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SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. DEFINITIONS
2. OBJECTIFS DU COURS
3. PREREQUIS
4. BIBLIOGRAPHIE
5. CONTENU DU COURS
1. SOURCES DE MEDICAMENTS
2. PRODUCTION DE PLANTES MEDICINALES
3. RECOLTE DES PLANTES MEDICINALES
4. CONSERVATION DE PLANTES MEDICINALES
5. STANDARDISATION ET NORMALISATION DES PLANTES MEDICINALES
6. ETUDE DES PLANTES MEDICINALES
7. IMPORTANCE ET AVENIR DES PLANTES MEDICINALES
1. GENERALITES
2. EAU ET MATIERES MINERALES
3. COMPOSES ORGANIQUES
4. IMPORTANCE EN PHARMACOGNOSIE
1. GENERALITES
2. FONDEMENTS DE LA BIOGENESE DES PRINCIPES ACTIFS CHEZ LES
VEGETAUX
3. ROLE DES DIFFERENTS P.A. CHEZ LES VEGETAUX
4. CONCLUSION SUR LA COMPOSITION CHIMIQUE DES PLANTES
MEDICINALES
1. GLUCIDES
2. LIPIDES
3. AMINOACIDES
4. ACIDES AMINES ATYPIQUES (bioisostères)
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CHAP VI : COMPOSES DU METABOLISME SECONDAIRE
1. COMPOSES POLYPHENOLIQUES
a. SHIKIMATES
i. COUMARINES
ii. CATECHOLS
iii. TANOIDES
iv. ANTHOCYANES
v. FLAVONOIDES
b. POLYACETATES (QUINONES)
i. PARABENZOQUINONE
ii. NAPHATAQUINONE
iii. ANTHRAQUINNONE
2. DERIVES DU SQUALENE
i. SAPONINES
ii. STEROIDES
iii. TERPENOIDES
3. ALCALOIDES
4. HETEROSIDES
1. DEFINITIONS
1.1. Pharmacognosie
Une plante médicinale est une plante ou un de ses organes qui contient des substances
qui peuvent être employées pour des buts thérapeutiques ou qui sont des précurseurs
pour la synthèse d’autres drogues utiles et dont les propriétés thérapeutiques sont
prouvées scientifiquement ou de manière empirique par l’emploi en médecine
traditionnelle.
Elle inclut ainsi
- les plantes ou parties de plantes utilisées en thérapeutiques sous forme
de préparations galéniques (décocté, infusé, macéré, …)
- les plantes utilisées pour l’extraction des substances pures utilisées soit
directement en thérapeutiques soit pour l’hémisynthèse d’autres produits
utilisés en médecine (ex. : hémisynthèse des hormones à partir de la
diogénine (= génine tritérpénique C30, extraite de Dioscorea sp,
Dioscoreaceae et du fruit de Balanites aegyptiaca qui contient 4% de
diogénine) (Igname = Dioscorea alata et D. esculenta).
- Les plantes alimentaires (alicaments), aromatiques ou à parfum,
employées en pharmacie
- Les champignons microscopiques (ex. : actinomycètes qui donnent des
antibiotiques)
- Les fibres végétales (ex. : coton, lin, jute utilisés en chirurgie).
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1.3. Médecine traditionnelle (OMS, 1988)
1.4. Tradipraticien
Le tradipraticien est une personne reconnue par la communauté dans laquelle il vit
comme détenteur de compétence pour soigner les maladies.
1.5. Pharmacopée
Etymologiquement, le mot est formé de φαρμακον (médicament) et de ποιείν (faire,
fabriquer). Une pharmacopée est un recueil de monographies portant sur les
caractéristiques et les exigences légales de qualité des médicaments et des matières
premières servant à la préparation des médicaments.
La Pharmacopée est aussi un livre qui traite de l’art de préparer les médicaments d’où
l’appellation de « Pharmacopée traditionnelle » pour les ouvrages réunissant de
manière méthodique un savoir médical traditionnel.
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2. OBJECTIFS DU COURS
3. PREREQUIS
4. BIBLIOGRAPHIE
5. CONTENU DU COURS
INTRODUCTION
CHAP I. HISTORIQUE DE L’UTILISATION DES PLANTES MEDICINALES
CHAP II. GENERALITES SUR LA MATIERE MEDICALE
CHAP III. CONSTITUANTS DES PLANTES MEDICINALES
CHAP IV. BASES BIOGENETIQUES DE LA FORMATION DES PRINCIPES ACTIFS
CHEZ LES VEGETAUX
CHAP V. COMOPOSES DU METABOLISME PRIMAIRE
CHAP VI. COMPOSES DU METABOLISME SECONDAIRE (POLYPHENOLS,
DERIVES DU SQUALENE, ALCALOIDES, HETEROSIDES)
CHAP VII. ESSAIS DES PLANTES MEDICINALES
CHAP VII. ELEMENTS DE MEDINE TRADITIONNELLE
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Dans l’antiquité :
Tous les peuples de la terre ont, depuis la nuit des temps, cherché à se soigner des
maladies qui les assaillaient. Chaque groupe, selon sa culture et son environnement, a
développé une médecine propre. Médecine ayurvédique pour l’Inde, médecine chinoise
(acupuncture) pour la Chine, médecine africaine pour l’Afrique, ...
En Afrique, durant la période de l’Egypte pharaonique (2780 à 330 avant JC), les noirs
avaient atteint un degré élevé de civilisation et ce dans plusieurs domaines. Le papyrus
égyptien découvert par Eber (Papyrus d’Eber) qui date de 1555 avant J.C. est le plus
vieux document connu qui donne des formules pharmaceutiques. Il mentionne 900
remèdes dont certains contiennent des plantes telles que le genièvre (Juniperus
communis), le thym (Thymus vulgaris), le cumin (Carum carvi), la laitue (Lactuca
sativa), …
800 ans avant J.C., dans l’Odyssée Homère vante les égyptiens pour leur
connaissance de nombreuses plantes médicinales. Ils maîtrisaient la douleur
notamment avec le pavot (Papaver somniferum), la jusquiame (Hyosciamus niger), la
mandragore (Atropa mandragora), la stramoine (Datura stramonium).
Dioscoride a rédigé son fameux « materia medica ». Galien qui a rassemblé les
connaissances de son époque et les a enrichies, présentant les différentes formes
pharmaceutiques de toutes les recettes connues, est considéré comme le père de la
pharmacie. Hypocrates pour avoir fait de même un travail encyclopédique un peu plus
tôt dans le domaine de la médecine est considéré comme le père de la médecine.
Au moyen âge :
Au temps moderne :
DESCARTES a introduit l’idée selon laquelle une plante ne devrait être utilisée comme
médicament que si elle donnait au préalable des résultats positifs chez les animaux.
C’est fut le début des expérimentations scientifiques. A la même époque, il y eut la
synthèse chimique de plusieurs molécules médicamenteuses (aspirine, sulfamides, …)
et l’abandon des plantes médicinales.
Avec l’essor de la science dans tous les domaines (Physique, biologie et surtout chimie,
…), il y a eu une utilisation abusive des médicaments de synthèse avec son lot d’effets
nuisibles : phénomènes de résistance, toxicité sur les organes vitaux. Cette toxicité
provenait soit de la molécule elle même soit des impuretés, résidus de la fabrication,
soit encore à une utilisation inadéquate (sous dosage, cures incomplètes, …). D’autre
part, les industries chimiques contribuent à la pollution de l’environnement. C’est ainsi
qu’il y a aujourd’hui un regain vers les produits naturels, notamment les plantes, dans le
domaine de la thérapeutique parce que moins agressives que les produits de synthèse
(Actuellement, 90% des allemands recourent au moins une fois aux produits naturels
pour se soigner. 30% à 50% des médicaments consommés en Chine sont des
préparations traditionnelles à base de plante, 70% des canadiens recourent au moins
une fois à la médecine complémentaire, ...).
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II.1.SOURCES DE MEDICAMENTS
Les médicaments provenant de cette source peuvent être soit naturels soit
hémisynthétiques. La pharmacognosie s’occupe essentiellement des produits d’origine
végétale et animale. La chimie pharmaceutique inorganique s’occupe des médicaments
d’origine minérale.
Dans ce cas, on part d’un certains nombres de réactifs chimiques usuels pour aboutir à
une molécule physiologiquement active. C’est l’objet de la chimie organique
pharmaceutique.
Dans certains cas, la production de médicaments se fait par génie génétique. C’est
ainsi que l’insuline ou l’interféron peuvent être sont produits aujourd’hui par
manipulation génétique de bactéries.
1. Plantes spontanées
Seules utilisées autrefois, les plantes spontanées sont devenues insuffisantes pour
couvrir les besoins de la thérapeutique.
La cueillette reste importante dans les pays à flore abondante et à main-d’œuvre bon
marché ou quand le besoin du marché reste réduit.
En général, la cueillette reste de rigueur lorsque la culture est difficile (Voacanga
africana, Fougère mâle, Adonis vernalis, …) ou impossible (gui).
2. Plantes cultivées
A la culture des plantes il faut ajouter la culture de cellules et des organes d’où l’on
extrait les principes actifs à partir de leurs suspensions.
La teneur en principe actif d’une plante médicinale varie avec l’organe considéré, l’âge
de la plante, l’époque de l’année et même l’heure de la journée.
Ainsi, il faut savoir que les feuilles jeunes sont plus riches en tanins que les vielles.
Pour les écorces et les racines les différences sont minimes. Elles existent cependant en
rapport avec l’ensoleillement. L’arbre ne bougeant pas pour suivre le mouvement du
soleil, il peut y avoir une différence de composition chimique suivant le temps et la
quantité d’ensoleillement. Pour une reproductibilité de la composition chimique et donc
de l’effet thérapeutique, il est donc nécessaire de veiller à ce genre de détails. Il y a lieu
de se poser par exemple la question si lors de la récolte antérieure la plante portait-elle
des fruits, des fleurs ou pas.
Dans le sens des espèces chimiques, il y a lieu de comparer le profil chimique, dans les
conditions les plus semblables possibles, les espèces poussant en des lieux différents.
Les plantes, juste après leur récolte, contiennent une proportion importante d’eau qui
dépend de l’organe considéré. En pharmacie, on utilise rarement des plantes fraîches,
sauf dans le cas des huiles essentielles et des alcoolatures. Le problème de la
dessiccation se pose donc pour leur conservation. La dessiccation joue un rôle
important car une plante mal conservée peut voir ses principes actifs être dégradés
(hydrolyse enzymatique, …).
1. Dessiccation
2. Cryodessiccation ou lyophilisation
C’est une dessiccation par sublimation : l’eau de la drogue préalablement congelée est
vaporisée directement sans passage à l’état liquide.
Congélation rapide (-20°C à –60°C) en fins cristaux de glace
Sublimation de la glace à basse température
Inconvénient : coût élevé, ainsi elle est réservée aux produits fragiles : hormones,
plasma, sérum, champignons microscopiques producteurs d’antibiotiques, produits
opothérapeutiques, …
3. Stabilisation
La stabilisation, bien qu’étant un bon procédé de conservation des drogues, ne doit être
utilisée qu’après une étude approfondie du végétal, avant et après traitement.
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II.5. STANDARDISATION ET NORMALISATION DES PLANTES
MEDICINALES
Le matériel végétal
L’idéal est de travailler sur du matériel frais pour l’analyse phytochimique. On peut
éventuellement stabiliser dans l’alcool bouillant comme dit plus haut avec les
inconvénients bien compris. Cependant, certains groupes chimiques supportent très
bien une longue conservation de matériel sec. Ainsi, les flavonoïdes, les alcaloïdes, les
quinones et les térpénoïdes se conservent bien. Harley et Bell (1967) ont travaillé sans
problème sur les huiles essentielles de Mentha sp d’herbarium récolté par Linné lui-
même avant 1800.
Il faut noter que le matériel doit être choisi avec soins évitant les plantes infectées par
des virus, des bactéries ou des moisissures. Les maladies peuvent en effet modifier
parfois fort sensiblement la composition du matériel à l’étude. Le nettoyage du matériel
récolté peut être nécessaire avant sa conservation pour une étude ultérieure.
La confusion possible des espèces récoltées appelle une identification univoque par
une personne compétente. L’exigence aujourd’hui est de fournir les coordonnées GPS,
l’environnement (ensoleillement, humidité, stade de développement, orientation N-S,
…), le moment de la récolte (jour, nuit) de la récolte de la plante médicinale.
L’extraction
L’extraction à partir des tissus verts avec de l’alcool (macération) peut être suivie par la
coloration verte du solvant. Près plusieurs extractions, l’absence de coloration montre
que tous les constituants plus légers que la chlorophylle ont été extraits.
L’extraction des constituants organiques sur du matériel sec se fait généralement soit
par macération successivement dans du dichlorométhane qui extrait les matières peu
polaires puis dans le méthanol qui reprend ce qui reste. Soit par extraction continue du
matériel végétal en poudre au soxhlet avec successivement des solvants de polarité
croissante : éther, éther de pétrole, dichlorométhane (pour éliminer les lipides et les
térpénoïdes) puis l’alcool et l’acétate d’éthyle (pour les composés plus polaires).
Le liquide extractif est convenablement filtré puis concentré sous vide à une
température idéalement inférieure à 50°C sous vide.
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II.6.3. Méthodes d’isolement
- TLC : lorsque le produit montre un seul spot dans différents éluants et dont le groupe
chimique auquel il appartient a été identifié par une méthode appropriée, son Rf connu
permet de l’identifier avec une précision satisfaisante s’il s’agit d’un composé connu.
- Spectroscopie UV (200 à 400 nm) et visible (400 à 800 nm) : des solutions très diluées
de composés portant des chromophores peut se faire en tirant leur courbe d’absorption.
La complexité des spectres ne permet pas d’identifier des composés inconnus,
nouveaux.
- Spectroscopie Infra Rouge (4000 à 667 cm-1) : on utilise soit des pastilles de KBr
ayant incorporé la substance soit dans une solution de NaCl. Cette méthode permet de
connaître les différentes fonctions présentes dans la molécule examinée et lui assigné
ainsi à son groupe chimique.
Le chalenge le plus grand dans la recherche est de poser les bases de sa recherche
- Comment procéder pour les essais biologiques ?
- Quels sont les mécanismes d’action et comment en faire la preuve ?
- Quelle est la dose active ?
- Quelles sont les directives pouvant être acceptées par les autorités
sanitaires pour l’évidence de sécurité d’utilisation et d’efficacité des
médicaments traditionnels ?
L’importance des plantes médicinales est aussi en rapport avec l’engouement avec
lequel pratiquement le monde entier s’y intéresse. En effet, les médicaments de
synthèses, qui ont beaucoup fait progresser la médecine, sont aujourd’hui décriés pour
leur toxicité, pour la résistance de certains microorganismes ou même pour l’apparition
de certaines maladies. La meilleure tolérance de l’organisme aux produits naturels par
rapport aux agents chimiothérapeutiques incite à recourir à la phytothérapie ou aux
produits naturels extraits des plantes ou des animaux.
Pour la RDC, détenant environ la moitié de flore tropicale mondiale, par ailleurs loin
d’avoir subi un inventaire exhaustif, c’est une richesse considérable à ne pas négliger.
Par ailleurs, quelques médicaments traditionnels améliorés se retrouvent sur la LISTE
NATIONALE des MEDICAMENTS ESSENTIELS, révision 2010. Il s’agit des 5
médicaments suivants :
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- Antougine (extraits totaux de plantes), antitussif
- Manadiar (extraits de plantes), diarrhée amibienne
- Manalaria (extraits totaux de plantes), antipaludique
- Méyamycine, antiamibien
- N’sansiphos, antipaludique.
Sur cette même liste nationale figure une trentaine de substances tirées des plantes :
1. Acide benzoïque
2. Alginate (Algues)
3. Atropine (Solanaceae, Atropa belladona, Datura stramonium)
4. Bandages (Coton)
5. Charbon actif (Bois divers)
6. Colchicine (Colchicum automnale) hybridation de plantes
7. Compresses et gazes (Coton)
8. Digitoxine (Digitalis purpurea )
9. Digoxine
10. Ephédrine
11. Eugénol (Clou de girofle)
12. Glucose (Céréales, féculents)
13. Mannitol (Fraxinus ornus, manne)
14. Morphine
15. Permethrine (Pyrèthre, Chrysanthème)
16. Phytomenadione
17. Quinine
18. Séné (Sénosides)
19. Terpine (+codéine)
20. Théophylline (Theobroma cacao, Sterculiaceae)
21. Vécuronium bromure (myorelaxant)
22. Vinblastine
23. Vincristine
24. Vitamine A rétinol
25. Vitamine B1 thiamine
26. Vitamine B2 riboflavine (Soja)
27. Vitamine B6 pyridoxine
28. Vitamine C acide ascorbique
29. Vitamine D ergocalciférol
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III.1. GENERALITES
Métabolites primaires
Métabolisme primaire 600 petites molécules 5000 polymères
fondamentales différentes fondamentaux différents
Métabolisme secondaire Métabolites secondaires
M.S.
Photosynthèse
Acide shikimique
Acétophénones
Acétophénone
O O
Acide shikimique
OH OH
OH
Au niveau de toutes les cellules vivantes, les proportions des constituants sont
relativement semblables.
En général on considère que l’activité biologique de la plante est produite par ses
constituants. Néanmoins, l’action d’une drogue ne se limite pas à celle de son composé
chimique majoritaire (La quinine ne remplacera jamais l’écorce de quinquina). Il existe
des substances peu abondantes dans une plante et qui pourtant potentialisent ou
inhibent son action physiologique.
La classification des substances qui suit se basera sur leurs caractéristiques physico-
chimiques plutôt que sur leur importance en pharmacie en insistant cependant sur les
groupes les plus actifs au point de vue physiologique.
III.2.1. EAU
Dans les plantes ces éléments sont soit sous forme de sels dissouts dans l’eau soit
sous forme de complexe.
Le dosage de ces éléments se fait par gravimétrie notamment par le pesage des
cendres totales, cendres sulfuriques ou cendres insolubles. Individuellement, ces
éléments peuvent être identifiés et dosés par spectrophotométrie soit d’absorption
atomique soit d’émission (ICP) soit encore par spectrophotométrie dans l’UV.
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III.2.3. IMPORTANCE DE L’EAU ET DES ELEMENTS MINERAUX EN
PHARMACOGNOSIE
En médecine occidentale, les éléments minéraux entrent très peu dans la composition
des drogues. Cependant, la détermination des éléments minéraux dans les plantes est
utile pour déterminer si elles sont souillées de terre ou mêlées de sable. Il peut aussi
s’agir de souillure due à la pollution industrielle ou minière.
En médecine traditionnelle africaine, ces éléments jouent un rôle très important dans le
traitement d’un grand nombre de maladies notamment les fractures, les diarrhées, le
lukunga…
Les composés organiques des plantes sont : C, N, O, S, P, H. Ils sont les constituants
principaux de la matière végétale.
IV.1. GENERALITES
Dans certains cas, on connait les précurseurs biochimiques des substances que l’on
étudie, leur transformation en métabolites terminaux avec toutes les étapes
intermédiaires, le système enzymatique afférent.
Dans d’autres cas encore, on ne connait que le métabolite terminal. On ignore tout,
même des précurseurs.
Toutes les substances du monde végétal trouvent leur origine dans la photosynthèse
Ce sont les métabolites secondaires qui sont les principes actifs que l’on recherche le
plus en pharmacognosie.
GLYCOCOLLE
AC
POLYSACCHARIDES AC GALACTURONIQUE
- Amidon GLUCURONIQUE
- Cellulose POLYURONIDES
- gomme
- pectine
- mucilage
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RELATION DE L’ACIDE PHOSPHOENOLPYRUVIQUE AVEC DIVERS P.A.
3-P-ENOL PYRUVATE
PYRUVATE O
ACETYL-CoA D-Erythrose-4-phosphate
ALCALOIDES
AC SHIKIMIQUE INDOLIQUES
O O
TRYPTOPHANE
NH PHENYLALANINE
COUMARINE
CH O
OH
FLAVONOIDES ALCOOL
CONIFERYLIQUE
OH
LIGNANES
- Podophylline
- Podophylotoxine
glycérine
acylcondensation
Chaînes ACETYL-CoA AG GLYCERIDES
(POLYACETATES) (HUILES)
Autocondensation
NAPHTOQUINONES
ISOPENTENYL PYROPHOSPHATE
(IPP)
ANTHRAQUINONES TERPENES
COMPOSES
AROMATIQUES SIMPLES
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OH Po
O
O
OH
O
OH
O Erythrose-4-phosphate
O
OH
O
O
ANTHRAQUINONE ANTHRANOL
ANTHRONE
Le rôle de la plupart de ces principes actifs chez les végétaux n’est pas encore
complètement élucidé. Cependant, pour certains groupes chimiques leurs rôles sont
connus :
GLUCIDES
- Aliment de réserve : saccharose, amidon, gomme, hétérosides
- Eléments plastiques : cellulose, pectine
Elimination de substances toxiques sous forme d’hétérosides phénoliques ou
d’hétérosides cyanogéniques
- Protection contre les agressions extérieures (bactéries, champignons, …).
ACIDES
- Acides cétoniques : ils ont une grande importance dans le métabolisme
des végétaux. Exemple : acide pyruvique.
- Les acides sont des intermédiaires de la biosynthèse des composés
aromatiques.
- Les acides augmentent la pression osmotique dans les cellules. Leur
teneur élevée chez la plante grasse diminue la transpiration et par la suite
augmente la résistance à la sécheresse. Certains acides peuvent être
repris ici :
La composition chimique des plantes revêt une importance capitale puisque c’est d’elle
que la plante tire ses vertus thérapeutiques.
Cependant, la composition chimique ne suffit cependant pas à elle seule à justifier
l’activité thérapeutique d’une plante. Ainsi, le composé minoritaire peut avoir un pouvoir
biologique plus important que les produits majoritaires. (exemple : la pervincamine dans
la pervenche de Madagascar).
De plus, les effets d’antagonisme ou de synergie peut profondément modifier l’activité
thérapeutique. A cela s’ajoute le métabolisme de ces substances dans l’organisme qui
le reçoit. La découverte des prodrogues nous pousse à tenir également compte de cet
aspect.
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On appelle glucide tout composé organique qui possède soit à l’état libre soit à l’état
combiné une ou plusieurs molécules d’ose. On les appelle habituellement « hydrates de
carbone » parce qu’ils répondent à la formule générale suivante : Cn(H2O)n. Ces
composés représentent le groupe le plus important des éléments plastiques et
énergétiques des végétaux et de leurs substances de réserve. Ils sont classés en :
Les divers oses contiennent des carbones asymétriques qui sont optiquement actifs.
O
Cyclisation en furane et pyranne
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CARACTERISATION ET DOSAGE DES OSES ET DE LEURS DERIVES
Réactifs
(1) Réactif de Fehling : CuSO4, Tartrate sodicopotassique, NaOH ppté Cu2O
(rouge brique)
(2) Réactif de Benedict : CuSO4, Citrate de Na, NaCO3 ppté Cu2O (bleu à rouge
brique)
(3) Réactif de Nylander : Bi(NO3)3, sel de Seignette ou sel de Rochelle, NaOH : ppté
noir de Bi.
(4) Réactif de Tollens (miroir d’argent) : AgNO3, NH4OH : ppté Ag métallique
- Acide nitrique :
- Acide périodique (HIO4) : scission de la molécule au niveau de la liaison C-C
6. Importance en pharmacognosie
1. OSIDES
a) Classification
Oligoholosides ou oligosaccharides si le nombre d’oses est inférieur à 10
unités.
Disaccharides : n=2 : SACCHAROSE=glucose+fructose, non réducteur
Trisaccharides : n=3 : RAFINOSE=glucose+fructose+galactose (Dans la manne,
produit d’exsudation des végétaux)
Tétrasaccharides : n=4 : STACHYOSE = glucose + fructose + galactose +
galactose.
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Ces trois groupes d’hétérosides seront vus dans la partie des métabolites secondaires
étant donnés qu’ils ne sont ni ubiquitaires ni indispensables au métabolisme
fondamental de la plante.
Introduction
Définition : Les lipides sont des composés biologiques de structures diverses réunis par
leur solubilité dans les solvants apolaires (ether, benzène, dichlorométhane,
cyclohexane, …) et leur très faible solubilité dans l’eau.
Lipide vient du grec « lipos » qui signifie graisse.
Contrairement donc aux glucides et aux protéines qui sont définis suivant leur strictures,
les lipides le sont suivant leurs propriétés physiques qui permettent leur extraction.
C’est ainsi que sont inclus dans les lipides une variété de types structuraux tels que :
HO
Les lipides sont des nutriments indispensables dont il est admis qu’ils doivent constituer
30 à 35% de l’apport calorique journalier en alimentation normale. Mais toutes les huiles
ou graisses n’ont pas la même valeur alimentaire qui dépend de la structure des acides
gras (AG) constitutifs.
Certains AG polyinsaturés sont dits essentiels car ils ne sont pas synthétisés par
l’organisme humain (ac linoléique, ac α-linolénique), ne sont synthétisés en quantité
suffisante que par les plantes. Ils entrent dans la structure des membranes cellulaires
en tant que constituants des phospholipides membranaires. La courbure de leur chaîne
poly Z (poly cis) induisent une fluidité membranaire qui influe directement sur la
perméabilité. Leur carence provoque la dermatose, la chute de cheveux, ce qui leur a
valu le nom de vitamine F.
Il existe deux grandes familles d’acides gras essentiels :
- Les acides gras oméga-3 (ω3) dont le précurseur est l’acide α-linolénique
C18 :3 (9,12,15) = ALA
- Les acides gras oméga-6 (ω6, huile végétale) dont le précurseur est
l’acide linoléique C18 :2(9,12)
Les ω6 sont considérés comme les plus bénéfiques pour la santé tandis que les AG
saturés peuvent conduire à l’arthériosclérose.
Une autre fonction des AGE est d’être les précurseurs des EICOSANOIDES
(Prostaglandines, Thromboxanes, Leucotriènes) qui sont des médiateurs cellulaires et
intercellulaires dont on connait le rôle important au niveau de l’agrégabilité plaquettaire
et de la thrombose vasculaire. La biosynthèse de ces composés implique la présence
de l’acide arachidonique provenant lui-même de la désaturation de l’acide linoléique en
acide γ-linolénique.
Le besoin journalier en oméga-3 est d’environ 2g et il faut une proportion de 2 à 4 plus
de oméga-6 que de oméga-3.
L’hydrolyse des huiles et graisses donne le glycérol, les acides gras et une partie
insaponifiable. L’insaponifiable est constitué de substances non volatils. Ce sont des
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stérols libres (Vitamine D, stigmastérol, sitostérol), des hydrocarbures, des
caroténoïdes, …
CH2-O-CO-R1
Généralement, R1=R2=R3
CH-O-CO-R2
CH2-O-CO-R3
SATURES PF INSATURES PF
Acide myristique C14 54°C Acide palmitoléique C16, 1dl 53°C
Acide palmitique C16 63°C Acide oléique C18, 1dl 14°C
Acide stéarique C18 69°C Acide linoléique C18, 2dl -5°C
Acide linolénique C18, 3dl -11°C
La longueur de la chaîne :
ac. butyrique (C4) : F = - 8°C
ac. palmitique (C16) : F = + 63°C Une augmentation du nombre de C
ac. stéarique (C18) : F = + 69°C entraîne une augmentation du PF
Le taux d’insaturation
ac. stéarique (0dl) : F = + 69°C
Une augmentation du nombre de dl
ac. oléique (1dl) : F = + 14°C
entraîne une diminution du PF
ac. linoléique (2dl) : F = - 5°C
ac. linolénique (3) : F = - 11°C
Acide linoléique
Acide α-linolénique
4. IDENTIFICATION DES AG
Les AG qui donnent leur caractère aux huiles et graisses sont identifiées par chromatographie en
phase gazeuse après méthylation à chaud par le méthanol en solution acide. Opération qui les
rend plus volatils. Généralement, cette CG est couplée à la SM.
5. IMPORTANCE EN PHARMACOGNOSIE
Les éicosanoïdes sont des dérivés issus de l’oxydation des acides gras polyinsaturés à
20 atomes de carbone.
a) Biogenèse :
OH OH
PGE PGF PGA PGB
La carence en acide linoléique se manifeste par des signes cutanés tels que l’eczéma,
du retard de croissance chez l’enfant, de l’hypertension et de l’hypoagrégation
plaquettaire. Un défaut de synthèse des AG en C20 conduit à une hypoagrégation
plaquettaire.
7. POLYINES
S S
Thiarubrine A (Aspilia) Phénylheptatryine (Bidens pilosa)
Importance en pharmacognosie
- les polyines sont phototoxiques qui leur confèrent une activité
antihelminthiques (nématodes), insecticide (larves) et contre certains
champignons (C. albicans).
- Traitement traditionnel des dermatoses relié à la présence des polyines.
1. AMINO-ACIDES
Les acides aminés (AA) sont des métabolites indispensables car ils sont des éléments
constitutifs des protéines. Ce sont des précurseurs des autres métabolites secondaires
tels que les alcaloïdes, les amines, les bétalaïnes, les glucosinolates et les hétérosides
cyanogénétiques. Ils sont également précurseurs de tous les composés
Une vingtaine d’AA sont dits essentiels parce qu’ils ne sont pas synthétisés par
l’organisme humain. Ils doivent nécessairement être apportés par l’alimentation.
2. AA ATYPIQUES
Il existe des AA atypiques qui n’entrent pas dans la constitution des protéines.
Actuellement, on connait environ 300 AA naturels chez les végétaux dont 1/20 entrent
dans la composition des protéines. Les autres AA restants sont considérés comme des
métabolites secondaires et souvent ils sont toxiques. Ils sont des antimétabolites
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puisqu’ils interfèrent avec les AA normaux dans la synthèse des protéines en agissant
comme isostères de ceux-ci.
La plupart de ces AA se trouvent à l’état libre sauf chez les champignons où ils sont
engagés dans les polypeptides.
O O NH2 O
O
HO OH H2N N OH
NH2 NH2
Acide 4-méthylglutarique (diacide) Canavanine (bibasique)
Lathyrisme
Le lathyrime est une paralysie progressive des membres inférieurs due à une atteinte
médullaire. Cette paralysie est consécutive à l’ingestion de fruit de plusieurs espèces de
Lathyrus (Fabaceae proches du haricot) dont L. sativus L. ou pois indien, L. cicera L. ou
gesse chiche, L. odoratus L. ou pois de senteur ornemental) contenant ces AA
atypiques. C’est un exemple d’intoxication due aux AA atypiques, les O.D.A.P. (acide
β–N-oxalyl-L-diaminopropionique).
O O
H
N
O.D.A.P. HO OH
O NH2
Mimosine
C’est la chute de la toison des ovins ayant brouté des herbes contennat un AA
atypique, la mimosine, qui entre en compétition avec la tyrosine dans l’élaboration des
O
protéines essentielles.
O
N OH
OH NH2
Thyrosine Mimosine O
NH2
HO OH
36
La mimosine est isostère de la tyrosine. Elle est aussi inhibitrice de la vitamine B6 et est
chélatrice de métaux.
La mimosine est présente dans les mimosas (plantes ornementales) ainsi que le
leucena.
3. BETALAINES
4. PROTEINES EDULCORANTES
Proéines présentes dans certains fruits et qui ont un pouvoir sucrant assez fort. Ce sont
des édulcorants naturels non calorifiques.
Du latin, legere=lire
Glycoprotéines se fixant à des résidus osidiques des membranes cellulaires, sans
induire une activité enzymatique. Ils existent dans le soja, l’arachide, le lentille et le
haricot (Fabaceae) = les phytoagglutines qui se fixent sur les hématies et qui est la
cause de sa toxicité.
L’usage le plus important est en laboratoire de biologie.
6. ENZYMES
7. HETEROSIDES CYANOGENES
R O OSE
Formule générale : O-hétérosides dont l’ose est souvent le glucose
R' CN R ou R’ peut être aromatique ou aliphatique.
La fonction nitrile est celle qui par hydrolyse va donner HCN qui est l’agent toxicogène
et en même temps qu’il permet l’identification de ces composés.
Les hétérosides se retrouvent dans les vacuoles des cellules végétales tandis que les
enzymes sont dans le cytoplasme. Dès que la cellule est détruite, les deux sont mis en
contact et l’hydrolyse se produit donnant dans le cas de l’amygdaloside,
l’aldéhyde benzoïque + 2 molécules de glucose + HCN.
Dans les plantes les hétérosides se trouvent en principe dans la vacuole et les enzymes
cytoplasmiques. Lorsqu’on récolte les drogues on blesse les plantes, ce qui provoque la
sortie des hétérosides et leur mise en contact avec les enzymes qui les hydrolysent très
rapidement. Cette grande fragilité des hétérosides cyanogènes rend leur extraction et
leur purification délicates. Il faut donc, pour purifier les hétérosides cyanogènes,
38
commencer par une inhibition d’enzymes (trempage dans l’azote liquide ou l’alcool
bouillant).
Comme les hétérosides contiennent les oses, les solvants hydrophiles sont les mieux
indiqués pour leur extraction. L’extraction se fait en milieu aqueux après destruction des
enzymes.
La caractérisation des hétérosides cyanogènes se fait par un papier imprégné de
réactifs (acide picrique, carbonate de Na, acétate de cuivre) susceptibles de donner une
réaction colorée avec l’acide cyanhydrique qui se dégage lorsque le matériel végétal est
broyé. Le papier imprégné est placé à l’extrémité d’un tube renfermant une petite
quantité de la drogue broyée.
Le dosage se fait par argentimetrie.
Importance en pharmacognosie
N
HO
Dhurrine
Dans le Cycas revoluta, des cyanobactéries y vivant en symbiose avec cette plante,
produisent un hétéroside pseudocyanogénique, la cycasine, un neurotoxique et un
puissant cancérigène per os. En effet, par hydrolyse, elle donne un agent alk ylant
nitrosant cancérigène.
Paradoxalement, les racines de cicas, riches en amidon, sont largement consommées
dans les îles du Pacifique sans induire de cancer à la population qui l’utilise.
Dans le C. revoluta il y a aussi un AA atypique neurotoxique, la β-N-méthylamino-L-
alanine.
O
O
+ H3C
N R N OH
H3C N O H
NH2
Cycasine β-N-méthylamino-L-alanine
R=
Glucosinolate Isothiocyanate
Extraction, caractérisation et dosage
Etant soluble dans l’eau, les glucosinolates peuvent être extraits par l’eau. Pour le
dosage on procède soit par argentimétrie (ce dosage est une estimation) comme
précédemment. Soit par : la méthode de dosage des glucoses.
Pour identifier on fait la distillation qui nous donne une solution d’isocyanate de R
auquel on ajoute l’ammoniaque → la thio-urée et cette dernière peut être caractérisée
par chromatographie.
Toxicité de glucosinolates
On sait que plusieurs espèces de Brassicaceae notamment les choux, lorsqu’elles sont
consommées en de très grande quantité (chez le lapin, le mouton et bœuf), elles
provoquent le goitre, avortement et même de mort des fœtus. Les glucosinolates que
ces espèces contiennent captent l’iode et empêchent sa fixation au niveau de la glande
thyroïde.
Chez l’homme on a constaté une fréquence anormale de goitre chez les populations
dont le régime est pauvre en iode mais riche en légumes comme les choux. Mais
jusqu’à maintenant il n’existe encore pas de preuves établissent la relation entre la
consommation abondante de choux et l’apparition des goitres. Mais on a seulement
constaté quelque cas d’hypothyroïdisme primitifs qui a été aggravé par une alimentation
abondante des choux.
Importance en pharmacognosie
En général, les glucosinolates sont utilisés comme révulsifs parce qu’ils ont des
propriétés rubéfiantes (en cataplasme).