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1- agriculture ----------------------------------------------------------------------7-13
2- élevage ---------------------------------------------------------------------------14-15
1- le tourisme-----------------------------------------------------------------------22-23
2-commerce-------------------------------------------------------------------------24-31
2-Croissance économique-----------------------------------------------------------39
CONCLUSION GENERALE
1
INTRODUCTION GENERALE
Avec une superficie de 1 284 000 km2, le Tchad est l'un des pays les plus vastes
d'Afrique.
Du nord au sud, il s'étend sur environ 1 700 km, et possède une diversité
climatique qui en fait un espace propice à l'agriculture et à l'élevage. Le Tchad
possède trois principales zones agro climatiques.
2
Le Tchad, qui a rejoint l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) en
2003, est devenu fortement dépendant de cette ressource. Le produit intérieur
brut (PIB) avoisinait les 220 dollars par habitant en 2001-2002 (soit moins de la
moitié de la moyenne de l’Afrique subsaharienne). En 2014, le PIB s’est établi
autour de 1 024 dollars par habitant.
Situation géographique
La Zone soudanienne
3
Toutefois, il importe de noter que dans la zone soudanienne l’analyse du
système de production fait ressortir, l’importance de la culture du coton dans
l’économie des exploitations familiales.
Les difficultés que connait la filière coton ces dernières années ont obligé les
exploitants à s’orienter davantage vers d’autres spéculations porteuses,
notamment : le maïs, l’arachide, le riz, le maraîchage, l’arboriculture, les plantes
à racines et tubercules (igname, taro, manioc, etc.).
b) La Zone sahélienne
c) La Zone saharienne
Cette zone qui s’étend sur 47% de la superficie du pays est caractérisée par une
pluviométrie moyenne annuelle inférieure à 100 mm et un système oasien
complexe associant production de dattes, agriculture irriguée de subsistance,
petit élevage sédentaire et élevage camelin transhumant. C’est essentiellement
la zone de production de dattes, donnant lieu à un courant
4
D’échange soutenu entre la région de Faya et le reste du pays. On y dénombre
plus d’un million de palmiers repartis sur l’ensemble des plantations totalisant 6
à 7.000 ha. En plus du palmier dattier, on y pratique la culture des arbres
fruitiers, du blé, mil, des légumes, et des cultures fourragères pour couvrir les
besoins des exploitants locaux.
-l’hydrologie
L’essentiel d u réseau fluvial au Tchad est constitué de deux (2) fleuves: le Chari
1200km, qui prend sa source du territoire centrafricaine et le Logone 1000km
qui nait au Cameroun .Les deux (2) fleuves forment un confluent, proche de
N’Djamena et cheminent ensemble sur prés de 125 km pour se déverser au lac
Tchad.
Le Tchad compte plusieurs lacs dont le plus important est le lac Tchad, autrefois
mer continentale, qui va de bardai, mer paléo tchadienne.
a-Agriculture
a- Production vivrière
Filière céréale (mil, sorgho, riz, maïs et blé) la production céréalière s’établit
actuellement en année moyenne à environ 1 million de tonnes. Elle est
généralement instable et peut varier de 400 000 tonnes en année de sécheresse
à 1,2 millions de tonnes en année de bonne pluviométrie filière oléagineux et
protéagineux (arachide, niébé, sésame et voandzou) dominé par l’arachide
(80%) de la production, elle présente 30 à 35% de production vivrière soit
385 000 tonnes pour le voandzou et 46 000 tonnes pour niébé.
Filière fruit et légume, cette filière est peu développé et sa production est
concentrée dans certaines régions (Ouaddaï, Kanem, Chari Baguirmi, Mayo Kebi
ouest). Les marchés sont assez prospères autour des grandes villes pour ce qui
concerne les légumes frais et les fruits. Par ailleurs on note l’existence d’un
réseau informel d’exportation du Nigeria et les autres pays de la CEMAC.
b- Production de rente
6
aux producteurs (en même temps qu'une augmentation encore plus forte du
prix de cession des intrants). Au Mali, au Burkina Faso et à un degré moindre au
Bénin, l'augmentation de la production qui a permis de franchir les seuils de 500
– 600 000
-L’enclavement du pays qui génère des coûts d’approche élevés et des coûts de
productions importantes ;
-La chute actuelle des cours mondiaux due à la subvention des pays développés.
L’algue bleue est connue des populations du lac Tchad et du Kanem depuis des
siècles. Sa production est estimée entre 80 et 100 tonnes par an dont une partie
est vendue dans la sous région (100 à 200 FCFA/Kg) procurant des revenus
substantiels, notamment aux femmes rurale de ces zones. D’une manière
générale l’agriculture tchadienne est dominée par la filière artisanale et
7
l’autosubsistance, fondée sur la satisfaction par la famille paysanne de ses
propres besoins. Elles sont caractérisées par les techniques traditionnelles de
stockage et de transformation (mil, sorgho, tubercules et racines), elles ne
demandent que peu ou pas de capital et les ventes à l’extérieur sont
occasionnées et motivées plus par les besoins monétaires que par les niveaux
des prix offerts. L’émergence du secteur pétrolier en 2003 a considérablement
modifié le contexte économique en offrant au pays de nouvelles opportunités de
diversifier les leviers de son développement.
Le Tchad demeure l’un des pays les plus pauvres du monde. L’Indice de
Développement Humain du PNUD de 2011 le classe au 183ème rang sur les 186
pays les plus pauvres ; cependant la pauvreté demeure un phénomène plutôt
rural.
8
agricoles ont été élaborées. Si la pertinence des toutes ces stratégies pour un
pays comme le Tchad ne souffre d’aucune ambigüité, leur mise en œuvre n’a pas
toujours fait l’objet d’une évaluation exhaustive pour en mesurer l’impact.
On distingue dans les systèmes de crédits rural, quatre catégories de crédits : les
crédits de filières qui sont des stratégies développés par des sociétés comme la
Sodelac et la Coton Tchad, les initiatives des structures d’encadrement publique
comme l’ONDR, et les projets de développement comme le PRODALKA qui a
développé la production des semences de mais dans la région du Mayo Kebbi
Ouest. Il y a les actions des ONG internationales (World Vision) et nationales (les
BELACD, le CECADEC) qui accordent des crédits semences, crédit engrais, crédit
matériel et formation ;) le secteur privé fait son apparition par la Banque
Agricole Commerciale qui exerce des services de financement dans le domaine
de l’agriculture et de l’élevage. Elle finance également les familles productrices
et le développement rural dans tout son ensemble. La banque octroie des
crédits aux petites industries artisanales rurales sous forme de crédit liquide ou
en matériel qui englobe les engrais, les matériels agricoles, les semences la
construction de poulailler et des enclos pour bétail, l’achat des bœufs,
l’engraissement des veaux et des moutons, et tout ce qui contribue au
développement de l’agriculture et de l’élevage. Il faut signaler que le crédit de
proximité est en plein essor dans le pays. Il s’agit des caisses d’épargne et de
crédit (CEC) disséminées surtout dans la zone méridionale du pays. Des études
sur le secteur ont montré que l’épargne collectée par les institutions de micro-
finance tourne autour de 700 millions de Francs CFA, soit 2% des dépôts des
banques classiques. Les engagements au titre des prêts tournent autour de 2
milliards par an cela au bénéfice de 50 000 clients. Ces institutions ne disposent
pas de compétences techniques et les agents conduisent les activités pour
lesquelles ils ne sont en général pas formés. Les taux de récupération du crédit
10
sont sont généralement en dessous de 85%. Les charges de gestion dans les
institutions de micro-finance sont élevées, ce qui rend le crédit relativement
cher.
Elevage
-Importance socio-économique
Elles sont principalement constituées des pâturages naturels, des résidus des
récoltes, de sous produits agro-industriels, les eaux, des crus salées. En ce qui
concerne l’alimentation du bétail, les pâturages naturels sont caractérisés par la
variabilité de leur cycle par rapport aux régimes des pluies. Tandis que les sous
produits agro-industriels ne sont pas disponible dans la plupart des zones
d’élevage. Cette situation est exacerbée par une mauvaise gestion des
ressources.
11
Les ressources en eau exploitable par bétail sont celles de surface et les eaux
souterraines. On estime que les ressources mobilisées pour l’abreuvement des
troupeaux proviennent pour 30% des eaux des puisards et les puis traditionnels
et enfin pour 20% de puits moderne. Malgré les efforts consentis, les besoins en
infrastructures d’hydraulique pastorale restent énormes. Par ailleurs, la
sécurisation de la transhumance suppose la création des points d’eau tout au
long des couloirs. Le secteur de l’élevage est marqué par faible efficacité qui
réduit les opportunités de valoriser les potentialités.
-Commercialisation et consommation
12
acceptables. Les autres villes n’ont que des aires d’abattage plus ou moins
aménagées.
c-la pêche
le Tchad est l’un des pays sahéliens le mieux pourvu de ressources d’eau de
surfaces ,il dispose d’importants cours d’eau permanents ;les fleuves Chari 1200
km et le Logone 1000km ,ainsi que de nombreux lacs dont le plus important est
le lac Tchad .prés de 300000personnes pratiquent la pêche ou sont concernées
par la transformation et la commercialisation du poisson. Le potentiel
halieutique est estimé a plus de 150000tonnes par an et participe a environ
5%du PIB.
d-Activité minière
Il s'agit notamment des métaux précieux (or, argent, platine ), des minerais
métalliques ( chrome, fer , titane, manganèse ), des matières radioactives
( uranium ), des substances minérales industrielles ( calcaires ), des marbres et
pierres ornementales ( marbre, graphite, kaolin ,sable...), des formations salines
( natron, dépôt du sel gemme...).
Parmi les facteurs qui font incontestablement augmenter les coûts, citons :
- Le coût de l'énergie ;
- La fiscalité;
14
- Le manque des infrastructures routières adéquates; etc
- Renforcer les capacités des petits exploitants (artisans) en vue d’améliorer leur
production
Indicateurs et cibles
ce secteur contribue à une hauteur de 7,7 % dans le PIB en 2011, ce qui reflète la
faible industrialisation du pays.
Bien que cette part fût 7,2 % en 2005, elle n’était que de l’ordre de 4, 3 % en
2009. Cet écart est provoqué par les destructions dues aux différentes guerres
civiles, notamment celle de février 2008. Le secteur secondaire connait une forte
expansion grâce aux développements enregistrés dans les BTP. En effet, en
réponse aux énormes besoins en équipements de base, les investissements tant
publics que privés se sont intensifiés en 2010.
16
Rappelons que, vue l’enclavement du pays, le brut tchadien est acheminé de
Doba au terminal de Kribi au Cameroun via un oléoduc long de 1015 km.
C-Industrie :
-le BTP
Au centre, il ya peu de PME est la base, très large ,est constituée de nombreuses
toutes petites entreprises(TPE) appartenant souvent au secteur informel(ce
secteur représente 60%de l’économie du pays)
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-Une fabrication de sucre et dérivés qui produit en substitution aux importations
du sucre granulé, de sucre aggloméré et de la confiserie avec une production
annuelle de 35000 tonnes, elle couvre prés de 60% des besoins nationaux
-Quelque unité
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-Formation sur les normes des produits et des conditions d’hygiène dans les
aires d’abattage
Le secteur tertiaire
Regroupe toutes les activités économiques de services telles que les banques,
les assurances, le commerce, le transport, l’administration, le tourisme, etc. Ce
secteur représente une part de 31,1 % du PIB en 2011.
TOURISME
19
du tourisme au Tchad pour un meilleur développement économique, social et
culturel.
Les objectifs globaux qui sous-tendent cette politique sont entre autres :
Ces objectifs globaux s'appuient sur les trois objectifs spécifiques majeurs
suivants :
Indicateurs et cibles
Commerce extérieur
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économique, le développement des capacités de production, l’accroissement
des possibilités d’emploi et la création de moyens de subsistance durable.
Des efforts ont été réalisés pour diversifier les partenaires commerciaux, le pays
développant une coopération avec les nouveaux pays émergents (Chine, Inde et
Turquie) et s’impliquant également dans le processus d’intégration économique
régional à travers deux communautés économiques sous-régionales : la CEMAC
et la (CEEAC).La baisse du niveau des exportations pétrolières a affecté la
situation des échanges extérieurs en 2013, en raison des difficultés rencontrées
par les compagnies pétrolières sur certains champs pétroliers. Cette diminution
a impacté négativement le solde de la balance des paiements courants qui a
représenté -9.9 % du PIB en 2013, et environ -9.3 % en 2014 selon les
estimations.
La baisse des cours du pétrole observée sur les marchés internationaux, si elle
devait se prolonger, ne sera pas sans conséquence sur l’économie tchadienne en
raison de sa forte dépendance à cette ressource. Elle risque d’affecter fortement
21
les équilibres internes et externes et de conduire à d’importants ajustements
budgétaires.
Durant l’année 2014, les principaux produits exportés hors pétrole sont les
bœufs (24 394,45 milliards de FCFA) soit (75,11%) des exportations , gomme
arabique (3023,15 milliards de FCFA), coton non cardé ni peigné, Allen (1741,23
22
milliards de FCFA), Chameaux (678,36 milliards de FCFA), ovins vivants (660,59
milliards de FCFA),les graines de sésames concassées sont exportées à hauteurs
de (376,28 milliards de F CFA), Tourteaux et résidus solides, de l'extraction de
l'huile d'arachide (268,72 million de FCFA), Graines de coton, même concassées
(176,02 milliards de FCFA). Ces trois premiers produits représentent environ
(90%) des exportations du Tchad hors pétrole.
EXPORTATION DU PETROLE
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Sources INSEED
Gomme arabique
Exportations sont estimées à environ 20 000 tonnes par an, pour un potentiel de
production qui se
Situerait entre 300 000 et 670 000 tonnes. La gomme arabique constitue le
quatrième produit à
24
arabique sont la France, les Etats-Unis, le Royaume-Unis, l’Inde, l’Allemagne,
l’Italie, le Japon et la Belgique, par ordre décroissant. La demande de la gomme
arabique sur le marché mondial augmente résolument. Toutefois il existe de
nombreuses contraintes de production, à savoir le climat et les précipitations.
Par ailleurs, la production reste essentiellement artisanale et mal organisée. Par
conséquent, davantage d’utilisateurs cherchent des produits de substitution. Il
faut nécessairement et urgemment songer à organiser cette filière de manière a
la rendre industrielle et son exploitation durable. Destination des exportations.
Jusqu’en 2003, l’Europe, principalement le Portugal, l’Allemagne et la France,
étaient la destination privilégiée des exportations du Tchad, atteignant une
moyenne de 65% En 2003, avec le démarrage du projet de Doba et de
l’extraction du pétrole, le pays a commencé à exporter la majeure partie de son
pétrole vers les Etats-Unis. D’autres principales destinations pour les
exportations du pays sont le Nigeria (ce commerce est principalement informel),
l’Espagne, la Tchécoslovaquie et, dans une certaine mesure, Taiwan, la Pologne
et le Maroc. Les pays de la zone CEMAC représentent moins de 5% des
exportations.
Bétail
Principales espèces exportées. Les bovins sont exportés sur pied vers le Nigeria,
et dans une
Libye et l'Égypte. Le commerce du bétail est frappé d'un droit de sortie au taux
de 8% Une redevance pouvant aller jusqu'à 5 000 FCFA par tête pour les bovins
et les Camelins, est prélevée au profit du Fonds élevage. Par ailleurs, le contrôle
sanitaire nécessite le Paiement de 2 500 FCFA par troupeau pour le passeport
sanitaire. Toutes ces charges minent la Compétitivité d'un secteur dans lequel le
pays dispos cependant d'un avantage comparatif certain.
COTON
Pour plus de 3 millions de tchadiens. La filière est organisée autour d’une société
d’égrenage, la
Coton Tchad (devenue Coton Tchad Société Nouvelle (Coton Tchad SN)), une
société à capitaux
26
257 000 tonnes de coton graine par an. Leurs taux d'utilisation ne dépassent
cependant pas 50%
Le Tchad exporte, la coton fibre et les tourteaux. Pour ce qui est du coton
exporté il est de bonne qualité parce que moissonné manuellement.
Malheureusement, les perspectives commerciales du coton ne sont pas
prometteuses. En effet, la demande globale ne devra augmenter que de 1,8%
par an (comparativement à la croissance démographique globale). Le marché est
dominé par la Chine, qui est le premier producteur et exportateur mondial du
coton, et aussi le premier exportateur du textile. Les Etats-Unis sont le deuxième
producteur mondial du coton, premier exportateur du coton brut avec environ
40% du marché, et le premier importateur des vêtements textiles. Les nouveaux
acteurs comme la Tanzanie font aussi leur entrée sur le marché mondial. Tandis
que la zone CFA constitue le deuxième exportateur mondial de fibre de coton,
elle fait face à la rude concurrence des autres pays africains, des principaux
producteurs du monde, et de l’industrie synthétique. Plusieurs facteurs
comprenant la stagnation des rendements, l’appréciation du CFA contre le dollar
américain au cours des récentes années, et la mauvaise organisation de
Cotontchad (monopole de l’Etat), ont négativemet affecté la production. Au plan
structurel, la production cotonnière est très variable car elle dépend
essentiellement des conditions climatiques (faibles précipitations pendant la
saison des récoltes 2000 –2001, par exemple, entraînant une faible production).
D’où les fluctuations des prix du coton qui s’avèrent inévitables. En plus des
facteurs internes, les politiques des producteurs concurrents influencent
également le marché du coton, à titre d’exemple, les subventions accordées aux
producteurs dans les pays développés et les effets de la variation des stocks,
notamment par les Etats-Unis et la Chine
A-IMPORTATION DU TCHAD
27
Les importations du Tchad pour l’année 2014 sont évaluées à 550 662,34
Milliards de FCFA pour un poids de 886 832,67 tonnes contre 379,135 milliards
de FCFA en 2013 soit une hausse de 45,24%. La tendance en hausse des
importations de cette année 2014 se traduit par une forte importation des
moyens roulants, des médicaments, du Ciments portlands autres que du
252321, des matériels et matériaux des constructions et les produits
alimentaires
B-PRODUITS IMPORTATES
Secteur bancaire
Transports
- Transports routier
- Pistes rurales
- Transport aéroportuaire
- Voierie
-Transport ferroviaire
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- Réhabiliter et entretenir un réseau de routes régionales et locales qui relient
les principales régions de production agricole au réseau national.
30
CHAPITRE II : GESTION DE L’ECONOMIE TCHADIENNE A L’ERE PETROLIERE
L’économie tchadienne est marquée au cours de ces dernières année par une
évolution assez contrastée .Elle a connu une période de faible croissance avec
deux années consécutives des récessions avant de se placer sur la voie de la
croissance du faite, essentiellement de l’accroissement des investissements du
secteur pétrolière. L’économie tchadienne est alors largement tributaire du
secteur agricole qui est dépendant aussi de la pluviométrie ,la croissance dans
les différents secteurs d’activités révèle leur interdépendant qui fait qu’un
déficit pluviométrique d’une campagne agricole se répercute automatiquement
sur toutes les autres branches de l’économie .Du secteur primaire ,le choc se
transmet au secteur secondaire ,a travers l’industrie du coton fibre ,et passe
également au secteur des services a travers le commerce et le transport qui
tirent en grande partie leur valeur ajoutée de ces produits agricoles .L’analyse de
la contribution des branches d’activités a la croissance du PIB réel confirme bien
cette prédominance du secteur primaire dans l’évolution de l’activité
économique .
31
SECTION I : HISTORIQUE DE L’EXPLOITATION PETROLIERE
32
(S.H.T.) qui sera chargée d’intervenir dans l’exploration, l’exploitation et le
transport des hydrocarbures.
33
-Œuvrer dans le cadre de développement de coopération régionale et sous
régionale en matière des activités pétrolière et gazière
34
2013. Il convient de noter que l’exploitation pétrolière a généré en moyenne
entre 2006 et 2011 à peu près le quart du PIB national.
L’injection des ressources pétrolières dans l’économie a entrainé une hausse
généralisée du niveau des prix en raison de la faible capacité d’absorption de
l’économie tchadienne et de l’offre nationale. Il s’est accru en moyenne de 3,2%
par an avec des fortes fluctuations expliquées par les déficits pluviométriques
entrainant des baisses importantes de la production agricole. Il passe ainsi de
87% en 2000 (année de base 2005) pour s’établir à plus de 128% en 2013
expliquant la relative cherté de la vie au Tchad.
L’exploitation des champs de Doba a entrainé un accroissement des recettes et
des dépenses publiques. En effet, les recettes totales sont passées de 135,43
milliards (12,13 du PIB) pour s’établir à 1329,6 milliards de FCFA représentant
près de 20% du PIB. Cela correspond à une hausse en moyenne annuelle de
l’ordre de 22,5%. Pour ce qui est des dépenses publiques, elles ont enregistré
des fortes hausses passant de 203,2 milliards (18,2% du PIB) à 1463,56 de FCFA
correspondant à 22, 02% du PIB. Un point important concerne la dépendance de
l’économie nationale au pétrole. Ainsi, d’après le FMI (Rapport no 13/284),
l’économie tchadienne est fortement tributaire du pétrole qui assurait plus de
70 % des recettes budgétaires, 90 % du total des exportations de biens et 30%
du PIB nominal en 2013.
36
d’exportation du pays, liées au contexte sécuritaire, en sont les principales
raisons. La préservation des acquis au plan économique, notamment les effets
bénéfiques de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays
pauvres très endettés (PPTE) fin avril 2015, rend désormais indispensable une
gestion prudente de l’endettement au regard de la forte volatilité actuelle des
cours du pétrole.
37
en 2012 et 8,3% en 2013, tiré par le secteur non pétrolier, principalement par la
production vivrière. L’investissement resterait vigoureux avec la poursuite des
travaux de construction des routes et des bâtiments, et le démarrage en 2013 de
la construction d’un nouvel aéroport moderne à Djarmaya. L’inflation, mesurée
par le déflateur du PIB, est projetée à 3% en 2013 contre une hausse de 7%
attendue en 2012. Le solde commercial devrait rester excédentaire en 2012 et
2013. La gestion budgétaire serait caractérisée par une bonne tenue des
ressources budgétaires (+24% de hausse de recettes) et une hausse soutenue
des dépenses publiques (+19,4%) en 2012. Cette tendance se stabiliserait en
2011 En 2015, l’économie réelle du pays a cependant été fortement touchée par
la chute des cours du pétrole, la pluviométrie insuffisante et la dégradation du
contexte sécuritaire. On s’attend donc à une baisse du taux de croissance du PIB
qui devrait atteindre 2,5 % (contre 6,9 % en 2014), en dépit d’un taux de
croissance exceptionnel de l’ordre de 33,8 % dans le secteur pétrolier. Les
projets de développement de la production pétrolière, peu affectés jusqu’ici par
la baisse du prix du pétrole, ont permis de tirer la croissance de ce secteur.
Le taux d’inflation annuel moyen a atteint 4,2 % fin novembre 2015 alors qu’il
était inférieur à 1 % sur la même période en 2014. Cette augmentation de
l’inflation tient à la baisse de la production agricole, à la dépréciation du franc
CFA par rapport au dollar américain et à l’augmentation des coûts de commerce
régional à cause des conflits qui sévissent dans la région.
38
Enfin, l’ensemble des recettes de l’État ont baissé de 37 % entre 2014 et 2015.
L’État a dû mener des efforts sans précèdent d’ajustement budgétaire du fait de
sa trop forte vulnérabilité aux chocs exogènes.
CONCLUSION GENERALE
39