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REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
DEDICACES I
REMERCIEMENTS II
SOMMAIRE IV
INTRODUCTION GENERALE 1
CONCLUSION GENERALE 44
ANNEXES RR
INTRODUCTION GENERALE
Les profondes mutations technologiques et économiques que connaît
actuellement le monde, et qui sont tributaires des effets de la
mondialisation, orientent radicalement les modes de financement des
entreprises, désormais contraintes à se prémunir non seulement de
l'utilisation inefficace des ressources, mais aussi des aléas conjoncturels
relatifs à l'acquisition et à l'investissement des capitaux1(*). Cette situation
s'est davantage révélée avec la crise économique et financière dans
laquelle le monde est entré vers la fin de l'année 2007, et qui a entrainé de
grosses difficultés financières pour de nombreuses entreprises. Les
enseignements résultant de cette crise ont permis d'établir la vulnérabilité
particulière des entreprises exportatrices et importatrices, ainsi que des
filiales de grands groupes multinationaux.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
LA CAMI S.A.
FICHE D'IDENTIFICATION DE LA CAMI S.A.
Dénomination : Cameroon Motors Industries S.A.
Sigle : CAMI
Siège Social : B.P. 1217 Douala, Bonaberi Z.I.
Téléphone : (237) 33 39 76 55 / 33 39 80 56 / 33 39 06 96
Fax : (237) 33 39 66 56
Site web : www.cfaogroupe.com
N° identification : MO 097 100000 634 G
Registre de RC 4060 Douala
commerce :
Forme juridique : Société Anonyme (SA) avec Conseil d'Administration
Capital Social : 2176680000 FCFA
Actionnaires CFAO (60%)
E.E.C. (3,3%)
Autres (11,9%)
Activités : - Concessionnaire des marques TOYOTA, IVECO et HINO dans
l'importation et la vente des véhicules neufs et occasions, des pièces de
rechange automobile et pneumatiques.
1.0. INTRODUCTION
Le groupe CFAO intervient en Afrique depuis plus d'un siècle dans le cadre
de la distribution automobile. Propriété du grand groupe français PPR, Le
groupe CFAO dont le siège se trouve à Sèvre en France, est présent dans
une trentaine de pays africains ainsi que dans les Départements et
Territoires français d'Outre-Mer, à travers ses quatre branches d'activités :
CFAO Automotive, Europharma, CFAO Industries & Trading, CFAO
Technologies.
Source : Nous-mêmes.
En lien avec son objet social défini à sa création, La CAMI exerce dans le
cadre d'un contrat de concession, une activité principale à laquelle elle
associe d'autres activités dites secondaires conformément à sa politique de
diversification pour s'adapter aux évolutions liées à son secteur d'activité et
mieux répondre aux besoins de sa clientèle.
La CAMI S.A. est soumise à ces conditions génériques, dans le cadre des
contrats de concession qui lie sa maison mère, la CFAO, avec les
constructeurs dont elle représente les marques au Cameroun (Toyota,
Iveco, Hino et Bridgestone). Elle bénéficie par ailleurs, de la part de ses
concédants, d'une assistance en matière de formation, d'information sur les
produits, de système d'information et du service après vente. Pour se
prémunir des risques liés aux fluctuations des cours des devises, et
bénéficier des effets d'économie d'échelle, toutes les filiales CFAO dans le
monde, ayant les mêmes concédants, adressent leurs commandes par
l'intermédiaire d'une Centrale d'Achat située en France (la SFCE pour les
véhicules, Capstone pour les pièces détachées et IET pour les pneus), et
les règle à l'immédiat dès la mise en route des marchandises.
· Contrôler et comptabiliser les divers frais bancaires et agios, ainsi que les
commissions sur cautions perçues par les banques ;
· Suivre les relations avec les banques (conditions, réclamations,
statistiques...) ;
1.4. CONCLUSION
2.0. INTRODUCTION
2.1.1. Définitions
Source : Nous-mêmes.
. Cessions d'actifs
. Nouveau emprunts à LT
Total
Emplois de long terme (E)
. Investissements
. Remboursements d'emprunts à LT
. Dividendes
Total
Variation du fond de roulement (R-E)
Variation du Besoin en fond de roulement
Les comptes banques sont évalués compte tenu des conditions de banque
et des dates de valeur qui introduisent des écarts entre la trésorerie
comptable et la trésorerie bancaire et pose la nécessité de rapprochement.
La technique utilisée par les banquiers pour le calcul des intérêts, agios et
frais divers relatifs aux mouvements des comptes bancaires,
est L'échelle15(*). Elle permet d'appréhender en temps réel les soldes
effectifs des comptes en prenant en considération les conséquences des
positions débitrices ou créditrices des capitaux en compte au regard des
conditions de banque. Cette technique peut également être reprise en
entreprise pour l'évaluation de tous les comptes banques. Elle se présente
sous la forme d'un tableau (voir annexe n°2) qui fait apparaître les positions
des capitaux en compte, les jours courus en date de valeur, les
« nombres » correspondant, les intérêts débiteurs et créditeurs selon les
cas, et les soldes effectifs des comptes. Les titres et effets négociables
quant à eux, en dehors du fait qu'ils se répercutent généralement sur les
comptes banques, font l'objet d'un contrôle permanent qui permet une
lucidité quant aux échéances associées.
Mois de : JANVIER N
Prévu Réel Total
DATE : 1 2 31 1 2 31 prév réel ?ce
Recettes d'exploitation
Encaissement effets
Encaissement divers
Etc........................................
Une autre politique est celle qui préfère maintenir le plus possible l'égalité
entre le fond de roulement permanent et le besoin en fond de roulement, et
couvrir les impératifs courants de trésorerie par des ressources à court
terme. Cette politique de l'équilibre permet aussi une moins grande
immobilisation des fonds comme la première.
3.0. INTRODUCTION
Tous ces flux de trésorerie sont cernés et traités, dans le cadre de leur
gestion, d'après un processus précis.
Ils sont consentis pour une période plus longue en guise d'anticipation des
entrées importantes de fonds. Leur accord est soumis à un cautionnement
des dirigeants de CAMI et le taux, de l'ordre de 8.5% à 10%, varie d'une
banque à l'autre. Le tableau suivant présente en synthèse les lignes de
découverts de la CAMI auprès de quelques grandes banques :
Les crédits par signature correspondent par contre à des cautions simples
limitées dans le temps et pour un montant plafonné. La CAMI obtient ce
type de crédit auprès des Administration Douanière et Fiscale, sur la base
d'un engagement par signature de son banquier, lui permettant ainsi de
différer le règlement des droits de douane et d'autres taxes à l'importation,
au moins jusqu'à la vente des marchandises concernées.
Le financement des marchés publics comprend les cautions qui permettent
d'éviter les dépôts de garanties et donc l'immobilisation des fonds dans
tous les contrats avec l'Etat. Par ce type de financement, la CAMI bénéficie
des paiements à titre d'avance sur les commandes de l'Etat. Ce mode de
financement est prépondérant chez CAMI, dans la mesure où l'Etat
représente son plus grand client (en termes de chiffre d'affaire).
Avances clients
Financements obtenus
Règlement clients comptants & à termes échus dans les bons délais
Avances clients
Frais approvisionnem. & coût de stockage
Frais financiers
Excédents éventuels
CHIFFRE D'AFFAIRE
APPRIVISIONNEMENT
AUTRES CHARGES
FOND DE ROULEMENT
Revenus financiers
Source : Nous-mêmes.
3.4. CONCLUSION
4.0. INTRODUCTION
Ces facteurs de succès que nous avons évoqué et bien d'autres encore,
n'épuisent cependant pas les perspectives d'efficacité ; et les facteurs non
exploités par la CAMI peuvent révéler quelques faiblesses de son système
d'optimisation de la trésorerie.
Cette deuxième faiblesse cache mal celle d'un excès de prudence qui
consiste à se prémunir des risques en évitant d'en prendre. L'une des
raisons fondamentales pour lesquelles la CAMI est obligé de payer ses
achats de marchandises au comptant est la prévention des risques de
change, parce que ces achats se font en Yen, connu pour son caractère
très fluctuant. Il en est de même pour l'interdiction de faire des placements
qui vise la protection contre les risques de taux. Comme le soulignent Alain
Derray et Alain Lusseault, de plus en plus, la mondialisation des marchés et
la volatilité des marchés financiers obligeront les entreprises à prendre un
minimum de risques à se familiariser aux outils de leurs couvertures plutôt
qu'à les éviter26(*). La capacité à faire face aux risques deviendra un critère
de disqualification des entreprises.
Sur le plan interne au service trésorerie la faiblesse à évoquer ici est celle
de la complexité du système d'information en place. La trésorerie de CAMI,
utilise à elle seule plusieurs applications informatiques différentes (Kyriba
pour la prévision et le suivi des flux, Episoft pour le rapprochement des
comptes bancaires, Anael de IBM AS 400 pour la comptabilité, Excel pour
d'autres analyses...). La coordination entre ces diverses applications n'est
pas toujours assurée de façon optimale. Ce qui représente un défaut
couteux sur le plan de l'efficacité et de la gestion du temps qui est un
élément très précieux dans l'optimisation de la trésorerie.
Toutes ces faiblesses que nous avons énumérée, face au système actuel
d'optimisation de la trésorerie chez CAMI, s'expriment en termes de
manque à gagner et donc d'opportunité à saisir. La performance actuelle de
la trésorerie de CAMI n'est pas négligeable, mais, nul ne l'ignore, toute
entreprise pour rester compétitive aujourd'hui est sommée de générer et
d'entretenir la croissance de sa performance. C'est dans cette optique que
nous ébauchons ces quelques propositions, et essayons de mettre en
évidence l'intérêt de l'optimisation de la trésorerie pour la performance
d'une entreprise.
4.4. CONCLUSION
Le but de cette dernière étape de notre travail était d'ébaucher une analyse
critique du système d'optimisation de la trésorerie chez CAMI. Ce but
nécessitait en lui-même que soit dégagés les forces et les faiblesses de ce
système, afin de proposer quelques pistes de réflexion en vue d'un surcroit
d'optimisation, et de mettre en évidence l'intérêt de l'optimisation de la
trésorerie dans le pilotage de la performance. Nous pouvons dire ici que
l'efficacité du système de CAMI est imputable aussi bien à son pouvoir de
négociation face à ses partenaires financiers, qu'au dynamisme de son
personnel. Néanmoins, la CAMI gagnerait à modérer sa politique
prudentielle de trésorerie pour expérimenter plus d'outils d'optimisation et
les techniques de couverture des risques de trésorerie.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce rapport, rappelons qu'il était question pour nous, de mettre
en évidence les moyens dont disposent les entreprises engagées dans un
contrat de concession, pour optimiser la gestion de leur trésorerie. Une
préoccupation qui s'est voulue pratique et empirique, dans la mesure où
nous nous appuyés sur le cas d'une société concessionnaire d'automobiles
au Cameroun, la CAMI S.A. Nous y avons effectué notre stage académique
de deux mois et avons participé activement aux traitements des opérations
de trésorerie (rapprochements bancaires, reconstitution des arrêtés de
compte, imputations comptables des opérations...). Ce qui nous a permis
de nous familiariser aux techniques d'optimisation de la trésorerie et de
mesurer son importance pour le management de la performance en
entreprise.
Soulignons d'abord que la CAMI S.A. est l'un des plus grands acteurs du
secteur camerounais de l'automobile. Elle participe à l'activité économique
nationale, non seulement par ses métiers ordinaires (Importation et
commercialisation des automobiles), mais aussi par la prestation des
services de maintenance, en tant que filiale de droit camerounais du groupe
CFAO, concessionnaire de la marque Toyota. La diversité des services
qu'elle offre fait d'elle une génératrice d'emploi dans plusieurs corps de
métiers, et son organisation de type fonctionnel la présente, à notre avis,
comme un terrain fertile d'expérimentation des techniques et des outils
théoriques de gestion.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux