TRACE ECRITE NOVEMBRE 2020

J2 unilatéralisme et Multilatéralisme : un débat international

VIDEO BONIFACE DIAPO 74

Unilatéralisme : Méthode qui consiste à privilégier le rapport de force favorable à un Etat, pour servir ses
intérets en agissant seul.
Multilatéralisme : Recherche de la résolution de conflits par la concertation entre plusieurs Etats.

2GM

GF

A / Du champion multilatéral au traumatisme de 2001

Après la 2GM, l’ordre mondial a été façonné par de grands traités initiés par les EU (ONU, Bretton Woods)
mais ils furent rapidement gelés par la Guerre Froide.
Cet espoir d’un nouvel ordre mondial dominé par les EU est réactivé au moment de la dislocation de l’URSS
en 1991. Les EU agissement alors comme « gendarmes du monde », à la tête des relations internationales,
notamment lors de la première guerre du Golfe de 1991 où ils sont Hyperpuissants.
Les EU respectent alors le plus souvent le jeu multilatéral mondial : respect des traités internationaux,
participation aux institutions internationales, échanges constants avec leurs alliés. Après Bush père, ce sont
les années Bill Clinton (1992 2000), des années de coopération internationale, notamment dans la gestion du
conflit israélo Palestinien.

Néanmoins, ils prennent aussi des décisions unilatérales pour défendre leurs propres intérêts. Ainsi, ils
refusent de signer les accords de Kyoto sur la lutte du changement climatique qui aurait pénalisé leur
industrie du Charbon.

Cependant, les attentats du 11 Septembre constituent une rupture et révèle les fragilités de l’hyperpuissance
Etats-Unienne. Après les attentats, le président Bush doit faire face à une série d’attentats ayant provoqué
3000 morts. Oussama Ben Laden à la tête du réseau terroriste d’Al Qaida les revendique depuis
l’Afghanistan, pays tombé aux mains des Talibans.
Ce drame des attentats pousse le président Bush à considérer les EU comme « engagés dans une guerre
contre le terrorisme et décrète une « croisade contre  l’Axe du mal ». Il s’agit de 5 Etats considérés comme
des soutiens au groupe terroriste : Libye, Syrie, Irak, Iran, Corée du Nord considérés comme des «  États
voyous »
Dans cette logique, en 2001, une opération militaire autorisée par l’ONU fait intervenir en Afghanistan une
coalition internationale menée par Washington.
EN 2003, les EU accusent l’Irak de S. Hussein de construire des armes de destruction massive et demandent
à ONU d’y intervenir en prévention. Malgré le veto de la France au conseil de sécurité, les EU mènent
unilatéralement des troupes en Irak.
B/ De l’échec irakien au retour forcé du multilatéralisme. 2013 2016

 Dès 2003, les Talibans chassés du pouvoir en Afghanistan mènent une guérilla contre la coalition
internationale.
De plus, en Irak, l’usage de la torture par les américains met à mal l’image du pays : d’agressés en 2001, ils
passent à agresseurs en 2003.
Le gendarme du monde est donc largement critiqué. Forte montée de l’antiaméricanisme dans le monde
musulman.

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Les échecs des guerres en Afghanistan et en Irak ternissent l’image de la puissance américaine à l’extérieur
et les isole diplomatiquement. Par ailleurs, ces guerres triplent l’endettement public entre 2000 et 2008. Le
multilatéralisme est également contesté de l’intérieur.

De plus, en 2007, les EU sont fragilisés de l’intérieur lorsqu’ils subissent la crise des subprimes qui plonge
le monde dans une crise économique. Cette crise révèle que de nombreux ménages à petits revenus se sont
endettés pour acheter leur bien immobilier, or les prix ont tellement monté que les ménagent ne peuvent plus
rembourser. C’est alors toute l’économie bancaire puis celle des entreprises qui s’effondre.

Dans ce contexte, l’UE et Chine de plus en plus intégrée à la mondialisation et principaux partenaires éco
des EU exigent davantage de multilatéralisme. 
= 2008 : création du G20
Les Eu produisent encore 25% du PIB mondial mais la Chine progresse et les concurrence. Difficile donc de
s’imposer comme « gendarmes du monde » et d’imposer leur propres règles diplomatiques.

 2008 : élection de B.Obama FAIRE UNE PETITE BIO (+ / _)

Entre 2009 et 2016, B.Obama s’attache à renouer les fils des liens avec ses alliés européens.
Cela lui vaut d’ailleurs le prix Nobel de la paix « pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement
de la diplomatie et de la coopération internationale entre les peuples ».
En fait, il s’agissait plutôt d’un prix d’encouragement pour la politique amorcée par le président américain
qui avait promis de sortir du conflit en Irak et en Afghanistan. D’ailleurs, la mort de Ben Laden le 1er mai
2011 semble mettre fin à l’unilatéralisme américain.

Depuis 2011, Obama a opté pour des formes d’intervention moins couteuses pour les EU : drones et
cyberguerre afin de pouvoir réduire ses troupes dans les zones de combat comme il l’avait promis lors de
son élection.
Pour OBAMA, c’est la politique de la « main tendue ». faforiser le multilatéralisme pur éviter un nv conflit
mondial. C’est l’exemple même de smart power
 le multilatéralisme « tempéré » de Barack Obama, a pour but de rendre le leadership américain plus
légitime et plus attractif face à la montée de l’antiaméricanisme.

C / Depuis 2016, le retour à l’unilatéralisme. « America first »

En Novembre 2016, le milliardaire américain est élu sur le programme isolationniste MAGA : La première
utilisation du slogan « America first » date de la Première Guerre mondiale et est attribuée à Warren Harding qui
l’utilise dans un discours en 1920 pour contrer les tentatives d’encouragement d’une gouvernance mondiale du
président Wilson. Au début des années 1940, l’expression est employée pour baptiser un comité isolationniste hostile
à l’entrée en guerre des États-Unis. Le slogan est réactivé dans les années 2000 et repris comme slogan de campagne
par Donald Trump en 2016.

D. Trump a fait sortir le pays de nbeux accords internationaux :

 2018 : retrait de l’accord de paris sur le climat signé lors de la COP 21 de 2015.
 Retrait de la fin des sanctions en Iran en 2015
 Retrait de négociations engagées pour aboutir à des traités de libre échange avec les voisins du
Pacifique et avec l’UE.
 Retrait de l’UNESCO (raisons financières)
 cela tend les relations avec les alliés historiques.

Selon J.Nye, Trump a endommagé la puissance américaine non pas en renégociant certains accords mais en
donnant le sentiment que EU refusent toute coopération multilatérale. Pendant ce temps, la Chine affirme sa
place dans le concert multilatéral et l’UE devient leader en matière de normes sanitaires et
environnementales.

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C’est pour contrer cette concurrence que Trump adopte une politique de hausse des tarifs douaniers (Guerre
éco / Chine).

JALON 3 : Des zones d’influence plus limitées

Ce jalon élargit la réflexion à l’échelle mondiale et permet d’identifier les supports de la puissance situés en dehors du
territoire national Etats-Unien, ainsi que leur capacité à rayonner à différentes échelles. Il s’agit alors de réfléchir aux
permanences et aux reconfigurations des formes de puissance Etats-Unienne, que ce soit via des points d’appui
militaires et diplomatiques ou via la diffusion des productions culturelles et/ou technologiques.
Ce jalon invite à considérer l’attractivité de la culture et des modes de vie Etats-Uniens, ainsi que les stratégies
politiques et militaires face aux autres puissances internationales, qu’elles soient rivales ou alliées. En portant l’accent
sur les évolutions, reconfigurations des zones d’influence Etats-Unienne en dehors de leur territoire national, voire à
l’articulation de l’influence de plusieurs puissances sur une même région du monde, ce jalon invite à questionner les
formes de contre-influence et/ou de contestation qui peuvent venir atténuer l’ampleur de la puissance des Etats-Unis.

 Sur le continent européen / A compléter avec les docs 162

Les alliances traditionnelles entre les États-Unis et l’Europe sont surtout des héritages de la Seconde Guerre
mondiale. De nombreux pays européens accueillent des bases militaires américaines notamment la Grèce ou
l’Allemagne. Les pays d’Europe de l’Ouest sont également membres du traité de l’Atlantique Nord,
partenariat de défense avec les États-Unis que ceux-ci financent à hauteur de « 67% ». Trump estime alors
qu’il n’a pas à financer l’OTAN

Enfin les États-Unis et l’Europe sont depuis longtemps des partenaires commerciaux.

 Sur le continent américain

 Renégociation ALENA / Canada, Mexique pour des traités plus favorables aux EU.
Mur de Trump (video diapo 74 ) Lutte / trafics de drogue 
 En Afrique : présence moindre que la Chine mais impliqués dans la lutte antiterroriste.

 MO :rapprochement ac Israël puisque Trump a déplacé l’ambassade américain de Tel Aviv à

Jérusalem, montrant ainsi qu’l considère cette ville comme capitale politique d’Israël (normalement
ville des 3 religions, statut international).

 Retrait des troupes en Syrie : montre que la lutte contre Daesh est moins prioritaire

 Relations ac Poutine/ Kim Jong Un/ Erdogan.

 La domination des mers des EU Dossier p 165 // Concurrence pale ac la Chine pour le contrôle
des mers et oceans.

CONCLUSION CARTE DIAPO COMMENTEE PAR LES ELEVES.