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Cher Papa, les chanteurs et les poètes t’ont loué, les écrivains ont souligné

ta sagesse.

« C’est pour toi que je joue grand-père c’est pour toi. Tous les autres
m’écoutent mais toi tu m’entends. on est du même bois, on est du même
sang. Et je porte ton nom et tu es un peu moi », chantait George Moustaki.

Pour certains d’entre vous notre père était une simple connaissance, un
collègue…
Pour d’autres un ami, un parent, un frère, et pour notre mère un mari
aimant. Toujours là, fidèle au poste.
Toujours positif, optimiste devant l’éternel, toujours tourné vers les autres,
à l’écoute. (qualités du défunt) C’était notre ami. Nous avons partagé tant
de joies, tant de peines, nous nous sommes soutenu dans tant d’épreuves,
nous nous sommes tout dit ou presque.
Il avait juste omis de nous dire à quel point il serait difficile de nous
trouver ici devant vous pour l’accompagner dans son dernier voyage.
Aussi vraie que la Bible que tu as porté avec fierté et honneur devant le
monde entier le dit, nous sommes véritablement ton héritage et tu n’as
enterré aucun de nous avant de t’en aller. Nous sommes si fiers de toi
Papa, et tu peux citer avec fierté l’évangile de Jean le chapitre 17.
Il nous faudra certainement très longtemps avant de réaliser que tu es parti
papa, que nous ne referons plus jamais le monde, que nous n’aurons plus
nos discussions interminables, nos petites chamailleries, que nous n’irons
plus (activité que vous partagiez).
Il nous faudra certainement très longtemps. Toute la vie même. Nous ne
t’oublierons jamais papa.
Papa, Ta famille, tes amis, tes collègues, tes nombreux fils et filles
spirituels(les), tous ceux qui t'ont connu et apprécié. Tout le monde est là.
Nous sommes tous là pour te dire adieu et te rendre un dernier hommage.
Tu pars avant nous, bien trop tôt, bien trop vite. Et ta disparition nous
rappelle comme une évidence que nous sommes finalement bien peu de
choses et qu'il faut profiter de chaque seconde, de chaque minute ici bas.
Et le comble Papa, c’est que tu n’as pas eu le temps de porter tes petits
enfants. Nous leurs parlerons de toi et de tes prouesses avec ton Dieu.
Nous n’oublierons jamais le conteur, l’historien, le guide, l’informateur, le
conseiller, le farceur, l’espiègle et le rigolo que tu étais pour nous.
Oui c’est une bibliothèque qui brûle, comme le dira un bel esprit: « Quand
un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » (Hamadou Hampaté
Bâ); car c’est la sagesse et la connaissance qui s’en vont.
Mais ayant profité de ton existence, toute notre vie, de la naissance à
maintenant, tes livres de sagesse resteront ancrés en nous, dans nos
mémoires, comme des petites flammes et des lumières qui nous guideront.
Nous avons été très heureux que tu nous s’en accordes quelques-unes.
Toi, qui savais faire beaucoup avec si peu, toi qui savais cultiver l'amour et
l’amitié… tu rendais ces moments rares... Comment les oublier ?
Comment oublier l’ami fidèle et généreux, le collègue apprécié, le père
attentionné, le mari aimant que tu as toujours été ? Impossible.
Ta mémoire sera toujours gravée dans nos coeurs. Tu laisses un vide
immense derrière toi. Et c'est avec beaucoup de tristesse et de compassion
que nous présentons nos plus sincères hommages devant notre mère, ton
épouse (tes enfants /tes frères et sœurs/tes parents) et ta famille pour leur
témoigner combien ce moment douloureux nous affecte tous. Et pour
mieux le surmonter, nous n’aurons qu’à nous souvenir de ton rire, de ta
bonne humeur, de ta bonté et de ton éternel optimisme. Repose en paix,
cher Papa KASSI D’AZITO.
Nous, tes enfants biologiques:…………

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