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2.

1 Les valeurs du temps

2.2. Caractéristiques du temps :


Pour cela il faut comprendre les paramètres qui interviennent et les maîtriser:
A savoir l’efficience, l’efficacité et l’utilisation du temps dégagé :

2.2.1. L’efficience :
Elle pose la question du rendement, de la performance d’une activité ; Comment
choisir la meilleure activité ?
2.2.2. L’efficacité :
Elle pose la question de la qualité d’une chose ; Comment produire l’effet attendu ?
Être efficace et efficient pour valoriser du temps pour soi
2.2.3. L’utilisation du temps dégagé ;
Ce qu’on appelle temps gagné.
Comment l’occuper, à quel projet l’affecter pour éviter de le perdre ?
Nous voyons que réfléchir sur les caractéristiques de nos activités nous amène à poser
l’objectif même de la gestion du temps.

Quelle est le bénéfice d’être efficient et efficace dans l’utilisation du temps dégager
? La réponse est : éviter le stress !

Alors que savons-nous du stress ? et comment le gérer ?

Nécessité de maintenir un équilibre entre les activités et le temps disponible pour rester
performant et efficace.
Pour être efficace nous cherchons à se maintenir dans la zone de stress optimum, qui est la
zone de stress bénéfique.

Nous serons inefficace chaque fois que nous basculons dans la zone de sur-stress ou de
sousstress qui sont des zones de stress néfaste
Stress négatif = Incapacité à réagir aux événements de façon
différenciée.

Il faut être capable de connaitre ce qui déclenche notre stress.

Si nous savons maintenir l’équilibre entre le temps et les activités, le stress optimum
correspond à un état idéal de performance.

Suractivité = sur stress

ou peu d’activités = sous stress ; dans les deux cas nous sommes dans des zones de stress
négatif
Illustration Stress
Différentes situations de STRESS d’après la Vidéo Stress de la conférence:

Temps disponible Temps disponible

Energie
Dépense d’Energie avec
équilibre entre :
charge d’activité et
Activité temps disponible

Efficacité : OK

Dépense d’Energie avec


Energie
équilibre entre :
charge d’activité et
temps disponible
Activité

Efficacité : OK

Ce tableau montre :
-Les zones d’équilibre entre la charge d’activité et le temps disponible où on reste performant
et efficace : c’est les zones de stress optimal (1);
C’est un stress normal qui est nécessaire pour accomplir une tâche avec ardeur, c’est un stress
bénéfique.
-Zones de stress inapproprié : stress excessif (2) ou stress insuffisant (3) On est inefficace
chaque fois qu’on bascule dans la zone de sur-stress ou de sous-stress : ce sont des zones de
stress anormal ou mauvais stress.
Je vous propose de recenser vos propres déclencheurs de stress, surtout n’omettez pas de
noter ceux que vous vous créer vous-même par exemple : votre montre, regarder l’heure
constamment lorsque vous êtes en retard ne vous fait pas aller plus vite puisque vous faites
déjà le maximum, par contre cela va faire monter la pression des événements et risque de
vous faire avancer plus lentement.
Il est important de recenser ce qui naturellement déclenche votre stress mais aussi ce que
vous faites ce qui vous déclenche des stress qui vous sont propres.

Il faut savoir que vos actions s’inscrivent dans une contradiction permanente entre les buts
que nous poursuivons et nos valeurs personnelles, entre le désir et l’interdit, entre les
exigences de la vie professionnelle et les exigences de la vie relationnelle.
C’est que notre cerveau émotionnel nous pousse à privilégier le plaisir, à réaliser des actions
agréables avant des actions désagréables,
Tandis que notre cerveau rationnel, celui qui est piloté par le principe de réalité, nous pousse
à réaliser des tâches risquées, des tâches importantes en tout premier lieu avant toutes les
autres.

Gérer son temps c’est d’abord se maîtriser soi-même.

Cerveau émotionnel : Plaisir

Cerveau rationnel : Principe de réalité

Gérer son temps c’est d’abord se maîtriser soi-même.

Gérer son temps = Se maîtriser

C’est la raison pour laquelle, il n’est pas judicieux d’appliquer des recettes toutes faites, mais
il est préférable d’apprendre à réfléchir à sa relation avec le temps.

Pour gérer les activités donc le temps, il faut tenir compte de ces deux dimensions : les deux
types de cerveaux : le cerveau et délimiter pour chaque événement un espace, un cadre dans
lequel le maintenir pour avoir cet équilibre de stress optimum ; or ceci ne nous est pas naturel
: on a tendance toujours à privilégier l’une ou l’autre ou l’autre des attitudes qui nous pousse
dans la spirale du surmenage ou de la déprime, pourtant si nous savons maintenir l’équilibre
entre temps et activités, le stress optimum correspond, comme le montre le schéma à un état
idéal de performance :
EFFICACITE MAXIMUM

Pourquoi ne maintenons-nous pas spontanément cet équilibre ?


Et bien, parce que nous avons tendances à penser en immortel.

Penser en immortel : le temps a peu de valeur


-J’ai la vie devant moi, j’ai tout mon temps !
Voilà des phrases qui montrent que nous pensons pouvoir gaspiller le temps, que nous
pensons ne pas devoir l’utiliser de façon efficace, c’est dire que nous lui attribuons peu de
valeur avec toutes les conséquences que cela suppose.
Si nous attribuons peu de valeur au temps : pourquoi devrions-nous le gérer, c’est à dire :
l’organiser, le planifier, l’anticiper, donc nous réagissons aux sollicitations au coup par coup,
sans planification, ce qui nous demande beaucoup plus d’énergie qu’il n’en faudrait et nous
entraîne dans la suractivité donc le sur-stress.

Penser en Immortel

le temps a peu de valeur

Réaction aux sollicitations au coup par


coup

Pas de planification

Sur-Stress
Répartition irrationnelle du temps
Si nous n’anticipons pas : c’est que nous accordons le même temps à chacune de nos
activités ou tout au moins que nous le répartissons en fonction de notre humeur, en fonction
du plaisir que nous procure les tâches, nous aurons donc une répartition irrationnelle de
notre temps. Nous allons consacrer la plus grande partie de notre temps aux activités qui
nous procurent le plus de plaisir à vivre et ce ne sont pas forcément celles qui ont la plus
forte valeur ajoutée ;
Nous manquerons d’efficacité et de cohérence.
De plus nous devons toujours garder à l’esprit la Loi de Murphy qui dit que chaque activité
prend toujours plus de temps qu’on ne le prévoit.

Nous imaginons des limites pour chacune de nos activités mais nous les dépassons :

La partie hachurée du schéma matérialise ce dépassement, et nous voyons qu’il est souvent
cumulatif, c’est lui qui nous fait entrer dans l’urgence, dans l’urgence permanente incontrôlée
: nous sommes dans la zone de sur-stress.
Nous entrons dans le cycle d’efficacité minimum avec aucune possibilité de nous améliorer
puisque nous réagissons au coup par coup et que nous ne cherchons pas à apprendre la durée
de chaque tâche.
Sans cette connaissance nous devenons les hôtes privilégiés des voleurs de temps :

Les chronophages :
Ils accentuent le décalage de notre planning, ils accentuent l’urgence dans laquelle nous
vivons, ils augmentent notre sur-stress.

CHRONOPHAGE EN ROUGE
Autres règles que nous devons garder constamment dans l’esprit : la Loi de Parkinson qui
dit que plus on a le temps pour faire quelque chose plus on l’utilise sans pour cela que le
résultat soit meilleur.
Cette loi nous pousse à ne pas différencier entre procrastiner et temporiser.

Procrastiner :
Remettre au lendemain ce qui est désagréable

Procrasticer : c’est notre tendance naturelle à repousser vers le lendemain les désagréables,
les décisions à prendre de façon totalement irrationnelle ; tandis que
Temporiser : c’est la façon réfléchie, raisonnée que nous avons de remettre à plus tard une
activité.
Sans gestion du temps nous avons tendance à procrastiner.

On voit sur le schéma une partie de l’activité de la veille, l’activité jaune serait reportée au
lendemain ou surlendemain et ainsi de suite, nous perdrions encore davantage en efficacité.

Temporiser :
Report réfléchi d’une activité

Pour pouvoir gérer notre temps il faut inverser notre tendance naturelle et penser en
Mortel et non plus en Immortel, mon temps est précieux, je n’ai pas de temps à perdre
nous amène à considérer le temps comme une valeur précieuse.

Être efficace ou efficient pour valoriser du temps pour


soi.
4. REAGIR DE FACON EQUILIBRE
Penser en Mortel: Le Temps est une ressource précieuse
Mon temps est précieux, je n’ai pas de temps à perdre nous amène à considérer que le
temps est une valeur précieuse, voire rare que nous voudrons plus perdre, que nous voudrons
plus gaspiller, nous deviendrons alors maître de notre temps.

Penser en Mortel

le temps et une ressource précieuse

Devenir le maître de son temps

planifier pour travailler autrement

stress optimum

répartition rationnelle du temps

Il ne sera plus question de travailler plus dur, mais de planifier pour travailler autrement,
plus astucieusement et de nous maintenir dans cette zone de stress optimum qui correspond à
l’efficacité maximum.

Nous répartirons notre temps rationnellement entre nos activités :


-En fonction de leurs bénéfices escomptés,
-En fonction de critère que nous nous donnerons,
-Nous consacré aussi le du temps a apprendre a évaluer la durée des activités,

Nous apprendrons à faire la différence entre être excellent (très bon) et parfait (sans défaut)
La perfection est loin d’être toujours justifiée

Nous apprendrons à gérer notre temps à l’aide de planning :


A noter nos réflexions, nos résolutions et surtout à vérifier si elles sont tenues.

→ On apprendra à dire stop aux valeurs de temps aussi bien internes qu’externes
→ On apprendra à penser d’abord « NON » pour évaluer le temps que demande ce voleur
de temps et à dire ensuite « OUI » ou « NON » en toute connaissance des conséquences
Lorsqu’on est capable d’évaluer sur l’instant le temps que prendra un OUI, on est tout à fait
capable de dire NON ;

NON

Peut-être

Eventuellement
OUI
Mais il faut être positif, il faut dire à quelqu’un qui vient vous interrompre dans votre tâche :
ce n’est pas à vous que j’ai dis NON mais à l’activité que vous me proposez ; si nous
remettons cela à demain, je serais totalement disponible, je pourrais me consacrer à la
réflexion, je pourrais travailler avec vous.
C’est de la Temporisation et n’en plus de la Procrastination.
Comme sur le schéma, si une partie de l’activité verte est reportée et en plus totalement
intégrée dans le planning nous temporisons. Temporiser :
Report réfléchi d’une activité
Procrastiner :
Remettre au lendemain ce qui est désagréable
Il faut être intraitable avec le temps et il faut rester courtois avec son entourage.
Il faut toujours proposer des solutions de rechange réfléchies, ce qui évitera bien des
frustrations aussi bien chez nos interlocuteurs que chez nous-mêmes.

En conclusion : Gérer son temps c’est en gagner ; et gagner du temps c’est mettre son
cerveau rationnel aux commandes.
C’est ne pas se perdre dans les décisions irrationnelles, c’est entrer dans le domaine de
la
confiance en soi et dans celui de la tranquillité d’esprit.

Planifier n’est pas équivalent d’ennui, de manque de créativité ou d’imagination, mais


c’est exactement le contraire.

Si vous gérer votre temps vous allez alors donner le même poids au présent et à
l’avenir.

Vous allez considérer le temps comme une valeur ondulatoire ; vous allez recherchez
harmonie et dynamique, vous pourrez négocier et créer aussi bien avec vous-mêmes ainsi
qu’avec les autres et vous sauriez allier intuition et stratégie.
Vous vous rendrez très vite compte que gérer son temps n’est pas si triste que beaucoup,
qui pour se donner bonne conscience, veulent bien le dire ; Bien au contraire :
Récupérer du temps c’est récupérer la liberté de se faire plaisir.

Gérer son temps n’est pas se conformer à un planning type, gérer son temps reste
équivalent à gérer sa vie qui reste personnelle.

5. Gagner du temps
Pour gérer son temps il faut agir dans 4 domaines :

1. Préservez son capital d’énergie physique.


C’est essentiel pour se sentir bien dans sa tête, il faut apprendre à connaître le temps de
sommeil optimum en de ça duquel on ne peut descendre au risque de passer la journée
suivante à dormir debout.
On peut s’observer le matin après des veilles plus ou moins longues et noter ce temps là, il
faut aussi apprendre à connaître son rythme biologique.
Noter à quel moment de la journée, on est le plus efficace, à quel moment on est capable
d’une concentration maximale : est-ce le matin ? Est-ce l’après-midi ? Vaut-il mieux qu’on se
lève très tôt ou qu’on se couche tard ?
Cette connaissance est importante à chaque fois qu’on a à planifier une matière difficile à
apprendre ou à étudier une matière alors que vous n’avez pas assisté au cours.
Apprendre aussi les techniques de relaxation : des techniques rapides pour vous détendre
quelques minutes à votre table de travail, dans un transport en commun.
Apprendre à penser à quelque chose d’agréable, à connaître les techniques de respiration et
aussi à savoir prendre un sommeil de quelques minutes.
Boire beaucoup, beaucoup d’eau pour éliminer les toxines
Manger léger, rester légèrement en deçà de sa faim
Respirer, marcher, faire du sport, faire de la gymnastique.
Mais en faisant ça : ne penser qu’à cela, faire de cela un temps positif de détente, de
relaxation ; surtout ne pas avoir de remords : il ne faut se dire : je perd mon temps car cela en
ferait un temps négatif et donnera du stress
Garder du temps pour la lecture : pour s’intéresser à autre chose que le travail et pour élargir
le champ de connaissances

2. Capital d’énergie affective :


Il faut entretenir son capital d’énergie affective, car il n’est pas inné
Etre enthousiaste car ce qu’on fait avec plaisir ne fatigue pas
Sacher trouver les points positifs en toute chose, faire des projets
Apprécier les joies simples : cultiver la faculté d’étonnement, jouer à être blaser n’a jamais
rendu dynamique, se déculpabiliser.
Savoir prendre des temps de repos : savoir rester sans rien faire pendant un temps
limité. Ne pas s’imposer d’interdit et rire souvent et de bon cœur. Faire varier son
rythme de travail.
Il faut sortir de la routine car la routine démotive et la démotivation entraîne la
désaffection. Lorsqu’on travail : il faut savoir changer de séquence de travail, cela donne
l’impression de renouveler l’activité et procure un nouvel intérêt.
Définir un champ d’activité optimum : il faut définir ses activités à fort rendement et celle
qu’on aime travailler.

3. S’entrainer à la pratique du stop :


-Ne pas se laisser envahir par les autres, accepter de travailler avec quelqu’un s’il y a
un égal intérêt
Savoir dire non : si aider quelqu’un va mener à bâcler sa propre activité ou à ne plus avoir le
temps et rentrer dans un sur-stress et une perte d’efficacité : il faut savoir reconnaître qu’on
est en présence d’un voleur de temps.
-Ne pas faire deux choses à la fois : réfléchir et agir car on risque de mal faire les
deux, de recommencer le travail ou de passer à côté de quelque chose d’important. Il
faut réfléchir pour bien agir.
Il faut être critique avec soi-même, se demander si ce qui est fait a bien lieu d’être fait, si on
ne peut pas mieux le faire ?
Apprendre à vivre lentement, manger plus lentement, marcher plus lentement :
Aller vite entraîne à courir après le temps, à manquer de temps.
Enfin, il y a des moments où on doit travailler à porte fermée et chacun doit comprendre
qu’on a besoins d’un temps de concentration qu’il faut respecter, mais alors si on veut pas
être taxé d’égoïsme il faut savoir respecter le temps des autres.

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