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a. Grandeurs sinusoïdales.
Une tension sinusoïdale s’écrit sous la forme :
U = UM.cos(wt + j) ; avec :
- Um amplitude maximale de U
- w pulsation (rad.s-1) ;
- j phase initiale (rad)
-
b. Valeur moyenne d'une grandeur périodique.
1
T Tò
U moy = U .dt (pour un signal sinusoïdal Umoy = 0)
1
U eff =
TTò U 2 .dt
La valeur efficace est celle indiquée par les voltmètres et les ampèremètres. En électrotechnique
on donne toujours la valeur efficace des tensions et des courants. Ainsi quand on parle du réseau
électrique domestique à 220 V il s'agit bel et bien de la valeur efficace de la tension.
j est le déphasage entre les deux vecteurs (on prendra souvent les tensions comme référence
pour les déphasages).
Addition/soustraction
L'addition (ou la soustraction) de deux grandeurs sinusoïdales de même pulsation,
U1 = UM1.cos(wt + j1) et de U2 = UM2.cos(wt + j2), est une grandeur sinusoïdale de même
pulsation U = UM.cos(wt + j). La détermination de U est peu évidente à effectuer par le calcul
et on obtient une solution bien plus rapidement par construction graphique en utilisant les
C'est l'énergie effectivement récupérable par la charge (sous forme de travail mécanique,
de chaleur, etc). Dans le cas d'un courant et d'une tension sinusoïdales U = UM.cos(wt) et
I = IM.cos(wt + j)
T T
UM IM UM IM
p moy =
T ò cos(wt ) cos(wt + j )dt =
0
T ò cos(wt )[cos(wt ) cos(j ) - sin(wt ) sin(j )]dt =
0
T T
UM IM U I U I
cos(j ) ò cos 2 (wt )dt - M M sin(j ) ò sin(wt ) cos(wt )dt = M M cos(j ) = U .I cos(j )
T 0
T 0
2
V1 Charge
V2
V3
V2
j2 V1
j3
V3
U1
V2
U2 j2 V1
j3
V3
U3
p/6
æp ö U UM/2 VM
cosç ÷ = M Þ U M = 3VM . D’où les expressions de tensions :
è 6 ø 2VM
U1 = 3VM cos(wt + 5p / 6)
U 2 = 3VM cos(wt + 3p / 2)
U 3 = 3VM cos(wt + p / 6)
VM
II.3 Puissance active en régime triphasé
Aux 3 tensions composées précédentes correspond 3 courants composés. De la même
manière, on peut démontrer que l’expression générale de Ii est I i = 3I M cos(wt + j i ) . La
tension Ui présente un déphasage jd par rapport à Ii (cf régime sinusoïdal). Si nous prenons le
vecteur Ii comme origine des phases, on peut écrire :
I i = 3I M cos(wt ) et U i = 3VM cos(wt + j d ) et la puissance active (moyenne) sera :
1 1 I V
p moy =
TTò p.dt = ò 3I M VM cos(wt ) cos(wt + j d )dt = 3 M M
TT T ò cos(wt ) cos(wt + j
T
d )dt
L’intégrale obtenue ci-dessus a été déjà calculée dans le régime monophasé et donc nous
aurons :
pmoy = 3.U .I cos(j d )
Charge Charge
Pactive 2.R
pertes mono = 2.R.I 2 . Or I = Þ pertes mono = 2 2
Pactive
U . cos(j d ) U cos (j d )
2
Pactive R
pertes tri = 3.R.I 2 . Or I = Þ pertes mono = 2
Pactive
3U . cos(j d ) 3U cos (j d )
2 2
Z
I1
Z
I2
V2
Z
I3
V1 V3
Pour avoir l’équilibre, il faudra que : I1+I2+I3 = 0 ; ceci est valable du moment que les
impédances sont égales et que les générateurs vérifient : V1+V2+V3 = 0.
II.4.1 couplage étoile – triangle
I1 Z J1
J3 Z
I2
V2 Z J2
I3
V1 V3
I1
J2
I3 J1
J3
I2
IM U V V
Ceci conduit alors à : J M = Þ I = 3J = 3 = 3 = qu’on schématise par le circuit
3 Z Z Z
3
suivant : I
V Z/3
Transformateur Monophasé
i1 i2
v1 ~ v2
Primaire Secondaire
N1 spires N2 spires
On néglige :
i1 i2
l l
v1 e1 e2 v2
Les courants i1 et i2 sont à l’origine d’un champ magnétique variable qui induit aux bornes du
primaire et du secondaire les f.e.m. e1 et e2 telles que :
e2 N
=- 2
e1 N1
v2 N 2
= =m
v1 N 1
m: rapport de transformation du transformateur
Pour établir la relation entre i1 et i2, il faut appliquer le théorème d’Ampère le long d’une ligne de
champ moyenne du circuit magnétique :
i2 1
Âf » 0 = N1i1 - N2i2 ® =
i1 m
1
Symbole électrique
I1 I2
V1 V2
TP
V2 I 1 N
=m ; 2 = ; m= 2
V1 I1 m N1
Le transformateur monophasé réel est équivalent à vide (i2=0) à une bobine à noyau
ferromagnétique et peut donc se modéliser par le même schéma électrique :
r1
i10
i10L i10R
v1~ Rfer
Lm
Théorème d’Ampère :
A vide : Âf 0 = N1i10
En charge : Âf ch = N 1i1 - N 2 i 2
2
Or f 0 = f ch car le flux est forcé par la valeur efficace de V1 : V1 » E1 = 4,44.N1 . f .j (formule de
Boucherot)
D’où N1i10 = N1i1 - N2i2 Û N1i1 = N1i10 + N2i2 soit i1 = i10 + m.i2
Le courant m´i2 correspond au courant appelé au primaire par un transformateur parfait débitant
au secondaire un courant i2 ; on en déduit le schéma équivalent au transformateur réel:
l1f l 2f
i1 r1 mi2 i2 r2
i10
i10r i10a
v1~ Rfer v2~
Lm
TP
Modèle de Kapp
V2
Es Zcharge
Avec :
Es = mV1 = V20
Z s = Rs + jX s
Rs = m2 ´ r1 + r2
X s = (m2 ´ l1 f + l 2 f )w
3
Détermination des éléments du modèle :
V20
On mesure V1 et V20=Es ® on en déduit m=
V1
§ Essai en court-circuit (V2=0) sous tension primaire réduite pour obtenir I2cc=I2N :
E scc mV1cc
On mesure V1cc, I2cc ou I1cc et P1cc ® on en déduit Z s = =
I 2cc I 2cc
L’essai en court-circuit étant réalisé sous tension primaire réduite (V1cc représente 5 à 10%
de V1N), les pertes fer sont très faibles (le flux est forcé par V1) et peuvent être négligées
en première approximation :
P
P1cc = p fercc + pJcc » pJcc = Rs ´ I 22cc ® R s » 12cc et X s = Z s2 - Rs2
I 2cc
r ES =mV1=V20
V2
r
jch arg e ES
r
U XS r
I2
0 r
U RS
Triangle de Kapp
r r
L’angle (V2,ES) étant petit, on montre que :
DV2 » RS I 2 cos jch arg e i + X S I 2 sin jch arg e j
4
Méthode générale de détermination de DV2 :
III. Rendement
Pu P2 V2 I 2 cos(jch arg e )
h= = =
Pa P1 V2 I 2 cos(jch arg e ) + pJ + p fer
à partir de l’essai en court-circuit : P1cc = pJcc + p fercc » pJcc et pJcc = pJN si I 2cc = I 2 N
- P10 = pJ 0 + p fer 0 ® p fer 0 = P10 - pJ 0 et p fer 0 = p ferN si l’essai est réalisé sous tension
primaire nominale (on rappelle que les pertes fer dépendent de la fréquence et du
champ magnétique B qui est forcé par V1)
Plaque signalétique