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I. L’essor de la production.

A. L’industrialisation→carte page 109.


Amorcée en Angleterre au XVIIIème siècle, elle se traduit surtt par l’essor
de l’indust lourde: minière (charbon→doc 2 page 110), métallurgique et
sidérurgique (acier), localisées dans les régions de gisements (Nord,
Lorraine, Bourgogne: Montceau-les-Mines, Loire et Sud-Ouest du Massif
Central: Decazeville, Carmeaux…) dt les débouchés st surtt les transports
(ferroviaires, navals…) et qui emploie surtt des hommes.
L’industrie textile (qui a remplacé les ateliers et manufactures du
passé→doc 3 page 110) se dvlpe grâce aux matières 1ères importées des
autres continents, colonisés ou non: laine d’Australie et d’Argentine, soie
d’extrême -Orient, coton des Etats-Unis et d’Afrique… et emploie
davantage des femmes et même des enfants. Ex: triangle du textile de
Lille-Roubaix-Tourcoing.
De grdes entreprises voient le jour: Cie des Mines de la Loire, forges De
Wendel en Lorraine et Schneider au Creusot (Bourgogne), aciéries
Denin-Anzin ds le Nord→formation du Comité des Forges en 1864.
L’usine, svt familiale, se dvlpe avec sa direction, son conseil d’adm
(fondateurs et actionnaires), ses ingénieurs sortis des grdes écoles, ses
chefs d’atelier et bien sûr ses ouvriers.
La production industrielle augmente de 80 °/°.

B. La modernisation agricole.
Surtt visible jusqu’en 1860.
-Extension de la surface cultivable: défrichage, assèchement des zones
marécageuses, irrigation (canaux).
-Les pratiques évoluent: jachère remplacée par l’assolement (rotation des
cultures); utilisation des engrais importés d’Amérique du Sud (guano du
Pérou et nitrate du Chili) ou issu de l’exploitation minière (phosphate
d’Afrique du Nord, potasse d’Alsace). Début de mécanisation.
-Meilleure connaissance des espèces et de leur adaptation au milieu
(travaux du naturaliste anglais Darwin et du botaniste Vilmorin)
→sélection et spécialisation régionale en fction du sol et du climat
(betterave sucrière ds le Nord, céréales ds le Bassin parisien, cult
maraîchères en Bretagne, vignoble ds le Languedoc→doc 3 page 116 et
fruits ds le Midi, élevage en montagne…).
→Essor imptt des rendements et de la production dt la qualité s’améliore
ainsi que l’alimentation.
→il ft en effet nourrir avec une main d’oeuvre agr en baisse (exode rural
lié à l’indust) une pop urbaine croissante et dt la consom alim augmente
d’où le dvlpmt des cultures maraîchères (légumes) péri-urbaines.
→et faire face à la concurrence étrangère liée à l’essor du commerce.
→Mais ces progrès concernent surtt une minorité de grds exploitants (docs
2 page 116→lecture maison et 4 page 117).
-Reboisement (Sologne, Landes).

II. La révolution des transports.

A. La révolution ferroviaire.
La machine à vapeur (inventée par James Watt au XVIIIème siècle et qui a
permis la mécanisation ds l’indust) fonctionnant au charbon et l’essor de la
métallurgie permettent la révolution ferroviaire (doc 2 page 110). Le
réseau couvre bientôt l’ensemble du pays, reliant Paris aux grdes villes,
exploité par des Cies privées qui se partagent le territoire: P.L.M. (Paris-
Lyon-Méditerranée) de la famille Schneider, Cie du Midi des frères
Pereire, Cie du Nord de la Famille Rothschild, Cies de l’Est et de l’Ouest...
Suscitant d’abord la méfiance de la pop, le transport ferroviaire connaît
ensuite un vif succès car de plus en plus rapide et de moins en moins cher ,
il est accessible aux classes pop (3ème classe) et tire les campagnes de leur
isolement. (doc 5 page 111 et carte page 112)
La révolution ferroviaire entraîne de grds travaux: construction de gares
monumentales ds les grdes villes, de ponts et tunnels (dt celui transalpin
du Mont-Cenis, d’une longueur de 14km, en accord avec Victor-
Emmanuel II).
Sous le 2cd Empire, le réseau ferroviaire fçais est multiplié par 5.

B. Les progrès de la navigation.


Elle bénéficie à son tour des progrès de l’industrie: le steamer, bateau à
vapeur, remplace peu à peu le clipper (voilier: 90°/° de la flotte française
en 1850). La vitesse et le tonnage des navires augmentent ce qui fait
baisser le coût du fret. Le percement du canal de Suez par Ferdinand de
Lesseps (1859-1869) facilitera la liaison avec l’océan Indien, le Pacifique
et l’Extrême-Orient en évitant le contournement de l’Afrique. Les grds
ports fçais st réaménagés (Le Havre, St Nazaire, Marseille). On aménage
aussi des canaux pour la navigation intérieure.
De grdes compagnies de navigation maritime voient le jour: Messageries
Maritimes pour les liaisons avec l’Orient, l’Afrique et l’Amérique du Sud
tandis que la Cie Générale Transatlantique fdée en 1855 par les frères
Pereire assure le trafic avec l’Amérique du Nord (ligne Le Havre-New-
York ouverte en 1864 avec service postal) et l’Amérique centrale-
Caraïbes depuis St Nazaire. Elles assurent à la fois le transport de
marchandises et de passagers.

→Lecture maison texte page 110.

III. L’essor du commerce.

Résulte de l’essor de la production et des transports.


En 1860, signature du Traité de libre-échange avec l’Angleterre suivi
d’accords commerciaux comparables avec d’autres pays européens→la
concurrence qui en résulte inquiète indust et agr mais stimule l’éco fçaise
et les exportations st facilitées. Le volume du commerce extérieur est
multiplié par 6,5 pdt la durée du régime→doc 6 page 113.
Les Expositions Universelles* de 1855 (doc 4 page 113) et 1867
permettent d’exposer le savoir-faire fçais aux nbreux visiteurs étrangers:
-Celle de 1855 (la 1ère avait eu lieu à Londres en 1851), organisée sur les
Champs Elysées et pour laquelle on a construit le Palais de l’Industrie (1er
bâtiment à charpente métallique) et un Palais des Beaux-Arts, fait
participer 25 pays et leur colonies et reçoit plus de 5 millions de visiteurs
(dt plus de 4 millions au Palais de l’Industrie).
-Celle de 1867 (Londres a accueilli celle de 1862) reçoit plus de 40 pays et
10 millions de visiteurs dt des svrains parmi lesquels le Tsar Alexandre II.
(*Déf: Foire internationale à but commercial et culturel, exposant ds des
pavillons nationaux le savoir faire indust et artistique des pays invités).

Pour le commerce intérieur, naissance des grds magasins, à l’architecture


époustouflante:
-1852: Aristide Boucicaut fde le Bon Marché (qui inspirera à Zola Le
Bonheur des Dames).
-1856: Bazar de l’Hôtel de Ville (BHV).
-1865: Le Printemps.
-1870: La Samaritaine (le plus vaste).
→Nvelles méthodes de vente: multiples rayons, grosses ventes avec petite
marge bénéficiaire, rotation rapide des stocks et collections saisonnières
avec opérations promotionnelles et soldes, personnel intéressé aux
bénéfices, publicité, VPC sur catalogue (province)→concurrence déjà le
petit commerce.

IV. L’essor du monde de la finance.


Il se dvlpe avec la nécessité de capitaux et de crédit pour financer l’indust,
le commerce et les grds travaux et participe à la croissance éco.
C’est ainsi que naît la Haute Banque, c’est-à-dire les banques d’affaires,
svt propriété pour des raisons hist de familles juives (la banque Rothschild
est fdée au début de la Restauration) ou protestantes: (chronol page 112)
1852: fdtion du Crédit Foncier par l’Empereur (!) et du Crédit Mobilier
par les frères Pereire.
1859: Crédit Industriel et Commercial.
1863: Crédit Lyonnais.
1864: Sté Générale.
Malgré leur puissance financière, elles ne st pas à l’abri des crises: le
Crédit Mobilier fait faillitte lors de celle de 1867.
Par ailleurs, les décrets (de 1863 et 1867) facilitent la création de stés
anonymes par actions.
Enfin, la découverte de mines d’or en Californie, en Australie et en Afrique
du Sud favorise l’augmentation de la masse monétaire sans diminuer sa
valeur (réserves des banques centrales comme la Banque de Fce, alors
privée: Banque des 200 familles).

→Lecture maison texte page 112.

→PPO frères Pereire: Dossier pages 114-115 →parcours 2 + annexe.

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