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THEME :
GROUPE LA PROSPERITE
Présentée par :
MR GNAGAMAGO lébéné
Enseignant à UL et
ECOLE ET CADRES
Qui n’ont jamais cessés, de me témoigner leurs soutiens sous diverses formes tant
financièrement ou moralement tout au long de ce parcours.
TC : Conteneur
SI : shipping instruction
BOOKING: Reservation
CONCLUSION GENERAL...................................................................................................................49
REVUE LITERRAIRE...........................................................................................................................50
FICHE DE LECTURE 1......................................................................................................................50
FICHE DE LECTURE 2......................................................................................................................54
FICHE DE LECTURE 3......................................................................................................................59
FICHE DE LECTURE 4......................................................................................................................64
FICHE DE LECTURE 5......................................................................................................................72
FICHE DE LECTURE 6......................................................................................................................76
INTRODUCTION GENERALE
Une entreprise, de nos jours gère l’approvisionnement, la livraison des marchandises de ses
clients. Les différents flux gérer par celle-ci sont regroupés sous ce qu’on appelle la chaine
logistique ou encore supply chain.
La logistique est une fonction essentielle pour tout l’entreprise car elle regroupe l’ensemble
des activités mise en œuvre pour assurer la disponibilité d’un bien ou d’un service à un lieu où
le besoin existe, elle garantit une gestion optimale de la combinaison « Qualité, Délais, Coûts
». Mais elle ne se limite pas qu’à l’organisation du transport des matières premiers et
marchandises. Il s’agit en fait de la technique de contrôle de gestion de flux de matières
premières et de produit depuis leur source d’approvisionnement jusqu’à leur point de
consommation.
Au fil des années, la logistique est devenue une discipline à part entier du management. Et ce
grâce en partie à son fort potentiel pour apporter des améliorations significatives au processus
et à l’organisation d’entreprise.
La logistique constitue un enjeu majeur dans l’économie. Soucieuse d’assurer une efficacité
économique des entreprises en atteignant les objectifs de la croissance économique.
S’agissant de la chaine logistique, nous pouvons dire que celle-ci renferme plusieurs maillots
dont on peut citer : procédure douanière, procédure portuaire, l’emballage, le transport,
assurance etc… Elle provient de l’évolution de la logistique. En fait, elle intègre la gestion en
amont et en aval de l’entreprise pour ainsi couvrir l’ensemble des flux physiques, financiers et
d’information depuis le client des clients jusqu’aux fournisseurs des fournisseurs. La chaine
Lorsqu’une marchandise est exportée d’un pays à un autre, l’objectif premier de l’exportateur
est que la marchandise en question arrive à bon port sans dégradation, ni retard lié à la
réglementation de chaque pays traverser, tout en respectant les délais et les coûts.
L’évolution de la chaine logistique est une stratégie qui vise non seulement une réduction
des frais permettant une position plus concurrentielle à toutes les différentes partir de cette
chaine. Elle permet aussi l’optimisation et la satisfaction du client par une plus grande
adaptabilité des systèmes de production et de distribution, résultant en une plus grande fidélité
de la clientèle.
Selon Marshall L. Fisher, la Supply Chain représente l'ensemble des activités nécessaires pour
produire et livrer un produit ou un service. En effet, une Supply Chain performante permet de
réduire les coûts, d'améliorer la qualité, de réduire les délais, d'augmenter la satisfaction
client, etc. De plus, l'intégration de la Supply Chain dans la stratégie d'entreprise peut
permettre d'augmenter la flexibilité, d'améliorer la réactivité, de réduire les risques, etc.
Selon Christine HARLAND, dans son article, La gestion de la supply chain est un élément clé
de la supply strategy. Cette stratégie vise à optimiser l’ensemble du processus
d’approvisionnement. Elle doit être alignée sur les objectifs de l’entreprise, notamment la
réduction des coûts, l’amélioration de la qualité, l’innovation et la satisfaction des clients. La
supply strategy doit également prendre en compte les 5 risques potentiels, tels que les
interruptions de la chaîne d’approvisionnement, les perturbations du marché. La gestion
efficace de la chaîne d’approvisionnement est donc essentielle pour atteindre les objectifs de
la supply strategy. La conceptualisation de la gestion de la chaine logistique est importante
pour les entreprises qui cherchent à être performant et à maximiser leur efficacité. Elle peut
être répartie en 4 niveaux de recherche à savoir :
Niveau 1 (chaîne interne) : Elle permet la coordination et l’optimisation des processus et des
activités à l’intérieur de l’entreprise tels que la gestion des stocks, la planification de la
production, la gestion des achats et la gestion de la qualité.
Niveau 2(relation dyadique) : il s’agit d’une relation étroite et directe entre deux parties, tels
qu’un fournisseur et un client, qui travaillent ensemble pour atteindre un objectif commun,
comme la satisfaction du client final. Cette relation est basée sur la confiance, la
collaboration, la communication et la transparence pour garantir que les deux parties
atteignent leurs objectifs de manière efficace et efficiente.
Niveau 3(chaîne externe) : Elle est constituée de plusieurs parties prenantes, chacune ayant un
rôle important à jouer dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Les fournisseurs, les
matières premières et les produits nécessaires à la production, les transporteurs ache- minent
ces produits vers les centres de distributions et les détaillants, les distributeurs stockent et
gèrent les produits avant leur distribution aux clients finaux, et les détaillants vendent les
produits aux clients finaux. Les prestataires logistiques aident à gérer le transport et la
distribution des produits, les prestataires de service de paiement aident à faciliter les
transactions financières entre les partenaires commerciaux.
La procédure d’exportation relève du transit. Les opérations de transit, complexe dans leurs
exécutions, sont confiées à des opérateurs spécialisés (collaborateurs). En effet plusieurs
sociétés interviennent au port pour offrir leurs prestations aux opérateurs économiques. Parmi
ces sociétés, se trouve GROUPE LA PROSPERITE dont les activités principales sont le
transit, l’import et l’export. Pour confronter notre connaissance théorique avec la pratique du
terrain, la société GROUPE LA PROSPERITE nous a offert un stage de trois (3) mois. Notre
passage au sein de cette société nous a permis d’observer l’organisation de ses activités
quotidiennes et de participer aux activités relatives à l’exportation de grain de soja.
Les entreprises aujourd’hui se trouvent confrontés à plusieurs difficultés quant au choix des
outils logistiques les plus adaptés à leurs exigences en matière d’optimisation. Le cas de notre
société « GROUPE LA PROSPERITE ».
Sur le terrain nous avons eu à remarquer certaines réalités telles que : Quelque retard dans les
formalités des dossiers de la marchandise a exporté, problème de connexion, le manque de
conteneurs vides, la lenteur dans le processus de sortir des conteneurs vides, problèmes de
fiabilité concernant les transporteurs et les fournisseurs, on note aussi les problèmes de
communications et d’organisation au sein de la société etc.
Sur ces constats, nous nous interrogeons sur l’identification, la compréhension des problèmes
des paramètres de la chaine logistique du « GROUPE LA PROSPERITE ». Ce qui nous a
pousser à poser la problématique suivante : COMMENT LA SOCIETE GROUPE LA
PROSPERITE, L’ENTREPRISE EXPORTATRICE DE GRAIN DE SOJA GERE T’IL
SA CHAINE LOGISTIQUE ? De la problématique ressort plusieurs questionnements telle
que :
articulé autour de deux grandes parties : La première partie portera sur l’étude conceptuelle et
théorique c’est-à-dire la présentation de l’entreprise et la revue de littérature suite auxquelles
nous allons dégager un modèle conceptuel de l’étude. La seconde partie sera consacrée à
l’étude empirique qui regorge également deux sous partie. Une première sous partie portera
sur l’étude environnementale de la société GROUPE LA PROSPERITE et la méthode
adoptée. Et la seconde sur l’analyse des écarts et résultats que nous avons pu relever pendant
le processus d’exportation de grain de soja à GROUPE LA PROSPERITE qui nous amènera
ensuite à proposer des solutions afin d’améliorer les performances de la société GROUPE LA
PROSPERITE.
I. Historique de l’entreprise
A. La situation géographique
Pour toute société ou entité, il est important d’implanter son site avec des infrastructures
adéquates pour un bon fonctionnement, et être facilement localisable par ses clients, ainsi que
les autorités douanières pour une visites et contrôles nécessaires.
Fax : (00228) 22 41 45 90
Tel : (00228) 90 95 91 05
E-mail : gp.alldepartments@gmail.com
B. Le Statut Juridique
Sur le plan juridique, GROUPE LA PROSPERITE est une Société à Responsabilité Limitée
au capital de 1 000 000 F CFA. Enregistrée au registre du commerce et du crédit mobilier
sous le N° : TG-LOM 2014 B 260 le 17/03/2014, elle a comme Numéro d’Identification
Fiscal (NIF) : 1000052947. Après cette présentation de la société GROUPE LA
PROSPERITE et sa géolocalisation, il est important de connaître comment celle-ci s’organise
pour réaliser ses missions.
Pour mener à bien ses activités, GROUPE LA PROSPERITE a opté pour une structure
hiérarchique c'est-à-dire que l’unité de commandement est respectée. La société est composée
de plusieurs services qui sont tous en étroite collaboration et sous la supervision de la
Direction Générale qui emploie essentiellement les déclarants en douane, offrant ainsi aux
clients des prestations de service de qualité.
A. La Direction Générale
Elle assure personnellement et directement les responsabilités financières, techniques, et
morales de la société. Elle est l’organe décisif et de gestion de la société. Elle est dirigée par
le Directeur Général. Celui-ci remplit plusieurs fonctions.
Il est chargé non seulement de la mise en œuvre de l’ensemble des activités et des décisions
mais également du contrôle de bout en bout de toutes les opérations effectuées du côté interne
et externe (les relations clients) de la société pour le bon déroulement des activités.
B. La Comptabilité Et La Caisse
1. La comptabilité
2. La caisse
Par ailleurs, la société « GPAD » dispose d’une caissière, elle s’occupe des entrées et sorties
de fonds pour les opérations, l’arrêt de la caisse en fin de journée, suivi de la situation avec le
Directeur Général.
C. Le Service Transit
La principale prestation de service que le département de transit offre est l'accomplissement
des formalités administratives relatives à l'enlèvement des marchandises à l'importation et leur
acheminement, le transit à l'exportation dans le domaine maritime. A cet effet, ce département
est l’un des plus dynamiques de la structure car constitué d’un groupe de déclarants en douane
constamment présents sur le terrain. Il lui est attribué le dédouanement des marchandises. Il
constitue le maillon fort de la société puisque de sa compétence dépend la réputation de la
société. Ce département use de tous ses moyens pour mettre en temps et en lieu convenus à la
disposition de la clientèle sa marchandise. S’agissant d’un travail à la chaine, l’attribution des
activités s’effectue par une division du travail depuis l’échange à l’enlèvement.
- Le service Echange
- Le service Passation
- Le service d’Enlèvement
1. Le service échange
Ce service est dirigé par un chef superviseur des opérations relative à l’échange
connaissement. Il compte deux agents y compris le chef. Ils se chargent des formalités
d’échange de connaissement auprès des agences maritimes, des paiements des frais de
surestarie, de manutention, du document du frais unique (DFU) de la société SEGUCE au
guichet de la banque chargée d’encaisser les recettes douanières. Ils effectuent également
d’autres opérations comme la facturation du port, la validation/facturation de la cargaison
(ANTASER).
recevabilité pour toute formalité d'enlèvement et de transit à tous les ports d'entrée du
territoire togolais.
2. Le service passation
C’est une section qui a non seulement pour mission de passer les documents dans le
circuit pour l’obtention du BAE auprès du service de la douane mais aussi, de veiller à la
documentation et à la maîtrise des dossiers et également à la préparation des « minutes » pour
la saisie des déclarations en détail.
La section est dirigée par « le chef passeur » qui reçoit les instructions du chef transit.
S’agissant d’un travail à la chaine, une fois la passation finie, les dossiers sont transférés au
département des « enleveurs » pour la continuité du travail. Ce département compte en son
sein deux (02) agents au total. Ils effectuent comme opérations :
3. Le service d’enlèvement
Dirigé par le chef enleveur, il s’occupe des opérations liées à l’enlèvement des
marchandises au PAL après la passation. Pour rendre fluide et simplifier les tâches, cette
section compte deux (02) agents qui effectuent des tâches suivantes :
D. Le secrétariat
Ce service constitue un pont entre la Direction Générale et les autres départements et
services. Elle élabore les factures des prestations dues à la clientèle en commun accord avec
l’associé unique. Elle effectue les recherches en ligne ou dans le système informatique de
SEGUCE sur la position du navire c’est-à-dire « l’avis d’arrivée », de préparer et classer les
dossiers et archives, d’élaborer la liste des marchandises en instance ainsi que les chargements
hebdomadaires effectués.
IV. Le personnel
Les cadres supérieurs : Ce sont les chefs de service qui sont responsable des
activités se déroulant en interne
Les cadres moyens : Ce sont les responsables des départements qui
supervisent directement les activités menées par leurs agents sur le terrain et
rendent compte à leur supérieur
Les agents d’exécution : Ce sont principalement les agents de terrain qui
exécutent les ordres reçus de leur responsable de service dans le circuit.
Après avoir présenté le cadre physique de la société, passons à présent à la présentation des
différentes activités et les missions de cette dernière.
Pour cela, elle effectue plusieurs activités mais, elle est plus organisée autour d’une seule, le
transit. Les autres activités sont : l’exportation, le commerce général, la prestation de services
de transport, produit de l’eau minérale « HORIZON » et fait distribue « BEL
AQUA ». etc.
B. Un déclarant en douane
Un déclarant en douane est une personne physique qui exerce, en qualité de profession, ses
activités dans une société de transit. Il est désigné et exerce sa profession pour le compte du
commissionnaire agréé en douane.
Les commissionnaires agréés en douane ont des spécialités soit par rapport aux marchandises,
soit par rapport à la situation géographique.
« GPAD » est une structure qui a un statut juridique de commissionnaire agréé en douane.
Comme nous l’avions relevé dans les lignes précédentes, ces commissionnaires sont répartis
en plusieurs groupes selon leurs spécialités. Cependant, « GPAD » fait partie des
commissionnaires agréés spécialisés dans les importations de diverses marchandises. Elle fait
le dédouanement des marchandises à l’importation conteneurisées ou en vrac.
Exceptionnellement, elle s’occupe de certains clients qui importent des voitures et d’autres
qui font l’exportation
Pour finir, elle travail en étroit collaboration avec autre société de transit reconnu par l’état,
des maisons consignataires, maisons manutentionnaires, le système sydonia word afin de
promouvoir l’économie national, faciliter les formalité d’échange des connaissements,
faciliter les procédures douaniers et la liquidation de ses dossiers et efficacité et la rapidité de
la manutention également pour d’autres sociétés comme SEGUECE ANTASER, PORT, et
les banque tel que : ORABANK BTCI, UTB pour le payement des factures, DFU, etc.
En résumé, GROUPE LA PROSPERITE est une société à responsabilité limitée créée dans
les années 2014 et situé dans le quartier d’ablogamé non loin de l’hôtel sarakawa . Elle offre
des prestations de transit-douane, de transport et d’avitaillement des navires au PAL. Pour
satisfaction de ces clients, elle a pour mission de les représenter dans les échanges
internationaux.
Elle a basé sa politique sur l’extérieur (les pays d l’Hinterland) et évolue dans un
environnement concurrentiel. L’étude de cet en environnement a montré les prestations
qu’elle offre ainsi que l’évolution des demandes sur le marché international et national
I. Le transit
Le transit est défini comme l’acheminement des marchandises d’un point A à un point B. « La
mise en transit peut être définit comme un régime douanier en vertu duquel les marchandises
peuvent traverser le territoire douanier, ou circuler d’un point à un autre de celui-ci en
suspension des droits et obligations auxquelles elles devraient être normalement soumises ;
opération relevant de ce régime. Bref la mise en transit est le cadre dans lequel on choisit de
faire rentrer des marchandises vis-à-vis des autorités douanières » (B. Anenou, 2018).
Le transit est la faculté de faire passer des marchandises à travers un Etat, une ville sans payer
les droits d’entrée (G. Raballand et T. Cantens, 2009).
Le transit est le régime douanier qui permet de transporter des marchandises sous douane et
de bénéficier pendant la durée de leur acheminement, de la suspension des droits, taxes et
autres mesures fiscales ou douanières applicables à ces marchandises (Glossaire international
sur le transit-douane).
Conformément au Code des Douanes National en ses articles 117 et suivants, le transit est le
régime douanier sous lequel sont placées les marchandises transportées sous contrôle douanier
d’un bureau de douane (Bureau de départ) à un autre bureau (bureau d’arrivée ou de sortie) en
suspension des droits et taxes, et mesure de prohibition
II. La marchandise
Pour M. Benoist en 1961, la marchandise est tout produit vendu en magasin en dehors des
liquides.
Cendrars Bourlinguer en 1948, définit une marchandise comme tout produit (denrées,
matières, objet manufacturés) susceptible d’être acheté ou vendu en gros ou en détail.
Celui-ci remonte au 19e siècle où les Hommes échangeaient entre eux les produits tels que : le
café, le drap, la verrerie…Tous ces produits sont en effet des marchandises. Dans notre cas
d’étude, la définition qui sera donnée à une marchandise est la suivante :
Tous produits, objets, animaux et matières de toutes espèces, prohibées ou non y compris les
stupéfiants et les substances psychotropes, qu’ils fassent ou non objet d’un commerce licite.
L'hinterland désigne la zone d'influence et d'attraction économique d'un port, c'est à dire la
zone qu’un port approvisionne ou dont il tire ses ressources. Le mot « Hinterland » vient de
l’allemand et signifie « arrière-pays » par opposition au «Forland », l’« avant-pays » qui
désigne la zone d’influence d’un port au-delà des mers. Emprunté de l'allemand (hinter «
derrière » et de Land « terre, pays »), Un arrière-pays (ou hinterland) est une zone
continentale située en arrière d'une côte ou d'un fleuve, par opposition au littoral. En
géographie, il désigne plus précisément la zone d'influence et d'attraction économique d'un
port, par opposition au foreland (J. Adokou, 2017).
Bref, dans notre étude les pays de l’Hinterlands encore appelé pays non enclavés sont des
pays qui n’ont pas accès à la mer autrement dit les pays sans façade maritime donc ne
disposent pas d’un port maritime.
Elle est définie comme étant l’ensemble des formalités portuaires et douanières accomplies
par le déclarant au niveau des différents acteurs de la chaine logistique portuaire en vue de la
sortie de l’enceinte du port des marchandises qui y sont débarquées vers leurs destinations
finales.
V. La conteneurisation
La conteneurisation, venant du mot « conteneur » est, par définition, le fait de mettre des
marchandises dans une sorte d’emballage appelé « conteneur ». C’est un système utilisé à
l’échelle internationale par différents pays permettant la mise en conteneur des produits qui
seront par la suite transportés vers un pays, généralisant également l’usage du conteneur dans
le transport de marchandises, principalement dans le transport maritime.
C’est l’empotage des marchandises transportées dans une boite métallique appelée «
conteneur » par voie maritime, aérienne ou terrestre qui permet la facilitation de la
manutention et du transport en toute sécurité en protégeant les marchandises contre toutes
agressions extérieures (B. Anenou, 2018).
Tout simplement, on retient que la conteneurisation est le transport des marchandises par
conteneur.
Ce sont :
La valeur en douane
Elle sert à fixer l’assiette taxable, établie le plus souvent à partir des données de transactions
commerciales. Dans la pratique, l’application de la taxation s’effectue sur la base de la valeur
« CIF » des marchandises à l’import (K. Lanneau, 2006).
C’est la valeur transactionnelle, c’est-à-dire, le prix effectivement payé ou à payer pour les
marchandises lorsqu’elles sont vendues pour l’exportation à destination du territoire assujetti
après ajustement. Elle se trouve sur la déclaration en douane à la « Case 46 ».
L’origine
Définie le plus souvent comme « le lien géographique qui unit la marchandise à un pays
donné, dont elle est réputée issue », la notion d’origine des marchandises devrait en principe
être bien maîtrisée, au moins par la plupart des acteurs du commerce international (G. Radu,
2015).
C’est le pays de fabrication de la marchandise qui peut être différente du pays de provenance
de la marchandise. Elle se trouve à la « Case 16 » de la déclaration en douane.
L’espèce tarifaire
C’est la dénomination attribuée à une marchandise dans le tarif des douanes, c’est d’elle que
dépend le taux de base des droits susceptibles d’être prélevés (K Lanneau, 2012).
Selon le CDN, c’est la désignation d’une marchandise selon les termes de la nomenclature
tarifaire. Elle est indiquée à la « Case 31 » de la déclaration en douane.
Le régime douanier
C’est le traitement applicable par les autorités douanières aux marchandises assujetties à leur
contrôle, selon le CDN. Il donne une information sur la destination de la marchandise et se
trouve à la « Case 1 » de la déclaration en détails.
7. Un port
Un port est un endroit situé sur le littoral maritime, sur les berges d'un lac ou sur un cours
d'eau et destiné à accueillir les bateaux et les navires (A. Rotimi et K. Dayibe, 2008).
Au-delà d'un lieu de séjour des navires, le port constitue un lieu de rupture de charge où les
formalités administratives sont accomplies pour l'enlèvement et l'expédition des
marchandises.
Nos développements précédents insistant sur l’idée que la logistique améliore la satisfaction
du consommateur en proposant des délais plus courts, des prix inférieurs, une meilleure
qualité ou un service supérieur au client final. Le développement du concept "Chaîne
logistique" a donc été motivé par une prise de conscience des industriels que les démarches
d'amélioration des performances à l'intérieur de la firme étaient dépendantes des performances
de leurs partenaires. En effet, l’amélioration des capacités des fournisseurs se répercute sur la
capacité de l’entreprise, et de la même manière la capacité des clients à diffuser l’information
aval permettent d’améliorer la capacité à satisfaire la demande
Dans cette section nous allons présenter quelques définitions et concepts relatif à la logistique
et de la chaine logistique ainsi que les activités et les enjeux de cette dernière.
‘"La chaîne logistique est un réseau d’installations qui assure les fonctions
d’approvisionnement en matières premières, de transformation de ces matières
premières en composants puis en produits finis, et de distribution du produit
fini vers le client." [Lee et al., 1993]’
"Une chaîne logistique est un ensemble de deux ou plusieurs entreprises liées
par des flux de marchandises, d'informations et financiers." [Tsay et al., 1999]’
"La chaîne logistique d'un produit fini se définit comme l'ensemble des
entreprises qui interviennent dans les processus d'approvisionnement en
composants, de fabrication, de distribution et de vente du produit, du premier
des fournisseurs au client ultime" [Rota-Franz et al., 2001
Vous retrouvez en annexe (figure 1) un schéma qui représente les trois (3) flux de la
chaine logistique.
Structure des chaînes logistiques Il est important d’identifier une structure qui permet de
caractériser les entités qui interagissent pour former une chaîne logistique [Mahmoudi, 2006].
Toutefois et vu la grande variété des types de fabrication et des périmètres des chaînes, il est
difficile de cerner l’ensemble des cas réels des structures des chaînes logistiques [Galasso,
2007]. Dans la littérature scientifique, on distingue un ensemble de typologies usuelles, sur
lesquelles sont fondées les modélisations existantes. [Huang et al., 2003] décomposent par
exemple, ces structures en : série, dyadique, divergente, convergente et réseau (figure 2). Les
structures de base sont présentées ci-dessous15 :
La structure série
Elle correspond à un procédé de fabrication linéaire et vertical. Cette structure peut être
utilisée, par exemple, pour étudier l’influence de la propagation de l’information sur
l’ensemble de la chaîne [Galasso, 2007].
La structure dyadique
Elle peut être vue comme un cas particulier d’une chaîne logistique en série, limitée à 2
étages. Elle peut servir de base à l’étude de relations client/fournisseur ou donneur
d’ordre/sous-traitant ([Huang et al., 2003], [Galasso, 2007]).
La structure divergente
Elle permet de représenter un réseau de distribution où la matière part d’un point unique et se
distribue à travers la chaîne. L’industrie électronique est un bon exemple de ce type de chaîne.
Un exemple de configuration possible sera composé par un fournisseur de cristaux de
silicium, les clients de rang 1 sont des constructeurs de puces, les clients de rang 2 sont des
constructeurs de circuits intégrés et des assembleurs de téléphones mobiles en ce qui concerne
le rang 3 [François, 2007].
La structure convergente
La structure réseau
Elle est une combinaison des deux structures précédentes. Elle permet de considérer à la fois
les aspects approvisionnements et distribution, mais peut s’avérer plus complexe par le
nombre d’acteurs impliqués, en particulier pour des produits complexes. [Lambert et Cooper,
2000] et [Min et Zhou, 2002] proposent de classer les acteurs en deux catégories (membres
essentiels et membres secondaires) tels que les membres essentiels sont ceux qui contribuent à
l’élaboration du produit. Afin d’optimiser le réseau, ils proposent de se concentrer sur les
membres essentiels et même sur certaines relations uniquement notamment les fournisseurs
Les plus critiques. La structure réseau concerne par exemple l’industrie automobile dont, la
partie amont est plutôt convergente alors que la partie aval est divergente.
En plus de cet aspect structurel, les objectifs liés à la création de relations de partenariat
donnent lieu à une terminologie bien particulière [Jagdev et al., 2003]. Nous présenterons
L’entreprise étendue
Elle désigne un partenariat durable entre plusieurs entreprises organisées, dans plusieurs cas,
autour d’un grand donneur d’ordres et cela pour faire face à la concurrence dans le marché.
L’entreprise virtuelle
Elle désigne un réseau d’entreprises géographiquement dispersées et juridiquement
indépendantes collaborant dans le but d’atteindre un objectif auquel elles n’auraient pu
répondre seules. La caractéristique majeure de ce type d’entreprise est qu’elle représente
un réseau collaboratif temporaire. La durée de vie de cette collaboration est limitée à celle
du marché visé ([Galasso, 2007], [Gharbi, 2012]). L’intérêt de ces entreprises virtuelles
est donc de pouvoir cumuler les savoir-faire spécifiques des entreprises pour gérer la
totalité du cycle de vie du projet (en incluant les phases de définition, conception,
fabrication/réalisation, commercialisation, marketing…) [Nayak et al., 2001] figure 4.
L’entreprise multisites
Elle fait référence à des entreprises dont la production est répartie sur plusieurs sites
distingués géographiquement. Cette forme est très émergente dans le monde industriel.
Les entreprises multi-sites se trouvent dans plusieurs secteurs industriels tels que
l’industrie automobile (Renault, Mercedes-Benz, etc.), l’industrie aérospatiale (Airbus,
Dassault Aviation, etc.), l’industrie électronique et électrique (Schneider, Merlin Gerin,
etc.). Dans un tel type d’entreprise, chaque site est considéré comme une entité autonome
qui gère un certain nombre de ressources pour réaliser un ensemble d’activités de
production qui relèvent de sa charge. Cette gestion de la production est souvent assurée
par des outils informatisés propres au site considéré. La production globale de l’ensemble
Pendant longtemps, les efforts pour améliorer la productivité des entreprises furent
concentrés sur la gestion de la production.
A partir de la fin des années 1980, les entreprises se concentrèrent sur leur cœur
de métier et externalisent auprès de fournisseurs une partie de leurs activités. Dans l’industrie
automobile par exemple, Ford et General Motors se séparent, en 1999, de leurs activités de
fabrication d’équipements automobiles en créant respectivement les sociétés Visteon et
Delphi. Durant les années 2000, Boeing vendit la plupart de ses usines qui fabriquaient des
systèmes, des câblages ou des éléments structuraux.
A partir des années 1980, les entreprises initient des actions conjointes avec leurs
fournisseurs. L’industrie des produits de consommation est à l’origine de plusieurs initiatives :
quick réponse, efficient consumer réponse ou encore collaborative planning, forecasting and
replenishment. A partir de la fin des années 1990, le développement des technologies internet
facilite la collaboration entre les clients et les fournisseurs.
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE
Depuis plusieurs années du fait du contexte économique, la relation entre les clients et les
fournisseurs a fortement évolué au niveau de plusieurs stades et aspects tel que le
renforcement du besoin de personnalisation et d’adaptation des clients, des habitudes de
consommation en perpétuelle évolution, raccourcissement des délais de livraison,
multiplication des canaux des distribution, internationalisation des échanges. Tous ces
facteurs peuvent entraîner l’entité à rechercher des nouvelles voies pour améliorer et accroître
la performance en termes de productivité et de flexibilité et répondre au mieux à l’attente des
clients.
Pour ce qui est de l’entreprise exportatrice de soja « GROUPE LA PROSPERITE », ils ont
une chaine logistique plus ou moins adapté puisqu’ils investissent au niveau des agriculteurs
pour la culture du soja ils font l’achat et l’approvisionnement du soja ils font le stockage. Ils
ont des partenaires comme les transporteurs (les conducteurs de camions) qu’ils sollicitent
pour le transport des marchandises, les manutentionnaires, les manœuvres. Apres ils assure la
total formalité de la marchandise a exporté, tous les documents que concernent la
marchandise qui sont la création du BOOKING , confirmation du BOOKING et organisation
du CBK avec SEGUECE demande de conteneur vide et payement des formalité portuaire ,
organisation du transport pour le chargement fait passer la porte du camion, pèses pour les
conteneurs vides, donner la direction au chauffeur de l’entrepôt pour le chargement, après
avoir sorti les conteneurs pour le chargement, on demande le plomb, la compagnie maritime
donne du plomb, d’autre compagnie maritime ( CMA-CGM , MAERSK, PIL , etc. ) peuvent
donner du plomb aussi avec la confirmation du BOOKING . Après avoir atteint le conteneur,
chez les clients nous devront organiser la main d’œuvre pour le chargement, après le
chargement fumiger le conteneur et mettre le plomb. Une fois terminer, nous devons
récupérer le bordereau de pesé avec le matériel de chargement. Apres avoir entré tous les
conteneurs au port, nous devront également terminer les formalité portuaire et douanières y
compris la déclaration permettant de savoir la transaction avec CBK. Apres avoir reçu les
bordereaux de poids de tous les conteneurs, nous devons l’envoyer aux clients pour obtenir
l’instruction d’expédition. Après l’obtention du shipping instruction, VGM et collecté le
projet BL. Ce qui signifie que notre marchandise va corriger sa destination selon nos
instructions. Une fois toute formalité terminée et la ligne d’expédition définie, on prendra
notre conteneur pour le mettre dans le navire. Apres le départ du navire, nous recevons la
facture de fret de la compagnie maritime. Après avoir payé la facture de fret, nous l’aurons
OBL (BILL OF LANDING ORIGINAL). Après avoir obtenu le BL, nous appliquerons les
documents tels que Phyto, Fumigation, CO et d’autres documents tels que les certificats Non
OGM de qualité et de quantité selon les exigences du client. Apres avoir reçu tous les
documents originaux avec BL notre exportation est fini.
A. ANALYSE SWOT
L’analyse SWOT est un outil markéting de stratégie d’entreprise permettant de déterminer les
options offertes dans un domaine d’activité stratégique. Le tableau ci-après présente l’analyse
SWOT.
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES MENACES
Le tableau ci -dessus permet de réaliser un diagnostic interne (force et faiblesses) puis externe
(opportunités et menaces) Du GROUPE LA PROSPERITE, le cadre d’étude.
B. CONTOUR DE LA PROBLEMATIQUE
1. CONSTATS
GROUPE LA PROSPERITE est une société spécialisée dans le transit des marchandises et le
commerce général ; elle assure des activités en import-export et se porte dans les activités
agricoles telles que le SOJA, CAJOUX, SESSAME, etc. Dans le cadre de notre formation en
Licence Professionnelle, option Gestion Logistique et Transport, il s’avère nécessaire
d’effectuer un stage pour la rédaction d’un mémoire. C’est dans cette optique que nous avons
effectué un stage de trois mois au sein de le GROUPE LA PROSPERITE ALL
DEPARTMENT SARL. Mais force est de constater qu’elle est confrontée à de multiples
difficultés impactant sa chaine.
2. QUESTIONS
Au vu de tous ces problèmes, plusieurs interrogations ont retenu notre attention.
3. HYPOTESES
Pour bien mener notre étude, nous avons émis des hypothèses, qui devraient être des réponses
probables aux questions suscitées. Une hypothèse est une proposition ou un « dit » ou une
explication que l’on se contente d’énoncer sans prendre position sur son caractère véridique.
A la question centrale comment la société groupe la prospérité, l’entreprise exportatrice de
grain de soja gère t’il sa chaine logistique et comment améliorer les conditions de la gestion et
le partage des informations entre les personnels, les fournisseurs ainsi que les clients.
4. OBJECTIFS
L’objectif général que nous poursuivons en travaillant sur ce thème, est de comprendre la
chain logistique de la société pour avoir une meilleure performance logistique en évitant des
désordres et des confusions des tâches ainsi qu’au niveau du stock en magasin de même sur la
flotte, comment sécuriser l’information pour les chauffeurs. A travers cet objectif général,
nous avons émis également des objectifs spécifiques
5. VARIABLES
Les variables sont des caractéristiques ou des renseignements qui dans une étude prennent
différentes valeurs. Ce sont des éléments distinctifs et reconnaissables. Elles se mesurent à
l’aide d’indicateurs. Il convient pour notre étude de définir des variables qui nous permettrons
d’appréhender les différentes variations de la problématique à l’étude. On distingue des
variables indépendantes et des variables dépendantes.
Les variables indépendantes sont des variables qui ne dépendent pas des autres variables dites
‘‘endogènes’’. Elles sont encore appelées les variables explicatives. En résumé, ce sont des
variables déterminées par l’extérieur du modèle et qui détermine les valeurs des autres
variables être déterminé par les autres variables ; On distingue :
Au niveau de magasin :
Le taux de rotation est le nombre de fois ou le stock moyen a été consommé pendent une
période. (Correspondante au calcul du stock moyen)
Le taux de couverture est le délai durant lequel le niveau du stock moyen permet de répondre
à la demande, c’est-à-dire le rapport entre le stock moyen et la consommation moyenne par
unité de temps.
Ce ratio indique le nombre de fois que le stock d’un magasin est zéro (0) au cours d’une
période donnée.
La valeur du stock moyen : Somme (quantité pièce X prix unitaire) du stock moyen.
Ce ratio indique la valeur moyenne des pièces disponibles en stock durant toute la période. Il
est très important de suivre de façon rigoureuse les mouvements de stocks afin d’éviter
d’avoir trop de stock (risque d’obsolescence des pièces ce qui entraine une perte d’argent) et,
de ce fait, des ruptures de stocks.
Les hypothèses étant formulées, les variables définies, nous allons aborder la méthodologie de
recherche.
I. OBSERVATION
L'observation, quant à elle, est utile pour comprendre les situations complexes (Bowling,
1997). Plus que regarder autour de soi, il s'agit d’enregistrer activement des informations
selon un certain nombre de dimensions, telles que les lieux, les personnes (les acteurs) et des
activités (Spradley, 1980). Observer signifie porter son attention sur le détail de
1’observation, 1’information visuelle ainsi qu'auditive, la dimension temporelle, l’interaction
entre les personnes, et l’établissement de liens avec catégories mentales (Mortelmans, 2009).
Les outils de collectes sont les checklists et les notes de terrain. Nous avons effectué un stage
du 1er septembre au 1er décembre au sein de GROUPE LA PROSPERITE, plus précisément
dans le Département de l’export pour la rédaction de ce mémoire. Au cours de cette période,
nous avons pu observer le mode de fonctionnement des différents maillons sur la supply
Chain en suivant les processus de l’exportation des marchandises et l’approvisionnement et le
magasinage des marchandises. La participation aux différentes étapes du processus de
l’exportation des marchandises ont permis d’observer les conditions dans lesquelles elles se
déroulent.
Dans notre mémoire, notre problématique et nos questions de recherche nous orientent vers
une méthode qualitative, compatible avec notre posture constructiviste orientée vers un
raisonnement adductif. L’objectif de notre approche qualitative est de comprendre de
comprendre la chain logistique de la société GROUPE LA PROSPERITE. Plus précisément,
nous voulons analyser Comprendre la stratégique de gestion de cette chaine logistique adopter
par la société c’est-à-dire comprendre comment il s’approvisionne, le processus d’exportation
et de comprendre le système d’information d’une manière générale entre l’ensemble des des
partenaire de la chaine logistique. Ainsi, notre démarche a abordé les différents éléments du
marketing commercial enfin de comprendre son utilisation dans le contexte public : le
marketing stratégique, les éléments du marketing opérationnel à savoir la politique de produit,
de prix, de communication et de distribution
Dans notre travail, afin de bien structurer nos entretiens, nous avons élaboré notre guide
d’entretien en nous inspirant de la littérature faite à l’école et selon les observations et les
remarques faite sur le terrain.
Les questions respectent la logique générale observée dans tout guide d’entretien, c’est-à-dire
en entonnoir. Plus précisément, nous sommes partis du général au plus précis tout en
respectant une logique et une cohérence entre les questions telles que recommandées par
Evrard et al. (2009).
Notre étude sur le terrain s’est faite en deux étapes. Dans un premier temps, le stage pratique
et une enquête sur le terrain.
A travers notre stage, nous sommes appuyés sur une série de questions, posées au personnel
de la société à travers un guide d’entretien pour comprendre en détails le déroulement des
activités et les étapes à suivre.
L’enquête par questionnaire menée sur le terrain a porté sur le client, les partenaires de
GROUPE LA PROSPERITE pour avoir de différentes réponses.
La population d’une enquête désigne l’ensemble sur lequel porte une étude statistique ;
l’échantillon est une partie, un sous ensemble de la population mère, censé la représenter dans
le but d’arriver à des conclusions générales. Elle représente une fraction représentative de
notre population cible. Le statut des enquêtes portes sur les différents acteurs susceptibles de
fournir les données utiles pour enrichir le contenu de ce présent mémoire et réussir les
analyses.
Les seuls résultats des enquêtés ne pouvant pas nous permettre de mener à terme notre étude,
nous avons aussi parcouru des documents ayant trait au thème. Nous sommes rendus à la
bibliothèque de notre établissement ECOLES DES CADRES, pour recueillir d’autres
informations complémentaires. Les recherches étaient orientées vers les livres, les mémoires
de nos prédécesseurs, les documents et la lecture des articles qui nous ont permis de détailler
le document.
Lorsque l’on parle de traitement des données, on entend le recours à différents procédés :
collecte, enregistrement, organisation, conservation, adaptation, modification, extraction,
consultation, rapprochement etc. Un traitement de données est défini comme toute opération
ou tout ensemble d’opérations, effectuées ou non à l’aide d’un procédé automatisé, appliquées
à des données ou ensembles de données à caractère personnel. Les traitements des données
collectées au cours de notre stage ont été possibles grâce à l’outil informatique ; ainsi, le
Microsoft Office (world 2016, Excel 2016) pour la construction des tableaux et la saisie du
présent mémoire.
La réalisation de ce mémoire n’a pas été facile, car on a été confronté à des difficultés pour
l’obtention d’informations fiables. On note la réticence du personnel et cela est dû au fait qu’il
y a une majeure partie des données qui sont confidentielles.
On peut distinguer trois types d’analyses à savoir : les analyses descriptives, les analyses
univariées et les analyses multivariées
L’analyse des données et la présentation des résultats sont une étape importante de notre
travail de recherche puisqu'elle permet de répondre aux questions de recherche. Ce dernier
sera consacré à l’exploitation des données empiriques. Il sera consacré à la description de
l’échantillon, aux entretiens et observations.
Pour avoir beaucoup plus d’observation, nous avons administré un guide d’entretien au
personnel de la GROUPE LA PROSPERITE SA. Il s’agit de :
Directeur Logistique
Chef transit
Chef contrôleur
Comptable
Déclarant en douane
Secrétaire
Assistante du directeurs logistique (etc)
Les données collectées lors de notre entretien avec certains différents chefs des services.
A cette question, le Directeur Général a répondu « oui, je suis impliqué dans la chaine
logistique. Je négocie les prix des marchandises auprès des fournisseurs, le prix de transport,
je gère l’ensemble de tous les maillons de la chaine je donne les ordres et les accords
d’exécution ». le Directeur Logistique a dit « oui je suis impliqué dans la chaine logistique.,
notre société veut fournir à nos clients un bon service à temps nous sommes également
exportateurs avec expéditeur ». Assistante du directeur logistique : « oui, je suis impliqué.
Assister le directeur logistique à faire les formalités d’exportation ». Chef contrôleur : « oui,
contrôler les entrer et sortir des conteneurs, empotage dépotage des marchandises. Contrôle
des tickets de pesé a, achat des marchandises et contrôle qualité ». Comptable : « oui,
validation et règlement des factures fret maritime ». Déclarant en douane : « oui,
enregistrement des conteneurs vides selon les BOOKING, orientation vers les centres de pesé
puis vers les magasins du client pour l’empotage ». Secrétaire : « oui, suivi des documents
nécessaires pour la déclaration de la marchandise ».
A cette question, le Directeur Général a répondu par : « notre chaine est efficace et fiable ».
Directeur Logistique : « nous avons le meilleur service chez groupe la prospérité ».
Assistante du directeur logistique : « la chaine logistique de GROUPE LA PROSPERITE
est l’une des sociétés de transit de référence (à recommander) ». Chef contrôleur : « notre
chaine est fiable ». Comptable : « du bien ». Déclarant en douane : « c’est une chaine
logistique qui est adapté à la demande des clients de la société ». Par contre la Secrétaire est
sans avis.
A cette question, le Directeur Général répond : « achat des grains de soya, le convoies au
magasin de stockage, traitement des soyas et la mise en conteneur pour l’expédition »,
Directeur Logistique : « nous gérons notre exportation avec notre équipe …intelligente et
travailleuse qui est toujours disponible pour le travail ». Assistante du directeur logistique :
« d’abord il y a une première phase qui consiste a s’approvisionner des produits locaux (soja).
Ensuite une deuxième phase faire les formalités d’exportation », Chef contrôleur :
« opération se fait selon la chaine (approvisionnement traitement des produit, expédition) », la
Comptable est sans avis. Le Déclarant en douane : « achat, transport, traitement, empotage
et formalité d’exportation douanière ; émission du BL (connaissement) » et la Secrétaire est
sans avis
A cette question, le Directeur Général a répondu par : « oui, je suis impliqué dans la chaine
logistique. Je négocie les prix des marchandises auprès des fournisseurs, le prix de transport,
je gère l’ensemble de tous les maillons de la chaine je donne les ordres et les accords
d’exécution » le Directeur Logistique dit : « oui je suis impliqué dans l'export avec un poste
de responsable export » l’Assistante du directeur logistique : « oui, je suis impliqué.
Assister le directeur logistique à faire les formalités d’exportation » Chef contrôleur : « oui,
contrôler les entrer et sortir des conteneurs, empotage dépotage des marchandises. Contrôle
des tickets de pesé a, achat des marchandises et contrôle qualité ». la Comptable répondu
par : « oui, validation et règlement des factures fret maritime » le Déclarant en douane dit :
« oui, enregistrement des conteneurs vides selon les BOOKING, orientation vers le centre de
pesé puis vers les magasins du client pour l’empotage » et la Secrétaire répondu : » oui,
suivi des documents nécessaires pour la déclaration de la marchandise »
A cette question, le Directeur Général a répondu que : « les fournisseurs et les transporteurs
ne sont pas fiable » le Directeur Logistique dit : » retard dans la livraison des conteneurs
vite, panne des camions » l’Assistante du directeur logistique répond : « normalement, nous
n'avons aucune difficulté lorsque nous travaillons tous a temps ». le Chef contrôleur dit :
« difficultés avec les transports, mauvais état des routes, manque de manœuvres, de
conteneur, de camions ». la Comptable répond : « obligation de paiement des chauffeurs du
processus d’approvisionnement généralement avant le règlement du client » le Déclarant en
douane dit : « les chauffeurs qui ne chargent pas les conteneurs en temps réel, le numéro de
certain chauffeur ne fonctionne pas » et la Secrétaire est sans avis.
BOOKING sont très souvent clôture dans le temps requis ». le Déclarant en douane répond :
« la marchandise part toujours sur le navire qu’a fait l’objet du BOOKING et s’il y a
changement de navire en général cela ne vient pas nous » et la Secrétaire est sans avis.
11.
Au cours de notre passage au sein de la société, nous avons observé quelques faiblesses
notamment la mauvaise gestion de la supply chain, le partage et la coordination de
l’information entre le personnel n’existe pas.
Niveau 1 (chaîne interne) : Elle permet la coordination et l’optimisation des processus et des
activités à l’intérieur de l’entreprise tels que la gestion des stocks, la planification de la
production, la gestion des achats et la gestion de la qualité.
Niveau 2(relation dyadique) : il s’agit d’une relation étroite et directe entre deux parties, tels
qu’un fournisseur et un client, qui travaillent ensemble pour atteindre un objectif commun,
comme la satisfaction du client final. Cette relation est basée sur la confiance, la
collaboration, la communication et la transparence pour garantir que les deux parties
atteignent leurs objectifs de manière efficace et efficiente.
Niveau 3(chaîne externe) : Elle est constituée de plusieurs parties prenantes, chacune ayant
un rôle important à jouer dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Les fournisseurs,
les matières premières et les produits nécessaires à la production, les transporteurs ache-
minent ces produits vers les centres de distributions et les détaillants, les distributeurs stockent
et gèrent les produits avant leur distribution aux clients finaux, et les détaillants vendent les
produits aux clients finaux. Les prestataires logistiques aident à gérer le transport et la
distribution des produits, les prestataires de service de paiement aident à faciliter les
transactions financières entre les partenaires commerciaux.
Selon mon expérience au sein du groupe la prospérité, l’entreprise dispose dune chaine
logistique adapté au besoin du client et du juste a temps car c’est ce dont le client a besoin que
l’entreprise se force à donner ou a proposé aux clients et en plus de cas c’est la commande du
client qui déclenche tout le processus.
Enfin, dans la troisième approche, le réapprovisionnement continu géré par un tiers, c’est un
prestataire de services qui réapprovisionne. La gestion des opérations en temps réel est un
nouveau niveau de planification rendu possible par l’avancement technologique. Gérer en
temps réel n’est pas nécessairement la même chose que gérer au niveau opérationnel. Une
erreur non détectée pendant quelques minutes peut avoir des répercussions qui prendront des
jours à corriger.
Selon mon expérience au sein du groupe la prospérité, l’entreprise gère ces opérations
d’exportation en faisant : achat des grains de soya, le convoies au magasin de stockage,
traitement des soyas, les formalités d’exportation et la mise en conteneur pour l’expédition.
A la question, en quoi les acteurs de la chaine logistique contribuent ils aux opérations
d’exportation ? selon l’enquête mené on peut déduire que les acteurs de chaque maillot de la
chaine logistique avec leur différent rôle contribue d’une manière a une autre au bon
fonctionnement la chaine. Selon Anicia Jaegler & Yann Bouchery dans son article intitulé
Comment manager une supply chain durable ? la question d’améliorer l’ensemble des
maillons de la supply chain dans l’optique de réduire son impact sur l’environnement.
-Le cycle de production : Lors du processus de transformation des marchandises, il faut veiller
à réduire l’impact environnemental au maximum. Par exemple, la logistique durable peut
traquer les éventuelles pertes d’énergies. La mise en place d’une économie circulaire peut
entrer dans le cycle de production : les déchets de l’entreprise peuvent parfois servir de
marchandises à une autre société. Le passage à des technologies plus propres peut également
se mettre en place.
-Le transport (en amont et en aval) : Le transport est l’activité la plus polluante de la supply
chain. Cela est dû notamment au nombre important de camions de livraison circulant
quotidiennement, et à la consommation importante des énergies utilisées par les différents
moyens de transport.
Pour réduire les émissions des gaz à effet de serre provenant du transport des matières
premières, l’entreprise peut choisir des fournisseurs à proximité des entrepôts. Lorsqu’il
s’agira d’un achat à l’international, le choix du mode de transport peut porter sur le transport
par mer ou par rails qui sont les deux modes les moins polluants.
Pour la livraison des produits aux clients, l’optimisation des expéditions c’est-à-dire limiter le
nombre de livraison et maximiser le remplissage des camions.
Les travaux de l’auteur ont largement contribué à définir le rôle stratégique de la fonction
achat au sein du SCM. Il a développé un modèle de maturité de la SCM pour aider les
entreprises à évaluer leur niveau de maturité dans la gestion de la chaîne
d’approvisionnement. Le modèle de maturité de Monczka mesure la maturité de la SCM à
travers quatre niveaux :
Niveau Adhoc
Niveau réactif
Niveau anticipatif
Niveau stratégique
Les entreprises peuvent utiliser ce modèle pour évaluer leur niveau actuel de maturité,
identifier les domaines à améliorer et déterminer les investissements nécessaires pour
atteindre un niveau supérieur.
Il a aussi développé un modèle de décision multicritère pour aider les entreprises à prendre
des décisions complexes liées à la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Ce modèle
utilise des critères multiples pour évaluer les options de décisions, en prenant en compte les
objectifs de l’entreprise, les coûts, les risques et les avantages. Ce modèle aide les entreprises)
prendre des décisions éclairées et évaluer les conséquences de leurs choix sur l’ensemble de la
chaîne d’approvisionnement.
Les outils comme ESCOSCAN ( un outil utilisé par les petites entreprises pour pouvoir
perfectionner leurs pratiques en analysant leurs impacts environnementaux ), tableau de bord (
dans la SC permet de faire tout d’abord une synthèse et d’avoir une vision plus avancée sur
les indicateurs de la performance afin qu’elle soit active ) et SCOR ( outil permettant aux
différents points de la supprimer chain d’identifier les indicateurs essentiels de la
performance) sont des outils proposés pour pouvoir permettre plus facilement de mesurer la
performance de la SCD au sein d’une entreprise.
fournisseurs qui constituent le centre de la supply Chain Durable elle-même sans oublier la
logistique inverse, le transport routier ou maritime, des technologies utilisés et le commerce.
1. Suggestions
Au cours de notre passage au sein de la société, nous avons observé quelques faiblesses
notamment la mauvaise gestion du système d’information et qui influence sur la performance
logistique.
Ce chapitre, renferme la situation exacte de la réalité du terrain. Nous avons proposé quelques
solutions pour revoir en général l’efficacité du système d’information.
2. Limites
La première limite réside dans 1’échantillon choisi (7). Dans une recherche qualitative il n'y a
pas de règle générale spécifiant le nombre minimum de cas à traiter car la généralisation n’est
pas l’objectif central de ce type de recherche
La deuxième limite se situe au niveau de 1’étape de collecte des données. En effet, parmi les
moyens de collecte de données autorisés par la méthode des cas, figure la documentation qui
n'a pas été adoptée en tant que telle dans cette recherche et qui peut jouer un rôle dans
l’enrichissement des données collectées.
La troisième limite la plus importante réside surtout dans le fait que ce travail ne peut être
considéré que comme une première étape pour relier notre thème. En effet, il manque un
certain nombre de détails. Définir ne serait-ce qu’un terme est déjà un sacré défi, leurs
différences et leurs similarités ainsi que chercher à connaitre la chaîne logistique de GPAD.
Ce thème semble plus adapté au secteur formel et nous oblige à parler de ces notions de façon
très générale.
Tout au long de ce chapitre nous avons essayé de présenter et de discuter des résultats, donner
nos apports théoriques, nos limites et de nouvelles pistes de recherche. Les entretiens et
l’analyse de la chaîne nous ont permis d'émettre des propositions de recherche au problème
étudier. Par ce dernier chapitre que nous venons de clore, nous allons passer à la conclusion
générale de notre recherche.
CONCLUSION GENERALE
Notre travail intitulé la gestion de la chaîne logistique d’une entreprise exportatrice de grains
de soja : cas de GROUPE LA PROSPERITE est reparti en deux grandes parties. Dans un
premier temps, le cadre théorique qui est la présentation de l’entreprise et la présentation de la
chaîne logistique pour comprendre la notion de la chaîne logistique et connaitre les fonctions
de l’entreprise. Dans un second temps, le cadre contextuel et la problématique traitée dans ce
document sont développés. Dans la première partie que nous avons présentée, nous nous
sommes intéressés à la revue de la littérature concernant notre sujet de recherche pour mieux
appréhender les différentes notions dont parle notre étude et la présentation de l’entreprise.
Dans cette deuxième partie nous avons discuté du cadre conceptuel dans lequel se retrouve la
confrontation de notre recherche à une approche de recherche suivie des résultats de la
recherche. Nous avons énuméré le choix de la méthodologie adoptée avec les justificatifs, les
entretiens et observations. Pour finir, nous avons présenté des différents résultats obtenus.
Cette partie est scindée en deux chapitres qui seront les chapitres trois et quatre de notre
recherche. Dans ces chapitres sont exposés la méthodologie, les résultats et les perspectives de
notre recherche. A la suite de notre travail, nous avions faits des suggestions, ou des
contributions de notre recherche. Pour mettre notre travail dans une suite de recherche, nous
avions énuméré des limites des recherches ainsi que des pistes de recherche pouvant aider les
études à venir à s’étendre sur d’autre domaine. En mettant l’accent sur la performance de la
chaîne logistique et l’importance de l’information et leurs rôles qui permettent de fluidifier
l’interaction entre l’entreprise et son environnement interne et externe. Ceci permettra
d’assurer un avancement efficient et garantir un meilleur résultat. En effet, les chaînes
logistiques deviennent de plus en plus complexes et longues à cause de l’internalisation et
l’ouverture sur le monde. Nous avons essayé via cette étude d’identifier l’ensemble des flux à
maîtriser sachant que la façon conventionnelle de gérer les chaînes logistiques n’est plus du
tout adaptée aux défis que doivent relever les entreprises. Il faut concevoir de nouvelles
structures pour assurer le bon fonctionnement de leurs chaînes logistiques. En revanche, sans
partage d’information et sans échange, une entité risque de noyer et disparaitre vu
l’importance de ce processus. Il reste alors à chaque entreprise de bien choisir et définir sa
chaîne logistique tout en se basant sur sa stratégie, son budget et ses objectifs à atteindre.
ANNEXE
REVUE LITERRAIRE
FICHE DE LECTURE 1
A. PRESENTATION DE L’ARTICLE : L’INFORMATION DANS LA CHAINE
LOGISTIQUE
B. PLAN DE L’ARTICLE
INTRODUCTION
1-Intégration de la chaîne
2-Intégration de l’information
3-Exemples d’application
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
RESUME
INTRODUCTION
Depuis l’origine des matières premières jusqu’au consommateur final, les chaines logistiques
peuvent de nos jours intervenir dans plusieurs domaines. Pour les organismes, sa maitrise est
complexe et sa gestion engendre des couts. Il se pose le problème de complexité et de
mauvaise gestion. Pour y faire face, les entreprises doivent gérer leur chaine logistique de
manière plus sophistiquée. Avec le temps, dans cette optique d’amélioration continue que
certaines entreprises planifient et contrôlent leur activité de transport au sein de la chaîne.
Quel est alors le rôle de l’information dans la chaine logistique ?
D’autres auteurs considèrent que les origines de la chaine logistique sont plus lointaines. Mais
encore fallait-il que les systèmes d’information puissent faciliter la gestion d’un tel système
intégrée. Ce sont de tels systèmes qui ont permis des innovations comme l’implantation du
premier système de planification des ressources de distribution par André Martin à la fin des
années 1970.
Enfin, dans la troisième approche, le réapprovisionnement continu géré par un tiers, c’est un
prestataire de services qui réapprovisionne.
La gestion des opérations en temps réel est un nouveau niveau de planification rendu possible
par l’avancement technologique. Gérer en temps réel n’est pas nécessairement la même chose
que gérer au niveau opérationnel. Une erreur non détectée pendant quelques minutes peut
avoir des répercussions qui prendront des jours à corriger.
1.Intégration de la chaîne
2. Intégration de l’information
De nos jours, le plus idéal sera d’intégrer les chaines logistiques en partageant et coordonnant
les flux d’information entre tous les membres. Certes le flux d’information ne confère pas à
100% une meilleure satisfaction, pour cela toute intégration de flux et implantation de
système désormais doivent précédées d’une refonte des structures et processus
organisationnels.
2. Le flux d’information
Pour le bon fonctionnement de la chaîne, plusieurs flux sont essentiels à gérer. Et pour éviter
les problèmes, il faudrait se maintenir sur le concept évoqué plus haut :
*Le transport
Les systèmes de transports reposent sur la visibilité en temps réel, l’information, le respect
des horaires établis et le contrôle pour le suivi des marchandises.
*Les stocks
L’information à cette étape, indique des pénuries à éviter autant que de graves surplus avec
risques et pertes. La localisation et le statut de ces stocks sont des informations essentielles
dans une chaine globale.
*Les commandes
Un centre de contrôle de la chaine opéré de façon continue permet d décoller tout changement
de command rapidement afin de les répartir sur les réseaux logistiques en tenant compte des
stocks disponibles.
CONCLUSION
Les chaînes logistiques traversent plusieurs fuseaux horaires. Ainsi certaines organisations se
sont dotées d’un centre de contrôle pour mieux piloter les activités et faire circuler au bon
moment le flux d’information. Le modèle traditionnel de gestion de la chaîne ne répond pas
correctement aux besoins pour cela, il serait donc mieux d’adopter une nouvelle gestion de
contrôle pour améliorer l’efficacité et diminuer les risques et les coûts associés.
FICHE DE LECTURE 2
A. PRESENTATION DE L’ARTICLE : SUPPLY CHAIN MANAGEMENT
STRATÉGIQUE, RELATIONS ACHETEUR-FOURNISSEUR ET
PERFORMANCE : VERS UNE THÉORIE DU SCM
B. PLAN DE L’ARTICLE
INTRODUCTION
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
RESUME
INTRODUCTION
Selon l’article, le SCM ne devrait pas être considéré au niveau d’une seule entreprise, mais
qu’il devrait être discuté et questionné au niveau de la relation de la chaîne acheteur-
fournisseur, qui constitue le nœud d’interaction le plus essentielle de la SC. Nous pouvons
comprendre par ce dernier que la gestion des relations de l’acheteur – fournisseur peut
augmenter le niveau d’approvisionnement axé sur l’innovation et fournit à la fonction
d’approvisionnement les outils et la technologie nécessaire pour faire de l’implication de
l’approvisionnement un succès. Le document étudié identifie trois groupes d’entreprises
distincts qui reflètent trois Stratégies SC différentes à savoir le groupe «SC transactionnelle »
favorisent une relation à long terme avec un nombre restreint de fournisseurs et ne cherchant
pas à développer des capacités relationnelles avec leurs fournisseurs. Le groupe «SC
translationnelle » se focalisant davantage sur leurs priorités stratégiques pour sélectionner
leurs fournisseurs, utilisant leurs ressources pour supporter les initiatives prises au sein du
management de la SC et favorisent le partage de connaissances entre les acteurs dans le but de
gagner un avantage collaboratif. Enfin, le groupe «SC relationnelle » accordant nettement
plus d’importance au support du management et à sa capacité à partager sa vision et à
favoriser le travail collaboratif en interne. Suite à cette identification, l’étude montre que le
dernier groupe est plus performant, particulièrement en ce qui concerne la qualité et la
réactivité. De par la théorie du management par les ressources ou Resource-Based View est
un cadre de gestion utiliser pour déterminer les ressources stratégiques successible de fournir
un avantage comparatif à une entreprise. Élaboré à partir de l’étude sur la SC de toyota, Chen
et Paulraj montre comment un investissement dans les capacités relationnelles peut conduire à
un résultat plus important et démontrent plus particulièrement l’importance de la
communication inter ou intra-organisationnelle comme capacité relationnelle clé.
Emmanuelle Bernadin et all ajoute une œuvre des auteurs Paulraj et Chen de 2007 qui traite
particulièrement des activités logistiques et de la performance. En se basant sur les travaux, ils
montrent que les relations acheteurs-fournisseurs stratégiques permettent d’améliorer
Purchasing and Supply Management ou PSM, les auteurs Emmanuelle Bernadin et al.
Présentent la gestion de l’achats et d’approvisionnement comme une discipline académique à
part entière du SCM. Dans cette perspective, ils énoncent les idées des auteurs Injazz Chen et
Antony Paulraj en tant que fonction stratégique, affectant directement l’avantage
concurrentiel de l’entreprise, et en lien direct et l’identification et le test des facteurs les plus
importants qui permettent une approche stratégique du PSM.
Ils font part de l’importance au niveau professionnel dont les entreprises s’intéressent de plus
en plus à l’identification de son rôle organisationnel et à ses responsabilités. A ce effet ils
exploitent les premiers travaux de Injazz Chen et Antony Paulraj dans lesquels ils montrent
que le PSM, s’il est encore en émergence peut être reconnu comme un domaine de recherche
à part entière, du fait de sa contribution à la performance de l’entreprise. A cet égard le
concept achat et approvisionnement ne doit pas être isolé de la stratégie de l’entreprise mais
par contre elle doit être impliqué dans le processus de planification stratégique, dans la
stratégie de l’entreprise et être intégré dans les autres départements. L’article continue dans sa
thèse en disant que pour générer un avantage concurrentiel durable, il reviendra à l’entreprise
de gérer ses achat et approvisionnements en mobilisant toutes les ressources nécessaires qui
présentent une valeur réelle pour le client finale. Pour se faire, le PSM doit faciliter le
développement et déploiement des capacités relationnelles permettant une gestion efficace des
partenariats dans le temps, avec ses capacités qui sont difficilement imitable par les
concurrents puisqu’elles sont fondées sur la qualité de la relation mise en place permettant
ainsi a l’entreprise de perpétuer son avantage concurrentiel.
Au fur et à mesure de l’avancée de leurs recherches sur les tests permettant une approche
stratégique du PSM puis suite à certaines de leurs découvertes, Chen et Paulraj reconnaissent
que le rôle stratégique des achats à évoluer, passant d’achats simples aux approvisionnements
puis au management des achats qui est composé d’un ensemble d’actions visant à créer des
situations gagnant – gagnant pour toutes les parties de la SC. Suite au développement, les
professeurs Chen et Paulraj dans l’article présenté par le professeur Emmanuelle Bernadin
etal.
CONCLUSION
Emmanuel et al en se basant sur les travaux de Injazz J chen et Antony Paulraj, on sut
démontrer comment la relation acheteur-fournisseur et la gestion de l’achat concept SCM
pouvaient représenter un atout stratégique de taille à l’entreprise. Aussi, ils ont montré
l’importance de la bonne gestion des achats et des approvisionnements dans une entreprise
pour que cette fonction (achats et approvisionnement) crée une valeur ajoutée de façon
durable à l’entreprise. Développer le concept acheteur-fournisseur et bien exploiter son PSM
permettra à toute entreprise de se démarquer de ces concourants et être performante sur le
long terme.
119-50.
Chen, I.J., Paulraj, A., Lado, A.A. (2004), Strategic Purchasing, Supply
Management, and Firm Performance, Journal of Operations Management,
22(5), 505-23.
Lado, A.A., Paulraj, A., Chen, I.J. (2011), Customer Focus, Supply Chain
Relational Capabilities and Performance, International Journal of Logistics
Management, 22(2), 202-221.
Paulraj, A., Chen, I.J. (2005), Driving Forces of Strategic Supply Management:
a Preliminary Empirical Investigation, International Journal of Integrated
Supply Management, 1(3), 312-34.
FICHE DE LECTURE 3
A. ACHATS, CHAINES LOGISTIQUES ET STRATEGIE : UNE APPROCHE
HOLISTIQUE DES RESEAUX
ISBN 9782847698770
B. PLAN DE L’ARTICLE
INTRODUCTION
CONCLUSION
RESUME
INTRODUCTION
La conceptualisation du supply chain management est importante pour les entreprises qui
cherchent à améliorer leur chaîne logistique et à maximiser leur efficacité. Elle peut être
répartie en 4 niveaux de recherche à savoir :
Niveau 1 (chaîne interne) : Elle permet la coordination et l’optimisation des processus et des
activités à l’intérieur de l’entreprise tels que la gestion des stocks, la planification de la
production, la gestion des achats et la gestion de la qualité.
Niveau 2(relation dyadique) : il s’agit d’une relation étroite et directe entre deux parties, tels
qu’un fournisseur et un client, qui travaillent ensemble pour atteindre un objectif commun,
comme la satisfaction du client final. Cette relation est basée sur la confiance, la
collaboration, la communication et la transparence pour garantir que les deux parties
atteignent leurs objectifs de manière efficace et efficiente.
Niveau 3(chaîne externe) : Elle est constituée de plusieurs parties prenantes, chacune ayant
un rôle important à jouer dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Les fournisseurs,
les matières premières et les produits nécessaires à la production, les transporteurs ache-
minent ces produits vers les centres de distributions et les détaillants, les distributeurs stockent
et gèrent les produits avant leur distribution aux clients finaux, et les détaillants vendent les
produits aux clients finaux. Les prestataires logistiques aident à gérer le transport et la
distribution des produits, les prestataires de service de paiement aident à faciliter les
transactions financières entre les partenaires commerciaux.
La gestion de la supply chain management est un élément clé de la supply strategy. Cette
stratégie vise à optimiser l’ensemble du processus d’approvisionnement. Elle doit être alignée
sur les objectifs de l’entreprise, notamment la réduction des coûts, l’amélioration de la qualité,
l’in- novation et la satisfaction des clients. La supply strategy doit également prendre en
compte les risques potentiels, tels que les interruptions de la chaîne d’approvisionnement, les
perturbations du marché. La gestion efficace de la chaîne d’approvisionnement est donc
essentielle pour atteindre les objectifs de la supply strategy. Les entreprises peuvent élaborer
leur supply strategy en utilisant des outils tels que l’analyse de la chaîne de valeur, l’analyse
des coûts totaux, l’analyse des risques et l’analyse de la concurrence. La SS doit être mis en
œuvre en collaboration avec les partenaires commerciaux pour garantir une gestion efficace
de la supply chain management. Enfin la SS doit être évolutive et adaptable pour répondre
aux changements dans l’environnement commercial, tels que les fluctuations de la demande.
L’approche holistique des réseaux dans les processus d’achats peut contribuer de plusieurs
manières. Tout d’abord, elle permet d’identifier les fournisseurs les plus fiables, les plus
rapides et les moins chers pour chaque produit ou service. Ensuite, elle permet de comprendre
les coûts et les délais associés à chaque étape de l’approvisionnement, ce qui peut aider à
optimiser les processus d’achats. Enfin, elle peut aider à réduire les risques associés à
l’approvisionnement en mettant en place des mesures de contrôle de la qualité. L’approche
holistique des réseaux peut également aider les entreprises à mieux comprendre les besoins de
leurs clients et à répondre plus rapidement. En analysant les données de vente et de
production, les entreprises peuvent identifier les tendances du marché et les préférences des
clients, ce qui peut aider à prévoir la demande future et à ajuster les niveaux de production en
conséquence. En outre, cette approche peut aider les entreprises à améliorer la qualité de leurs
produits ou services en identifiant les problèmes et les défauts dès le début de la chaîne
d’approvisionnement. Cela peut aider à réduire les coûts de la qualité et à améliorer la
satisfaction des clients.
La minimisation des coûts est un objectif clé pour les entreprises qui cherchent à optimiser
leur réseau logistique. Pour y parvenir les entreprises peuvent mettre en œuvre plusieurs
stratégies notamment :
En mettant en œuvre ces stratégies, les entreprises peuvent minimiser les coûts de leur réseau
logistique et améliorer leur efficacité.
Conclusion
Somme toute, cet article de Christine Harland nous montre comment une approche holistique
des réseaux peut être intégrée à la gestion de l’achat et de la chaîne logistique. A travers cette
dernière, elle nous a éclairé sur la question du supply chain management, de la supply stategy
et de la contribution de cette approche dans le processus achat. Ainsi nous pouvons retenir
que cette approche facilitera l’organisation au sein des entreprises et leur permettra de
minimiser les coûts afin de maximiser leur profit.
Bibliographie de l’auteur
https://www.cairn.info/les-grands-auteurs-en-logistique-et-supply-chain--9782847698770-
page-213.html.
FICHE DE LECTURE 4
A. COMMENT MANAGER UNE SUPPLY CHAIN DURABLE ?
B. PLAN DE L’ARTICLE
INTRODUCTION
CONCLUSION
RESUME
INTRODUCTION
L’article dont la problématique se pose à savoir « Comment manager une supply chain
durable ?» nous a été présenté par Anicia Jaegler, chercheuse française et doyenne associé à la
durabilité et à l’inclusivité et Yann Bouchery, d’origine française et professeur en
management des opérations et de la supply chain. Ayant établi leurs bases sur les travaux de
Joseph SARKIS, professeur en management des opérations et de l’environnement et reconnu
par ses apports considérables dans le domaine du développement durable. Suite à notre étude,
nous présenterons notre thème, d’une part par la définition et incitation de la supply chain
durable, puis par la corrélation entre le management de la supply chain durable et la
performance de l’entreprise, ensuite par la façon de gérer la supply chain durable, et enfin par
la manière de mesurer la performance de la supply chain durable.
De son nom Management de la supply chain durable ou MSCD, les auteurs Anicia Jaegler et
Yann Bouchery définissent le management de la supply chain vert ou Green SC dans leur
œuvre comme la prise en compte des trois éléments du développement durable tel que
l’économie, l’environnement et le social dans la gestion des flux physiques, financière et celui
de l’information de la chaîne d’approvisionnement. Selon leur écris, Joseph Sarkis, lui
définissait le MSCD comme étant la somme des éléments comme l’achat durable, la
production durable, la gestion durable des matières premières, la distribution durable, le
marketing durable et la logistique inverse. En tant que principale intéressé dans notre article,
J. Sarkis conçoit la SC comme étant au cœur du MSCD avec son procédé de réduction,
réutilisation, remanufacturing et de recyclage. Pour lui, les impacts durables sont pris en
considération à chaque maillon de la SC. Que ce soit la consommation d’énergie, les déchets,
le gaspillage, le transport interne comme externe, les rebuts ou pertes qui sont présents dans
chaque activité ont des conséquences environnementales. Cela n'exclut pas la conception des
produits, les modes de fabrication, les matières premières et les processus de fabrication qui
génèrent aussi des impacts plus ou moins durable.
Dans leur apport, les auteurs nous ont fait comprendre comment les entreprises ont été poussé
à tendre vers la Supply chain durable. A cet effet ils ont mis en lumière les construits de
Sarkis a propos de la diversité des incitations ayant favorisé une SCD pour les entreprises. Par
cet ordre ils font part de la classification des incitations en faveur d’une SCD de Quinghua
Zhu et al. (2005) en fonction des acteurs exerçant l’incitation qui sont de trois groupes. D’une
part nous avons les incitations provenant des autorités réglementaires qui ne sont que les
gouvernements, les autorités locales et régionales ainsi que les organismes internationaux. En
second les auteurs citent les incitations provenant des autres acteurs de la SC à savoir les
autres maillons présents. Puis d’une dernier partie les incitations en provenance du marché,
les consommateurs et les concurrents. Sur ceux, Joseph Sarkis renchérit en pensant
l’entreprise dans un mouvement institutionnels, de là, avec Zhu il parle d’une incitation
normative qui pousse les entreprises à se confronter à une norme commune pour assoir leur
légitimité comme incitation provenant des acteurs de la SC. D’une incitation coercitive
exercée par les agents bénéficiant d’un pouvoir sur l’entreprise qui n’est d’autre qu’une
incitation des autorités réglementaires. Enfin, une incitation mimétique apparaissant lorsque
l’entreprise s’inspire des stratégies mises en place par les concurrents, cette dernière est
principalement celle du marché.
Donc partant de cette perspective, l’article a parler des auteurs Zhu et Sarkis en tant que co-
écrivains qui se sont tous deux intéressés au management de la supply chain durable dès son
émergence. Dans leur lancé, les auteurs exposent certaines recherches du duo à savoir sur
certaines industries chinoise. Ces dernières ont vu le niveau d’incitation en faveur de la SC
plus durable s’accroître exponentiellement du fait de l’entrée de la chine dans l’organisation
mondiale du commerce et son désir de se positionner comme acteurs majeurs de l’économie
circulaire. Suivant cet apport les auteurs nous font remarquer la distinction de l’incitation
international et domestique qui ont été exercées sur les industriels chinois enfin de quoi nous
constatons un avantage d’impact plus international que domestique sur ces derniers.
Il sera question d’améliorer l’ensemble des maillons de la supply chain dans l’optique de
réduire son impact sur l’environnement.
-Achat de marchandises
Le transport est l’activité la plus polluante de la supply chain. Cela est dû notamment au
nombre important de camions de livraison circulant quotidiennement, et à la consommation
importante des énergies utilisées par les différents moyens de transport.
Pour réduire les émissions des gaz à effet de serre provenant du transport des matières
premières, l’entreprise peut choisir des fournisseurs à proximité des entrepôts. Lorsqu’il
s’agira d’un achat à l’international, le choix du mode de transport peut porter sur le transport
par mer ou par rails qui sont les deux modes les moins polluants.
Pour la livraison des produits aux clients, l’optimisation des expéditions c’est-à-dire limiter le
nombre de livraison et maximiser le remplissage des camions.
Dans notre étude de trouver les liens existants entre les performances de l’entreprise et le
Management de la SC durable, nous remarquons de base que les objectifs du concept de
développement durable ne résulteraient que des effets favorisant les performances de
l’entreprise. En effet une façon de répondre aux enjeux du MSCD est la réduction des déchets
liés à sa chaîne d’approvisionnement. Pour ce faire, il faut comprendre ce qui constitue un
gaspillage et comment le réduire.
En ce sens nous pouvons parler l’arrêt de la surproduction qui est le fait que les entreprises
produisent une trop grande quantité de produit avant de quoi se vendra ou pas, une perte de
ressource ainsi qu’un gaspillage de matériaux. D’où l’importance de la mise en place d’un
système JAT (Juste à temps) permettant ainsi la réduction de la quantité et le coût de stockage
d’une part, la réduction des déchets permettant une flexibilité de l’entreprise sur les marchés
rapidement changeant, la minimisation de ressources nécessaires à la fabrication et à la
livraison des produits, présentant ainsi des avantages pour l’environnement et pour
l’entreprise. Ou du fait d’éviter le surplus et le gaspillage d’emballage (cas du japon), une
matière plastique polluant servant de base à protéger les produits et à fournir des informations
à son sujet aux consommateurs mais dont ces dernières années, l’excès suscite des inquiétudes
croissantes. Pour venir à bout de ce problème, la pratique du MSCD doit notamment trouver
de nouveaux moyens d’expédier leurs produits afin de ne pas avoir à utiliser autant de carton
ou de plastique. Elles pourraient par exemple utiliser des matériaux plus respectueux de
l’environnement, comme du papier recyclé ou biodégradable, au lieu de sacs ou de boîtes en
plastique. Qui dit recyclage veut dire à utilisation multiples d’où une réduction des coûts
d’emballage pour les entreprises.
Notons aussi que l’un des enjeu du MSCD est la capacité d’une entreprise à contribuer à la
qualité de vie et au bien-être de ses employés, de ses clients et de ses parties prenantes. De ce
fait nous en conviendrons qu’avoir une bonne qualité de vie signifie à l’entreprise qu’elle
assure une rentabilité sur le long terme par rapport au fait que les premiers clients d’une
entreprise sont ses employés. Qui dit bien-être des employés dit une productivité accrue, qui
dit cela dit un coût de production en baisse. Un coût de production moindre avantage
l’entreprise que ce soit en bénéfice et/ou en prix compétitifs, offrant aux clients un produit de
meilleure qualité à un prix réduit d’où un client satisfait. Client satisfait égale entreprise
bénéficiaire, ainsi se créer le cycle du développement des performances de l’entreprise en lien
direct avec le management de la chaîne d’approvisionnement durable.
Les outils comme ESCOSCAN ( un outil utilisé par les petites entreprises pour pouvoir
perfectionner leurs pratiques en analysant leurs impacts environnementaux ), tableau de bord (
dans la SC permet de faire tout d’abord une synthèse et d’avoir une vision plus avancée sur
les indicateurs de la performance afin qu’elle soit active ) et SCOR ( outil permettant aux
différents points de la supprimer chain d’identifier les indicateurs essentiels de la
performance) sont des outils proposés pour pouvoir permettre plus facilement de mesurer la
performance de la SCD au sein d’une entreprise.
Malgré l’apport de ces outils et indicateurs, la prise de décisions s’avère être compliquée. Les
modèles et les systèmes sont ainsi utilisés dans le cadre d’évaluer les liens entre les acteurs de
la supply chain durable. Joseph Sarkis est l’un des grands auteurs qui a plus lutté sur le fait de
comprendre le MSCD en englobant la mesure de la performance durable de la supply Chain.
A cela s’ajoute les limites qu’invoquent joseph Sarkis par rapport à cette performance. Ces
limites sont divisées en trois parties et qui sont détaillées de manière très précise. La première
est basée sur les recherches empiriques, la seconde sur les enquêtes transversales et enfin la
troisième sur les échelles permettant de renforcer les pratiques du MSCD.
Conclusion
En fin de compte, l'analyse qui précède nous a permis de constater que dans son article dont
la question est de savoir <<Comment manager une Supply Chain Durable>> , Joseph Sarkis
prend parti du fait que le management de la Supply Chain Durable doit être développer afin
de répondre aux besoins dans les diverses entreprises. Sur ce, il associe les différents
domaines au développement durable dans le cadre d'avoir de bons résultats. Puis il s'accentue
plus sur les relations entre le MSCD et la performance tout en imposant des limites à celui-ci.
Il faudrait donc examiner en profondeur cet article avec les différentes œuvres citées pour
acquérir plus de connaissances sur le MSCD en vue de son application.
FICHE DE LECTURE 5
A. OPERATIONNALISER LES STRATEGIES D’ACHAT DANS UNE
PERSPECTIVE DE SUPPLY CHAIN MANAGEMENT
B. PLAN DE L’ARTICLE
INTRODUCTION
RESUME
INTRODUCTION
Les travaux de l’auteur ont largement contribué à définir le rôle stratégique de la fonction
achat au sein du SCM. Il a développé un modèle de maturité de la SCM pour aider les
entreprises à évaluer leur niveau de maturité dans la gestion de la chaîne
d’approvisionnement. Le modèle de maturité de Monczka mesure la maturité de la SCM à
travers quatre niveaux :
Niveau Adhoc
Niveau réactif
Niveau anticipatif
Niveau stratégique
Les entreprises peuvent utiliser ce modèle pour évaluer leur niveau actuel de maturité,
identifier les domaines à améliorer et déterminer les investissements nécessaires pour
atteindre un niveau supérieur.
Il a aussi développé un modèle de décision multicritère pour aider les entreprises à prendre
des décisions complexes liées à la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Ce modèle
utilise des critères multiples pour évaluer les options de décisions, en prenant en compte les
objectifs de l’entreprise, les coûts, les risques et les avantages. Ce modèle aide les entreprises)
prendre des décisions éclairées et évaluer les conséquences de leurs choix sur l’ensemble de la
chaîne d’approvisionnement.
Pour relever ces défis, il est essentiel de mettre en place une gestion intégrée de la chaîne
d’approvisionnement qui implique la collaboration avec les fournisseurs et les clients,
l’alignement des processus et des systèmes à travers les fonctions et les entreprises, pour
améliorer continuellement les résultats de la chaîne d’approvisionnement.
CONCLUSION
Robert Monczka souligne que la gestion de la chaîne d’approvisionnement est un élément clé
de la réussite à long terme des entreprises et que le succès dans la mise en œuvre des
stratégies d’achat conditionne le succès du management de la chaîne logistique.
FICHE DE LECTURE 6
A. LE RÔLE STRATÉGIQUE DU MANAGEMENT DES RELATIONS CLIENT
FOURNISSEUR
C. PLAN DE L’ARTICLE
INTRODUCTION
CONCLUSION
RESUME
INTRODUCTION
1- GILLES Neubert :
Enseignant chercheur en supply Chain management, logistique et développement durable…
de nationalité française né à AUBERVILLIERS le 08 janvier 1959.
2- Stephano Pagano :
Directeur de recherche Laboratoire de Mécanique et génie civil à l’université de Montpellier
2, de la nationalité française.
II. PROBLEMATIQUE
Paul Cousins s’est intéressé au rôle stratégique de la supply Chain dans la performance des
entreprises. Le problème rencontré par Paul Cousins s’est comment faire pour maintenir la
relation entre le client-fournisseur à long terme. Se basant de la congruence entre les relations
et la stratégie, Paul évoque la fonction achats dans la stratégie des entreprises et de son
évolution dans le contexte du supply Chain. Il vise la réduction des couts et se défend à l’idée
qu’il faut adapter les relations avec les fournisseurs aux choix stratégiques de l’entreprise.
Cependant si l’entreprise veut être compétitive, il faudrait qu’elle adopte une stratégie de
différenciation, (en développent plus les partenariats fournisseurs).
III. METHODOLOGIE
En vue de la problématique relevé Paul s’est appuyer sur la théorie des couts de transaction de
Williamson et de la théorie des ressources de Wernerfelt pour pouvoir faire un cadre
d’alignement des relations fournisseurs. (Fonction d’achat et stratégie d’entreprise). De cela
découlent certains enjeux où :
L’entreprise cherche à gagner des parts de marchés au détriment des
concurrents en exploitant un avantage concurrentiel
Il faut crée un lien entre la stratégie d’entreprise et stratégie d’achat
Il faut aussi améliore les performances de l’entreprise en s’appuyant sur le
réseau fournisseur
Paul Cousins à développer l’idée que les relations inter et intra-d ’entreprise sont multiples et
doivent être adapté aux objectifs stratégiques. En particulier dans le cadre d’une stratégie de
différenciation, les fournisseurs sont considérés comme des ressources créatrices de valeur :
Innovation produit, développement de processus, partage des risques, développement durable,
partage de connaissances et développement technologique. Cette création de valeur est
contrainte par les capacités d’alignement de la supply Chain et les entreprises doivent être
capable de créer les mécanismes qui permettent à toutes les parties prenantes en jeu dans cette
interaction ; d’identifier et comprendre la valeur qui sera créé afin d’y participer pleinement.
Selon Michael Potter la stratégie à un impact directe sur la rentabilité d’une entreprise. Ainsi
les propositions de valeur sont les suivants :
Quels clients servira ton ?
Quels besoins comblera ton ?
Quels prix procurera une valeur acceptable pour les clients et une rentabilité
acceptable pour l’entreprise ?
Non seulement ses propositions il existe aussi 05 critères qui juge la solidité de la stratégie
d’une entreprise :
Une proposition de valeur distinctive : C’est l’élément externe d’une stratégie
d’entreprise. Elle touche les clients et la demande.
Chaine de valeur adaptée à la proposition de valeur : C’est la première condition à
respecter en matière de stratégie.
Les compromis : Joue un rôle important dans l’élaboration de la stratégie qu’il n’est
exagéré de dire qu’il en constitue le pilier.
La cohérence : Les liens qui existent entre les différents activités dune chaine de
valeur.
La continuité : L’activateur d’une stratégie. L’adaptation des compromis et la
cohérence exigent du temps, sans continuité une entreprise est donc peu susceptible de
se donner un avantage concurrentiel et de la maintenir.
IV. RESULTATS
Paul Cousins après analyse et enquête constate qu’il y avait un manque de cadre intégrateur
d’analyse des relations fournisseurs. Ce qui l’a poussée à développer de nombreux cadres
pour étudier et faire progresser la connaissance dans ce domaine. Malgré sa contribution pour
V. RESUME
De notre propre point de vue, Paul Cousins défend l’idée qu’il n’existe pas un modèle unique
et optimal, plutôt la relation doit être adaptée aux objectifs poursuivis et aux résultats
recherchés. Dans ses recherches, qui s’appuient principalement sur des analyses d’enquêtes, il
a approfondi le lien entre stratégie d’entreprise et stratégie achats et propose d’adapter les
modèles relationnels aux situations qui contribuera à montrer la nécessaire congruence entre
les relations d’une entreprise avec ses fournisseurs et la stratégie des entreprises.
Paul Cousins s’est servi des leviers qui permettra aux entreprises d’amélioré leur
performances et aussi le concept socialisation comme un actif intangible que l’entreprise
mobilise pour développer ses relations et mieux intégrer ses fournisseurs.
BIBLIOGRAPHIE
XXV. JOSEPH SARKIS. « Comment manager une supply chain durable ? » Anicia Jaegler
et Yann Bouchery in Olivier Lavastre et al., Les Grands Auteurs en Logistique et Supply
Chain Management EMS Editions | « Grands auteurs » 2016 | pages 381 à 395 ISBN
9782847698770
MEMOIRE :
Fabrice GNAGBLODZRO, (2019), « la procédure d’enlèvement des marchandises
conteneurisées en transit du port autonome de lome vers les pays de l’hinterland : cas de
SAG-TRANS », Mémoire de BTS, ECOLES DES CADRES, 168p.
LAMANY Nadiyetou, (2022), « Analyse des styles du management des employeurs des
personnels de maison au Togo : cas des employeurs de maison de la sté Fadila Ménage ».
Mémoire de master, , 80p
SOMMAIRES
INTRODUCTION GENERALE..............................................................................................................1
I. Historique de l’entreprise....................................................................................................6
A. La situation géographique................................................................................................7
B. Le Statut Juridique............................................................................................................7
A. La Direction Générale.......................................................................................................8
B. La Comptabilité Et La Caisse...........................................................................................8
C. Le Service Transit.............................................................................................................9
D. Le secrétariat...................................................................................................................11
IV. Le personnel.....................................................................................................................11
B. Un déclarant en douane..................................................................................................12
I. Le transit...........................................................................................................................15
II. La marchandise.................................................................................................................16
V. La conteneurisation...........................................................................................................17
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE.....................................................................................................23
A. ANALYSE SWOT...........................................................................................................24
B. CONTOUR DE LA PROBLEMATIQUE........................................................................26
1. CONSTATS....................................................................................................................26
2. QUESTIONS..................................................................................................................26
3. HYPOTESES..................................................................................................................27
4. OBJECTIFS....................................................................................................................27
5. VARIABLES..................................................................................................................28
I. OBSERVATION..............................................................................................................29
CONCLUSION GENERALE................................................................................................................49
REVUE LITERRAIRE...........................................................................................................................50
BIBIOGRAPHIE