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Domaine d’application 3
1. CONTEXTE 3
1.1 Description 3
1.2 Usagers 3
1.2.1 Clientèle 3
1.2.2 Personnel 4
1.2.3 Proches 4
1.3 Approche 5
1.4 Tendances 6
1.4.1 Au Québec 6
1.4.2 En Belgique, en Angleterre et en France 6
2. ÉLÉMENTS DE PROGRAMMATION 7
2.1 Critère de conception 7
2.1.1 Organisation générale de l’unité 7
2.1.2 Sécurité 8
2.1.3 Prévention des infections 8
2.1.4 Ambiance 8
2.2 Organisation spatiale 8
2.2.1 Identification des activités 8
2.2.2 Liaisons fonctionnelles 9
2.2.3 Schéma organisationnel 10
2.2.4 Circulations 10
2.2.5 Espaces et locaux 10
2.2.6 Superficie brute de l’unité fonctionnelle 13
2.2.7 Équipements médicaux fixes 13
2.3 Dimensions génériques 13
2.4 Locaux génériques 14
3. EXIGENCES TECHNIQUES 24
4. RÉFÉRENCES 35
Domaine d’application
Le présent document expose les exigences de performance pour la programmation, la conception et la construction d’hôpital de
jour pour une clientèle pédiatrique et adulte. Il complète les informations émises sur la mission « Centre hospitalier de soins
généraux et spécialisés » (CHSGS) incluant les centres hospitaliers et instituts avec affiliation universitaire (CHU, CHAU et IU).
L’application des performances fonctionnelles et techniques contenues dans le présent document n’est pas obligatoire au même
titre que les Lois et règlements. Cependant, il y a obligation de résultats en fonction des objectifs énoncés.
1.1 Description
L’hôpital de jour permet de dispenser, sur une base ambulatoire, des services d’évaluation, de diagnostic et de traitement, de
suivi et d’orientation ainsi que d’information à la personne atteinte d'une maladie chronique ou incurable qui sans cette ressource
aurait due être hospitalisée1, dans les spécialités suivantes: la gériatrie, la psychiatrie et l’oncologie.
1.2 Usagers
Trois groupes d’utilisateurs se distinguent dans ce secteur d’activités ambulatoires. Le plus important est constitué de la clientèle
qui reçoit des soins et des services de santé, auquel s’ajoute ceux du personnel et des proches.
1.2.1 Clientèle
La clientèle est très variée (pédiatrique, adulte ou gériatrique) et peut présenter les caractéristiques énoncées ci-dessous.
.1 Gériatrique
Personne en perte d’autonomie liée au vieillissement, vivant à domicile et âgée de plus de 65 ans. Cette personne
présente un ou de multiples problèmes physiques, psychologiques ou sociaux qui nécessitent l’intervention d’une
équipe multidisciplinaire.
.2 Psychiatrique
Personne en phase aiguë d’une maladie mentale chronique et persistante nécessitant un traitement intensif.
Pédopsychiatrique : personne de moins de 18 ans souffrant de maladie mentale (de modérée à sévère),
présentant des problèmes psychiatriques complexes associés à des difficultés développementales.
Psychiatrique adulte : personne âgée de 18 ans ou plus, souffrant de maladie mentale (de modérée à sévère)
en décompensation aiguë, présentant des problématiques psychiatriques avec ou sans comorbidité associées à
des difficultés comportementales importantes.
Gérontopsychiatrique : personne âgée de 65 ans et plus aux prises avec des problèmes de santé mentale qui
nécessite des soins et services visant à éviter une perte d’autonomie psychique.
.3 En oncologie
Personne (enfant, adulte ou personne âgée) qui requiert, généralement sur une base récurrente, un traitement en
oncologie médicale nécessitant une présence de moins de 12 heures (sans hospitalisation). Des services palliatifs
lui sont parfois offerts.
1
C’est une alternative à l’hospitalisation. L’état du patient requiert des procédures et un suivi intensif d’une équipe multidisciplinaire.
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1.2.2 Personnel
Le personnel de plusieurs disciplines, travaillant en équipe, est mis à contribution. La liste est non exhaustive.
.1 Clinique :
- médecin et chirurgien, généraliste et spécialiste, externe et résident.
- infirmière chef, bachelière, adjointe, clinicienne, praticienne spécialisée, de liaison, auxiliaire et stagiaire.
- pharmacien, inhalothérapeute, ergothérapeute, physiothérapeute, diététiste, nutritionniste, psychologue,
orthophoniste, travailleur social, soutien spirituel, préposé aux bénéficiaires.
.2 Administratif : commis, secrétaire médicale.
.3 Soutien général : préposé à l’hygiène salubrité, préposé à l’entretien, agents de sécurité.
1.2.3 Proches
Le patient est généralement accompagné. Ces accompagnateurs2 appartiennent soit à l’entourage immédiat de la
personne (membre de la famille ou ami) ou encore, il peut s’agir de bénévoles.
Dans le cas des proches accompagnant les personnes âgées, il faut considérer que ceux-ci sont souvent eux-mêmes âgés
et parfois en perte d’autonomie comme en témoigne M. Miville dans un document du MSSS sur l’hôpital de jour
(1994).
« Les proches impliqués dans la problématique de la personne âgée en perte d’autonomie de même que les
intervenants qui gravitent autour de ces personnes en besoin constituent également la clientèle de l’hôpital de
jour » (Miville 1994).
Tant qu’aux secteurs d’activités dont les spécialités concernent les enfants, il faut prendre en considération que l’hôpital
de jour en pédopsychiatrie entretient des liens étroits avec la famille et le milieu de vie naturel de l’enfant. Plusieurs
membres d’une même famille (frères, sœurs et parents) peuvent être présents en même temps dans l’unité.
2
Les proches peuvent recevoir des services d’information et de formation dispensés par le personnel.
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1.3 Approche
Le but de la programmation de l’hôpital de jour est de rétablir l’équilibre bio-psycho-social de la personne afin de la
maintenir dans son milieu naturel dans des conditions adéquates, le plus longtemps possible. Cette approche permet d’éviter
l’hospitalisation ou d’en diminuer la durée ainsi que de réduire les visites à l’urgence; elle offre une alternative à la ressource
d’hébergement spécialisée et au placement en CHSLD et favorise une prise en charge globale de la personne par des
interventions concertées prodiguées par des équipes interdisciplinaires en vue de l’acheminer vers un suivi externe régulier
(cliniques externes, CLSC, ressources communautaires). L’hôpital de jour contribue de ce fait à la consolidation du virage
ambulatoire qui est depuis 1995, l’un des principaux changements qui a marqué l’organisation des services de Santé et des
Services sociaux au Québec3.
Déjà en 1986, une directive du ministère de la Santé et des Services sociaux précisait que: « L’hôpital de jour est un service
dans un centre hospitalier qui reçoit en externe des personnes âgées qui, en raison de leur multi dysfonctionnements physiques
associés à des troubles psycho sociaux requièrent des soins médicaux, infirmiers et de réadaptation qu’elles ne pourraient
recevoir ailleurs sans être hospitalisés » (MSSS 1986). Ces orientations en gériatrie sont toujours d’actualité et se sont élargies à
la psychiatrie et à l’oncologie (incluant parfois les soins palliatifs) tel que décrit dans les paragraphes suivants.
- Gériatrie : « […] service externe gérontologique spécialisé, de deuxième instance, pour une clientèle qui nécessite
des interventions concertées pouvant comprendre l’évaluation-diagnostic, le traitement (incluant la réadaptation),
le congé, l’orientation, la formation et le soutien qui sont offertes aux personnes âgées présentant une ou des
problématiques non stabilisées sur les plans biologique, psychologique et social, à leurs proches et aux
intervenants du réseau sous-régional » (Miville, 1994). Les services de l’hôpital de jour ne doivent pas être
confondus avec ceux dispensés dans les centres de jour en gériatrie dont l’objectif est le maintien des acquis et
avec ceux dispensés en CLSC dont l’objectif est d’offrir une assistance et des interventions dans le milieu même
de vie des personnes.
- Psychiatrie : Ce service permet le soutien à la désinstitutionalisation pour les personnes dont la problématique de
santé mentale est aiguë et nécessite des soins spécialisés actifs. À cet égard une entente doit être établie entre
l’hôpital de jour et les services d’urgences des hôpitaux du même territoire (AHQ, 1997). Une fois de plus, il faut
distinguer l’hôpital de jour et le centre jour. La vocation de l’hôpital de jour est principalement axée sur le
traitement intensif de la phase aiguë de la maladie, c'est-à-dire la prise en charge de clients qui, sans cette
ressource, seraient hospitalisés. Tandis que la vocation du centre de jour en psychiatrie est davantage orientée vers
la réadaptation et la réintégration sociale du patient.
- Oncologie : Ce service permet la réalisation d’un acte diagnostique ou thérapeutique d’oncologie médicale
nécessitant une hospitalisation de moins de 12 heures tel la chimiothérapie anticancéreuse, les transfusions de sang
ou de plaquettes, les traitements par bisphosnates ou immunoglobines, les actes techniques tels que ponction de
liquide pleural ou d’ascite de même que tout traitement classique ou investigationnel (Institut Jules Bordet,
Bruxelles).
La fréquentation de l’hôpital de jour4 fait souvent suite à l’hospitalisation pour plusieurs patients ayant obtenus leur
congé qui y sont référés par leur médecin traitant. La clientèle est composée principalement de patients inscrits durant
une matinée, une après-midi voire une journée complète. Ils fréquentent l’hôpital de jour plusieurs fois par semaine,
souvent de façon récurrente, pour des durées variant de quelques semaines à plusieurs mois avant d’être acheminés vers
d’autres ressources externes.
3
Virage ambulatoire : substitution d’une partie des soins et des services dispensés en institution par des soins et services disponibles sans hospitalisation, visant
le maintien de la personne dans son milieu de vie naturel et le développement d’une prise en charge de proximité. Les objectifs de l’hôpital de jour s’inscrivent
également dans les orientations ministérielles (Plan stratégique 2005-2010) visant l’adaptation de l’organisation des services afin d’assurer une meilleure
accessibilité et une plus grande continuité des services, particulièrement pour les clientèles les plus vulnérables.
4
Il existe une zone grise entre l’hôpital de jour et la médecine de jour dans plusieurs établissements qui parle parfois d’hôpital de jour en médecine.
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1.4 Tendances
L’hôpital de jour peut se déployer dans les limites physiques d’un centre hospitalier, celles d’un CLSC, ou encore dans
un lieu réservé au cœur même de la communauté. Le choix de la localisation dépend du bassin de population desservi,
de la disponibilité des ressources humaines6, de la planification stratégique (du MSSS et de l’Agence de santé) ainsi que
du plan clinique élaboré par l’établissement concerné.
Aménagement dans le centre hospitalier
L’aménagement de l’hôpital de jour à l’intérieur de l’établissement se situe généralement dans le secteur
ambulatoire et permet d’utiliser de façon optimale les ressources du centre hospitalier : physiques,
technologiques, humaines et financières. Entre autre, la proximité des services diagnostiques et thérapeutiques
peut être bénéfique.
Aménagement hors du centre hospitalier
L’aménagement de l’hôpital de jour hors du centre hospitalier peut favoriser le développement d’une prise en
charge à proximité de la clientèle. Cependant, des liens informationnels doivent être prévus afin d’assurer le
continuum de services et la disponibilité de ressources hospitalières lorsque nécessaire. De plus, selon les
services offerts, un plateau technique diagnostique et thérapeutique doit être disponible dans les lieux même où
sont dispensé les soins et les services médicaux.
On relève une tendance à attribuer à chaque hôpital de jour une vocation (spécialité et surspécialité) principalement
axée sur le traitement intensif de la phase aiguë d’une maladie (physique ou mentale) pour une clientèle cible
(pédiatrique ou gériatrique).
1.4.1 Au Québec
Au Québec, les hôpitaux de jour sont principalement concentrés en gériatrie, en psychiatrie (ex : pédopsychiatrie et
gérontopsychiatrie) et en oncologie. Ils sont généralement localisés à l’intérieur de l’établissement hospitalier.
À titre d’exemple, l’hôpital de jour de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal affilié à l’Université de Montréal,
se concentre sur la gérontopsychiatrie et accueille quotidiennement 25 usagers, 2 à 3 jours par semaine pour une
période d’environ 3 à 6 mois. Tandis que l’hôpital de jour de l’Hôpital Rivière-des-Prairies vise la clientèle
pédopsychiatrique de 6-12 ans, présentant des problématiques psychiatriques avec ou sans comorbidité associée à des
difficultés comportementales importantes. Quant à celui d’Aimé-Léonard du même établissement, il reçoit des enfants
de 0-5 ans présentant des problèmes psychiatriques complexes associés à des difficultés développementales.
5
Les médecins et/ou des professionnels de diverses disciplines Les rendez-vous sont prescrits pendant une période de temps prédéterminée.
6
Tel que l’équipe médicale, infirmière et multidisciplinaire.
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approches thérapeutiques. Au sein de l’hôpital de jour de cet institut, les type d'actes thérapeutiques et diagnostiques
réalisés sont les suivants : chimiothérapie anticancéreuse, transfusions de sang ou de plaquettes, traitements par
bisphosphonates ou d’immunoglobulines, actes techniques tels que ponction de liquide pleural, d’ascite tant les
traitements classiques que les traitements investigationnels peuvent y être administrés.
En Angleterre, les activités des hôpitaux de jour du NHS sont principalement concentrées sur les personnes atteintes de
troubles cognitifs. Tandis qu’en France plusieurs hôpitaux de jour sont spécialisés dans la prise en charge des personnes
âgées (depuis 1970) ainsi qu’en médecine pour les patients sous traitements médicamenteux lourds afin qu’ils
conservent un rythme de vie normal.
7
Des personnes en perte d’autonomie physique, présentant des troubles de santé mentale ou des problèmes cognitifs
8 Prévoir une organisation des locaux et des aires de circulation qui, tout en contrôlant la déambulation, permettra la fluidité des circulations, en évitant les culs-de-sac et en
prévoyant 2 accès aux locaux d’activités.
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2.1.2 Sécurité
.1 Compartimenter l’aire d’attente en espaces plus .6 Prévoir des matériaux et équipement résistant à
petits pour la clientèle en gériatrie et en psychiatrie. l’arrachement, à l’enfoncement et à l’effritement.
.2 Assurer la sécurité de la clientèle en tout temps dans .7 Prévoir 2 types de salles d’examen « de sécurité » : l’une
les aires communes. conçue pour les patients qui présentent des symptômes
.3 Libérer les circulations dans les corridors; aucun potentiellement dangereux pour la clientèle
chariot ou objet ne doit être laissé sans surveillance psychiatrique et l’autre, pour les consultations
ou contrôle en gériatrie et en psychiatrie. psychiatriques dans un environnement de type
.4 Éviter un design avec des arêtes vives ou des « bureau ».
éléments permettant l’escalade. .8 Permettre aux intervenants d’obtenir de l’aide de leur
.5 Prévoir des équipements et du mobilier à l’épreuve collègue en cas d’urgence lors des interventions avec la
du vandalisme, de l’auto-mutilation et de la clientèle psychiatrique.
pendaison pour la clientèle psychiatrique. .9 Prévoir quelques salles de consultation ou d’entrevue
avec 2 portes pour la clientèle psychiatrique. Situer ce
type de salles près de l’accueil.
2.1.4 Ambiance
.1 Privilégier des couleurs, finis et mobiliers qui donneront .5 Éviter les couleurs pourpres, noires, rouges ou les couleurs
un environnement calme, chaleureux et reposant, sans primaires vives dans l’hôpital de jour pour la clientèle
compromettre la facilité d’entretien pour le contrôle des psychiatrique.
infections. .6 Considérer que l’exiguïté des lieux, des plafonds trop
.2 Optimiser l’apport d’éclairage naturel dans tous les hauts ou des pièces vastes peuvent produire du stress
secteurs d’attente, les aires de traitements/évaluation ainsi chez la clientèle psychiatrique.
que dans les circulations. .7 Favoriser une ambiance non médicalisée offrant une grande
.3 Minimiser les sources négatives d’agents stressants variété de stimuli (distractions positives) visuels et sonores.
(visuels et auditifs). particulièrement pour le patient en position assise/couchée
.4 Faciliter, en gériatrie, l’orientation des clients ayant en cours de traitement.
des déficits cognitifs par une séquence d’indices
visuels architecturaux et décoratifs qui, de par leur
diversité, aident à reconnaître le lieu.
.2 Services cliniques – On distingue deux aires dans ce secteur d’activités : l’aire de consultation et l’aire de traitement.
Aire de consultation – Localisée en général à proximité de l’aire de traitement afin d’éviter aux patients des
déplacements inutiles et afin de permettre au personnel de répondre rapidement aux besoins urgents.
Aire de traitement – La visibilité du visage des clients qui subissent un traitement ou une intervention mineure à partir
du poste est importante. Les aires de traitement peuvent être aménagées selon l’un ou l’autre des modèles suivants :
poste centralisé : poste unique autour duquel gravite les fauteuils. Il peut être séparé en plusieurs zones
permettant le travail de groupe ou le travail individuel.
postes décentralisés : postes secondaires autour desquels gravitent les fauteuils regroupés en îlots
proportionnés selon le ratio de patients par infirmière. Rapproche le personnel d’une
clientèle demandant une surveillance continue.
Les postes de lavage des mains (PLM) sont situés à proximité de chaque îlot de chaises de traitement de façon à inciter
les usagers à se laver les mains. Certaines aires de traitement sont monitorées et fermées par des cloisons. Leur nombre
doit permettre l’isolement de la clientèle spéciale (ex : pédiatrique) ainsi que l’isolement infectieux.
.3 Rangements et dépôts – Positionnés de façon à assurer l’efficience dans la prestation des soins tout en réduisant le
déplacement du personnel. Selon le niveau de sécurité, certains équipements et/ou matériels peuvent être localisés dans
les corridors en alcôve afin de ne pas nuire à la circulation des usagers. La grande quantité de matériel requis exige
beaucoup d’espace de rangement et des approvisionnements fréquents. À titre d’exemple, les espaces de rangement
pour les fauteuils roulants, triporteurs, civières et autres doivent être suffisants pour éviter l’encombrement des
corridors.
.4 Aire clinico-administrative – Localisée souvent plus en retrait dans un secteur où circule peu la clientèle ou
complètement à l’extérieur de l’unité.
.5 Soutien au personnel – Localisé loin des bruits et à l’abri des voies de circulation principales des clients et de leurs
proches.
.6 Soutien – Planifié généralement à proximité des axes de circulation et des débarcadères (ex. : déchets et recyclage).
.7 Locaux spécialisés – Voués à des besoins particuliers.
.8 Enseignement et recherche – Certains établissements reçoivent des étudiants de différents niveaux de formation dans
des disciplines variées, tels les externes, les résidents en médecine, les stagiaires (en ergothérapie, inhalothérapie,
pharmacie, physiothérapie, psychologie et autres).
- Imagerie médicale La proximité des services diagnostiques et thérapeutiques est bénéfique principalement
pour l’oncologie.
- Clinique externe Une partie de la clientèle des cliniques externes sont de grands utilisateurs des services
de l’hôpital de jour. Le partage des services et de locaux avec les cliniques externes peut
être envisagé.
Une proximité moyenne doit être prévue avec l’unité fonctionnelle suivante :
- Médecine de jour
2.2.4 Circulations
.1 Considérer 3 types de circulation : 1) pour les clients et les proches (accompagnants); 2) pour le personnel (médical,
interne aux secteurs et aux services); 3) pour les services (propre, souillé, alimentaire).
.2 Prévoir l’arrivée des liens verticaux, tels les escaliers et les ascenseurs, près des services cliniques mais loin de la salle
de traitement.
.3 Éviter l’encombrement des corridors en planifiant suffisamment de locaux et d’alcôves de rangements.
.4 Minimiser les barrières architecturales non pertinentes en vue de faciliter la fluidité et la lisibilité des parcours
notamment en regard des déplacements répétitifs ou urgents entre certains locaux hautement sollicités (ex : éliminer
certaines portes, clarifier les circulations).
.5 Tenir compte de la circulation des parents avec des poussettes, des clients à mobilité réduite tels la clientèle âgée en
fauteuils gériatriques ou se déplaçant avec des marchettes/cannes et de la clientèle obèse en triporteurs/fauteuils.
Tableau 2.1
Superficie nette min.
SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX (m²) ou ratio m²/item
local
.1 Aire d’accueil
.1 Poste accueil Pour enregistrement, l’entrée et le départ des clients. Incluant un poste 5,5 m²/pers. 085
informatique et un comptoir d’accueil.
102
- Prise de rendez-vous (sur place ou par téléphone).
.2 Sécurité Poste en aire ouverte contiguë à l’entrée. 7,5 m²/pers.
.3 Attente Peut être centralisée ou décentralisée en plusieurs aires distinctes desservant É 066
les salles de traitement ou bien une clientèle particulière (Ex : clientèle
pédiatrique). Peut inclure une aire de jeux.
.4 Cuisinette Préparation de collations destinées au patient et/ou rethermalisation des
repas acheminés par les services alimentaires.
.3 Rangements et dépôts
.1 Matériel éducatif Rangement sécurisé pour entreposer le matériel et l’équipement utilisés lors É
des activités scolaires, de loisirs, d’animation. Prévoir les aménagements
pour désinfecter les surfaces et recharger les piles.
.2 Matériel roulant Rangement pour civières, fauteuils roulant et autres. Prévoir de désinfecter É
et recharger certains équipements avec prises électriques accessibles.
Parfois réparti en alcôves pour loger :
- une civière; 2,3 m²/civ
- un fauteuil roulant (FR). 0,9 m²/faut
.3 Lingerie Local fermé ou en aire ouverte entreposant les chariots de lingerie propre. É
- Alcôve pour chariot 2,0
.4 Équipement biomédical Local pour le rangement des appareils mobiles de monitorage et d’imagerie
médicale. Prévoir un espace pour désinfecter les surfaces. Parfois réparti en
É
alcôves pour:
- imagerie sur arceau 5,6
- monitorage 2,8
- appareil mobile de radiologie 2,8
.5 Fournitures Différencier le matériel stérilisé dans l’utilité propre du matériel propre É
rangé ici. Prévoir un espace pour chariots de fourniture et alimentaire, pour
faire la recharge d’appareil à piles et autres.
.6 Chute à linge Local sécurisé situé à proximité de l’utilité souillée incluant une
antichambre suffisamment grande pour manipuler un chariot. Positionner la É
porte de façon à éviter de soulever les sacs de linge.
.4 Aire clinico-administrative
.1 Bureau Local fermé offrant un niveau élevé de confidentialité. 7,5 – 10,0
- Chef de l’unité 11,0
.2 Autre type de bureau Bureau partagé - Poste de travail avec une filière. 5,5 m²/pers.
- Bureau – Poste de travail avec un fauteuil « visiteur » et une filière. 7,5 m²/pers.
.3 Salle de réunion 2 m²/pers. 045
.5 Soutien au personnel
.1 Salle de repos Pièce aménagée pour la détente et les pauses. 2 m²/pers. 044
.2 Cuisinette ou coin- Espace pour cafetière, micro-onde, machines distributrices et autres. Peut 2,3
café être intégrée au salon du personnel.
.3 Casiers Réservé au personnel. Superposés (mi-hauteur) avec serrures ou codes 0,2 m²/casier
d’accès pour ranger effets du personnel
.4 Salle de toilette Privilégier un des trois types suivants :
- universelle 3,5 053
- multiples pour 2 équipements (wc ou urinoir/wc) 8,0
- standard 2,5
Douche, si requise 3,0
.6 Soutien général
.1 Hygiène et salubrité Pièce satellite pour le service d’entretien ménager. 4,0 018
.2 Traitement des eaux Pièce réservée au traitement des eaux. Besoin de drainage au plancher. É
.3 Déchets et recyclage Pour les déchets en général et le matériel recyclable lorsque l’établissement 6,0
participe à un programme.
.4 Déchets biomédicaux Pièce réfrigérée ou local logeant le congélateur dans lequel sont entreposés E
temporairement les déchets biomédicaux (déchets des activités de soins).
.7 Locaux spécialisés
.1 Locaux communs
d’activités (gériatrie)
- Salle à manger Aire excluant la cuisine. Elle peut servir de salle d’activités. 2,0 à 2,5 m²/pers.
- Cuisinette - Incluant un frigo, comptoir et évier pouvant être utilisé par 5,0
la clientèle entre les heures des repas. Prévoir si requis, un espace de
travail pour une personne en fauteuil roulant.
- Salle d’eau - Type résidentielle - Avec bain/douche, lavabo et cabinet d’aisance. 10,0
- Bain à hauteur variable - Permet l’aide d’un ou deux intervenants. 12,0 003
- Douche adaptée - Pour patient souffrant d’incapacités physiques. 8,0 - 9,0 025
- Civière-douche - Pour patient ne pouvant tenir en station debout ou assise. 9,0 026
- Salle de toilettes, lavabo et douche (clientèle neuropsychiatrique). 5,5
- Salle de bain/douche thérapeutique (clientèle neuropsychiatrique). 15,0
- Salle d’activités Espace polyvalent pour les activités en groupe, les animations thématiques, E
la physiothérapie et l’ergothérapie, entre autres.
.2 Réadaptation Pour la physiothérapie et l’ergothérapie E
.3 Salle jeux Attenante à la salle d’attente pour l’hôpital de jour pédiatrique. E
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.4 Salle de classe E
.5 Salle d’observation Équipée d’un miroir unidirectionnel permettant la surveillance à l’extérieur 2,0 m²/pers. 045
du local et/ou d’une caméra et de 2 portes.
.6 Thérapie / atelier de Concevoir une salle pouvant contenir un grand groupe de manière à abriter 2,0 m²/pers. 045
groupe des activités calmes ou plus actives tels psychothérapie, bricolage, activités
de défoulement, exercices physiques et autres
.7 Fumoir Réservée à la clientèle et exclusivement pour la consommation de tabac. 2,5 m²/pers. 030
É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement
.8 Enseignement et recherche
.1 Bureau Local fermé offrant un niveau élevé de confidentialité. 7,5 à 10,0
.2 Autre type de bureau Espace en aire ouverte.
- Poste pour stagiaire : Poste de travail utilisé de façon ponctuelle. 3 m²/pers.
- Bureau partagé - Poste de travail avec une filière. 5,5 m²/pers.
- Poste de travail avec un fauteuil « visiteur » et une filière. 7,5 m²/pers.
- Alcôve - pour éviter encombrement des corridors lors de
regroupements.
2 m²/alcôve
.3 Salle de réunion Salle de réunion ou de formation. 2 m²/pers.
É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement.
Cette section traite des exigences techniques requises pour l’aménagement de l’unité d’hôpital de jour. Elles sont ordonnancées
conformément à la nomenclature et à la classification Uniformat II.
Les sections C - Aménagement intérieur, D - Services et E - Équipements et ameublement, traitent spécifiquement des
exigences techniques relatives aux aménagements. Elles sont ordonnancées selon la classification Uniformat II.
3.1.1 Généralités
1. Confort
- Assurer une intégrité suffisante de l’ensemble des systèmes plancher-plafond-mur-cloison afin de respecter les
exigences suivantes :
47 CTS pour la salle de consultation, de traitement, d’examen, d’intervention, de chirurgie mineure
42 CTS aire d’attente.
- Réduire les bruits d’impact occasionnés notamment par l’ouverture et la fermeture des portes; l’impact ou le roulement
des chariots sur les revêtements de sols durs; la dilatation des conduits métalliques des systèmes de mécaniques et
autres.
Exemples :
- Prévoir un scellant acoustique au pourtour de la cloison et de chaque percement.
- Emplir les cannelures du pontage d’acier cannelé si les cloisons s’y joignent autrement qu’en parallèle.
- Éviter de placer, des équipements mécaniques, électriques ou médicaux, dos à dos et/ou autres.
2. Sécurité
- Éviter les avancées résultant de l’intégration d’équipements tels les armoires pour extincteur portatif particulièrement
dans les clientèles de gériatrie et de pédiatrie.
- Prévoir, particulièrement en psychiatrie, que tous les équipements et mobiliers seront à l’épreuve du vandalisme, de la
pendaison et ne comporteront aucun élément en saillie ou en retrait.
- Fenêtres intérieures - Concevoir des cloisons vitrées de composition adaptée aux exigences acoustiques et exigences
de sécurité pertinentes à l’usage des locaux.
3. Prévention des infections
- Prévoir des surfaces lisses et des revêtements ou des matériaux nécessitant peu de joints, de façon à éviter le passage
des liquides et la formation de moisissure et à faciliter le nettoyage tout en éliminant la croissance des
microorganismes.
- Opter pour l’utilisation de produits reconnus et testés pour leur facilité d’entretien, plus précisément à la base des murs
dans la partie inférieure des mains courantes, lorsqu’une protection est requise dans les circulations (principe : low-
touch, high-touch).
- Concevoir les détails de construction de manière à faciliter l’entretien et à éviter le dépôt de poussières et de saletés.
Éviter les retraits ou les avancées dus à l’intégration d’équipements tels que les armoires pour extincteur portatif.
4. Opération et entretien - Prévoir les accès aux gaines techniques à l’extérieur des secteurs de traitement.
5. Durabilité - Spécifier des composantes offrant une durabilité optimale et contribuant à un coût de cycle de vie minimal. À
cette fin, considérer des produits et des composantes de type commercial et institutionnel et de qualité généralement
qualifiée de robuste et à usage intensif.
6. Maintien de l’autonomie (gériatrie)
- Mettre en évidence, par des couleurs contrastantes, les portes et le mobilier ou autres dont l’accès est permis aux
clients. À l’inverse, dissimuler les éléments, tels que les portes de secours, auxquels la clientèle n’a pas accès
habituellement, par exemple en utilisant la même couleur que les murs et le cadre adjacent.
- Privilégier le verre translucide dans l’ensemble des composantes afin de réduire les situations d’ambiguïté pour la
clientèle confuse. Par exemple, l’utilisation de ce type de verre prévient les attroupements près des accès de l’îlot
prothétique fermé ou encore elle évite de distraire cette clientèle lors des repas par les va-et-vient dans les corridors.
- Simplifier le design dans son ensemble, entre autres en ce qui concerne les meneaux de la fenestration, pour éviter les
perturbations visuelles.
C Aménagement intérieur
C10 Construction intérieure
C1010 Cloisons intérieures
1. Fonctionnalité - Concevoir l’ossature des cloisons de façon indépendante du système de plafond. Coordonner la
conception et les spécifications des divers types de cloisons avec celles des plafonds.
2. Confort - Concevoir les systèmes de cloisons acoustiques là où ils sont nécessaires, en respectant le coefficient de
transmission sonore (CTS) requis et vérifié au moyen d’un essai effectué selon la norme ASTM E90.
3. Opération et entretien - Renforcer les cloisons recouvertes de gypse qui sont localisées dans les zones où circulent,
entre autres, des chariots, les poussettes, les triporteurs et des civières.
Exemples :
- Installer du béton léger à la base des murs de panneaux de gypse sous la plinthe.
- Installer au moins 2 panneaux de gypse ayant chacun une épaisseur minimale de 16 mm.
- Utiliser des panneaux de gypse de type « ultra-résistant » d’une épaisseur minimale de 16 mm ou autres.
4. Durabilité
- Concevoir des cloisons stables et rigides supportant certaines charges, telles que les cadres de portes, les portes, les
tableaux, les équipements biomédicaux et mécaniques, ainsi que les composantes électriques.
- Assurer que les systèmes de cloisons puissent résister aux écarts de pression, requis dans les divers secteurs du
bâtiment, et ce, sans que l’on puisse percevoir de mouvements dans les cloisons.
- Prévoir que les détails de jonctions soient conçus de manière à permettre les déflections des dalles de plancher et
de toiture sans endommager les cloisons, ni diminuer leur intégrité.
- Prévoir des composantes supportant l’humidité dans les zones à haute teneur en humidité.
Exemples :
- Installer des panneaux de béton léger d’au moins 12,7 mm d’épaisseur sur les cloisons devant recevoir des carreaux de
céramique.
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de planification immobilière
- Utiliser des panneaux de gypse de type « hydrofuge » d’une épaisseur minimale de 16 mm dans les cloisons et les
plafonds de plâtre, là où seront fixées des installations sanitaires ou autres.
4. Opération et entretien
- Minimiser le nombre de largeurs types de portes;
- Prévoir des cadres de portes résistants aux chocs occasionnés par les chariots de services.
5. Durabilité
- Spécifier des portes en bois à âme pleine, conformes à la norme CAN/CSA-O132.2.1 et munies de renforts pour
toutes les pièces de quincaillerie, lesquelles seront conformes à la norme CAN/CSA-0132.2.0-90.
Exemple :
- Spécifier des portes en bois massif de type « architectural pour usage intensif », ultra-robuste, anti-gauchissement, avec
ou sans vitrage intégré, épaisseur minimale de 45 mm.
- Spécifier des joints soudés en usine pour les cadres en acier conformes aux normes de la CSD FMA; les soudures
doivent être conformes à la norme CSA W59.
- Quincaillerie :
Positionner la quincaillerie selon les exigences du Guide canadien de conversion métrique relatives aux cadres
et aux portes en acier (Modular construction) préparé par l’Association des manufacturiers canadiens de cadres
et portes en acier.
Respecter les normes ONGC 69-GP relatives à la quincaillerie.
Prévoir une quincaillerie de type « commercial » et de qualité « robuste ».
- Protéger les portes contre les chocs occasionnés par les fauteuils roulants, les chariots et les équipements roulants.
Exemple :
- Spécifier, pour la quincaillerie, des plaques de protection pour les bas de portes en acier inoxydable, des 2 côtés à un
minimum de 150 mm de hauteur.
- Privilégier la flexibilité dans la conception des meubles intégrés de façon à ce qu’ils puissent s’adapter à différents
besoins notamment à l’évolution dans les besoins. Concevoir des éléments modulaires et détachables qui puissent
être reconfigurés plusieurs fois sans compromettre leur intégrité structurale.
Exemple :
- Prévoir des caniveaux camouflés et détachables.
- Prévoir des rideaux séparateurs, notamment dans les aires de traitement ouvertes, dans les salles d’examen et des
rideaux d’intimité coulissants devant les portes coulissantes vitrées.
2. Confort
- Prévoir une pièce de matériel pour cacher les sources de lumière intégrées dans les armoires afin de réduire
l’éblouissement et éviter le contact direct avec les yeux.
- Prévoir un coup de pied et lorsque requis par la tâche, un appui pieds aux meubles servant dans les zones de
travail en station debout.
3. Sécurité
- Concevoir particulièrement pour les clientèles pédiatrique et gériatrique, de l’ameublement avec des coins arrondis
dans les secteurs où les patients ont accès.
- Mains courantes - Installer sur les deux côtés des corridors des mains courantes de couleurs contrastantes, faciles
de préhension (extrémités recourbées jusqu’au mur) et solides supportant une charge de 135 kilos latéralement ou
verticalement.
Dégagement minimum : 45 mm (60 mm si la surface arrière est rugueuse) afin d’éviter le coincement de la
main ou du poignet.
Fixer à une hauteur variant de 800 à 920 mm par rapport au plancher.
- Barres d’appui dans les salles d’eau
Prévoir un dégagement minimal de 45 mm afin d’éviter le coincement de la main ou du poignet.
De chaque côté du cabinet d’aisances, installer des barres d’appui horizontales, pivotantes vers le haut ou le
côté, entre 230 mm et 300 mm au-dessus du siège du cabinet et espacées d’au moins 610 mm.
Assurer le maintien debout dans la zone d’habillage ou de déshabillage ou permettre à une personne de se
relever (de position assise à debout), en installant une barre d’appui à une hauteur de 1 020 mm du plancher
fini. Mesurer la hauteur à partir du centre de la barre.
4. Prévention des infections
- Considérer des distributeurs avec rince-mains (solution aux produits alcoolisés) dans les corridors.
- Minimiser les joints afin de minimiser la croissance de bactéries et le passage de liquides.
- Prévoir l’application de feuilles protectrices murales avec le moins de joints possible.
- Favoriser une installation combinée au lieu de 2 éléments indépendants dans les zones où il faut prévoir une
protection jumelée (murale et assistance pour mobilité réduite) ou autre.
- Faciliter le nettoyage et l’entretien.
Exemples :
- Concevoir des divisions de toilette suspendues au plafond en plastique stratifié solide.
- Prolonger les armoires hautes selon un plan vertical se rendant au plafond, de façon à éviter l’accumulation de la poussière.
5. Opération et entretien
- Sélectionner des produits de protection durable, reconnus et testés pour leur facilité d’entretien et aussi résistants
aux impacts.
- Installer des protecteurs de coins sur au moins 1 800 mm de hauteur là où circulent des chariots, lits ou civières.
- Porter une attention particulière à la base du mur dans la partie inférieure de la main courante, lorsqu’une
protection murale est requise dans un corridor.
- Privilégier des revêtements dont les couleurs sont dans la masse, aux surfaces légèrement texturées et à faible
degré de réflexion
6. Maintien de l’autonomie (en gériatrie)
- Spécifier des poignées faciles de préhension (en forme de « C »).
- Miroir à l’usage de la clientèle
Inclinable et de forme arrondie.
Dimension minimale 460 mm de largeur par 915 mm de hauteur.
Installer le bord inférieur à une hauteur maximale de 1 000 mm du plancher fini.
Prévoir un miroir amovible dans les chambres des clients ayant des déficits cognitifs.
2. Confort - Dans les aires où circulent les patients, prioriser les revêtements souples qui facilitent le maniement des
civières et du matériel roulant, tout en diminuant l’impact du bruit de roulement.
3. Sécurité – Prévoir des revêtements antidérapants dans les zones sujettes aux éclaboussures.
4. Prévention des infections
- Privilégier les revêtements en rouleau dans les locaux et les circulations accessibles aux clients, les joindre pour
rendre la surface imperméable et empêcher la poussière de s’y accumuler
- Spécifier des revêtements ayant un fini protecteur à l’uréthane cuit aux ultraviolets ou équivalent.
Exemples :
- Revêtement de vinyle homogène.
- Revêtement de linoléum et autres.
- Privilégier l’utilisation de la plinthe à talon.
- Éviter les carreaux composites CVC (carreau vinyle de composition) compte tenu du nombre élevé de joints.
- Prohiber le tapis.
- Privilégier des assemblages murs-plancher faciles à désinfecter.
- Empêcher l’eau et les saletés de s’introduire entre le revêtement du plancher et le sol.
Exemple :
- Installer le même produit sur les murs (surfaces sèches ou mouillées) avec moulures arrondies entre le plancher et le mur
et avec une finition de moulure sur le dessus de la plinthe ou autres.
6. Durabilité
- Choisir des matériaux durables qui résistent à l’usure et aux marques faites par les chariots, les divers équipements
et le passage des piétons.
- Considérer des revêtements souples ayant les caractéristiques suivantes :
Revêtement de vinyle homogène : conforme à la norme ASTM F-1913; épaisseur minimale de 2,0 mm et
poids minimal de 3,4 k/m2.
Revêtement de vinyle hétérogène : conforme à la norme ASTM F-1303 type I, catégorie I, endos classe B;
épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 0,5 mm.
Revêtement de vinyle avec endos : conforme à la norme ASTM F-1303, type II, catégorie I, endos classe A;
épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 1,27 mm.
Revêtement de linoléum : conforme à la norme ASTM F-2034, type I; épaisseur minimale de 2,5 mm.
- Considérer des carreaux composites CVC conforme à la norme ASTM F-1066, classe 2, motif dans la masse et
ayant une épaisseur minimale de 3,2 mm pour les secteurs non accessibles à la clientèle.
- Privilégier un adhésif composé de ciment colle modifié au polymère et conforme aux normes ANSIA118.4 et
ANSIA118.11.
- Spécifier des carreaux de céramique et des plinthes en carreau coupé conforme à la norme CAN/CGSB-75; de
type 4 RH-1 (minimum d’absorption d’eau extérieure ou RH-2) et possédant un facteur d’abrasion R-10.
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- Privilégier des carreaux de céramique antidérapants pour les surfaces constamment mouillées conforme à la
norme CAN/CGSB.75; de type 4 RH-1 et possédant un facteur d’abrasion R-11. L’utilisation de coulis époxyde et
des plinthes à talon est fortement recommandée.
- Prévoir un coulis complètement imperméable, résistant aux agents chimiques, aux nettoyages fréquents et aux
chocs.
Exemple :
- Coulis époxyde conforme à la norme ANSIA118.3.
- Prévoir des produits antidérapants (surfaces sèches ou mouillées) conformes à la norme ASTM F-1303; d’une
épaisseur minimale de 2,0 mm; avec couche d’usure minimale de 0,5 mm et joints soudés à chaud.
7. Maintien de l’autonomie (gériatrie)
- Faciliter les déplacements et augmenter la confiance des personnes à la démarche hésitante par un choix de
revêtement lisse, imperméable et antidérapant.
D Services
D10 Systèmes transporteurs
D1090 Autres systèmes transporteurs
1. Fonctionnalité
- Tube pneumatique - Desservir par une station de système de tube pneumatique la salle de prélèvement et la salle
des médicaments pour le transport des ordonnances, des spécimens, etc.
D20 Plomberie
1. Opération et entretien - Situer les composantes de façon à limiter au minimum le dérangement pour les patients lors
des activités d’entretien.
2. Normes : appliquer minimalement la norme Z-317.1
3. Sécurité - Réévaluer toutes les mesures proposées pour les clientèles pédiatrique, ou les clientèles avec problèmes
cognitifs ou psychiatriques (ex : l’absence de trop plein pour les lavabos ou de drain de plancher doit être questionnée
parce que les risques d’infection peuvent être relativement faibles par rapport aux risques de dégâts d’eau).
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2. Opération et entretien
- Alimentation des appareils - Utiliser des robinets d’arrêt à manœuvre par tournevis ou à poignée, selon les
besoins spécifiques à chaque appareil; le personnel soignant peut avoir à contrôler l’alimentation d’eau (ex :
contrôle des selles).
3. Sécurité
- Munir tous les équipements des salles d’eau d’une soupape thermostatique avec arrêt limite sécuritaire empêchant
les températures pouvant causer des brûlures.
- Assurer le bon fonctionnement des équipements sanitaires en tout temps particulièrement en cas de panne
électrique.
1. Filtration : assurer une filtration conforme aux exigences du Guide sur la qualité de l’air intérieur dans les
établissements du réseau de la santé et des services sociaux lorsque supérieures à la norme ASHRAE.
2. Canalisation – Canaliser entièrement toutes les alimentation et tous les retours d’air. Ne jamais utiliser
l’entreplafond comme plénum de retour d’air.
3. Isolant acoustique : Ne pas utiliser d’isolant acoustique à l’intérieur des conduits.
4. Salle d’attente - Assurer un mouvement d’air allant en s’éloignant du bureau d’enregistrement et d’inscription.
5. Poste d’accueil - Assurer un mouvement d’air provenant de l’arrière du personnel et se dirigeant vers le patient
afin de limiter les risques de contagion aéroportée pour le personnel.
6. Aire d’isolement
- Concevoir les systèmes de CVCA desservant l’espace en isolement infectieux conformément aux dispositions
de la fiche 4-013, chambre d’isolement infectieux.
- Utiliser des diffuseurs d’air d’alimentation du groupe E, sans entraînement d’air. Localiser ceux-ci directement
au dessus de la civière et les grilles de retour au périmètre du local.
7. Salle d’intervention et de chirurgie mineure
- Assurer les services de CVCA conformément aux recommandations de l’ASHRAE pour une « procedure
room » (class A surgical).
- Utiliser des diffuseurs d’air d’alimentation du groupe E, sans entraînement d’air. Localiser ceux-ci directement
au dessus de la civière et les grilles de retour au périmètre du local.
Chauffage
3. Prévention des infections
- Cabinets et plinthes à convection : Concevoir les cabinets de chauffage et plinthes à convection de façon à
limiter au strict minimum l’accumulation de poussière et de saleté et permettre un nettoyage complet des
composantes internes.
D50 Électricité
D5010 Service et distribution électrique
1. Confort
- Transformateur - Ne pas installer de transformateur dans un local dont un mur est mitoyen avec le local d’un
patient.
D5020 Éclairage et distribution secondaire - Éclairage
Fonctionnalité
1. Intensité de l’éclairage - Assurer les niveaux moyens minimaux maintenus d’éclairage indiqués au tableau suivant,
mesurés à 760 mm du plancher, sauf dans les aires de circulation où le niveau de référence est le plancher.
2. Éblouissement
- Limiter l’éblouissement causé au patient par les appareils d’éclairage montés au plafond des corridors, aire de
traitement et autres locaux lorsque le celui-ci est couché sur une civière ou étendu sur un fauteuil.
- Limiter la réflexion sur les écrans d’ordinateur et autres appareils médicaux.
3. Contrôle de l’éclairage
- Contrôler l’éclairage de chaque pièce individuellement.
- Permettre de varier l’intensité de l’éclairage à certain moments ou en certaines occasions dans les locaux
communs, dans les corridors et dans les aires de traitement. Un éclairage uniforme du matin au soir fait
augmenter les troubles cognitifs.
- Lampe d’examen – dans la salle d’intervention/examen, prévoir un éclairage incandescent avec atténuateur ou
lampe de chirurgie.
4. Prévention des infections
- Choisir des appareils d’éclairage encastrés faciles à désinfecter pour les salles de traitements/procédures.
E Équipements et ameublement
E20 Ameublement et décoration
1. Fonctionnalité
- Doter les espaces de traitement d’une ou de plusieurs horloges, visibles des fauteuils de traitement.
- Privilégier le mobilier sur roulette pour permettre au patient en traitement d’ajuster le mobilier selon ses besoins.
2. Prévention des infections
- Privilégier le mobilier mobile pré usiné au mobilier intégré (table comptoir mobile) afin de faciliter le nettoyage
et la polyvalence.
- Prévoir des surfaces de travail (dessus et endos) plates et fabriquées de matériaux non poreux, capable de tolérer
la procédure de nettoyage régulier avec des agents désinfectants, donc faciles à désinfecter et à sécher.
3. Confort - Prévoir un mobilier pouvant être ajusté en hauteur selon les besoins des utilisateurs lorsque la tâche le
requiert.
Les programmes suivants entrent dans le cadre de l’hôpital de jour pour adultes : hôpital de jour et cliniques gériatriques;
programmes en immunodéficience; hôpital de jour en médecine; centre métabolique de jour; hôpital de jour en soins palliatifs.
.4 Hôpital de jour, Département de psychiatrie, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Le Centre hospitalier affilié à l’Université de Montréal, offre des services spécialisés et ultra-spécialisés en psychiatrie,
prioritairement à la population du territoire qu’il dessert (Est de Montréal). La mission de l’Hôpital de jour se définit en
fonction des 5 orientations suivantes :
- traitement-réadaptation;
- réhabilitation;
- hébergement;
- enseignement;
- recherche.
Le modèle de traitement-réadaptation-réhabilitation occupe une place de choix dans l’approche préconisée par les équipes
multidisciplinaires auprès de l’usager.
.5 Hôpital de jour en pédopsychatrie, Pavillon Albert-Prévost, Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Il s’agit d’un Centre hospitalier universitaire affilié à l’Université de Montréal. Le module « hôpital de jour en
pédopsychiatrie » de cet établissement est incorporé au département « centre des adolescents ». Disposant de 12 places,
l’hôpital de jour offre des services de suivi quotidien, entre 9 h 00 et 16 h 00, à certains jeunes qui viennent de recevoir leur
congé du module interne ainsi que des jeunes provenant du module externe ou des cliniques de pédopsychiatrie et qui
nécessitent une évaluation plus approfondie ou un traitement plus globalisant ou plus intensif. Dans cet établissement,
comparativement aux autres services offerts en hôpital de jour dans les établissements où il existe un tel hôpital, la notion
d’hôpital de jour est davantage associée à celles de centre de jour ou de cliniques externes en pédopsychiatrie.