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Marcel Pagnol 

: La gloire de mon
pére
Marcel Pagnol est né le 28 février 1895 à
Aubagne comme il le dit dans son
autobiographie : « Je suis née dans la ville
d’Aubagne sous le Garlaban couronnée
de chèvres, au temps des derniers
chevriers. »
Son pére est institeur à Aubagne depuis
1889, c’est un républicain. Il a écrit plus
d’une trentaine de livres, comme « Le
château de ma mére » ou « Topaze ».
« La gloire de mon pére » est un roman
autobiographique de Marcel Pagnol paru
en 1957, le premier tome de la série «Souvenirs d'enfance ». Dans sa préface,
l'auteur déclare : « Dans ces "Souvenirs", je ne dirai de moi ni mal ni bien ; ce
n'est pas de moi que je parle, mais de l'enfant que je ne suis plus. C'est un petit
personnage que j'ai connu et qui s'est fondu dans l'air du temps, à la manière des
moineaux qui disparaissent sans laisser de squelettes. D'ailleurs, il n'est pas le
sujet de ce livre, mais le témoin de très petits événements. » . C’est un livre qui
met en avant les valeurs familiales et la volonté d’une jeunesse parfaite.Le récit
débute avec la naissance de l'auteur, le 28 février 1895 à Aubagne, raconte son
enfance à Marseille, ses premières années passées à l'école primaire, ses
vacances en famille au village de la Treille pendant l'été de 1904, et prend fin
sur les exploits de son père durant une partie de chasse dans les collines
du massif du Garlaban. L’ambiance est plutôt excitée, en raison des vacances
aventurieuses qui s’annoncent. Le ton adapté est plutôt humoristique. Les
personnages les plus marquants sont Marcel, le pére et l’oncles Jules.
Les moments que j’ai préférés :
- « Je saivais qu’il suffisait de suçer un caillou pour ressentir une impression de
fraîcheur délicieuse. »
- « Alors, je bondis sur la pointe d’un cap de roches, qui s’avançait au-dessus
du vallon et, le corps tendu comme un arc, je criai de toutes mes forces : Il les a
tuées ! Toutes les deux ! Il les a tuées ! ».
- « Mon père et mon oncle encourageaient cette manie, qui leur paraissait de
bon augure : si bien qu'un jour, et sans que ce mot se trouvât dans une
conversation (il en eût été le premier surpris), ils me donnèrent
anticonstitutionnellement en me révélant que c'était le mot le plus long de la
langue française. Il fallut me l'écrire sur la note de l'épicier que j'avais gardée
dans ma poche .»
J’ai adoré ce livre car j’aime les histoires qui se passent dans un milieu hostile,
dans la forêt par exemple. Lorsque l’histoire commence, je n’ai pas beaucoup
aimé car cela racontait la simple vie d’une famille, mais lorsque j’ai lu la
promesse de vacances dans une nouvelle maison qui serait plus proche de la
nature et surtout la promesse d’une partie de chasse, j’ai poursuivi ma lecture.
J’ai trouvé l’enfance de Marcel Pagnol idéal, il est au contact de la nature, son
père lui donne des leçons sur la civilisation en prenant exemple des fourmis…
L’histoire évoque un lien fort entre le pére et son fils, ne voulant jamais
accepter la défaite de son père, cherchant une excuse. Une rencontre hasardeuse
de Rose qui a bien changé complétement la vie de Marcel. En résumé, MarceL
Pagnol a, dans son livre, expliqué une enfance, certes intéressante, mais qui
peint la société de son temps.

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