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UNIVERSITE ABDERAHMAN MIRA DE BEJAIA

FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES, COMMERCIALE ET DE SCIENCES DE


GESTION

DÉPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES


SPÉCIALITÉ : COMMERCE INTERNTIONAL ET LOGISTIQUE

RAPPORT DE STAGE
Sous le thème :

ÉTUDE DES PROCÉDURES D’EXPORTATION DES PRODUITS


AGROALIMENTAIRES

ORGANISME D’ACCEUIL : CEVITAL SPA, Encadré


BEJAIA par :
Hassiba Gherbi

Présenté par :

 Khaled Tinehinane
 Iouknane Massika

Année universitaire : 2020-2021


REMERCIEMENTS

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait opportun de


commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui nous beaucoup appris ou
cour de ce stage.

Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe de CIVETAL Spécialement
notre responsable du stage Mr. Ouzani, pour avoir assuré la partie pratique de cette
formation.

Nous remercions également Mme Gherbi Pour l’aide et les conseils concernant la rédaction
de ce rapport.

Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma reconnaissance à mes


professeurs de Commerce International et logistique Mr. Zidelkhil pour la formation
enrichissante et pleine d’intérêt qu’ils m’ont fait vivre durant ces trois année au sein de
l’université A. Mira de Bejaia

Nous remercions nous famille surtout nos parents qu’ils nous ont toujours encouragé
moralement et matériellement à qui on tient à les remercier

Enfin on tient à exprimer vivement notre remerciement avec une profonde gratitude à toutes
les personnes qui ont contribué de prés on loin à sa réalisation

Khaled Tinehinane

Iouknane Massika

1
SOMMAIRE

Introduction............................................................................................................................1

1 Cadre théorique..........................................................................................................1

1.1 Généralités sur l’environnement internationale............................................................1


1.2 Les chaînes logistiques internationales..........................................................................3
2 Étude de cas : les procedures d’exportation des produit agroalimentaire...........7

2.1 La présentation de l’entreprise CIVETAL....................................................................7


2.2 Les stratèges de vente de l’entreprise..........................................................................13
2.3 Etude d’un cas d’eportatione de l’entrprise CIVETAL  :...................................................14

Conclusion.............................................................................................................................19

2
LISTE DES ABRÉVITIONS

BL  : Bill of Landing
CAGEX  : Compagnie Algérien Globale Des Exportation
CCI  : Chambre De Commerce Internationale
CFR  : Cost And Freight
CMR  : Convention de Marchandises par Route
CPT   : Carriage Paid
DAF  : Delivery At Frontier
DDP  : Delivered Duby Unpaid
DEQ  : Delivered Ex Quay
DES : Delivered Ex Ship
DFC : Direction Finance et Comptabilité
DRH : Direction Des Ressources Humaines
EX : Ex Works
FAS : Free Alongside Ship
FCA : Free Carrier
FOB : Free On Bord
GATT : General Agreement On Tariffs And Trade
OMC : Organisation Mondiale Du Commerce
SGS : Societé générale de surveillance
SMI : Système Monétaire International
TGV : Train à Grande Vitesse
WTCA  : World Trade Centre Algérien

3
INTRODUCTION
Aujourd'hui, le commerce international est un facteur clé de la croissance économique
d'un pays. Il est défini comme l'échange total de capitaux, de biens et de services entre
différents pays. C'est un moyen important de connecter plusieurs pays. Ainsi, le commerce
extérieur est d'une part les produits excédentaires enregistrés par l'entreprise exportatrice, et
d'autre part l'importation des produits dont un pays a besoin.

L’importance du commerce international varie en fonction des pays, certains pays


n’exportent que pour élargir leurs marchés intérieurs ou pour aider certains secteurs de leurs
industrie ; d’autres sont largement dépendants des échanges internationaux pour
l’approvisionnement en biens destinés à la consommation immédiate ou pour conquérir de la
devise étrangère.

L’Algérie n’est pas encore très ouverte au reste du monde et son commerce extérieur reste
insuffisant pour le développement de son économie, donc elle doit s’intégrer dans le tissu
économique mondial par la mise en œuvre de réformes économiques et financières qui visent
la libéralisation du commerce extérieur. Toutefois, ce développement s’accompagne d’un
accroissement de plusieurs obstacles à l’exportation et des différents intermédiaires qui
participent à cette dernière.

Pour exercer leurs activités d'exportation, les entreprises exportatrices doivent utiliser des
moyens de transport internationaux, le transport maritime représente plus de 70 % du
commerce mondial1. Dans l'une des entreprises exportatrices algériennes qui disposent de
leurs propres moyens de transport, nous pouvons citer le cas du complexe agroalimentaire
CEVITAL, bien connu pour ce mode de transport ; d'une part, en raison de sa proximité
géographique, qui lui permet de réduire divers coûts liés au transport des marchandises,
d'autre part, il s'agit de la quantité de ces exportations.

L’objet de ce rapport de stage c’est de répondre à la problématique suivante :


Quelle est la procédure d’exportation au sein de l’entreprise CEVITAL : cas du bien
sucre ?

Afin d’y répondre, nous avons scindé ce rapport en deux chapitres :

Dans le premier chapitre, nous avons élaboré un cadre théorique consacré aux
typologies de l’internationalisation et la chaine logistique internationale. Le deuxième
chapitre est consacré à l’étude d’un cas pratique qui porte sur les procédures
d’exportation réalisées au sien de l’entreprise agroalimentaire de CIVETAL. La
première section porte sur la présentation de l’organisme d’accueil, la deuxième est
consacrée aux stratégies de vente de l’entreprise CIVITALE. La section 3 montre un
exemple d’une opération d’exportation du sucre blanc.

1
D. Chevalier, F. Duphil:«Transporter à l’international», édition FOUCHER, Vannes, 2009 p138.

4
CHAPITRE I
CADRE THÉORIQUE
1 CHAPITRE I : CADRE THÉORIQUE
1.1 Généralités sur l’environnement international
1.1.1 L’environnement interne
L'environnement interne implique toutes les composantes internes de l'entreprise, qui sont
prises en considération lors de la prise de décision.
1.1.1.1 L’internationalisation 
Le verbe« internationaliser », signifie rendre quelque chose international et faire de sort que
plusieurs nations ou toutes les nations soient concernées par un acte quelconque. En
économie, l’internationalisation est une stratégie de développement d’une entreprise au-delà
de son marché national d’origine. Elle peut se manifester par l’implantation d’unités de
production dans d’autres pays ou la conquête de plusieurs marchés nationaux. « C’est une
stratégie de développement de l’entreprise en dehors de la sphère de son marché national. Elle
peut s’exprimer par la conquête de marchés à l’exportation, par la présence d’unités de
commercialisation ou de production à l’étranger ou encore par des alliances ou des
Partenariats internationaux.» 2
1.1.1.2 Les facteurs de l’internationalisation 
Les principaux facteurs de l’internationalisation sont :
A/ Les facteurs commerciaux3 : Ils sont relatifs à :
 L’étroitesse du marché domestique ;
 La spécialisation de l’entreprise ;
 La régulation des ventes de l’entreprise ;
 ralentissement de la croissance économique ;
 Le cycle de vie international du produit.
B/ Les facteurs industriels4 : Ils sont relatifs à :
 La recherche d’économies d’échelle ; 
 L’abaissement des coûts de production ;
 Les facteurs d’environnement notamment la règlementation en vigueur vis-à-vis la
pollution.
C/ Les facteurs d’opportunités : Ils sont relatifs à :
 Une demande spontanée qui relève notamment à la zone de chalandise ;
 Une production excédentaire qui devrait trouver un acquéreur ;
 La motivation du dirigeant.

1.1.1.3 Les raisons de l’internationalisation5


La mondialisation masque des réalités différentes d’une entreprise à une autre. Voici quelques
raisons qui poussent les entreprises à étendre leurs activités à l’internationales :

A/ raisons commerciales
A.1/La taille restreinte du marché national : l’entreprise couvre son marché de façon
optimale et sa seule opportunité de croissance serait constituée par les marchés étrangers.
La situation du marché national : Le marché national est saturé et satisfait par les sociétés
concurrentes. L’entreprise pour développer ses activités et se positionner, investit les marchés
étrangers.

2
Amelon J. Cardebat J « Les nouveaux défis de l’internationalisation »,1ére édition, De Boeck, 2010
3
Charles Croue, « Les étapes de la dimension internationale », Revue des Sciences de Gestion, Orge, Direction
et gestion des entreprises, 1995, N° 155, PP. 35-45.
4
Charles Croue, op.cit. P43.
5
Leroy Frédéric : « les stratégies de l’entreprise», 3éme édition, Ed. DUNOD, Paris, 2008, p72.

2
A.2/La segmentation du marché national : la demande sur le marché peut être entrée dans
une phase de stabilité, voire de déclin, alors qu’elle reste croissante dans d’autres pays, par le
jeu du différentiel de développement. Les ventes ne peuvent donc plus croitre de manière
significative ce qui incite les entreprises à se mobiliser sur différents segments.
A.3/Les saisonnalités du marché national : Lorsque les ventes de l’entreprise connaissent
de fortes variations saisonnières celle-ci recherche des marchés ou les produits pourront
s’écouler lors des périodes creuses.
A.4/ La spécialisation de l’entreprise : Une entreprise se concentre sur un segment de
marché restreint, ce qui limite son marché potentiel .Elle doit exploiter son activité à l’échelle
internationale. N outre, la spécialisation permet un gain d’efficacité et de spécialisation afin
d’être un véritable conçurent.

B/ raisons financières 6
Les raisons financière de l’internationalisation sont :
B.1/ Baisse des coûts de production : L’entreprise peut, par choix stratégique, choisir
d’internationaliser la phase amont de la commercialisation et internationaliser ses
approvisionnements afin de les acquérir aux meilleurs prix. Elle peut transférer tout ou une
partie de sa production à l’étranger afin de bénéficier des coûts de revient plus compétitifs
« matières premières, main d’œuvre, fiscalité… ».
B.2/ L’amortissement des investissements : certains secteurs d’activités nécessitent des
investissements lourds en matériel industriel et en recherche. Pour que ces investissements
soient rentables, l’entreprise doit les amortir le plus rapidement possible en développant les
ventes à l’étranger.
B.3/ La recherche d’économies d’échelle : Les coûts de revient unitaire d’une entreprise
diminuent au fur et à mesure que la production cumulée augmente car les frais fixes sont
absorbés par un plus grand nombre de produits, ceci peut conduire l’entreprise à accumuler le
plus rapidement possible une production, et donc une vente supérieure à celle de ses
concurrents. Pour cela, elle doit multiplier les débouchés des produits fabriqués et donc
accroître le nombre de marchés qu’elle exploite.

C/ raisons externes à l’entreprise


L’internationalisation de l’entreprise ne découle pas toujours d’une décision stratégique, mais
peut être aussi le fruit d’opportunités.
C-1/Le décloisonnement des marchés : si le commerce mondial possède un rythme de
croissance plus rapide que celui de la production mondiale, c’est qu’un certain nombre de
conditions favorables aux échanges ont été progressivement mis en place, à savoir :
 La Création du système monétaire international (SMI), General agreement on tarifs and
Trade (GATT), puis l’organisation mondiale du commerce (OMC).
 La multiplication des accords de libres échanges, bilatéraux et multilatéraux.
 La multiplication des communautés économiques régionales, ALENA, ASEAN et
MERCOSUR.
 L’ouverture des frontières du bloc de l’Est et des économies socialistes.
 L’apparition des moyens internationaux de communication et des mouvements de
populations.
 L’uniformisation des goûts autour de modèles transnationaux. Ces évolutions
permettent de multiplier les opportunités d’affaires à l’étranger et de faciliter les ventes
internationales même par les petites entreprises.

C-2 : Les demandes spontanées


6
IDEM P, P75

3
Les contacts de l’entreprise avec son environnement peuvent être porteurs
d’opportunités telles:
 Rencontre dans un salon professionnel.
 Réponse à un appel d’offre « soumission ».
 Demande d’information.
 Connexion à un réseau.
 Partenaire ou client qui se lance à l’international, l’entreprise sous-traitante peut suivre
son donneur d’ordre sur les marchés qu’il exploite.

1.1.2 L’environnement international

1.1.2.1 La mondialisation de l’économie

La mondialisation évoque le concept d'un monde unifié, un monde formant un village


planétaire et sans frontières. L’interpénétration de la culture, de la technologie et de
l'économie, l'augmentation des biens, des services, du travail international, de la technologie
et des flux de capitaux. Les pays riches profitent de la mondialisation en obtenant des
rendements plus attrayants pour les détenteurs de capitaux et en offrant aux consommateurs
une gamme plus large de biens. Cependant, ces pays sont sanctionnés par la délocalisation de
plus en plus d'entreprises locales. La compétitivité et la productivité des pays émergents ne
sont pas aussi bonnes que celles des pays développés, mais ils bénéficient des investissements
étrangers induits par la mondialisation.

1.2 Les chaînes logistiques internationales


Dans cette section, nous examinerons l’organisation de la chaîne logistique internationale.

1.2.1 Les modes de transport


Avant de choisir l’incoterm approprié, l’importateur doit d’abord définir le mode de transport
qu’il compte utiliser pour acheminer. Cette opération nécessite de la part de l’importateur une
bonne compréhension des caractéristiques du produit à importer, des délais de livraison, du
coût de transport et des autres avantages et inconvénients de chaque mode de transports.
De même, pour choisir l’incoterm selon le mode de transport convenu, l’importateur doit
déterminer cas par cas les avantages et les inconvénients d’un tel choix.
Il existe six modes de transport à l’international qui sont disponibles pour aider les entreprises
à acheminer les marchandises à destination.

4
Tableau N°01 : Tableau comparatif des différents modes de transport

Nom Avantages Inconvénients Moyens de transport


Transport Permet d’acheminer les  Délais et sécurité variables ; Camions, Voitures,
routier marchandises directement  Coût élevé pour les Fourgons, motos, etc.
d’une entreprise à une autre, destinations lointaines ; …
même sur longue distance.  Peu adapter aux grandes
quantités.
Le transport C’est le mode de transport le Les délais de livraison sont Train réguliers, trains
Maritime mieux adapté aux produits parfois aléatoires de marchandises,
lourds ou volumineux. Certaines lignes maritimes ne font TGV, etc...
Il existe de nombreuses pas le transport par conteneur
catégories de bateaux selon les Les coûts d’emballage et de
marchandises à transporter l’assurance généralement sont
élevés
Transport Sécurité; Rapidité ; Diminution Coût au kilo relativement élevé ; Avions de ligne ;
aérien des frais financiers et de Peu adapté aux marchandises de avions cargos;
stockage ; Emballages et faible valeur ; Favorise les hélicoptères.
assurances moins couteux. marchandises volumineuses

Transport Il est adapté aux longues C’est un mode de transport peu Paquebots, ferrys,
ferroviaire distances et aux tonnages adapté aux courtes distances cargos, pétroliers,
importants. Il est aussi très bien Cout au kilo relativement élevé bateaux-usines etc.…
adapté aux grosses expéditions Peu adapter aux marchandises de
Il est généralement fluide et les faible valeur
horaires sont respectés

Le transport Remarquable capacité Lenteur et donc immobilisation de Péniches.


fluvial d’emport, 300 à 2500 tonnes la marchandise pendant le
selon les convois à faibles transport ; Coût de pré et post-
coûts. acheminement et ruptures de
charge
Les services Formalité douanières Priorité des envois et des services Avion
postaux simplifiées offerts variant selon les Bateau ….
Possibilité d’utiliser des destinations
formules a délais garantis Utilisation limitée aux petits
envois
Source : Corinne Pasco, commerce international, Dunod, 4eme édition, paies, 2002, p67.

1.2.2 Les incoterms utilisés dans la procédure d’exportation


Faire voyager des marchandises à l’échelle internationale, dans le cadre d’une transaction
commerciale n’est pas sans risque: livraison non réalisée, dommages, pertes, peuvent survenir
et entraîner des litiges entre les parties, En 1936, pour la première fois, la chambre de
commerce internationale (CCI), situé à Paris, publie sous le nom d’incoterms 1936 une série
de règles internationales pour l’interprétation des termes commerciaux les plus utilisés dans le
commerce extérieur. Désignés sous forme d’abréviations transformées en définitions
standardisées, les incoterms (International Commercial Termes) sont des instruments
pratiques et économiques utilisés universellement pour faciliter les procédures du commerce
international.
Les incoterms uniformisent la pratique commerciale et déterminent le point de transfert de
risques7

7
Haddad.S, les incoterms 2000, Ed pages bleues, 2009, p7.

5
1.2.2.1 Présentation des différents incoterms
Les incoterms sont représentés par des sigles de trois lettres suivis impérativement par
l’indication des lieux géographiques. Chacun définit avec précision les droits et obligations de
chaque partie. L’importance des incoterms dans l’élaboration du contrat justifier leur
présentation succincte dans le cadre de cette présentation.

A/ L’incoterm minimum du vendeur d’obligation


A.1/ EXW (ex Works ou à « l’usine», lieu convenu) : La seule obligation du veneur est de
mettre la marchandise à la disposition de l’acheteur. Ce dernier est alors responsable du
chargement de la marchandise et le de son transport jusqu’à la destination finale. Le transfert
du risque et des frais se fait au moment de mise à disposition de la marchandise.
B/ Les incoterms de la famille des «F», (Free) :
B.1/ FCA (free carrier ou« franco transporteur», lieu convenu) :
Le vendeur délivre la marchandise à un transporteur désigne pas l’acheteur à point convenu.
Le transfert du risque et des frais se fait au moment où le transporteur prend en charge la
marchandise. Le transport principal est à la charge de l’acheteur.
Lorsque le moyen de transport est complet (conteneur, camion…), le déchargement est à la
charge du vendeur ainsi que le dédouanement à l’exportation. Le déchargement à la charge de
l’acheteur, à ses frais et risques.
B.2/ FAS (Free Along ship ou« Franco le long du navire», port d’embarquement
convenu) :
L’incoterm pour le transport par bateau suivant lequel le vendeur dédouane la marchandise à
l’exportation et l’amène au port d’embarquement du transporteur désigne par l’acheteur où la
dépose long du bateau. Le vendeur règle les frais de transport jusqu’au port d’embarquement
et effectue les formalités d’exportation, acquitte les frais, droits et taxes liés à ces formalités.
La marchandise est livrée le long du navire dans le port d’embarquement : cette livraison
marque le transfert de risque et de frais. L’acheteur supporte les coûts de chargement, le
transport maritime, les couts de déchargement et de transport du port de destination jusqu’à
ses lieux d’activité.
B.3/ FOB (Free on Bord ou« franco bord», d’embarquement convenu) :
Le transfert du risque et des frais se fait quand les marchandises ont passé le bastingage du
navire. Contrairement au FAS, c’est le vendeur qui doit dédouaner la marchandise 8.
L’acheteur a le choix du navire et supporte de fret maritime.
C /Les incoterms de la famille des «C», (Cost or Carriage)
C.1/ CFR (Cost and Freight ou «cout et fret», port de destination convenu) 
Le vendeur effectue le chargement des marchandises sur le navire qu’il a choisi. Il Procède
également au dédouanement à l’exportation et paie le fret maritime jusqu’au port convenu.
Le transfert du risque et de frais se fait donc comme en FOB, lorsque les marchandises ont
passé le bastinage du navire.

8
Naji Jammal : commerce international, mondialisation, enjeux et application, 2eme édition, 2009, p 290.

6
C.2/ CIF (Cost, insurance and Freight ou «cout, assurance et fret», port de destination
convenu) :
Mêmes conditions qu’en CFR avec en plus, l’obligation pour le vendeur de souscrire une
assurance maritime contre le risque de pertes ou de dommages aux marchandises pendant leur
voyage maritime. Le transfert du risque et des frais se fait comme en FOB ou en CFR,
lorsque les marchandises ont passé le bastinage du navire9
C.3/ CPT (Carriage and lnsurance «Paid To ou Port payé, assurance comprise, jusqu’à»,
port de destination convenu)
Le vendeur a la même obligation qu’en CPT, mais il doit en plus fournir une assurance contre
le risque de perte ou de dommage que peut courir la marchandise au cours de transport. Le
vendeur dédouane la marchandise à l’exportation.
D /Les incoterms de la famille des «D», (Delivered)
D.1/ DES (delivered ex ship ou «rendu non déchargé», port de destination convenu)
Uniquement pour le transport fluvial ou maritime. Il signifie que le vendeur doit organiser le
transport principal des marchandises et en assumer les coûts et les risques. Evidemment, il
doit dédouaner la marchandise à l’exportation, l’amène au port d’embarquement du
transporteur avec lequel il a conclu un contrat et la charge sur le navire.
Le transfert des coûts et des risques s’effectue au moment où la marchandise à bord du navire
et non dédouaner à l’importation, parvienne au point de déchargement du port de destination.
Dès lors, l’acheteur assume le dédouanement ainsi que les coûts et les risques liés au
déchargement des marchandises au port de destination et au transport jusqu’à son
établissement.
D.2/ DEQ (delivered ex quay ou «rendu à quai», port de destination convenu) :
C’est un incoterm pour le transport par voie d’eau, suivant lequel le vendeur dédouane la
marchandise à l’exportation, l’mène au port d’embarquement du transporteur avec lequel il a
conclu un contrat, la charge sur le bateau, puis la décharge sur le quai du port de destination.
Il assume tous les coûts et les risques jusque-là.
D.3/ DDP (Delivered Duty Paid ou «rendu droits dus», lieu de destination convenu)
À l’inverse du terme EXW, à l’usine. Ce terme désigne l’obligation maximum du vendeur,
puisque le transfert des couts et des risques ne s’effectue qu’au moment où les marchandises
sont livrées à l’établissement de l’acheteur, les formalités de dédouanement à l’importation
ayant été réglées pas le vendeur L’acheteur n’a plus qu’à décharger la marchandise chez lui.
D.4/ DAF (Delivered At Frontier ou «rendu à la frontière», lieu convenu) 
Le vendeur organise le transport des marchandises et en assume des couts et les risques
jusqu’à la frontière désignée par l’acheteur. Il se charge également des formalités douanières à
l’exportation. Le terme DAF peut être utilisé quel que soit le mode de transport lorsque la
marchandise est à livrer à une frontière terrestre (transport ferroviaire ou routier) ; si le point
de livraison est un port, on utilisera incoterms DES et DEQ.

9
Idem, P 291

7
CHAPITRE II
ETUDE DE CAS: LES
PROCEDURE D’EXPORTATION
DDES PRODUITS
AGROALIMENTAIRE

8
2 CHAPITRE II
ÉTUDE DE CAS : LES PROCEDURES D’EXPORTATION DES PRODUITS
AGROALIMENTAIRE

2.1 La présentation de l’entreprise CIVETAL


2.1.1 L’historique 
L’entreprise CIVETAL est parmi les entreprises algériennes qui ont vu le jour de l’entrée de
notre pays en économie de marché, elle a été créée par fonds privés en 1998. Par
l’entrepreneur Issad Rebrab. Actuellement elle est la seconde entreprise algérienne par le
chiffre d’affaires derrière Sonatrach. Le groupe privé CIVETAL a adapté un nouveau mode
de gouvernance, basé sur le modèle du fonctionnement des plus grandes entreprises
internationales.
Cette réorganisation, déjà en application comporte plusieurs volets. Le plus emblématique est
l’ouverture du Conseil d’Administration (CA) du groupe, jusque-là réservé aux seuls
membres de la famille REBRAB. Aux côté des six membres de la famille ; le fondateur Issad,
et ses cinq enfants : Omar, Malik, Lynda, Yassine et Salim
Prennent place autour de la table six membres externes. Il s’agit de Brahim Benabdeslam,
directeur général de MDI business school, Smaïl Seghir, consultant en management, Ahmed
Sadoudi, avocat, Lachemi Siagh, directeur général de Deutsch Bank Algérie et de Stratégique,
Ahmed El Antri Tibaoui, directeur général de WTCA et le canadien Louis Roquet, consultant
en stratégie d’entreprise.
Ce Conseil d’Administration de 12 membres veillera aux orientations stratégiques et de
développement du groupe. ISSAD REBRAB reste à la tête de ce CA mais dans une fonction
non exécutive et son fils Malik prend la direction générale exécutive du groupe. Enfin, les
activités de CEVETAL sont regroupées en 5 pôles sectoriels :

 Agroalimentaire ;
 Services ;
 Industrie lourde ;
 Grande distribution ;
 Construction.
2.1.2 L’organigramme 

9
Figure N°01 : Organigramme de l’entreprise CEVITAL.
Direction finance et
Comptabilité Comptabilité générale et
Direction analytique comptabilité matière
Générale

Direction Service vente, Service marketing


distribution directe et communication, Service
Secrétariat exportation
Direction
commerciale Service approvisionnement
Service transit /transport. Service
magasinage Service méthode et
Direction
épuration
commerciale
logistique
Service maintenance mécanique
Direction Service maintenance électrique
Directeur
Technique Service méthode et épuration
général
adjoint
Direction
Labo contrôle et suivi de qualité
Technique contrôle
de raffinerie d’huile. Labo
de qualité
raffinage sucre et labo
margarinerie
Direction
conditionnement
Directeur Service plastique Service
sécurité et conditionnement huile
hygiène Direction
Directeur margarinerie
général Responsable production margarine
adjoint Responsable maintenance

Direction
production huile Service raffinage d’huile
Service étude et matière

Direction
ressources Service paie et sociale. Service
humaines moyens généraux Service
personnel
Direction énergie et
utilités Service électricité
Service chaufferie
Direction raffinerie
sucre
Service juridique et organisation
Service administration
Service construction
Direction projet service suivi et
contrôle cout Service
matériel

Source : Document interne de l’entreprise.

10
2.1.3 Les différentes directions de l’entreprise 
2.1.3.1 La direction ressources humaines 
A. Le service de paie et sociale : Ce service a pour mission d’établir les salaires du
Personnel, de transmettre leurs dossiers médicaux et d’assurer l’application de la Législation
en matière d’assurance sociale, de retraite d’allocation familiale et d’accident du travail.
B. Le service des moyens généraux : fournit des prestations d’hôtellerie, il Approvisionne
les restaurants et cantine du complexe CEVITAL.
C. Le service personnel : est chargé du suivi et de la gestion des carrières professionnelles. Il
s’occupe également de l’élaboration du plan de carrière. En plus de ses trois services, la
D.R.H est responsable d’une cellule informatique qui s’occupe de l’administration du réseau
local ainsi que de l’administration et de la gestion des bases de données du parc informatique.
2.1.3.2 La direction production huile : Cette direction compte trois services 
A. Le service raffinerie huile : Est composé d’un chef de service de deux superviseurs
(Salle de contrôle), cinq superviseurs de ligne et de trois agents de service.
B. Le service d’étude : Chargé d’étudier les nouveaux projets (construction…)
C. Service matière : est chargé du conditionnement des produits chimiques et des matières
premières.
2.1.3.3 La direction de raffinerie de sucre 
Elle est composée d’un directeur, d’un directeur adjoint (responsable de la maintenance, D’un
chef de fabrication et d’une équipe de jour (bureau méthode, assistante de directeur…)) sa
mission est de raffiner le sucre roux (matière première) pour obtenir du sucre blanc (produit
fini).
2.1.3.4 La direction margarinerie 
Elle est composée d’un directeur, d’un responsable de la production et d’un responsable de la
maintenance (s’occupe de l’entretien et de la maintenance électrique).
2.1.3.5 La direction conditionnement : Elle est composée de deux services :
A. Le service plastique : est composé d’un chef de service qui gère deux ateliers : atelier
préforme, atelier bouchons et poignets.
B. Le service conditionnement huile : est-il est dirigé par un chef de service. Il existe cinq
lignes pour la production des bouteilles et les se répartissent comme suit :
 Ligne 1litre
 Ligne 2litres rectangulaires
 Ligne 1/2/3 litres
 Ligne 5 litres (3000bouteilles/h)
 Ligne 5 litres (9000 bouteilles/h)
CEVITAL dispose d’appareils à la pointe de la technologie en matière de conditionnement
d’huile. De plus, la qualité des emballages est assurée par l’utilisation du PET (Poly Ethylène
Téréphtalique) qui est reconnu pour ses nombreux avantages : résistance aux chocs, légèreté,
transparence, produit 100% recyclable, etc.
2.1.3.6 La direction « contrôle de qualité » 
Cette direction est dotée de quatre laboratoires qui assurent le suivi permanent du processus
de production. Ces quatre laboratoires sont supervisés par un laboratoire central qui suit la
qualité microbiologique des produits.

11
A. Laboratoire « margarinerie » : Il s’occupe du contrôle du produit fini. Ce laboratoire est
doté de moyens analytiques les plus modernes tel que la RNM (Résonance Magnétique
Nucléaire) qui est un équipement de recherche très important.
B. Laboratoire « sucre » : Même chose que le laboratoire margarinerie mais au niveau du
raffinage du sucre.
C. Laboratoire « suivi et contrôle de qualité au raffinage » : huile est chargé du suivi des
opérations effectuées pendant le raffinage et le contrôle du produit fini. Les étapes de contrôle
sont : 
 Contrôle de la pureté des huiles ;
 Analyse de la composition des huiles et des matières grasses végétales ;
 Contrôle des matières brutes et raffinées ;
 Suivi de l’efficacité des procédés de conditionnement ;
 Etablissement du certificat de qualité nécessaire pour la mise des produits sur le
marché.
D. Laboratoire « suivi et contrôle au conditionnement » : remplit les mêmes missions que
le « laboratoire suivi et contrôle de qualité raffinage huile» mais au niveau du
conditionnement.

2.1.3.7 La direction technique 


S’occupe de l’entretien et de la réparation des équipements. Elle est composée de quatre
services :
A. Le service de maintenance mécanique : est chargé d’assurer la réparation et la révision
des machines et équipements mécaniques.
B. Le service de maintenance électrique : assure la réparation et la révision des machines et
équipements électriques.
C. Le service de méthode : évalue le temps de chaque opération, mesure la performance des
machines, analyse les dossiers techniques et fait de la maintenance préventive, tout cela en se
basant sur l’O.P.L (organisation, planification, lancement).
D. Le service d’utilité et d’épuration : il s’agit d’une station qui fournit les énergies (eau
traitée, eau chaude, vapeur, air comprimé…) aux structures de CEVITAL….quant à
l’épuration, il s’agit du contrôle des déchets avant de les jeter en mer afin d’éviter les mauvais
effets sur l’environnement.

2.1.3.8 La direction « logistique se divise en quatre services »


A. Le service d’approvisionnement : qui a pour mission d’assurer l’approvisionnement en
matières premières. Il constitue également un soutien logistique et technique pour les autres
structures puisqu’il les approvisionne en matière de fournitures de bureau et d’équipement.
B. Le service de magasinage qui s’occupe du stockage et du magasinage des produits
consommables et fournitures ainsi que des matières premières.
C. Le service d’expéditions : Il est chargé de :
 L’expédition des huiles, de la margarine, du sucre et prochainement des céréales ;
 La gestion des fichiers;
 L’établissement des bons de consignation;
 La restitution des palettes;

12
 L’achat de nouvelles palettes et intercalaires.
D. Le service de transit et de transport : est chargé de transporter la marchandise et
d’assurer le transport du personnel. Il joue également un rôle au niveau des exportations
puisqu’il garantit l’acheminement des produits jusqu’à l’acheteur.

2.1.3.9 La direction des finances et comptabilité :


 Cette direction se décompose en trois services :
A. Le service de comptabilité générale : dont on trouve 
 La Comptabilité client : qui enregistre les factures du client et s’occupe du règlement.
 La comptabilité fournisseur : dont l’activité étant trop importante, elle se divise en
deux :
- Comptabilité fournisseurs locaux.
- Comptabilité fournisseurs étrangers.

B. La comptabilité trésorerie : qui se charge de la manipulation des espèces, comptabilise


les achats qui ne nécessitent pas l’utilisation de chèques.
C. Le service de comptabilité analytique : qui est chargé de calculer les coûts (le coût de
production, le coût de distribution et le prix de revient des produits…)
D. Le service de comptabilité de la matière : Il s’occupe de la gestion des stocks de
matières premières sur la base des bons de réceptions et les bons de sorties. Il est également
chargé de gérer le patrimoine de l’entreprise, de comptabiliser les recettes et dépenses, de
fournir aux responsables un outil d’information et de contrôle relatif au fonctionnement de
l’entreprise, d’élaborer le bilan annuel et le tableau des comptes de résultats (TCR).

2.1.3.10 La direction projet


S’occupe de la réalisation de tous les projets (construction…) et se compose de :
A. L’assistante de direction : qui pour fonction le traitement du courrier ; la consultation des
archives ; la communication interne et externe, l’organisation des réunions, la rédaction des
rapports, etc.
B. Le service juridique : et d’organisation qui traite les dossiers en instance et s’occupe de
leur suivi (dossiers d’assurance…).
C. Le service d’administration : qui s’occupe des dossiers de recrutement, du suivi de la
gestion et du pointage et il se compose d’un chef de service et d’un chef de section. Il existe
quatre sections :
 La section décision;
 La section recrutement;
 La section paie;
 La section sociale.
D. Le service de construction : s’occupe de la réalisation de tous les travaux de génie civil,
l’installation de tous les équipements électriques et mécaniques, du calorifuge et de la
peinture. Il est composé de cinq superviseurs généraux (qui ont le statut de cadres supérieurs),
d’un ingénieur de suivi (chargé du suivi des travaux de chantier), d’un superviseur calorifuge
et d’un superviseur peinture.

13
E. Le service suivi et du contrôle des coûts : il est lié à l’ensemble des services du projet et
il a pour mission d’élaborer les coûts, d’analyser les dépenses, d’estimer les coûts des projets
en réalisation ou en cours d’exploitation.
F. Le service appro-marchés : il traite les demandes d’approvisionnement et les prestations
émanant des différents services de la construction. Il se divise en plusieurs sections :
 Section achats locaux;
 Section achats étrangers;
 Section achats marchés (les prestations);
 Section gestion des stocks;
 Section des finances.
G. Le service de matériel : il gère le matériel et son affectation sur les chantiers (engins et
véhicules). Il assure le suivi du matériel en panne et sa réparation.

2.1.3.11 La direction commerciale : qui comporte :


A. L’administratrice des ventes : s’occupe des ventes au niveau national. Elle est composée
d’un chef de service, d’un chargé de recouvrement des créances, d’un facturier, de plusieurs
agents commerciaux, d’un caissier et d’un chauffeur.
B. La direction nationale des ventes : qui s’occupe de l’élaboration de la politique de
distribution, de l’élaboration des stratégies face aux concurrents, de la gestion des compagnes
de promotion. -
C. Le service export : qui s’occupe des ventes à l’export et de la prospection de nouveaux
marchés étrangers.
L’entreprise exporte vers la Tunisie, vers certains pays du Moyen-Orient (tels que la Syrie, le
Liban et Dubaï) ainsi que vers des pays européens notamment les Pays-Bas. Les produits
exportés sont essentiellement des huiles (Fleurial, Fridor), de l’huile acide « SOAP » qui entre
dans la production du savon.
Figure N°02 : Les différentes directions intervenant lors d’une opération d’exportation

n Di
ec
tio log recti
Dir F&A isti on
qu
e

Service
Export
Dire
t oi

cti
tran on
Lab e
o ra
r

sit

Direction
de
production

Source : élaboré par nos a partir des données de l’Enterprise CEVITAL

14
15
Figure N°02 : Présentation du processus de vente.

Service Service
commercial Service export
export /transit

BA BL
Contrat (Bon d’affectation) (Bon de livraison)

Service
commercial

En cas d’erreur
Facteur d’avoir sur la facture
Facture

BR
(Bon de retour) Demande d’avoir

Source : élaborer par nos soins à partir des données de l’entreprise.

2.2 Les stratèges de vente de l’entreprise


2.2.1 Négociation et contrat de vente 
Les deux intervenants procèdent à la négociation du contrat qui se fait par différents critères
sur lesquelles ils se mettent d’accord.

 Le prix, caractéristique technique, la quantité (CEVITAL ne vend pas ses production


sous une autre marque qu’ à partir d’un certain volume) ;
 Le mode de transport ;
 L’incoterm choisi : EXW, FOB, et CFR les seuls qui sont utilisé par CEVITAL ;
 Les modalités.
Une offre de vente d’une validité de sept jours est faite et envoyée pour acceptation. L’offre
comprend un tableau récapitulatif avec les ’offre comprend un tableau récapitulatif avec les
prix unitaires en EXW, en FOB port de Bejaia et en CFR port de la destination choisi, en
dollars pour chaque gamme de sucre et pour son type d’unité (son volume) ainsi que le
montant global de la facture en USD.

16
2.2.2 L’évaluation du Chiffre D’affaire
Les données économiques sur le marché de l'agroalimentaire, font que les meilleures sont
ceux qui maîtrisent d'une façon efficace et optimale les coûts, les charges et ceux qui offrent
le meilleur rapport qualité /prix.
Les atouts de l’entreprise correspondent aux besoins de son marché qui se situent autour des
équipements et des installations de dernière technologie, appuyés d’un réseau de distribution
enrichi et très performant. A cela s’ajoute la qualification de son personnel et son
management. Pour s'imposer sur le marché international, CEVITAL négocie avec les grandes
sociétés commerciales telles que CARREFOUR et AUCHAN (en France), ROYAL (en
Suisse), SIRIUS (au Moyen Orion) et autres sociétés spécialisées dans l'import-export en
Ukraine, Russie, Espagne, Libye, Tunisie,…etc.
Parmi les principaux concurrents de sucre blanc à l’export on compte :

 Savola ;

 Bestfoods Establishment ;

 Emirates Rafinery sugar :

 Danya Foods.
CEVITAL a comme objectif de couvrir l’ensemble des besoins nationaux ainsi que
d’exporter le surplus à l’étranger. Il est parmi les entreprises algériennes très rares qui
assurent un certain pourcentage de son chiffre d’affaires comme le montre le tableau suivant.
Tableau N°02 : L’évaluation de chiffre d’affaires du complexe CEVITAL à l’export.

Famille Année Tonne CA (USD)

Sucre 2019 500 000 290 000 000

2020 700 000 406 000 000

2021 900 000 522 000 000


(Prévisionnel)

Total Sucre 1 218 000 000

Source : Donnée de servie export

2.3 Etude d’un cas d’exportation du sucre blanc


2.3.1 La procédure d’une opération d’exportation de l’entrepris
Les étapes suivant illustrèrent la démarche du processus d’une opération d’exportation
réalisée au sein de l’entreprise CIVETAL.
2.3.1.1 Réception de la demande :
A. Direction Commerciale : Calcule de la cotation et l’établissement de la facture pro
forma avec une date de validité de 10jours.
B. Direction Logistique : Transmettre au service export la liste d’empotage relatif au
chargement des produits (dans des TC 20, 40, dry, produit palettisé, non palettisé …)

17
2.3.1.2 Couverture De L/C Par Le Client :
A. Direction Des Finance et Comptabilité : Transmission du L/C à la direction
commerciale et Domiciliation de la facture définitive transmise par la direction
commerciale.
B. Direction Commerciale :
 Vérification et confirmation des conditions mentionnées sur le L/C conformément au
contrat ou à la facture pro forma ;
 Vérification de la liste des documents exigés par le client ;
 S’assurer que les termes sont respectés
 établissement de la facture définitive et remettre à la DFC pour domiciliation et
 Lancement de l’opération auprès de toutes les directions concernées.
2.3.1.3 Préparation de la production :
A. Direction Marketing : Etablissement des maquettes relatives aux étiquettes exigées par le
client et les soumettre à la direction concernée pour l’impression.
B. Conditionnement Huile, Margarinerie Et Raffinerie De Sucre :
 Commende des emballages et étiquettes en considérant les spécifications exigées par le
client,
 Mise à disposition de la commande du client.
2.3.1.4 Suivi qualité :
A. Laboratoires conditionnement huile Margarinerie et raffinerie de sucre
 Contrôle de la conformité des normes physico-chimiques relatives aux fiches
techniques.
 Établissement des certificats demandés par le client à savoir ; certificat d’analyse, de
santé, phytosanitaire, de qualité et d’emballage.
2.3.1.5 Les étapes d’une opération d’exportation :
A. Directions Et Structures Concernées : Opération à effectuer.
B. Directions Logistique : Organisation et supervision le jour, respecter les délais.
C. Direction Logistique Service Transit :

 Mise à disposition des conteneurs demandés par la direction commerciale ;


 Assurés le suivi des opérations transit auprès des institutions douanières et maritimes ;
 Remettre l’ensemble des documents transit à la direction commerciale à savoir : la
déclaration d’exportation et le pli cartable, deux copies originales du B /L ou CMR.
2.3.1.6 Etape de Préparation de l’expédition :
A. Direction Commerciale :
 Remise des documents si dessous au service transit :
facture domiciliée
copie du certificat d’origine ;
liste de colisage.
 Préparation des documents demandés par l’acheteur, à savoir :
 la facture commerciale ;
 le B /L (originale et copie) ou la CMR ;
 la liste de colisage ; voir annexe 01
 Certificat d’origine
 les certificats d’analyse, de santé, phytosanitaire, de qualité, et d’emballage la liste
d’acheminement et de transbordement de la cargaison. Voir annexe 02.

18
2.3.1.7 Etape de Rapatriement des fonds :
A. Direction Commerciale :
 Remise des documents à la DFC ;
 Remise du swift relatif Au virement effectué par Le client.
B. Direction Finances Et Comptabilité : Confirmation du transfert de fonds pour le service
transit ainsi que pour la direction commerciale.
2.3.2 La solution de transport la plus appropriée
La solution de fret la plus couramment utilisée par CEVITAL dans son commerce
international est le fret maritime. Cette option permet à l'entreprise de transporter de grandes
quantités de marchandises et de réduire les coûts associés au transport des marchandises. De
plus, grâce à son positionnement dans le port de Bejaïa. En plus de respecter les délais de
livraison et d'assurer la sécurité des marchandises pour arriver intactes dans le pays de
destination, le non-respect de ces deux conditions affectera l'image de marque de l'entreprise.

2.3.3 Les incoterms choisis par CIVETAL


Le choix des Incoterms dans les solutions d'expédition a été fait sur la base d'une maîtrise de
la logistique. L'incoterm choisi par CEVITAL est précisé : l'incoterm CFR utilise rarement le
CIF à l'export, et l'incoterm FOB à l'import. Dans ces termes de commerce international (CFR
et FOB), la responsabilité de l'exportateur est de payer le fret, c'est-à-dire le fret maritime du
port du pays d'accueil au port du pays de destination.

De plus, CEVITAL a l'avantage de étant proche du port, ce qui lui permet de favoriser le
chargement et le déchargement rapides de la cargaison finale pour réduire les coûts
supplémentaires liés au transport de la cargaison.

2.3.4 Les déférents modes de paiement utilisés


CEVITAL utilise une technologie préalablement traitée dans ses transactions internationales,
à savoir la lettre de crédit ou la lettre de crédit confirmée irrévocable.
Son choix évite le risque de non-paiement et garantit que la banque émettrice paie rapidement,
mais la condition est que les documents soumis répondent aux exigences de la lettre de crédit

2.3.5 Le choix stratégique de CIVETAL

Sous la double influence de la mondialisation, la société moderne connaît des mutations


rapides et profondes : ces deux influences ont internationalisé les échanges et les cotations, et
le développement technologique a créé de nouveaux matériaux et de nouveaux modèles de
fabrication et de communication. Pour cette raison, les choix stratégiques de l'entreprise
doivent correspondre à des plans d'action dans lesquels les objectifs de pénétration
commerciale qui doivent lier l'entreprise à son marché ne peuvent être atteints.

Pour cette raison, CEVITAL a d'abord choisi une stratégie de diversification dans son
activité : • Horizontal : en élargissant la gamme de produits
• Vertical : en cherchant à augmenter le marché potentiel
• Groupe : Développement en sélectionnant des activités indépendantes, telles que
l'agroalimentaire, la construction,...

19
En termes d'étendue du marché, l'entreprise a choisi de couvrir l'ensemble du marché national
et l'entreprise a établi une stratégie de domination, c'est-à-dire s'efforcer de devenir et de
maintenir une position de leader sur le marché national. Face au marché mondial, CEVITAL a
choisi une stratégie de développement international basée sur le développement des
exportations.

Le complexe agroalimentaire CEVITAL a réalisé sa place concurrentielle sur le


marché grâce à sa structure organisationnelle et l’homogénéité dans toutes ses directions et
départements qui suivent une stratégique de développement et de diversification de ses
produits qui connaissent un succès irréprochable.

2.3.6 Présentation d’un exemple d’opération d’exportation de sucre blanc


Dans cet exemple, nous allons illustrer les différentes étapes de l'opération d'exportation d'un
cas réel réalisé par CEVITAL, qui concerne une commande de sucre du port de Bejaïa au port
de destination de Valence en Espagne. Sous la coordination des commerçants, cette opération
est réalisée par les différents fichiers utilisés et sera fournie en annexe

2.3.6.1 L’intermédiaire de CEVITAL lors de son opération d’exportation


L’intermédiation de l’entreprise CEVITAL se fait par l’intervention des traders, ce qui a
conduit CEVITA La créé une entreprise de service (négociation), située au niveau de
Genève en Suisse appelé «NAFORA».
Les traders font un travail de veille, en suivant les cours de bourse quotidiennement et leur
politique marketing, est de faire des expéditions de prospection afin de savoir l’offre, dans
chaque pays.
CEVITAL passe par les traders à cause de manque d’informations sur les clients finaux,
de plus, pour gagner les portefeuilles de ces derniers.
Les traders commandent des quantités importantes, quand à CEVITAL, elle préfère
exporter ses produits aux traders, que d’exporter à des clients finaux qui exigent des petites
quantités. Aussi, ils évitent le risque de non-paiement.
Parmi les traders les plus connus dans le monde, on trouve: CAZGELL, LOUZS
DREFUS, AGRZCOMEX et CZARNIKOW.

2.3.6.2 Le processus d’exploitation d’une opération d’exportation de la marchandise


La première étape est la prise de contact entre les représentants de CEVITAL au niveau de
l’entreprise «NAFORA» avec les clients finaux (les industries) afin de négocier le contrat de
vente et définir les clauses du contrat. Le contrat de vente est transmis à la commodité à Alger
afin de communiquer les instructions à l’unité de production au niveau des déférentes
directions situées à Bejaia, afin de délivrer les produits, et la facture commerciale.
Les documents suivants définissent les étapes d’un processus d’exportation réalisé par
l’entreprise CEVITAL.

20
2.3.6.3 La facture commerciale (commercial invoice)
C’est une confirmation d’une commande d’exportation. Avec cette facture, l’exportateur
fait une déclaration au niveau des douanes algériennes afin d’avoir l’autorisation
d’expédition.

2.3.6.4 La notice d’expédition


Cette instruction se fait entre l’exportateur (CEVITAL) et le client (AGRICOMEX), dans
un délai déterminé, la quantité globale (200Tonnes) conditionnée dans des sacs appelés Big-
bag d’une capacité maximale de 1.1 Tonnes empotée dans des conteneurs sur une ligne
maritime régulière (MAERSK) choisie par l’exportateur selon ses coûts bas. L’incoterm
utilisé par l’entreprise CEVITAL est le CFR. CEVITAL produit plusieurs qualités et
couleurs du sucre raffiné, dans cette commande, elle a vendu le sucre 45 icumsa ; le
client exige que le marquage sur le produit soit rédigé en langue anglaise. Parmi les
documents de cette opération, la présence de la société générale de surveillance
(SGS)reconnu au niveau mondial, qui est obligatoire afin de contrôler la normalisation
des produits exportés. Dans cette expédition, le paiement se fait par un transfert en cash. Voir
annexe 3.

2.3.6.5 La réservation des conteneurs vides (Booking)


Après la notice d’expédition, vient la réservation des conteneurs vide auprès de la compagnie
maritime MEARSK pour une durée déterminée et une destination déterminée.
Le choix de la compagnie maritime se fait par l’exportateur à base des conditions suivantes:
A/ Le fret du transport varie d’une compagnie à une autre, CEVITAL choisit le fret le
moins chère. Par exemple, la compagnie maritime MCA offre un prix de 400 USD et la
compagnie maritime MAERSK offre un prix de 350USD donc, CEVITAL choisira le prix
moins chère.
B/ Le transit-time :est la durée du voyage maritime du port de départ jusqu’au port
de destination, exemple MCA propose une durée de 10 jours et MAERSK propose une durée
de 12 jours, alors l’entreprise CEVITAL choisie la durée moins langue.
C/ La franchise : c’est la durée de location d’un conteneur, certaines compagnies maritimes
ont des durées limitées telles que MSC (entreprise italo-suisse) et MCA-CGM
(entreprise française) de 30 jours, et un retard plus de trois mois l’entreprise sera soumise à
des pénalités.
seule compagnie maritime qui a une durée illimitée est celle de MAERSK(entreprise
DANEMARKIENNE)
D/ La franchise à destination: c’est la durée que reste le conteneur chez le client. Par
exemple, MCA procure une durée de 10 jours et MAERSK d’une durée 15 jours. Toutes ses
conditions se font par la date d’embarquement et la disponibilité des équipements.

2.3.6.6 La mise à disposition des conteneurs vides :


Cette opération se fait par une demande auprès des services des douanes algérienne,
afin d’autoriser la réservation des conteneurs pour l’entreprise CEVITAL. Cette réservation se
fait on communiquant la date d’embarquement et le pays de destination, accompagner de la
liste jointe qui contient les numérotations des différents conteneurs.

21
2.3.6.7 La préparation des conteneurs
Après réception des conteneurs, le service chargement et manutention se charge du nettoyage
et de l’habillage de l’intérieur des conteneurs en papier Kraft pour protéger les sacs de sucre.

2.3.6.8 L’accomplissement des formalités douanières


Après réception de la facture domiciliée faite par le TRADE, le déclarant en douane du
département « logistique export » doit obligatoirement réaliser les démarches suivantes :
Le dépôt de la demande d’empotage et de scellement des conteneurs chez la direction des
douanes
 La préparation d’un dossier pour la déclaration en douane, comportant :
 La facture domiciliée
 Le registre de commerce et la carte fiscale
 Une liste de colisage
 Un service douanier Inspection Principale Section (IPS) donne l’autorisation de
déposer le dossier après avoir signé l’engagement de rapatriement des fonds de la
facture en question, par la banque domiciliataire.
 Le déclarant en douane établit une déclaration d’export définitive 1100 dite « la D11
» sur le système SIGAD (système informatisé de gestion automatisé de douane).
 Un agent de la brigade commerciale (en douane) récupère le dossier auprès de
l’inspection principale des opérations commerciales, introduit la demande d’empotage
et de scellement dans le dossier en question et sous instruction du chef de la brigade
commerciale, l’agent se présente sur site, afin d’assister à l’empotage et le scellement
des conteneurs,
 Le service recevabilité (douanier) désigne le circuit douanier, qui est une procédure de
contrôle et de vérification avant la validité de l’opération de dédouanement, il existe
trois circuits :
 Le circuit vert : vérification superficielle des documents ;
 Le circuit orange : vérification documentaire ;
 Le circuit rouge : vérification stricte des documents et marchandises.
 Après avoir reçu la lettre validée par l’agent de douane avec la mention (vues,
empotées et scellées, nombre de conteneur avec nombre de scellés), l’inspecteur
procède à la liquidation du dossier sur le système SIGAD, afin que le déclarant puisse
récupérer le bon à enlever, pour entamer les opérations de chargement des
marchandises à bord du navire dans le cas du transport maritime. Pour le transport
routier, le déclarant ou transitaire doit présenter, les documents au niveau des
frontières.

2.3.6.9 L’empotage et scellement par la douane algérienne :


Avant d’empoter un conteneur vide, il faut qu’il soit contrôlé par la société de
surveillance et un agent de douane algérien, afin de les empoter. La douane procède
au scellement des conteneurs et chaque scellé a un numéro équivalant au numéro du
conteneur, puis un autre sceller, est mis par la société de surveillance SGS.

2.3.6.10 La mise à quai :


Ce bon de mise à quai se fait par l’autorisation des douanes algérienne. Ce document contient
le nom de l’expéditeur et celui de la compagnie maritime (MSCA) et le pays de

22
destination, ce document contient une liste jointe des numéros de série des conteneurs. Cette
déclaration signée par le chargeur doit être remise à la société avant tout dépôt de
marchandises à quai.

2.3.6.11 L’embarquement et la livraison de la marchandise :


Dans cette dernière étape, l’exportateur embarque la marchandise sur un navire et le livre à
son client dans le pays de destination.

2.3.7 Les différents documents exigés par le client :


L’importateur exige la présence de quelques documents qui sont:

2.3.7.1 La facture commerciale (commercial invoice) :


Comporte le numéro d’expédition, la date d’embarquement, la compagnie maritime et
l’adresse de livraison. Elle contient aussi la description de la marchandise et la monnaie
de facturation. La déclaration douanière se matérialise par un document appelé «D11». Voir
annexe 4.

2.3.7.2 Certificat d’origine :


Appelé certificat de préférence et de reconnaître que le produit est d’origine
algérienne ; pour que l’importateur et l’exportateur bénéficient des taxes et des réductions
douanières. Voir annexe 5.

2.3.7.3 La livraison de la marchandise :


La compagnie maritime procure un document pour l’exportateur afin de livrer la marchandise
qu’est le contrat de connaissement (B/L).
Le connaissement est un contrat de transport maritime qui lie entre la compagnie
maritime et l’exportateur, un bon de livraison, un mode de paiement (chèque) pour
l’exportateur et un titre de propriété de l’exportateur à l’importateur. Voir annexe 6.

23
24
CONCLUSION
Le commerce international Représente L'échange de biens, de services entre pays. Ce type de
commerce existe depuis des siècles, mais il connaît un nouvel essor du fait de la
mondialisation économique. Le commerce extérieur subit plusieurs initiations qui obligent les
entreprises à s’adapter en modifiant et en améliorant leur mode de travail, Il est donc
nécessaire de mettre en œuvre les moyens et règlement les mieux adaptés et les plus surs qui
permettent le recouvrement des créances et d’assurer au vendeur que son partenaire remplit
ses obligations.

L’efficacité de l’entreprise se mesure par le volume de ses exportations et l’utilisation


optimale des différents modes de transport est indispensable, afin que, l’entreprise atteigne ses
objectifs. La finalité d’une opération d’exportation, comme dans toute opération commerciale,
est de générer un bénéfice pour l’entreprise. Il est donc nécessaire de mettre en œuvre les
moyens les mieux adaptés et les plus sûrs qui permettent le recouvrement des créances.

CEVITAL contribue largement au développement de l’industrie agro-alimentaire. Ses


activités se sont avérées hautement rentables. Elles ont permis à l’Algérie de diminuer
sensiblement ses importations d’huile de sucre et de margarine, renforçant ainsi la balance
commerciale du pays, son chiffre d’affaire augmente d’une année à une autre. A travers le
stage pratique au sein du complexe agroalimentaire CEVITAL de Bejaia et suite aux guides
d’entretiens, nous avons pu avoir des réponses à notre problématique au niveau du service
commercial logistique tel que la procédure d’importation et d’exportation, les différents
modes de transport. L’exportation passe par trois actions préalables pour la réussir :
l’élaboration d’un plan marketing à l’export, le choix d’un réseau de vente après avoir
identifié le marché ciblé et sélectionné le produit , une étude de marché qui se réalise de deux
manières : étude documentaire et étude sur le terrain, ce qui lui permet de déterminer le
marché qui représente le meilleur potentiel et pour avoir une meilleure visibilité du marché
visé . Le mode le plus utilisée par le complexe agroalimentaire CEVITAL est celui du
transport maritime qui occupe une part très importante dans cette entreprise de ses
exportations sont effectués par la voix maritime ;Malgré toutes les entraves et obstacles que
rencontre l’entreprise CEVITAL au cours de ses opérations d’exportation, celle-ci reste une
entreprise ambitieuse et déterminée à se développer davantage à l’international et élargir
davantage son champ d’action il se classe au premier rang aux niveaux local, régional
international et africain.

25
26
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :

- Amelon J. Cardebat J « Les nouveaux défis de l’internationalisation »,1ére édition, De


Boeck, 2010
- Croue Charles, « Les étapes de la dimension internationale », Revue des Sciences de
Gestion, Orge, Direction et gestion des entreprises, 1995, N° 155, PP. 35-45.
- Croue Charles, op.cit. P43.
- Leroy Frédéric : « les stratégies de l’entreprise», 3éme édition, Ed. DUNOD, Paris,
2008, p72.
- IDEM P, P75
- Haddad.S, les incoterms 2000, Ed pages bleues, 2009, p7.
-Naji Jammal : commerce international, mondialisation, enjeux et application, 2eme
édition, 2009, p 290.
- D. Chevalier, F. Duphil:«Transporter à l’international», édition FOUCHER, Vannes,
2009 p138
Mémoire :
- Naima : « Etude de la procédure d’importation et exportation dans une entreprise
» Mémoire de fin d’étude en vue l’obtention d’un diplôme de master université de
Bejaia promotion 2018.
- Mokrane et Souhila : « ^les leviers de l’optimisation de la chaine logistique
internationale dans le cadre de transport routier » Mémoire de fin de cycle pour
l’obtention du diplôme de Master promotion 2017 /2018.
Site :
- WWW.Memoir enligne.com Mémoire de Master professionnel en Marketing
Internationale. Présente par Gervais Luc Moukon à Yombo. Institut des Relations
Internationales du Cameroun (IRIC) Université de Yaoundé II
- http://docplayer.fr mémoire de fin d’étude université de Bejaia 2012.2013,
2014.2015.
- WWW.logistiqueconseil.org .
- https://reseaulia.com/mura/reseaulia/.../Maison/nt/;les étapes export.pdf.

27
LISTE DES TABLEAUX
Tableaux 01 : Tableau comparatif des différents modes de transport………………………5

Tableaux 02 : L’évaluation de chiffre d’affaires du complexe CEVITAL à l’export……..16

28
LA LISTE DES FIGURES
Figure 01 : Organigramme de l’entreprise CEVITAL……………………………………….10

Figure 02 : Les différentes directions intervenant lors d’une opération d’exportation………14

Figure 03 : Présentation du processus de vente...............................................................…...15

29
ANNEXES
Annexes 01 : Certificate Of Analysis

Annexes 02 : Liste de colisage (PACKING LIST)

Annexes 03 : Notice D’expédition

Annexes 04 : Facture Commerciale (commercial invoice)

Annexes 05 : Certificat D’origine (certificate of origin)

Annexes 06 : Original Bill Of Lading (connaissement)

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TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS...................................................................................................................1
LISTE DES ABRÉVITIONS.....................................................................................................3
INTRODUCTION......................................................................................................................4
1 CHAPITRE I : CADRE THÉORIQUE......................................................................2
1.1 Généralités sur l’environnement international....................................................................2
1.1.1 L’environnement interne....................................................................................................2
1.1.2 L’environnement international...........................................................................................4
1.2 Les chaînes logistiques internationales...............................................................................4
1.2.1 Les modes de transport.......................................................................................................4
1.2.2 Les incoterms utilisés dans la procédure d’exportation.....................................................5
2 CHAPITRE II...............................................................................................................9
2.1 La présentation de l’entreprise CIVETAL..........................................................................9
2.1.1 L’historique........................................................................................................................9
2.1.2 L’organigramme................................................................................................................9
2.1.3 Les différentes directions de l’entreprise..........................................................................11
2.2 Les stratèges de vente de l’entreprise................................................................................15
2.2.1 Négociation et contrat de vente........................................................................................15
2.2.2 L’évaluation du Chiffre D’affaire....................................................................................16
2.3 Etude d’un cas d’exportation du sucre blanc.....................................................................16
2.3.1 La procédure d’une opération d’exportation de l’entrepris...............................................16
2.3.2 La solution de transport la plus appropriée.......................................................................18
2.3.3 Les incoterms choisis par CIVETAL...............................................................................18
2.3.4 Les déférents modes de paiement utilisés.........................................................................18
2.3.5 Le choix stratégique de CIVETAL...................................................................................18
2.3.6 Présentation d’un exemple d’opération d’exportation de sucre blanc..............................19
2.3.7 Les différents documents exigés par le client :.................................................................22
CONCLUSION.........................................................................................................................23
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................24
LISTE DES TABLEAUX.........................................................................................................25
LA LISTE DES FIGURES.......................................................................................................26
ANNEXES................................................................................................................................27
TABLE DES MATIERES........................................................................................................28

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ANNEXE 01 :

32
ANNEXE 02 :

33
ANNEXE 03 :

34
ANNEXE 04 :

35
ANNEXE 05 :

36
ANNEXE 06 :

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