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CHROMATOGRAPHIE
I. GENERALITES CHROMATOGRAPHIQUES
Le chimiste est souvent appelé à analyser les mélanges des substances pour en
connaître la nature, les propriétés spectroscopiques et les teneurs respectives. Il faudra
donc qu’il puisse posséder suffisamment des connaissances théoriques et l’art pour les
pratiquer.
purification,
identification,
dosage.
Quelles sont les méthodes de purifications des substances ? Quelles sont les
méthodes d’identification ? Comment peut-on faire le dosage des constituants
organiques d’un mélange des substances ?
Filtration ;
Recristallisation,
Sublimation,
Extraction
Evaporation et séchage,
Distillation fractionnée et distillation moléculaire, distillation sous-vide
Chromatographie
b) Méthodes d’identification
Pour séparer des mélanges constitués par des liquides miscibles, on procède à la
rupture de l’homogénéité (rupture de phase): soit en diminuant le volume du solvant,
soit en augmentant la concentration du soluté.
en variant la température,
en additionnant un non solvant,
en relarguant, on ajoute un nouveau soluté entraînant la séparation d’un
soluté ou d’un liquide. C’est généralement les sels minéraux.
Pour le cas des acides gras par chromatographie en phase gazeuse (CPG).
chromatographie ascendante,
chromatographie de partage,
chromatographie à une dimension et deux dimensions.
Fixation des acides aminés par liaisons ioniques selon leur charge sur un rapport solide
synthétique chargé. C’est une méthode fondée sur la fixation des substances sur un
rapport porteur de charges électriques de signe opposés.
Résines cationiques
Résines anionique
Plus K est grand, plus le composé est absorbé fortement dans la phase
stationnaire et plus la rétention est grande et inversement.
La valeur de K dépend de :
la structure du composé qui détermine son affinité pour chacune des phases
la nature de la phase stationnaire qui est un adsorbant ou un solvant pour
chacun des composés
la phase mobile, seulement si elle est un liquide, et donc un solvant pour chacun
des composés
la température qui affecte les pressions de vapeur et les solubilités.
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Le composant est donc réparti entre la phase stationnaire et la phase mobile selon
l'équilibre suivant:
La constante de cet équilibre définit le coefficient de partage entre les deux phases
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Tableau 1
Gaz
supercritique/solide
Gaz
supercritique/liquide
Selon les phénomènes mis en jeu pour réaliser la séparation, on distinguera au sein
des deux techniques :
Tr' = Tr - Tm
Notions de concentration
K = [ Cstat ] / [ Cmob ]
Le facteur de capacité k' : c’est la vitesse de déplacement du soluté. C'est le rapport de
la quantité d'un même soluté, dans la phase stationnaire et dans la phase mobile.
C'est aussi le rapport du temps passé par une espèce dans la phase stationnaire par
rapport au temps passé par cette même espèce dans la phase mobile. Il peut être
déterminé expérimentalement par: k' =( Tr-Tm ) / Tm.
L'efficacité Elle est caractérisée par la largeur d'un pic et est exprimée par le nombre de
plateaux théoriques Nth : Nth = 5,54 ( Tr/ω1/2 )2.
on peut aussi utiliser le nombre de plateaux effectifs Neff : Neff : 5,54 (Tr-Tm/ω1/2)2.
La résolution R : La résolution entre deux pics est définie par la relation suivante:
R = 2 ( TrB-TrA ) / ( ωB + ωA )
= 1,18 ( TrB-TrA ) / ( ω1/2B + ω1/2A ).
1.Définition et appareillage.
La CCM repose principalement sur des phénomènes d’adsorption : la phase mobile est
un solvant ou un mélange de solvants, qui progresse le long d’une phase stationnaire
fixée sur une plaque de verre ou sur une feuille semi-rigide de matière plastique ou
d’aluminium.
La Chromatographie sur Couche Mince (CCM) est une méthode simple et rapide qui
permet de suivre l'évolution d'une réaction ou de tester la pureté de composés
organiques
Après que l’échantillon ait été déposé sur la phase stationnaire, les substances migrent
à une vitesse qui dépend de leur nature et de celle du solvant.
Les principaux éléments d’une séparation chromatographique sur couche mince sont :
2. Principe de la technique.
Lorsque la plaque sur laquelle on a déposé l’échantillon est placée dans la cuve, l’éluant
monte à travers la phase stationnaire, essentiellement par capillarité. En outre, chaque
composant de l’échantillon se déplace à sa propre vitesse derrière le front du solvant.
Cette vitesse dépend d’une part, des forces électrostatiques retenant le composant sur
la plaque stationnaire et, d’autre part, de sa solubilité dans la phase mobile. Les
composés se déplacent donc alternativement de la phase stationnaire à la phase
mobile, l’action de rétention de la phase stationnaire étant principalement contrôlée par
des phénomènes d’adsorption. Généralement, en chromatographie sur couche mince,
les substances de faible polarité migrent plus rapidement que les composants polaires.
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3. Applications de la CCM.
Lorsque les conditions opératoires sont connues, elle permet un contrôle aisé et rapide
de la pureté d’un composé organique. Si l’analyse, réalisée avec divers solvants et
différents adsorbants, révèle la présence d’une seule substance, on peut alors
considérer que cet échantillon est probablement pur.
De plus, étant donné que la chromatographie sur couche mince indique le nombre de
composants d’un mélange, on peut l’employer pour suivre la progression d’une réaction.
Par ordre d’importance décroissante, les adsorbants employés en CCM sont : le gel de
silice, l’alumine, le kieselguhr et la cellulose.
5. Choix de l’éluant.
L’éluant est formé d’un solvant unique ou d’un mélange de solvants. Choix de l’éluant
dans le cas d’analyses:
6. Dépôt de l’échantillon.
L’échantillon est mis en solution (2 à 5 %) dans un solvant volatile, qui n’est pas
forcément le même que l’éluant : on emploie fréquemment le trichlorométhane
(chloroforme), la propanone ou le dichlorométhane. La solution est déposée en un point
de la plaque situé à environ 1 cm de la partie inférieure.
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Il est important que le diamètre de la tache produite au moment du dépôt soit faible ;
idéalement, il ne devrait pas dépasser 3 mm. Ce sont généralement les dépôts les
moins étalés qui permettent les meilleures séparations. Pour augmenter la quantité
déposée, il est toujours préférable d’effectuer plusieurs dépôts au même point, en
séchant rapidement entre chaque application plutôt que de déposer en une seule fois
un grand volume d’échantillon qui produirait une tache plus large.
L’échantillon est déposé à l’aide d’une micropipette ou d’un tube capillaire en appuyant
légèrement et brièvement l’extrémité de la pipette sur la couche d’adsorbant en prenant
soin de ne pas le détériorer.
Dépôt de l’échantillon
7. Développement de la plaque.
Le développement consiste à faire migrer le solvant sur la plaque. Dans les analyses
usuelles de laboratoire, le principal type de développement est la chromatographie
ascendante : la plaque est placée en position verticale dans une cuve et le solvant qui
en recouvre le fond monte par capillarité.
Le niveau de liquide est ajusté à environ 0,5 cm du fond de la cuve puis on introduit la
plaque. Pendant le développement du chromatogramme, la cuve doit demeurer fermée
et ne pas être déplacée.
8. Révélation.
Lorsque les composants de l’échantillon analysé sont colorés, leur séparation est
facilement observable sur la plaque ; dans le cas contraire, on doit rendre les taches
visibles par un procédé de révélation. Les taches sont ensuite cerclées au crayon.
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Interprétation
La valeur de Rf est donc comprise entre 0 et 1. Pour obtenir des Rf reproductibles, il est
nécessaire d'opérer dans des conditions identiques : composition identique d'éluant,
température constante, cuve saturée ...
c. Développement du chromatogramme.
11. APPLICATION
a. Analyse qualitative.
Si les témoins placés à coté de l'échantillon ont été bien choisis, les taches ayant
parcouru la même distance ont de grandes chances d'être de même nature que les
constituants de l'échantillon.
Lorsqu'une substance a été localisée sur la plaque mais non identifiée, on peut gratter
la tache et l'étudier après dissolution dans un solvant à l'aide des méthodes
d'identification (spectroscopie infrarouge, UV, spectrométrie de masse...).
c. Analyse quantitative.
On peut à l'aide d'un spectromètre (scanner), après étalonnage, obtenir des résultats
tout à fait précis. Les procédés indirects (grattage et élution) ne permettent pas une
détermination quantitative aussi précise.
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Le principe de la séparation repose sur la différence d’affinité entre les composés pour
la phase mobile et la phase stationnaire.
Un composé qui aura plus d’affinité pour la phase mobile, aura peu d’interaction avec la
phase stationnaire et sera donc moins ralenti par celle-ci et sera donc élué plus
rapidement qu’un composé qui aura plus d’affinité avec la phase stationnaire et sera
plus souvent en interaction avec la phase stationnaire qu’avec la phase mobile.
INJECTEUR
L’injecteur permet à la fois de vaporiser les échantillons et de les entraîner par la phase
mobile. Parmi les nombreux types d’injecteurs utilisables, l’injecteur Split/Splitless est le
plus souvent utilisé pour des échantillons en solutions.
Le terme Split se rapporte à une fuite qui est contrôlée et qui permet d’éliminer une
partie de l’échantillon lors de l’injection et ceci est utilisé pour des échantillons
concentrés. Les échantillons qui seront les plus volatils seront en plus grande
concentration au début de la Colonne.
Colonne
La colonne est constituée d’une phase stationnaire greffé à la paroi de la colonne est qui
est constituée de Plusieurs types de composés. Elle permet la séparation des composés
comme les hydrocarbures légers en fonctions de la température.
Four
Détecteur
Le détecteur est donc un détecteur à ionisation de flamme. L'éluat pénètre dans une
flamme obtenue par combustion d'hydrogène et d'air. Les composés organiques forment
alors des ions collectés par deux électrodes, entre lesquelles on applique une différence
de potentiel. Il en résulte un courant électrique recueilli par un électromètre qui le
transforme en courant que l'on peut enregistrer.
APPAREILLAGE
POMPE
INJECTEUR
HPLC
Principe
L'échantillon à analyser est poussé par un liquide (appelée phase mobile) dans une
colonne remplie d'une phase stationnaire de fine granulométrie (les "grains" sont de très
petite taille)
Le débit d'écoulement de la phase mobile est élevé ce qui entraîne une augmentation de
la pression dans le système. Ce débit élevé diminue le temps nécessaire pour séparer les
composants le long de la phase stationnaire.
Les pics obtenus sont plus étroits donc la résolution est améliorée (les pics sont bien
séparés, on peut donc bien les différencier), le seuil de détection est également plus bas
(des pics étroits et hauts sont plus faciles à isoler du bruit de fond que des pics larges et
bas).
Les solvants utilisés sont des combinaisons miscibles d'eau et de divers liquides
organiques (alcools, acétonitrile, dichlorométhane, ...).
Phase normale : Les colonnes en phase normale sont des colonnes dont la phase
stationnaire est polaire et acide.
La phase normale la plus utilisée est à base de gel de silice : à sa surface se trouvent des
groupes silanols (-OH) et des groupes siloxanes (-O-). Ces groupes permettent à la silice
de retenir les composés à analyser par des liaisons hydrogènes.
Les fonctions silanols (Si-OH) qui subsistent engendrent des interactions hydrophiles
parasites, qui rendent les résultats non reproductibles surtout pour les molécules
basiques.
Alors, les fonctions silanols deviennent sous la forme (Si-O-CH3), c'est cette étape que
l'on appelle "end-capping". Les fonctions chimiques utilisées pour le "end-capping"
peuvent toutefois être de nature très diverses et les colonnes de dernières générations
résistant à des pH extrêmes sont généralement "end-capped" .
Cette phase est dite "inverse" car de polaire et hydrophile (sans les "greffes"), la phase
devient apolaire et hydrophobe.
V. ELECTROPHORESE CAPILLAIRE
ELECTROPHORESE DE ZONE
Schéma
Application
En biologie:
- séparation des peptides
- dosage des différentes fractions des protéines du sérum sanguin
(Protéinogramme des albumines et de globulines)
Pr Lumbu Simbi Jean – Baptiste, Méthodes Instrumentales, 2012
En biochimie :
- séparation des polysaccharides, des acides nucléiques, des protéines et
autres espèces colloïdales
ELECTROPHORESE CAPILLAIRE
L’électrolyte est une solution aqueuse ionique, filtrée, dégazée contenant divers additifs.
Figure 1.1. Répartition des molécules entre les deux phases dont l’une est solide. Ici les
molécules sont adsorbées à la surface du solide.
Les forces de Van der Waals, les liaisons hydrogène,… jouent aussi un rôle dans
l’affinité qu’ont les molécules pour l’une ou l’autre phase.
La phase mobile
La phase mobile peut être un gaz (gaz vecteur) ou un liquide (ou solvant).
Si la phase mobile est un gaz, elle ne sert qu’à entraîner les constituants à travers
la colonne. Le passage des constituants vers la phase mobile ne dépend pas de leur
solubilité mais de leur pression de vapeur.
La différence de répartition des molécules des composés d’un mélange entre deux
phases non-miscibles; l’une mobile et l’autre stationnaire constituée d’un liquide. Les
différents composés d'un mélange sont entraînés par une phase mobile à travers une
couche d'absorbant qui est fixe. Ils se déplacent plus ou moins rapidement selon leur
répartition entre les deux phases décrites plus haut. Plus leur répartition dans la phase
stationnaire est grande plus leur rétention est grande et inversement. L'affinité de chaque
constituant pour la phase stationnaire dépend de sa solubilité dans cette phase et de sa
polarité. Les forces qui entrent en jeu sont donc les forces de Van der Waals, les ponts
hydrogène, etc.
Figure 1.3. Migration de trois composés en fonction de leur répartition entre les deux
phases. Plus l'affinité des différents constituants pour la phase stationnaire est grande,
plus leur rétention est grande et inversement. Un constituant plus soluble qu'un autre
dans la phase stationnaire est retenu davantage et migre plus lentement.
2. LE FACTEUR DE CAPACITE K’
3. LE FACTEUR DE SELECTIVITE
4. LA RESOLUTION R
Tableau :
L’équation de la résolution R vue plus haut est très utile pour mesurer le degré de
séparation mais ne relie pas les paramètres fondamentaux de la chromatographie,
sélectivité, facteur de capacité et nombre de plateaux théoriques à la résolution.
6. VARIATION DE R AVEC
7. VARIATION DE R AVEC K’
A ce moment, le temps de rétention devient très long et le pic de plus en plus large
(figure ).
8. VARIATION DE R AVEC N
La hauteur d’un plateau théorique h peut être affectée par la vitesse du gaz vecteur ou
son débit. En effet plus le débit du gaz vecteur est grand, plus le soluté migre rapidement
et inversement car le débit modifie le coefficient de partage. Cette relation entre débit ou
vitesse moyenne du gaz vecteur et la hauteur d’un plateau théorique h a été mise en
évidence par Van Deemter (fig 1.9).
Figure 1.9. Courbe de Van Deemter. Variation de la hauteur d’un plateau théorique en
fonction du débit du gaz vecteur.
b) La température de la colonne.