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Par définition, une phase est une quantité de matière totalement homogène.
Les phases d'une substance pure sont différentes. A une température ambiante, ils
peuvent se présenter sous forme solide (cas du cuivre), sous forme liquide (cas du
mercure) et sous forme gazeuse (cas de l'azote).
Une substance pure peut également avoir des phases distinctes (de même
composition chimique). Par exemple, on peut citer : Eau+vapeur (Ici, on a une phase
liquide et l'autre gazeuse).
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II.3. Liquide comprimé, liquide saturé, vapeur saturée et vapeur
surchauffée
Lorsque le liquide est entièrement transformé en vapeur (Fig. 1-c), tout apport de
chaleur provoque une augmentation de la température et de volume. Dans ces
conditions, la vapeur est dite surchauffée. Par contre, si le cylindre perd de la
chaleur au profit du milieu ambiant, une portion de la vapeur se condensera (Ici on
parle d'un changement de phase d'un état gazeux vers un autre liquide). Sur la
courbe de rosée (titre x=1), une vapeur qui a tendance à se condenser est appelée
''vapeur saturée''.
Remarque : Lorsqu'une substance est dans la zone de mélange (une partie sous
forme vapeur et l'autre sous forme liquide), on définit une quantité x dite titre en
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vapeur. Le titre caractérise le rapport entre la masse de la vapeur et la masse totale
du mélange.
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Fig. 3 Diagramme entropique (T-S)
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II.4.2 Diagramme (H-S) dit de '' Mollier ''
Portons également l’évolution de l’eau dans un diagramme ''enthalpie-entropie''. Le
diagramme entropique (H-S) de l'eau est schématisé par la Fig. 4.
- Dans la zone du mélange (L-V), les isobares et les isothermes sont confondues.
- Dans la zone de vapeur surchauffée, les isothermes tendent vers des droites
horizontales.
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II.5. Tables thermodynamiques
Ces tables présentent, sous forme numérique, les variables thermodynamiques qui
correspondent à un état donné. Dans cette partie, on va présenter les tables des
propriétés thermodynamiques (Température, pression, volume massique, énergie
interne, enthalpie, entropie, .......) à un état de saturation (liquide saturé et vapeur
saturée), ainsi qu'à l'état de la vapeur surchauffée.
EXEMPLE :
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II.6 Équation d’état d’un gaz parfait
Il est bien établi que les tables thermodynamiques des substances pures sont
disponibles et d’une très grande importance. Donc, il est fortement recommandé de
les exploiter. Toutefois, dans certains cas, il est très pratique d’utiliser des relations
algébriques assurant la liaison entre les variables d’état (P, V et T).
L’équation d’état n’est qu’une relation algébrique entre les variables d’état (P, V et
T) → ( , , ) = 0.
Dans la littérature, il existe plusieurs équations d’état. La plus simple des équations
est celle d’un gaz parfait. En effet, cette équation décrit avec précision la relation
entre P, V et T. Elle est donnée par :
. = . . (1)
Avec :
T : Température (°K)
D’autre part, on a :
. = . . ; = → [KJ/Kg.°K]
. = . . (2)
. .
=
Comme son nom l’indique, un gaz parfait est un gaz imaginaire. Il obéit à la relation
suivante :
. = . . → . = . (3)
→ . = . (4)
Avec :
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II.7 Autres équations d’état
En vue d’améliorer l’équation d’état des gaz parfaits, Van Der Waals en 1783 a
proposé l’équation suivante :
+ .( − ) = (5)
La première modification faite par V-D-W est liée au volume occupé par les
molécules du gaz, noté b.
.
Comme = , il est bien évident que :
.
Quand P lim = =0
En réalité, l'expérience a montré que lorsque la pression atteint une valeur limite
(PL), le volume tend vers une constante b.
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La constante ''b'' qui caractérise le volume occupé par les molécules du gaz est
appelée volume covalent ou covolume.
Quand P PL b
( − )= (6)
La deuxième correction est liée à l'attraction des molécules. V-D-W a montré qu'il
existe une pression interne ( ) au sein du gaz causée par la force d'attraction entre
molécules. Par conséquent, il vient :
[ + ( )]. ( − ) = . (7)
V-D-W propose : ( )=
Finalement, il vient :
+ .( − ) = . (8)
+ .( − ) = . (9)
. . .
= et =
. .
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II.7.3. Équation d’état de Beattie-Bridgeman
Cette équation est proposée en 1928. Elle s’appuie sur cinq constantes déterminées
expérimentalement. Elle est de la forme suivante :
= . − .( + ) − (10)
.
Avec :
= . (1 − ) et = . (1 − )
L’équation (10) est valable pour des masses volumiques allant jusqu’à 0,8 ρcr
(11)
Avec :
De même les huit constantes de l’équation (11) sont données par la table 1.
L’équation (11) est valable pour des masses volumiques allant jusqu’à 2,5 ρcr
Cette équation est déduite d’une approche théorique et plus exactement elle est
extraite de la thermodynamique statistique. Elle se présente comme suit :
. ( ) ( ) ( ) ( )
= + + + + +⋯
(12)
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Lorsque la pression tend vers zéro, les coefficients de VIRIEL vont disparaitre et par
conséquent on trouve l’équation d’un gaz parfait.
Soit un gaz dans un état initial (Pi, Vi, Ti) qui subit une transformation l’amenant à un
état final (Pf, Vf, Tf).
1
= .( )
1
= .( )
1
= − .( )
Table 1
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