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2/ Les PCS ,
« Coder, c’est en finir avec le flou, avec le vague, les frontières mal tracées en produisant des classes claires, en opérant des coupures nettes quitte à éliminer les gens qui ne sont ni chair ni poisson ».
Pierre Bourdieu.
Il y a donc 6 PCS actives qui vont se détaillés en 29 postes ( ex : prof intermédiaire= instituteurs,techniciens, policiers) le découpage le plus fin comportant 489 postes. Une rénovation a eu lieu en 2003 pour prendre en
techniciens, policiers) le découpage le plus fin comportant 489 postes. Une rénovation a eu lieu en 2003 pour prendre en compte de nouveaux métiers : télévendeurs, cadres de l’immobilier etc.
Il ne s’agit pas de classes sociales ds la mesure ou la constitution des catégories vise le seul dénombrement des indi mais la nomenclature sert très svt pour mieux cerner les classes sociales en termes
de pratiques culturelles, évolution des inégalités, mobilité entre les groupes sociaux etc..
Ceci sans qu’ils en aient nécessairement conscience.
Les PCS font cependant l’objet de critiques : pas de réelles homogénéité sociale ( instit et policiers) mais de plus en plus d’hétérogénéité intracatégorielles (par exemple selon l’âge ou la génération, le sexe,),et surtout
une difficulté à prendre en compte les évolutions de la société : de type de contrat de travail ,des métiers, qui évoluent plus vite que la nomenclature, du changement de qualifications, des statuts ( ex prof)et plus encore
du chômage et de la précarité qui échappent à ce mode de classification. La tentative d’harmonisation européenne pourrait conduire à la remise en cause de la nomenclature actuelle. Une chose est certaine, observer les
parts relatives de chaque groupe socioprof permet de décrire la société et d’en déceler les grandes modifications. Elle est (et reste) un « indicateur du déplacement, souvent du maintien, parfois du renforcement,
des inégalités socio-économique.
• Le chômage a comme premier effet de diminuer les revenus et donc de limiter l'accès à la consommation de la personne. Mais plus il dure et plus les effets sont destructeurs pour le lien
social. Cela peut déboucher sur la perte de son logement ( perte de revenu, incapacité à rembourser emprunt et incapacité à retrouver un logement en location car pas de fiche de paie). Etre
sans domicile fixe est socialement excluant. Ce cho de longue durée peut aussi provoquer d'autres ruptures : familiales ( tx de divorces + fréquents dans menage dont un au cho); amicales (
honte). Le chômeur connait souvent une perte de sociabilité et un certain isolement social.
Toutes ces ruptures peuvent mettre en marche un processus d'exclusion sociale. Par un processus cumulatif de ruptures successives, les liens sociaux se défont progressivement et l'ind se
marginalise. Meme si l'exclusion est rarement totale , les fragilités se cumulent voire se transmettent ( enfants des exclus plus fragile scolaire, famille). Le processus n'est évidemment pas
automatique et tous les chômeurs ne sont pas des exclus mais on voit bien quelle cho et l'allongement de la durée du cho sont des facteur de risque pour le lien social
• Le chômage a comme premier effet de diminuer les revenus et donc de limiter l'accès à la consommation de la personne. Mais plus il dure et plus les effets sont destructeurs pour le lien
social. Cela peut déboucher sur la perte de son logement ( perte de revenu, incapacité à rembourser emprunt et incapacité à retrouver un logement en location car pas de fiche de paie). Etre
sans domicile fixe est socialement excluant. Ce cho de longue durée peut aussi provoquer d'autres ruptures : familiales ( tx de divorces + fréquents dans menage dont un au cho); amicales (
honte). Le chômeur connait souvent une perte de sociabilité et un certain isolement social.
Toutes ces ruptures peuvent mettre en marche un processus d'exclusion sociale. Par un processus cumulatif de ruptures successives, les liens sociaux se défont progressivement et l'ind se
marginalise. Meme si l'exclusion est rarement totale , les fragilités se cumulent voire se transmettent ( enfants des exclus plus fragile scolaire, famille). Le processus n'est évidemment pas
automatique et tous les chômeurs ne sont pas des exclus mais on voit bien quelle cho et l'allongement de la durée du cho sont des facteur de risque pour le lien social
Serge Paugam dans "le salarié de la précarité " part de deux types-idéaux : la précarité du W ( W sans intérêt, mal rémunéré et faiblement reconnu); et précarité de l'emploi
( emploi atypique).
L'intégration prof sera d'autant plus forte que l'indu aura une situation stable et dans le W et dans l'emploi CAD une double assurance de la reconnaissance matériel et symbolique du W et
de la protection sociale qui découle de l'emploi.
Il distingue trois niveaux :
• integration incertaine : satisfaction W et instabilité E);
• Intégration laborieuse ( insatisfaction W et stabilité emploi)
La constitution et l’entretien de liens électifs stables passent par des pratiques de sociabilité qui ne sont pas accessibles à tous de manière égale. Le niveau de revenu ou de diplôme, l’âge, le lieu de résidence... influent
sur les possibilités de rencontrer des personnes et de nouer avec elles des relations durables. Sous l’effet de l’individualisation, larelation de couple est de plus en plus choisie et fondée sur le sentiment qu’elle devient
plus fragile. Dans une sorte de paradoxe, le couple est devenu si important « qu’on ne tolère plus qu’il ne soit pas un succès » (Dechaux, 2007), c’est-à-dire qu’il ne remplisse pas les promesses de bonheur et
d’épanouissement individuel qui lui étaient attachées.
Parallèlement, les liens familiaux ont perdu de leur évidence. Toutefois, peut-on parler de la famille ? N’y a-t-il pas des familles ? Que ce soit dans ses formes (les familles monoparentales sont-
elles autant source d’intégration que les familles traditionnelles ?) ou selon le milieu social (les capacités à aider, le type de socialisation etc. sont-ils, de ce point de vue, les mêmes ?) ?
Les relations intergénérationnelles ne sont plus structurées par des rôles parfaitement définis, mais« négociés » : les individus expérimentent et improvisent plus qu’ils ne reproduisent des schémas qu’ils trouveraient
tout faits ou des « modèles » dans lesquels il leur suffirait de se couler. La famille est devenue « incertaine » Ceci s’observe particulièrement au sein des familles recomposées dans lesquelles les termes employés pour
interpeller le.la conjoint.e du parent comme les modalités des relations entre l’adulte et les enfants avec lesquels il cohabite sans en être le parent, sont négociés. De la même façon, dans le cadre de la famille
élargie, les relations familiales ne sont maintenues et entretenues que si elles sont chargées affectivement, la conformité à des coutumes et traditionsne suffisant plus à en garantir l’existence.
La famille reste toutefois un lieu privilégié de« l’authenticité et « une source essentielle de solidarité » Pour autant, les protections qu’elle peut offrir sont très largement dépendantes des ressources qu’elle peut
mobiliser.
La famille connaît d’importantes mutations : elle se fragilise, s’éclate, se réduit, les structures familiales se diversifiant mais reste, quelle que soit sa forme, une valeur refuge dans une société
en crise, grâce au maintien de ses fonctions traditionnelles de socialisation et de solidarité.
3/ autres facteurs
Les inégalités économiques, sociales et culturelles, les phénomènes de discrimination et de ségrégation sociospatiale, ( processus de séparation physique, sociale et symbolyque de population en fonction de
caractéristiques precises) sont, enfin, à l’origine de rapports différenciés aux droits et institutions politiques. Dans certains cas, le lien de citoyenneté se crée difficilement, se distend ou se rompt. L’individu ne jouit
alors pas de l’ensemble des droits ou ne les fait pas valoir. Le repli dans l’abstentionnisme électoral chronique est un exemple de manifestation d’une fragilisation de ce lien.
Les phénomènes cumulatifs de fragilisation ou de rupture des liens sont par ailleurs fréquents : la rupture du lien conjugal peut ainsi entraîner une difficulté à maintenir le lien de filiation ; la rupture du lien de
participation organique est de même rarement sans effet sur les liens électifs et peut précipiter dans l’isolement relationnel. C’est ainsi que l’individu fragilisé par l’effritement de certains liens (en particulier lorsqu’il
n’est pas, peu ou mal inséré dansla division du travail) peut être soumis à un processus de désaffiliation
• Société salariale et processus de désaffiliation ( cf exclusion)
R. Castel dev une analyse en terme d'effritement de la société salariale via le cho et la précarisation. Pour lui comprendre cette situation necessite un retour à l'histoire du salariat : dans
l'ancien régime le W ne suffit pas à définir un indi, son statut dépend de sa communauté ( village, corporation, famille, ordre). remis en cause par la rev po c'est avec la généralisation du
salariat au XX que le W n'est plus une marchandise mais un facteur d'intégration ( statut via CDI et protection sociale). Pour lui c'est cet édifice qui est aujourd'hui remis en cause. Et
l'exclusion est le résultat de l'affaiblissement du salariat en tant que mode d'organisation sociale.
Il distingue plusieurs zones dans laquelle la cohésion sociale est d'intensité variable.:
• Zone d'intégration : W stable et insertion relationnelle solide
• Zone de vulnérabilité : situation intermédiaire instable conjuguant précarité du W et fragilisation des rapports de proximité
• Enfin zone de désaffiliation : absence de participation à tout activité de production et isolement relationnel