional es o u étrang ères. Une économi e d’agglo mératio n se dessine, mieux BLI
pô les les plu s dynamiqu es pour négatifs des d éséquili bres territoriaux su r la
connectée à l’international , qui permet d’élev er le niv ea u d’i nvestissements QU
ap pu yer un e transition efficace cro issan ce générale. L ’ap pareil lég islatif est ren forcé E
étra ngers et d’amélio rer les infrastructures de tra nspo rt v ers les hinterla nds.
mais l aisse les grand es villes se doter d’outils d e AL
Le front de mer co nn aît une forte restru ctu ration et s’éq uipe de chaînes logi stiques
GE
RIE
NN
E
N
61
plani ficati on et d ’interv entio n. Le sect eu r p rivé se structu re po ur répond re aux performantes. Les pôles les plus attractifs, et part iculièrement les trois grandes villes
investissements publics. se d oten t des équ ipemen ts et servi ces liés aux fon ction s d’échange internationales.
Peu à peu , une structure duale se met en place , distinguant des espaces Un port mo derne est co nstitué, permettant le dégag ement d e toutConséquence ou p artie du p ort de
dy namiques, const itués d es grand es vil les et des espaces q u’elles entraîn ent marchand ises d ’Alg er, pour des équipemen ts liés à sa fon ct ion internationale :
dans leur sillage (No rd et pôle de p rosp érité des Hau ts Plateau x), et d es quartier d’affaire, hôtellerie, grand s équ ipemen ts culturels et de lo isir, ... du SCENARIO 3
esp aces périp hériques (principalemen t sur les Hauts Plateau x et dan s le Sud ).
De fo rts effets de seuil s se mettent en place : au -delà d’un temp s d’accès maximal à
un e grande ville et en deçà d’u n certain niv eau d’activité, les espaces con cern és
décrochent.
Dans ce scénario , les bénéfices éco nomiques
sont co ntreba
économiques
socio-spatiales
socio -spatiales qui
la ncés
sont contrebalancés
qui se
pa
setraduisent
r les inégalités
par
traduisentpar
les
par des
des
inégalités
réactions
Les bénéfices
de rejet, des phénomènes d’exclusion,
réactions
« de paupérisation et
La populat ion se concent re dan s les pô les de croissance, ce qui entraîne de rejet, des phéno mènes d’ex clusion, de
d’importantes migrations in ternes, privilégian t les zones litto ral es, au d ép ens de paupérisatio n et le développement d’une
l’intérieu r. Sur ce sch éma, l’armature urb aine connaît u n dévelo ppement d ual économie parallèle. La so ciété est so umise à des
distinguant les v illes les plus peup lées, hypertro ph iées, et les vi lles aux bases mutations rapid es, les éléments traditionnels voyant
pro du ct ives in suffisantes pour s’érig er en pôles de croissan ce. La co nstitution de leu r espace se rédu ire. La cohésion so ciale est mise
co llectivités territoriales aux p ou vo irs étend us consti tue un enjeu de taille pour à mal, avec des con séqu ences su r la stabilité
la gestion urb aine. De même, l’espace ru ral s’o rganise entre des esp aces ruraux po litique. L’Etat met en place un filet social
dévelo pp és dans les aires d ’influence des grandes v illes, et d es espaces ruraux min imal , afin d ’éviter les ext ernalités négatives que
dévitali sés. Les premiers bén éficient des services des grandes villes mais sont des in ég alités trop affirmées fon t peser su r la
co nfrontés à d es ten sions pour l’u sage de l’esp ace et des ressources ; les compétitivité et l’éclatement de la société.
secon ds, faib lement équipés, so nt marq ués par un e dévitalisati on et la L’intervention so cial e de l’Etat su r le territoire
désertification, à peine frein ées par le système d’aides publiqu es des politiques con siste en des aides limitées au x zo nes défavo risées
co mpensatrices. des vill
Hauts Plateau xcontre
et du Sulesd, etinég
en une po litiqu
les eplus
de
la e luttant alités
Les nouvelles infrastructures ne sont pas destinées à résoudre cette dualité : flag rantes.
elles renfo rcent les dy namiques des pôles de croissance, établi ssan t un e fo rte
hiérarch ie entre les espaces. La qualité d u niv eau de vie y au gmente en même temps
13
qu e les in ég alités territo riales. Comme un certain nomb re d’in frastructures sont Réd uit et rénov é, l’Etat jo ue u n rôle d ’arbitre et de régulateur. La réo rganisatio n Dhou
réalisées et ex ploitées par le secteur p rivé, les espaces les moin s solv ab les ne p olitiq ue, favo rab le à la décon cen tration et à la décentralisatio n, est o rientée pour El
bénéficient pas d u disp ositif ; l’in térieu r du pays sou ffre donc d’un certain accompag ner, d e man ière p ragmatiqu e et p rogressive, l’émergen ce d ’un e écono mie
Ka ad
en clavement . de p ôles et d e g randes v illes. a 14 31
21
octob
25 re
2010
13
Dhou
El
Kaad
a 1431
21
o ctob
re
2 01 0
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
29
26
30
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
13
Dhou
El
Kaad
a 1431
21
o ctob
re
2 01 0
27
M al gré ses amb itio ns, le p rog ramme d ’équipement en infrastructures av ance
L’Etat, vivant enssenti ell ement d e la rente p ét rolière, ne se d on ne p as les mo yens lentement, faute d e p rio rités clairemen t établies. Il reste l’apanag e du pu blic en
d ’accompagner la transition politique et écon omique de l’Algérie. Le territoire est raison des réticen ces du secteu r privé à s’y consacrer. Le réseau d ’in frastru ctures est
p arcou ru de d yn amiques sp on tanées, contrad ict oires et dispersées, sans stratégie disco ntinu et insu ffisamment hiérarchisé, den se mais saturé au No rd, déficient à
particulière d’aménagement.
l’int érieu r.
JO
SCENARIO 4 4.2 Le dév eloppement du territoire UR
4.1 L’aménagement du territoire NA
« une imag e du territoire,
Fa ce à une fo rte pression anthro pi que peu rég ulée, les mesures de protectio n
L
OF
rév élant les asp ects l es plu s FIC
pro fonds du « désordre Inco mp lets, les objectifs d e d év elopp emen t de l’env ironnement sont insuffisantes . Les resso urces en eau, peu mo bilisées, sont
IEL
territori al » territo rial demeuren t i ncantatoires, ne permettant pas aussi mal di stribu ées ; des conflit s éclaten t auto ur de leurs usages, en raison d ’un e DE
LA
une articulation efficace d es politiqu es sectorielles. rareté croissante, d ’un e gestion local e, non solidaire et secto rielle, et de l’absen ce de
RE
L’encad rement égalitaire persiste, sans adéquation avec les dynamiq ues et les p rix cap able de les hiérarchiser. PU
BLI
besoi ns du territo ire. On observe une orga nisa tion de fait du territo ire, pa r des
La transi tion économique, da ns cette hypo thèse, lente et partielle, ne permet QU
po larisations et un renforcement des inégalités spatiales . Le litto ral so uffre d’une pas les mutatio ns nécessaires a ux enjeux de la libéral isatio n et de l’o uv erture. E
AL
attraction p ar d éfau t tandis qu e l’intérieur souffre de serv ices et d’in frast ructures La rent e pétro lière con du it à remettre les réformes à plus tard . L’éco no mie reste trop GE
insu ffisantes. Des mo uv ements contradictoires, centripètes autou r d’Al ger et dépendante de cette rente in suffisamment Conséquence RIE
NN
cen trifuges av ec le ren forcement de logiq ues locales n on solidaires, empêchent v al orisée et les initiatives privées man qu ent du SCENARIO 4 E
d ’amp leur. Le secteur informel risq uerait de N
l’émergen ce de pôles d ’équ ilibre. Aucun pôle n’émerge po ur con trebalancer le poids
des villes littorales, dont seules les bases productives rédu ites et la d éso rganisation
prospérer.
désordo nnée.
La
La
croissance
faible
est fai bl e
compétitivité de
et
« La transition économiqu e,
61
28
32
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
13
Dho u
El
Kaa d
a 143 1
21
octo b
re
2010
29
13
Dho u
El
Kaa d
a 143 1
21
octo b
re
2010
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
33
30
LE SCENARIO ACCEPTABLE : C’est dan s cette même p ersp ective que d oit être maintenu un équil ibre entre
l ’urbain et le ru ral. Face à la menace des déséquilib res accentu és (exode ru ral, 34
EQUILIBRE TERRITORIAL ET COMPETITIVITE d épérissement des activ ités rurales, désertification naturelle et an th rop iqu e),
s’impose une politiqu e de renouvellement ru ral, articulan t mieux les espaces, les
L ’objectif, à long terme, est de con cilier harmon ieusement les deux impératifs de activ ités et les sociétés rurales et u rbain es. De cet équ ilib re dépend , no tamment,
JO
l’amén agement du territoire : réta blir un équilibre dura ble entre les grandes l’équité sociale et terri toriale, c’est-à-dire l’égalité des chances, pou r l’en sembl e de UR
composa ntes du territoire na tional et ada pter le territoire aux exig ences de NA
la po pu lation, d’accéd er à des conditions de vie sat isfaisantes, à l a fo rmatio n, à la L
l’écono mie co ntemporaine. C’est la d yn amique suscep tible d e renverser les san té et à l’emploi. OF
tendan ces à l’œuvre qui impo rte su r le plan stratégi qu e. Cette v ision s’in scrit dans FIC
IEL
5.2 La compétiti vité des territoires
l’Option Hauts Plateaux , consistant en une d ou ble valorisation du territo ire, avec : la DE
con stitut ion de pôles d’équilibre assu rant le dévelo pp ement des Hau ts Plateaux et du LA
RE
Su d, et la restructuration d e la zon e tel lienn e. L’o uv erture intern ation ale fo rte est une co nd itio n essentielle de la réussit e d’une PU
BLI
croissan ce écono miqu e de plus en plus dépend ante du dévelo pp ement des échan ges,
QU
La dy namique de l’équ ilibre du territo ire ne se limite pas seu lement au
rééquilibrage litto ral/ intérieur mais vise égalemen t l’équ ilib re urbain/rural et « rétablir un équilibre
avec l’ensemble de l’éco no mi e mondiale. Cette
ouverture s’appuiera su r les pô les les plus attractifs
E
AL
durab le entre les grandes GE
l’équ ilib re durab le d u territoire. Paral lèl ement, l’objectif est de trouver une
co mposant es du territoirequi d evront alors se do ter de tous les équip ements RIE
organisation qui favo rise le jeu des fo rces du marché et de l ’innovation , afin national et adapter leset servi ces liés au x fo nctio ns d’échang es NN
E
d’ad apter le territoire nation al au x exig ences de la comp étitivité et d ’un e société territoires aux exigen ces deintern ation ales.
N
l ’economie contemp oraine
fondée sur la connaissan ce. 61
Le ren forcement d es bases p roductiv es s’inscrit dan s une stratégie du territoire
5.1 Les équilibres du territo ire comb inan t la recherche-dévelo pp ement, l’innovation et l’in du strie. Cette stratégie
s’a ppuie sur l’organisa tion des espaces de progra mmatio n territo riale et sur
L ’équilibre entre le développ ement d es activités humain es et la sauv egarde d u l'émergence des Pôles d' Attra ctivité et des Zones Intégrées de Dév elo ppement
cap ital naturel et culturel est la co nd itio n d ’un territoire durable. L’éq uilibre Industriel (ZIDI) à partir desquels seront mis en œuvre les mécanismes qui
rech erch é est celui qui développe et aménage un territoire en propo rtion de la permettront de diffuser la croissance sur l’ensemble du territo ire.
charg e a nthro pique que les milieux naturels de ce territoi re po urront suppo rter
sans se dégra der ou se détrui re. La mise en œu vre de cette orientation s’appuie sur Afin qu’au cu n territoire ne so it margin alisé au niv eau de so n d év eloppemen t, une
une gestio n raisonnée, dans le long terme, des patrimoines natu rels et culturels. nouvelle poli tique écono mi qu e sp atiale sera mise en place qui rep osera su r tro is
Cela signifie qu’on limite le développemen t dans les zo nes fragiles et v ul nérables axes :
et qu ’on le favori se dans les zones moins sen sibles.
— l’o rganisation des espaces d e programmation territo riale et leur mise en
13
L a restru ct uratio n de la zone littorale n’est pas con çu e uniqu ement comme une perspectiv e pour les 20 ans à v en ir
con dition du dév elopp ement des Haut s Plateaux et d u Sud mais constitu e un Dhou
El
object if, au même titre que le développement des Hauts Pl ateaux et du Sud. Il ne — la diffu sion d e la croissance à travers l’arti cu lation du territoi re d an s le cad re Kaad
s’agit pa s de frei ner le littoral pour dév elopper les Ha uts Platea ux mai s, d’une a 14 31
des espaces de pro grammatio n territori ale et d u plan nation al
21
part, de faire reposer le rééquilibrag e sur l’i ntensité du développement des octob
Hauts Pla teaux et du Sud, et, d’autre pa rt, de restructurer la zo ne tellienne — le développemen t endogène, c’est-à-d ire le d év eloppemen t du territo ire à partir re
20 10
entre littora l, piémont et montag ne. d e ses ressources propres.
31
13
Dhou
El
Kaad
a 14 31
21
octob
re
20 10
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
32
36
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
E
N
61
13
Dho u
El
Kaa d
a 143 1
21
octo b
re
2010
33
13
Dho u
El
Kaa d
a 143 1
21
LES ENJEUX ET DEFIS DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE NATIONAL octo b
re
2010
Ensemble vaste et di versifié, à la conjonction de g ran des aires géographiq ues et culturelles, le territo ire natio nal s’est co nstitué au fi l d’une histoire ri che mais parfois
heurtée. L ’aménag emen t du terri to ire a ain si sou vent été étroi tement asso cié à la co nstructi on du territo ire l ui -même et orienté son d ével op pement d ans des d irections affirmées,
JO
UR
NA
L
OF
F IC
A la fois dan s un momen t de matu rité et faisant face à d es d éfis parfo is inédi ts, le t erritoire n atio nal a aujou rd ’h ui beso in d’un outil d e p lanifi cation cap ab le d’en impulser IEL
DE
et d ’en coordonn er le développemen t, au-d elà des appro ch es sectorielles. Référen ce indicativ e p ou r l’ensemb le des secteurs, le SNAT s’efforce de pren dre en compte et de LA
rép on dre à ces défis afin de poser les jalon s d’une Alg érie équilibrée, durabl e et co mpétitive. RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
Son avenir se dessine dans un contexte en mutation. De grands enjeux pèsent sur l’en viro nn ement et le capital natu rel, pri ncipalemen t sur l’eau : so urce d e con flits NN
E
potentiels et de crises éco logiques, l’énergie sera rare et chère.
N
61
Parallèlement, le XXIème siècle sera marqué par l a p ou rsuite d e la mondialisation, le renforcement de l’in terdépendance p lanétaire avec, à la clé, u ne gouvernance de
plus en plus comp lexe et d es incertitudes relativ es au con texte énerg étiqu e internation al, à long terme. L ’Algérie doit se préparer à ces enjeux et se rapp rocher de la société du
37
34
35
6. La consolidation du lien territorial et la g ouvernance territoriale Elles co nstitu ent les optio ns fondamentales et les g rand s o bj ectifs natio naux de 13
Cet enjeu reco up e tous les autres. Le p roblème de fond est de créer un « lien développemen t. Il s’ag it désormais d’en déduire les implicatio ns spatiales et de Dho u
territ orial » de type nouveau , afi n d e développer un no uv eau mod e d ’ex ercice de la définir les con dition s d e leu r mise en œuvre. El
Kaa d
respo nsabilité sur le t erritoire. L’enjeu de la territori alité se situe au croisement du a 1431
d évelop pemen t et de la démo crati sation. L’Etat doit créer les co nd itio ns d ’une Les 4 lignes directrices doivent co ncilier et articuler : du rabilité, équité et 21
mobilisation générale des acteurs écon omiques et sociaux. octo b
équilibre avec l’efficacité économiqu e, d eu x logiq ues fondatrices du SNAT. re
Ces six g rand s en jeux se présentent dan s un e conjon cture tendue par t rois 2010
échéances : LES 4 LIGNES DIRECTRICES ET LES VINGT
1. d ’un poin t de vue économiq ue avec le durcissement du co ntex te et l’ouvertu re PROGRAMMES D’ACTION TERRITORIALE
d es fro ntières.
Su r la base de ces six enjeux majeu rs, pour le Ces Lignes Directrices sont mises en œuvre à la fav eu r de 20 Prog rammes
Schéma National d’Aménagement du Territoire, qu atre
lignes directrices ont été dégagées.
« Les 4 lignes directrices d ’Action Territoriale « PAT ». Les Pro grammes d ’Action Terri toriale con stitu en t
doivent concilier et d es programmes o pérationnels. Leur ampleu r, leu r comp lexité ou leur caractère
1. Vers u n territoire du rab le articul er durabilité, équité tran sversal, en font des opération s de lon gu e haleine, fédérant des acteurs variés et
et équilibre avec multip les. Les l ignes directrices ne constituent, toutefois, qu’une étap e dan s leu r
2. Créer les dy namiques du rééq uilibrage territorial
l’efficacité économique, élaboration . Elles ont ain si vo cati on à servir de support et à être discutées et
3. Créer l es conditions de l’attractivité et de la deux logiques fondatrices d éclinées de manière territoriale à l’échelle d es espaces d e programmation
comp ét itivité des territoires du SNAT territoriale p ar les autorités locales (les walis et les élus locaux) mai s aussi de
4. Réaliser l ’éq uité territ oriale manière sectorielle au niv eau n ational par le Go uv ern ement.
36
Li gne directrice 1 Il apparaît que le modèle natio nal de développement sui vi pend ant plusieurs
décennies, a con du it à un e sit uatio n de crise écolog iqu e à laquelle des so lution s 40
Vers un territoire dura ble : intégrer la pro blématique ambitieuses do iven t être appo rtées. Répondant à u ne forte cro issan ce de la
écologique dans sa dimension co ntinentale et territoria le population et à d es objectifs d’exp loitation des ressou rces et d ’équipemen t, l e
dévelo pp ement du p ays n ’a longtemps que faiblement pris en co mpte la
p réoccup ati on de d urabilité ce qu i a conduit auj ou rd’hui à des points de ruptu re,
La première ligne directrice du SNAT vise à bâtir un territoire dura ble, pour certains irréversib les. Des points p art icu lièrement critiques peu vent être ainsi JO
con statés pour la ressource en eau , les sols ou pour l’expo sitio n aux risques UR
éta blissant ainsi un lien étro it entre aménagement du territoire et durabilité et NA
majeu rs. L
en faisant de celle-ci une p réoccupation préalable à toute in tervent ion dans le
domaine de l’amén agemen t. OF
L’Algérie se trouve ainsi dans un e tran sition en vi ron nemen tal e démog raphiqu e
FIC
au tant q u’écon omique et doit se donner autant de moy en s pour réu ssir la première IEL
et la seconde, tant ces d eu x transition s so nt étro itement liées et se DE
Répo nd an t à l’ex igence de développement durable inscrite dan s la loi relat ive à conditio nn ent l’une l’aut re. Il apparaît d e man ière p art icu lièrement aig uë qu e LA
l’aménagemen t et au dév el op pement du rable du territoire, l e SNAT fait sienne la l’éco no mi e n e peut se dév elopper en po rtant attein te à l’en vironnement et aux RE
ressou rces pas p lus q ue la p réserv ation des patrimoin es et des éco sy stèmes ne PU
stratég ie du Pla n Natio na l d’Action pour l’Envi ro nnement et le Dév eloppement BLI
peut s’abstraire des o pp ortunités et des con traintes de valorisation
Dura ble (PNAE-DD) mais répond de ma nière territoria lisée a ux enjeux que QU
celui-ci a révélé. tal n atu rel et cultu rel afin de le tran smettre aux générations futu res et de n e pas E
écon omiq ue. comp romettre leurs cap acités à en bénéficier. AL
GE
L’app roche RIE
• La valorisation écon omique et sociale de ce capital, notamment dans le cadre
territo riale du NN
d ’un e politique de développ ement local.
développement E
du rable du SNAT N
pro meu t do nc : L’app roche territo riale ado pt e pou r principe directeur le fait d’assurer un
d év elop pemen t du territoire compatible avec leur capacité de charge. La définition 61
• L a p réservati on d ’un e nouvelle config uratio n du territoire apparaît nécessaire p ou r acco mp agner ces
d u capit al évo lu tions. Il s’agit de su sciter de nouveaux modes de p réserv ation et de mise en
n aturel et v al eu r des ressou rces ain si qu e de n ou veaux équili bres territoriaux permettant de
culturel. surmonter les situations actuelles de pression sur les ressources et de déséquilibres
spatiau x.
•
L
Un principe dynamique de du rabilité consist ant à mettre en ad équation
a d év elop pemen t et capacité de ch arge en vi ronnemen tal e est én on cé. Ce princip e ne
p
con siste pas à san ctuariser tel le o u telle ressource ou patrimoin e mais à p rendre la
ér mesu re, variable dan s le temps et dans l’espace, de leu r mise en valeu r et d e leu r
e
p rotectio n.
n
13
ni Il n’existe pas de capacités de charge définies à priori mai s des limites et des Dhou
sa El
con traintes à identifier et conjug uer pou r assurer la pérenn ité d es ressources et
ti Kaad
p ermettre un développ ement harmonieu x d u territoi re. Les cap acités d’exploitation
o a 1431
n et de v alorisatio n de la ressou rce en eau , d es so ls et de la b io diversité doivent ain si 21
d être articu lées avec l eu r protection et la p rise en compte de leur capacité de octob
u renouvellement afin d’éviter des situations de n on retou r. La con trainte des risques re
ca majeu rs constitue ég alement une autre dimension de l’év al uatio n de la cap acité de 2010
pi charg e.
37
Le dév eloppement durable du territo ire na tional constitue une dimension 1.1 Une mobilisa tion a ccrue de la ressource
orienta nt l’ensemble des lig nes directrices du SNAT . Les co ntrain tes et 13
conditions de durabilité territo riale ainsi identifiées déterminen t l’étend ue p ossible Dix neuf barrages sero nt réalisés entre 2 01 0-2014 et permettron t une mob ilisation Dho u
3 El
d u rééquilib rage entre le littoral et l’intérieur. L a prise en compte d e la durabilité qu i p assera d e 7,1 à 9,1 milliards de m d ’eau , alors qu'on était à 4,2 milliards de
Kaa d
3
p ermet également de renfo rcer, de préserver et de valoriser les ressou rces comme m en 1 99 9. a 1431
bases de la compétitivité et ainsi contribu er à l’attractivité. La dimen sion d ’équité 21
n ’est pas absente avec la valo risation d’esp aces p ot en tiellemen t frag iles et la Quinze grandes uni tés de dessa lement po uv ant p ro du ire 9 38 millions de m3/an octo b
p réoccupation de laisser un territoi re viabl e aux générations fu tures. d’eau seron t réalisées. re
2010
1 .2. Des transferts d’ea u inter-territoria ux : une équi té territo riale par les
transferts
La pou rsuite d es transferts d ’eau in ter- territo riaux notamment les t ransferts Ain
Salah-Tamanrasset et Koud iat Acerdou ne-Bough ezoul (Sud et Hauts Plateaux), d epuis
les espaces relat iv ement excédent aires en ressources en eau permet tent de faire face
aux b esoi ns à ven ir des esp aces en si tu atio n de défi cit et d e donn er les moyens à la
politiq ue d’aménagement du territo ire dan s l es esp aces déficitaires : tran sferts Nord -
Nord, No rd-Hauts Plateau x , Sud -Hauts Plateaux et Sud -Sud (d ével op pement des
Hauts Plateaux et sati sfaction d e l'espace No rd-Ou est no tammen t). JO
Figu re 9 : L’en jeu d e la du rab ilité UR
« Le dév eloppement dura ble du territoire na tio nal constitue une dimensio n
orienta nt l’ensemble des lignes directri ces du SNAT.
1.3 . L’améli oration de la qualité des eaux : une eau de qual ité
NA
L
OF
La lign e directrice « vers un t erritoire d urable » se déclin e en cinq Prog rammes Pour l’amélio ration de la qu alité des eau x, 176 agglomération s seront dotées d e FIC
d’Action Territoriale (PAT) : stations de t rai tement et d’épu ration des eaux pour 2010 et 60 autres agglo mérations IEL
PAT 1 : la dura bilité de l a ressource en eau pour 2014. DE
PAT 2 : la conservation des sols et la lutte co ntre la désertificatio n LA
PAT 3 : les écosystèmes RE
1.4. Une équité dans les usag es de l’ea u : une nécessité PU
PAT 4 : les risques majeurs
BLI
PAT 5 : le patrimoine culturel Démocratiser l’arbitrag e entre usagers selon d es choix po liti qu es st ratég iques. QU
L’affectatio n de nouvelles ressources face aux besoin s pou r les 20 an s à veni r E
PAT n 1 : la dura bil ité de la ressource en ea u permet d ’y répond re de man ière plus adap tée : AL
GE
RIE
* La p rio rité est donnée à la satisfaction des besoins en AEP avec le NN
développ ement d e l’app rovisio nn ement en eau d essalée pour 14 wilayas cô tières E
ainsi que la poursuit e de la mob ilisation des eaux souterraines et d es eaux de N
barrages. 61
* Les Grands Périmètres d 'Irrig ation "GPI" sont app rovisionnés par les eaux de
surface complétées, à un d egré mo ind re, par les eaux usées ép urées d e manière
satisfaisante.
* La Petite et Moyen ne Hydrauliqu e "PMH" est alimen tée par les eaux
so uterraines et p ar les eaux de su rface : petits b arrag es et retenues co llin aires.
38
DE
sup . (-34 6.5)
sup. (+346.5) LA
REP
534.1 534 .1 UBL
Eaux so uterraines 8 91 .8 891 .8 53 4.1 transfert eau 3 18 2.0 t ransfert eau 4 607.9 4 607 .9 x 1.2 IQU
E
so ut. (+16 3.5 ) sout. (+163.5 ) AL
PMH 124.0 150 .6 60 .3 7 3.0 0 .0 0 .0 1 84.3 223.6 GE
RIE
Dessalement 32.9 8 06.6 0.0 0 .0 0 .0 0.0 3 2.9 NNE
x 24.5
806.6 N
x 2 .9 61
Eaux épurées 0 .0 3 68.0 1 42 .0 15 1.0 6 3.0 80 .0 2 05.0 599.0
TOTAL
2 070.7 3 .954.6 81 2.9 1 4 22 .4 3 30 6.0 3 1 63 .8 6 189.6 8 540.8 x 1 .4
BESOINS
La ba lan ce fa it a ppara ître pour 2025 entre les grandes zones des déficits pour
le Nord et les Hauts Plateaux et un excédent pour le Sud en cas de pluviométrie sèche.
14
2 13
Dhou
El
0
Eaux Eaux Ka ad
Eaux de Ouvra ge
Eau Eau non a 1431
Eau TOTAL barrage 21
souterraines conventionnelles dessa lée
P MH octob
convent ionnelle
épurée re
2010
Fugure 10 : la ressource en eau mobilisable pour les vingt ans à venir
39
13
Dhou
El
Ka ad
Ca rte 7 : une équité territoria le pa r les tra nsferts d’eau a 14 31
21
octob
re
2010
JO
UR
NA
L
OF
FIC
IEL
DE
LA
RE
PU
BLI
QU
E
AL
GE
RIE
NN
EN
61
40
41
PAT n 2 : la conserv atio n des sols et la lutte co ntre l a désertifica tion * Pro tection d es aires et d es sites sensibles
Elaborati on d’un Schéma National de Co nservation des So ls et de Lutte
contre la Désertifica tion à la faveur d e l’élaboration d’une étude relativ e aux Deu x types d ’esp aces son t à consid érer dan s cette ap pro ch e de p rotection des
relation s entre la pro du ctivi té des ressou rces naturelles, l’exode et la pauv reté, qui so ls : les si tes p résentant un caractère écolo gique, p aysager, cultu rel et tou ristique;
do it être sous-tend ue par : les zones crit iques, c’est-à-dire, les p art ies des zon es côtières où les so ls et la lign e
côtière son t frag iles ou menacés d ’éro sion.
Objectifs : • L’élabo rat ion de la carte
de cl assification des terres 2 .2. La monta gne et la forêt
ag ricoles,
• Protég er et valori ser la ressource en sols, Aménagement des ba ssins versants : con cern e 52 bassins sur une superficie
• La clarification du stat ut de 7,5 millions d 'hectares dont 1 .750.000 ha à traiter pou r les vin gt an s à
•In scrire la protect ion des sols dans un e fon cier des terres agrico les et v en ir.
stratégi e intégrée d’aménagement du territoire. step pi qu es (droits de
pro priété, d’accès et d’usage), Ex tension du pa trimoine natio na l forestier sur une superficie de 1 .050.00 0
Stratégie hectares à l’ho rizon 2030.
• La définition d ’u n cadre
légal permettant la
Progra mme de lutte contre la désertifica tion q ui touche les zones arides, semi
• Ren forcer et mettre en œuv re la pro tection des particip ation des populatio ns
arid es et su b-h umid es sèches.
so ls, locales et des co mmu nautés,
• Adapter la protection des sol s aux enjeux ai nsi que d’autres partenaires, - Le Plan d 'Action Nation al d e Lutte Co ntre la Désertification « PAN-L CD », dont
ag riculteu rs et élev eurs, dans la mise en œuv re est multi-sectorielle et fera l’objet d’une adaptation à la stratégie
sp écifi qu es des diffèrents espaces.
les projets liés à la décen nale, conformément aux reco mmand ati on s du Comité de la mise en œuvre de
co nservation du capi tal la Co nv ention de Lu tte Contre la Désertificatio n (CRIC8) et de la Conférence d es
Prog ra mme d’a ction
naturel, Parties (COP9).
• Mesures de conservation et de restauration des • La pou rsuite - La reprise du barrage vert dan s le cad re d'un e stratégie rénov ée et concernera un
so ls maî trisée d e la politi qu e ensemble d’actions d'aménagement et d e dévelo pp ement de natu re essentiellement
d’ouverture du domain e de l’Etat à l a concession. agro-syl vo -pastorale avec un o bjectif no n seulement d e protect ion mai s ég alement,
Améliora tion du potenti el productif a gricol e à travers une mise à nivea u de product ion , po ur améliorer les conditions de vie d es populati on s et assurer ainsi
de l'ex ploitatio n agricol e et un progra mme de mise en v aleur des terres la du rabilité des investissements qui y seron t consentis :
de :
- établir une carto graphie exact e d u «barrage vert» et identifier les sup erficies à
• Un milli on (1.0 00 .0 00 ) d ’hectares à l’ho rizon 2 03 0 rebo iser ;
- intégrer les po pu lations local es comme parties in tég rantes du pro jet ;
Mise en œuvre de n ou velles techn iqu es de lu tte contre l’ensablement d an s le cadre
de la lutte co ntre la désertifica tion, lutte co ntre la salini satio n des terres (Esp ace
Ouest et oasis), lutte contre la remo ntée des eaux dan s le b as-Sah ara. - prendre en co mpte les causes de la défo restation et de la désertificat ion (coupe
de bo is, su rpâtu rag e, défrichement) en adoptant un e approche in tégrée pou r couvrir
Le programme d’action est égalemen t comp lété par des mesu res et des les besoins des po pu lations locales en b ois, agricu lture, én ergie... ;
prescription s sp écifiques qu i s’app liquent aux espaces vulnérabl es (montag ne, - résoudre les contraintes liées à la natu re ju ridiqu e des terres ;
steppe, aires protégées ...).
- établi r des mécan ismes de suiv i-évaluatio n du pro jet ;
2.1 . Le littoral - p rend re en compte la dispon ibilité des ressources en eau dans la zo ne de
plantation ;
* Mise à niveau du plan d’aménag ement côtier - préserver les faciès steppiqu es origin els par d es systèmes de mise en défens
amélio rés.
L’en semb le des disposition s fixées p ar cette loi ain si que celles fixées par la loi 2 .3. La steppe
n02 -02 d u 5 février 2 00 2 relative à la protection et à la v alo risation du litto ral ainsi
qu e l es lois et règlemen ts en vigueu r, sero nt p ortées dans un plan d’aménag ement et L ’in terventio n concernera l’en semble des zon es d ég radées, à travers tout le t erritoire
de gestion du littoral déno mmé p lan d ’aménag emen t côtier q ui est institué d an s les steppique, d ont la su perficie ét ait estimée à 7 milli on s d ’h ectares d on t 3 milli on s d’hectares
commu nes ri verai nes de la mer, afin d e prot éger les espaces côtiers, notamment les on t été récupérés par les actions de rest aurat io n du HC DS (Haut Co mmissariat au
plus s ensibles. Développement de la Steppe).
42
14 31
46JOURNAL OFF ICIEL DE LA REP UBLIQUE ALGERIENNE N
ca rte 9 : Le barrag e vert
Désertification
Conservation des Sols et de Lutte Cont re la
«
Ca rt e 10 : Désertificatio n
mettre en œu vre un Schéma Nation al de
61
13 Dhou El Ka ada
43
PAT n3 : les écosy stèmes Classer et a ména ger 21 réserv es marines et terrestres à l'horizo n 2030
• 8 réserves marin es et terrestres pour l’espace Nord Est
Les écosystèmes arides occupen t les 2/3 d e l’espace nation al. Il s’agit des milieux • 7 réserves marin es et terrestres pour l’espace Nord Cen tre
les plus fragiles et les plus importan ts pour l’Algérie to ut e entière. Pour cela, il y a
• 6 réserves marin es et terrestres pour l’espace Nord -Ouest
lieu :
3.2. Protéger et va lo riser la montagne à la faveur de l’aménagement et la
mise en va leur des 20 massifs montagneux
- d’effectuer une muta tion
intellectuelle po ur prendre
Le SNAT a identifié et délimité 20 massifs mon tagneux à aménager et à
la plei ne dimension des mettre en valeu r. Des Schémas d’Aménagement so nt défin is p ou r chaque massif.
éco sy stèmes dans notre
Ils comp ortent des plans d’uti lisation des sols, des p lans d ’aménag ement
actio n publique, pastoraux et prévoient le développ ement et le renfo rcement des infrastructu res
et équipemen ts so cio -écono mi qu es d e base. Chaqu e Sch éma d’Aménagement
- de no us libérer des du Territo ire du Massif Montagneux o rganise l’espace de manière à défin ir :
théma tiques des pay s
industrialisés ; • une mise en valeur d es zo nes agro-écologiques conforme avec leu rs
po tentialités et co ntrain tes et av ec les nécessit és de p ro tectio n, en fo nctio n de la
vo cati on des terres ;
- de forg er une
probléma tique • une iden tification d es sites offrant les meilleures condit ion s de développement
environnementa le pro pre à d urable en v ue de l’implan tation d es infrastructures et équipements
notre pay s, marquée par socio-économiques.
l’aridité et les dista nces à
Chaque schéma d ’aménagement d u territoire d u massif mo ntagneux repo se
l’échelle d’un sur:
continent, qui
est plus lourde
inquiétante. et plus • la pro tection des terres par la mise en œu vre simul tanée d’aménagements ad h oc,
3.3. Protéger et valo riser l’éco système steppi que : un plan steppe dans le
Cla sser et aména ger 11 cadre de l’Aménag ement du Territoire
Pa rcs marins et terrestres à
Capital écologiqu e aux imp lication s socio-écon omiques importantes, le milieu
l'horizon 2030 steppiqu e maghréb in constitue u ne barri ère climatique et écolo gique à la remo ntée
de la désertification et de la pro gressive arid ificat ion q ui men ace aujourd’h ui non
• 2 pou r l’espace No rd-Centre
seu lement le litto ral et le Tell mais aussi l’Europe co nt inent ale. La steppe algérienne
con stitu e un milieu p rivilégié et prio ritaire suscepti ble d ’être soutenu par d es
• 4 pou r l’espace No rd-Ouest
mesures en fav eu r des populations, en matière d’élev age, en matière de
d éveloppemen t de l’ag ricult ure au niv eau des vallées de l’Atl as Sah arien et en
• 5 pour l'espace No rd- matière de diversification des activités.
Est
44
3.4. Protéger et valoriser le sy stème oasien global initié et conduit par l’Etat, mis en œuv re par les institutions p ub liques et les
co llectivités territo riales dans le cadre de leu rs co mpét en ces resp ectiv es, en
• Dév elop pement et promotion des techniques trad itionnelles d’économie
d ’eau , réutili sation des eau x usées ép urées ain si que l es eau x de d rainage po ur concert ati on avec les o pérateurs écon omiques, sociau x et scientifiques, et en
l’irrigation associant les citoyens d ans les con dition s défini es par la lo i et ses textes
d ’application.
• Gestion des pro blèmes d e remo nt ée des eau x, p rotection des v illes contre
les inondation s
4.1. Limitation et contrôle
• Lutte co ntre l ’en sablemen t des zones menacées par la réalisatio n de de l’urbanisation da ns les
cein tures vertes, introduction des esp èces adaptées au stress h yd rique en milieu zo nes à ri sques
arid e,
Sur le plan macro –
• Utilisation de l’énergie ren ou velable pour les besoins do mestiq ues et les territori al, il s’ag it de limiter
activ ités de traitement des eaux usées, pro mo tion et dévelo pp ement de les concentrati on s u rbain es
l’uti lisation des énergies renouv el ab les, dans les zones tellienn es et
• Valo risation des petits élevages en milieu o asien , particulièrement dans la bande
côtière pour prév en ir le risqu e
• Réhab ilitation des Ksou r et des hab itats tradi tionnels.
sismique en en gageant u n
redéploiement des populatio ns
3.5. La protectio n et la valorisation de l’écosystème forestier
et des activités v ers l’intérieur
du pays (zones ho rs – risqu es
Le plan national de d évelop pemen t fo resti er v ise l’extensio n d u couvert forestier,
du Tell et Hauts Plateau x).
la po ursuite, la con solidation et l'exten sion du "barrage vert" et la pro tection en
priorité de 5 2 bassin s v ersant s, la co nservation et l’amélio rat ion des so ls sur une La délocalisatio n des
sup erficie de pl us de 7 ,5 million s d’h ectares. Le Plan Natio nal de Développement éta blissements industriels à
Fo restier évalu e les terres à reboiser à 4 70 0 00 0 hectares . Au total, il s’agit risque d es b assin s de
d’obten ir un ryth me de reforestation de 60 000 hectares par an qui permettrait peuplemen t et d es zones à
d’atteindre d ans les vingt an s à venir, un tau x de reboisement de 2,1 % pour risqu e sismique co nstitue un
l’ensemble du territoire et 13,5 pour les seules zones sy lv atiqu es (Nord ). enjeu particulièrement fort de
ce programme. Il s’agit ainsi
3.6. La préserva tio n et le dévelo ppement des a ires pro tégées de limiter les dommages liés à
la fois au risqu e industriel et
Sur l a b ase d e l'étude d'iden tification des sites potentiels à p rotég er d ans le Nord au ri sque sismi qu e.
du pay s, le SNAT a reten u 2 5 sites à classer en aires p rotég ées à l'ho rizon 20 30 ,
Le renfo rcement d e Villes
dont 11 réserves de bio sphère. Ces pro jets co ncerneront des espaces écologiqu es
rel ais et la con stitu tion de
abritan t d es habitats et d es espèces gravement men acés. La su perficie totale d es
zo nes d ’habitat de nouvelles agglo mérations et Villes Nouv elles d an s d es zon es
aires pro tégées passerait d e 22% du territoire national
«
mo ins exp osées au risqu e sismiq ue p ermettent de mettre en œuvre cette strat ég ie de
à 24,5 %. Ces chiffres s’ex pliquen t par long terme.
l’immen sité des parcs d u Tassili et de effectuer une mutation
l’Ahag gar. 4.2. Systéma tiser les plans de préventio n des risques, les intégrer dans les
intellectuelle po ur prendre
documents d’urbani sme avec des normes parasismiques.
Il est prévu également la création de parcs la pleine di mensio n des
locau x avec l’acco rd d e l’en sembl e des éco sy stèmes da ns notre
Les p lans de prév en tion des risq ues naturels et industriel s sont mis en place et
collectivités territori ales co ncernées et en action publique !…" se leu rs p rescrip tions spéci fiées dans les docu ment s d ’orientation , de planification et
con certation avec tous les partenaires. libérer des théma tiques des d ’urb anisme. Des cartes de micro -zonag e sismiq ue et les prescript ion s afférentes
pay s industrialisés !…" so nt par exemple réalisées dans les plan s l ocaux d ’urb anisme. L a mise en œuv re
PAT n 4 : Les risques majeurs effective des mesures de prévention est p romue et vérifiée.
forger une probl ématique
La préven tion des risques majeurs et la environnementale pro pre à
notre pays, pays semi-aride La loi portant su r la prévention des risq ues et la gestio n des catastrophes est mise
gestio n des catastrophes d ans le cad re du
dév el op pement du rable, const itue un système en œuvre. Les plans relatifs à la préven tion et à l a réduction des risqu es majeurs :
45
Plans Généraux de Prévention (PGP), Plan s d 'Exposition aux Risques (PER), Plan s 4.4. Plan d’a tténua tion et d’ada pta tion a u risque climatique
Parti culiers d 'In tervent io n (PPI), Plans d 'Organ isat io n In terne de l 'e ntrep rise
(POI) so nt étab lis et leurs prescrip tion s reprises par les do cu men ts d 'u rbanisme De manière plus générale, il p eu t être pertinent d e mo biliser l’ensemble des
(PDA U et POS). Les do cuments d'urb an isme rep renn en t et déclinent ces opérat eu rs écon omiques et des acteu rs sociaux po ur co ntribuer à la lutte contre le
prescriptions par : réchauffement climatique p ar la mise en œuv re des mécanismes d’application du
p rotocole de Ky oto, de la Conventi on Cadre des Nations Unies sur les
Cha ng ements Clima ti ques (CCNUCC).
• des p rescriptio ns d’urb anisme p articuli ères po ur les espaces b ât is o u à urban iser
(zones non– aedificandi, zo nes soumises à p rescriptio ns spécial es, application d e L’ax e prioritaire d’intervention d oi t porter sur l ’adop tion de mesures d’atténuation
no rmes particuli ères dan s l a construction etc.), d es émission s de gaz à effet de serre dan s le d omaine énerg étiqu e pour faire face
aux chang ements climatiques. Les solutio ns alternativ es envi sag ées porten t sur
• des zon es d ’extensio n urb aine situées autant que possible hors des zones ju gées l’initiation et la généralisat ion des tours sola ires, véritables centrales électriques
vulnérables, v ertes de demain. L’Option Hau ts Plateaux et Su d, o ffrent les co nd itio ns id éales
p ou r de telles cen trales. Au ssi, il est envisagé de mett re en place u ne telle centrale
verte au sein d e la Ville Nouvelle de Boughezo ul comme pro jet p ilote de
• des étud es g éo techniques et de micro - zonag e comp lément aires permettant de
démonstration et à des fins expérimen tales. L'élabo ration des Plans Climat s
limiter l’exp osition aux risq ues sismiques, géologiqu es, in du striel s, in on dations, ...
T erritoriaux In tégrés (P.C.T.I) au niv eau des Collectivités Locales vise à mettre en
Des no rmes parasismiques p ou r les constructions son t défin ies et effectivement oeuv re à l 'échelle du territoire un plan d'action visant à réduire les émissio ns de gaz
mi ses en œuv re en pro fitan t de l’expérience acquise dan s les zo nes à risques du à effet d e serre et à mieux s'adapt er aux impacts du changement climatique dans les
glo be. Elles serven t de standard de référence dans les d ocument s d’urbanisme et domaines cru ciaux : eau , ag riculture, énerg ie, risq ues majeurs...
son t systémati qu ement mises en œuvre d an s les p rojets de rég én ération et E n matière de forêts, il y a lieu d 'env isag er le
d’ext en sion urb aine. Les en semb les u rbain s les p lus fragiles sont recen sés et font développ ement et l a réhabilitation d es espèces fo resti ères
l’objet d’o pératio ns de mise aux no rmes afin de réd ui re la v ulnérabilité en mil ieu adaptées à la sécheresse et l'in tégration du sy stème
urbain. photovoltaïqu e, ainsi q ue l'é olien, en zones lit torales.
4.3. Assistance technique, sensibilisation et mo bilisa tion des acteurs 4.5 . Atténuati on des incendies de forêts et de leurs
co nséquences.
Il s’agit d’appuyer les co llectivités lo cales dan s la réalisation des pl ans de L e feu rep résente l’une des p lus importantes pertu rbations subies par les
prévention des risq ues et des documents d ’urb anisme afin d ’iden tifier l’ensemble éco systèmes forestiers méditerranéens. En plus d e la séch eresse, facteur aggravant,
des risq ues et de p rendre les mesures afférentes pour rédu ire l’exposition aux risqu es la néglig ence humain e constitue la cau se prin cipale de la récente hau sse du no mb re
et leu rs i mp acts. Il s’agit plus larg ement de sen sibil iser l’ensemble des acteurs de feux à travers le pays.
susceptibles d e particip er à la prév ention des risques et d e leu r fourn ir les outils
nécessaires. Cet appui peut se traduire par : L'appro che à adopter en matière de prévention et de lutte contre les feux de forêts,
devra cibler en priorité :
• un progra mme de formatio n pou r développer des co mpétences au ni veau — L'intensificatio n des actions de prév en tion ;
natio nal permettant de p révenir et de gérer les risqu es majeurs. Ce prog ramme — La sensibilisation des population s vivant à l'intérieur et à p rox imité des massifs
s’ad resse au ssi bien au x collectivit és lo cales q u’aux autres acteurs concern és : forestiers, p ou r une meilleure imp lication dans la prév en tion et la lutte ;
entrepreneurs, maîtres d ’ou vrage p rivés etc. — La rapid ité de l'alerte ;
— La rapidité de l a p remière in tervention ;
• la mise en place d e l’Agence de préventio n des risques majeurs veillant à
l’app lication de la stratégie nation ale en mat ière de prévention et de réduction de l a — La communication et l'info rmation ;
vulnérabilité du territoire, assu rant la formation en la matière, consti tuant un centre — L'org anisation et la coordin ation des op érations de l utte.
de ressources techniqu es et assistan t les collectivités locales d ans sa mise en œuv re — Le ren forcement en mo yens du dispositif de prév entio n et de lutte con tre les
opérationn elle des mesures de prév ention. incendies de forêts.
46
PAT n 5 : le patri moine culturel • Khenchela , autou r des villages de Djellal, Tab gardg a (Cherchar) et de Tizigarin
(Bouhmama),
5.1. Les Pôles d’Eco no mie du
Patrimoine (P.E.P)
• Tipaza, autour du monument nu mide (mau solée ro yal d e Maurétanie) et d u si te
romain, classé patrimo ine mon di al,
Le SNAT p ro pose 18 Pôles
d’Economie du Patrimoi ne «PEP» :
• Sétif, auto ur d u site antiq ue de Djemila, classée patrimoin e mo nd ial, ainsi q ue
d es villag es traditionnels d e Tidg et et de Gu ergou r à Gu enzet,
• Alger, autou r d u secteu r sauv egardé de
la Casbah d’Alger (p atrimoine mondial),
• Il lizi, Ta ma nrasset, Tindouf, Adrar, El bayadh, Naama, Djelfa , autour des
p arcs culturels d u Tassili N’Ajjer (classé patrimo ine mondial), de l’Ah aggar, et des
• Consta ntine, autou r du secteu r
sauvegardé du vieu x Rocher, futu rs p arcs de Tindouf, du Touat-Gourara-Tidi kelt et d e l’Atlas Saharien,
• Ghardaïa, au to ur du sect eur • Tlemcen, autour d es sit es et monu ment s de la périod e isl amique, ain si que des
sau vegard é d e la Vall ée du M’zab v illages traditionnels de Tafessara, de Zah ra, de Tleta et de Khemi s Ben i Sno uss.
(patrimoin e mondial),
• Ora n, autou r des sites d e la p ériod e puniq ue et de la périod e d’o ccu patio n
Delly s, autour du secteur sauv egardé
• espagnole,
de la casbah de Dellys,
• Jijel, autour des sit es d e la période pu ni qu e,
• Ténes, autou r d u secteur sauveg ardé
du Vieu x T énes,
• Tébessa, Souk Ahra s, Annaba , Guelma , El Tarf, autour des monuments et
sites ro main s.
• Les vieilles vi lles de Bejaia, de Bl ida , de Tlemcen, de Nedroma, de Ma zouna,
de Miliana , de Mila , de Bo ussaâ da, autou r des secteurs sauv eg ardés resp ectifs,
5.2. Les mesures de pro tection et de valorisa tion des biens culturels.
• Oum El Bouag hi , Relizane, To uggo urt, Ouargl a, Becha r, Adrar, Naâ ma , El
Bay adh, Tama nrasset, Illi zi , autour des casbah et ksour de Sb eh i de la kalaa des • la protection des biens culturels : la direction d e la culture d e wilaya est
beni Rached, de Madoussa, d e Tamalaht, de Ab adla, d e Mellou ka, Kenadsa, d e Beni chargée de la p ro tectio n, du contrôle et de la coordin ation des actions p ortées sur le
Abbès, d e Tagh it, de Ben i Ounif, de Kais de M og heul, de Tabelb ala, d’El Ouata, d e patrimoi ne cultu rel
Kerzaz de l’o ued Mya, de l’oued Ri gh , de Djan et, de Tiout, de Moghrar, de Sfissifa,
d’Asla, de Bed jouda, de Temacine, d’El Assafia, de Tadjrouna, de To uila, de • la connaissa nce du patrimoi ne culturel : Centre Nat ional de Recherches en
Timimoun, Arch éologie (CNRA) et Cen tre Nation al de Recherches Préhistoriques,
• Batna, auto ur des sites romains de T imgad, classé p atrimoine mon dial, de Anth ropologiqu es et Hist oriq ues (CNRPAH)
Lambese et de Tazou lt, du mausolée roy al numide d’Imed gh assen, ainsi que d es
villag es trad itionnels de Bouzina, de T ag ou s, d’Amentane, de Menaâ, d e • la restaura tio n des biens culturels : Centre Nation al de la restauration des
Tig hanimin e, bien s cult urels mobiliers et immob iliers
Biskra, au tou r du village ro ug e et les abords d’El Kantara des villages de
• • la conserva tion des manuscrits : Cen tre National des M anuscrits à Adrar
Djemin a et de Kenech, de Mchouneche à Sidi Okb a, de Kh en gu et Sidi Nadji
47
• la mise en valeur muséa le : Mu sée National d’Art Moderne et Contempo rai n, mieux défin ies o u ent re les vill es et les camp agnes. Elle s’appuie su r un e
Musée d e la Miniatu re, d e l’enl uminure et de la Callig raphie et Musée Maritime. restructu ration du litt oral et du Tell, un développement volontariste des Hau ts
Plateaux et du Su d et la promotion d ’un système u rbain mieux h iérarchisé, aux
• la pro tectio n et la sécurisa tion des P arcs culturels : pl an s généraux
relat ion s plus denses, davantage capable de polariser le mon de ru ral : définitio n de
d’amén ag ement des p arcs cultu rel s et renfo rcemen t des stru ctu res de gestion des
parcs. g rand es v illes littorales, villes relais du Tell, v illes d ’équilib re des Hau ts Plateau x,
5.3. Les actio ns prioritaires. v illes relais des Hauts Plateaux , v illes de d évelop pemen t d u Sud .
• Inventaire et classemen t des biens cultu rel s mobi liers et immobiliers Po ur cela, le SNAT met en p lace trois stratégies selon ces entités :
• Banq ue de do nn ées du patrimoine cultu rel immatériel
• une stratégi e de restructura tio n des espaces littoraux et telliens capable
• Restau ration et réhab ilitation des centres historiques (Casbah , Médinas, Ksou r
de diffuser la cro issan ce litto rale sur l’épaisseu r de toute la bande tellienne. Elle
et villag es tradition nels) dans le cad re de plan s permanent s d e sauv egarde et de
s’appu ie sur la constitutio n de villes rel ais du Tell compo sant une altern ati ve à la
mise en valeur des secteurs sau vegard és.
concentratio n du dév elopp ement dans les seules grand es villes. Cette stratégie
• Restauration et mise en valeur d es sites et monuments arch éolo giques dans le n’enten d pas brider le développemen t du Nord , mais plutôt permettre un
cadre de plan s de p rotectio n et d e mi se en valeu r des sites archéologiques. développ ement plus qualit ati f, recentré sur ses avantages propres plutôt q ue sur
5.4. Inscri ptio n dans les politi ques existantes l’exploitation d es faiblesses des Haut Plateaux et du Su d. L’espace littoral et
Le p rog ramme d’actio n ainsi défin i d oit, pou r la réalisatio n de ses objectifs, tellien devient ain si un territoire aux cap acités de dévelo pp ement mieux ciblées
s’inscrire dans le cadre d es po litiques existan tes et être intégré d ans les stratégies de et plus amplement répart ies, désormais d av antage capable d’impulser et de
dévelo pp ement. relay er d es dynami qu es vers les Hauts Plateau x et le Sud que d e les aspirer sans
contrep artie,
Le Schéma Directeur des biens et des services et des g rands équipements
culturels, en définissant les objectifs et les moyen s à mettre en œuv re, dans le cad re • une stratégi e de développement volonta riste des Hauts Pla tea ux afin de
des option s nationales d ’aménag ement et de développement du rab le du t erritoire, leur permettre de développer les activi tés et services nécessaires au maintien de
fav orisera la création et développera l’accès aux b iens, au x services et aux prati qu es leurs p op ulations, mais aussi de d evenir des espaces attracti fs à l’échelle
de la cu lture su r l’ensemble du territoire.
«
natio nale. Cet te stratégie s’appuie su r le renforcement des systèmes urbains à
Le Schéma Di recteur des Zo nes travers des Villes d’équil ibre et des Villes rel ais des Hauts Plateaux , su r le
Archéologiques et Histo riques d on t les 18 Pôles d’Economie développement des bases p roductives et une con nectivité accrue avec l’en sembl e
ob jectifs sont la préserv ation et la valo risat ion du territoire. Développ ant leu rs capacités
du Patrimoine (PEP) pour
des patrimoines cultu rels, histo riqu es et pro téger et valoriser le pro pres, l es Hauts Plateaux ét ab lissent des
archéo log iques, à trav ers la p romotion de pô les patrimoine culturel syn ergies avec le Nord qu i ne son t plu s des
de développement cu lturel et des activités liées à dépendances,
la création artistiq ue et à l’exploitatio n adaptée des richesses cu ltu relles.
Différentes o ptions chi ffrées d e rééquilib rage territori al son t envi sag ées et L es chiffres de populatio n, d’emplo is, d e logemen ts qu i su iv ent ne représentent
permett ent de défin ir l’amp leur des objectifs fix és par le SNAT. pas des objectifs à atteindre mai s illustren t le sen s et l’ampleur des évolu tions
n écessaires po ur le rééqu ilib rag e du territo ire. Il s’ag it d ’ord res de g ran deur,
Au cœu r de la démarche d’aménagemen t du territoire, l’enjeu du rééquilib rage présentés selon d eu x hypothèses à l’hori zo n 2030 :
territori al est d e faire émerger de nouvelles lig nes de partag e et de nouvelles
po larités structuran t une organisation renouvelée du territoire. Cette recomposition Une hypothèse selon « le croît naturel » j usqu’en 2 03 0.
territori ale met en relat ion des espaces plu s di stincts mais davantage Une hypoth èse « redéploiemen t », qui prend en charge l’h yp oth èse « le croît
co mplémen taires et solidaires, que ce soit en tre les g randes composantes du natu rel », p lus un redép loiement volo nt aire d e 2 .5 00 .000 h abitan ts du Nord vers les
territoire (L itto ral et Tell, Hau ts-Plateaux et Su d), entre des villes aux fonction s Hau ts Plateaux et le Sud à l’h orizon 2030.
48
2030 20 08 2030
«Projection selon le croît naturel» selon le croît selon
Espaces Varia tion Espaces naturel» «Redéploiement»
Millions % Millions % Millions %
21,5 (63%) 28,0 (62%) 25,5 (56,4%)
Nord - 2,5 Nord 4,35 64,5 5,6 62 5,1 56 ,4
PAT 6 : le freinag e de la
littorali satio n et
l’équilibrage du litto ral
PAT 7 : l’Option Hauts
Plateaux
PAT 8 : l’Optio n
dévelo ppement du Sud
PAT 9 : la délo calisa tion
des activités et la
déconcentrati on
administrativ e
PAT 10 : un système
urba in hiérarchisé et
articul é
49
PAT N 6 : le freinage de l a litto ra lisation et l’équilibrage du littoral 6. 3 . Frei ner l ’ex tension des a gg loméra tions en mili eu ag ri co le et préserver
les terres agricoles
Le freinage de la littoralisation et le rééqu ilib rag e d u littoral met en œuv re une
pro fonde restructu ration de l’esp ace litto ral et telli en afin de faire face à la tendance Pou r cela, il y a lieu d’i ntégrer et d ’intern aliser la po litique d e pro tection agricole
lou rde de croissance du littoral au dans les documents de pla nification :
Objecti fs : dépend d es espaces intérieurs. Il • orienter l’ex tensio n des centres urbains existants v ers des zones éloignées du
ne s’ag it pas de freiner ni de litto ral (vers les piémo nt s), et encou rag er l’urbanisation en pro fondeur,
réduire l’activité humain e
• M aît riser la croissance du litto ral et lui litto ral mais : • uti liser et mettre en valeu r le littoral en tenant co mpte de sa v ocatio n,
assurer un dév elopp ement plus q ualitatif, 1- de l ’encadrer et d e la
• Développer et amén ag er en pro fon deur canaliser; • occup er et u tiliser les sols litt oraux en p réservan t les espaces terrestres et marin s
remarquables ou les milieux n écessaires au maintien des équilibres naturels,
l’ensemble de la bande tellienne.
2- de g aran tir l’accès à la mer à
tou s ; • interdire l’u rbanisatio n trop près de la côte (100 à 300 mètres), ainsi que la
Stra tégie 3- de l’orienter vers un mo de co nstru ct ion d e ro utes parallèles tro p proch es d e la ligne de cô te (800 mètres à 3
d’exploitation so utenab le ; Km), qui enco uragent ce type d’u rbani sation et génèrent un trafic qu i altère la
• M aîtriser le d ével op pement urbain et
q ualité d es sites et p ay sages,
restru cturer les grandes villes, 4- de défin ir des condition s
• Mettre en place u n sy stème u rb ain tell ien d’urbanisation en p ro fon deur pou r • orienter tout dévelo pp ement p ou vant avo ir u n i mpact su r le littoral, résoudre les
multipolaire, articulé et hiérarchisé,
le Tell conflit s d ’occup at ion de l’espace entre différentes activités et généraliser les étud es
• Valoriser les atouts co mpétitifs d u litto ral et d ’impact sur l ’envi ron nemen t, préalab le à la pri se en co mpte d e no uv eaux projets se
6.1. Limitatio n et contrô le de
du Tell, situ ant sur le littoral.
• Protéger et valoriser les éco systèmes, l’urbanisati on littorale en
• Assu rer l’éq uité territori ale au sein du «conurbation»
littoral et du Tell,
Le littoral supporte les imp acts 6. 4. Réorienter et redéployer l’urba nisation en profondeur sur les
• Prév en ir les risques naturels et in du striels.
lou rds de l ’expansion urb aine et piémonts
connaît les p héno mènes de
Pro gramme d’action satu ration et de pression Un p rog ramme d’incitation à la lo cali sation dans l’intérieur du Tell est établi. Il
environnement ale. Il s’agit s’appuie sur des disp ositi fs incit ati fs et compensatoires. Il est couplé à u n
• Limitation et contrôle d e la conu rb ati on d’éviter po ur les 20 an nées à v enir p rog ramme d’incitation à la délocalisation de certaines activités ou services
l’urbanisation continue d e pans aujou rd’h ui implantés en zon e littorale v ers l’in térieu r du Tell.
• Maintien des fenêtres litto rales natu relles d e
entiers de cette zone en limitant et
5 km
en matérialisan t l’ex tensio n Le développement de la b an de tellienne sera adapté à ch acu ne d es troi s zones
• Protection d es terres agricoles.
lon gitu din ale du p érimètre telliennes :
• Urb anisation sur les piémonts
urbanisé des agg lomération s situées sur l e litto ral ayant atteint ou dépassées les 3
• Les Villes Nou velles de la première
kms. Ce
couronn e freinage de l’ext en sion concerne 39 agglo mérations identifiées par le 1. Les bassins intérieurs du tell avec leurs rich esses ag ricoles;
cad astre d u littoral sur 92 communes côtières.
matérialisant la distan ce entre les agglomération s adjacentes du littoral q ui ont 3. Les plateaux telli en s semi-arides.
atteint ou qu i dépassent les 5 Km.
Il s’agit de freiner l a co nu rbatio n de 95 agglomérations côtières, identifi ées pa r
L e PAT n 9 relatif à «la d élocalisati on des activités et la déconcentration
le ca da stre du litto ral, au niveau de 81 communes.
administrative» précise les mo dalités de ce dispo sitif.
50
6.5 . Les Villes No uvelles de la 1 ère couro nne : un i nstrument d’organi sa tion PAT N 7 : L’Optio n Hauts Platea ux
et un lev ier de desserrement
La réalisation d e Villes Nouvelles permet d e stru cturer l’aire d ’infl uence L’Op tion Hau ts Plateaux met en œu vre u ne profonde restructuration de ces
métropolitaine par la con stitution de pô les secondaires capables d’appuy er leu r espaces intérieu rs du pays afin de faire face à des tendances lourdes de refl ux des
dév elop pemen t, de limiter l’étalemen t périurb ain et de p réserver ainsi les terres po pu lations et à des ri sques de
ag ricoles ou les esp aces naturels de valeur. Elles sont co nn ectées au reste de la décrochage et d e marginalisatio n
g rand e ville par des infrastructu res de tran sport et de communication efficaces de pans entiers de leu r territoire.
(rout e, rail, T IC). Les bases écon omiques de ces villes son t développ ées en Prenant le co ntre-pi ed des
co héren ce avec la stratégie métropolitaine. Elles participent à l a constitutio n tend an ces observ ées, il constitue
d ’esp aces de p rog rammation territo riale et d e développ ement des Pôles un e stra tég ie volontariste et
d ’Attractivit é et d es Zones Intégrées de Développ ement Indu striel (ZIDI). ambitieuse d’aménagement du
Ces Vill es Nouvelles d’ap pu i aux g rand es villes sont : territoire permettant de redonner
à celui-ci toute sa profondeu r.
• Sidi Abdellah, Bou inan , El Affro un, Sidi Amar et Naciria (Alger).
• Og gaz, Cap Fal co n (Oran ). 7.1. Le renforcement du
système urba in des Hauts
Pla tea ux
«
Carte 11 : Schéma alternatif de développement du littoral Nord-Centre
Les villes de Tébessa, Batna, Sétif, Djelfa, Tiaret, Saïda, M’Sila et Lag houat
encadrer et canaliser l’a ctivité humaine dans le Tell en sont instituées co mme villes d’équi libre des Ha uts Pla tea ux
vers la qualité et un mode d’exploitatio n soutena ble
Les villes d’Aïn Sefra, Mécheria , El Bay adh, Bo ussaâ da , Bordj Bou Arreri dj,
et Barika sont instituées comme v illes relais des Ha uts Pla tea ux .
51
Les b ases d’un d éveloppement soutenu des Hauts Plateaux son t mises en place à Plan « Transport et Mo bili té : infrastructures ro utières, ferro via ires et
travers la structu ration de leu r base de product ion et de service et la dy namisation de aériennes »
leur réseau u rb ain. Il s’agit de faire des Hauts Pla tea ux des espaces attractifs Plan « Numérisa tion des Hauts Pla teaux »
po ur leurs ha bita nts mais a ussi pour l’ensemble des Algériens a fin d’y
Plan « Energies No uvelles et Reno uvelables »
permettre un redéploiement volontaire réa liste et gra duel d’une partie de la Plan « Recherche Agro nomique et Bio-technolo gique da ns les Zones arides et
po pul atio n du Nord. Semi-arides »
7.2. Les Villes Nouvelles des Ha uts Pla teaux Plan « Délocalisation Institutio nnelle des Activités Eco no miques »
La Ville Nouv elle de Boughezo ul dans les Hau ts Plateau x-Centre constitue le
projet le p lu s avancé. Elle vient polariser l’espace central des Hau ts Plateau x et
rééquilibrer l’armatu re urbaine des Hauts Plateau x en s’inscrivant aux côtés de l eu rs - Le cad re institutionn el de l’Option Hauts Plateau x
villes princip ales : Médéa, Tiaret, Djelfa, M’sila. Centre d’excellence, elle - Dan s le cad re de l’application des disposition s de la loi relativ e à
renforcera la co mpétitiv ité et constituera un pôle d’attraction pour les po pu lations l’Aménagement et au Développement Du rable du Territoire, le Ministère de
des Hau ts Plateaux co mme du Nord ; l’Aménagement d u Territoire et de l’Environn ement - MATE - a lancé l’él ab oratio n
de Schémas d 'Aménagement pour les trois esp aces de pro grammation T erritoriale :
Evolution de la population et des besoins (logemen ts et emplo is). Hau ts Plateaux-Est, Hauts Plateaux -Ouest, Hauts Plateaux -Cen tre au niveau des 14
après redéploiement « ho rizon 2030 » (U. million s) wilayas steppiques.
Ces plans d’aménagement sont consolidés dans la vision nationale du SNAT. Les
Population 2008 Parc logts.
Evolution selon le croît naturel
Redéploiement
2030 Population
2 millions d’hab. s chémas d'aménagement des es paces de programmation territori ale et les Plans
H auts- 2008 2030 2030 après d’Aménagement des W ilayas (PAW) constituent les instruments de mise en œuvre
redéploiement du SNAT à l’échelle locale.
Plateaux (HP)
HP Ou est - Le dispositif d’aid es et d’incitatio ns à l’in vestissement et à la créatio n d’emplois
1,9 0,36 2,5 + 0,5 3,0
dans les Hau ts Plateaux .
HP Centre
2,5 0,41 3,4 + 1,0 4,4 - L’Etat dispo se actu ellement de plusieurs lev iers d’o rdre financier et fiscal
HP Est
7,2 destinés à la pro moti on de l’investissemen t direct, créateur d’emplois dans les
4,9 0,98 6,7 + 0,5
9 ,3 Hauts Plateaux . Aussi, différentes mesures d ’encou rag ement et d’in citation s
TOTAL HP 14,6 instituées son t de natu re à sou tenir les pro grammes d’action liés à l’Option Hau ts
Plateaux et peuvent valablemen t être mises à cont ributio n pour leu r mise en œuvre
1 ,7 5
et cela auto ur de tro is axes fondament aux :
Emplo is • u n régime déroga to ire po ur les investissements réalisés d an s le territoire ;
Lo gements
Hauts- Besoins selon Besoins avec Besoins selon Beso ins a vec
Pla teaux (HP) le Cro ît na turel redéploiement le Croît naturel redéplo iement
• un système de bo nifica tion des taux d’intérêt et/ou d e taux préférentiels pour
2 millio ns d’ha b. 2 millions d’hab. les prêts b an caires destinés au financement des activités dans le territoire;
HP Ouest 0,5 (19,8%) 0,6(20,5 %) 0,27 (20%) 0,33 (20%) • u n dispositif favorable à la créa tion
HP Centre 0,68 (27%) 0,88(30,2%) 0,36 (27%) 0,49 (30%) d’emplois et à la délocalisation des activités
HP Est 1,34 (53,2%) 1,44 (49,3%) 0,72 (53%) 0,83 (50%) d ans le territo ire.
TOTAL HP 2,52 2,92 1,3 5 1,65 L a mise en œuvre d e l’Option Hauts Plateaux
s’appuie égalemen t sur :
7.3. Les pla ns d’action spécia ux et complémenta ires pour les Hauts Pla tea ux
• le Fonds spécial pour le développement
Plan « Ea u » écon omiq ue des Hau ts Plateaux,
Plan « Sols et Steppe »
Plan « Reno uv ea u Rural » • le Fonds spécial po ur le dévelo ppement du Sud,
Plan « Grands périmètres Agricoles » • le Fo nds de lutte co ntre la déserti ficatio n et de développ ement du
Plan « Productio n Animale et Agro-industrielle » pastorali sme et de la steppe.
Plan « Parcs Naturels et Culturels » • le Fo nds de dév elo ppement rural et mise en valeur d es terres par la
Plan « Dévelo ppement Humai n et Social » concession , ain si qu e les Pro grammes Sectoriels Décen tralisés (PSD).
52
PAT n 8 : L’option dével oppement du Sud 8.3. Renfo rcement d’un sy stème urbain en a rchipel
Su r la base d e ces critères (de d évelop pemen t endogèn e, d’attractiv ité, de bases
p rod uctiv es ou de services, d e taille, d e positionnement et d’accessibilité), tro is
valorisation du sy stème oasien réseau x d e villes en archipel ont été identifiés :
basées sur : • d an s l'espace de programmation territoriale Sud–Ouest : Béch ar, Ad rar,
Tindouf,
• l’ad aptation de l ’urbanisation
• d an s l'espace de programmation territoriale Sud–Est : Biskra, El Oued,
au milieu,
Ghardaïa, El Go léa, El Ménéa, Ouarg la, T ou gg ou rt,
• la réhabilitation de l’écono mie • dans l'espace de pro grammation territo riale Gran d Sud : Ain Salah ,
oasienne, Tamanrasset, Illizi.
Ces réseau x sont appelés à travailler de manière concert ée au renforcement de
• la lut te contre les p rob lèmes
leu rs bases p roductives et de leurs serv ices. Trois villes nouv elles viennent
phytopatholo giques, co nfo rter le sy stème urbain du Sud :
• l’ad aptatio n des Pro jets de • Metlili Jedida à p roximité de Ghardaïa,
Dévelo pp ement Rural Intégré • El Ménéa , construite hors d e la vallée po ur p réserv er la palmeraie menacée
par l’u rbanisation . Sa population prévue est de 40 000 habitants,
(PPDRI p ar ex emp le) aux
• la Ville Nouvelle de Ha ssi Messao ud s’inscrit d an s un co ntext e p articulier.
sp écificités des esp aces sahariens,
Elle n ’est p as un e ville nouvelle créée ex nihil o, mai s constitue un e
• la prise en compte de la délo calisatio n de la ville actu ell e (située en zone de risq ue indu striel l ié à
sociologie des po pu lation s locales l’extraction d u pétrole), au lieu dit Oued El Maraa.
lors de l’élabo ration des stratégies
Popula tion en millions
de développemen t,
2030
• la promotion de la pluriactivité «Projection selon le croît naturel»
en fonction des potentialités
Espace Va riatio n
local es,
• u ne coordin ation 3,3 4,6 5,1
intersecto rielle. Sud + 0,5
8.4 . Le soutien à la compétitivité, à l'attractiv ité et à la croissance
La préserva tion des systèmes
La con stitu tion de Zones Intég rées de Développement Ind ustrielles et des Pôles
oasiens de la v allée du Mza b, El
d'Attractivité permettent la valorisation d es resso urces saharienn es sur d es espaces
Ménéa , de l’Oued Mya
et des filières iden tifiées. Des délo calisatio ns d’établissements de production et de
(Oua rgla ), l’Oued Righ
(Toug go urt), El Oued, Biskra , serv ices viennen t con forter la stru cturation de ces pôles «Redéploiement»
dans le cadre d u PAT 9 « la
RGPH 2008
délocalisat ion des activ ités et la déco ncentratio n administrative » .
Béchar, Dja net so nt des espaces
prioritaires, co mpte tenu d u 8.5. Le renforcement de l’a ccessibilité et de la desserte
caractère oasien structu rant. La restructu rat ion des espaces sahariens s’appuie sur un réseau performant de
communication s au sein d u Sud ainsi qu ’entre le Su d, les autres espaces ( Nord,
8.2 . L'exploita tion dura bl e de Hau ts Plateau x) et les Etats limitrophes. Ces infrastructu res so nt la condition d’un e
la resso urce du sy stème aquifère restru ctu ration efficace du système urbain saharien.
saharien : la réduction de 8 .6. L’espace sa ha rien : un territoire de ressources à valoriser par des
l'exploitatio n comme scénario plausible techno lo gies modernes
Il faudra envisager un e op timi sation des p rélèvement s actu els et un Ce v aste territo ire aux réserves avérées en hydrocarbures et en eau fossile o ffre
déve
Objectifs :
• Décongestionner le No rd du p ay s et en
particu lier le littoral,
• Renfo rcer l ’activ ité et l’emp loi dan s les
Hauts - Plateaux mais aussi dans certain s
espaces telliens et le Sud .
• Délocaliser des établissements de
production imp lantés d an s les esp aces
con gestionn és (le Nord et en particu lier le
littoral),
• Déconcentrer l’admini strati on p ar la
délocali sation de certain s de ses
établissemen ts,
• Mettre en place un disp ositi f in citatif de
localisation dans l es espaces prio ritaires
d’aménagement du territoire.
Stratég ie
• Mettre en place une commission nationale
pour les délo calisatio ns des activités
éco no miqu es et des institutio ns
administratives,
• Définir une stratégie cohérente de
délocali sation.
Prog ra mme d’a ction
• Les délo calisatio ns d ’établissement s d e
production,.
• Les délo calisations ad minist rativ es,
• Un dispositi f incitatif à la lo calisation,
• Des mesures d’accompagn ement des
délo calisatio ns.
« les établissements
classés à risque majeur
Carte 14 :
concernera pas moins de 18 wilayas. Le nouveau tracé de l'autoroute laissera 11.4. Le développement de nouvelles capacités portuaires
apparaître des zones entières qui étaient utilisées et qui deviennent marginalisées.
D’un autre côté, d’autres espaces vont émerger et devenir très attractifs pour les Compte-tenu des objectifs et des orientations du SNAT, les opérations
prioritaires du Schéma Directeur Portuaire sont les suivantes :
nt du corridor de l’autoroute Est-Ouest s'impose pour anticiper et • le transfert total ou partiel des activités du port d’Alger au sein d’un nouveau canaliser les effets socio-économiques engendrés par le passage de l’autoroute. Il port centre.
de faire émerger des districts économiques et résidentiels par une • le développement de nouvelles capacités de conteneurisation des ports de localisation judicieuse des sites à protéger et à aménager, ce qui garantit une Bejaia, Skikda, Mostagan
meilleure maîtrise foncière des terrains tout au long du corridor en offrant des • la réalisation des plate-formes logistiques.
terrains viabilisés pour des projets porteurs (résidentiels, industriels, touristiques).
1- Allon ger au max imum la durée de vie des énergi es fo ssiles par le développement Ouv rag e Puissance (MVA)
de no uveaux espaces p ro du cteu rs d'hy drocarbures telles qu e la nouv elle prov in ce
gazière, du Sud Ou est qu i nécessit era l'édificat io n d'in frast ru ctures d'év acuation des Total postes en co nstru ction 7100
flux produ its, do nt l es tracés son t en p hase d'étude : Total postes décid ées non entamées 6660
- Le Gazo duc de la Ro cade Est-Ouest (GREO) su r 509 km, à trav ers la rocade Total postes en pro jet 17060
des Hauts Plateaux , permett ra d’ali menter en gaz les n ou velles localités de cette Tota l p ostes 30820
rég ion et sécu riser l'a limentation des villes déjà racco rdées. Ce gazoduc permettra
au ssi la création de n ou veaux pôles industriels dans cette partie du pay s. Les p rév ision s de co nsommation s globales h oraires par typ e de client su r vingt
ans (tab leau 4)
- Le projet de gazo duc Medga z, selon le t racé Hassi R'Mel-Béni Saf et ses Tablea u n4 : Prév ision de la d emand e en Gaz po ur les vingt ans à venir
an tenn es Sougueur-Arzew et Sougueu r-Had jret En no us (Tipaza). 2010 m/h
- Le pro jet de gazo duc Galsi (Gazoduc Sardaign e Italie) reliant Hassi 2 01 5 m/h
2020 m/h
2025 m/h
R'Mel-Ain Djasser (Batn a)- Koudiet Drao uch (E l Tarf) et l'an tenne Ain Djasser- Total Distribution publiqu e 2 321 799 3 333 200 4 500 672
Skikda, qui est en voie de lan cemen t. 6 022 915
To tal Clientèle In du strielle 1 082 920 2 144 623 2 330 111 2 579 848
Anticiper et relayer la raréfacti on des sources conventio nn ell es p ar les sou rces
2- Total Centrales Electriq ues
d ’énergies n ou velles et renouvelables, à l’ho rizon 20 30 d ans le cadre d’un schéma 2 728 523 3 796 882 5 304 550 7 316 217
d irecteu r propre. Total 6 133 242 9 2 74 7 05 12 135 333 15 91 8 980
61
Nécessité de mettre en œu vre une po litiqu e d urable, de longue haleine et basée sur deux axes :
* Un Prog ramme Natio nal d e promotion d es én ergies n ou velles et renouvelab les : solaire, éo lienne, géo thermie,
nu cléaire civil, hyd ro gène
* Changer les co mportements à trav ers la politique de maî trise et d ’efficacité énergétiq ue.
Initier des Plan s Climats Territoriaux Intégrés (P.C.T .I) au n iv eau des collectiv ités lo cales po ur p roposer à
l'échelle du territo ire un plan d'acti on v isant à rédui re les émissions de gaz à effet de serre et à mieux s'adapter aux
impacts du chang ement climatique.
Carte 1 5 :
62
Carte 1 6 : L’ens oleillement Réseau d’électricité : Dorsale Nord-Sud et dorsale Grand Sud (20 25)
— élabo rer une loi su r le nu cléaire civi l po ur comp léter l'édifice législatif national
et lui do nn er plu s d e co hérence.
— assurer en liaison avec les instituion s concernées (COME NA, AIEA,...) la mise
en œuv re, le suiv i et l'évaluation des engag ement s décou lants des o bligatio ns de
l'Etat : acco rds n ationaux et intern ation aux dans le domaine de l’énergie ato mique.
—satisfaire les besoin s énergétiques à moyen et long terme : les ressou rces
fossiles, les én ergies renouvelables et le n ucléai re civil.
63
11.8. La numérisation du territoire 13 -Exploiter to utes les sources de financemen ts ex istants pour la mise en œuv re
Elle est prise en co mpte d an s le Schéma Directeur d es Services et Infrastructu res des actions.
de co mmunication , t élécommunication et in formatio n pou r les vingt prochain es Le programme d e développement d es tech no log ies sp atiales constitue un
années. instrument d’aid e au dév eloppement du rable et de ren forcement de la so uv erain eté
Les T IC : un i nstru ment fo rt pou r l’édificatio n de la société de l’in formation et d e nation ale.
l’éco no mie numéri qu e qui se tradu it par la réalisation des objectifs stratégiques Il rep ose sur 3 principaux ax es :
suivants :
- L'o bservation de la terre, l a p ro tection de l'environnemen t et la p révention et la
- Renforcer les perfo rman ces de l’économie nationale, n otammen t à travers gestion des risq ues ;
l’émerg en ce d e la grap pe in du strielle TIC et l’amélioratio n de la compétitivité des
entrepri ses nationales, - Les téléco mmu ni cations spatiales (télép ho nie et télédiffu sion directe sonore et
télévi suelle) ;
- Améliorer la prod uctiv ité d e l’administration ,
- Le p ositi on nement et navi gatio n par satellit e.
- Renforcer les cap acit és des secteu rs de l’édu cation, d e l a recherche et de
La po ste, à travers l'impo rtance, l'éten du e et l 'in formatisation d e son réseau, joue
l’innovation,
u n rôle so ci al et économiqu e majeur et con stitue l'u n des instruments p rivilégiés de
- Amélio rer la qu alité de vie des citoyen s notamment par l’amélioration d e l'aménag ement du territo ire et du développ ement du rable.
système d e santé.
Aussi, le schéma d’aménagement numérique dans sa partie postale v ise à :
Ces o bjectifs se déclin ent en ax es stratégiqu es suiv ants :
- Assu rer un e rép artition sp atiale équilib rée du réseau postal ;
1- Accélérer l’usage des TIC p ar l'ad ministration,
- Offrir un service pu blic de pro ximité aux p op ulatio ns ;
2- Intég rer les TIC d ans le secteur économiq ue en v ue d 'u ne meilleu re
compétitivité et une amélioration de la croissance, - Soutenir et dynamiser les territoi res et les zones en difficultés, en stabilisan t les
population s ;
3- Généraliser l ’accès aux équipemen ts et aux réseaux des TIC,
- Moderniser l’infrastructure postale et l'orienter TIC
4- Dév elop per l’industrie des T IC par la création des pôles d e compétences et le
déploiement d e cen tres de sou tien aux créateurs de télé-serv ices, Figur e 13 : Les TIC pour les ving t ans à venir
5- Réaliser une infrastructu re des télécommunication s sécurisée, de haute qualité
et garantissant les accès au haut et très haut d éb it pour to us, Millions 50,0
- L ’intég ration des TIC d ans les pro grammes d'enseignement des universités et
de la formation pro fessi on nelle.
35,0
7- Renforcer la recherche dév el op pement et l’innovation,
30
8- Mettre à niv eau le cadre jurid iqu e en adéquation avec les exigences de la 200 6
société de l ’info rmati on ,
201 5
20 1 8,0
9- Sen sibiliser sur le rôle d es TIC dans l ’amélio ration de la q ualité de vie du
20,0 2025
11- Mesu rer et évaluer pério diq uement l’imp act d es TIC su r le développemen t
écono miqu e et so cial, 0 Internet
Téléphonie Téléphonie
12- Renforcer la coo rd ination nation ale et in tersectorielle, Equipements Réseau fibres optiques
AD SL
fixe mobile
info rma tiques ( Km )
64
Dan s le cadre du développement de la commun ication, l 'o bjectif principal à atteind re consiste en la recon figu ration et la normalisation de l'en semble des vecteurs de la
communication, tant en matière de l'au diovisuel qu'en matière d e presse écrite afin de répo nd re aux besoins nation aux et faire face au x défis ind uits par la concurren ce et le
dév elop pemen t techn ologi qu e, notamment :
les réseaux d’infrastructu res d’en seignement sup érieu r et de l’enseign ement p rofession nel au serv ice de la compétitiv ité du territo ire qui d oivent débo ucher réellement su r
l’activi té:
• des entrep rises
• et des espaces
Réseau d’en sei gn ement sup érieu r et pro fessionn el : 4 enjeux majeurs pour les vingt p roch ain es années :
— le d éfi du nomb re : places p édagogiques, encadrement et structures d’accompagn ement d e 1,5 million s d ’étud iants
— l’enjeu d e l ’ex cellen ce et de l’amélioration d e la qualité : nouveaux métiers, dévelo pp ement technologique, incu bateurs d’i ntelligence et lieux de formatio n de
hau ts po tentiels E-enseig nement
— l’en jeu de l’ouverture des établi ssements sur le mond e éco no mique : de fortes articulation s un iv ersités/centres de rech erch e/ent rep rises et accès au réseau mo nd ial.
— l’en jeu de l’ad éq uatio n et de l’équilib re territorial des établissements à créer avec les spécificités et les vocations territoriales.
65
66
PAT n1 2 : la mise à nivea u et l a modernisation des 4 12.1 . La mise à niveau des services dédiés à la modernisa tion des 4 grandes vi lles
grandes villes : Alger, Oran, Consta ntine et Annaba
Création de pôles d ’excellence universitaires et d e recherches
Figure 14 : Les p ôles d’attractiv ité pou r les g rand es villes : Alger, Oran, Con stantine-Annab a.
Gra ndes
villes Pôles d’attractiv ité Fillières
Co nstan tine Constan tine Bio tech nolog ies (ali ment aires
mécanique - pétrochimie
12.3. Un cadre urbain attractif et fonctio nnel : les gra nds équipements et services
métro po litai ns.
Les Schémas d ’aménagement d es grandes villes so nt définis et mis en œuv re à trav ers d’ambitieux
p rogrammes de reno uv el lement urbain . Ils p ermettent de mettre fin aux dysfonctionnements actuels et
d e favo riser la con stitu tion d ’une ville durab le et attractive.
12.4. Une accessibilité et des dessertes perfo rmantes.
• Une accessibilité maritime à con forter et à mod erniser.
• Une accessibilité aérienne à renfo rcer.
• Une accessibilité et d es dessertes rou tières et ferroviaires à amélio rer.
• Desserte interne (intra- agglo mération).
12.5. Une stra tégie d’image.
Le d éveloppement métropo litain passe également par la définition d ’u ne stratégie de marketin g
t erritorial q ui permette de dégager, d e met tre en avant et de «vend re» ces espaces grâce à la
construction d ’une image valo risan te et po sitiv e de ces gran des v illes.
67
12.6. Une go uv erna nce po ur les 4 grandes villes : Al ger, Oran, Consta ntine PAT n 13 : Les Pôles d'Attractivité (PA) et les Zo nes Intégrées
et Anna ba de Développement Industriel (ZIDI)
La co nstituti on d’un réseau de coopéra tion entre la g rande ville et les v illes d e L’objectif de ce p rog ramme d ’aménag ement du territ oire est de renfo rcer les
sa zone d ’attractivité afin de co nstituer un esp ace de développement
capacités du territo ire à s’inscrire dan s les
La mi se en place d’un réseau inter mét ropolitain . Les q uatre grandes villes n e dynamiq ues d’une éco no mi e mondiale en
p euvent chacune développer au même niveau l’en sembl e d es fonction s et mut ation , o ù les ressou rces naturelles et le
équip ements métropolit ain s. Des spéciali sations et co mplémen tarités peuven t être capital physique, tout en restant i mp ortan ts,
favorisées entre elles. voient leur rô le relativisé par les facteu rs
Alger « portail interna tional » de l’Algérie immat ériels : i nfo rmatio n, rech erch e, fl ux
financiers. L’émergen ce d’une écon omie de
Objectif : figurer dans le «top- five» des Villes méditerranéennes la con naissan ce, s’appuyant sur la capacité à
Alger con stitu e le « portail internation al » d e l'Algéri e, point d’accès et de p roduire et traiter l’info rmation et à mener
p assage entre l e M aghreb , des activités d e recherche génératrices de
haute techn ol og ie, est le véritab le enjeu. La
Le monde arabe, le con tin en t africain et l’Eu rope, d ispo sant d ’un réseau de
p rise en compte et la valorisation de la
transport de communication conséquent, capitale p olitique, centre de vie culturelle et
dimension territorial e s’avère essentielle pour
intellectuelle, lieu où se co ncentrent les capit au x publics, p rivés et fo yer d e
répond re à ces défi s.
l’industrie. Elle doit v iser à figurer dans le «to p-fiv e» des villes méditerranéen nes.
Ora n au centre d’un réseau de coo péra tion entre les villes de l'Ouest Dans ce cadre, le développ ement sp at ial de
Oran est au centre d’un semis u rbain dense et d’in frastructures de commun ications l'industrie do it exploiter au sein des pôles
éto ffées se dépl oy an t sur l’ensemble de l’Ouest . Elle est relayée par des villes d 'a ttractivité la proximité des entreprises au
imp ortantes relativemen t bien équipées et bien réparties spatialement : Sidi Bel sein des Zones Intég rées d e Développement
Ab bés, Tlemcen , Mo stag anem. Cette con fig uratio n urbaine est susceptib le de faire Indu striel et d es T echnopoles po ur les mettre
d ’Oran le cœur d’un réseau de coopération. en réseau ent re elles, avec l es centres de
recherche et de fo rmation ainsi qu'un e
Constantine : Gra nde vil le de l’intérieur personn alisation des intervention s des
Seule g ran de ville in térieure du pays, Constantine a d es fonctions tertiaires stru ctures de régulation , de fin ancement et de
n ettement affirmées, notamment dan s le do main e culturel, et dispo se d’un tissu facilitatio n.
industriel importan t. Elle ex erce de longue date un e fon ct ion de commandement sur
La démarche doit être pragmatique.
tout l’Est d u p ays : elle est à la fois une g ran de v ille de la zone Nord et d’intérieure
p olarisant les Hauts Plateau x, une situ at ion qui fait de Constantine u ne v ille A la différence d 'aut res pay s émerg en ts, le
d ’équilibre de la façade des Hauts Plateaux et u ne ville relais entre le T ell et les pay s est à un stade o ù il s'agit de faire
Hauts Plat eaux . reprendre le p rocessu s d’ind ustrialisation.
Annaba : Gra nde vill e en devenir L'ob jectif est la régénération et le
Ann aba organise le littoral Nord Est d u p ays, av ec plus de 600.000 habitants, elle dévelo pp ement des activités industrielles qui, rappelons-le, ne représentent q ue 6 %
est en rel ation di recte ou i nd irecte av ec un territo ire de p rès de 2 milli on s du PIB en allant vers des i nd ustries qui s inscrivent dan s l’aveni r et qu i tiennent de
d ’habitants. la dynamiq ue q ue co nn aît l'écono mie mondiale do nt nous so mmes part ie
So n caractère de « v ille po rtuaire » lui con fère un rayo nnemen t t erritorial, intégrante.
68
Il est n écessaire de réinv en ter la p lace algérienne (Po sition au milieu) d an s les 1 - Des Pôles d'Attractiv ité et des ZIDI :
échang es mon diaux.
Il s'ag it de mettre en place les con dition s de la relance industrielle et de la
Un marché national cib lé pour l’Algérie : l’Union Européenne sur 4 gran ds diversifi catio n éco no mique en renfo rçan t la compétitivité du territoire au sein des
marchés. Pôles d'Attractivité regroupant p lusieu rs wi lay as, où évo lueront des Zones In tégrées
Réinv enter la place Alg érie dans les échan ges mo nd iau x nécessitera : de Développemen t Ind ustriel et d es Technopoles. Ces derniers sont des espaces
• de mobiliser les principaux ato uts géograph iq ues concentrant u ne p op ulation d’entreprises dans des activ ités
diversifiées ou spécialisées, opérant dans des filières indust rielles
technolo giq uement p roch es et tirant avantage du po tentiel d’attractivité et des
extern ali tés q ue présente le territo ire plus large q u'est le Pô le d 'Att ractivité (PA).
Cette synerg ie se d év elop pe à travers des réseaux rég ion au x d'in no vatio n,
d'entreprenari at et d e démarche collective de coopération que so nt les Pôles
d'Attractivi té. C'est p ou r cela que la p romotio n de Zones Intégrées de
Développement Indu striel et Technopoles demand e, à leur lancement, un
volo ntarisme clairemen t affirmé.
2- Des Technopoles:
• de développer une main d’œuvre, actuellement très moyennemen t qualifiée
Il s'agit de mettre en place d es techn op ôl es lo rsqu e la Zone abrite u ne o u plu sieu rs
• d e lever prog ressiv ement les principaux o bstacles :
entrep rises de grande envergure opérant dans une activ ité précise (ag ro
--- 1. Qualité de vie • Coût de la vie, environnement, climat alimen taire-Bejaia, électro niq ue de masse -Sidi Bel Abb és) auto ur de laq uelle
- 2. Etroitesse du marché intérieur • Demand e intérieu re, t aille faible pour existent et s'établissent des capaci tés de formation et d e rech erch e de haut niveau et
serv ir de b ase au x i nd ustries nationales des relation s entre ces stru ct ures et l’entreprise.
-- 3. Qualité de l’administration • Efficaci té de l’administration/
fonctionnement de serv ices publics 3. Des Districts, des Parcs Techno log iques au sein des Villes Nouvelles :
-- 4. Réglementation des • Niveau de fiscali té p ou r les
Cela con siste à optimiser les espaces dotés d'éq ui pement s de connexions
affaires et fiscalité formelle investisseurs, sy stème bancaire
mondiales qui leur con fèren t des atouts dans la maîtrise des technolog ies av ancées
qui leur permet ten t de s'amarrer à l'éco no mie mon diale.
Le rôle d e l’Etat est de territo rialiser la stratég ie industrielle et donner une bo nn e C'est le rôle levier des parcs et des districts technologiques au sein notamment des
visibilité à l’investissement natio nal, aux IDE et aux co llectivi tés terri toriales. Villes Nouvelles. Ces leviers tech no log iques, sont en n ombre limité et sont dédiés
au dév el op pement su r un même espace, de structu res modern es et innovantes de
Ce rô le co nsiste à développer :
spécialités techn ologiques.
69
Conçu es pour se d éplo yer au niveau de ch aq ue Pôle d 'Attractiv ité su r la base des
zones industrielles existantes ou à créer, les Zon es Intég rées de Dévelo pp ement
Industriel, les techn op ol es, les parcs et les d istricts tech no logiques visent à réconcilier
l'obj ectif d'améli oratio n de la compétitivité in du strielle av ec l’impératif de l’équ ilibre
territorial .
70
13.2 Les Zo nes Intégrées de Dév eloppement Industriel: 13..4. Les Pô les d'Attra cti vité en milieu rural
Sur la base du p ro cessus d e relance de l’'industrie, les ZIDI (p olyvalentes et Ils s’inscriven t dan s le cad re de la stratégie d u développement ru ral durable et ont
spécialisées) iden tifiées son t les suiv antes:
pou r objectifs, dan s les zo nes rurales et terroirs ru raux qui s’y p rêtent, d ’y accroitre
- Les Zo nes Intégrées de Développement Industriel po ly va lentes: aussi rapidement que possible et durablemen t les valeurs ajoutées produites, d’y
d iminu er le ch ômag e et le sou s emp loi et d’y accroître le niveau de vie d es
- Alger, Boumerdès, Bejaïa, Tizi Ouzou, Blida, Médéa, Oran, Sid i b el Abb es, p op ulations en tiran t p rofit de toutes les p ossibilités q ue ces zo nes et terroirs
Tlemcen , Mo stag anem, Relizan e, Mascara, T iaret, Saïda, Chlef, Ann aba, recèlen t.
Con stantin e, Sétif, Bordj Bou Arreridj, Guelma, Batna, Tebessa, Lagh ou at,
Ghardaïa, Bisk ra et M’sil a. Les pô les de ty pe A
- Les Zones Intégrées de Dév elo ppement Industriel spécialisées : Ce sont ceu x à caractère technologiqu e visant la p ro du ction localisée industrielle,
artisanale et de services en milieu ru ral. Le SNAT p rop ose la création d es pôles
Jij el, Sk ikda, Oran (Arzew), Ouarg la (Hassi Messao ud ). suivants :
Sur la base de la densi té d 'entreprises et de la sp écialisation t echnolog iqu e, les • Pôle Alger-Blida-Tipaza-Boumerdès-Tizi Ouzou su r l’agricu lture b iologiqu e,
technopôles identifiés son t :
• Pôle Bouira - Bej aia - Sk ikda su r l’hu ile d ’olive
- Les Technopoles a u sein des ZIDI :
• Pôle Con stantin e - Sétif - Tiaret su r les céréales et les légumes secs,
Bejaia (Indu st ries Ag ro-Alimentaires), Sidi Bel Abbes (él ectro nique), Tlemcen • Pôle Djelfa - Lagh ou at - El Bayadh - Naâma su r les p etits ru min ants
(Téléph on ie et biothérapie), Batna (Industries Ag ro Alimentai res), Ghardaïa (én erg ie (ov in s-caprin s),
solai re).
• Pôle El Oued - Bisk ra - Tol ga - Ou argla sur la Phoenicicultu re,
13.3 Les parcs et les districts technologiques
• Pôle El Tarf – An naba su r l’aquacultu re.
La mobilisation et le renfo rcemen t du savo ir-fai re technolog ique ain si q ue le
po tentiel d'innov ation en fav eu r des technologies du futur passen t p ar la réalisation Les pôles de type B.
des parcs et des districts technologiques.
Ce so nt ceux qui v isent l’exp loitation durabl e des ressou rces natu relles,
Quatre parcs et districts technologiques ont été id en tifiés au sein d es Villes culturell es et touristiqu es locales. A titre illu stratif, on po urrait favoriser la créatio n
Nou velles : des pôles ru raux d'attracti vité suiv ants:
• La Ville Nou velle de Sid i Abdellah (technolog ie de l’information et de la • Pôle Tamanrasset-Djan et-Illizi.
communication et des technolo gies avancées).
• Pôle Aurès-Zibans (lo calisé à Bisk ra ou Batna).
• La Ville Nouvelle de Bou inan (Biot echnologie alimentaire-bio technologie-
san té-méd ecine du spo rt (tourisme et loisirs).
• La Ville Nouvelle de Bo ug hezoul (énergies n ou velles et renouv elables et
• Pô le des Oasis d’Adrar, Timimoun et
(local isé à Timi moun ou Tabelbala)
Ghardaïa
« Des
d’attractiv ité
pôles
ident ifiés et couv rent t ou s les niveau x hiérarch iqu es du territoi re national et assurent fo rmules complémentaires : économie mondial e
un e complémentarité entre le Tell, les Hauts Plateaux et le Sud. Cette articulation va en mut ati on
const ituer u n puissant facteur de d iffusion et d’'exp ansion d e la croi ssance • Une mise en œuv re directe par l’Et at sur la base d ’étud es préalables et après
industrielle. co nsultation des partenaires publics et privés.
71
La co ncert ation et l’adh ésion con stitu eront le prin cipe de base de décloi so nn ement - un esp ace constan t, un territo ire d ’influence et de polarisation autou r d es 4
po ur la réussite d es p ôles. Des institution s d’encadrement et labellisation grandes villes, villes relais du Tell, vill es
accomp ag nant le processus d e mise en œuv re. d’équilib re des Haut s-Plateaux, villes de
développ ement du Sud et une chaîne de
13.5. Les Pôles d'Attra ctivité Touristique : POT croissan ce établissant co mplémentarités et
éch anges avec les autres espaces du territo ire
Ces Pôles consti tuent également un lev ier puissan t dev an t permet tre de
- un espace levier : d’int ég rat ion au niv eau
structu rer le terri toire natio nal et contribuer de façon activ e à façonner l’imag e spatial par l’entraînement territorial et la diffusion
tou ristiq ue de l’Alg éri e et l’émergence de la destination Alg érie. L e p ôle
La loi relative à l’aménag ement et au
tou ristiq ue est une combinaison su r un espace g éographique do nn é de villag es développ ement durab le du t erritoire a prévu 9
tou ristiq ues d’excellence (équip ements d’h ébergemen t et de loisirs) et d ’activités Espaces de Programmatio n Territoriale
et de circuits touristiques en syn ergie avec un p rojet de développement
Les (9) espa ces de programmatio n
territo rial. territoria le concernent :
Ces pô les touristiques d’excellence son t appelés à devenir de véritables « vitrines Au nivea u du Tell
symboles » de la no uv ell e d estination Algérie : une destination tou ristiq ue durable, • Le « No rd-Centre » qu i comp orte 1 0
compétitive, innovante, origin ale et de qualité. wilayas : Al ger, Bl ida, Boumerdès, Tipaza,
Bou ira, Médéa, Tizi Ou zou, Béjaïa, Chlef et
Ch aque POT est constitué de plusieurs co mposantes en fonction de ses Ain Defla.
po tentialités et de son attractivité t erritoriale. • Le « No rd-Est » qu i compo rte 8 wilay as : An naba, Constantine, Skikda, Jijel,
Mila, Souk Ah ras, El Tarf et Guelma.
Sept (07) Pôles d 'Attractiv ité To uristique (POT) son t identifiés :
• Le « Nord -Ouest » qui comp orte 7 wilayas : Oran , Tlemcen , Mostaganem, Ain
Le Pô le d 'Attractivité To uristiqu e Nord -Est (POT N.E) : An naba, El Tarf,
1. Témo uchent, Relizan e, Sidi Bel Ab bès et Mascara.
Skikd a, Guelma, Souk Ahras, Tébessa ...
Au nivea u des Hauts Plateaux
2. Le Pôle d 'Attractiv ité Tou ristiq ue No rd-Cen tre (POT N.C) : Alg er, Tipaza,
Boumerdès, Blida, Chlef, Ain Defla, Médéa, Bouira, Tizi Ouzou , Béjaïa • Les « Hauts Pl ateaux -Centre » qu i comp ortent 3 wilayas : Djelfa, L ag ho uat et
M’Sila.
3. Le Pô le d'Attractivité Tou ristiq ue Nord -Ouest (POT N.O) : Mostaganem, Oran, • Les « Hau ts Plateaux -Est » qu i comp ortent 6 wilayas : Séti f, Batna, Kh enchela,
Ai n Temouch ent, Tlemcen, Mascara, Sidi Bel Abb ès et Reli zane. Bordj Bou Arrérid j, Oum El Bou aghi, Tébessa.
• Les « Hau ts Plateaux-Ouest » qu i comp ortent 5 wilayas : Tiaret, Said a,
4. Le Pôle d 'Att ractivité To urist iqu e Sud-Est (POT S.E) « Oasien » : Ghardaïa,
Bi skra, El Oued, El Menéa ... Tissemsilt, Naâma, El Bayadh .
5. Le Pôle d'Attractivité Touristique Sud -Ouest (POT S.O) « Touat-Gourara » : les Au niveau du Sud
Routes des Kso ur : Ad rar, Ti mimoun et Béchar.
• Le « Sud -Ouest » qui co mporte 3 wilayas : Béch ar, Tindou f, Adrar.
6. Le Pô le d 'Attractiv ité Touristiqu e Grand Su d (POT G.S) – Tassili N’Ajjer :
Illizi, Djanet ...
• Le « Sud-Est » qui co mporte 4 wilayas : Ghard aïa, Biskra, El ou ed , Ou arg la.
7. Le Pôle d 'Attractivité To uristiqu e Gran d Su d (POT G.S) – Ahagg ar :
Tamanrasset... • Le « Grand-Sud » qui comp orte 2 wilayas : Tamanrasset, Illizi.
72
• Il ne s’ag it pas d’un reg rou pement d ’o rdre instituti on nel mais d ’une
configu ration géograph iqu e du territoire po ur débo ucher su r une carte de décou page
en espaces de pro grammatio n territoriale en t an t q u’espace de concertatio n, de
pro jets et de p rog rammes commun s à plusieurs wilayas. Carte 2 1 : Les Espa ces de Prog ra mmatio n Territo ria le
73
PAT n1 5 : Le développement local Le dév eloppement d’une ingénierie terri toriale
Le développement lo cal ne s’appuie pas u ni qu ement sur d es resso urces locales
Le d évelop pemen t local est le dév el op pement du territ oire impu lsé à partir d es mais égalemen t sur d es savoirs faire permettant le montage et la mise en œu vre de
pro jets. L’ingénierie territo riale permet ainsi d’identifier, co ncevoi r et gérer ces
commun es, wilayas et éventuellemen t à projets dans l’en semb le de leurs dimension s :
terme, l'esp ace de programmation territo riale. tech ni qu es, jurid iq ues, finan cières. Elle constitue un
facteu r essen tiel de réussite des projets locaux d e uniquemenne s’appuie pasdes
Un développemen t économiq ue local b asé développement. t sur
sur la pro du ctivi té et le reno uv ellement de La Formation- Action ressou rces lo cales mais
richesses. Une gesti on locale perfo rmante Ap pu yant les p orteurs de projet d e également sur d es
basée sur un en cadrement d e qualité avec des dévelo ppemen t l ocal, la fo rmation-actio n
plans de formations ciblées par d omaines de con stitue un so utien au mon tage et au savoir-faire p ermettant le
co mpét ences, p réalab lement rép ertoriées, d év eloppement d e proj et. App orté p ar les montage et la mise en
identifiées et engag ées. collectiv ités ou une ag ence ad hoc, elle permet au œuvre de p rojet .
Le dév elop pement lo cal eng lo be le po rt eur de projet de valider la pertinen ce de son L’ingénierie territoiriale
« dévelo pp ement spatial » en l’état actuel d'un p ro jet, de mobiliser les finan cements, d e permet d ’iden tifier de
dévelo pp ement inter - wilayas, les esp aces de bénéfi cier des formations tech niques ou de co ncevoir et de g érer ces
pro grammatio n territori ale n ’étant pas d es projets dans l’ensemble
gestion
15.3. nécessaires
Le développement
à la bonne marche
de la du PME
projetet. de de leu rs dimensions :
co llectivités de plein droit. l'Artisanat techniques, juridiques et
La d éfin ition de p ro grammes Il s'agit de pou rsuivre et d 'engager d es action s financières. Elle constitu e
d’intervention , l’identification et la mise en d écisives po ur développ er et amélio rer
œuvre des projets locau x, d ’aménagement et l'en viro nn ement des PME et de l'artisan at, et de
de développemen t ont vocation à être d u p rog resser dan s la réalisation des structures d'appui un facteur essentiel de
ressort des collectiv ités territo riales. L’Et at pour leur p romo tion locaux d e dév elop pement
co ntinue toutefoi s de jou er un rôle décisif L a petite et moyen ne entrepri se et de l'artisanat doivent aller v ers u n esso r plu s
dans la politique de développemen t lo cal. soutenu, en matière d'emp lois ain si qu e d'ou tils d e production et de réalisation.
Ain si, dans cette dy namique, à fin 2008 , pou r la seul e PME , le no mbre des PM E
15.1. Un inventaire des ressources et des
potentiels locaux p riv ées s'élève à 32 1 3 87 PME, soit une évo lution de l'o rdre de 9% par rapport à
2 00 7 et se traduisant par la créatio n de 27 4 40 PME . Le nombre d'emp lois
enreg istrés, à fin 20 08 est de l'o rdre de 1 233 0 00 postes de travail, soit u ne
Une série de bilans et d’inventaires sont évo lu tion de 15% g énéran t 1 68 000 postes d e travail no uv eaux.
en gagés pour évalu er le p oten tiel de Dans le cadre du plan d'actio ns élabo ré dans ce sen s, il s'agira d'accomp agner
développement local dans les domain es su ivants : par des mesures concrètes en matière de so ut ien à l'emploi d e jeu nes ainsi qu e
pou r la d yn amisation du développ ement et de la mise à niveau d es PME , dans
• ressou rces patrimoniales des territoi res : faun e et flo re, patri mo in e naturel et les huit domaines d 'intervention id en tifiés que son t le financement de la PME, le
cultu rel, ressou rce en eau, resso urces min ières ... foncier, la fiscalité, les débouchés co mmerciaux, le fonct ionnemen t des
marchés, le d évelop pement hu main , les espaces intermédiai res, l'appu i
• resso urces so ciales et économiq ues : tissu des entrep rises in du strielles, fil ières de institutionnel, le dév elop pemen t des T echnologies de l'Information et de la
formation su périeure, mig ration , … Commun icat io n (T IC).
15.2. Le renforcement des ba ses du développement 15.4. La structura tion de l ’attractiv ité locale
La mise à niv eau locale des infrastructures et des équipements La natu re et l ’inten sité de l’attractiv ité est fon ction du niveau local , il est évident
que les facteu rs d’attractiv ité d’une grand e ville ne sont p as les mêmes pou r une
Les intervention s p rio ritaires so nt au niveau local l’amélioration du réseau routier ville moyenn e ou pour une p etite ville. Chaque niv eau local d ev ra do nc définir u ne
des wilayas ain si qu e la d esserte des petites vi lles, des bourg s ruraux et des zones po litiqu e d ’attractivité qui lui est spéci fique. Les facteurs d’attractiv ité des différents
rurales. Ce réseau capillaire doit être efficacement relié aux voies p rincipales et au x n iveaux territo riaux doivent « s’en castrer », s’ép auler les un s les autres, se renfo rcer
équip ements d e la chaîn e lo gistiqu e. mutu ellement.
74
15.5. L’éta blissement d’une go uv erna nce lo cale a da ptée PAT n 16 : L’ouverture à l’interna tional
16.1. L’a mélioratio n des conditio ns
territorial es de l’o uv erture
Une go uv ernance adaptée au dévelo pp ement local qui repo se sur une répartition • Définition d ’un e v ision et d’une
claire d es fonctions entre l’Etat, les espaces d e prog rammation territoriale et les strat égie territori ale d’ou vertu re à
l’international
wilay as et communes (cf. stratégie et mi se en œuv re du SNAT).
• App ui et mise en coh érence des
actions territorialisées relatives à l’o uv erture
L’Etat définit et met en œuvre u ne politique n ation ale d e dévelo pp ement • Appui à la coopération extérieure d u
territoire
local .
16.2. L’aménagement et le
dév eloppement des zo nes fro ntalières
Les collectivi tés terri toriales et les espaces de programma tio n — Appui au développement écono miqu e
des zones fron talières
terri toriale, acteu rs clés du développement local, bénéficient d’un double
— Soutien à l’accessi bilité et à la mobi lité
mouvement : en zones fron talières
— Appui au x équipements et services en
• de délocalisation de structu res admin istratives et d’étab lissements publics et zones frontalières
— Soutien au développement des relation s
semi – publics, tran sfrontalières
— Aménagement du p oi nt des p assages
• de décentrali sation. frontaliers
— Dév elo pp ement des villes front ali ères
— Développement intégré des zo nes
Les espaces de progra mmatio n territoriale sont des aires de concertatio n q ui frontalières
assurent : 16.3. Eléments de mise en œuvre
Articulation avec les autres stra tégies
d ’aménagement du territo ire
• la mise en œuv re du SNAT et d es schémas d'aménag ement des espaces de
Co ncertation intersecto rielle. Les
p rog rammation territo riale, politiques secto rielles les plus sensi bles dans
les zones fron talières et faisant l’o bjet d ’un
suivi et d’une concertation régulière sont n otammen t l es suiv an tes :
• la plan ification stratég iqu e et l a p rogrammation des pro jets,
75
76
« l’i ntégration mag hrébine est une nécessité stratégiq ue vitale La précarit
territoriale é rev(le
rurale êt d eu xeuforural
mili rmes,etso ciale
les urb aine
zo nes (le milieu
à handicap). urb ain)
Cette et g éograp
précarité hique
app el le un e
17.3. Intég ratio n des projets de lutte co ntre la désertification a u titre du Pla n
d'Actio n So us Régio nal nouvelle géog raphie, son traitement doit se faire à la source là ou elle résid e (mili eu
17.4. Renfo rcement de la coopéra tion ma ghrébine da ns le cadre de la sécurité urbain, milieu rural).
alimentaire.
La compétit ivité crée des différenciations au sein du territo ire. L e développ ement
Lig ne Directrice 4 ne se diffusera p as équitablement, la mise à niv eau et la modernisation des gran des
Réaliser l’équité territoriale villes et la co mpétiti vité augmentan t les chances d e certains espaces et accentue les
Les chances de vie d es indiv idus so nt restrein tes écarts av ec d ’autres. Elle ali ment e ain si de nouvell es fo rmes d’exclusion territoriale.
p ar des facteu rs co mplexes d ’inég alité, il s’agit en Il s’ag it à travers cette quatrième ligne directri ce d’a ssurer le rattra page des
p articulier : zones à ha ndica p et d’a nticiper la mise à niveau des zo nes qui peuvent se voir
- des d isparités d ans les domaines de la santé, distancer pa r le jeu de l’attractiv ité et de la compétitivité.
l’éducation et le revenu qui exist ent d an s le pays, av ec La li gn e direct rice relativ e à l’éq uité territoriale se décline en tro is dimen sion s et
une ampleu r variable.
- des inégalités liées à la richesse, au sex e et à l a traite des espaces ru raux, des vil les et des zones à hand icap s.
situ ation g éograp hique q ui n’o pèrent p as iso lément
L’Algérie connaît d es co ntrastes croissants en tre d es espaces de relativ e
Ces inégalités de développement hu main et so cial qui diverg ent ri squent de p rospéri té et des espaces laissés pour co mpte ou menacés de le devenir. Les
s’accentu er et créer ainsi des écarts en tre les espaces. Cette di fféren ce peut êt re tendances territo riales à l’œuvre d an s le pays, notamment l’attraction pou r l es
exp rimée sous forme de statistiqu es, mais derrière les chiffres se cachent la vie et les villes et pou r le littoral, ainsi que les effets conjug ués de la tran sition,
espoi rs de gen s ordinaires. éco no miqu e et de l’ouv erture aux échang es et investissements internationau x,
La marg in ali sation, la p récarité et l’ex clusio n son t des p héno mèn es qu i con stitu ent de puissan ts facteurs potenti els d’iniq ui tés territo riales aux qu el s la
interag issen t pour créer des cy cles de désavantages dy namiqu es qui se ren forcent lig ne direct rice s’effo rce de répond re. Les iniquités territo riales se déclin en t à
mutu ellement et q ui son t transmis d e génération en génératio n. Briser ces cycles est d ifférentes échelles au sein d u territoire :
l’une des clés du développemen t durable à la faveur d e l’équ ité territo riale.
A cet effet, l’équ ité territoriale constitue la contrep artie d ’une politique Les espaces rura ux apparaissent fréqu emment fragilisés qu and ils se tro uv ent à
d’attractivité et d e comp étitivité. Elle con stitue un gage d’équilibre et de soli darité l’écart de l’in fluence des villes, n otammen t les espaces stepp iqu es et de montagn e.
territo riale et elle contrib ue à la durab ilité. Elle con cilie ég alement la cohésion Vid és d’une p art ie d e leu rs forces vives par l’exode rural, ils se trouven t dans une
sociale et l’un ité nationale avec l’attractivi té du territoire. situ at ion d éfi ciente en matière d ’accessib ilité, d’équipements ou de services.
77
Les villes, consti tuent des esp aces d’i négalités, notamment du fait d e leu r PAT n18 : Le reno uvellement urbain et la politique de la ville
importante croissance récente qu i a multipli é la pression sur l es logement s et accru Ay an t connu une croissance urb ai ne exceptionnelle en raiso n de leur croit natu rel
l’h abitat p récaire et spontan é sans qu e les bases p roductives, services et éq uipements et de l'appo rt de l’ex od e ru ral, les villes
suivent au même ryth me. Des q uartiers entiers se trouvent ain si exposés à con cen trent actuellemen t 70% de la
l’exclu sion . populatio n totale ; u ne concentration d e la
populatio n q ui a pou r con séqu ence
Enfin , des zones à handicaps sp écifiques qui se disting uent , que ce soit par l eu r l'étalemen t démesuré du tissu u rb ain , le
caractère enclavé co mme certains espaces de montag ne ou par leur implantatio n dév elop pemen t de la périu rbanisatio n, la
dan s certaines po ch es des Haut s Plateaux. fo rmation d'un tissu u rbain débridé et
compo site et l'induction de d éséquilib res
Le SNAT entend faire du territoire na tional un espace co mmun à to us les intra et interu rbains p réoccupants.
algériens g arantissant un niv ea u élevé de solidarité territoriale.
Cett e transition urbaine rap ide, mal
La réalisation d e l ’éq uité territori ale suppose l ’existence d e sy stèmes de maitrisée et en core inachev ée engend re de
redistribution et de péréq uatio n entre l es espaces les mieux dotés et ceux qui le sont nombreux dysfonctionnemen ts auxquels la
moins. gestion u rbain e actuelle n e fait q ue
parti ell ement face.
Elle passe par la mise en place d e mesu res territo rialisées permettant d e réd uire et
de comp enser les disp arités. Il s’agit ai nsi d ’éviter les ruptu res, les ség régation s et le L’enjeu essentiel est de rétablir la v ille
décrochag e d es esp aces fragil es. da ns sa dimensio n fonctionnelle et de
réunir les conditio ns fa vora bles pour
l’a mo rcer vers une ville durable.
Les principaux axes d’int erv en tion de l’équ ité
territoriale portent sur : Pou r cela, il sera mis en place une
polit ique de la ville p ou r des villes de plus
• l’h abitat et les serv ices basiques: la de 1 00 000 habitants q ui se d écli nera en
disposition de logemen ts répondan t aux no rmes stratégie de développement u rbain à partir
d’hygiène et de confort, des équipements de base d’un e vision à long terme de la ville. Cette
en matière d ’add uction en eau, d’énergie, stratégie sera par la suite concrétisée à
d’assainissemen t ou de traitement des déchets et travers u n plan d ’action mu ltisecto riel à
de serv ices culturels co nstituent des aspects cou rt, moy en et long terme.
fondamentaux de l’équ ité.
Inéluctablement, la politique de la ville
• l’accessibilité, le tran spo rt et la intégrera la dimen sion sociale dans les zones
à hand icaps à travers les act ion s suivan tes :
commun icati on : l’en cl avement con tribue à la
ségrégatio n t erritoriale et à l’ab an do n des espaces
• la résorptio n d e l’hab itat précaire ;
en raison de la distance avec les serv ices d e base ou les activités. Des infrastru ctures
de b ase et d es serv ices de transpo rts adap tés et élargis aux TIC sont ainsi nécessaires • l’accès aux équipemen ts collectifs ;
à l’équ ité territo riale.
• l'amélio ration d e l’intégration urb ain e ;
• l’accès aux services : l’accès au x services constitue u n enjeu essentiel de
viab ilité d’un territoire, p ar l’existence de services de base su r le territo ire ou par les • la p art ici patio n des habitant s à l'élaboration d es p roj ets.
cap acités d’accès aisées et rapides à d es services. L’éd ucation, la santé,
Co mp te tenu de la co mplexité u rbain e, le dév elopp ement de la v ille figu re parmi
l’admin istration et le commerce con stitu ent ain si la base de serv ices nécessaires à l es p rincip au x enjeux du sch éma national d’amén ag ement du territoire, q ue nous
l’équité territo riale. devons relever à la faveur d’u ne démarche réfléch ie et innovante. Cett e démarch e
réh abilite la v ille dans sa dimensio n la plus significative à trav ers l’élab oratio n et la
mise en œu vre de programmes amb itieux . Ils so nt déclinés d an s le programme d e la
• les b ases p roductives propres : la capacité d’u n territoire à assu rer ses bases
p ol itiq ue de la ville qui s’articule autou r des seg men ts suivants :
productives est essenti ell e pour lui permettre d’ex ister dan s les éch anges et de
con serv er une p op ul ation active occup ée.
• la réno vatio n urbaine,
• La ligne directrice rel ati ve à l’équ ité s’inscrit en compl émentarité étroite av ec les
• le rattrapag e et l’intégrati on des zones urbaines à handicaps,
tro is autres lignes directri ces du SNAT. La po litique d’équité territoriale
consti tue l a contrepa rtie et le complément d’une politique de compétitivité et
• la réforme de la gestio n
d’a ttractivité du terri toire.
«
Définir une stratégie agricole
face à l’enjeu de l’ouverture internationale fondée sur les potentialités et les vocations des terrains agr
2 - Défini r le contenu de la multi activi tés en p rolongemen t natu rel du La problématiqu e du dévelo pp ement rural inclut ici la liai son entre le monde rural 13
Dhou
développement ag ricole. et les petites agglomération s. Il s’agit de faire en sort e q ue ces agglo mérations soient El
des centres d’an imation et d e rayonnemen t économiq ue Kaad
a 1 43 1
3 - les accompagner par une politi que d’équi pements et de 21
services dynamiques : o ctob
19.1. Renfo rcement des bases productives et diversificatio n rurale
re
2 01 0
• eau , santé, éd ucation, én ergie, • mise à niveau des infrastructu res et des équipemen ts de base
«
Les grands chantiers du futur sont
largement engagés dans les faits : autoroutes Est-Ouest, ligne à grande vitesse, grands transferts hydrauliques, grands barrages, unités de dessalement d’eau de mer, technologies
• transp ort, télécommunicatio n, co mmu nicatio n, services, logemen ts. • amél ioration de la p rod uctiv ité des sy stèmes de culture, d’élevag e o u forestier
Cette politiqu e devra imp liquer des acteu rs org anisateurs. Il faudra dégager • d éveloppement d’une ind ustri e agro-alimen taire valo risant les p roductions
une v ision ag ricol e q ui intègre les petites villes avec leur en viro nn ement et lo cales de l’ag ricultu re et d e l ’él ev age, JO
en tant que cen tre d’animation et d ’impulsio n et d’éq uip ement pou r le rural, UR
NA
les espaces naturels, les massifs et la steppe. • développement de la commercialisation des p roduits. L
OF
FIC
Les activ ités peu vent se développer en s’app uy ant en partie su r le pilier agricole et • div ersification de l’éco no mi e ru rale p ar le développement d’activités valo risant IEL
DE
sur l’ouverture à d ’autres secteurs des ressources naturelles, patrimo ni ales et humaines. LA
RE
PU
80 BLI
QU
E
AL
GE
19.2. Renforcement des complémentari tés et des rela tio ns urbai n – rural Dan s une wilaya, p lu sieu rs PPDRI regrou pés par thème fédérateur constituent RIE
NN
alors l’un d es q uatre pro grammes par objectifs de dév el op pement rural intégré de la E
Les solid arités entre mon de u rbain et mond e rural so nt valo risées.
wilaya. L’agrégation des qu atre Prog rammes par ob jectifs co nstitu e le Programme N
61
19.3. Les Pro jets de Proximité du Dévelo ppement Rural Intég rés "PPDRI". de Dévelo pp ement Ru ral Int ég ré d e la Wilaya « PDRIW ». Les PDRIW constituent
* du micro-crédit,
* mo dernisation et/ou réh ab ilitation d’un village et de petites ag glomérations,
amélioration de la qualit é et d es conditi on s de vie en mi lieu rural,
* de sy stèmes d’assurances écono miques et sociales,
* d iversification d es activités économi qu es en mi lieu rural (tourisme ru ral ; * d’o rgan ismes de g aran tie des p rêts,
arti san at , p rod uit s lo caux, valo risation des sites cultu rels, PME/PMI, énergies
renouvelables, Techn ologies de l’Info rmati on et de la Communication ...) et * de banq ues commun autaires,
amélioration de l’attractivité du t erritoire ru ral (jeun es, retou r des p opul ation s,
* de mu tuelles ou d e co op ératives d’épargn e ou de crédit,
nouvelles in stallations. ),
81
82
PAT n 20 : Le ra ttrapage et la mise à nivea u des zones à handicaps : 20.1. Améliorati on des co nditi ons et du cadre de vie
Le pro gramme na tio nal de mi se à niveau. • Accès à un logement resp ectant les no rmes min imales d’h yg iène et de con fort,
Certaines communes identifiées comme n’aya nt pas atteint le nivea u le • Mise en place d’équipements de b ase notamment édu catifs et sanitaires,
développement requis, nécessitent un ra ttrapage pour une mise à niveau. ces
co mmunes so nt situées principalement : • Adaptation des équipements aux mod es de vie des po pu lations rurales et
nomades en développ ant, en généralisant le tran sp ort scolaire o u en réin troduisant
• Dans les montagnes du Tell, Dahra Z accar,
les p en sionnats ...
Ouarsen is, Beni Ch ou grane, Atlas Blidéen ,
Médéa, Jijel, Skikda, Aurès, Nemen chas, Désenclavement, afin d ’amélio rer l’accessib ilité et de la dessert e des v illag es
• Dans les Hauts Plateaux , notamment dan s ruraux et de mailler le territoire.
leu r partie centrale, 20.2. Dyna mi ques de dévelo ppement local et de mise en valeur de territoire
• Dans certaines zones du Su d Protection et régénératio n des milieux na turels à travers la rev alorisation des
Globalement, elles se situent dans un arc de
• massifs mon tag neux, l a régénératio n de l’écosy stème step pi qu e, la p rotectio n et la
précarit é : Relizan e, Tissemsilt, Ain Defla, réhabilitation du sy stème oasien .
Médéa, Djelfa, Boui ra, M ’sila, Mila, Jijel,
Bordj-Bou -Arreridj, Oum-El- Bouaghi, Diversi fication de l ’activité économique veille à u ne explo itation p lus jud icieuse
Khenchela, Tébessa. d es resso urces et met fin à certains modes d ’exploit ati on non d urables. Elle favorise
Une partie des communes de ces zon es d e le d év elop pemen t des micro et petites entrep rises sur la base de la valorisation des
précarit é sont sit uées dan s des zon es à ressou rces spécifiques d u milieu natu rel et des savoir faire lo caux.
hand icap s et n écessitent d es actions de
Bo nne gouv erna nce des a ffaires locales, par u n en cadrement amélio ré d es
ra ttrapage et un pla n na tio nal de mise à commun es permettan t de mod erniser la g est ion locale : ad ministratio n de p rox imité
niv ea u. favorisant la participation des citoyen s à la vie locale
Ces zones son t g én éralement situés d ans des et maîtrise des ressou rces finan cières.
en tités g éograp hiques spécifiques (montag ne,
steppe) aux écosystèmes fragiles, au milieu 2 0.3. Les instruments de mise en œuvre : le plan
co ntraig nant (escarpemen t, aridité) et p auvres de mise à niveau des zones à handicaps
en ressou rces n aturelles (sols et eau). Plu sieu rs PAT doivent être coo rdonn és dans le
Leurs p ratiqu es agrico les so nt so uv ent cad re d’u n Plan Natio nal d e Mise à Niveau des Zones
archaïques, soumises aux aléas climatiques et à Hand icap s :
inadap tées au x milieux (labou rs sur les pentes
en montagne, céréalicult ure ex tensiv e et • la revitalisation d es massifs de montagne v isant à régén érer les éco sy stèmes
surpâtu rage su r les Hau ts Plateaux ). Elles spécifiqu es de ces milieu x, à stabiliser les p op ul ation s montagnardes, à div ersifier
contrib uent à la d ég radatio n voire à la l’écono mie de montagne (PAT 3)
disp arition de ressou rces natu rel les déjà rares (eau , érosion en montagn e, régression
d es nap pes alfatières sur l es Hauts Pl ateaux ) san s permettre l’amél ioration des • la régénération de l’éco sy stème steppique afin de stabiliser les populatio ns des
niveau x de v ie des populat ion s. steppes en respectant leu r mod e de vie, en diversifian t l’écon omie steppique, en
modernisant son app areil productif à partir de ses ressou rces n atu relles et hu maines
L’éloign ement des pôles u rb ain s et l’i nsuffisance des in frastructu res enclavent ces (PAT 2)
zon es, entraven t leu r d év elop pemen t et hand icapent les population s, en raiso n de • la protection et la réhabilitation de l’éco système oasien (PAT 8)
l’inaccessibilité aux équ ipemen ts d e base (sanitaires et éducatifs) et aux zones
d ’emp loi . Les taux de scolarisation sont ain si inférieu rs au x mo yennes nationales et • l’Op tion Haut s Plat eaux (PAT 7)
les taux de chô mag e anormalemen t élevés. • un système urb ain éq uilibré et hiérarchisé capable de p olariser un monde rural
La précari té se manifeste par des conditions et un cadre de vie in suffisants : taux désenclavé (PAT 10 )
d ’occupation p ar logement très élevé (parfois ju squ ’à 8 personn es), équ ipemen ts • le reno uv eau des espaces ruraux (PAT 19)
co llect ifs de b ase insu ffisants o u inaccessibles, analphabétisme él ev é des adult es, en • la ville équitable et du rable avec le pro gramme sp écifi qu e des zones u rbain es à
particulier des femmes. L ’activité écon omique est limitée et le sou s emplo i
ch ron iqu e, contraignant souvent les population s à l’exode. handicaps (PAT 18).
83
CONCLUSION
Les q uatre Li gn es Di rectrices qui vienn en t d’être présent ées à trav ers les 20 Prog rammes d ’Action Territo riale co nstitu en t le no uv eau part i d ’amén agemen t pour l’Algérie.
L es Li gn es Di rectrices et l eur PAT i nt ègrent u n g rand nombre de d ispo siti fs existan ts dans le cadre des enjeu x d u dévelo pp emen t spatial propres
au SNAT.
Ch acun des 2 0 PAT fait l’ob jet d ’u n dév eloppement complet de ses objecti fs, ses stratég ies et son programme d’action détaillé dans l e volume
10 d e l a versio n lo ngue du SNAT o u dans le t ome II de sa synthèse. On s’y reportera pou r de plus amp les précisi on s.
L es 20 PAT représen tent un système d ’action co hérent q ui vaut surtout par les complémen tarit és aux quel les il inv ite : du rabilité, rééq uili brage, à
l’ho ri zon 2 030 attractivité et équ ité sont les quatre faces d e la stratégie d’aménagement et de développement de l’Algéri e à l’h o rizo n 2 03 0.
M ais afin q ue la démarch e soit complèt e, il fau t lui adjoindre une 5ème Ligne Direct rice : la dimensio n transversale d e la go uvernance qu i
acco mp agnera les circuits de décision à la co ncrétisation des ambitio ns affi chées p ar les q uatre gran des lig nes d irectrices.
C’est de cette cin quième di mension, celle de la gou vernan ce inclu an t l’organisati on du trav ail des acteu rs p ub li cs et privés, le posi tion nement des inst itutions, l’animation d e
la concertation, et le ph asage de la mise en œuv re, do nt i l d oit être qu esti on main tenant .
Ta blea u syno pique des Progra mmes d’Actio n Territo riale :
SNAT « vers l’équilibre durable et la compétiti vi té des territo ires »
• PAT 17 : le Maghreb
84
elle ne se situe pas dans le même espace temps. Une politique d’aménagement du outils permettant de mettre en œuvre ces politiques.
territoire traduite dans un schéma d’aménagement ne peut s’inscrire que dans une
vision à long terme, au moins une vingtaine d’années contre cinq ans généralement Elles seront progressivement appliquées au niveau des espaces de programmation
pour de la planification économique et sociale.territoriale. A ce niveau territorial, les wilayas jouent un rôle essentiel de relais de l’action publique.
Le débat national, organisé autour de forums, qui ont regroupé 50 000 personnes
s de concertation sont mises en place pour d’aménagement du territoire et d’élaborer ainsi 17 volumes de documentation, qui permettre à la population de participer à la conception et au suivi des projets ont eux-mêmes donné lieu à la rédaction du Schéma N
Territoire « SNAT ». permet la mobilisation des citoyens. La nouvelle gouvernance passe par le sentiment de la population d’appartenir à une communauté.
Cet exercice de prospective doit maintenant s’inscrire dans l’action Le SNAT est une opportunité majeure afin de préciser le rôle partenarial des
gouvernementale qui doit fournir les réponses appropriées aux questions clés acteurs nationaux et locaux, publics et privés, de renouveler les modes de
posées pendant le débat : quelle gouvernance du territoire, quel rôle pour gouvernance et d’envisager de nouvelles échelles de planification.
l‘Etat, les collectivités territoriales et les espaces de programmation territoriale, Le niveau national doit jouer pleinement un rôle de stratège, le niveau local doit
quels critères pour évaluer l’action territoriale et à quel rythme .devenir l’espace pour la planification stratégique territoriale.
ut, il renforce l’appareil législatif et réglementaire, consolide les organes corriger les déséquilibres entre les wilayas, la pratique a ajouté une certaine chargés de sa mise en œuvre, formule les procédures de partenariat entre secteur confusion dans la gouvernance entre acte
s règles concernant la déconcentration et la décentralisation pour permettre également pour assurer une distribution égalitaire du développement économique. la réalisation des objectifs du SNAT.
• les règles d’une nouvelle gouvernance stratégique pour permettre la mise en
1. Gouvernance et parti d’aménagement : pierre angulaire du SNAT 2.1 Quatre fonctions de l’Etat dans la gouvernance territoriale
œuvre du SNAT, des 9 schémas d'Aménagement des Espaces de Programmation Territoriale et des plans d’aménagement des wilayas.
mitigés reco nn us p ar tou s aujou rd’hui.
Notre pays est maintenant engagé dans un processus historique de • les règles de planification urbaine.
démocratisation qui laisse toute sa place à la notion de gouvernance L’Etat a également la responsabilité de la mise en œuvre des Programmes
participative qui permet maintenant aux différences locales de s’exprimer de façon d’Action Territoriale (PAT).
positive dans la perspective de l’intérêt national.
Cela implique une nouvelle approche du territoire et une nouvelle conception de 2.1.2 L’Etat accompagne et oriente le développement économique sur le
Il existe une liaison étroite entre la conception de la gouvernance et la vision de 2.1.1
territoire
L’Etat, par la loi définit et met en œuvre la politique d’aménagement
85
il intervient directement dans certains secteurs clé comme les TIC ou l’énergie, développement différents auront intérêt à s’associer dans un même ensemble territorial.
il accompagne la transition économique.
Des espaces qui se définissent par des singularités fortes, ne doivent pas
Etat doit mettre en place la logique partenariale entre les quatre familles 2. 3.3 Les quatre fonctions de l'Espace de Programmation Territoriale
’acteurs. Le rôle de l’Etat fort dans la première phase du SNAT ira en s’amenuisant
our passer d’un aménagement régalien à un aménagement réellement concerté. Il A - Planification stratégique, programmation, études : un territoire de projet suppose une efficacité du management public, une bonne gestion des services et un projet de terr
ublics : garanties et facteurs décisifs du développement et de l’aménagement C’est au niveau de l'espace de programmation territoriale que s'effectue la mise en
L’équité territoriale qui vise à l’équilibre durable du territoire est une des quatre lignes directrices du SNAT.
équilibré du territoire.
missions dans le cadre des schémas directeurs des grandes infrastructures et programmation et d’études pour tout ce qui concerne le niveau local notamment les
projets inter-wilayas avec une vision à la fois territoriale et sectorielle.
Chaque Ministère doit afficher sa politique à la faveur des schémas directeurs et de gouvernance territoriale
des stratégies sectorielles pour donner une visibilité aux « territoriaux » afin que ceux-ci puissent traduire la politique nationale en vision locale.
également d’être capable d’assurer l’arbitrage entre projets porteurs d’éléments contradictoires.
2.3.2 Quels critères pour quelle échelle territoriale ? pour quelle fonction ? Le niveau local est un lieu de concertation pour l’ensemble des acteurs locaux.
ayas qui ont desCette
sujets communs dans le but d’une
au niveau C’est une autre fonction pour l'espace de
Les programmation territoriale qui doit meilleure efficacité de l'action
wilayasde l’Etat,
des des collectivités locales et des des
acteurs assurer cohérenceprivés
et coordination entre les diff
concertation se déroulera de chaque espace de programmation espaces de programmation territoriale qui associent plusieurs sont territoriale avec l'ensemble acteurs publics, partenaires et du mouvement
associatif.
espaces d e mise en œuvre contractu elle de la polit ique territori ale de l’Etat.
missions et attributions.
- d'évaluer les politiques publiques territorialisées.
2.4.1 La Wilaya : un espace intermédiaire
re stratégique à la fois par le rôle joué par le 3.1.2 La Caisse Nationale d’Equipement pour le Développement (CNED)
érieurs de l’Etat et par celui joué en tant que lien Cet outil, constitué sous la forme d’un EPIC, permet de faciliter le financement
e n’est cependant pas suffisamment importante des grands équipements structurants et des infrastructures. Il soulage l’Etat du pour constituer l’échelon entre l’Etat et les collectivités de base pour la planification financement de ces derniers tout en fournis
runts etc...).
1.3 L'Agence Nationale d'Aménagement et d'Attractivité du Territoire
gence est constituée sous la forme d'un EPIC ; elle participe au titre des de la Planification et de l’Aménagement du Territoire qui prend en charge avec les missions de services publics à l'élaboration des orientations stratégiques de la acteurs locaux, le plan d’aménagem
les études liées à la coordination, à la cohérence et à la mise en œuvre tout en constituant une base pour la constitution d’un réseau d’acteurs. Il est présidé des politiques sectorielles déclinées au niveau territorial. Elle est, en outre, chargée
par le Wali. de développer la formation et la recherche appliquée dans ses domaines d'actions et de proposer des instruments en vue de l'attractivité du territoire.
2.4.2 Le niveau communal : un espace de proximité
Il devrait constituer l’unité de base de l’aménagement et du développement du 3.1.4 La création d’Etablissements Publics d'Aménagement (EPAM) et de
territoire. Pour cela, il conviendrait de développer les moyens et les compétences des Sociétés d’Economie Mixte d’Aménagement (SEMA)
communes en la matière.
3. Les institutions de la gouvernance territoriale
Des institutions nationales et décentralisées sont compétentes en matière grands projets comme les villes nouvelles par exemple.
d’aménagement du territoire. Il existe, par ailleurs, des instances sectorielles dont les Les SEMA auront un statut de société plus spécifiquement adapté aux projets de
compétences impactent également cette matière. Le SNAT prévoit d’introduire de la développement local avec trois partenaires principaux : l’Etat, les collectivités
territoriales et le secteur privé.
cohérence entre ces différentes structures.
4. Recréer le lien territorial : concertation, participation, partenariat
3.1 Les institutions nationales chargées de l’aménagement du territoire
Le caractère transversal de l’aménagement du territoire pose d’emblée la question
Le SNAT constitue l’opportunité par excellence pour renforcer un lien
de l’inter-ministérialité et donc du rattachement des structures en charge de ce sujet.
territorial de type nouveau entre tous les acteurs du développement et de
l’aménagement du territoire. Ce lien représente la base sur laquelle est appuyée
Ce choix devra s’apprécier à plusieurs niveaux.la gouvernance territoriale et le creuset du partenariat territorial. Pour créer ce Les Départements Ministériels seront associés à la création et la mise en place de lien, il faut mettre en place les conditions nécessaires.
ces institutions. Pour mettre en œuvre une nouvelle politique d’aménagement du 4.1. La concertation : un gage d’efficacité
territoire un certain nombre de structures devraient être créées.
La pertinence et l’efficacité du processus de mise en œuvre du SNAT dépendront essentiellement de la capacité
3.1.1 L’Observatoire National du Territoire (ONT)
rritoire est un outil indispensable pour le suivi de partenaires et de la qualité du processus de concertation. L’approche UP-Down l'évolution des espaces d'une part, et pour la définition, la mise en œuvre et doit permettre de stimuler les meilleures én
l'év alu ation des politiques publi qu es territo riales d'au tre part. espaces.
87
Une bo nn e gouvern ance p ermet d ’optimiser l ’efficacité de l’action publique et de minimiser son coû t. L’amén agemen t du territo ire doit d on c s’appuyer sur un p rocessus de
décisio n allant du haut vers le bas et un p rocessu s de participation et d’initiative de projets allant du bas vers le haut, c’est-à-dire l’ex ercice de la démocratie p articipativ e
locale.
des grands projets d’infrastructure.
4.2 Vers une logique partenariale public-priv é
Ce type de parten ariat est une constante dans le d év elop pemen t mondialisé, même s’il do it répondre aux spécificités de chaq ue pay s. Dans le cadre du SNAT , l’Etat définit ,
orien te et accomp agne le d év elop pemen t économiqu e en p renant les mesu res règlementaires et lég islatives nécessaires, tout en g aran tissant la solidarité territo riale n ationale.
Le secteur p rivé assure pro gressivemen t l’en semble des fo rces prod uctiv es su r la base des disp ositifs mis en place par l’Etat.
Mais une logiqu e partenariale se met en place entre ses deux g ran ds acteu rs avec l ’appui d es stru ctures de coo rdination mises en place au niveau nati on al et des wilayas et
grâce ég alement aux structu res créées p ar l’Etat et venu es en so utien du secteu r privé : SEM A, EPAM .
ENJ EUX
MISE EN ŒUVRE
LIG NES
DIRECTRICES
SCENARIOSBILAN -
DIAGNOSTIC
DIAGNOSTIC
PROSPECTIVE
PROSPECTIF
TERRITO RIALE
SUIVI
DU SNAT,
TABLEAU
DE BORD
CONCERTATION
MISSION 3 MISSION 4
MISSION 1 MISSION 2
MISSION 5
88
Or, la situation actuelle nécessite une mise à niveau des différents services d’intervenants dans la mise en œuvre du SNAT.
et mettra en œuvre la politique nationale d’aménagement du territoire La formation d’une ingénierie territoriale est un enjeu majeur pour la
e limitant à fournir un cadre général et les grandes orientations.réalisation du SNAT.
privés concrets qui sont mis en œuvre et qui appellent un savoir faire et des
un rôle d’accompagnement et d’orientation mais réduit notamment dans L’Aménagement du Territoire n’est pas seulement une stratégie et des le poids des dispositifs technique et financier.programmes d’action territoriale (PAT), mais également des projets
T est wilayas, des communes vont exiger un personnel qualifié en matière
le garant de la solidarité nationale, sociale et économique.ressources humaines formées pour le montage et le portage de projets, tel est le rôle
n rôle fondamental comme incitateur et partenaire. Cette fonction de l’ingénierie territoriale.
Or, dans ce domaine, la situation actuelle est déjà marquée par certaines fondamentaux,insuffisances. territoriaux, et vise notamment à :
Les PAT sont des programmes opérationnels concrets des lignes directrices et des
programmes d’action du SNAT. Ils sont au nombre de 20 et seront dotés de budgets • Favoriser l’émergence d’une ingénierie territoriale privée compétente
notamment à travers des bureaux d’études professionnellement qualifiés.
spécifiques.
Il est donc devenu indispensable de former des professionnels du développement fondée sur les hydrocarbures et la dépense publique àRenforcer les capacités
la croissance de réflexion,
endogénisée d’analyse prospective
et de l’aménagement de planification,
du territoire pour menerde suivi laetréalisation
à bien d’évaluation ;
du SNAT et la fondée sur une écon
89 Favoriser la réussite des porteurs de projets d’investissements, notamment les jeunes créateurs ;
ations sur : A ce titre, l’ingénierie territoriale favorise le montage et le portage des projets
réactiver.
déclinant la stratégie du SNAT. Cet arbre d’objectifs permet de mesurer à la fois La loi n 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au objectifs qualitatifs et objectifs quantitatifs. Il permet également de situer les
développement durable du territoire prévoit des aides et des subventions pour un responsabilités de chacun et sert de base à la constitution d’un cadre logique.
certain nombre de programmes et d’actions, des aides à l'investissement et des fonds en rapport avec les PAT.
Il est souhaitable que tous ces moyens financiers soient accrus dans le cadre du dans lequel les différents acteurs situent leurs interventions.
SNAT.
Le cadre logique va permettre également de poursuivre une évaluation ex-ante du
Les instruments d’incitation à l’aménagement du territoireSNAT. Cette évaluation sera un outil précieux aux réajustements éventuels à mettre
en œuvre pour une réalisation optimale du SNAT.
Il s’agit soit de dispositifs nouveaux, soit de certains existants mais à renouveler
car obsolètes ou jamais mis en application.6.4.5. Le Conseil National d'Aménagement du Territoire
déterminées par les objectifs d’aménagement du territoire. télécommunications, recherche universitaire, médicale...) seront de plus en plus indispensables pour construire un savoir local et produire du sens.
Déjà prévus par la loi, ces contrats n’ont jamais été mis en application. Il était
prévu que des conventions associant l’Etat et une ou plusieurs collectivités locales, territoire :
et d’autres partenaires économiques puissent être signées pour mener des actions et
90
L’Aménagement du territoire est un projet sociétal et un art politique tourné d’années au moins. Ces instruments d’orientation doivent faire l’objet de révisions
vers l’action :
es vingt Il est clair que le Schéma National d’Aménagement du Territoire «SNAT » doit prochaines années, comme les vingt dernières, entrer dans l’histoire comme une période être porté par la précision, car le discours d’Aménagement du Territoire est trop de dé
nt dans une ses espaces et non comme une période d’occasions manquées, d’efforts contrariés et perspective d’action et de mise en application présentée sous forme de Programme d’échecs en dépit du volume des ressources financières mobilisées.
aire changer de cap pour une mise en œuvre efficace des politiques nécessaires à la concrétisation des engagements pris dans le programme du
bilisées et
utiliser sur La politique d’aménagement du territoire ne vise pas seulement à redistribuer, elle
gement du le terrain. Les documents d’aménagement du territoire (SNAT 2030) ne sont pas territoire consacrée aujourd’hui, par le SNAT, s’inspire d’une méthode : le prescriptifs, ils visent avant tout à souligner les risques encourus, et à montrer les pragmatisme e
personne ne poursuit deux objectifs : la prospérité et l’équité. Mais par dessus tout, elle a un connaît à l’avance.devoir : renforcer l’Algérie toute entière.
91
SYNTH ESE
92
93
ETAPES ET OBJECTIFS DE L’ELABORATION DU SNAT 2030 Cett e démarche permet la cohéren ce en tre les o bjectifs et pro grammes du
SNAT avec ceu x des d ifféren ts Ministères à trav ers leurs schémas d irecteu rs.
Le Schéma Natio nal d’Aménagement du Territoire « SNAT » est un a cte pa r
lequel l’Etat a ffiche so n pro jet terri torial. Le SNAT montre comment l’Etat
compte assurer, da ns un ca dre de dév eloppement dura ble, le tri ple équilibre de Le SNAT est le produit d’une démarche tran sversale, in tersectori ell e,
l’équité social e, de l’efficacité éco nomique et de la so utena bilité écolo gique, à intermin istérielle. Ce caract ère doit se manifester dans les deux grand es p hases
l’échelle du pays tout entier pour les vingt années à venir.
du SNAT :
Réunion de travail entre l’équipe ABI 21, le Ministère de l’Aménagemennt du Territoire et de l’Environnement et les différents Ministères
1. Les objectifs du Schéma National d’Aménagement du Territoire
Ils découlent des obligations de l’Etat définies notamment par la loi n 01-20 du
12 décembre 2001 relative à l’aménagemennt et au développement durable du b/ Lors de sa mise en œuvre
Il est, de ce fait, un instrument qui traduit et met en forme les orientations stratégiques d’aménagement durable du territoire.
a/ Lors de son élaborationterritoire.
d’où : L’état doit assurer la compensation des handicaps, la correction des
inégalités des conditions de vie, le soutien aux activités économiques selon leur Le SNAT repose sur :
localisation, la maîtrise et l’organisation de la croissance des villes, la correction des
déséquilibres territoriaux, le palliatif aux tendances d’aménagement héritées du • La réalisation d’opérations spécifiques au SNAT
passé.
Sur le plan conceptuel, cette démarche démontre une volonté de renouvellement et l’appropriation par tous les acteurs des dimensions territoriales du SNAT.
de modernisation inscrite dans les principes contenus danspériodiquement
D’évaluer le développementledurable.
niveau de réalisation du SNAT
les schémas directeurs sectoriels,
La démarche d’élaboration d’un SNAT constitue une opportunité rare et fortement Mission 1: Bilan, diagnostic, tendances, problématiques et enjeux
fédérante pour l’ensemble des départements Ministériels.
Il convient de rappeler la large démarche participative dans laquelle s’est inscrite Cette mission est constituée du bilan sectoriel et spatial, du diagnostic l’élaboration du SNAT. Un comité intersectoriel réunissant les différen
sectoriels impliqués dans l’aménagement du territoire s’est tenu très régulièrement et une des acteurs et éléments de régulation. Ces travaux qualita
démarche de concertation avec les acteurs territoriaux a été menée pendant tout le long
de son élaboration. Parallèlement une démarche de prospective participative s’est par une approche qualitative basée sur des indicateurs so
déroulée au cours de sémin aires thématiques et des échanges réguliers . env iro nn ementaux .
De vérifier les cohérences, d’identifier les incohérences, les contradictions voire les incompatibilités entre les stratégies sectorielles et projets du SNAT avec les stratégies en projets mis en œ
les schémas d'aménagement des espaces de programmation territoriale,
94
moyenstionsdegénérales,
l’ouverture scénarios
et assurer le développement des zones frontalières
Dans un tro isième temps, les lignes directrices du SNAT o nt permis d’i denti fier
— Shémas d’aménagement
des espaces de programmation territoriale infrastructures et des services Trois (3) éléments à articuler :
Shémas directeurs d’aménagement des collectifs d’intérêt national grandes villes
La Conférence Nationale d’Aménagement du Territoire
Plan d’aménagement des wilayas
Ce scénario a permis de dégager les quatre (4) lignes directrices du SNAT et l’identification des schémas précités.
95
LIG NES
DIRECTRICES
SCENARIOSBILAN -
DIAGNOSTIC
DIAGNOSTIC PROSPECTIVE
PROSPECTIF TERRITO RIALE
SUIVI
DU SNAT,
TABLEAU
DE BORD
CONCERTATION
MISSION 3 MISSION 4
MISSION 1 MISSION 2
MISSION 5
5 . Présentation Générale des dix-sept documents ayant servi de support a u Document 3 : le bila n secto riel de l'occupa tio n territo riale : Ce docu ment
SNAT regro up e les dossiers thématiqu es des différents secteu rs éco no miques et sociaux
des ministères avec égalemen t u ne synthèse concernant les neu f espaces d e
Do cument 1 : le liv re vert de l’a ménagemennt du territoire: une pla te fo rme
p rog rammation territo riale.
po ur le déba t na tio nal sur l'aménagement du territoire : Ce liv re s'est appuyé su r
le diagno stic t erritorial réali sé qu i a fait apparaî tre les enjeux et défis auxquels est Document 4 : les tenda nces d'o ccupatio n du terri toire et les risques de
confron té le territo ire natio nal. Les menaces p esant su r le capit al enviro nn emental, déséquilibres territoria ux à l'horizon 2 03 0 Il s'agit d'une an aly se p rosp ectiv e
précisent les enjeux de la transiti on économiqu e, des déséq ui libres en tre territoires, id en tifian t les tendan ces, les ph énomènes émergent s et les ru ptu res potenti ell es du
des besoin s d 'une po pu lation jeune qui font n otammen t partie des principaux territo ire dans l'hy po thèse d'un pro longement de ces tendan ces. Neuf domaines on t
challeng es à relever. été cou verts: populati on , eau , patrimo ine naturel et culturel, peuplemen t et sy st ème
u rbain , capital humain , infrastructures, sy stème de production technologique,
Il a , ég alement, qui permis de livrer les références permettant d' effectuer les
ou vertu re à l'internatio nal et g ou vernan c territoriale.
bo ns choix po ur l'avenir. Il dresse un bilan ra pide mais précis de l'état du
territoi re et a consti tué la ba se du déba t na tional . Document 5 : les enjeux territo riaux à l'horizon 2030
Do cument 2 : le diagnostic territorial: u n état des lieux exh austif de l'occupation Six enjeu x territo riaux ont été identi fiés en croisant avant ag es, faib lesses,
du territo ire natio nal. Ce do cument présente la sy nthése des dossiers thématiques opportunités et menaces du territoire: l a reconquête du territoi re, l'a dap tation du
de l'état des lieux secto riel et spatial de l'Alg érie. Il con stitu e le p oint de départ de la sy stème u rbain aux exigen ces du fu tur, la comp étitivité t erritoriale, l'équ ité
réflexio n conduisant à l'élabo ration d u SNAT. territo riale, la du rabilité territo riale et la gouvern ance territoriale.
96
Document 6 : la g ouvernance territo riale : Ce docu ment traite des enjeu x de la Ils regro up en t trois espaces de pro grammation territoriale, comp ren ant 14 wilayas
gouvernance et de l'importance de l'approche participative pour une réelle appropriation step piques. Six thématiques pri oritaires déclinent cette op tion stratégiqu e : le
du SNAT. Cette bonne gouvernance doit englober les aspects du partenariat p ub lic, frein ag e d e la littoralisation et le redéploiement des population s du Tell v ers les
privé, de la participation de la société civile, les questions de déconcentration et de Hauts-Plateaux, la maîtrise de l’urbanisation, la gestion intégrée et la valorisation
des ressources en eau et du sol, la protection et la valorisation des sites sensibles, le
décentralisation notamment.
développement agricole et la revitalisation rurale, l’ attractivité du territoire par le
ocument 7 : la typologie du territoire : les espaces émergents. Cette typologie maillage des infrastructures, les TIC, les énergies renouvelables et le développement repose sur le traitement de données statistiques territorialisées qui ont mis en des pôles d'attracti
vidence les dynamiques territoriales tout en combinant des variables Document 12 : les déclinaisons sectorielles : une articulation entre les
ocio-économiques et environnementales. Ce traitement a permis d'élaborer une secteurs et les territoires
énarios ont pu être bâtis en permettant l'esquisse des grands espaces de Même si la loi n 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au
Document 9 : le scénario acceptable : concilier entre équilibre territorial et Le volume 16 développe le nouveau cadre d’intervention et d’aménagement du
littoral.
Il tend à rétablir un équilibre durable entre les composantes du territoire et adapter Document 17 : la stratégie industrielle et le développement spatial : une
le territoire national aux exigences de l’économie mondialisée. stratégie et une politique pour la relance et le développement industriel
Document 10 : les quatre lignes directrices du SNAT Ce rapport définit le cadre stratégique pour le développement industriel de
97
Le SNAT proprement dit, donne lieu à des documents de planification qui oriente 17. schéma directeur des sports et des grands équipements sportifs ;
l'action sectorielle des ministères (schémas directeurs des grandes infrastructures, ...) «
rétablir la ville dans sa
dimension fonctionnelle et réunir les conditions favorables pour l’amorcer vers une ville dura
L 'ensemb le des schémas directeurs secto riels ont été élabo rés et examinés par le
Gouvernement au cours de l'ann ée 2007, hormis ceux relatifs au x plates-formes
logistiq ues, au tran sp ort et
sectorielles d’équipements en infrastructures, l’objectif visé est de tracer pour les différents acteurs un cadre clair, complémentaire et articulé en termes :
télécommunication et in formation ;
11. schéma directeur d e l'e nseignemen t sup érieu r et d e la recherche scien tifiq ue;
15. schéma directeur d es biens et des serv ices et g rands équ ipements culturels;
de services de transport
98 pour tous les types d’usagers concernés ;
Le schéma d’Aména gement du Corridor l’Autoroute Est-Ouest : Ce so uci de cohérence s'est tradu it dan s la phase d'élab oration d u SNAT par :
Méthode
d ifférents secteurs : Alger, Blida, Boumerdès, Tip aza, Bo ui ra, Médéa, Tizi-Ouzou, Béj aïa, Chlef et Ain
Defla.
1. Le domain e env ironnement et patrimoi ne
• L'Espace de Pro grammation Territo riale « Nord-Est» comporte 8 wilayas :
2. Le domain e éco no miqu e Annab a, Co nstan tine, Skikda, Jijel, Mila, Sou k Ahras, El Tarf et Guelma.
99
Au niv ea u du Sud L’ensemble des travaux réalisés sont actu ellement en phase de concertatio n et 13
d ’étud e par les co mités de suiv i des wilay as d es neu f (9 ) espaces d e pro grammation Dhou
L'Espace de Programmation Territoriale « Sud-Ouest » comporte 3 wilayas : territoriale et par le Comité Intersectoriel composé de représentants de El
Béchar, Tindouf, Adrar Départemen ts Min istériel s, d’In stitution s Publi qu es, des élu s et des Exp ert s. Kaad
a 1 43 1
• L 'Espace de Programmation Territoriale « Sud -Est » co mporte 4 wilayas : 6 .3 Schémas directeurs d’Aména gement des 4 grandes v illes : Alger, Ora n, 21
Gh ard aïa, Bisk ra, El Oued, Ouargla Constantine et Anna ba o ctob
re
• L'Espace de Programmation Territ oriale « Grand-Sud » co mp orte 2 wilayas : L es quatre (4) Schémas d ’Alger, de Constan tine, d’Oran et de Ann aba sont 2 01 0
Tamanrasset, Illizi eng agés et les études d ’él ab oratio n son t en co urs.
L’élaboratio n des Schémas d' Aménagement des Espa ces de Prog ra mmation Le contenu du Schéma Directeur d’Aménagement des 4 grandes v illes
Territoriale compo rte 5 phases principales :
Le Schéma Directeu r d’Aménagemen t des g randes vil les co mporte q uatre (4 ) axes
1 - Le diag no stic, les tendances et l es en jeu x majeurs pour les 20 ans à venir. majeurs :
2 - Les scénario s d e développemen t et le choix d’alternatives pour le fut ur 1 . La délimitation de l’aire des grandes vi lles
p ossible et sou haitable JO
2. Le diagnosti c secto riel, territo rial, social et écon omique UR
3 - Les orien tations clés et les ax es stratégiqu es d’aménagemen t NA
3. Le schéma di recteur d 'aménagemen t de la g rande ville et le pro gramme L
p rioritaire d’interv entio n OF
4 - Le Plan -Pro gramme d’aménagemen t et les priorités d e mise en œuvre
FIC
4. Les ou tils de mise en œuvre et de suiv i. IEL
5- Le tableau de b ord de suivi et d’évaluation de la mise en œuv re du schéma
DE
En termes d ’avancemen t, les études d’élabo ration des Schémas d'Amén agement Ces 4 axes sont appuyés par des d ocuments g raphiqu es à l ’échelle du 1/50000 LA
des Espaces de Programmation Territoriale sont actuellement à différentes phases de pour la représentation de la grande ville et de l'atlas du Schéma Directeur RE
PU
réalisation :d'Aménagement des Grandes Villes. BLI
La politique de la ville QU
Le Schéma d'Aménagement de l’Espace de Programmation Territoriale E
Nord-Ouest : les 4 premières phases de l’étude sont réalisées (diagnostic, scénarios, La politique de la ville a été consacrée par la loi 06-06 du 20 février 2006 portant AL
axes stratégiques et le plan-programme), la 5ème phase (tableau de bord) en cours. loi d’orientation de la ville et réaffirmée par le schéma national d’aménagement du GE
territoire à travers la déclinaison d’un programme spécifique qui prend en charge les RIE
Le Schéma d'Aménagement de l’Espace de Programmation Territoriale problèmes auxquels est confrontée la ville algérienne. Elle s'appuie sur des NN
Nord-Centre : les 4 premières phases réalisées à ce stade concernent le diagnostic, institutions et des actions. les enjeux, les scénarios et axes stratégiques préliminaires. E
I - L’Observatoire National de la Ville N
Le Schéma d'Aménagement de l’Espace de Programmation Territoriale 61
Nord-Est : les 5 phases réalisées et en cours d’examen et de concertation au niveau L’Observatoire National de la Ville a fait l’objet du décret exécutif n 07-05 du 8
des wilayas concernées et des secteurs.janvier 2007 et a pour missions :
Les Schémas d'Aménagement des Espaces de Programmation Territoriale • le suivi et la mise en œuvre de la politique de la ville ;
des Hauts Plateaux (Centre et Ouest) : les travaux réalisés concernent les phases
diagnostic, enjeux, scénarios et axes stratégiques.
• l ’él ab oration d’étu des su r le développ ement des vi lles ;
Le Schéma d'Aménagement de l’Espa ce de Progra mmatio n Terri toriale des
Hauts Plateaux-Est : Les travaux réalisés concernent les phases de diagnostic et de • la production et la tenue à jour d’une nomenclature des villes ;
définition des scénarios de développement.
1 03
100
II. Le Conseil National Les trois Schémas d'Aménagement des Espaces de Programmation
Territoriale du Sud : Les travaux en cours concernent la phase diagnostic.
• la proposition au Gouvernement de toutes mesures de nature à promouvoir la
politique nationale de la ville.
de la Ville 2. La cartographie
et mise en place d’un
Conformément aux système d’information
dispositions de l’article géographique de la
20 de la loi n 06-06 du zone littorale.
20 février 2006 portant
loi d’orientation de la Ce système
ville, il sera créé un cadre d’information permettra
de concertation et de de suivre la mise en
coordination de la œuvre des objectifs du
politique nationale de la SDAL.
ville sus nommé « le
Conseil National de la 3. Déclinaison de la
Ville ». Le Conseil dimension stratégique
National de la Ville est du SDAL :
l’instance de décision en
matière de politique de la Orientations, choix
ville. d’un scénario, lignes
directrices et
III - Le système urbain programmes d’action
national pour la protection et la
valorisation de la zone
littorale.
Tel que stipulé par le
plan d’action n10 du Les éléments
Schéma National structurants et les
d’Aménagement du acteurs clés d’une
Territoire et relatif à un politique intégrée de la
système urbain zone littorale sont
hiérarchisé et articulé, définis.
une étude est engagée à
cet effet et permettra de : 4. Mesures et modalités
de mise en œuvre :
• Définir les fonctions
et les relations des Le SDAL proposera
différentes catégories de des mesures concrètes
villes au sein du système prioritaires détaillées en
urbain. fonction de leur
urgence et de leur
• Constituer des importance.
réseaux de villes y
compris les Villes Ces mesures sont
Nouvelles capables transcrites dans un
d’établir des synergies programme global
entre leurs partenaires. d’action territoriale
spécifique aux zones
littorales.
IV- La politique de la
ville proprement dite 5. Les modalités de
suivi et évaluation de
L'Etat initie et assure la la mise en œuvre du
conduite de la politique SDAL
de la ville. Il en définit
les objectifs, le cadre et Un système
les instruments, et ce, en d’indicateurs pertinents
concertation avec les sera mis en place, pour
collectivités territoriales. le suivi des actions lors
de la mise en œuvre du
La politique de la ville SDAL. Il s’agit de trois
vise à orienter et à types d’indicateurs, à
coordonner toutes les savoir des indicateurs
interventions et de processus, de
particulièrement celles résultats et d’impact.
relatives à :
6.5 Règlements
• l'urbanisme ; d’aménagement du
territoire des
• la maîtrise des plans de massifs montagneux
transport, de
déplacement et de A travers l’option «
Hauts Plateaux », le
circulation ; rééquilibrage
dynamique du territoire
• la bonne gestion des littoral intérieur vise
services de base liés à tout en freinant la
l'environnement, la littoralisation, à
sécurité, les réseaux redynamiser
divers, l'aménagement l’attractivité des autres
urbain, l'amélioration du espaces aux fins de leur
cadre de vie et le système permettre d’amorcer un
productif qui fait vivre la développement
ville. économique progressif
en tenant compte des
Conformément aux spécificités
dispositions législatives écosystémiques des
en vigueur, les citoyens milieux.
sont associés aux
programmes et actions de Dans cette vision, la
la politique de la ville. loi n 04-03 du 23 juin
2004 relative à la
6.4 Schém protection des zones de
montagnes dans le cadre
a du développement
durable constitue un
Directeur
référentiel législatif
d’Aménag important pour
l’aménagement durable
ement du de ces zones fragiles
aux potentialités
Littoral naturelles convoitées
(Agriculture, ressources
(SDAL) minières, réservoirs
d’eau, lieux de détente
L’étude et de loisirs,
tourisme...).
d’élaborati
Instituant le principe
on du de la durabilité de
développement en se
SDAL est basant sur la fragilité
des milieux, les
engagée et handicaps causés par
l’altitude ou la pente et
en cours de le facteur humain ; la
loi vise notamment à
réalisation. rationaliser l’utilisation
et l’occupation des
Le espaces, à protéger les
milieux
contenu particulièrement
du sensibles ainsi que les
écosystèmes par des
Schéma modes de
développement et de
Directeur gestion durable, à
stabiliser les
d’Aménag populations locales par
la revitalisation du tissu
ement du économique et la mise
en œuvre d’une
Littoral économie de montagne
respectueuse de
1. Délimitation de la l’environnement,
zone littorale, le valorisant les ressources
diagnostic géographique, propres et à mettre en
social, environnemental place un mécanisme de
et économique et gestion intersectorielle
hiérarchisation des et un processus de
enjeux de la zone littorale concentration élargie
pour une meilleure
synergie.
d
e
l
’
H
a
b
i
t
a
t
"
R
G
P
H
"
2
0
0
8
s
104
JO
UR
NA
L
e i
l r
OF
o e FI
CI
n Le Recensement
Général de la PopulationEL
et de l’Habitat (RGPH
2008) a livré les
premières données sur la
répartition géographique
de la population. DE
l
’ A travers le traitementLA
de ces données, selon
l’approche aménagement RE
a
du territoire, telle que PU
p développée dans le BL
SNAT, il se dégage les IQ
p éléments suivants : UE
r La population
o résidente dans le pays
à la date du RGPH
c 2008 (16 avril)
h s’élève à :
AL
e • 34,1 MillionsGE
d’habitants dontRI
230.000 nomadesEN
concentrés dans les
NE
Hauts Plateaux et le
Sud (Djelfa, El-Bayadh,
Naama, Laghouat, El-
d Oued, Tamanrasset).
’ • 86% de la population
A réside dans les
agglomérations (+ 5%N
m par rapport à 1998) 61
é • 14% dans la zone
éparse (-5% par rapport
n
à 1998)
a
L’accroissement de
g
la population entre
e
1998 et 2008 a été de
m
5.128.827 habitants.
e 2113
Le taux
n octo
d’accroissement bre
t Dho
annuel moyen
u
intercensitaire a
évolué comme suit : El
2010
K
d 1966 – 1977
u 14
1977 – 1987
31
1987 – 1998
1998 – 2008
T
e (RGPH
2008) JO
r
U
r Baisse R
N
continue du
i
taux de AL
t croissance de
la
o
population.
OF
FI
CI
EL
DE
LA
L’évolution du poids - Le Sud : Le
relatif de chacun des poids démographique RE
grands ensembles dans l’ensemble PU
BL
territoriaux (Tell, Hauts national de IQ
Plateaux, Sud) dans l’ensemble Sud (09 UE
l’ensemble national wilayas) constitué
révèle ce qui suit : par les trois espaces
du Sud-Ouest, du
Grand-Sud et du
- Le Tell constitué des
Sud-Est, est en
wilayas du Nord-Ouest
croissance depuis
(06 wilayas), du Nord-
1998 : il se situe à
Centre (10 wilayas), du
9,5%. Cette
Nord-Est (08 wilayas)
évolution positive du
enregistre en 2008 un
croît démographique
poids relatif de 63% en
est le fait
diminution par rapport à
principalement des106
1998. Cette tendance à la
wilayas du Sud-Est
diminution est
(El Oued, Biskra,
enregistrée aussi par
Ghardaïa). Tindouf
l'espace Nord-Est, alors
et Illizi enregistrent JO
que l'espace Nord-Ouest
de très forts taux de UR
connaît une relative
croissance (6,26% et NA
stabilité. A contrario, L
4,45%). Béchar se
l'espace Nord-Centre
situe en deçà de la
connaît deux
moyenne locale
mouvements inverses
(2,5%).
dans ses deux OF
principales composantes FI
- Les Hauts
: CI
Plateaux : EL
L’évolution du poids
• La 1ère couronne de démographique des
ce territoire constituée Hauts-Plateaux attire
par les wilayas d’Alger, particulièrement DE
de Tipaza, de Blida et de l’attention, au regard
LA
Boumerdès, enregistre d’une part de
un accroissement dans l’importance de cet RE
son poids espace dans la PU
BL
démographique, politique nationale
IQ
traduisant un apport d’aménagement du UE
extérieur – migration – territoire, et d’autre
des wilayas de la 2ème part par les
couronne ou zones mal enseignements tirés
desservies (ou zones en du RGPH 2008.
difficultés) identifiées
Ce territoire, AL
par le SNAT, et
GE
composées des wilayas constitué de 14 RI
montagneuses de Aïn wilayas, réparties à EN
Defla, Chlef, Médéa, travers trois espaces NE
Bouira, Bejaïa, Tizi (Hauts Plateaux-
Ouzou et des wilayas des Ouest, Hauts
Hauts Plateaux (Tiaret et Plateaux-Centre,
Tissemsilt). Hauts Plateaux-Est)
enregistre en 2008 un N
poids démographique
• La Wilaya d’Alger 61
de 27,3% contre
se stabilise ; son croît
26,5% en 1998. Les
démographique est
taux de croissance
reporté sur les
démographiques
communes de sa
enregistrés par
périphérie –
chacun des espaces
périurbanisation - situées
Ouest, Centre et Est,
sur les piémonts ou sur
sont élevés
les plaines du Sahel.
relativement à la
moyenne nationale
En résumé, (1,6%).
concernant l'espace
Nord-Centre, la Ils se situent à
littoralisation 3,8% pour les Hauts
s’accentue au niveau Plateaux-Centre, à
de la 1ère couronne et 1,95 % pour les
la dévitalisation se Hauts Plateaux-Ouest
poursuit pour la 2ème et à 1,51% pour les
couronne ou zones mal Hauts Plateaux-Est.
desservies (ou zones en
difficultés) . La baisse du taux
démographique pour
les deux wilayas de
- L'espace Nord- Sétif et de Bordj Bou
Ouest, bien que Arréridj semble
connaissant une relative énigmatique au
stabilité, révèle que les regard des
wilayas d’Oran et de convictions assises
Mostaganem connaissent sur leur relative
de forts taux attractivité et
d’accroissement de dynamisme
population, et économique ;
inversement les wilayas l’hypothèse la plus
de Relizane, Aïn plausible à cette
Témouchent et Tlemcen tendance est
se dévitalisent, Mascara l’hétérogénéité du
et Sidi bel Abbès développement dans
connaissant une relative ces wilayas ; les
stabilité. Le zones montagneuses
développement de ces deux wilayas
différencié de chacune limitrophes de
de ces wilayas explique Bejaïa, ont le même
cette tendance ainsi que comportement
la situation de la migratoire que celle-
frontière Ouest ci, c’est-à-dire une
concernant Aïn wilaya non attractive.
Témouchent et Tlemcen.
La croissance
- L'espace Nord-Est démographique des
connaît une baisse Hauts Plateaux,
relative de son poids ; particulièrement ceux
cependant, les wilayas du Centre, constitués
de Constantine, Skikda, des wilayas de
Annaba, El Tarf et Souk Djelfa, Laghouat et
Ahras connaissent un M’Sila, est
accroissement relatif démesurée,
tandis que Guelma et anarchique, avec
Jijel se dévitalisent. Mila une forte
est relativement stable agglomération de la
au regard de sa population au
proximité avec niveau des chefs-
Constantine. lieux de wilaya, de
daïra et des
communes à
l’exemple de Djelfa
(7,9%) ou Aflou
(7,3%). Cette
croissance, qui laisse
croire à un
redéploiement
préconisé par le
SNAT, traduit en fait
le paradoxe de
l’attractivité par
défaut, alors qu’il
s’agit d’un
redéploiement des
populations des zones
éparses de ces
wilayas vers les
agglomérations
chefs-lieux et même
secondaires, ainsi
qu’un apport
extérieur des wilayas
limitrophes de Médéa
et de Tiaret. 40% des
apports extérieurs
vers les Hauts
Plateaux sont le fait
de ces trois wilayas.
Objectifs :
Stra tégie