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La Traite Négrière,

Du XVeme-XIXeme
siècle
NOUR KAMOUM, REBECCA ANTONY, ANAHY CRATER,
ANI KEVKHISHVILI
1. Introduction

u L’esclavage est un système juridique et social qui applique le droit de


propriété aux individus, dits esclaves. Par opposition un individu ne faisant
pas l’objet d’un tel droit de propriété est dit libre. Le propriétaire d’un esclave
est quant a lui appelé maître. Défini comme un « outil animé » par Aristote,
l’esclavage se distingue du Serf, du captif ou du forçat (conditions voisines
dans l’exploitation) par l’absence d’une personnalité juridique propre.
u L’esclavage du type colonial apparaît au milieu du XVe siècle, lorsque les
Portugais, sous la direction d’Henri le navigateur, capturent et/ou achètent
des captifs africains pour les déporter vers leurs colonies de Madère et du
Cap Vert. Le décret d’abolition de l’esclavage en France est signé le 27 avril
1848, par le gouvernement provisoire de la Deuxième République, sous
l’impulsion de Victor Schoelcher.
2. Première Partie

u Au XVIIIe siècle, les esclaves sont capturés et achetés à l’intérieur de l’Afrique par des
marchands noirs, qui les conduisent de force vers la côte où se trouvaient les Européens.
Là où ils sont échangés contre des produits européens (des armes, de la poudre, du fer,
des tissus) : c’est la traite négrière. Ensuite ils sont conduits vers les bateaux qu’on appelle
« négrier », avant de monter dans le bateau, les esclaves se font baptiser de force par un
prêtre et leur donne un nom chrétien. En arrivant sur le bateau, les esclaves étaient
entassés dans les parcs à esclaves, dans l’entrepont. Ils sont installés « en cuillère » dans
l’entrepont, c’est-à-dire qu’on les entasse les uns contre les autres pour gagner de la place.
Ils sont nus pour éviter les maladies, que l’on craint comme le scorbut et la dysenterie. Le
chirurgien ne pouvait pas soulager la souffrance des captifs car les connaissances
médicales de l’époque étaient insuffisantes. Ils étaient alors jetés dans l’océan et mangés
par les requins.
3. Deuxième Partie

u la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. l'abolition


définitive de l'esclavage, suivie de l'émancipation des esclaves, le 27 avril 1848
par décret du Gouvernement provisoire de la République.
u Une volonté de rétablir les colonies françaises,L'empereur Napoléon souhaitait
surtout reconstituer un empire colonial français en Amérique. Une garantie de
prestige, mais surtout un atout économique : en 1789, un Français sur dix vivait
du commerce colonial sous l'ancien régime.
u 1848, l’abolition de l’esclavageAffirmant l’égalité entre les hommes et leur droit
naturel à la liberté, les philosophes du XVIIIe siècle engagent un débat sur la
légitimité de l’esclavage. Des révoltes violentes, en 1791 à Saint-Domingue,
provoquent une première prise de conscience. Pendant la Révolution française,
en 1794, une première abolition de l’esclavage des Nègres dans les colonies est
tentée, mais Bonaparte, sous la pression des planteurs antillais, le rétablit en
1802.Victor Schœlcher (1804-1893), sous-secrétaire d’État à la Marine en 1848,
choqué par les horreurs du système esclavagiste, a consacré sa vie à la lutte
pour l’émancipation. La République lui offre l’occasion de rendre effective et
immédiate la liberté de tous les esclaves des colonies et des possessions
françaises (décret d’abolition 27 avril 1848).
u La France n’innovait pas en la matière, puisque l’Angleterre, dès
1808, avait aboli la traite des Noirs et incité de nombreux pays
européens à faire de même.Mais le tableau rend bien l’utopie
quarante-huitarde, forte de l’universalité de ses principes et encline
à faire participer les colonies à la grande messe républicaine.
L’abolition de l’esclavage est certes un pas immense dans la lente
acquisition des libertés, que l’art se doit de célébrer, mais le tableau
de Biard dit aussi le siècle des puissances impériales triomphantes,
sûres de leur légitimité et de leur bienveillance à l’égard des
peuples colonisés.
4. Troisième Partie
u Durant la traversée de l’Atlantique les hommes étaient séparés des
femmes et des enfants. La nourriture était insuffisante, les repas étaient
à base de légumes secs, de riz, de maïs, ignames, bananes et manioc. Le
tout était bouilli complété par du piment, de l’huile de palme, parfois un
peu d’eau. Il y avait un plat pour 10, une cuillère en bois pour chacun.
De plus durant la traversée certains esclaves tombaient malades et
mouraient car on ne les soignait pas, d’autres se révoltaient et furent
exécuté sur le champ et d’autres se suicidaient en sautant par-dessus le
bord.
u Il y avait entre 10% et 20% en moyenne d’esclaves qui mourraient au
cours de la traversée. Avant d’arriver sur le sol américain, le navire est
mis en quarantaine, personne n’a le droit de monter ni de descendre du
bateau avant qu’on ait vérifié qu’il n’y ait aucune épidémie. Pendant
cette quarantaine la « marchandise » est soignée : ils sont lavés, coiffés,
habillés correctement et le chirurgien cache les défauts des esclaves,
cela s’appelle le blanchissement. Une fois arrivés sur les lieux, les
esclaves étaient lavés et directement emmenés dans les marchés où ils
étaient vendus à des propriétaires esclavagistes.
u Les premiers à s’opposer à l’esclavage étaient les quakers,
connus en France sous le nom de la Société des amis, Ils
étaient un groupe de protestants. Ils se sont opposés à
l’esclavage pour des motifs religieux et moraux. En 1688, ils
condamnent l’achat et le fait de garder des esclaves. En
1758, Ils votent une loi anti-esclavagiste en Pennsylvanie, en
1774 ils interdisent de pratiquer la traite, puis en 1776
l’interdiction de pratiquer l’esclavage a été mise en place. En
1777 l’esclavage est interdit dans les Etats du Nord comme
Vermont, Massachussetts, New Hampshire, Pennsylvanie,
Rhodes Island, Connecticut. En 1820 le compromis du
Missouri abouti à la reconnaissance de l’esclavage au sud
alors qu’il est aboli au Nord. Le 4 février 1794, le décret du
16 pluviôse an ll/ abolit l’esclavage des nègres dans toutes
les colonies (mais pas explicitement la traite). C’est une
décision émise par la convention nationale et votée à Paris.
5. Conclusion

u Il existe de nouvelles forme d'esclavage nous allons vous donner quelques


exemples .D’après la source: https://www.thenewhumanitarian.org
u Le travail forcé : L'Organisation internationale du travail (OIT) considère comme
travail forcé ou obligatoire tout « travail ou service exigé d'un individu sous la
menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert
de plein gré ».Les formes courantes de travail forcé se trouvent dans les secteurs
qui ne sont pas assez réglementés et qui requièrent énormément de main-
d'ouvre, comme l'agriculture et la pêche, la construction, la fabrication, le travail
domestique et l'industrie du sexe. Un rapport de l'OIT de 2013 dénonce les
conditions de vie inhumaines des personnes forcées à travailler dans le secteur
de la pêche. On y trouve de multiples formes d'esclavage ; les personnes
subissent le travail forcé pour différentes raisons, souvent sous la menace
physique ou à cause d'une servitude pour dettes.
u Le mariage forcé ou arrangé : Cela se produit quand un individu est
marié sans son libre et plein consentement. La Convention
supplémentaire de 1956 sur l'abolition de l'esclavage considère
illégale toute pratique où «une femme est, sans qu'elle ait le droit de
refuser, promise ou donnée en mariage moyennant une
contrepartie en espèces ou en nature versée à ses parents, à son
tuteur, à sa famille ou à toute autre personne ou tout autre groupe».
La cession d’une femme par son mari contre rémunération, ainsi
que la pratique qui consiste à hériter une femme à la mort de son
mari, sont également interdites. Bien que la définition s’adresse
explicitement aux femmes et aux filles (qui sont les premières
victimes des mariages forcés), des voix s’élèvent pour qu’elle
protège aussi les garçons et les hommes de cette pratique.

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