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Mohamed Sassi
Institut préparatoire aux études littéraires et des Sciences humaines, Tunis
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Rawafid
Revue de l’Institut Supérieur d’Histoire
de la Tunisie Contemporaine
Numéro 21
2016
Rawafid, n° 21, 2016
Sommaire
Editorial 5
Etudes
- SASSI Mohamed, La Société Tunisienne de Banque (STB),
histoire d’une banque publique. 11
- SAIDI Aziz, L’Office chérifien du phosphate en un demi-siècle
(1921-1971)*. 13
- TAIEB Ali, La ferme du domaine de Thirrus à Medjez el-Bab :
état de conservation et perspectives de mise en valeur
d’un patrimoine colonial. 33
- KCHIDA Naji, L’enseignement agricole colonial en Algérie et en
Tunisie : un levier de la colonisation (1882-1930)*. 39
-BOUALI Lotfi, La genèse de la justice militaire au début de la
seconde moitié du XIXe siècle : ambitions et déboires*. 69
- AFI Meher, Les notables locaux et la résistance à l’occupation
française en 1881 : le caïd Ahmed Ben Youssef et le marabout
Mohamed Kouka*. 87
-HAMMAMI Jalel, Charles de Beauval, un agent diplomatique
français à Tunis (1863-1864) 57
- LABIDI Aroua, La perception de Bourguiba à travers trois manuels
d’histoire : 1985, 2005 et 2013 75
- DHIFALLAH Mohamed, Entre politique et culture : itinéraire du
militant de gauche, Noureddine Ben Khedher (1939-2005)* 115
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Comptes rendus
- DOUGUI Noureddine, Mongi Slim, l’homme des missions
difficiles 1908-1969. Présentation BLILI-TEMIME Leïla 127
- LISSIR Fethi, L’État des amateurs: deux ans de règne de la
Troïka en Tunisie, décembre 2011-janvier 2014, essai d’histoire du
temps présent. Présentation: BOUDAYA Olfa* 143
- TIMOUMI Hédi, L’enseignement de l’ignorance en Tunisie
au temps de la mondialisation et la réforme de l’enseignement.
Présentation : TAÏEB Ali* 151
- VERMEREN Pierre, La France en terre d’islam, empire colonial
et religions, XIXe-XXe siècles. Présentation : KCHAOU Sihem 129
- MELLAKH Habib (textes réunis par), Liberté académique
et charte universitaire en Tunisie et ailleurs, contributions aux
journées de la Charte universitaire (2015-2016). Présentation:
BOUDAYA Olfa* 161
- BEDHIOUF Tarek, La surveillance politique en Tunisie pendant
l’époque coloniale: le cas des Renseignements généraux * 171
- OUNI Yassine, La police en Tunisie de 1897 à 1956 : de la
francisation à la tunisification* 173
- LAJNAF Manaa, Soldats maghrébins mobilisés pendant la
Première Guerre mondiale. «L’impôt du sang». Prix et sacrifice
(1914-1939)* 181
- BELAÏD Habib, Présentation du colloque international : L’Année
1956 en Tunisie et dans le monde arabe 133
Abstract
Keywords
Une grande partie de ces recherches ont fourni des arguments aux
tenants de la supériorité des banques universelles « à l’allemande » sur les
banques spécialisées « à l’anglaise ». Certaines autres soulignent le rôle
négatif des banques (dans l’exportation de capitaux, le déclenchement des
crises, le refus de se plier à l’intérêt général). Dans certains cas, comme
en France, les établissements financiers sont considérés moins comme
des acteurs du développement économique que comme des instruments
de domination politique et sociale(9). Pour d’autres, enfin, tenus sous
contrôle de l’Etat, les banques peuvent bénéficier d’un rôle de régulateur
économique et parfois comme actrices du développement social(10).
14) Cf. GHARBI M.-L., « Une volonté de décolonisation financière : la création de Banque
Centrale de Tunisie 1955-1958 », in Le capital moderne. Dynamiques d’acteurs socio-
économiques au Maghreb (XIXe-XXe siècles), Presses Universitaires de la Manouba,
2014, p. 153.
15) Les transferts des capitaux privés vers la France ont été évalués à 9 millions de dinars
en 1956 et 33 millions de dinars en 1957. Cité in GHARBI M.-L., « Une volonté de
décolonisation financière... op. cit. », p. 151.
16) ELLOUMI M., « Les terres domaniales en Tunisie », Etudes rurales, 92, 2013.
17) SASSI M., « La stratégie énergétique de la Tunisie depuis 1956 », in BAJOT D. et
TRANG PHAN T.-H. (dir.), Économie et développement durable : héritages et défis
actuels au sein du monde francophone, SFHOM, 2016, pp. 123-133.
18) Loi n° 67-51 du 7 décembre 1967, Cf. aussi, « Débats parlementaires », Journal officiel
tunisien du 28 novembre 1967.
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23) Les transferts des capitaux privés vers la France sont colossaux. Cf. GHARBI M.-L.,
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l’étranger. Au cours des années 1960 et 1970, la STB est présente dans les
villes et les coins les plus reculés de la République.
Source : http://www.stb.com.tn/STBBank/Pages/Filiales.aspx
(consulté en septembre 2012)
32) SICAR : Société d’Investissement à Capital Risque. Le capital risque est un procédé de
financement de l’entreprise à potentiel basé essentiellement sur des apports minoritaires
en fonds propres et sur l’action concertée des fondateurs et des investisseurs. Il s’agit
de procurer à une entreprise des ressources stables, sous forme d’une souscription. (Cf.
site de la STB : http://www.stbsicar.com.tn/rsq_def.htm).
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Source : http://www.stb.com.tn/STBBank/Pages/Filiales.aspx
(consulté en septembre 2012)
La STB compte 2500 employés environ vers la fin des années 1990
et des milliers d’emplois indirects. Cela a un impact direct sur l’activité
bancaire et économique de façon générale. Grâce aux compétences en place,
la banque a pu bénéficier d’une approche pro-active quant à l’extension de
son marché national et international et la modernisation de ses activités.
Elle a cependant éprouvé des difficultés certaines dès qu’il s’est agi de
l’élargissement de sa structure organisationnelle.
sont passés entre les mains de la famille présidentielle, selon une lettre
ouverte adressée le 12 novembre 2011 (date de sa publication en tout cas)
par des cadres de la STB et de la Best Bank au Ministre des Finances
démissionnaire. Pire encore, la Cour des Comptes souligne dans son rapport
de 2012 sur la STB, l’existence d’autorisations de transferts irréguliers de
devises vers l’étranger, d’octrois de statuts de non résidents aux sociétés
d’El Materi et de Belhassen Trabelsi, ainsi que d’abandons d’agios et de
principal de crédit sans aucune justification économique. La nouvelle PDG
de la STB, Samira Ghribi(44), reconnait en septembre 2012, l’ampleur des
difficultés causées par l’ex-famille régnante quant aux projets financés par
la STB(45). Ceux-ci sont de l’ordre de 432 MDT, soit 18 % de l’enveloppe
de crédits de la banque(46).
Source : « La STB, une banque dopée par l’Etat », entretien avec Samira Ghribi, PDG de
la STB, Le MagEco n°9, Septembre-octobre 2012, p. 62-63.
(Numéro coordonné par Mohamed Sassi).
49) La STB a décidé une augmentation de son capital d’un montant de 652,575 MDT.
756 MDT la somme, dont la Banque aurait besoin pour sa recapitalisation où 51% de
cette levée de fonds, serait assurée par une opération de souscription publique, assure
Abdelwahab Néchi dans une interview du 27 Aout 2015 sur Radio Express fm.
50) La loi n° 2015-31 du 21 out 2015 stipule que « le ministère chargé des Finances doit
obligatoirement présenter tous les six mois à l’Assemblée des représentants du peuple
un rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du programme de restructuration
des deux banques publiques concernées par l’article premier ».
51) MESTIRI M., « Banques publiques : entre un Etat irresponsable et un secteur privé
vorace », publié le 01 janvier 2017, Site de Nawaat,
https://nawaat.org/portail/2017/02/01/banques-publiques-entre-un-etat-irresponsable-
et-un-secteur-prive-vorace/, consulté le 10 avril 2017.
52) Assemblée générale ordinaire du 10 mars 2017.
53) L’idée est lancée à la suite d’une concertation avec la fédération Tunisienne de
l’Hôtellerie (FTH). Un « livre blanc », visant à sauver de secteur, a été exposé par la
FTH lors d’une conférence de presse en marge du Marché International du Tourisme
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