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Résumé du deuxième
chapitre
Décolonisez l’Afrique de la page 47 à la page 82
2012-2013
Sommaire
Introduction ................................................................................................................................ 2
industrielle ? ............................................................................................................................... 3
Conclusion ................................................................................................................................ 10
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Introduction
À la suite de la décolonisation, l'Afrique a affiché une instabilité politique, un désastre
économique et une dépendance à la dette. L'instabilité politique est arrivée avec l'introduction
des influences marxiste et capitaliste ainsi que les frictions permanentes dues aux inégalités
entre les races. Ceci menait à la guerre civile, des mouvements nationalistes noirs ont
participé à des attaques violentes à l'encontre des colons blancs, tentant de mettre fin à la
"dominance de la minorité blanche" dans les gouvernements. Un autre résultat du
colonialisme, suivi de la décolonisation, fut l'appauvrissement en ressources naturelles de
l'économie africaine sans possibilité de diversification de l'exportation de ses cultures
commerciales vers les pays colons.
Ainsi, la question qui se pose est la suivante : Que doit la crise africaine actuelle à son histoire
coloniale ? Alors que les indépendances datent d’un demi-siècle, le poids des anciennes
métropoles continue de marquer l’Afrique sur tous les plans, du tracé des frontières et des
principales voies de communication aux relations économiques, politiques et culturelles.
Certains font de la domination européenne, ancienne et actuelle, une raison toute trouvée pour
expliquer l’ensemble des difficultés que traverse aujourd’hui le continent africain. D’autres au
contraire relativisent cette influence et soulignent qu’en cinquante ans, l’Afrique a eu
largement le temps de construire sa propre histoire. Selon l’auteur Bernard Lugan, l’Afrique
doit son échec au paradigme de la culpabilité européenne et son pendant, celui de la
victimisation de l’Afrique , qui maintient les Africains dans l’idée que tous leurs maux ont
une origine extérieure et que leur responsabilité est donc totalement exonérée.
Ce présent rapport qui est avant tout récapitulatif, s’articule autour de trois grandes parties.
L’auteur expose dans la première partie la traite négrière et son impact sur la révolution
industrielle de certains pays européens. La deuxième partie soulève la question de
l’enrichissement de l’Europe au détriment de l’Afrique. Quant à la dernière, l’auteur y traite la
contribution de l’Europe aux malheurs de l’Afrique.
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I- L’esclavagisme a-t-il servi à la création de la richesse européenne et
sa révolution industrielle ?
L'Afrique est un pays qui connaît la grande misère, un déclin économique et sociale avec une
population de plus en plus perdue à la recherche de son identité. Ce continent tient toujours à
rendre l'Europe comme responsable de sa situation, une situation chaotique qui, d'après son
peuple n'est que le résultat d'une colonisation et d'une traite esclavagiste qui a ramené ces
derniers au bord du gouffre à l'encontre de l'Europe qui a prospéré et réalisé des profits.
Tout d'abord l'auteur du livre tient à montrer que les bénéfices de la traite négrière n'ont pas
servi à la révolution industrielle européenne. L'idée est que le commerce des êtres humains
enrichissait une partie de l'Afrique en en vendant une autre. Les africains réalisaient des gains
remarquables tirée de la vente de leurs frères, en effet c'est les africains qui se chargeaient de
la capture et de la livraison aux européens, ces européens qui étaient sous l'autorité africaine
ne pouvaient pas pénétrer le territoire africain, on peut conclure d'après les arguments de
l'auteur que les africains étaient responsables du sort de leurs frères et n'ont pas les européens.
Les revenus de la traite ne sont pas à l'origine de la révolution industrielle britannique. Dans
un premier temps la traite ne constitue qu'une part infirme du commerce maritime atlantique
des puissances européennes (1,5% de toute la flotte commerciale anglaise et moins de 3% de
son tonnage), dans un second temps la faible rentabilité du commerce négrier pour les
européens (la moyenne des profits étaient de 3% avec un retour annuel sur investissement de
2%) ce qui nous pousse à conclure la révolution industrielle anglaise n'a pas été financée par
cet odieux commerce.
Concernant la France qui, pour les historiens elle a bâti sa richesse sur la traite, l'auteur
argumente que la révolution industrielle de cette dernière n'est venu qu'après l'abolition de
l'esclavage, bien après celle de l'Angleterre même si son commerce colonial était supérieur en
volume au commerce colonial anglais. Sans oublier que la révolution s'est produite au nord et
non aux ports négriers.
Pour aller plus loin l'auteur montre que si réellement l'esclavagisme a conduit à la révolution
industrielle de l'Europe, alors pourquoi un pays comme le Portugal qui contrôlait une part
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importante de ce commerce n'a pas connu de révolution. Aussi l'industrialisation des pays
comme l'Allemagne, la Suède et Tchécoslovaquie qui n'ont pourtant pas participé à ce
commerce. Finalement si le postulat plus haut est vrai, la révolution industrielle des états unis
devait se produire au sud et non au nord, même si l'histoire montre que le système
esclavagiste a enfoncé le sud dans l'immobilisme alors que le courant nordiste qui est contre
l’esclavage a poussé à l'industrialisation du nord.
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II- Est-ce que la colonisation a enrichi l’Europe au détriment de
l’Afrique ?
Pour renforcer ces propos, on commencera par l’empire colonial français qui s’est rendu
compte qu’il était entrain de ses suicider en colonisant l’Afrique. En effet, la France a
construit en Afrique 50 000km de routes, 215 000km de pistes, 18 000km de voies ferrées, 63
ports, 196 aérodromes, 2 000 dispensaires, 600 maternités, 220 hôpitaux dont les services sont
gratuits et a contribué à la scolarisation de 3,8 millions d’enfants.
Toutes ces dépenses, extrêmement lourdes, n’ont fait que ralentir le chemin France vers une
éventuelle révolution industrielle puisque celle-ci se focalisait principalement sur les besoins
du continent et négligeait ainsi la reconstruction de ses infrastructures précédemment
anéanties par la seconde guerre mondiale.
A son tour, la conquête de l’Algérie n’était pas une partie de plaisir pour l’empire français.
Celle-ci absorbait à elle seule 20% du budget français !! Et ce n’est pas tout. Face à un
phénomène de hausse de natalité et de baisse de mortalité, la France doublait ses dépenses
pour subvenir aux besoins de cette nouvelle population que le pays était incapables de
supporter.
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De ce fait, l’Algérie constituait un réel fardeau à la métropole. Mais cette dernière n’a en
aucun cas cessé de la soutenir même en situation de crise. Elle imposait à sa population
française plus de taxes et retardait l’exécution de certains engagements (en domaines routier,
énergétique et hospitalier) pour financer les déséquilibres algériens. C’est pour cela qu’en
octobre 1958, le général DE Gaulle a mis en place le Plan de Constantine pour soutenir
l’économie algérienne et résoudre certains problèmes d’ordre social, démographique, culturel
et politique. Les crédits d’investissement étant financés à hauteur de 68% par le trésor
français. D’un autre coté, on constatait un phénomène relativement étrange. De plus en plus
d’entreprises françaises s’implantaient sur le territoire algérien avec une masse de capitaux
atteignant les 27,40 milliards de francs. Daniel Lefeuvre explique ceci par une aide étatique
de 90 millions de francs à chaque français investissant en Algérie.
Jusque là, on remarque que l’empire de France a été extrêmement lésé par sa présence en
Afrique et plus précisément en Algérie. Ajoutons à cela que l’Algérie produit à des coûts
supérieurs a ceux du marché mondial. On peut donner l’exemple du quintal de blé qui
connaissait une hausse de 30 à 50 % par rapport à son cours sur le marché. Mais l’exemple
far reste le vin algérien. Il représentait 54 % de l’ensemble des exportations agricoles et était
principalement destiné à la France qui acceptait de payer un surcout de 58 % par rapport au
vin espagnol à qualité égale. Les salaires à leur tour étaient plus élevés en Algérie qu’en
France. En gros, la colonisation de l’Algérie n’était qu’un fardeau pour la France puisque
celle-ci a échappé à la faillite uniquement grâce aux aides de la métropole.
Et donc on peut dire que la France n’a pas dépouillé la richesse africaine, elle n’a en fait
participé qu’à sa réanimation au détriment de la métropole elle-même qui nécessitait des
dépenses importantes en infrastructures afin de suivre les pats de ses concurrents.
Ceci est bien clair puisque la Grande Bretagne s’est imposée comme la 1ère puissance
mondiale à la fin du XVIIe siècle grâce à son système bancaire moderne. Durant cette même
période, l’Angleterre disposait de la principale place bancaire mondiale qu’est « the city ».
Elle accordait des crédits d’investissement à long terme et des crédits de commerce à moyen
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et long terme. Et c’est ainsi qu’elle a pu mener à bien sa révolution industrielle. Et c’est un
siècle après qu’elle s’est tournée vers l’impérialisme.
Dans sa quête au pouvoir, l’Angleterre avait des visions stratégiques et non pas économiques.
En effet, la part des colonies dans le PNB britannique était faible, les taux de retour sur
investissement étaient médiocres et même les bénéfices dégagés de l’empire n’étaient pas si
important que ça. En 1913 par exemple, le bénéfice réalisé par l’empire dans sa globalité était
entre 5 et 6 % du revenu national britannique.
A partir de ces chiffres, il apparait que l’empire africain ne représentait aucun enjeu
économique pour la Grande Bretagne et donc cette dernière ne s’est pas enrichie grâce à
l’économie de la traite.
On va conclure cette partie par le cas de la Belgique. Cette dernière s’est tournée vers le
Congo qui était une terre riche en ressources naturelles (l’or principalement). Mais la
spécificité de ce pays c’est qu’il génère des bénéfices qui permettent à priori de financer les
dépenses belges en infrastructures et en plans de développement.
Cette colonie profitait plus groupements privés qu’à la Belgique elle-même. Le jour de son
indépendance, le Congo est devenu une république démocratique en bonne santé capable de
mener sa propre croissance grâce à ses ressources minières en abondance et tant exploitées
par la colonisation.
Pour résumer, l’Afrique était certes la destination visée par tous les empires coloniaux, mais
au même temps elle nécessitait des dépenses colossales pour la doter en infrastructures
indispensables et faire face à la forte croissance démographique. C’est pour cela que la
décolonisation est devenue une nécessité économique.
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III- La contribution de l’Europe aux malheurs de l’Afrique :
Le rôle de l’Europe dans le drame africain est assez conséquent et a connu cinq grandes
phases :
La seconde phase qui eut lieu à la fin du XIXe siècle, se traduit par la contenance de
l’expansion et l’influence des sociétés nordistes sur les sociétés sudistes bénéficiant de
la protection des colonisateurs qui contrôlaient les pôles littéraux. Les politiques
expansionnistes des sociétés nordistes furent donc anéanties car le sud était occupé par
les puissances maritimes européennes. Ainsi les sultanats musulmans nordistes furent
bloqués dans leur désir de conquérir le sud. Cependant, la colonisation n’a pas ôté
cette tension du nord musulman qui gardé sa culture du sahel contre le sud littoral
influencé par la culture et la religion européenne.
La quatrième phase, qui date des années 1990, se traduisit par l’imposition aux
sociétés africaines d’idéologies démocratiques qui prônent le pouvoir à la majorité. Or
cette idéologie ne reflétait pas les réalités du continent africain car les peuples
dominants n’étaient pas forcement les plus nombreux. Cela eut pour conséquence des
nombreux conflits du fait que les anciens dominants se voyaient écarter du pouvoir par
les anciens dominés car leur nombre était inférieur à ces derniers. Ainsi les peuples
pasteurs minoritaires furent chassés du pouvoir. Ce fut aussi le cas au Rwanda et dans
toute la région des Grands lacs.
La responsabilité des colonisateurs dans le drame africain est liée véritablement aux
bouleversements de la croissance de la population africaine car les européens, par la médicine
coloniale, ont contribué très fortement à une croissance sans précédent de cette population
sans que cela s’accompagne de progrès économiques conséquents.
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Conclusion
décoloniser mentalement et de rejeter les deux principaux postulats sur lesquels reposent à la
celui de la traite esclavagiste sur les profits de laquelle l’Europe aurait bâti sa révolution
industrielle et celui de la colonisation pillage qui serait à l’origine de la richesse des pays
La traite négrière fut d’abord une opération interafricaine, dont les profits n’étaient
L’Europe n’a pas pillé son empire puisque elle s’en est sortie ruinée. Les métropoles
Cependant, il est à noter que la colonisation a un rôle plus ou moins important dans le drame
africain, non encore identifié par les partisans du paradigme de la culpabilité européenne. Ce
l’Afrique sans que cela soit accompagné par un développement économique pouvant atténuer
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