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Guide d’aménagement

pour l’hôpital de jour

Version du 5 février 2009


Répertoire des guides HÔPITAL DE JOUR
de planification immobilière

TABLE DES MATIÈRES

Domaine d’application 3

1. CONTEXTE 3
1.1 Description 3
1.2 Usagers 3
1.2.1 Clientèle 3
1.2.2 Personnel 4
1.2.3 Proches 4
1.3 Approche 5
1.4 Tendances 6
1.4.1 Au Québec 6
1.4.2 En Belgique, en Angleterre et en France 6

2. ÉLÉMENTS DE PROGRAMMATION 7
2.1 Critère de conception 7
2.1.1 Organisation générale de l’unité 7
2.1.2 Sécurité 8
2.1.3 Prévention des infections 8
2.1.4 Ambiance 8
2.2 Organisation spatiale 8
2.2.1 Identification des activités 8
2.2.2 Liaisons fonctionnelles 9
2.2.3 Schéma organisationnel 10
2.2.4 Circulations 10
2.2.5 Espaces et locaux 10
2.2.6 Superficie brute de l’unité fonctionnelle 13
2.2.7 Équipements médicaux fixes 13
2.3 Dimensions génériques 13
2.4 Locaux génériques 14

3. EXIGENCES TECHNIQUES 24

4. RÉFÉRENCES 35

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Domaine d’application
Le présent document expose les exigences de performance pour la programmation, la conception et la construction d’hôpital de
jour pour une clientèle pédiatrique et adulte. Il complète les informations émises sur la mission « Centre hospitalier de soins
généraux et spécialisés » (CHSGS) incluant les centres hospitaliers et instituts avec affiliation universitaire (CHU, CHAU et IU).
L’application des performances fonctionnelles et techniques contenues dans le présent document n’est pas obligatoire au même
titre que les Lois et règlements. Cependant, il y a obligation de résultats en fonction des objectifs énoncés.

1.1 Description

L’hôpital de jour permet de dispenser, sur une base ambulatoire, des services d’évaluation, de diagnostic et de traitement, de
suivi et d’orientation ainsi que d’information à la personne atteinte d'une maladie chronique ou incurable qui sans cette ressource
aurait due être hospitalisée1, dans les spécialités suivantes: la gériatrie, la psychiatrie et l’oncologie.

1.2 Usagers
Trois groupes d’utilisateurs se distinguent dans ce secteur d’activités ambulatoires. Le plus important est constitué de la clientèle
qui reçoit des soins et des services de santé, auquel s’ajoute ceux du personnel et des proches.

1.2.1 Clientèle
La clientèle est très variée (pédiatrique, adulte ou gériatrique) et peut présenter les caractéristiques énoncées ci-dessous.

.1 Gériatrique
Personne en perte d’autonomie liée au vieillissement, vivant à domicile et âgée de plus de 65 ans. Cette personne
présente un ou de multiples problèmes physiques, psychologiques ou sociaux qui nécessitent l’intervention d’une
équipe multidisciplinaire.

.2 Psychiatrique
Personne en phase aiguë d’une maladie mentale chronique et persistante nécessitant un traitement intensif.
Pédopsychiatrique : personne de moins de 18 ans souffrant de maladie mentale (de modérée à sévère),
présentant des problèmes psychiatriques complexes associés à des difficultés développementales.
Psychiatrique adulte : personne âgée de 18 ans ou plus, souffrant de maladie mentale (de modérée à sévère)
en décompensation aiguë, présentant des problématiques psychiatriques avec ou sans comorbidité associées à
des difficultés comportementales importantes.
Gérontopsychiatrique : personne âgée de 65 ans et plus aux prises avec des problèmes de santé mentale qui
nécessite des soins et services visant à éviter une perte d’autonomie psychique.

.3 En oncologie
Personne (enfant, adulte ou personne âgée) qui requiert, généralement sur une base récurrente, un traitement en
oncologie médicale nécessitant une présence de moins de 12 heures (sans hospitalisation). Des services palliatifs
lui sont parfois offerts.

1
C’est une alternative à l’hospitalisation. L’état du patient requiert des procédures et un suivi intensif d’une équipe multidisciplinaire.
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1.2.2 Personnel
Le personnel de plusieurs disciplines, travaillant en équipe, est mis à contribution. La liste est non exhaustive.
.1 Clinique :
- médecin et chirurgien, généraliste et spécialiste, externe et résident.
- infirmière chef, bachelière, adjointe, clinicienne, praticienne spécialisée, de liaison, auxiliaire et stagiaire.
- pharmacien, inhalothérapeute, ergothérapeute, physiothérapeute, diététiste, nutritionniste, psychologue,
orthophoniste, travailleur social, soutien spirituel, préposé aux bénéficiaires.
.2 Administratif : commis, secrétaire médicale.
.3 Soutien général : préposé à l’hygiène salubrité, préposé à l’entretien, agents de sécurité.

1.2.3 Proches
Le patient est généralement accompagné. Ces accompagnateurs2 appartiennent soit à l’entourage immédiat de la
personne (membre de la famille ou ami) ou encore, il peut s’agir de bénévoles.

Dans le cas des proches accompagnant les personnes âgées, il faut considérer que ceux-ci sont souvent eux-mêmes âgés
et parfois en perte d’autonomie comme en témoigne M. Miville dans un document du MSSS sur l’hôpital de jour
(1994).
« Les proches impliqués dans la problématique de la personne âgée en perte d’autonomie de même que les
intervenants qui gravitent autour de ces personnes en besoin constituent également la clientèle de l’hôpital de
jour » (Miville 1994).
Tant qu’aux secteurs d’activités dont les spécialités concernent les enfants, il faut prendre en considération que l’hôpital
de jour en pédopsychiatrie entretient des liens étroits avec la famille et le milieu de vie naturel de l’enfant. Plusieurs
membres d’une même famille (frères, sœurs et parents) peuvent être présents en même temps dans l’unité.

2
Les proches peuvent recevoir des services d’information et de formation dispensés par le personnel.
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1.3 Approche
Le but de la programmation de l’hôpital de jour est de rétablir l’équilibre bio-psycho-social de la personne afin de la
maintenir dans son milieu naturel dans des conditions adéquates, le plus longtemps possible. Cette approche permet d’éviter
l’hospitalisation ou d’en diminuer la durée ainsi que de réduire les visites à l’urgence; elle offre une alternative à la ressource
d’hébergement spécialisée et au placement en CHSLD et favorise une prise en charge globale de la personne par des
interventions concertées prodiguées par des équipes interdisciplinaires en vue de l’acheminer vers un suivi externe régulier
(cliniques externes, CLSC, ressources communautaires). L’hôpital de jour contribue de ce fait à la consolidation du virage
ambulatoire qui est depuis 1995, l’un des principaux changements qui a marqué l’organisation des services de Santé et des
Services sociaux au Québec3.

Déjà en 1986, une directive du ministère de la Santé et des Services sociaux précisait que: « L’hôpital de jour est un service
dans un centre hospitalier qui reçoit en externe des personnes âgées qui, en raison de leur multi dysfonctionnements physiques
associés à des troubles psycho sociaux requièrent des soins médicaux, infirmiers et de réadaptation qu’elles ne pourraient
recevoir ailleurs sans être hospitalisés » (MSSS 1986). Ces orientations en gériatrie sont toujours d’actualité et se sont élargies à
la psychiatrie et à l’oncologie (incluant parfois les soins palliatifs) tel que décrit dans les paragraphes suivants.

- Gériatrie : « […] service externe gérontologique spécialisé, de deuxième instance, pour une clientèle qui nécessite
des interventions concertées pouvant comprendre l’évaluation-diagnostic, le traitement (incluant la réadaptation),
le congé, l’orientation, la formation et le soutien qui sont offertes aux personnes âgées présentant une ou des
problématiques non stabilisées sur les plans biologique, psychologique et social, à leurs proches et aux
intervenants du réseau sous-régional » (Miville, 1994). Les services de l’hôpital de jour ne doivent pas être
confondus avec ceux dispensés dans les centres de jour en gériatrie dont l’objectif est le maintien des acquis et
avec ceux dispensés en CLSC dont l’objectif est d’offrir une assistance et des interventions dans le milieu même
de vie des personnes.
- Psychiatrie : Ce service permet le soutien à la désinstitutionalisation pour les personnes dont la problématique de
santé mentale est aiguë et nécessite des soins spécialisés actifs. À cet égard une entente doit être établie entre
l’hôpital de jour et les services d’urgences des hôpitaux du même territoire (AHQ, 1997). Une fois de plus, il faut
distinguer l’hôpital de jour et le centre jour. La vocation de l’hôpital de jour est principalement axée sur le
traitement intensif de la phase aiguë de la maladie, c'est-à-dire la prise en charge de clients qui, sans cette
ressource, seraient hospitalisés. Tandis que la vocation du centre de jour en psychiatrie est davantage orientée vers
la réadaptation et la réintégration sociale du patient.
- Oncologie : Ce service permet la réalisation d’un acte diagnostique ou thérapeutique d’oncologie médicale
nécessitant une hospitalisation de moins de 12 heures tel la chimiothérapie anticancéreuse, les transfusions de sang
ou de plaquettes, les traitements par bisphosnates ou immunoglobines, les actes techniques tels que ponction de
liquide pleural ou d’ascite de même que tout traitement classique ou investigationnel (Institut Jules Bordet,
Bruxelles).

1.3.1 Organisation du travail, séquences des activités et cheminement du patient


L’hôpital de jour est habituellement situé dans le secteur ambulatoire du CH afin d’en limiter et d’en faciliter
l’accessibilité. Les plages horaires sont normalement réparties sur 10 à 12 heures par jour, du lundi au vendredi.
Cependant, certains programmes sont offerts le soir et les fins de semaine.

La fréquentation de l’hôpital de jour4 fait souvent suite à l’hospitalisation pour plusieurs patients ayant obtenus leur
congé qui y sont référés par leur médecin traitant. La clientèle est composée principalement de patients inscrits durant
une matinée, une après-midi voire une journée complète. Ils fréquentent l’hôpital de jour plusieurs fois par semaine,
souvent de façon récurrente, pour des durées variant de quelques semaines à plusieurs mois avant d’être acheminés vers
d’autres ressources externes.

3
Virage ambulatoire : substitution d’une partie des soins et des services dispensés en institution par des soins et services disponibles sans hospitalisation, visant
le maintien de la personne dans son milieu de vie naturel et le développement d’une prise en charge de proximité. Les objectifs de l’hôpital de jour s’inscrivent
également dans les orientations ministérielles (Plan stratégique 2005-2010) visant l’adaptation de l’organisation des services afin d’assurer une meilleure
accessibilité et une plus grande continuité des services, particulièrement pour les clientèles les plus vulnérables.
4
Il existe une zone grise entre l’hôpital de jour et la médecine de jour dans plusieurs établissements qui parle parfois d’hôpital de jour en médecine.
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La séquence des activités se présente généralement comme suit :


- Accueil, enregistrement et orientation : le patient arrive surtout de l’extérieur, parfois en transport adapté avec
un accompagnant. Il revêt, si requis, une jaquette d’hôpital et passe dans la salle d’attente jusqu’à l’heure de son
rendez-vous5.
- Consultation, évaluation et traitement : le patient se rend dans une salle de traitement spécialisée, à proximité
des salles d’examen pour une consultation/traitement de durée variant de quelques minutes à plusieurs heures. On
y réalise des évaluations et des plans d’intervention, de l’enseignement et de la prévention, le suivi et la liaison
avec les partenaires du réseau (CLSC, CHSLD etc.). Lorsqu’un examen est requis, il est dirigé vers le service
diagnostique concerné.
- Départ et prise de rendez-vous : le patient passe par l’accueil avant son départ ou est reçu par une infirmière de
liaison.

1.4 Tendances
L’hôpital de jour peut se déployer dans les limites physiques d’un centre hospitalier, celles d’un CLSC, ou encore dans
un lieu réservé au cœur même de la communauté. Le choix de la localisation dépend du bassin de population desservi,
de la disponibilité des ressources humaines6, de la planification stratégique (du MSSS et de l’Agence de santé) ainsi que
du plan clinique élaboré par l’établissement concerné.
Aménagement dans le centre hospitalier
L’aménagement de l’hôpital de jour à l’intérieur de l’établissement se situe généralement dans le secteur
ambulatoire et permet d’utiliser de façon optimale les ressources du centre hospitalier : physiques,
technologiques, humaines et financières. Entre autre, la proximité des services diagnostiques et thérapeutiques
peut être bénéfique.
Aménagement hors du centre hospitalier
L’aménagement de l’hôpital de jour hors du centre hospitalier peut favoriser le développement d’une prise en
charge à proximité de la clientèle. Cependant, des liens informationnels doivent être prévus afin d’assurer le
continuum de services et la disponibilité de ressources hospitalières lorsque nécessaire. De plus, selon les
services offerts, un plateau technique diagnostique et thérapeutique doit être disponible dans les lieux même où
sont dispensé les soins et les services médicaux.
On relève une tendance à attribuer à chaque hôpital de jour une vocation (spécialité et surspécialité) principalement
axée sur le traitement intensif de la phase aiguë d’une maladie (physique ou mentale) pour une clientèle cible
(pédiatrique ou gériatrique).

1.4.1 Au Québec
Au Québec, les hôpitaux de jour sont principalement concentrés en gériatrie, en psychiatrie (ex : pédopsychiatrie et
gérontopsychiatrie) et en oncologie. Ils sont généralement localisés à l’intérieur de l’établissement hospitalier.
À titre d’exemple, l’hôpital de jour de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal affilié à l’Université de Montréal,
se concentre sur la gérontopsychiatrie et accueille quotidiennement 25 usagers, 2 à 3 jours par semaine pour une
période d’environ 3 à 6 mois. Tandis que l’hôpital de jour de l’Hôpital Rivière-des-Prairies vise la clientèle
pédopsychiatrique de 6-12 ans, présentant des problématiques psychiatriques avec ou sans comorbidité associée à des
difficultés comportementales importantes. Quant à celui d’Aimé-Léonard du même établissement, il reçoit des enfants
de 0-5 ans présentant des problèmes psychiatriques complexes associés à des difficultés développementales.

1.4.2 En Belgique, en Angleterre et en France


En Belgique, l’Institut Jules Bordet est un hôpital entièrement consacré aux maladies cancéreuses, qui assume des
missions de dépistage et de soins cliniques, qui mène des activités de recherche tout en dispensant un enseignement
universitaire de haut niveau. La pratique oncologique de cet établissement, réside dans la multidisciplinarité des

5
Les médecins et/ou des professionnels de diverses disciplines Les rendez-vous sont prescrits pendant une période de temps prédéterminée.
6
Tel que l’équipe médicale, infirmière et multidisciplinaire.
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approches thérapeutiques. Au sein de l’hôpital de jour de cet institut, les type d'actes thérapeutiques et diagnostiques
réalisés sont les suivants : chimiothérapie anticancéreuse, transfusions de sang ou de plaquettes, traitements par
bisphosphonates ou d’immunoglobulines, actes techniques tels que ponction de liquide pleural, d’ascite tant les
traitements classiques que les traitements investigationnels peuvent y être administrés.
En Angleterre, les activités des hôpitaux de jour du NHS sont principalement concentrées sur les personnes atteintes de
troubles cognitifs. Tandis qu’en France plusieurs hôpitaux de jour sont spécialisés dans la prise en charge des personnes
âgées (depuis 1970) ainsi qu’en médecine pour les patients sous traitements médicamenteux lourds afin qu’ils
conservent un rythme de vie normal.

2.1 Critère de conception


2.1.1 Organisation générale de l’unité
.1 Prévoir dans la mesure du possible, une entrée réservée .6 Permettre la surveillance continue de la clientèle dans les
pour l’hôpital de jour (ou pour le secteur ambulatoire) salles de traitement à partir du poste des infirmières.
différente de l’entrée principale de l’établissement ou .7 Favoriser l’efficience opérationnelle et l’ergonomie des
de l’urgence et desservie par un débarcadère pour les postes de travail pour le personnel: courte distance entre
véhicules (ex : transport adapté). les aires de traitement, les utilités et les postes de travail.
.2 Prodiguer un milieu respectueux de la confidentialité, .8 Organiser les lieux de travail favorisant les échanges
de l’intimité et de la dignité des usagers. Éviter, par entres les intervenants (équipe interdisciplinaire).
exemple, le croisement de la clientèle en jaquette .9 Privilégier l’utilisation d’espace et de services
d’hôpital avec le public en général. communs (ex : salles de réunions) entre les cliniques
.3 Accroître, maintenir et/ou favoriser l’autonomie attenantes.
fonctionnelle de la clientèle7 grâce à des aménagements .10 Concevoir des espaces polyvalents, flexibles et
architecturaux adaptés. adaptables, en adoptant, entre autres, des dimensions
.4 Situer stratégiquement les salles de toilettes, près des uniformes ou des multiples.
aires communes d’activités et de repos, pour .11 Prévoir les accès aux gaines techniques à l’extérieur des
maintenir la continence chez la clientèle en aires et locaux cliniques.
gériatrie8.
.12 Assurer la sécurité des clients en dissimulant les
.5 Prévoir de l’espace pour les proches (frères, sœurs et éléments susceptibles de provoquer des accidents (ex :
parents) dans les aires de traitement. extincteur) et en éliminant ceux qui permettent
l’escalade.

7
Des personnes en perte d’autonomie physique, présentant des troubles de santé mentale ou des problèmes cognitifs
8 Prévoir une organisation des locaux et des aires de circulation qui, tout en contrôlant la déambulation, permettra la fluidité des circulations, en évitant les culs-de-sac et en
prévoyant 2 accès aux locaux d’activités.
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2.1.2 Sécurité
.1 Compartimenter l’aire d’attente en espaces plus .6 Prévoir des matériaux et équipement résistant à
petits pour la clientèle en gériatrie et en psychiatrie. l’arrachement, à l’enfoncement et à l’effritement.
.2 Assurer la sécurité de la clientèle en tout temps dans .7 Prévoir 2 types de salles d’examen « de sécurité » : l’une
les aires communes. conçue pour les patients qui présentent des symptômes
.3 Libérer les circulations dans les corridors; aucun potentiellement dangereux pour la clientèle
chariot ou objet ne doit être laissé sans surveillance psychiatrique et l’autre, pour les consultations
ou contrôle en gériatrie et en psychiatrie. psychiatriques dans un environnement de type
.4 Éviter un design avec des arêtes vives ou des « bureau ».
éléments permettant l’escalade. .8 Permettre aux intervenants d’obtenir de l’aide de leur
.5 Prévoir des équipements et du mobilier à l’épreuve collègue en cas d’urgence lors des interventions avec la
du vandalisme, de l’auto-mutilation et de la clientèle psychiatrique.
pendaison pour la clientèle psychiatrique. .9 Prévoir quelques salles de consultation ou d’entrevue
avec 2 portes pour la clientèle psychiatrique. Situer ce
type de salles près de l’accueil.

2.1.3 Prévention des infections (PCI)


.1 Considérer, en oncologie, des normes d’asepsie .2 Prévoir minimalement une salle d’isolement infectieux
adaptées aux procédures les plus risquées en terme ainsi qu’un ratio de PLM suffisant pour la PCI en fonction
de PCI particulièrement lorsqu’elles sont réalisées des clientèles desservies selon la configuration et la
dans un même local. superficie des lieux, principalement dans les aires de
consultations et de traitements.

2.1.4 Ambiance
.1 Privilégier des couleurs, finis et mobiliers qui donneront .5 Éviter les couleurs pourpres, noires, rouges ou les couleurs
un environnement calme, chaleureux et reposant, sans primaires vives dans l’hôpital de jour pour la clientèle
compromettre la facilité d’entretien pour le contrôle des psychiatrique.
infections. .6 Considérer que l’exiguïté des lieux, des plafonds trop
.2 Optimiser l’apport d’éclairage naturel dans tous les hauts ou des pièces vastes peuvent produire du stress
secteurs d’attente, les aires de traitements/évaluation ainsi chez la clientèle psychiatrique.
que dans les circulations. .7 Favoriser une ambiance non médicalisée offrant une grande
.3 Minimiser les sources négatives d’agents stressants variété de stimuli (distractions positives) visuels et sonores.
(visuels et auditifs). particulièrement pour le patient en position assise/couchée
.4 Faciliter, en gériatrie, l’orientation des clients ayant en cours de traitement.
des déficits cognitifs par une séquence d’indices
visuels architecturaux et décoratifs qui, de par leur
diversité, aident à reconnaître le lieu.

2.2 Organisation spatiale


2.2.1 Identification des activités
L’organisation physique de l’hôpital de jour implique une hiérarchisation des espaces passant de la fonction
« publique », soit l’accueil des visiteurs, jusqu’à la fonction « semi-privée », soit les locaux de consultation/traitement.
L’unité est composée des zones d’activités décrites dans le tableau 2.1.
.1 Aire d’accueil – Localisée à l’entrée de l’hôpital de jour et à proximité des axes de circulation. Peut être commune
avec celle du centre ambulatoire.
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.2 Services cliniques – On distingue deux aires dans ce secteur d’activités : l’aire de consultation et l’aire de traitement.
Aire de consultation – Localisée en général à proximité de l’aire de traitement afin d’éviter aux patients des
déplacements inutiles et afin de permettre au personnel de répondre rapidement aux besoins urgents.
Aire de traitement – La visibilité du visage des clients qui subissent un traitement ou une intervention mineure à partir
du poste est importante. Les aires de traitement peuvent être aménagées selon l’un ou l’autre des modèles suivants :
poste centralisé : poste unique autour duquel gravite les fauteuils. Il peut être séparé en plusieurs zones
permettant le travail de groupe ou le travail individuel.
postes décentralisés : postes secondaires autour desquels gravitent les fauteuils regroupés en îlots
proportionnés selon le ratio de patients par infirmière. Rapproche le personnel d’une
clientèle demandant une surveillance continue.
Les postes de lavage des mains (PLM) sont situés à proximité de chaque îlot de chaises de traitement de façon à inciter
les usagers à se laver les mains. Certaines aires de traitement sont monitorées et fermées par des cloisons. Leur nombre
doit permettre l’isolement de la clientèle spéciale (ex : pédiatrique) ainsi que l’isolement infectieux.
.3 Rangements et dépôts – Positionnés de façon à assurer l’efficience dans la prestation des soins tout en réduisant le
déplacement du personnel. Selon le niveau de sécurité, certains équipements et/ou matériels peuvent être localisés dans
les corridors en alcôve afin de ne pas nuire à la circulation des usagers. La grande quantité de matériel requis exige
beaucoup d’espace de rangement et des approvisionnements fréquents. À titre d’exemple, les espaces de rangement
pour les fauteuils roulants, triporteurs, civières et autres doivent être suffisants pour éviter l’encombrement des
corridors.
.4 Aire clinico-administrative – Localisée souvent plus en retrait dans un secteur où circule peu la clientèle ou
complètement à l’extérieur de l’unité.
.5 Soutien au personnel – Localisé loin des bruits et à l’abri des voies de circulation principales des clients et de leurs
proches.
.6 Soutien – Planifié généralement à proximité des axes de circulation et des débarcadères (ex. : déchets et recyclage).
.7 Locaux spécialisés – Voués à des besoins particuliers.
.8 Enseignement et recherche – Certains établissements reçoivent des étudiants de différents niveaux de formation dans
des disciplines variées, tels les externes, les résidents en médecine, les stagiaires (en ergothérapie, inhalothérapie,
pharmacie, physiothérapie, psychologie et autres).

2.2.2 Liaisons fonctionnelles


L'hôpital de jour est situé dans le « secteur ambulatoire du CH » lequel doit être facilement accessible à une clientèle
externe souvent à mobilité réduite et parfois désorientée. Pour réduire le parcours et faciliter l’orientation des
clientèles provenant de l’extérieur, les aires de stationnement et l’entrée principale de services ambulatoires peuvent
être rapprochées. Il faut également permettre au personnel du transport adapté de faire descendre la clientèle et de
l’accompagner à l’intérieur de l’hôpital à l’abri des intempéries.
Liens externes
Prévoir un lien facile et rapide avec les unités suivantes :

- Imagerie médicale La proximité des services diagnostiques et thérapeutiques est bénéfique principalement
pour l’oncologie.

- Clinique externe Une partie de la clientèle des cliniques externes sont de grands utilisateurs des services
de l’hôpital de jour. Le partage des services et de locaux avec les cliniques externes peut
être envisagé.

Une proximité moyenne doit être prévue avec l’unité fonctionnelle suivante :
- Médecine de jour

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2.2.3 Schéma organisationnel


HÔPITAL DE JOUR

2.2.4 Circulations
.1 Considérer 3 types de circulation : 1) pour les clients et les proches (accompagnants); 2) pour le personnel (médical,
interne aux secteurs et aux services); 3) pour les services (propre, souillé, alimentaire).
.2 Prévoir l’arrivée des liens verticaux, tels les escaliers et les ascenseurs, près des services cliniques mais loin de la salle
de traitement.
.3 Éviter l’encombrement des corridors en planifiant suffisamment de locaux et d’alcôves de rangements.
.4 Minimiser les barrières architecturales non pertinentes en vue de faciliter la fluidité et la lisibilité des parcours
notamment en regard des déplacements répétitifs ou urgents entre certains locaux hautement sollicités (ex : éliminer
certaines portes, clarifier les circulations).
.5 Tenir compte de la circulation des parents avec des poussettes, des clients à mobilité réduite tels la clientèle âgée en
fauteuils gériatriques ou se déplaçant avec des marchettes/cannes et de la clientèle obèse en triporteurs/fauteuils.

2.2.5 Espaces et locaux


Le tableau 2.1 indique les superficies minimales nettes et/ou ratio recommandés pour la programmation des locaux des
espaces de l’hôpital de jour. Des informations générales y sont présentées. Pour les locaux dits « locaux génériques »,
identifiés par la présence d’un icône dans la colonne « local », des informations complémentaires sont présentées à la
section 2.4 du présent document.

Tableau 2.1
Superficie nette min.
SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX (m²) ou ratio m²/item
local

.1 Aire d’accueil
.1 Poste accueil Pour enregistrement, l’entrée et le départ des clients. Incluant un poste 5,5 m²/pers. 085
informatique et un comptoir d’accueil.
102
- Prise de rendez-vous (sur place ou par téléphone).
.2 Sécurité Poste en aire ouverte contiguë à l’entrée. 7,5 m²/pers.
.3 Attente Peut être centralisée ou décentralisée en plusieurs aires distinctes desservant É 066
les salles de traitement ou bien une clientèle particulière (Ex : clientèle
pédiatrique). Peut inclure une aire de jeux.
.4 Cuisinette Préparation de collations destinées au patient et/ou rethermalisation des
repas acheminés par les services alimentaires.

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Superficie nette min.


SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX (m²) ou ratio m²/item
local

.5 Salle d’allaitement Local fermé 7,5


.6 Local des bénévoles Pièce servant à la préparation de chariot, documentation ou autres. Prévoir 7,5 – 10,0
un rangement, un comptoir avec évier, un vestiaire.
.7 Salle de toilette Privilégier un des deux types suivants :
- universelle avec aidant 3,5 à 4,5 053
- multiple : la superficie minimale considère 2 équipements & 1 lavabo. 8,0
Réservée au personnel 2,5
.2 Services cliniques (consultation et traitement)
.1 Poste infirmier Lieu de réception, d’échange, de coordination et de surveillance pour le É 085
personnel soignant. Peut être divisé en postes satellites.
.2 Pharmacie satellite Salle attenante au poste et à accès sécurisé. Desservie par tube pneumatique. É
- Distributrice automatisée de médicaments en alcôve 3,7
.3 Cuisinette Micro-ondes, réfrigérateur et autres. Pour la préparation des collations/repas É
destinés aux patients.
.4 Prélèvement Local avec plusieurs fauteuils. É 068
- Cubicule de prélèvement sanguin 3,0 m²/cubicule
.5 Consultation Local de consultation, d’échange, d’entrevue, de coordination de rencontre 2,0 m²/pers.
et d’information avec le patient et/ou la famille.
.6 Examen Local fermé aménagé pour des investigations cliniques, des traitements et 11,0 046
soins. Peut inclure :
- salle de toilette universelle 4,5
.7 Traitement Prévoir des fauteuils et/ou civières selon les besoins. 7,5 à 11,0 112
- Isolement : positionné au début de l’aire de traitement pour éviter que
les patients contaminés ne circulent à travers les autres patients
8 Préparation/ Local (parfois blindé) où le patient (en position assise ou couchée) est 106
récupération préparé en vue d’un examen/procédure. Peut inclure les services de gaz
médicaux lorsque requis. Prévoir un espace pour l’accompagnant.
- Isolement : positionné au début de l’aire pour éviter que les patients 013
contaminés ne circulent à travers les autres patients.
.9 Intervention / Salle pouvant servir à des actes de chirurgies mineures ou interventions 20,0 087
chirurgie mineure mineures.
- Aire de brossage : pour le nettoyage des mains; prévoir une aire pour 2,0 m²/évier
deux salles d’interventions.
.10 Déshabillage/vestiaire Lieu où le patient revêt une jaquette d’hôpital et dépose sécuritairement ses 3,0 m2/cabine
effets personnels. Située de façon à ce qu’elles ne donnent pas sur un lieu
public.
- Cabine avec rideau 2,0 m2/cabine
- Cabine adaptée, avec rideau 3,0 m2/cabine
- Casier mi-hauteur. 0,2 m2/casier
- Casier pleine hauteur. 0,4 m2/casier 085
.11 Salle de toilette Réservée aux proches et à la clientèle; universelle avec aidant. 3,5 à 4,5
.12 Utilité propre Local distinct de l’utilité souillée et non contigu à ce dernier. 9 057
.13 Utilité souillée Pièce pour entreposer temporairement le matériel souillé. Peut inclure les
espaces pour nettoyer et désinfecter le matériel/équipement.
9 058

.3 Rangements et dépôts
.1 Matériel éducatif Rangement sécurisé pour entreposer le matériel et l’équipement utilisés lors É
des activités scolaires, de loisirs, d’animation. Prévoir les aménagements
pour désinfecter les surfaces et recharger les piles.
.2 Matériel roulant Rangement pour civières, fauteuils roulant et autres. Prévoir de désinfecter É
et recharger certains équipements avec prises électriques accessibles.
Parfois réparti en alcôves pour loger :
- une civière; 2,3 m²/civ
- un fauteuil roulant (FR). 0,9 m²/faut
.3 Lingerie Local fermé ou en aire ouverte entreposant les chariots de lingerie propre. É
- Alcôve pour chariot 2,0
.4 Équipement biomédical Local pour le rangement des appareils mobiles de monitorage et d’imagerie
médicale. Prévoir un espace pour désinfecter les surfaces. Parfois réparti en
É

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Superficie nette min.


SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX (m²) ou ratio m²/item
local

alcôves pour:
- imagerie sur arceau 5,6
- monitorage 2,8
- appareil mobile de radiologie 2,8
.5 Fournitures Différencier le matériel stérilisé dans l’utilité propre du matériel propre É
rangé ici. Prévoir un espace pour chariots de fourniture et alimentaire, pour
faire la recharge d’appareil à piles et autres.
.6 Chute à linge Local sécurisé situé à proximité de l’utilité souillée incluant une
antichambre suffisamment grande pour manipuler un chariot. Positionner la É
porte de façon à éviter de soulever les sacs de linge.
.4 Aire clinico-administrative
.1 Bureau Local fermé offrant un niveau élevé de confidentialité. 7,5 – 10,0
- Chef de l’unité 11,0
.2 Autre type de bureau Bureau partagé - Poste de travail avec une filière. 5,5 m²/pers.
- Bureau – Poste de travail avec un fauteuil « visiteur » et une filière. 7,5 m²/pers.
.3 Salle de réunion 2 m²/pers. 045
.5 Soutien au personnel
.1 Salle de repos Pièce aménagée pour la détente et les pauses. 2 m²/pers. 044
.2 Cuisinette ou coin- Espace pour cafetière, micro-onde, machines distributrices et autres. Peut 2,3
café être intégrée au salon du personnel.
.3 Casiers Réservé au personnel. Superposés (mi-hauteur) avec serrures ou codes 0,2 m²/casier
d’accès pour ranger effets du personnel
.4 Salle de toilette Privilégier un des trois types suivants :
- universelle 3,5 053
- multiples pour 2 équipements (wc ou urinoir/wc) 8,0
- standard 2,5
Douche, si requise 3,0
.6 Soutien général
.1 Hygiène et salubrité Pièce satellite pour le service d’entretien ménager. 4,0 018

.2 Traitement des eaux Pièce réservée au traitement des eaux. Besoin de drainage au plancher. É

.3 Déchets et recyclage Pour les déchets en général et le matériel recyclable lorsque l’établissement 6,0
participe à un programme.

.4 Déchets biomédicaux Pièce réfrigérée ou local logeant le congélateur dans lequel sont entreposés E
temporairement les déchets biomédicaux (déchets des activités de soins).

.7 Locaux spécialisés
.1 Locaux communs
d’activités (gériatrie)
- Salle à manger Aire excluant la cuisine. Elle peut servir de salle d’activités. 2,0 à 2,5 m²/pers.
- Cuisinette - Incluant un frigo, comptoir et évier pouvant être utilisé par 5,0
la clientèle entre les heures des repas. Prévoir si requis, un espace de
travail pour une personne en fauteuil roulant.

- Salle d’eau - Type résidentielle - Avec bain/douche, lavabo et cabinet d’aisance. 10,0
- Bain à hauteur variable - Permet l’aide d’un ou deux intervenants. 12,0 003
- Douche adaptée - Pour patient souffrant d’incapacités physiques. 8,0 - 9,0 025
- Civière-douche - Pour patient ne pouvant tenir en station debout ou assise. 9,0 026
- Salle de toilettes, lavabo et douche (clientèle neuropsychiatrique). 5,5
- Salle de bain/douche thérapeutique (clientèle neuropsychiatrique). 15,0

- Salle d’activités Espace polyvalent pour les activités en groupe, les animations thématiques, E
la physiothérapie et l’ergothérapie, entre autres.
.2 Réadaptation Pour la physiothérapie et l’ergothérapie E
.3 Salle jeux Attenante à la salle d’attente pour l’hôpital de jour pédiatrique. E
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Superficie nette min.


SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX (m²) ou ratio m²/item
local

.4 Salle de classe E

.5 Salle d’observation Équipée d’un miroir unidirectionnel permettant la surveillance à l’extérieur 2,0 m²/pers. 045
du local et/ou d’une caméra et de 2 portes.

.6 Thérapie / atelier de Concevoir une salle pouvant contenir un grand groupe de manière à abriter 2,0 m²/pers. 045
groupe des activités calmes ou plus actives tels psychothérapie, bricolage, activités
de défoulement, exercices physiques et autres
.7 Fumoir Réservée à la clientèle et exclusivement pour la consommation de tabac. 2,5 m²/pers. 030
É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement

Finalement, l’unité peut être pourvue de locaux pour l’enseignement et la recherche.


Superficie min. (m²)
SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX ou ratio m²/ élément
local

.8 Enseignement et recherche
.1 Bureau Local fermé offrant un niveau élevé de confidentialité. 7,5 à 10,0
.2 Autre type de bureau Espace en aire ouverte.
- Poste pour stagiaire : Poste de travail utilisé de façon ponctuelle. 3 m²/pers.
- Bureau partagé - Poste de travail avec une filière. 5,5 m²/pers.
- Poste de travail avec un fauteuil « visiteur » et une filière. 7,5 m²/pers.
- Alcôve - pour éviter encombrement des corridors lors de
regroupements.
2 m²/alcôve
.3 Salle de réunion Salle de réunion ou de formation. 2 m²/pers.
É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement.

2.2.6 Superficie brute de l’unité fonctionnelle


La superficie brute de l’unité est déterminée par le facteur de conversion F1. La valeur de ce facteur détermine les
espaces de circulation ainsi que les superficies occupées par les cloisons de l’unité, excluant les murs extérieurs.
FACTEUR DE CONVERSION F1 1.45

2.2.7 Équipements médicaux fixes


Ces équipements peuvent influencer la programmation des espaces et des locaux quant à leur dimension, mais aussi aux
dégagements nécessaires à leur utilisation. Une liste non exhaustive est énoncée dans le tableau 2.2.
Tableau 2.2
ÉQUIPEMENTS MÉDICAUX FIXES
Armoires à médicaments Lampe d’examen
Machine à glace Cabinet chauffant
Rail pour lève-personne (LPSR) Bain à hauteur variable
Douche adaptée

2.3 Dimensions génériques


Le tableau 2.3 spécifie les diamètres de giration recommandés pour les équipements nécessaires aux transports et aux transferts de
la clientèle. Il complète les informations incluses dans les locaux génériques, présentées à la section 2.4. Pour les autres locaux à
programmer, il est nécessaire de s’assurer de la pertinence de ces différentes données.

Tableau 2.3 – Diamètre de giration et dimension de transfert


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DIMENSIONS MINIMALES (mm)


.1 Diamètre de giration
.1 Fauteuil roulant - régulier 1 500
- gériatrique ou bariatrique 1 800
- triporteur 2 100
.2 Lève-personne - mobile au sol (LPMS) 1 800
- sur rail au plafond (LPSRP) lorsque le transfert est réalisé à partir d’un
fauteuil roulant régulier.
1 500
- sur rail au plafond transfert (LPSRP) lorsque le transfert est réalisé à
1 800
partir d’un fauteuil roulant gériatrique ou bariatrique.
.3 Civière 2 300
.2 Transfert
.1 Civière - d’une civière à une autre. 1 500

2.4 Locaux génériques


ATTENTE FICHE 066
Superficie : ratio minimal de 1,5 m² à 1,7 m²/personne.
Critères d’aménagement
.1 Assurer un apport d’éclairage naturel et une vue sur l’extérieur. .8 Éviter les arêtes vives.
.2 Aménager à proximité de salles de toilettes, de vestiaires, .9 Protéger des regards la clientèle en jaquette d’hôpital.
fontaines d’eau, machines distributrices et téléphones publics. .10 Considérer la présence des accompagnants.
.3 Aménager un espace pour les enfants, si requis (ex : vidéo). .11 Équiper les espace « civières » des services de gaz médicaux.
.4 Prévoir une signalisation visible et adaptée au type de clientèle. .12 Prévoir un poste de lavage des mains (PLM) visible et
Prévoir des repères tactiles au besoin. facilement accessible aux visiteurs. (voir fiche 111)
.5 Dégager un passage à l’avant des pieds des personnes assises. .13 Prévoir un poste d’information informatique.
.6 Aménager l’espace de façon à ne pas obstruer la circulation des .14 Prévoir la possibilité de diffuser de la musique ambiante, si requis.
fauteuils roulants et des civières. .15 Considérer les ratios suivants :
.7 Prévoir un butoir ou un protecteur de mur à la hauteur des - une salle de toilette par 15 places d’attente;
dossiers des fauteuils d’attente. - un maximum de 1/3 des places pour les fauteuils roulants.
Dimensions
.1 Fauteuil d’attente: 1,5 m² à 1,7 m² .11 Exemple de dégagements selon le type de clientèle :
.2 Fauteuil roulant : 2,25 m²
.3 Fauteuil d’attente pour personne obèse : 1,9 m²
.4 Poste de lavage des mains (PLM) : 1 m²
.5 Téléphone public : 3,0 m²
.6 Fontaine d’eau : 2,0 m²
.7 Machine distributrice : 2,0 m²
.8 Superficie pour le coin-enfant : minimum 5,0 m²
ou 1 m²/enfant
.9 Dimension minimale d’un fauteuil pour personne obèse (avec
appui-bras): 508 mm (prof.) X 715 mm (larg.)
ou prévoir des fauteuils sans accoudoir.
.10 Cuisinette ou coin-café - Espace pour micro-ondes, frigo et
machine à café : 2,5 m²
.11 Espace civière : 3,5 m²

CIVIÈRE D’ISOLEMENT INFECTIEUX FICHE 013


Superficie minimale de 11,0 m²
Fiche de référence « chambre d’isolement respiratoire et d’isolement protecteur » disponible sur notre site web à l’adresse
suivante : http://www.chq.gouv.qc.ca/app/DocRepository/1/Publications/Guide/ChIsol_infect.pdf

CHIRURGIE MINEURE FICHE 087


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Superficie à déterminer selon les besoins de l’établissement.


Fiche local disponible sur notre site web à l’adresse suivante :
http://www.chq.gouv.qc.ca/app/DocRepository/1/Locaux/Chirurgie_mineure.pdf

FUMOIR FICHE 030


Superficie : ratio de 2,5 m²/personne.
Critères d’aménagement
.1 Assurer un apport d’éclairage naturel. .3 Système de CVCA - Concevoir le système de sorte qu’il
.2 Assurer une surveillance constance de cette pièce par le fonctionne dès qu’il y a une présence dans la pièce et qu’il
personnel. s’arrête après un temps suffisant pour permettre à toute la
fumée d’être évacuée.

HYGIÈNE ET SALUBRITÉ FICHE 018


Superficie minimale de 4,0 m².
Critères d’aménagement
.1 Prévoir un espace de rangement pour le chariot de nettoyage .4 Prévoir l’espace pour un support à balai, si requis.
de façon à ce qu’il ne nuise pas l’ouverture de la porte. .5 Prévoir un mélangeur de produits chimiques.
.2 Prévoir un évier à vadrouille au sol.
.3 Prévoir des rayonnages industriels robustes, résistants à la
rouille et faciles d’entretien.

POSTE DE LAVAGE DES MAINS FICHE 111


2
Superficie minimale de 1,0 m .
Critères d’aménagement
.1 Localiser de façon à être facilement accessible et assurer la .5 Accessoires intégrés - Évaluer les besoins suivants :
visibilité constante. - prévoir des protections anti-éclaboussures planchers/murs
.2 Libérer les circulations pour manipuler les civières, chariots, résistants à la décoloration et faciles à désinfecter ;
permettre les évacuations ou autres. - distributeur de savon liquide ;
.3 Évaluer la localisation des postes de lavage des mains et leur - distributeur d’essuie-mains à usage unique ;
impact sur la clientèle à déficit cognitif et psychiatrique. - collecteur de déchets sans contact ;
.4 Prévention des infections - espace pour panneau d’information.
- Séparer le PLM de tout espace de travail administratif. .6 Plomberie
- Installer les accessoires autour du PLM de façon à ce que - Lavabo mural de type « lave-main » de dimension
le savon et l’eau ne tombe pas sur le plancher. permettant un lavage des mains sans contact.
- Utiliser une robinetterie à déclenchement automatique (à
commande électronique ou mécanique au pied).
- Raccorder l’alimentation électrique au réseau essentiel.

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POSTE INFIRMIER FICHE 085


Superficie minimale à déterminer selon les besoins de l’établissement.
Critères d’aménagement
.1 Considérer un poste ouvert ou fermé et fenêtré. .8 Évaluer la pertinence de prévoir du mobilier à accessibilité
.2 Assurer la confidentialité des échanges entre les intervenants. universelle.
.3 Contrôler visuellement les accès de l’unité à partir du poste. .9 Desservir par une station de pneumatique.
.4 Faciliter la surveillance des civières d’isolement. .10 Concevoir le poste en tenant compte de l`accueil d’une
.5 Aménager le poste en considérant l’achalandage lors des clientèle en fauteuil roulant.
transferts de services. .11 Évaluer les besoins en rangements.
.6 Permettre un accès rapide au chariot d’urgence. .12 Éclairage - Prévoir un des appareils d’éclairage et une des
.7 Prévention des infections – Prévoir un : prises de courant sur l’urgence.
- poste de lavage de main (PLM) dédié au personnel; .13 Appel de garde - Prévoir un espace pour l’emplacement du
- distributeur de savon liquide et de serviette de papier. contrôleur principal du système d’appel de garde.
.14 Évaluer le besoin d’un contrôle sécuritaire des accès.
Dimensions
1. Poste de lavage des mains (fiche 111) : 1,0 m² .13 Dégagements minimums autour du poste de travail:
2. Chariot : - profondeur :
- de matériel, des services alimentaires : 2,0 m² o position assise : 610 mm
- de cas, médical d’urgence : 1,0 m² o position debout : 460 mm
3. Station de pneumatique : 1,4 m² - espace requis pour une chaise : entre 410 et 610 mm
4. Test au point de service : 1,0 m² - espace requis pour circulation : entre 760 et 915 mm
5. Laboratoire satellite : 3,7 m²
6. Distributrice automatisée de médicament : 3,7 m²
7. Chauffe-couverture : 2,0 m²
8. Coffret de sécurité : 2,8 m²
9. Postes de travail :
- poste de lecture PACS : 3,5 m²
- dictée : 2,3 m²
- debout avec poste informatique : 2,0 m²
10. Photocopieur : 3,7 m²
11. Entreposage fournitures de bureau : 2,0 m²
12. Imprimante : 1,0 m²

PRÉLÈVEMENT FICHE 068


Superficie minimale de 3,0 m².
Critères d’aménagement
.1 Positionner le fauteuil de prélèvement de façon que .4 Accessoires intégrés – Évaluer les besoins suivants :
l’intervenant puisse travailler sur ses 2 côtés. - rideaux d’intimité ;
.2 Aménager une salle de toilette attenante ou selon le cas, - armoires ou rangements pouvant être fermées à clé.
exclusive à la pièce. .5 Aménager en considérant les éléments suivants :
.3 Prévention des infections – Prévoir un : - fauteuil de prélèvement auto-souleveur pour personne
- poste de lavage des mains pour le personnel (fiche 111 ); obèse, si requis;
- distributeur de savon liquide et de serviette de papier. Si - chariot de fourniture;
une solution antiseptique est utilisée, prévoir des surfaces - chariot pour les prélèvements;
résistantes à la décoloration et faciles d’entretien. - fauteuil ergonomique pour l’intervenant en soins.
.6 Prévoir un pneumatique pour acheminer les spécimens
Dimensions
.1 Cubicule de prélèvement : 3,0 m² .3 Dimension minimale d’un fauteuil autosouleveur pour
.2 Poste de lavage des mains (fiche 111) : 1,0 m² personne obèse : 1 045 x+/- 800 mm.

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PRÉPARATION / RÉCUPÉRATION : FAUTEUIL, CIVIÈRE OUVERTE ET FERMÉE FICHE 106


Superficie minimale de 7,5 à 11 m²/civière : ajouter l’espace requis selon les besoins.
Critères d’aménagement
1 Prévention des infections
.1 Prévoir des postes de lavage des mains pour le personnel .6 Aménager en grappe de 4 à 6 fauteuils.
selon les recommandations de la fiche 1. .7 Prévoir une sortie de gaz médicaux, oxygène, vide médical,
.2 Installer un PLM par : air médical par espace de traitement.
- 2 civières ou un PLM par civière fermée; .8 Électricité - Prévoir les exigences suivantes :
- 3 fauteuils de traitement, si plus de 3 clients peuvent - éclairage contrôlé avec gradateur ;
être présents en même temps et localiser à une distance - prise de courant pour usage général pour chaque
maximale de 6 mètres des espaces de traitement. espace de traitements;
.3 Prévoir des distributeurs de lotions antiseptiques - alimentation électrique pour la table d’opération et les
disponibles sans détour pour le personnel, et à proximité bras articulés selon les modèles retenus.
immédiate de chaque patient. .9 Communication et sécurité - Prévoir les besoins suivants :
.4 Prévoir des rideaux séparateurs qui se ferment - cloche d’appel reliée au poste infirmier ;
complètement, faciles à remplacer et lavables. - prise de câblodistribution.
.5 Prévoir un espacement minimal de 2,0 mètres dégagé des .10 Prévoir un téléviseur avec casque d’écoute ou dispositif
civières, lits et fauteuils de traitement. respectant la tranquillité des voisins.
.11 Clientèle pédiatrique –Prévoir des jeux sur support informatique.
2 Fonctionnalité
.1 Assurer un apport d’éclairage naturel. 3. Sécurité - Aménager, des espaces identiques, pour faciliter les
.2 Dégager tous les côtés autour du fauteuil de traitement interventions/examens rapides, les gestes répétitifs et le repérage.
incluant un dégagement à la tête du client. 4. Confort
.3 Aménager de façon à faciliter les transferts d’une civière à .1 Prévoir un espace pour un accompagnateur dans chaque aire.
une autre, ou à un fauteuil. .2 Privilégier l’intimité du client.
.4 Évaluer l’utilisation d’un lève-personne (sur rail au .3 Aménager de façon qu’un client immobile puisse contrôler
plafond ou mobile). sans aide son environnement tel la lumière et le téléviseur.
.5 Placer la civière de façon à positionner le médecin au côté .4 Doter d’horloges visibles à partir des espaces de traitement.
droit du patient, pour effectuer les examens.
Dimensions et schéma
.1 Superficie minimale pour :
- Civière ouverte : 9,0 m² - Civière fermée (polyvalence de la pièce) : 11,0 m²
- Civière en espace semi-ouvert - Fauteuil de préparation/récupération : 7,5 m²
(avec murets séparateurs) : 9,5 m²
- Civière monitorée : 10,0 m² .2 Poste de lavage des mains (voir fiche 111) : 1,0 m²

Civière ouverte Civière fermée Fauteuil de traitement

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RÉUNION FICHE 045


Superficie minimale de 10,0 m² en considérant un ratio de 2 m²/personne.
Critères d’aménagement
.1 Configurer l’espace de façon à permettre plusieurs .4 Aménager sous forme de salon, si requis.
agencements du mobilier. .5 Prévoir un comptoir avec un évier et des armoires, si requis.
.2 Favoriser l’apport d’éclairage naturel. .6 Prévoir l’équipement informatique et audiovisuel, si requis.
.3 Prévoir un espace de rangement pour les fauteuils, les .7 Prévoir un fauteuil, une table de conférence, des tableaux
appareils audio-visuels et autres, si requis. d’affichage, un fauteuil confortable ou un sofa et autres, si requis.
Dimensions
.1 Exemples de superficies :
Salle de 7,9 m² Salle de 8,7 m² avec fauteuil roulant Salle de 20,4 m²

SALLE DE MÉDICAMENTS FICHE 038


Superficie variable
Critères d’aménagement
.1 Aménager en fonction du mode de préparation et de .4 Fenêtrer de façon à empêcher les regards extérieurs sur
distribution des médicaments. l’entreposage des médicaments.
.2 Distinguer les zones suivantes : .5 Prévoir une armoire sécuritaire, accessible au personnel en dehors
- entreposage des médicaments; des heures de services; elle peut être située dans la cloison.
- préparation et distribution (y prévoir un espace pour l’aire .6 Quincaillerie - Serrure obligatoire afin de contrôler l’accès au
de montage des chariots de distribution); local.
- cabinet automatisé; .7 Armoires pouvant être fermées à clé.
- espace de rangement des chariots de distribution; .8 Prévoir un comptoir avec un évier; un robinet automatique
- espace pour effectuer des tâches administratives et le avec détecteur de présence peut être requis.
classement et prévoir un équipement informatique. .9 Prévoir l’espace pour une armoire à narcotiques et un
.3 Assurer l’apport d’éclairage naturel. réfrigérateur.
.4 Espace pour les chariots à solutés, tubulures, seringues et .10 Mesures de sécurité - Brancher la porte d’accès sur la
aiguilles. sécurité alarme pour les intrusions non désirées.

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SALLE À MANGER FICHE 042


Superficie : ratio de 3,0 m²/personne, ajouter les espaces requis pour chariot alimentaire, cuisinette et autres.
Critères d’aménagement
.1 Assurer un éclairage naturel. .10 Prévoir un dispositif qui permettra de verrouiller les armoires
.2 Assurer la visibilité et l’ouverture de cette pièce sur les aires afin d’assurer la sécurité des usagers.
de circulation, tout en offrant la possibilité d’être fermée au .11 Distribution électrique
besoin. - Cuisinière (standard)
.3 Prévoir, lors du calcul de la superficie, un nombre de places - Chariot chauffant (standard)
supérieur afin d’intégrer les intervenants à l’activité repas et .12 Interrupteur - Prévoir un dispositif de sécurité pour la cuisinière.
d’isoler certains usagers. .13 Chaises - Choisir des chaises munies d’appuie-bras afin
.4 Considérer un aménagement avec des tables accueillant au d’assurer la sécurité des usagers.
plus 4 personnes et de préférence assises sur les 4 côtés. .14 Tables
.5 Prévoir un espace pour stationner les chariots. - Privilégier les tables de forme carrée, ce qui facilite le
.6 Prévoir un espace pour une cuisinette ouverte. positionnement des intervenants lors des interventions
.7 Aménager les tables de façon à ne pas obstruer la circulation d’aide auprès des usagers.
des fauteuils roulants et des chariots. - Privilégier des tables munies de tablettes ou à hauteur ajustable.
.8 Prévoir 2 portes d’accès. .15 Chariot - Privilégier, pour le service alimentaire, un chariot
.9 Prévoir des appareils d’éclairage pour le comptoir. de dimensions minimales de 1 200 mm sur 760 mm.
.16 Si requis, prévoir un réfrigérateur, un grille-pain, un
micro-ondes, etc.
Dimensions

.1 À la superficie minimum peut s’ajouter les éléments suivants :


- Chariot alimentaire : 2,0 m²/chariot
.2 Largeur libre des portes : minimum 1 100 mm

SALLE DE REPOS FICHE 044


Superficie : ratio de 2,0 m²/personne.
Critères d’aménagement
.1 Assurer l’apport d’éclairage naturel. .5 Prévoir l’espace pour un réfrigérateur, un micro-ondes, des
.2 Aménager des zones diversifiées, telles qu’un salon, un espace machines distributrices et autres.
pour dormir, une salle à manger et autres. .6 Raccorder le micro-ondes, le réfrigérateur et la machine
.3 Situer à proximité de salles d’eau. distributrice à un circuit électrique normal.
.4 Prévoir un comptoir avec un évier encastré et des armoires .7 Mobilier – Évaluer les besoins tels fauteuils, tables, sofa,
pouvant être fermées à clé. babillard et autre.
Dimensions
.1 Machine distributrice : 2,0 m² .2 Cuisinette ou coin-café (micro-ondes, frigo et café) : 2,5 m²

SALLE D’EXAMEN FICHE 046


Superficie minimale de 10,0 m².
Fiche local disponible sur notre site web à l’adresse suivante :
http://www.chq.gouv.qc.ca/app/DocRepository/1/Locaux/Examen.pdf

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TOILETTE SPÉCIALISÉE ET UNIVERSELLE FICHE 053


2
Superficie minimale de 3,5 m (universelle) ou 4,5 m² (spécialisée)
Critères d’aménagement
.1 Assurer l’intimité en positionnant la porte de la salle de .3 Prévoir un miroir selon le type de clientèle.
toilettes de façon à ce qu’elle ne s’ouvre pas sur un lieu public .4 Prévoir un drain de plancher, si requis.
.2 Toilette spécialisée - Prévoir des barres d’appui rétractables .5 Prévoir, selon le type de clientèle, un support pour le dos
de chaque côté du cabinet d’aisances ainsi qu’une autre en lorsque le cabinet d’aisances n’a pas de réservoir combiné.
face du cabinet. .5 Prévoir que 3 personnes puissent se trouver dans la salle de
toilettes en même temps pour la clientèle gériatrique.
Dimensions
Spécialisée avec assistance Universelle
.1 D’un côté du cabinet d’aisances : 1 200 mm
.2 De l’autre côté du cabinet :
-avec un aidant : 620 mm
-personne autonome : 285 mm

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TRAITEMENT FICHE 067


Superficie minimale de 7,5 m2.
Critères d’aménagement
.1 Prévoir l’espace pour un accompagnateur. .9 Plomberie - Prévoir la sortie de gaz médicaux, oxygène, vide
.2 Privilégier l’intimité du client. médical, air médical.
.3 Aménager en grappe de 4 à 6 fauteuils. .9 Électricité - Prévoir les exigences suivantes :
.4 Dégager tous les côtés autour du fauteuil de traitement - éclairage contrôlé avec gradateur ;
incluant un dégagement à la tête du client. - prise de courant pour usage général pour chaque espaces
.5 Aménager de façon qu’un client immobile puisse intervenir sans de traitements;
aide sur le contrôle de son environnement tel la température, .9 Communication et sécurité - Prévoir les besoins suivants :
lumière sur gradateur, accès au téléphone, téléviseur. - cloche d’appel reliée au poste infirmier ;
.6 Accessoires intégrés - Prévoir des rideaux séparateurs qui se - prise téléphonique ;
ferment complètement, faciles à remplacer et lavables. - prise informatique ;
.7 Prévention des infections – Prévoir un ou des : - prise de câblodistribution.
- poste de lavage des mains pour le personnel selon les .14 Prévoir un téléviseur avec casque d’écoute ou dispositif respectant
recommandations de la fiche 111. la tranquillité des voisins.
- distributeur de savon liquide et de serviette de papier. Si .15 Clientèle pédiatrique –Prévoir des jeux sur support informatique.
une solution antiseptique est utilisée, prévoir des surfaces
résistantes à la décoloration et faciles d’entretien.
Dimensions
.1 Superficie minimale pour : .2 Prévention des infections - Prévoir un espacement minimal
- fauteuil de traitement : 7,5 m² de 2 000 m dégagé de tout objet ou mobilier partagé dans la
- civière ouverte : 9,5 m² salle de traitement.
- espace fermé : 10,5 m²

Dégagements pour réaliser l’aphérèse Dégagements pour traitement de chimiothérapie

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UTILITÉ PROPRE FICHE 057


Superficie minimale de 9,0 m².
Critères d’aménagement
.1 Prévention des infections - Local non contigu à l’utilité .4 Chariot
souillée. - Dimension variable : selon les fabricants et le mode de
.2 Évier - Prévoir un robinet de type col de cygne. fonctionnement.
.3 Évaluer la superficie nécessaire selon le besoin pour une - Considérer l’utilisation d’un chariot accessible sur 2 côtés.
machine à glace, un réfrigérateur. le nombre de chariots à - Considérer la rotation possible d’un chariot de linge dans
linge utilisés et autre. l’espace.
Dimensions

.1 Chariot - 2,5 m²/chariot y compris une demi-circulation.


.2 Comptoir fermé :
- Largeur minimale de : 1 500 mm.
- Évier encastré.
- Surmonté d’armoires pouvant être fermées à clé.
- Prévoir des armoires ou des tablettes, si requis.

UTILITÉ SOUILLÉE FICHE 058


Superficie minimale de 9,0 m²
Critères d’aménagement
.1 Évier .5 Tenir compte de dégagement autour du laveur
- Prévoir un évier : un robinet de type col de cygne est décontaminateur.
recommandé. .6 Aménager en tenant compte de la séquence de nettoyage du
- Assurer un accès facile vers l’évier. matériel souillé. A titre d’exemple pour décontaminer et ensuite
- Assurer la disponibilité de l’eau chaude et de l’eau froide désinfecter une bassine dans une solution javellisée, 3 surfaces
en tout temps. pourraient être nécessaires pour déposer une bassine lors du
.2 Chariot processus de sa désinfection : (voir exemple ci-dessous)
- Prévoir un emplacement pour l’entreposage temporaire - Surface pour déposer la bassine souillée (en amont du
des chariots de ramassage des articles souillés. laveur décontaminateur).
- Dimension variable : selon les fabricants et le mode de - Surface pour déposer la bassine propre (en aval du laveur
fonctionnement. décontaminateur et en amont de l’évier).
- Considérer l’utilisation d’un chariot accessible sur 2 côtés. - Surface pour déposer la bassine désinfectée (en aval de
.3 Prévoir des protecteurs de coins et de surfaces. l’évier).
.4 Si requis, installer un laveur décontaminateur ou un broyeur .7 Prévoir les dégagements nécessaires afin de manipuler les sacs
de bassine jetable. vers la chute à linge, si requis.
Dimensions
.1 Chariot - 2,5 m²/chariot, incluant une demi-circulation .4 Exemple de décontamination d’une bassine :
.2 Surface minimale pour déposer le matériel : 600 mm
.3 Comptoir fermé
- Longueur minimale de 1 800 mm.
- Évier encastré au centre du comptoir.
- Surmonté d’armoires pouvant être fermées à clé.
- Prévoir des armoires ou des tablettes, si requis.

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de planification immobilière

Cette section traite des exigences techniques requises pour l’aménagement de l’unité d’hôpital de jour. Elles sont ordonnancées
conformément à la nomenclature et à la classification Uniformat II.

3.1 Exigences techniques de base du bâtiment


Les exigences techniques de la section B – Superstructure et enveloppe amendent ou complètent, selon le cas, les exigences
de base du bâtiment indiquées dans la fiche Centre hospitalier des soins généraux et spécialisés (CH, CHU, CHA et Instituts).
B Superstructure et enveloppe
B20 Enveloppe extérieure
B2020 Fenêtres extérieures
1. Sécurité pour la clientèle en psychiatrie
- Privilégier des fenêtres non-ouvrantes.
- Si la fenêtre est ouvrante :
 s’assurer que la clientèle ne puisse pas passer par l’ouverture des fenêtres;
 le mécanisme d’ouverture doit pouvoir être contrôlé par les intervenants en soins;
 largeur maximale de l’ouverture : 100 mm et installer une moustiquaire de type sécuritaire (toile en tige
d’acier, résistante à une agression physique sans subir de déchirement ou d’arrachement à l’intérieur du
cadre).
- Sans rebord, ni tablette et arête vive, ne comportant aucune surface ou mécanisme permettant la pendaison.
- Composée avec du verre laminé ou du verre feuilleté au butyral de polyvinyle PVB.
- Éviter le verre teinté à effet miroir, qui provoque des troubles de perception.
- Éviter les meneaux horizontaux situés à la hauteur des yeux d’une personne assise.
2. Opération et entretien - Prévoir une fenêtre se nettoyant à partir de l’intérieur lorsque des moustiquaires sécuritaires
sont spécifiées.

3.2 Exigences techniques d’aménagement

Les sections C - Aménagement intérieur, D - Services et E - Équipements et ameublement, traitent spécifiquement des
exigences techniques relatives aux aménagements. Elles sont ordonnancées selon la classification Uniformat II.

3.1.1 Généralités
1. Confort
- Assurer une intégrité suffisante de l’ensemble des systèmes plancher-plafond-mur-cloison afin de respecter les
exigences suivantes :
 47 CTS pour la salle de consultation, de traitement, d’examen, d’intervention, de chirurgie mineure
 42 CTS aire d’attente.
- Réduire les bruits d’impact occasionnés notamment par l’ouverture et la fermeture des portes; l’impact ou le roulement
des chariots sur les revêtements de sols durs; la dilatation des conduits métalliques des systèmes de mécaniques et
autres.
Exemples :
- Prévoir un scellant acoustique au pourtour de la cloison et de chaque percement.
- Emplir les cannelures du pontage d’acier cannelé si les cloisons s’y joignent autrement qu’en parallèle.
- Éviter de placer, des équipements mécaniques, électriques ou médicaux, dos à dos et/ou autres.

2. Sécurité
- Éviter les avancées résultant de l’intégration d’équipements tels les armoires pour extincteur portatif particulièrement
dans les clientèles de gériatrie et de pédiatrie.

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- Prévoir, particulièrement en psychiatrie, que tous les équipements et mobiliers seront à l’épreuve du vandalisme, de la
pendaison et ne comporteront aucun élément en saillie ou en retrait.
- Fenêtres intérieures - Concevoir des cloisons vitrées de composition adaptée aux exigences acoustiques et exigences
de sécurité pertinentes à l’usage des locaux.
3. Prévention des infections
- Prévoir des surfaces lisses et des revêtements ou des matériaux nécessitant peu de joints, de façon à éviter le passage
des liquides et la formation de moisissure et à faciliter le nettoyage tout en éliminant la croissance des
microorganismes.
- Opter pour l’utilisation de produits reconnus et testés pour leur facilité d’entretien, plus précisément à la base des murs
dans la partie inférieure des mains courantes, lorsqu’une protection est requise dans les circulations (principe : low-
touch, high-touch).
- Concevoir les détails de construction de manière à faciliter l’entretien et à éviter le dépôt de poussières et de saletés.
Éviter les retraits ou les avancées dus à l’intégration d’équipements tels que les armoires pour extincteur portatif.
4. Opération et entretien - Prévoir les accès aux gaines techniques à l’extérieur des secteurs de traitement.
5. Durabilité - Spécifier des composantes offrant une durabilité optimale et contribuant à un coût de cycle de vie minimal. À
cette fin, considérer des produits et des composantes de type commercial et institutionnel et de qualité généralement
qualifiée de robuste et à usage intensif.
6. Maintien de l’autonomie (gériatrie)
- Mettre en évidence, par des couleurs contrastantes, les portes et le mobilier ou autres dont l’accès est permis aux
clients. À l’inverse, dissimuler les éléments, tels que les portes de secours, auxquels la clientèle n’a pas accès
habituellement, par exemple en utilisant la même couleur que les murs et le cadre adjacent.
- Privilégier le verre translucide dans l’ensemble des composantes afin de réduire les situations d’ambiguïté pour la
clientèle confuse. Par exemple, l’utilisation de ce type de verre prévient les attroupements près des accès de l’îlot
prothétique fermé ou encore elle évite de distraire cette clientèle lors des repas par les va-et-vient dans les corridors.
- Simplifier le design dans son ensemble, entre autres en ce qui concerne les meneaux de la fenestration, pour éviter les
perturbations visuelles.

C Aménagement intérieur
C10 Construction intérieure
C1010 Cloisons intérieures
1. Fonctionnalité - Concevoir l’ossature des cloisons de façon indépendante du système de plafond. Coordonner la
conception et les spécifications des divers types de cloisons avec celles des plafonds.
2. Confort - Concevoir les systèmes de cloisons acoustiques là où ils sont nécessaires, en respectant le coefficient de
transmission sonore (CTS) requis et vérifié au moyen d’un essai effectué selon la norme ASTM E90.
3. Opération et entretien - Renforcer les cloisons recouvertes de gypse qui sont localisées dans les zones où circulent,
entre autres, des chariots, les poussettes, les triporteurs et des civières.
Exemples :
- Installer du béton léger à la base des murs de panneaux de gypse sous la plinthe.
- Installer au moins 2 panneaux de gypse ayant chacun une épaisseur minimale de 16 mm.
- Utiliser des panneaux de gypse de type « ultra-résistant » d’une épaisseur minimale de 16 mm ou autres.

4. Durabilité
- Concevoir des cloisons stables et rigides supportant certaines charges, telles que les cadres de portes, les portes, les
tableaux, les équipements biomédicaux et mécaniques, ainsi que les composantes électriques.
- Assurer que les systèmes de cloisons puissent résister aux écarts de pression, requis dans les divers secteurs du
bâtiment, et ce, sans que l’on puisse percevoir de mouvements dans les cloisons.
- Prévoir que les détails de jonctions soient conçus de manière à permettre les déflections des dalles de plancher et
de toiture sans endommager les cloisons, ni diminuer leur intégrité.
- Prévoir des composantes supportant l’humidité dans les zones à haute teneur en humidité.
Exemples :
- Installer des panneaux de béton léger d’au moins 12,7 mm d’épaisseur sur les cloisons devant recevoir des carreaux de
céramique.
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- Utiliser des panneaux de gypse de type « hydrofuge » d’une épaisseur minimale de 16 mm dans les cloisons et les
plafonds de plâtre, là où seront fixées des installations sanitaires ou autres.

C1020 Portes intérieures


1. Fonctionnalité - Concevoir les portes avec des largeurs et des hauteurs permettant le passage sécuritaire des
utilisateurs, des pièces de mobilier et des équipements.
2. Sécurité
- S’assurer que les portes et les cadres en acier avec résistance au feu soient homologuées par un organisme
accrédité par le Conseil canadien des normes, selon les exigences des normes CAN4-S104M et ASTM E-2074 ou
NFPA 252 pour ce qui est des cotes et des degrés de résistance au feu prescrits ou indiqués. De plus, les portes
devront être munies de l'étiquette de l'organisme responsable assurant un service d'inspection en usine et être
fabriquées selon les directives indiquées dans les procédures de suivi et les manuels d'inspection en usine publiés
par l'organisme d'homologation et fournis aux différents fabricants.
- Concevoir la fenestration dans les portes en fonction de la clientèle en fauteuil roulant, soit à une hauteur
maximale de 900 mm du bas de l’insertion par rapport au plancher.
- Quincaillerie :
 permettre au personnel de pénétrer dans toutes salles d’eau et salles de toilettes verrouillées en tout temps;
 munir de plaques de protection du bas de la porte toutes les portes situées dans les zones de transport de
civières et de fauteuil roulant.
3. Prévention des infections - Concevoir les détails des cadres de portes et les portes de manière à assurer la facilité
d’entretien et éviter le dépôt de poussières et de saletés.
Exemples :
- Privilégier l’installation de cadres d’acier de type « hôpital ».
- Spécifier des joints soudés pour les cadres en acier ou autres.

4. Opération et entretien
- Minimiser le nombre de largeurs types de portes;
- Prévoir des cadres de portes résistants aux chocs occasionnés par les chariots de services.
5. Durabilité
- Spécifier des portes en bois à âme pleine, conformes à la norme CAN/CSA-O132.2.1 et munies de renforts pour
toutes les pièces de quincaillerie, lesquelles seront conformes à la norme CAN/CSA-0132.2.0-90.
Exemple :
- Spécifier des portes en bois massif de type « architectural pour usage intensif », ultra-robuste, anti-gauchissement, avec
ou sans vitrage intégré, épaisseur minimale de 45 mm.

- Spécifier des joints soudés en usine pour les cadres en acier conformes aux normes de la CSD FMA; les soudures
doivent être conformes à la norme CSA W59.
- Quincaillerie :
 Positionner la quincaillerie selon les exigences du Guide canadien de conversion métrique relatives aux cadres
et aux portes en acier (Modular construction) préparé par l’Association des manufacturiers canadiens de cadres
et portes en acier.
 Respecter les normes ONGC 69-GP relatives à la quincaillerie.
 Prévoir une quincaillerie de type « commercial » et de qualité « robuste ».
- Protéger les portes contre les chocs occasionnés par les fauteuils roulants, les chariots et les équipements roulants.
Exemple :
- Spécifier, pour la quincaillerie, des plaques de protection pour les bas de portes en acier inoxydable, des 2 côtés à un
minimum de 150 mm de hauteur.

C1030 Accessoires intégrés


1. Fonctionnalité
- Concevoir les différents meubles intégrés de façon à ce qu’ils offrent un rangement approprié, permettant au
personnel d’effectuer son travail efficacement.

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- Privilégier la flexibilité dans la conception des meubles intégrés de façon à ce qu’ils puissent s’adapter à différents
besoins notamment à l’évolution dans les besoins. Concevoir des éléments modulaires et détachables qui puissent
être reconfigurés plusieurs fois sans compromettre leur intégrité structurale.
Exemple :
- Prévoir des caniveaux camouflés et détachables.
- Prévoir des rideaux séparateurs, notamment dans les aires de traitement ouvertes, dans les salles d’examen et des
rideaux d’intimité coulissants devant les portes coulissantes vitrées.

2. Confort
- Prévoir une pièce de matériel pour cacher les sources de lumière intégrées dans les armoires afin de réduire
l’éblouissement et éviter le contact direct avec les yeux.
- Prévoir un coup de pied et lorsque requis par la tâche, un appui pieds aux meubles servant dans les zones de
travail en station debout.
3. Sécurité
- Concevoir particulièrement pour les clientèles pédiatrique et gériatrique, de l’ameublement avec des coins arrondis
dans les secteurs où les patients ont accès.
- Mains courantes - Installer sur les deux côtés des corridors des mains courantes de couleurs contrastantes, faciles
de préhension (extrémités recourbées jusqu’au mur) et solides supportant une charge de 135 kilos latéralement ou
verticalement.
 Dégagement minimum : 45 mm (60 mm si la surface arrière est rugueuse) afin d’éviter le coincement de la
main ou du poignet.
 Fixer à une hauteur variant de 800 à 920 mm par rapport au plancher.
- Barres d’appui dans les salles d’eau
 Prévoir un dégagement minimal de 45 mm afin d’éviter le coincement de la main ou du poignet.
 De chaque côté du cabinet d’aisances, installer des barres d’appui horizontales, pivotantes vers le haut ou le
côté, entre 230 mm et 300 mm au-dessus du siège du cabinet et espacées d’au moins 610 mm.
 Assurer le maintien debout dans la zone d’habillage ou de déshabillage ou permettre à une personne de se
relever (de position assise à debout), en installant une barre d’appui à une hauteur de 1 020 mm du plancher
fini. Mesurer la hauteur à partir du centre de la barre.
4. Prévention des infections
- Considérer des distributeurs avec rince-mains (solution aux produits alcoolisés) dans les corridors.
- Minimiser les joints afin de minimiser la croissance de bactéries et le passage de liquides.
- Prévoir l’application de feuilles protectrices murales avec le moins de joints possible.
- Favoriser une installation combinée au lieu de 2 éléments indépendants dans les zones où il faut prévoir une
protection jumelée (murale et assistance pour mobilité réduite) ou autre.
- Faciliter le nettoyage et l’entretien.
Exemples :
- Concevoir des divisions de toilette suspendues au plafond en plastique stratifié solide.
- Prolonger les armoires hautes selon un plan vertical se rendant au plafond, de façon à éviter l’accumulation de la poussière.

5. Opération et entretien
- Sélectionner des produits de protection durable, reconnus et testés pour leur facilité d’entretien et aussi résistants
aux impacts.
- Installer des protecteurs de coins sur au moins 1 800 mm de hauteur là où circulent des chariots, lits ou civières.
- Porter une attention particulière à la base du mur dans la partie inférieure de la main courante, lorsqu’une
protection murale est requise dans un corridor.
- Privilégier des revêtements dont les couleurs sont dans la masse, aux surfaces légèrement texturées et à faible
degré de réflexion
6. Maintien de l’autonomie (en gériatrie)
- Spécifier des poignées faciles de préhension (en forme de « C »).
- Miroir à l’usage de la clientèle
 Inclinable et de forme arrondie.
 Dimension minimale 460 mm de largeur par 915 mm de hauteur.
 Installer le bord inférieur à une hauteur maximale de 1 000 mm du plancher fini.
 Prévoir un miroir amovible dans les chambres des clients ayant des déficits cognitifs.

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C30 Finitions intérieures


1. Confort
- Choisir des couleurs ne modifiant pas le teint de la clientèle particulièrement dans les salles de traitement et dans
les salles d’examen.
- Coordonner les couleurs intérieures avec les types d’éclairage mis en place.
- Utiliser des finis insonorisant qui diminuent l’écho, particulièrement dans l’aire de traitement.
2. Maintien de l’autonomie (gériatrie)
- Privilégier les finis unis; les motifs abstraits ou réalistes peuvent porter à confusion (ex. : papier peint avec des
motifs d’arbres).
- Éviter les démarcations prononcées; si deux sols de nature différente sont juxtaposés, il faut qu’ils soient de la
même couleur.
- Éviter les finis et les motifs contrastants sur le sol; ils peuvent s’apparenter à des différences de hauteur et
engendrer de la confusion ou de la désorientation.
- Utiliser des finis texturés qui peuvent permettre aux patients ayant une difficulté visuelle de se repérer plus
facilement. Les textures variées le long des parcours aident à l’orientation des patients et à repérer les intersections
et les entrées.

C3010 Finitions de murs


1. Confort – Choisir des matériaux de recouvrement muraux dont le degré de lustre est faible.
2. Prévention des infections
- Appliquer des finis durables, faciles d’entretien, lustrés et résistants à des nettoyages fréquents, aux abrasions et
aux produits de nettoyage dans les aires de préparation/récupération, les secteurs humides, les utilités propre et
souillée et autres.
Exemples :
- Peinture à base d’époxy.
- Utiliser un revêtement à base d’époxy haute performance dans les aires d’isolement.
- Privilégier, sur les murs des douches, des finis faciles à nettoyer et avec le minimum de joints
Exemple :
- Carreaux de céramique de grand format au fini lisse.
- Utiliser un coulis à base d’époxy partout où des carreaux de céramique sont appliqués, afin d’éviter, entre autres,
des problèmes de rétention d’odeurs.
3. Opération et entretien - Assurer un équilibre entre le degré de lustre, la facilité d’entretien et la résistance dans le
choix des types de peinture.

C3020 Finitions de planchers


1. Fonctionnalité - Spécifier les finis de plancher de façon à ce que les matériaux soient utilisés de façon uniforme et de
manière à ce que les pièces semblables aient un traitement similaire.

Types de finis de planchers suggérés pour les locaux de l’hôpital de jour.


Tableau 3.1
Produits Linoléum Vinyle TVC Béton Produits Plinthe à
Secteurs peint spéciaux talon
Aire d’accueil
Sécurité X X X
Local des bénévoles X X X
Autres espaces et locaux. X X
Services cliniques
Intervention et chirurgie mineure X X X X
Autres espaces et locaux. X X
Rangements et dépôts
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Produits Linoléum Vinyle TVC Béton Produits Plinthe à


Secteurs peint spéciaux talon
Tous les espaces et locaux. X X X
Aire clinico-administrative
Tous les locaux. X X X
Soutien au personnel
Tous les locaux. X X X
Soutien
Tous les locaux. X X X
Locaux spécialisés
Tous les locaux. X X
Enseignement et recherche
Tous les locaux. X X X

2. Confort - Dans les aires où circulent les patients, prioriser les revêtements souples qui facilitent le maniement des
civières et du matériel roulant, tout en diminuant l’impact du bruit de roulement.
3. Sécurité – Prévoir des revêtements antidérapants dans les zones sujettes aux éclaboussures.
4. Prévention des infections
- Privilégier les revêtements en rouleau dans les locaux et les circulations accessibles aux clients, les joindre pour
rendre la surface imperméable et empêcher la poussière de s’y accumuler
- Spécifier des revêtements ayant un fini protecteur à l’uréthane cuit aux ultraviolets ou équivalent.
Exemples :
- Revêtement de vinyle homogène.
- Revêtement de linoléum et autres.
- Privilégier l’utilisation de la plinthe à talon.
- Éviter les carreaux composites CVC (carreau vinyle de composition) compte tenu du nombre élevé de joints.
- Prohiber le tapis.
- Privilégier des assemblages murs-plancher faciles à désinfecter.
- Empêcher l’eau et les saletés de s’introduire entre le revêtement du plancher et le sol.
Exemple :
- Installer le même produit sur les murs (surfaces sèches ou mouillées) avec moulures arrondies entre le plancher et le mur
et avec une finition de moulure sur le dessus de la plinthe ou autres.

5. Opération et entretien - Faciliter l’entretien.


Exemple :
- Spécifier des plinthes de même matériau que le plancher dans les endroits où la fréquence d’entretien est grande.

6. Durabilité
- Choisir des matériaux durables qui résistent à l’usure et aux marques faites par les chariots, les divers équipements
et le passage des piétons.
- Considérer des revêtements souples ayant les caractéristiques suivantes :
 Revêtement de vinyle homogène : conforme à la norme ASTM F-1913; épaisseur minimale de 2,0 mm et
poids minimal de 3,4 k/m2.
 Revêtement de vinyle hétérogène : conforme à la norme ASTM F-1303 type I, catégorie I, endos classe B;
épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 0,5 mm.
 Revêtement de vinyle avec endos : conforme à la norme ASTM F-1303, type II, catégorie I, endos classe A;
épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 1,27 mm.
 Revêtement de linoléum : conforme à la norme ASTM F-2034, type I; épaisseur minimale de 2,5 mm.
- Considérer des carreaux composites CVC conforme à la norme ASTM F-1066, classe 2, motif dans la masse et
ayant une épaisseur minimale de 3,2 mm pour les secteurs non accessibles à la clientèle.
- Privilégier un adhésif composé de ciment colle modifié au polymère et conforme aux normes ANSIA118.4 et
ANSIA118.11.
- Spécifier des carreaux de céramique et des plinthes en carreau coupé conforme à la norme CAN/CGSB-75; de
type 4 RH-1 (minimum d’absorption d’eau extérieure ou RH-2) et possédant un facteur d’abrasion R-10.
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- Privilégier des carreaux de céramique antidérapants pour les surfaces constamment mouillées conforme à la
norme CAN/CGSB.75; de type 4 RH-1 et possédant un facteur d’abrasion R-11. L’utilisation de coulis époxyde et
des plinthes à talon est fortement recommandée.
- Prévoir un coulis complètement imperméable, résistant aux agents chimiques, aux nettoyages fréquents et aux
chocs.
Exemple :
- Coulis époxyde conforme à la norme ANSIA118.3.
- Prévoir des produits antidérapants (surfaces sèches ou mouillées) conformes à la norme ASTM F-1303; d’une
épaisseur minimale de 2,0 mm; avec couche d’usure minimale de 0,5 mm et joints soudés à chaud.
7. Maintien de l’autonomie (gériatrie)
- Faciliter les déplacements et augmenter la confiance des personnes à la démarche hésitante par un choix de
revêtement lisse, imperméable et antidérapant.

C3030 Finitions de plafonds


1. Fonctionnalité
- Choisir un système de plafond en tenant compte de l’acoustique, de l’intimité, de l’accès, de la facilité d’entretien,
de la réduction de l’éblouissement, de la durabilité et de l’apparence.
- Installer le plafond en prévoyant les joints nécessaires qui permettront d'absorber les mouvements thermiques et
structuraux de l'ossature du bâtiment. Concevoir et réaliser les joints de manière à leur assurer la flexibilité
nécessaire pour rattraper les mouvements possibles de cette dernière.
- Réaliser des joints étanches à l'air et à l'eau, et veiller à ce que leur agencement produise un effet d'alignement
soigné et acceptable.
2. Sécurité - Renforcer le plafond afin d’y recevoir les équipements ou accessoires requis.
3. Prévention des infections
- Respecter le principe exigeant que les systèmes de plafond puissent supporter les agents de nettoyage appropriés et
les désinfectants convenant à l’usage et aux utilisations, selon les protocoles de désinfection applicables.
- Opter pour un panneau à enduit de vinyle dans les zones où la chaleur, l’humidité et la vapeur sont présentes et où
le contrôle maximum des infections est nécessaire, comme les utilités propre et souillée.
- Opter pour des surfaces lisses (non poreuses), exemptes de crevasses et d’aspérités.
4. Opération et entretien
- Prévoir que les plafonds puissent donner accès, le cas échéant, aux espaces interstitiels au-dessus du plafond pour
les besoins d’entretien des équipements mécaniques et électriques.
- S’assurer que les panneaux d’accès des plafonds à panneaux suspendus s’enlèvent et se remettent en place sans
outils spéciaux et sans risque d’endommager les panneaux ou l’ossature de suspension.
- Minimiser le nombre de types de panneaux de plafond suspendu de façon à faciliter la gestion de l’entreposage et
du remplacement.
5. Durabilité - Utiliser des systèmes de plafond ayant reçu un traitement qui les protège de la chaleur et des moisissures,
dans les zones « humides » et « propres ».

D Services
D10 Systèmes transporteurs
D1090 Autres systèmes transporteurs
1. Fonctionnalité
- Tube pneumatique - Desservir par une station de système de tube pneumatique la salle de prélèvement et la salle
des médicaments pour le transport des ordonnances, des spécimens, etc.
D20 Plomberie
1. Opération et entretien - Situer les composantes de façon à limiter au minimum le dérangement pour les patients lors
des activités d’entretien.
2. Normes : appliquer minimalement la norme Z-317.1
3. Sécurité - Réévaluer toutes les mesures proposées pour les clientèles pédiatrique, ou les clientèles avec problèmes
cognitifs ou psychiatriques (ex : l’absence de trop plein pour les lavabos ou de drain de plancher doit être questionnée
parce que les risques d’infection peuvent être relativement faibles par rapport aux risques de dégâts d’eau).
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D2010 Appareils de plomberie


1. Prévention des infections
- Lavabo à l’usage du public
 avec robinetterie à déclenchement automatique.
- Lavabo ou évier à l’usage du personnel
 avec robinetterie manuelle avec manettes à lames et col de cygne.
- Lavabo pour poste de lavage de mains
 avec robinetterie à déclenchement automatique.
- Cabinet d’aisance à l’usage du public
 de type mural
 avec valve électronique.
- Cabinet d’aisance à l’usage du public à mobilité réduite
 de type mural
 avec valve électronique.
- Urinoir
 de type mural
 avec valve électronique.
- Bain
 à hauteur variable.
- Douche
 dotée d’une douche à main à boyau flexible.
- Fontaine réfrigérée
 dotée du jet normal et d’un col de cygne pour remplir un verre.

2. Opération et entretien
- Alimentation des appareils - Utiliser des robinets d’arrêt à manœuvre par tournevis ou à poignée, selon les
besoins spécifiques à chaque appareil; le personnel soignant peut avoir à contrôler l’alimentation d’eau (ex :
contrôle des selles).
3. Sécurité
- Munir tous les équipements des salles d’eau d’une soupape thermostatique avec arrêt limite sécuritaire empêchant
les températures pouvant causer des brûlures.
- Assurer le bon fonctionnement des équipements sanitaires en tout temps particulièrement en cas de panne
électrique.

D2030 Réseau de drainage sanitaire


1. Prévention des infections
- Drain de plancher
 Éviter l’usage des drains de plancher car ils constituent un lieu de prolifération des bactéries à l’exception des
endroits jugés absolument nécessaire telle l’utilité souillée.

D2090 Autres systèmes de plomberie – Gaz médicaux


1. Fonctionnalité
- Réseau d’oxygène canalisé - Alimenter les aires de traitement, lorsque requis, en oxygène, air médical et vide
médical à partir de réseaux canalisés.
- Nombre de prises
 Oxygène : Une prise par civière.
 Air médical : Une prise par civière.
 Vide médical : Une prise par civière.
D30 Chauffage, ventilation, conditionnement d’air (CVCA)
D3040 Distribution de CVCA
1. Confort
- Confort thermique - Maintenir les conditions ambiantes à l’intérieur des paramètres de l’annexe X du Guide sur
la qualité de l’air intérieur dans les établissements du réseau de la santé et des services sociaux.
- Confort acoustique - Limiter le niveau de bruit intérieur émis par les systèmes de CVCA à RC-30(N) dans les
aires de soins, de traitement et de récupération et à RC-35(N) ailleurs.
Ventilation et conditionnement d’air
2. Prévention des infections
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1. Filtration : assurer une filtration conforme aux exigences du Guide sur la qualité de l’air intérieur dans les
établissements du réseau de la santé et des services sociaux lorsque supérieures à la norme ASHRAE.
2. Canalisation – Canaliser entièrement toutes les alimentation et tous les retours d’air. Ne jamais utiliser
l’entreplafond comme plénum de retour d’air.
3. Isolant acoustique : Ne pas utiliser d’isolant acoustique à l’intérieur des conduits.
4. Salle d’attente - Assurer un mouvement d’air allant en s’éloignant du bureau d’enregistrement et d’inscription.
5. Poste d’accueil - Assurer un mouvement d’air provenant de l’arrière du personnel et se dirigeant vers le patient
afin de limiter les risques de contagion aéroportée pour le personnel.
6. Aire d’isolement
- Concevoir les systèmes de CVCA desservant l’espace en isolement infectieux conformément aux dispositions
de la fiche 4-013, chambre d’isolement infectieux.
- Utiliser des diffuseurs d’air d’alimentation du groupe E, sans entraînement d’air. Localiser ceux-ci directement
au dessus de la civière et les grilles de retour au périmètre du local.
7. Salle d’intervention et de chirurgie mineure
- Assurer les services de CVCA conformément aux recommandations de l’ASHRAE pour une « procedure
room » (class A surgical).
- Utiliser des diffuseurs d’air d’alimentation du groupe E, sans entraînement d’air. Localiser ceux-ci directement
au dessus de la civière et les grilles de retour au périmètre du local.
Chauffage
3. Prévention des infections
- Cabinets et plinthes à convection : Concevoir les cabinets de chauffage et plinthes à convection de façon à
limiter au strict minimum l’accumulation de poussière et de saleté et permettre un nettoyage complet des
composantes internes.

D3060 Régulation et instrumentation


1. Fonctionnalité
- Précision du contrôle - Contrôler précisément les conditions ambiantes à l’aide de systèmes électroniques; les
thermostats mécaniques (bi-métal) ne sont pas permis.
- Contrôle local - Permettre au patient d’ajuster à sa guise la température dans son aire de traitement fermée; au
besoin, le contrôle local doit pouvoir être neutralisé.

D40 Protection incendie


Aucune exigence particulière

D50 Électricité
D5010 Service et distribution électrique
1. Confort
- Transformateur - Ne pas installer de transformateur dans un local dont un mur est mitoyen avec le local d’un
patient.
D5020 Éclairage et distribution secondaire - Éclairage
Fonctionnalité
1. Intensité de l’éclairage - Assurer les niveaux moyens minimaux maintenus d’éclairage indiqués au tableau suivant,
mesurés à 760 mm du plancher, sauf dans les aires de circulation où le niveau de référence est le plancher.
2. Éblouissement
- Limiter l’éblouissement causé au patient par les appareils d’éclairage montés au plafond des corridors, aire de
traitement et autres locaux lorsque le celui-ci est couché sur une civière ou étendu sur un fauteuil.
- Limiter la réflexion sur les écrans d’ordinateur et autres appareils médicaux.
3. Contrôle de l’éclairage
- Contrôler l’éclairage de chaque pièce individuellement.
- Permettre de varier l’intensité de l’éclairage à certain moments ou en certaines occasions dans les locaux
communs, dans les corridors et dans les aires de traitement. Un éclairage uniforme du matin au soir fait
augmenter les troubles cognitifs.

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- Lampe d’examen – dans la salle d’intervention/examen, prévoir un éclairage incandescent avec atténuateur ou
lampe de chirurgie.
4. Prévention des infections
- Choisir des appareils d’éclairage encastrés faciles à désinfecter pour les salles de traitements/procédures.

D5030 Communication et sécurité


Système d’appel de services
1. Fonctionnalité
- Appel
 Permettre de signaler les appels à partir d’une poire facile de préhension située près d’une civière ou d’un
fauteuil de traitement, une touche sur les postes secondaires, une tirette d'urgence dans les toilettes et les salles
de bain ainsi que par tout autre dispositif pouvant être relié au système.
 Prévoir un dispositif d’appel dans chaque pièce où a normalement accès le client.
- Signal d’appel - Faciliter la reconnaissance de l’appel et la réponse au moyen des indications suivantes :
 un signal sonore au centre de services;
 un message alphanumérique dans le corridor près du centre de services.
- Communication vocale
 Rendre possible la communication unidirectionnelle (pour les messages locaux) et la communication
bidirectionnelle (pour converser avec une personne) entre certains services et les postes.
2. Prévention des infections - Sélectionner des dispositifs d’appel faits d'un matériau antibactérien, faciles à nettoyer et
dépourvus d’interstices.
Système antifugue (gériatrie)
1. Sécurité
- Système - Installer un système antifugue alertant le personnel dans le cas où un patient porteur d’un dispositif
antifugue emprunterait les issues de l’hôpital de jour.
- Contrôle des accès - Maintenir fermée toute porte contrôlée ouvrant à l’extérieur de l’hôpital de jour et interdire
le mouvement d’un ascenseur emprunté par un résident désigné, lorsqu’il s’y présente sans l’assistance du
personnel; l’ouverture sur alarme-incendie a préséance sur le système antifugue.
- Alarme - Transmettre toute alarme de fugue sur le téléavertisseur et/ou le téléphone mobile du personnel.
Horloges synchronisées
1. Fonctionnalité
- Localisation – Installer des horloges synchronisées aux endroits suivants : salles d’examen, aire de traitement,
salle d’intervention et salle de chirurgie mineure.
Câblodistribution
1. Fonctionnalité
- Doter les espaces suivants d’une prise de télévision par câble : aires d’attente et aire de traitement
- Près de chaque fauteuil de traitement prévoir des prises pour téléphones, ordinateur portable, postes de télévisions
individuels.

E Équipements et ameublement
E20 Ameublement et décoration
1. Fonctionnalité
- Doter les espaces de traitement d’une ou de plusieurs horloges, visibles des fauteuils de traitement.
- Privilégier le mobilier sur roulette pour permettre au patient en traitement d’ajuster le mobilier selon ses besoins.
2. Prévention des infections
- Privilégier le mobilier mobile pré usiné au mobilier intégré (table comptoir mobile) afin de faciliter le nettoyage
et la polyvalence.
- Prévoir des surfaces de travail (dessus et endos) plates et fabriquées de matériaux non poreux, capable de tolérer
la procédure de nettoyage régulier avec des agents désinfectants, donc faciles à désinfecter et à sécher.
3. Confort - Prévoir un mobilier pouvant être ajusté en hauteur selon les besoins des utilisateurs lorsque la tâche le
requiert.

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5. Maintien de l’autonomie et sécurité de la clientèle gériatrique


- Tables - Privilégier les tables carrées dans les salles à manger; cette configuration facilite le positionnement des
intervenants pour aider les patients lors de la prise des repas.
- Chaises - Choisir des chaises munies d’appuie-bras pour assurer la sécurité des patients.
- Tables - Choisir des tables dotées de tablettes à hauteur ajustable.
- Accessoires divers facilitant la prise des repas - Choisir les éléments suivants :
 nappe dont la couleur contraste avec la couleur du service de vaisselle;
 service de vaisselle dont les motifs sont en bordure pour centrer l’attention du résident sur la nourriture;
 vaisselle dont la couleur permet de mettre en évidence les aliments;
 ustensiles avec manches de couleur pour différencier le manche de la lame ou de la fourche.

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4.1 Sources documentaires


Association des hôpitaux du Québec. Modèles d’organisation des services ambulatoires dans un centre hospitalier. Collection :
La reconfiguration du réseau. 1997.
Collège des médecins du Québec. La chirurgie en milieu extrahospitalier : Guide d’exercice. Mai 2005.
Department of Veterans Affairs. Ambulatory care (Hospital based) : VA Design guide. Final Draft 1997.
Department of Veterans Affairs. Design guide: Lease based outpatient clinic. 2005.
Groupe d’experts en organisation clinique. Les centres de services ambulatoires hospitaliers. Octobre, 1998.
HUELAT, B.J. Wayfinding : Design for understanding. The Center for Health Design. Octobre 2007.
LEIBROCK, C. Design details for health: Making the most of interior design’s healing potential. Wiley Series in healthcare and
Senior Living Design. 2000.
Ministère de la Santé et des Services sociaux. La chirurgie d’un jour et son organisation. MSSS : 1995.
Ministère de la Santé et des Services sociaux. Le système québécois de santé et de services sociaux : Points de repère. MSSS :
Présentation PowerPoint, 9 juin 2000.
Ministère de la Santé et des Services sociaux. Évolution de la prestation et de l’utilisation des services hospitaliers et des
services ambulatoires de 1990-1991 à 1997-1998: Données régionales. MSSS : Planification-Évaluation Santé Services
Sociaux. 2000.
Ministère de la Santé et des Services sociaux. Changements dans le recours à l’hospitalisation et aux services ambulatoires chez
certains groupes vulnérables à la suite de la réorganisation des services en santé physique. MSSS : Planification-Évaluation
Santé Services Sociaux. 2002.
Ministère de la Santé et des Services sociaux. Hôpital de jour – Orientations. MSSS : Direction générale de la santé. 1986.
MIVILLE, C. L’hôpital de jour. Ministère de la Santé et des Services sociaux. 1994.
PASSINI, R. & ARTHUR, P. Wayfinging: People, signs and architecture. New York: McGraw-Hill Inc. 1992.
Techniques hospitalières, Gestion des risques, no 677. Juin 2003, pp. 39-42.
ULRICH, R., ZIMRING, C., JOSEPH, A., & CHOUDHARY, R. The role of the physical environment in the hospital of the 21st
century: A once-in-a-lifetime opportunity. Concord, CA: Center for Health Design. 2004.

4.2 Projets d’hôpitaux de jour


.1 Institut universitaire de gériatrie de Montréal
L’hôpital de jour accueille quotidiennement 25 usagers, 2 à 3 jours par semaine pour une période de 3 à 6 mois. L’hôpital de
jour est localisé dans l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, un centre hospitalier pour personnes âgées, d’une
capacité de 452 lits localisés sur 2 sites (Pavillon Côte-des-Neiges et Pavillon Alfred-DesRochers), affilié à l’Université de
Montréal, qui s’acquitte des missions suivantes : les soins et les services, l’enseignement, la recherche, l’évaluation des
technologies de la santé, la promotion de la santé et la diffusion de l’expertise. L’Institut comprend également un centre de
recherche de réputation internationale en gérontologie et gériatrie.

.2 Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke


L’hôpital de jour peut accueillir quotidiennement jusqu’à 28 personnes. L’hôpital de jour est localisé dans l’Institut
universitaire de gériatrie de Sherbrooke, un centre hospitalier de soins généraux et spécialisés en gériatrie, en
gérontopsychiatrie et en réadaptation fonctionnelle intensive pour personnes âgées ainsi qu’un centre d’hébergement et de soins
de longue durée qui participent activement à l’enseignement et à la formation. Il dirige également un centre de recherche
interdisciplinaire sur le vieillissement ainsi qu’un centre de référence, de développement et de diffusion de l’expertise en
gérontologie et en gériatrie.

.3 Hôpital de jour – Adultes, Centre universitaire de santé McGill/CUSM


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Les programmes suivants entrent dans le cadre de l’hôpital de jour pour adultes : hôpital de jour et cliniques gériatriques;
programmes en immunodéficience; hôpital de jour en médecine; centre métabolique de jour; hôpital de jour en soins palliatifs.
.4 Hôpital de jour, Département de psychiatrie, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Le Centre hospitalier affilié à l’Université de Montréal, offre des services spécialisés et ultra-spécialisés en psychiatrie,
prioritairement à la population du territoire qu’il dessert (Est de Montréal). La mission de l’Hôpital de jour se définit en
fonction des 5 orientations suivantes :
- traitement-réadaptation;
- réhabilitation;
- hébergement;
- enseignement;
- recherche.
Le modèle de traitement-réadaptation-réhabilitation occupe une place de choix dans l’approche préconisée par les équipes
multidisciplinaires auprès de l’usager.
.5 Hôpital de jour en pédopsychatrie, Pavillon Albert-Prévost, Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Il s’agit d’un Centre hospitalier universitaire affilié à l’Université de Montréal. Le module « hôpital de jour en
pédopsychiatrie » de cet établissement est incorporé au département « centre des adolescents ». Disposant de 12 places,
l’hôpital de jour offre des services de suivi quotidien, entre 9 h 00 et 16 h 00, à certains jeunes qui viennent de recevoir leur
congé du module interne ainsi que des jeunes provenant du module externe ou des cliniques de pédopsychiatrie et qui
nécessitent une évaluation plus approfondie ou un traitement plus globalisant ou plus intensif. Dans cet établissement,
comparativement aux autres services offerts en hôpital de jour dans les établissements où il existe un tel hôpital, la notion
d’hôpital de jour est davantage associée à celles de centre de jour ou de cliniques externes en pédopsychiatrie.

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