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Mes chers amis, vous êtes pour moi des frères et des amis sur
qui je peux compter. En témoignage de l’amitié qui nous uni et
des souvenirs de tous les moments que nous avons passé
ensemble, je vous dédie ce travail et je vous souhaite le bonheur
et tous ce que vous méritent.
Sommaire
Dédicace………………………………………………………………………………………………..……..3
Remerciement……………………………………………….………………………………………..…….5
Introduction générale……………………………………………………………………….……………8
1. Définition………………………………………………………………………………………....….…..10
2. Contexte général…………………………………………………………………………...............10
3. Organisation……………………………………………………………….………….....................11
3. Dahir 1956…………………………………………………………………….………………...…….....14
4. Dahir 1977…………………………………………………………………………………………….…...15
Conclusion…………………………………………………………………………………………………..…..32
Bibliographie …………………………………………………………………………………….…………….33
Introduction générale
Le Maroc a mené plusieurs programmes et stratégies de développement
social, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et le développement
social.
Depuis sa création, le système de subvention des prix de vente à la
consommation des produits pétroliers et de certains produits agricoles a
permis de prémunir les populations et le tissu productif nationales des
mouvements erratiques des cours de ces produits sur le marché
international, contribuant ainsi au soutien du pouvoir d’achat des
populations et à la stabilité sociale.
Le système de compensation, tel que pratiqué actuellement, a montré ses
limites et n’a que marginalement répondu à la mission de filet social, face à
la flambée des coûts de l’énergie et le renchérissement des prix.
En déviant fortement de ses orientations, le présent système de
compensation subventionne les classes aisées au détriment les couches les
plus défavorisées.
Devant une caisse devenue financièrement insoutenable, économiquement
inefficace et socialement inéquitable, le gouvernement marocain envisage
d’apporter des réformes globales et structurelles afin de pallier les
dysfonctionnements en passant d’un système qui généralise le bénéfice de
l’effort de l’Etat en matière de subvention des prix à l’ensemble des
ménages vers un système plus efficace et efficient permettant d’atteindre
un meilleur résultat en termes de protection sociale et de ciblage des
populations pauvres.
L’or noir a été, depuis sa découverte, une source de richesse et de conflits
d’intérêts, mais, plus encore, un produit stratégique indispensable au
fonctionnement des économies modernes.
Le pétrole est une source d’énergie non renouvelable et qui permet aux
transports, aux industries et à beaucoup d’autres usages de fonctionner.
Cette matière première est en grande partie présente en Afrique, et, est,pour
les pays qui la détiennent, considérée comme étant une source de richesse.
Problématique
Notre recherche a pour but d’étudier la problématique de « la
compensation du prix du pétrole et son impact sur la croissance
économique »
Structuration du travail
Le présent travail se subdivise en deux chapitres fondamentaux, nous
allons présenter dans
le premier chapitre une définition de la caisse de compensation et son
contexte général, les principaux repères historiques et dahir de création,
afin de déterminer l’évolution et réformes des produits pétroliers.
Le deuxième chapitre s’articule autour de la définition et catégories du
prix du pétrole, l’évolution et la compensation du pétrole, afin d’expliquer
son impact sur la croissance économique.
v Organigramme
Section 2 : Historique de la caisse de compensation
1. Principaux repères historiques
Depuis sa création les mécanismes de la caisse de compensation aient
évolué avec le temps.
En effet, avant 1960 la compensation a été limitée au sucre, entre les
années 1966 et 1974 la liste des produits alimentaires bénéficiaires a été
étendue (les céréales en 1966, les produits laitiers en 1973 et les huiles
alimentaires en 1974). L’objectif était alors de fournir un encouragement
aux productions nationales de betterave, de canne à sucre, de tournesol
et de céréales.
Par la suite, et notamment dans le cadre du plan d’ajustement structurel
de 1980, le lait, le ciment, la beurre ainsi que les huiles alimentaires ont
été décompensés.
Depuis 1988 la compensation de la farine nationale de blé tendre a été
limitée à un contingent annuel de l’ordre de 10million de quintaux pour
un montant moyen annuel de l’ordre de 2 milliards de dirhams.
Avant 1995, le pétrole n’était pas subventionné au Maroc, mais depuis
cette date, le gouvernement a décidé de mettre en place un système
d’indexation des prix des produits pétroliers sur les marchés
internationaux, en l’occurrence celui de Rotterdam. Il ne s’agissait pas
d’une subvention au sens propre du terme, mais d’un alignement partiel
internationaux.
En avril 1999, le gouvernement décide de ne plus subventionner le sucre
utilisé par l’industrie : boissons gazeuses, biscuiterie, confiserie… ces
produits n’étant pas de première nécessité, il avait jugé fort justement
qu’il était inutile de continuer à les subventionner.
En septembre 2000, l’Etat a abandonné le système d’indexation et il a pris
en charge la différence entre les cours enregistrés sur le marché
international et les prix de vente intérieurs. Une subvention additionnelle
au sucre a été attribuée en 2006.
v Les missions :
La caisse de compensation a pour objet trois principales missions :
Régulariser les prix : le Dahir de création indique clairement dans son
premier article qu’elle a pour objet de régulariser les prix. Cet objectif
permet pratiquement à la caisse d’intervenir dans des secteurs
économiques sensibles et stratégiques et ainsi d’agir directement ou non
sur les prix.
Faciliter les importations des produits : la seconde mission, non
négligeable est celle de faciliter les importations est produits de première
nécessité. Elle peut être utilisée à tout moment comme office de
ravitaillement public et intervenir sur les marchés internationaux, pour
assurer le ravitaillement du pays.
v Les actions :
Durant la guerre 1940-1945 et la période d’économie dirigée, les
interventions de la caisse ont été nombreuses et variées car celles-ci
étaient commandées par la conjoncture économique et les nécessités
exigeantes du moment. L’action de la caisse s’est surtout exercée par des
subventions économiques en faveur des produits de grande
consommation.
Elle agit indirectement sur les prix de revient de l’ensemble de la
production du Maroc, en stabilisant ou en étalant dans le temps la hausse
des éléments de base de ces prix de revient.
Comme par exemple pour le cours de charbon, des carburants…etc. c’est
ainsi que la caisse de compensation a pu, lors des dévaluations des francs
en 1945 et 1948, amortir la hausse des prix du matériel agricole et
industriel, des semences et des engrais d’importations.
D’une façon générale, le législateur n’avait pas imposé de limite à
l’intervention de la caisse. Ses actions pouvaient être multiples. Elles
pouvaient même revêtir au besoin à caractère particulier et momentané.
3. Dahir 1956
Dans le dahir du 3 juillet 1956 le législateur n’a apporté aucune
innovation aux structures administratives héritées de la colonisation. Il
garde les mécanismes juridiques et techniques qui servent de base
d’intervention de la caisse. Il était difficile de changer radicalement et
rapidement les orientations et les options des institutions à cause de
manque de cadres nationaux compétents pour la mise en place des
circuits et des procédures inhérents à toute organisation.
D’une manière générale, au Maroc l’administration trouve son origine
dans un système administratif étranger, implanté par le colonisateur. Les
organismes les mécanismes et les principes qui constituent les éléments
essentiels de ce système administratif ne sont pas adaptés à la situation
nationale qui résulte à la fois de l’indépendance politique.
Ce dahir établit clairement que la caisse de compensation est un
établissement public, doté de la personnalité civile et de l’autonomie
financière, et rattaché directement à la présidence du Conseil.
4. Dahir 1977
La caisse de compensation dispose d’une armature juridique efficace.
Cette efficacité est recherchée à travers la tutelle qui demeure confiée au
premier ministre afin de mettre la caisse à l’abri d’intervention
ministérielle isolée.
La caisse est déclarée seul organisme habilité à connaître de toutes les
opérations de stabilisation des prix, soit pour en assurer le financement,
soit à effectuer ou à centraliser les prélèvements y afférents.
Le dahir de 1977 reconnait à la caisse de compensation ses attributions en
matière de compensation des prix au Maroc. Cela n’empêche d’autres
organismes agissant dans les secteurs jugés stratégiques (Céréales,
engrais…) d’exercer exceptionnellement et peut être plus
convenablement la mission de péréquation. Ces organismes travaillent en
étroite collaboration avec la caisse de compensation qui doit informer et
exprimer des avis.
1 Deux bruts différents n’ont pas le même coût de transport car à même
volume, leur poids est différent et le coût de transport, notamment par
voie maritime, est calculé à la tonne alors que le pétrole est vendu en
volume (généralement en baril = 159 litres). De plus, le temps de transport
de deux bruts distincts diffère selon leur origine.
DH/T
4) Frais d’approche
-Variables 1,8% de (1+2) 64.22 98.93 84.96 83.67 39.04 51.73
-Fixe 16.60 16.60 16.60 16.60 16.60 16.60
5) Taxe parafiscale 0,25% de 9.00 13.82 11.87 11.67 5.45 7.22
(1+2+3)
4. La compensation du pétrole :
Depuis le début de l’année 2013, le cours du Brent sur les marchés
internationaux a connu une accalmie avec une baisse de l’ordre de 9%, et
une moyenne du cours qui a atteint 107$ le baril au 31 juillet 2013. A
partir du milieu du mois d’août, le cours du Brent s’est envolé pour
atteindre son plus haut niveau, à savoir 115 $ le baril.
Il est à noter qu’à partir du 16 septembre 2013, le gouvernement a mis en
place le système de l’indexation partielle et limitée des prix des produits
pétroliers. Par cette mesure, le gouvernement entend limiter l'impact des
variations des prix produits pétroliers sur les finances publiques.
Suite à l’indexation des prix des produits pétroliers liquides, la charge de
compensation a été totalement soulagée des dépenses relatives auxdits
produits, qui se sont élevées par le passé à près de 33,8 milliards de DH en
2013.
· Réforme de compensation :
La caisse de compensation est dotée par le budget de l’Etat des fonds
nécessaires pour mener cette mission qui est devenu de plus en plus
délicate eu égard aux sommes faramineuses des subventions à débourser
pour ces produits et qui ont atteints des niveaux alarmants au cours de ces
dernières années. La charge de compensation a connu une aggravation
importante au titre des dernières années passant respectivement de près
de 4 milliards de DH en 2002 à près de 49 milliards de DH en 2011 et 56
milliards en 2012.
Les produits pétroliers s'accaparent la plus grande part des dépenses de
subvention avec plus de 86% du montant total, la charge est passée de
près d’un milliard de dirhams en 2003 pour atteindre 41 milliards de
dirhams en 2011 et 48 milliards en 2012. Cette charge de compensation
alourdit de plus en plus les finances publiques au dépend d’autres
investissements qui pourraient stimuler l’économie et développer le pays.
La part de l’enveloppe dédiée à la compensation dans le PIB est passée de
1% en 2003 à 6,5% en 2012.
Cette situation impactait négativement l’équilibre des finances publiques
en creusant le déficit budgétaire qui est passé de 2,2% en 2009 à 7,3 % en
2012 et qui a dépassé les 7,5%, au terme du 1er semestre 2013.
Bibliographie
- Article : Indexation produits pétroliers
- Article : cours du pétrole par Ait Ouazgour Mounir.
- Article : impact de la dynamique des cours de pétrole sur la croissance
économique par Lamya Lamy Aouzal.
- La caisse de compensation : structure des prix au 1er décembre 2015.
- Mémoire : dynamique du prix du pétrole et inflation au Maroc, Master
Finance,
Banque et Marché, Université Abdelmalek Essaâdi, FSJES Tanger, 2016.
- Mémoire : la caisse de compensation, licence Economie et Gestion, FSJES
Tanger 2013.
- Ministères des affaires économiques et générales, fiche sur le système de
compensation : réforme de compensation.
- Ministère de l’Economie et des Finances, Rapport sur la compensation
2013.
- Ministère de l’Economie et des Finances, projet de loi de finance pour
l’année budgétaire 2019.
- Ministère de l’Economie et des Finances, synthèse du rapport sur la
compensation accompagnant le PLF 2016.
- Ministère de l’Economie et des Finances, synthèse du rapport sur la
compensation au titre de l’année 2019
- Rapport d’activité de la caisse de compensation du mois de décembre
2013
- Rapport : Les effets d’un prix du pétrole élevé et volatil
- RCCA : Evaluation de l’impact de la hausse du prix du pétrole sur
quelques agrégats macroéconomique, cas du Maroc, septembre 2018.
Site web
http://modrissi.org/references/compensation/
www.banquemondiale.org
http://www.finance.gov.ma
https://prixdubaril.com/
www.cdc.gov.ma/
https://www.lafinancepourtous.com/