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Projet de Fin d’etudes

Mémoire de Fin d’etudes

Présenté par : Karina Martine Diop


Encadré par : Mr Jérôme AKINDELE

Année Scolaire :2021-2022


REMERCIEMENTS :

Avant tout développement de cette expérience professionnelle, je tiens à commencer ce rapport par
des remerciements.
Je dédie ce modeste travail à mes parents Mbagnick Diop et Soda Thiam qui m’ont toujours soutenu
aussi bien à toute ma famille.
Je remercie particulièrement le Directeur Général de ATI Monsieur Yamar Thiam pour m’avoir accepté
pour cette visite au sein de son établissement et aussi à mes respectueux formateurs, pour leurs aides,
leurs soutiens et leurs encadrements.
Je remercie donc toutes personnes m’ayant expliqué la procédure de dédouanement en transport
maritime et enfin l’ensemble des employés D’ATI.
LISTE DES ABREVIATIONS
ATI Air Trans. International
BAD Bon A Délivrer
PMI Petite et Moyenne Industrie
DPI Déclaration Préalable d’Importation
FOB Free On Bord
PVI Programme de Vérification des Importation
FCL Full Container Loading
LCL Less Container Loading
ARA Avis de Refus d’Attestation
OT Ordre de Transite
BAE Bon à Enlever
AV Attestation Vérification
CAF Cost And fret
Introduction Générale :
Ce rapport d’activité rentre dans le cadre de notre formation en transport et logistique à IGATE.
Le transport est le déplacement d’objets, de marchandises, ou d’individus (humains ou
animaux) d’un endroit à un autre. Les modes de transport incluent l’aviation, le chemin de
fer, le transport routier, le transport maritime, le transport par câble, l’acheminement par
pipeline et le transport spatial. Le mode dépend du type de véhicule ou d’infrastructure
utilisé. Les moyens de transport peuvent inclure les véhicules à propulsion humaine,
l’automobile, la moto, le scooter, le bus, le tramway, le train, le camion, l’hélicoptère, le
bateau ou l’avion, …Quant à la logistique elle doit coordonner tous les processus
organisationnels, administratifs et de gestion afin d’assurer qu’un produit ou service sera
livré ou mis à disposition pour le bon destinataire, dans les meilleurs délais, en bonne
quantité et avec le coût le plus compétitif.
Le type de transport peut se caractériser par son appartenance au secteur public ou privé.
Le choix porté sur la Société ATI découle naturellement de la notoriété et de la qualité de
ses services.
Au cours de cette visite à ATI j’ai pu m’intéresser à la procédure de dédouanement en transport
maritime.
Plus largement cette visite a été l’opportunité pour moi de comprendre ce dernier, et au de
là d’enrichir mes connaissances en transport et logistique et m’a permis de concrétiser la
théorie afin de la comprendre.
Cependant nous allons essayer de traiter comme problématique, dans ce sujet :
EN QUOI UN CICUIT NON CONFORME IMPACTE-T-ELLE SUR LA PROCEDURE DE
DEDOUANEMENT ?
A part l’introduction et la conclusion, ce document va être structuré en trois parties essentielles
:
Chapitre I : Présentation générale d’air trans. International (ATI)
Chapitre II : Procédure de dédouanement de marchandise importées
Chapitre III : Formalité de dédouanement
PARTIE 1 : PRESENTATION GENERALE D’AIR TRANS.
INTERNATIONAL (ATI)

CHAPITRE I : PRESENTATION DE ATI


1. HISTORIQUE

Société évoluant dans le domaine du fret aérien et maritime, ATI (Air Trans. International) a
été créée en avril 1992 par Mr Yamar Thiam qui l’actuel Directeur Général. C’est une SARL
avec un capital de 40 375 000. Au début, la société ne s’occupait que des opérations concernant
le transit aérien et été en collaboration avec une société Française appelée PAGTRANS et après
une multinationale appelée AIR BORN EXPRESS. Mais de nos jours, elle a étendu ses activités
et opère dans le transit maritime. Elle a interrompu la collaboration avec AIR BORN EXPRESS
qui fut remplacé par LEON VINCENT. Cette dernière est une branche de la multinationale
SEA INVEST France. Son siège se trouve en France.
Actuellement la société est scindée en deux parties :
• 45 % du capital est pour LEON VINCENT
• 55% du capital pour Yamar Thiam (Directeur Général et principal actionnaire) La
collaboration entre ATI et LEON VINCENT implique un contrôle de la société par les
associés qui réclame une gestion visible basée sur une publication des états financiers annuels
que leur livre le service comptable d’ATI. La société ATI est présente en Europe, Afrique,
Asie, et aux Etats Unies.

2.Organigramme
CHAPITRE II : ENVIRONNEMENT DE ATI
1.Micro environnement

Au sein de l’entreprise, il se trouve un climat sein, basé sur des relations de fraternité, de
convivialité et de respect mutuel. Il y règne un ordre qui fait que les instructions et les consignes
sont respectées à la lettre. Il est vrai qu’il y règne parfois un climat familial ou tout le monde
peut s’exprimer librement, mais toujours dans un cadre strictement professionnel.
Avant et après chaque opération, chacun peut donner son avis ceci dans le but d’améliorer la
qualité du travail pour un meilleur rendement.
Autrement dit le travail est un travail de chaine ou chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, et
mieux on pourrait résumer cet état d’esprit ou un slogan un pour tous et tous pour un et ceci
pour le bien de la société.
A -La demande
ATI est une société de transit qui évolue dans le domaine du transport maritime, aérien et
routier. Donc pour les étudiants qui veulent des stages d’apprentissage ou des étudiants qui ont
finis leurs études ATI peut leur ouvrir ses portes afin que ses derniers puissent en bénéficier.
B -L’offre
L’étude de l’offre peut s’articuler sur le nombre de stagiaires ou d’employer que ATI va
prendre.
C -La concurrence
Les principaux concurrents de ATI évoluent dans le même domaine que lui, qui sont :
PANATRANS, TRANSFRET, entre autres entreprises. Mais y’a en aussi de ces entreprises qui
évoluent dans le secteur informel comme par exemple un transitaire quelconque qui fait son
propre dédouanement en dehors de l’entreprise
2. Macro environnement
 L’environnement macroéconomique :
Il est constitué du monde extérieur à l’entreprise en dehors du secteur d’activité. L’étude de cet
environnement important dans l’analyse stratégique est répartie en trois étapes à savoir :
- L’environnement géographique
- L’environnement économique
- L’environnement juridique
A -Environnement géographique
Le Sénégal est un pays ouest africain appartenant à la sub-saharienne. Il est bordé par l’océan
atlantique à l’ouest, la Mauritanie au Nord, par le Mali à l’Est et par la Guinée Bissau et la
Guinée Conakry au Sud. La Gambie forme une enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de
309km à l’intérieur des terres et séparant le reste du pays avec la région naturelle de Casamance.
Les iles du Cap Vert sont situées à 560km de la côte Sénégalaise. La région de Dakar est son
capital donc l’étude de sa physionomie pourrait permettre de comprendre le pourquoi de sa
convoitise.
Le réseau routier du Sénégal a une longueur de 14.576 en 1978 avec 4.625km de routes butinées
et 10.311km de route non battue. La région est la plus desservi avec 55,45% de route classée et
de 52,90% butinées. En effet l’une des caractéristiques du réseau des autres régions est la
convergence vers Dakar ; ce qui explique le poids économique de la capitale par rapport au
reste du pays. Avec une population estimée à plus de trois (03) million et caractérisée par un
taux d’urbanisation de 45% en 2000 et une croissance de la population urbaine de 3,9%, Dakar
fait face à un constant problème de mobilité urbaine.
Le problème de la mobilité urbaine est d’une part dû au fait que les banlieues Dakaroises
(Pikine, Guédiawaye, Thiaroye, Rufisque et bargny) ne sont que des dortoirs pour les
populations. Ainsi tous les jours d’importants flux migratoires sont enregistrés dans cette zone
vers le centre-ville. Ces flux migratoires sont beaucoup plus visibles lors des fêtes religieuses
car en ces périodes Dakar ce vide totalement de sa population ce qui ne manque pas de causer
un lourd préjudice à l’économie de la capitale.
Avec la construction de nouvelles routes, échangeurs et surtout des autoroutes à péages nous
assistons à la réduction en partie du problème de mobilité urbaine. Tous ces progrès nous
permettent de croire que l’activité économique connaitra un avenir meilleur.
b-Environnement économique

Au Sénégal on retrouve les secteurs d’activités tels que : le secteur primaire, secondaire et
tertiaire…
Le secteur primaire c’est-à-dire celui de l’agriculture est un stagnant et c’est à cause de la
faiblesse de la pluviométrie, de la vétusté du matériel agricole utilisé, l’indisponibilité des
semences mais aussi et surtout à cause de la concurrence extérieure des pays ayant assurés leur
compétitivité agricole. Ce déficit agricole constitue un lourd fardeau sur l’économie vu que
60% de la population active est paysanne. Pour essayer de remédier, l’Etat lui alloue des
subventions mais ces dernières si elles ne tardent pas, sont souvent insuffisantes. La dégradation
avancée du secteur primaire fini par occasionner un manque de main d’œuvre dans les
campagnes à cause de l’exode rural vers les villes. C’est donc ce qui explique entre autres la
physionomie de notre tissu industriel, c’est-à-dire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
Le secteur secondaire ou industriel, est peut compétitif, l’essentiel des industries du Sénégal
vie dans une dépendance vis-à-vis de l’extérieur, c’est ce qui explique en partie la vague de
privation de certaine société nationale. Malgré un environnement un peu favorable l’expansion
de l’industrie, des Petites et Moyennes Industries (PMI) résiste encore dans l’activité de
transformation. Mais c’est une activité économique à petite échelle avec une moindre
compétitivité obligeant les industries à réduire le recrutement, le personnel est constitué de
cadres qui sont une faible proportion de population.
Le secteur tertiaire qui résulte de ses deux secteurs précédant lui aussi est mal en point. Et
c’est une discordance depuis les secteurs primaire et secondaire qui fais que les prestations de
services ne sont pas faites sur de solides bases. Le non qualification de la main d’œuvre fais
que souvent c’est une minorité qui est reculé dans le secteur tertiaire. Pour des raisons de survie
le reste se lance dans le secteur informel ; ce sont les secteurs du commerce et le transport qui
sont les plus prisés.
c-Environnement juridique
Société évoluant dans le domaine du fret aérien et maritime, ATI (Air Trans. International) a
été créée en avril 1992 par Mr Yamar Thiam qui l’actuel Directeur Général. C’est une SARL
avec un capital de 40 375 000. Au début, la société ne s’occupait que des opérations concernant
le transit aérien et été en collaboration avec une société Française appelée PAGTRANS et après
une multinationale appelée AIR BORN EXPRESS. Mais de nos jours, elle a étendu ses activités
et opère dans le transit maritime. Elle a interrompu la collaboration avec AIR BORN EXPRESS
qui fut remplacé par LEON VINCENT. Cette dernière est une branche de la multinationale SEA
INVEST France. Son siège se trouve en France.
Actuellement la société est scindée en deux parties :
45 % du capital est pour LEON VINCENT
55% du capital pour YAMAR THIAM (Directeur Général et principal actionnaire).
PARTIE 2 : PROCEDURE DE DEDOUANEMENT
DE FOURNITURES SCOLAIRES IMPORTEE
PAR VOIE MARITIME
CHAPITRE I : LE PROCESSUS DE DEDOUANEMENT DES
FOURNITURES SCOLAIRES
SECTION 1 : Les préalables au dédouanement
La société ATI importe par voie maritime des pièces détachées en provenance de l’Espagne. La
conduite en douane recouvre toutes les mesures permettant la canalisation des marchandises
importées vers le bureau ou poste des douanes compétant. Les formalités et conduites en douane
varient selon le mode de transport. Les préalables au dédouanement, que sont la conduite et la
mise en douane des marchandises. La conduite en douane recouvre toutes les mesures
permettant la canalisation des marchandises importées vers le bureau ou poste des douanes
compétant. Les formalités et conduites en douane varient selon le mode de transport. Les
marchandises importées au Sénégal doivent faire obligatoirement l’objet d’une Déclaration
Préalable d’Importation (DPI) sauf si leur valeur FOB est inférieure à 1.000.000 de FCFA,
qu’elles soient soumises ou non au programme de vérification des importations (PVI). De
même, les marchandises transportées par conteneur personnalisé (FCL) seront inspectées avant
embarquement, quelles que soient leurs valeurs.
A l’issue de chaque inspection, un rapport rédigé en français et délivré, qui atteste les résultats
de cette inspection. La copie originale de ce rapport sera transmise à l’importateur et fera partie
des documents nécessaires à la déclaration en douane.
Le rapport d’inspection prend la forme, soit d’une Attestation de Vérification (AV), soit d’un
Avis de Refus d’attestation (ARA) auquel cas la déclaration en douane est irrecevable. Pour
l’obtention de la DPI, ATI doit remplir un formulaire d’initialisation à l’import qui est délivré
par ORBUS dans lequel il mentionne toutes les informations nécessaires conformes à la facture
tel que : nom et adresse complète de l’importateur, code PPM, nature de la marchandise,
règlement financier, la qualité, le pays d’origine, la provenance, l’incoterm choisi, moyen
de transport…. Ce formulaire est envoyé à ORBUS qui va traiter la demande. Après, ORBUS
envoie le tous à la COTECNA qui attribue le numéro de DPI après contrôle des documents et
des positions tarifaires puis COTECNA envoie le dossier à ORBUS pour impression de la DPI.
Le pré-dédouanement requière la collecte et la production de documents relatifs à l’opération
envisagée. Certain comme la facture, le certificat d’origine, et le connaissement proviennent de
l’étranger et constituent un élément essentiel de la future déclaration de marchandises.
D’autres proviennent de différentes administrations et services du Sénégal et doivent être acquis
auprès d’eux. Depuis 2005, un nouveau système de collecte est mis en place avec le déploiement
du Système ORBUS. ORBUS est un réseau informatique qui permet de collecter les documents
obligatoires pour toute opération d’importation.

La COTECNA est une société d’inspection chargée du programme de vérification des


importations. Son rôle est de vérifier la quantité et la qualité des marchandises importées.
Son exemptées de l’inspection :

Les importations des entreprises franches d’exportation et assimilées.


Les marchandises exonérées sur la base des régimes fiscaux d’exception ainsi que celles
bénéficiant d’une exemption tarifaire. Par régime fiscaux d’exception :
• Dons et aides destinés à l’Etat et aux Organisations Non Gouvernementales (ONG) ;
• Déménagements ;
• Les admissions exceptionnelles en franchises ;
• Les admissions exceptionnelles ;
• Code des investissements.

SECTION 2 : Document requis dans l’étape de pré-dédouanement :

Tous les documents sont disponibles sur le portail, dans la rubrique « permis et certificats »
L’opération débute par le respect des formalités du Programme de Vérification des Importations
(PVI) voir annexe 1 à travers la souscription d’une Déclaration Préalable d’Importation (DPI)
voir annexe 2 qui est un document pour informer l’administration de son projet d’importer des
marchandises aux Sénégal. Elle est obligatoire pour toute marchandise d’une valeur FOB égale
ou supérieure à un million (1000 000) francs.
Elle fournit toutes les informations relatives à la marchandise et au paiement des prix.
Quant à l’attestation de vérification (AV) elle est établie par la société d’inspection pour fournir
son avis sur la valeur des marchandises vérifiées et expédiées. Elle exigée pour toute
importation de marchandise d’une valeur FOB égale ou supérieure à 300 000 francs CFA.
La DIP comme presque tous les autres documents requis sont sollicités à travers le système
ORBUS, ce qui permet de disposer à la fin de la phase de pré-dédouanement, d’un dossier
entièrement électronique.
En effet, pour satisfaire aux besoins de la dématérialisation des procédures de dédouanement,
lancée depuis 2011, les documents en provenance de l’étranger (la facture, le certificat
d’origine, le connaissement) sont scanner signés et joints au dossier ORBUS.

1.Ouverture de Dossier :
L’ouverture du dossier est la première chose que la société fait pour entamer la procédure de
dédouanement. Cette ouverture se fait à travers une numérotation suivant un ordre
chronologique croissant dans un registre ; Mais avant cela la société reçoit un document nommé
« Ordre de Transit », comme son nom l’indique les instructions du client. La société ne pourra
dans aucun cas ouvrir un dossier sans la présence de ce dernier.
2_ Demande de transfère :
Pour la demande de transfère on remplit le carnet de transfère qui nous permet de transférer le
conteneur si toute fois la marchandise arrive dans les compagnies maritimes par exemple
CMA/CGM, MAERSK LINE, BOLLORE…, on fait une demande de transfert dans les
entrepôts de ATI que se trouve mole II, ce dernier soumis à l’accord du chef de bureau après
son autorisation, le conteneur peut être transférer à l’entrepôt de ATI.
3_ Ordre de transite :
C’est un document juridique sur lequel le propriétaire de la marchandise donne ordre à un
mandataire de dédouaner en son nom sa marchandise. A la demande du client, le service transite
fait une cotation en fonction des informations fournies. Cependant la procédure est déclenchée
par la signature d’un ordre de transit communément appelé « OT ». Ce dernier est accompagné
de documents relatifs à la marchandise. Le client peut également exprimer le besoin par l’envoie
d’email à l’adresse électronique de la société. Par ailleurs si ce dernier refuse de payer les
honoraires dut au transitaire, ce dernier peut l’assigner en justice sur la base de ce document.

4_ Avis d’arrivée :
L’avis d’arrivée est l’acte rédiger par la compagnie à laquelle le client à confier ses
marchandises pour expédition. Par avis d’arrivée on informe le destinataire de la marchandise
que les produits importés sont effectivement arrivés au PORT.
5_ Collecte document :
La collecte d’information se fait par « ORBUS » ou « GAINDE ». Mais cela peut également se
faire par tous les autres moyens de communication. La documentation est ensuite classée
conformément à la procédure de maitrise des enregistrements.

 _ Dossier Maritime :
Le dossier maritime est ouvert au vu du Manifeste.

Numéro du Dossier
Nom du Client
Nom du navire et la date d’arrivée du navire
Numéro du connaissement et le port d’embarquement
Nombre de colis et le poids
Nature de la marchandise
Nom de l’expéditeur

Description de la procédure :
DEBUT

1. Ordre de Transit

2. Collecte de Documents

3. Déclaration

4. Le Circuit Douanier

OUI NON

5. Approbation

6. Liquidation
Supplémentaire

7. Impression BAE

8. Enlèvement et ou Livraison

9. Rapport Final

FIN
Descriptif
Ordre de transit : A la demande du client, le service transite fait une cotation en fonction des
informations fournies. Cependant la procédure est déclenchée par la signature d’un ordre de
transit communément appelé « OT ». Le client peut également. Le client peut également
exprimer le besoin par l’envoie d’email à l’adresse électronique de la société.
Collecte document : La collecte d’information se fait par « ORBUS » ou « GAINDE ». Mais
cela peut également se faire par tous les autres moyens de communication. La documentation
est ensuite classée conformément à la procédure de maitrise des enregistrements.
Déclaration : Une fois satisfait par la documentation recueillie, le service transite passe à la
déclaration. Elle se fait par le logiciel GAINDE.
Le circuit douanier : Les agents transit sont déployés sur différents bureaux de douanes. Ainsi
le dossier de la recevabilité, à la section des écritures, des visites… Mais le dernier mot revient
à l’inspecteur coté pour la vérification.
Approbation : Il est doté de tous les moyens juridiques lui permettant d’exercer sa fonction.
Ainsi il peut se déplacer, faire toute la documentation nécessaire pour argumenter son opinion,
il est le seul autoriser à émettre le BAE.
Impression BAE : devant son ordinateur le déclarant en douane peut imprimer son BAE (Bon
A Enlever) à la formalité d’enlèvement. Voir annexe 5
Liquidation supplémentaire : une fois satisfait de ses investigations, l’inspecteur des douanes
autorise l’impression du « BAE ». Il revient donc au transitaire de faire l’impression et de payer
les droits de douane.

Toute fois si l’inspecteur n’est pas satisfait, il peut aux droits de douanes déjà déclarer une «
liquidation supplémentaire ». Ainsi le transitaire règle tous les droits de douane ainsi que la
pénalité avant d’imprimer le BAE, toujours suivant une autorisation de l’inspecteur des
douanes.
Livraison : Une fois toutes les exigences douanières sont satisfaites, le service transite met à la
disposition du client la marchandise en procédant à l’enlèvement. Cependant en fonction des
demandes, la livraison se fait par sollicitation du service logistique de la société ou un partenaire
choisi par le client, pour effectuer l’enlèvement et ou la livraison.
Le rapport final : A la fin de l’opération un compte rendu verbal ou écrit de l’opération est fait
à la direction générale. Elle en prend connaissance et agit en fonction de la politique générale
et des priorités de l’entreprise.

SECTION 3 LE DEDOUANEMENT PROPREMENT DIT


Au Sénégal les importateurs sont tenus de recourir au service de commissionnaire agrée en
douane (transitaire). Toutes les personnes physiques ou morales bénéficiaire d’un enlèvement
ou d’un crédit d’enlèvement ou d’une autorisation spéciale peuvent lever des déclarations en
détail pour leur propre commerce.
Le dédouanement concerne la procédure applicable aux marchandises importées afin d’assurer,
d’une part, la correcte perception des droits et taxes que l’administration des douanes est
chargée de liquider et, d’autre part d’appliquer les diverses mesures réglementaires. Le
processus au Sénégal comporte un certain nombre d’étapes assorties des formalités à remplir et
de documents à fournir.
Il commence avec la déclaration en douane. En vertu des dispositions de l’article 69 du code
des douanes, toutes les marchandises importées, y compris celles faisant l’objet d’une
exemption des droits et taxes à l’entrée, doivent faire l’objet d’une déclaration en détail leur
assignant un régime douanier.
L’administration des douanes du Sénégal a mis en place le dépôt anticipé des déclarations
permettant l’enlèvement des marchandises dès leur arrivée.
Le dédouanement concerne la procédure applicable aux marchandises importées afin d’assurer,
d’une part, la correcte perception des droits et taxes que l’administration des douanes est
chargée de liquider et, d’autre part d’appliquer les diverses mesures réglementaires. Le
processus au Sénégal comporte un certain nombre d’étapes assorties des formalités à remplir et
de documents à fournir.
_ Les préalables au dédouanement, que sont la conduite et la mise en douane des
marchandises _Les formalité de dédouanement proprement dit, qui va de l’établissement de la
déclaration en détail à l’enlèvement des marchandises, en passant par la vérification de la
déclaration et de la liquidation et l’acquittement des droits et taxes.
1.LE SYSTÈME GAINDE INTEGRAL :
Le système GAINDE intégral est un nouveau dispositif qui ouvre une nouvelle étape dans
l’accélération des procédures de dédouanement avec une réduction de l’utilisation des papiers.
Ainsi, le dédouanement devient de plus en plus automatisé et dématérialisé.
La douane a lancé le système GAINDE intégral qui capitalise les applications des versions
GAINDE1990 et 2000 et celle de GAINDE portable 2005, ainsi que la dernière version 2011.
Il a pour objectif de fédérer toutes les applications de la douane pour réaliser une automatisation
de l’ensemble des procédures depuis le pré-dédouanement jusqu’à l’enlèvement des
marchandises, sans oublier la gestion des régimes et des exonérations.

Avec le GAINDE intégral le processus de dédouanement commence dès l’embarquement de la


marcha dise au port de départ
Il permet au consignataire de changer son manifeste dès le départ du navire. Lorsque le
manifeste est enregistré et chargé, les opérations peuvent être tout de suite faite.
SECTION 4 : La déclaration en détail
C’est un document qui est établi sur la base des éléments du manifeste. La déclaration en détail
est un imprimé comportant toutes indications afférentes à l’importation (la nature de la
marchandise, le poids, le nombre, la valeur, les droits et taxes exigibles, entre autres
éléments…)
Les énonciateurs et mention qui sont porté sur la déclaration doit être atteste par le document
qui y sont joint à savoir : la facture, le document de transfère (Bill Of LADING)
Toute marchandise importée doit faire l’objet d’une déclaration en détail en douane.
L’exonération des droits et taxes ne dispense pas de la déclaration en détail. Les marchandises
importées dont la valeur est supérieure ou égale à 200.000 F doivent être déclarées en détail par
un transitaire agréé appelé Commissionnaire Agréé en Douane.
Elle doit contenir toutes les informations quantitatives et qualitatives pouvant permettre
l’application immédiate ou ultérieur des droits et taxes, des mesures de prohibition et autres
mesures douanière.
Elle doit contenir notamment :
• L’origine et la provenance de la marchandise importée ;
• L’identification du moyen de transport ;
• L’expéditeur ou le destinataire réel de la marchandise,
• Le poids brut et le poids net de la marchandise ;
• Le numéro de la nomenclature de la marchandise ;
• Le nombre et la nature des colis ;
• La dénomination de la marchandise contenue dans le colis ;
• Les valeurs CAF, FOB, Mercuriale éventuellement, et la valeur en douane de la
marchandise ;
• La pré-liquidation : droits et taxes à payer

1. FORME DE LA DECLARATION EN DETAIL


 La Déclaration manuelle
Ce sont des déclarations établies à la machine à écrire. Pour ces déclaration le nombre
d’exemplaires à produire est de cinq (05) au minimum à s’avoir :
• L’exemplaire visite qui sert de pièce comptable
• L’exemplaire contrôle est destiné aux archives de la douane
• L’exemplaire déclarant est aussitôt remis au déclarant en douane pour lui permettre de suivre
son dossier dans le circuit douanier.

• L’exemplaire Bon à Enlever : une fois revêtu du cachet et de l’avis favorable de l’inspecteur
des douanes ayant traité la déclaration, permettant au déclarant d’aller tirer la marchandise
auprès de la compagnie de transport après acquittement des droits et taxes à payer.
• Les déclarations manuelles souvent établies dans quelques rares cas tels que les colis postaux,
et en cas de panne du système.
 LES DECLARATIONS INFORMATIQUES ou GAINDE
Ce sont les déclarations établies par l’ordinateur dans un système informatique connecté à un
réseau géré par la SONATEL qui permet de relier les entreprises de transit à la douane.
La déclaration GAINDE est établies en trois (03) exemplaires au moins :

• L’exemplaire visite
• L’exemplaire déclarant
• L’exemplaire bon à enlever
NB : Les déclaration GAINDE sont utilisées dans tous les bureaux de douane du Sénégal pour
plus d’efficacité et de rapidité des opérations douanières.
SECTION 5 : Formalité de dédouanement Maritime
Le fret maritime est un trafic qui prend en charge les importations et les exportations par voies
de mer. C’est le trafic le plus important par le fait de sa capacité de chargement très élevé et à
moindre cout.
Les marchandises transportées à destination du Sénégal par voie maritime sont inscrites sur un
document appelé « MANIFESTE » qui est daté et signé par la compagnie maritime. Le
document est tenu d’être présenté au service de la Douane à premier réquisition lorsque le navire
pénètre dans la zone maritime du rayon des douanes. Le manifeste est déposé 24 Heures qui
suivent l’arrivé du navire.

1. Les personnes habilitées à déclarer :


La déclaration en douane est souscrite par un commissionnaire agréé ou à titre exceptionnel par
le propriétaire remplissant certaines conditions. La déclaration en détail est souscrite
directement dans le système de dédouanement, « le système de gestion automatique des
informations et des échanges (GAINDE) ».
Il faut donc disposer d’un accès audit système à travers une convention avec la direction
informatique de la douane. Le système est convivial et guide l’usager pour l’établissement de
la déclaration en douane.
Il est cependant conseillé de toujours recourir à un professionnel du transit pour effectuer sa
déclaration. Le conseil de discipline des commissionnaires en douane du Sénégal (CDCDS)
dispose d’un tableau de ses professionnels qui exerce en toute légalité.

SECTION 6 : PRÉSENTATION DU CALCUL DES DROITS ET TAXES


Toutes marchandises importées au Sénégal doivent être soumises paiement des droits et taxes
d’entrée avant de franchir la barrière douanière. Toutefois, il convient de distinguer les produits
originaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ou de la
communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) des produits tiers c’est
à-dire des produits hors UEMOA et CEDEAO. Ces produits sont exonérés des droits et taxes
lors de leur importation dans un pays membre à l’exclusion de la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) et des autres taxes intérieures.
Cependant, les produits tiers importés au Sénégal sont soumis au tarif extérieur commun (TEC).

Ainsi les droits et taxes d’entrée se composent comme suit :


• Le droit de douane (DD) 01 : son taux dépend de la catégorie de la marchandise

Catégorie Type de biens Taux de droit de douane


Catégorie 0 Biens sociaux essentiels 0%
Biens de première nécessité,
Catégorie I matière première de base, 5%
biens d’équipement, intrants
spécifiques
Catégorie II Intrants et produits 10%
intermédiaires

Catégorie III Biens de consommation 20%


finale et autre biens non
repris ailleurs

Catégorie IV Biens de consommation 35%


finale

• La redevance statistique (RS) 03 : son taux est de 1%.


• La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) 05 : son taux est de 18%.
• Le prélèvement COSEC (Conseil Sénégalaise des Chargeurs)10 : son taux est de 0,4%,
il est prélevé uniquement sur les importations par voie maritime.
• Le prélèvement communautaire de solidarité (PCS) : son taux est de 0,8%.
• Le prélèvement communautaire de la CEDEAO (PCC) (31) : son taux est de 0,5%.
• Le bénéfice industriel et commercial (BIC) : son taux est de 3%.
Nous avons aussi les autres taxes intérieures. Pour le calcul des droits et taxes, il suffit
d’appliquer la formule suivante :
Montant des droits et taxes = valeur CAF x taux cumulé
Les droits et taxes liquidés par le service des douanes sont versés au trésor.
Ce montant est payé soit au comptant, soit à crédit pour les bénéfices d’un crédit d’enlèvement.

SECTION 7 : LE CIRCUIT DOUANIER


Après ouverture et préparation du dossier à ATI, un des transitaires doit effectuer le circuit
douanier qui consiste à faire les différents bureaux de la douane pour qu’enfin de compte
recevoir un Bon A Enlever (BAE) qui nous permettra d’enlever la marchandise.
Pour cette opération nous sommes allés, au poste qui se situe à la mole 2 ou nous avons payé le
Bordereau de Suivi de Cargaison (BSC) de 11 800F CFA conteneur de 20’ et 23 600F CFA qui
accompagne le dossier.
. PASSEURS DE PIECES :
Les passeurs de pièces jouent un rôle primordial dans l’entreprise car c’est eux qui font les
circuits en passant dans les bureaux différents énuméré ci-dessous :
 Recevabilité
 Section
 Inspecteur de visite (c’est lui qui accorde le BAE)
 Distribution
 Inspection vérificateur
 Enlèvement
Ceux-ci permettent à la société d’avoir des signatures et des cachets sur leurs documents pour
que la totalité des dossiers soient légal.
1. RECEVABILITE
C’est au niveau de ce bureau ou commence les premières démarches du circuit. A la suite de
l’achat du TSC nous sommes allés au secrétariat de recevabilité ou le dossier fait l’objet
d’enregistrement et de la garde de la copie du bordereau de dépôt. Ensuite le dossier est
acheminé au chef de recevabilité qui vérifie la conformité des documents puis appose un cachet
« R » et une signature sur les copies de déclaration avant de les renvoyer au secrétaire de
recevabilité qui par la suite garde une copie de la déclaration et enregistre le dossier dans le
registre des marchandises importées, qui sera déposé au niveau de la section.
2. SECTION :
Après recevabilité du dossier, c’est au tour du secrétaire du chef de section de procéder lui aussi
à un contrôle du dossier qui vient de faire la première phase du circuit, accompagné du registre
de recevabilité. Le secrétaire décharge le registre qui sera retourné au secrétariat de recevabilité
pour une signature afin de montre que le dossier a été reçu à la section. Dès lors, nous reprenons
le registre que nous allons retourner à la recevabilité puis revenir pour attendre la sortie du
dossier.
Ainsi le dossier fera l’objet de vérification au niveau du chef de section. Quelques minutes plus
tard, après signature du chef de la section et prélèvement d’une déclaration par le secrétaire, le
dossier est sorti et nous nous précipitons pour faire la visite.
1. VISITE :
Dans cette phase, plusieurs dossiers de différentes entreprises arrivent en même temps. Ainsi,
le secrétaire de visite décharge et signe le registre et on retourne à la section. Ensuite le
secrétaire vérifie si les documents demandés sont en règle avant de les passer au chef de visite.
Ce dernier effectue un deuxième contrôle avec beaucoup d’attention avant d’y apposer sa
signature. C’est la phase la plus longue, elle peut prendre une demi-heure. Après une longue
attente, les dossiers sont sortis et nous allons au niveau de la distribution pour voir si notre
dossier fait partie du lot. Et par chance, le nôtre pourrait faire partie et c’est ainsi que commence
le processus de la distribution.
2. DISTRIBUTION :
Dans cette phase aussi, le secrétaire de distribution décharge le registre de visite et effectue un
tri en enregistrant par ordre croissant tous les dossiers qu’il vient de recevoir.
Il prend en charge les déclarations ce qui revient à vérifier tous les documents exigibles tels que
la facture, la DPI, le Connaissement, le Certificat d’assurance…
S’il y a conformité des documents, l’agent met le cachet « R » qui signifie que le dossier est
recevable. Pour cela, il faut s’assurer que la déclaration a été établie dans des conditions
réglementaires et qu’elle comporte toutes les indications nécessaires pour l’application des
mesures douanières et pour l’établissement des statistiques du commerce extérieur et qu’elle
est accompagnée des documents dont la production est obligatoire.
Mais la douane attribut une couleur spécifique pour chaque maison de transit et parmi ceux, on
peut en citer 5 comme le Rouge, le Bleu, le Jaune, le Vert et l’Orange La couleur Rouge, nous
renvoie à une visite intégrale de la marchandise, donc c’est un contrôle physique et
systématique qui se fera à quai La couleur Bleu nous permet d’obtenir automatiquement et sans
risque le Bon A Enlever (BAE) Pour le Vert c’est le contrôle des documents (copie conforme),
c’est la confiance. Il y’a en plus la couleur Jaune qui nous permet de faire une visite à domicile
avec le passage du scanner. Enfin la couleur Orange nous fait penser au passage obligatoire du
scanner. Ainsi les dossiers sont distribués un à un au niveau de différents bureaux après les
signatures du chef de la distribution.

3. INSPECTEUR VERIFICATEUR :
C’est la dernière étape du circuit et c’est celle qui permet l’obtention du Bon A Enlever (BAE)
qui permettra de lever notre marchandise au port. Ainsi l’inspecteur, dans son bureau va
procéder à une deuxième vérification minutieuse de la conformité du dossier et vérifie pour une
deuxième fois dans ORBUS le montant de la facture et met sur la copie de la déclaration un
cachet. A la fin de cette opération, un agent escorteur nous a été coté et le BAE nous a été livré.
4. L’ENLEVEMENT :
Selon l’article 142 du code des douanes :
Les marchandises conduites dans les bureaux de douane doivent être enlevées dès la délivrance
de cette autorisation, sauf délais spécialement accordés par le service des douanes.
De ce fait, une fois que le bon A Enlever est lancé le déclarant peut entamer les procédures
d’enlèvement. D’abord il procède au tirage du BAE. Ensuite le paye les frais de manutention et
de transport à la société consignataire qui lui délivre un Bon de compagnie muni de ces reçus,
il peut donc procéder à l’enlèvement. Mais au préalable il faut passer à la brigade de la douane
pour le paiement du travail supplémentaire TSC qui est de 9000F CFA ou 4000F CFA pour les
conteneurs. Après l’enlèvement, la maison de de transit procède à la livraison de la marchandise
à son client.
C’est un document qui est établi sur la base des éléments du manifeste. La déclaration en détail
est un imprimé comportant toutes indications afférentes à l’importation (la nature de la
marchandise, le poids, le nombre, la valeur, les droits et taxes exigibles, entre autres
éléments…)
Les énonciateurs et mention qui sont porté sur la déclaration doit être atteste par le document
qui y sont joint à savoir : la facture, le document de transfère (Bill Of LADING, B/L). C’est un
document qui est composé de segments qui comprend des énonciations suivantes :
5. La vérification :
A la fin du processus d’établissement, une signature qui est maintenant électronique permet de
valider le contenu de la déclaration, de l’enregistrer et de la rendre « irrévocable ». Cela veut
dire qu’elle est disponible pour la douane qui va exercer ses différents contrôles dessus et sur
la marchandise.
Ces contrôles peuvent se situer à plusieurs niveaux depuis la vérification des documents
jusqu’au passage au scanner et la vérification physique des marchandises. A la suite, le service
des douanes établit la créance de l’Etat et que le service du trésor va recouvrer.
L’article du code de la douane dispose que les marchandises conduites dans les bureaux de
douane ou dans les lieux consignés par le service des douanes ne peuvent y être enlevées, sans
l’autorisation du service ou sans que les droits et taxes aient été préalablement payés, consignés
ou garantis.
Le respect de ces dispositions a pour effet l’octroi, par la douane, de la mainlevée sur les
marchandises, ce qui déclenche le processus de l’enlèvement.
Concernant l’enlèvement une autorisation est donnée par la douane, d’enlever une marchandise
pour importation, au terme des opérations de dédouanement et après paiement, garantie ou
consignation des droits. Le BAE est donc obligatoire pour entrer de la marchandise du territoire.
Bon A Enlever (BAE) : Document présenter par le client au douanier de zone pour procéder à
l’enlèvement. Il donne une description de la marchandise avec toutes les références : marque,
nombre de colis, nature et autres éléments nécessaire au dédouanement, et sert à récoler les
colis. Après vérification, le douanier donne un visa pour la porte de sortie.
Bon A Délivrer (BAD) : Document
Bulletin de livraison : Document que remet le pointeur-livreur à l’importateur après que celuici
à terminer toute la procédure d’enlèvement.
SECTION 8 : LA PROCEDURE DE LIVRAISON
Les entreprises importatrices avec un potentiel importateur, doivent savoir négocier avec leurs
fournisseurs internationaux des conditions de livraison de leurs marchandises qui tiennent
compte de leur besoin réel.
La livraison des marchandises se fait comme suit :
• Logistique
Après avoir reçu le BAE le déclarant donne le dossier à celui qui est chargé de la partie
logistique et c’est à lui de se rendre dans les compagnies pour payer les frais s’il y’en a.
La logistique concerne l’ensemble des opérations de transport, de stockage, d’allotissement, de
distribution, de dédouanement de la marchandise permettant de la mettre à disposition dans les
délais et les quantités souhaitées sur les lieux de production, de distribution ou de
consommation. Pour ce faire, la logistique doit donc couvrir des actions qui vont de l’achat
(gestion des fournisseurs), en passant par l’entreposage (gestion de stock et d’entrepôt) jusqu’au
transport de distribution final (livraison).
La logistique comprend donc l’ensemble des activités destinées à assurer la bonne coordination
entre la demande et l’offre. Elle gère aussi bien les flux de produits et de matières que les flux
d’informations relatifs à une activité

CHAPITRE II : ANALYSE ET RECOMMANDATION

1.ANALYSES
FORCES FAIBLESSES
Bonne rémunération du personnel
Bonne stratégie de marketing Insuffisance d’infrastructure
Clients fidèles Faible notoriété de marque
Chiffre d’affaires positif Faible capital pour financer les droits de
Personnel dynamique et actif douane

OPPORTUNITES MENACES
Bonne position géographique Clients douteux et litigieux
Performance du personnel Les fraudeurs
Bonne réputation au sein de son entourage Le secteur informel
Fidélité de la clientèle Les amandes de la douane

2. RECOMMANDATIONS
L’entreprise regroupe en son sein un personnel compétant avec une expérience d’un moins 15
ans. Ce qui leur permet d’avoir la confiance de leurs clients mais aussi une bonne réputation au
sein de leur entourage.
Cependant une politique commerciale doit être menée vers l’extérieur afin de trouver de futur
client et de les fidéliser.
Air Trans. International (ATI) doit prévoir des badges pour les stagiaires, afin de leur faciliter
l’entrée au niveau de la douane et au niveau du Port Autonome de Dakar.
Tous les jours, le travail se déroule dans une ambiance chaleureuse. La compétence et la
disponibilité du personnel contribue à une bonne coordination dans le déroulement du travail.
Notre souhait est que l’entreprise continue à travailler dans cette harmonie et enthousiasme.
Mais ATI doit revoir une partie de son personnel afin de les proposer à faire des formations de
logistique pour améliorer la qualité de travail.
Dans le cadre de l’amélioration de ses services, pour d’avantage gagner des parts de marché,
ATI devrait faire une communication ciblée, c’est-à-dire une communication accentuée qui
touchera directement les entreprises, les particuliers … qui sont intéressés par les services de
ATI. Pour se faire les grands magazines parlant de commerce international seront beaucoup
plus adaptées pour cette stratégie de communication.
A partir des recommandations nous allons essayer de répondre à la problématique parce que
même si la procédure de dédouanement à ATI à été bien fait, il se cache beaucoup de problèmes
sur le terrain comme le dédouanement non conforme qui ne sera pas accepter la douane et la
cause ce n’est rien d’autre que le secteur informel.
Nous allons essayer de mettre en œuvre les causes de ce problème à l’aide du diagramme
d’Ishikawa.

Après avoir définir le diagramme d’Ishikawa nous allons essayer d’établir les 5M adaptés aux
non-conformités de la circuit douanière.
Le diagramme d’Ishikawa représente de façon graphique les cause aboutissant à un effet. Il peut
être utilisé comme un outil de modération d’un remue-méninge et comme outil de visualisation
synthétique et de communication des causes identifiées. Il peut être utilisé dans le cadre de
recherche de cause d’un problème ou d’identification et gestion des risques lors de la mise en
place d’un projet.

Choix de la problématique :

Face aux difficultés auxquelles la société fait face au niveau du département


TRANSIT, j’ai opté de mener une étude sur ce dernier afin d’analyser les causes de ce
problème, Le dysfonctionnement constaté durant ma période de stage au sein de la société
issu des procédures de dédouanement non validées par la douane m’a poussé à
m’interroger sur la façon dont le transport est organisé, sur les charges et les
responsabilités du transitaire, ainsi que la gestion des obstacles inattendus rencontrés lors
de l’acheminement de la marchandise

2. Intérêt de sujet :

Le transitaire est souvent confronté à des contraintes et des obstacles liés aux opérations
logistique, une raison ou autre, de diverses raisons qui font que la gestion des procédures douanier
soit difficile, d’où l’importance de développement d’une stratégie d’intelligence. C’est le cas de la
mise en place d’une gestion de l’activité du transitaire pour faire face aux entraves.

Ce diagramme se structure habituellement autour du concept des 5M. Kaoru Ishikawa a


recommander de regarder en effet l’événement sous cinq aspect différents, résumés par le sigle et
le moyen méthodique 5M :

• Nouveau logiciel non adapté


• Méthode de travail archaïque
• Longue durée au niveau de la procédure de dédouanement
• Dépense inutile

Main d’œuvre :
• Personnel non qualifié
• Manque de formation
• Manque de compétence

Matière :
• Frais de sanction douanière très élevés
• Frais de dédouanement élevé
• Frais de local élevé
• Frais de magasinage au port élevé
• Rareté de la clientèle

Matériel :
• Manque de matériel
• Manque de moyens de transport adapté aux travaux de manutention
• Manque de moyen de transport pour le personnel
• Manque d’outil de travail
• Manque d’outil informatique adapté à la nouvelle technologie
CONCLUSION GENERALE

En définitive nous pouvons dire que l’opération de dédouanement des fournitures scolaire c’est
bien déroulé. Toutes les mesures nécessaires ont été prises afin de mener à bien cette opération.

Plus largement cette visite a été l’opportunité pour moi de comprendre ces derniers, et au de la
d’enrichir mes connaissances en transport et logistique et m’a permis de concrétiser la théorie
afin de la comprendre

Le dédouanement en transport maritime met en relation beaucoup d’acteurs travaillant dans le


secteur du transport maritime, mais nous permet aussi d’avoir un aperçu sur le travail de la
douane.
TABLE DE MATIERE

REMERCIEMENTS ...................................................................................................................
I SOMMAIRE ...................................................................................
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................
1
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE D’AIR TRANS. ................................................. 3
INTERNATIONAL (ATI) ......................................................................................................... 3
CHAPITRE1 : PRESENTATION DE ATI ............................................................................... 4
1. HISTORIQUE ................................................................................................................
4
2.Organigramme .................................................................................................................
5
CHAPITRE II : ENVIRONNEMENT DE ATI ..........................................................................
6
1.Micro environnement .......................................................................................................... 6
a) La demande ................................................................................................................ 6
b) L’offre ........................................................................................................................ 6
c) La concurrence ........................................................................................................... 6
2. Macro environnement ........................................................................................................ 7
a) Environnement géographique .................................................................................... 7
b) Environnement économique .......................................................................................
8
c) Environnement juridique ............................................................................................
8
PARTIE 2 : PROCEDURE DE DEDOUANEMENT DE FOURNITURES SCOLAIRES
IMPORTEE PAR VOIE MARITIME ..................................................................................... 10
CHAPITRE I : LE PROCESSUS DE DEDOUANEMENT DES FOURNITURES
SCOLAIRES ............................................................................................................................
11
SECTION 1 : Les préalables au dédouanement ................................................................ 11
SECTION 2 : Document requis dans l’étape de pré-dédouanement : .................................. 12
1. Ouverture de Dossier : .................................................................................................. 13
2_ Demande de transfère : .................................................................................................... 13
3_ Ordre de transite : ............................................................................................................ 13
4_ Avis d’arrivée : ................................................................................................................ 13
5_ Collecte document : ......................................................................................................... 14
SECTION 3 LE DEDOUANEMENT PROPREMENT DIT ........................................... 17
1.LE SYSTÈME GAINDE INTEGRAL : ........................................................................... 17
SECTION 4: La déclaration en détail .................................................................................. 18
1. FORME DE LA DECLARATION EN DETAIL ........................................................ 19
SECTION 5 : Formalité de dédouanement Maritime .......................................................... 19
1. Les personnes habilitées à déclarer : ............................................................................ 20
SECTION 6 : PRÉSENTATION DU CALCUL DES DROITS ET TAXES ...................... 20
SECTION 7 : LE CIRCUIT DOUANIER ........................................................................... 22
1. RECEVABILITE ............................................................................................................. 22
2.SECTION : ........................................................................................................................
22
1. VISITE : ........................................................................................................................... 23
2. DISTRIBUTION : ............................................................................................................
23
3. INSPECTEUR VERIFICATEUR : ..................................................................................
24
4. L’ENLEVEMENT : ......................................................................................................... 24
5. La vérification : ................................................................................................................ 24
SECTION 8 : LA PROCEDURE DE LIVRAISON .......................................................... 25
CHAPITRE 2 : ANALYSE ET RECOMMANDATION ........................................................ 26
1.ANALYSES ......................................................................................................................
26
2. RECOMMANDATIONS .................................................................................................
27
CONCLUSION GENERALE ..................................................................................................
29

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