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Resume Maths ECS1
Resume Maths ECS1
Catherine Laidebeure
Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy
2009 – 2010
Résumé du cours de mathématiques - ECS1 - Catherine Laidebeure - Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy 2
Fiche 1 Calcul algébrique page 3 Fiche 23 Généralités sur les fonctions page 28
Fiche 2 Identités remarquables page 4 Fiche 24 Limites page 29
Fiche 3 Sommes et produits page 5 Fiche 25 Interprétation des limites page 31
Fiche 4 Ensembles page 6 Fiche 26 Comparaison locale des fonctions page 32
Fiche 5 Récurrence page 7 Fiche 27 Continuité page 33
Fiche 6 Ensemble des réels page 8 Fiche 28 Dérivation page 34
Fiche 7 Trigonométrie page 9 Fiche 29 Convexité page 36
Fiche 8 Nombres complexes page 10 Fiche 30 Plan d’étude d’une fonction page 37
Fiche 9 Applications page 11 Fiche 31 Primitives page 38
Fiche 10 Polynômes page 12 Fiche 32 Intégrales définies page 39
Fiche 11 Logarithme népérien page 13 Fiche 33 Formules de Taylor page 41
Fiche 12 Exponentielle page 14 Fiche 34 Développements limités page 42
Fiche 13 Autres fonctions exponentielles page 15 Fiche 35 Systèmes d’équations linéaires page 44
Fiche 14 Fonctions puissances page 16 Fiche 36 Espaces vectoriels page 45
Fiche 15 Fonctions trigonométriques page 17 Fiche 37 Applications linéaires page 47
Fiche 16 Suites usuelles page 19 Fiche 38 Matrices page 49
Fiche 17 Suites numériques page 20 Fiche 39 Changement de base page 51
Fiche 18 Séries numériques page 22 Fiche 40 Réduction des endomorphismes page 52
Fiche 19 Dénombrement page 23 Fiche 41 Couples de variables aléatoires page 53
Fiche 20 Espaces probabilisés page 24 Fiche 42 Convergences et approximations page 54
Fiche 21 Variables aléatoires discrètes page 26 Fiche 43 Fonctions de deux variables page 55
Fiche 22 Lois discrètes finies et infinies page 27
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a a a a
=0⇔a=0 Sgn = Sgn (ab) ab = a b = si a ≥ 0 et b > 0
b b b b
a c ad + bc a c ac a c ad a+b ≤ a + b Mais en général a + b ≠ a + b
+ = × = : =
b d bd b d bd b d bc 0≤a≤b⇔ a ≤ b
a b≥0 b≥0
a =b⇔ a <b⇔ si a ≥ 0
a
×c =
ac b = a a ac
= a = b
2
a < b
2
b b c bc b b
b≥0
c a > b ⇔ b < 0 ou 2
Puissances a > b
Valeurs absolues
a0 = 1 a n = a × ... × a (n fois) si n ∈ N *
1 a si a ≥ 0 − a ≤a ≤ a
a −n = n a1 n = n a a b = e b ln a si a > 0 a = donc et 0 = 0
a − a si a < 0 a = Max( a,−a)
a b × a c = a b+c
ab
a c
= a b −c ( ) c
a b = a bc a ≥0 a = a2 pour tout a réel
a a
c c ab = a b = si b ≠ 0
c c c a a b b
a × b = (ab) c
=
b b a+b ≤ a + b Mais en général : a + b ≠ a + b
Inégalités
Pour comparer deux nombres réels, on étudie le signe de leur 0≤a≤b⇒ a ≤ b Mais : a ≤ b ≤ 0 ⇒ b ≤ a
différence : a < b ⇔ b − a > 0 . a = b ⇔ a = b ou a = −b
a < b et b < c ⇒ a < c (on note a < b < c )
a < b ⇔ −b < a < b si b ≥ 0
a < b et a' < b' ⇒ a + a' < b + b'
a > b ⇔ a < −b ou a > b
0 < a < b et 0 < a ' < b' ⇒ aa' < bb' (seulement s’ils sont positifs)
a <b⇒a+c<b+c Inverses
1 1
ac < bc si c > 0 a<b⇔ < si et seulement si a et b sont de même signe.
a<b⇒ b a
ac > bc si c < 0
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fiche n°2
IDENTITES REMARQUABLES
Identités usuelles
(a + b) 2 = a 2 + 2ab + b 2
(a − b) 2 = a 2 − 2ab + b 2
(a − b)(a + b) = a 2 − b 2
(a + b + c ) 2 = a 2 + b 2 + c 2 + 2ab + 2ac + 2bc
(a + b) 3 = a 3 + 3a 2 b + 3ab 2 + b 3
(a − b) 3 = a 3 − 3a 2 b + 3ab 2 − b 3
a 3 − b 3 = (a − b)(a 2 + ab + b 2 )
a 3 + b 3 = (a + b)(a 2 − ab + b 2 )
Généralisation
a n − b n = (a − b)(a n−1 + a n− 2 b + a n−3b 2 + ... + ab n− 2 + b n−1 )
n −1 n −1
a n − b n = (a − b)∑ a n −1− k b k = (a − b)∑ a k b n −1− k
k =0 k =0
n n
La formule a + b ne se généralise que si n est impair.
n −1
a n + b n = ( a + b) ∑ (−1) k a n−1−k b k
k =0
Formule du binôme de Newton
n
n n
n n n!
(a + b) n = ∑ a k b n − k = ∑ a n − k bk avec =
k =0
k k =0
k k !(n − k )!
k
n n n + 1 n n
Propriétés : = et = +
n − k k k k k − 1
n
n n
n
Conséquence : ∑ = 2n ∑ (−1)k = 0
k =0 k k =0 k
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fiche n°3
SOMMES ET PRODUITS
Propriétés des Sommes
n n n n n
∑ λ uk = λ ∑ uk ∑ (uk + vk ) = ∑ uk + ∑ vk
k= p k= p k= p k=p k=p
n q n
Si p ≤ q < n : ∑ uk = ∑ uk + ∑ uk
k= p k=p k = q +1
n n
∑ a = a(n − p + 1) ∑ (uk +1 − uk ) = un+1 − u p
k= p k= p
Sommes usuelles
n
n(n + 1) n
n(n + 1)(2n + 1)
∑k = 2 ∑k2 = 6
k =1 k =1
n
n 2 (n + 1)2 n
1 − x n +1
∑ k 3
=
4
∑ xk = 1− x
= Sn ( x ) si x ≠ 1
k =1 k =0
n n
Si x ≠ 1 : ∑ kxk −1 = S 'n ( x) ∑ k (k − 1) xk −2 = S "n ( x)
k =0 k =0
Propriétés des Produits
n n n n n
∏ λuk = λ n− p+1 ∏ uk ∏ k k ∏ k ∏ vk
(u v ) = u
k= p k=p k= p k=p k=p
n q n
Si p ≤ q < n : ∏ uk = ∏ uk ∏ uk
k = p k = q +1
k= p
n n
u u
∏ a = a n− p+1 ∏ uk +1 = un+1
k= p k= p k p
Produit usuel
n
∏ k = n! Propriétés : (n + 1)!= (n + 1) × n! et 0!= 1
k =1
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fiche n°5
RECURRENCE
fiche n°6
ENSEMBLE DES REELS
APPLICATIONS Injectivité
Une application f de E dans F est injective si tout élément y ∈ F
Application possède au plus un antécédent dans E.
Une application f d’un ensemble E vers un ensemble F associe à tout Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède au plus une
élément x de E un unique élément y de F : on note y = f (x ) . solution dans E.
Si y = f (x ) , alors x est un antécédent de y, et y est l’image de x. La fonction f est injective si et seulement si pour tous x1 et x2 de E
Restriction et prolongement d’une application on a : f ( x1 ) = f ( x2 ) ⇒ x1 = x2 .
Si f est une application de E dans F et si A ⊂ E , la restriction de f à Surjectivité
A est l’application notée f / A de A dans F qui coïncide avec f pour Une application f de E dans F est surjective si tout élément y ∈ F
tout élément de A : ∀x ∈ A f / A ( x ) = f ( x) . possède au moins un antécédent dans E.
Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède au moins
Si f est une application de E dans F et si E ⊂ B , une application g de une solution dans E.
B dans F est un prolongement de f à B si f est la restriction de g à E, Bijectivité
( f = g / E ), donc si : ∀x ∈ E g ( x ) = f ( x ) . L’application f est bijective si tout élément y ∈ F possède un
La restriction est unique, mais pas le prolongement. unique antécédent dans E.
Image directe Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède exactement
Si f est une application de E dans F et si A ⊂ E , on appelle image une solution dans E.
(directe) de A par f l’ensemble des images des éléments de A : f est bijective de E dans F ssi elle est injective et surjective.
f ( A) = { y ∈ F / ∃x ∈ A y = f ( x )} Si f est bijective de E dans F, on lui associe une application
Propriétés : Si A ⊂ B alors f ( A) ⊂ f ( B) réciproque f −1 de F dans E qui à tout élément de F associe son
f ( A ∪ B) = f ( A) ∪ f ( B) unique antécédent : y = f −1( x ) ⇔ x = f ( y ) .
f ( A ∩ B) ⊂ f ( A) ∩ f ( B) (égalité si f injective) L’application réciproque f −1 est bijective de F dans E.
Image réciproque Composée de deux applications
Si f est une application de E dans F et si B ⊂ F , on appelle image Si f est une application de E dans F et g une application de F dans
réciproque de B par f l’ensemble des antécédents des éléments de B : G, on appelle composée de f par g l’application de E dans G définie
f −1 ( B) = { x ∈ E / f ( x ) ∈ B} par : ∀x ∈ E ( g o f )( x) = g[ f ( x )] .
Si f et g sont injectives, g o f est injective.
Propriétés : Si A ⊂ B alors f −1 ( A) ⊂ f −1 ( B)
Si f et g sont surjectives, g o f est surjective.
f −1 ( A ∪ B) = f −1 ( A) ∪ f −1 ( B)
Si f et g sont bijectives, g o f est bijective et ( g o f )−1 = f −1 o g −1 .
f −1 ( A ∩ B) = f −1 ( A) ∩ f −1 ( B)
Si f est bijective de E dans F, alors : f −1 o f = Id E et f o f −1 = Id F .
Si A ⊂ E , alors A ⊂ f −1 [ f ( A)] (égalité si f injective).
Si B ⊂ F , alors f [ f −1 ( B)] ⊂ B (égalité si f surjective).
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fiche n°11
LOGARITHME NEPERIEN
Définition
La fonction logarithme népérien est l’unique fonction dérivable sur
1
]0,+∞[ qui vérifie ln 1 = 0 et ∀x ∈]0,+∞[ (ln)' ( x ) = .
x
x
dt
Expression : ln x = ∫t
1
Interprétation géométrique : Si a ≥ 1 , ln a est l’aire (en unités
d’aire) de la partie de plan limitée par la courbe (C) d’équation
1
y = , l’axe Ox et les droites d’équations x = 1 et x = a . Si
x
0 < a < 1 , ln a est l’opposé de cette aire.
Propriété fondamentale
ln( a × b) = ln a + ln b pour tous réels a > 0 et b > 0 .
Conséquences : ln( a k ) = k ln a pour tout entier k.
( ) 1
ln a = ln a
1
ln = − ln a
a
ln = ln a − ln b
2 a b
Limites (α > 0)
ln(1 + x)
lim ln x = −∞
+
lim+ x α ln x = 0 lim
+
=1
x →0 x→0 x →0 x
ln x ln x
lim ln x = +∞ lim α = 0 lim =1
x→+∞ x→+∞ x x→1 x − 1
Signe
1
x 0 1 +∞
ln − 0 +
o 1 2 e 3
Courbe
x 0 +∞ -1
ln +∞
−∞
ln 1 = 0 et ln e = 1 ( e ≈ 2,718 )
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fiche n°12
EXPONENTIELLE
Nombre de Neper
Le nombre e est l’unique réel positif tel que ln e = 1 : e ≈ 2,718 .
Définition
La fonction exponentielle est la fonction réciproque de la fonction
logarithme népérien. Pour tout x, on note exp( x ) = e x .
y = e x ⇔ x = ln y pour tout réel x et tout réel y > 0 .
Conséquences : ∀x ∈ ln( e x ) = x et ∀x ∈]0,+∞[ e ln x = x .
Propriété fondamentale
e a +b = e a × e b pour tous réels a et b.
Conséquences : (e a ) k = e ka pour tout entier k.
1 ea
ea 2
= ea e −a = e a −b =
ea eb
Dérivée
La fonction exponentielle est dérivable sur : ∀x ∈ (e x )' = e x .
Limites (α > 0)
α ex −1
lim e x = 0 lim x e x = 0 lim =1
x→−∞ x→−∞ x→0 x
ex
lim e x = +∞ lim α
= +∞ lim x α e − x = 0
x→+∞ x→+∞ x x→+∞
Signe
Elle est positive : ∀x ∈ e x > 0 e
Courbe
2
x −∞ +∞
exp +∞ 1
0
-2 e 0 = 1o et e1 =l e 2
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fiche n°13
AUTRES FONCTIONS EXPONENTIELLES
Définition
La fonction exponentielle de base a > 0 est la fonction définie
par : ∀x ∈ exp a ( x) = a x = e x ln a .
L’exponentielle est la fonction exponentielle de base e.
Propriété fondamentale
a x + y = a x × a y pour tous réels x et y.
Mêmes conséquences que pour l’exponentielle.
Dérivée
La fonction exponentielle de base a est dérivable sur :
∀x ∈ (a x )' = a x ln a .
Limites
+ ∞ si a < 1 0 si a < 1
lim a x = lim a x =
x → −∞ 0 si a > 1 x → +∞ + ∞ si a > 1
Signe
Elle est positive : ∀x ∈ a x > 0 .
Courbes
2
2
1
1
-1 o 1 -1 o 1 2
a <1 a >1
Croissances comparées
ax
lim α = +∞ si a > 1 et α > 0 .
x → +∞ x
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fiche n°14
FONCTIONS PUISSANCES
Définition
Si α est un réel : ∀x ∈]0,+∞[ f α ( x) = x α = e α ln x .
Cas particuliers : x1 n = n x xp q = xp = x
q
( ) q p
Dérivée
La fonction puissance est dérivable et ∀x ∈]0,+∞[ f 'α ( x) = αx α −1 .
Limites
+ ∞ si α < 0 0 si α < 0
lim+ x α = lim x α =
x→0 0 si α > 0 x→+∞ + ∞ si α > 0
Courbes
2 2
1 1
o 1 2 3 o 1 2 3 o 1
α<0 0 < α <1 α >1
Croissances comparées ( α > 0 )
ln x ex
lim+ x α ln x = 0 lim α = 0 lim = +∞
x→0 x → +∞ x x→+∞ xα
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x −1 0 1 x −1 0 1
Arccos' 4 − −1 − 4 Arcsin' 4 + 1 + 4
π π2 0 π2
Arccos Arcsin
0 −π 2
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Fonction tangente
π
La fonction tangente est définie sur D = R− + k π / k ∈Z , périodique de
2
période π et impaire. La fonction tangente est continue et dérivable sur D.
1
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈ D (tan) '( x) = 2
= 1 + tan 2 x .
cos x
x −π 2 0 π2
tan' + 1 +
0 +∞
tan
−∞
tan x = 0 ⇔ x ≡ 0 (π) .
tan a = tan b ⇔ a ≡ b (π)
Fonction Arctangente
π π
La fonction tangente réalise une bijection de − , dans R .
2 2
Sa réciproque est la fonction Arctangente.
π π
La fonction Arctangente est définie sur R à valeurs dans − , .
2 2
π π
∀x ∈R y = Arctan x ⇔ x = tan y et y ∈ − , .
2 2
La fonction Arctangente est continue sur R et dérivable sur R .
1
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈R (Arctan) '( x) = .
1 + x2
x −∞ 0 +∞
Arctan' + 1 +
0 π2
Arctan
−π 2
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Propriétés : 1 2
1 − cos un ~ un .
• Si un = o(vn ) et vn = o(wn ) , alors un = o( wn ) . 2
• Si un = o(vn ) , alors un wn = o(vn wn ) . • Si lim un = 1 , alors : ln un ~ un − 1
n→+∞
• Si un = o(vn ) et u 'n = o(vn ) , alors un + u 'n = o(vn ) . Propriétés :
• Si un = o(vn ) et u 'n = o(v 'n ) , alors un u 'n = o(vn v 'n ) . • un ~ vn si et seulement si un − vn = o(vn ) . On écrit un = vn + o(vn ) .
α α • Si un ~ vn , alors vn ~ un .
• Si un = o(vn ) et α > 0 , alors un = o( vn ) .
• Si un ~ vn et vn ~ wn , alors un ~ wn .
Mais la relation de négligeabilité n’est compatible ni avec la
• Si un ~ vn , alors un wn ~ vn wn .
division (et donc les puissances négatives) ni avec la composition.
Equivalence • Si un ~ vn et u 'n ~ v'n , alors unu 'n ~ vnv'n .
(un ) est équivalente à (vn ) , noté un ~ vn , s’il existe une suite (ε n ) u v
• Si un ~ vn et u 'n ~ v'n , alors n ~ n .
qui vérifie ∀n ∈N un = vn (1 + ε n ) et lim ε n = 0 . u'n v'n
n→+∞ α α
Si vn ≠ 0 à partir d’un certain rang, un ~ vn si et seulement si • Si un ~ vn , alors un ~ vn .
u Mais la relation d’équivalence n’est compatible ni avec l’addition ni
lim n = 1 . avec la composition.
n→+∞ v
n
Si un ~ vn , alors les suites (un ) et (vn ) sont de même nature et
admettent la même limite.
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Cas particulier : P( A) = PB ( A) P( B) + PB ( A) P( B ) .
probabilité sur Ω ssi : ∀i ∈ I 0 ≤ pi ≤ 1 et ∑ pi = 1 . Formule de Bayes
i∈I
Equiprobabilité dans le cas d’un univers fini Si ( Bi ) i∈I est un système complet d’événements :
Si Ω est un univers fini, il y a équiprobabilité sur Ω si tous les PBk ( A) P( Bk )
événements élémentaires ont même probabilité (tous les pi sont PA ( Bk ) = .
Card A ∑ PB ( A) P( Bi )
i
égaux). Alors P( A) = pour tout événement A. i∈i
Card Ω Indépendance de deux événements
Probabilité conditionnelle A et B sont indépendants si P( A ∩ B) = P( A) P( B) .
Soit (Ω, A , P) un espace probabilisé et B un événement de Alors A et B , A et B, A et B sont aussi indépendants.
probabilité P( B) ≠ 0 . Alors l’application PB qui, à tout élément A Deux tribus A et B sont indépendantes si tout élément de A est
P( A ∩ B) indépendant de tout élément de B :
de A , associe le réel positif PB ( A) = est une probabilité
P( B) ∀( A, B) ∈ A ×B P( A ∩ B) = P( A) P( B) .
sur (Ω, A ) : la probabilité conditionnée par B. Indépendance de plusieurs événements
Propriétés : PB ( A ) = 1 − PB ( A) . Soit ( Ai )i∈I une famille d’événements avec I fini ou dénombrable.
PB ( A ∪ A' ) = PB ( A) + PB ( A' ) − PB ( A ∩ A' ) . Les événements Ai sont deux à deux indépendants si pour tous i ≠ j ,
Formule des probabilités composées Ai et A j sont indépendants.
P( A1 ∩ ... ∩ An ) = P ( A1) PA1 ( A2 ) PA1 ∩ A2 ( A3 )...PA1 ∩...∩ An−1 ( An ) Les événements Ai sont mutuellement indépendants si pour toute
si pour tout k ∈ {1,..., n − 1}, on a P( A1 ∩ ... ∩ Ak ) ≠ 0
Cas particulier : P( A ∩ B) = PB ( A) P( B) = PA ( B) P( A) partie finie J de I, on a : P Ai =
I P( Ai ) . ∏
i∈J i∈J
si P( A) ≠ 0 et P( B) ≠ 0
Alors les événements Bi avec Bi = Ai ou Bi = Ai sont indépendants
L’indépendance mutuelle entraîne l’indépendance deux à deux.
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P( X = 0) = 1 − p
⤻ G ( p) ssi X (Ω) = N * et ∀k ∈ N * P( X = k ) = (1 − p)k −1 p
⤻
B ( p) ssi X (Ω) = {0,1} et : 1 1− p
P( X = 1) = p Espérance : E ( X ) = Variance : V ( X ) = 2
p p
Espérance : E ( X ) = p Variance : V ( X ) = p (1 − p )
Epreuve de Bernoulli : Succès ou Echec (p : probabilité de succès) Exemple : On répète de manière indépendante et dans les mêmes
conditions, une épreuve de Bernoulli dont la probabilité de succès est
Loi binomiale B (n, p) ( n ∈ N * et p ∈]0,1[ )
p (par exemple lancer indéfiniment une pièce dont la probabilité de
⤻ B (n, p) ssi X (Ω) = P0, nT et ( =
) =
(1 − )ି « pile » est p). Alors le rang X (ou temps d’attente) du premier
Espérance : E ( X ) = np Variance : V ( X ) = np(1 − p ) succès (premier « pile ») suit la loi géométrique G ()..
Schéma de Bernoulli : On répète n fois, de manière indépendante et l) (λ ∈]0,+∞[)
Loi de Poisson P (l
λk
⤻ P (λ )
dans les mêmes conditions, une épreuve de Bernoulli dont la
probabilité de succès est p (par exemple n tirages successifs avec ssi X (Ω) = N et ∀k ∈ N P( X = k ) = e−λ
k!
remise dans une même urne contenant une proportion p de boules Espérance : E ( X ) = λ Variance : V ( X ) = λ
blanches). Alors le nombre X de succès (boules blanches) suit la loi
Exemple : Flux d’individus pendant une période donnée ou nombre
binômiale B ( ) .
,
d’objets présentant un défaut dans une production en série.
Stabilité : Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes de
lois B (, ) et B ( , ), alors X + Y suit la loi B ( + , ). Stabilité : Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes de
lois P () et P ( ) , alors X + Y suit la loi P ( + ).
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Une fonction f admet en a ∈R une limite à droite l ∈R si la Composition de limites (a, b et l réels ou infinis)
restriction de f à D f ∩]a, +∞[ admet la limite l . Les définitions Si lim u ( x) = b et si lim v( x) = l , alors lim (v o u )( x) = l .
x→ a x→ b x→ a
s’obtiennent en remplaçant x − a < α par a < x < a + α . Méthode : En posant X = u ( x) , on obtient :
Unicité lim (v o u)( x) = lim v( X ) = l
Si une fonction admet en a une limite l , cette limite est unique. x→ a X →b
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fiche n°25
INTERPRETATION DES LIMITES
Cas où lim f ( x ) = l
x→ a
La courbe de f admet un « point limite » A( a, l ) (ou point d’arrêt).
On obtient le coefficient directeur de la tangente en A en étudiant la
f ( x) − l
limite de quand x tend vers a (ou des demi-tangentes si l’on
x−a
étudie les limites à gauche ou à droite de a).
Cas où lim f ( x) = ∞
x→ a
La courbe de f admet une asymptote verticale d’équation x = a .
Cas où lim f ( x ) = l
x→∞
La courbe de f admet une asymptote horizontale d’équation y = l .
Cas où lim f ( x ) = ∞
x→∞
Les courbes de f et de g sont asymptotes si lim [ f ( x) − g ( x )] = 0 .
x→∞
En particulier, la droite d’équation y = ax + b est asymptote à la courbe
de f si lim[ f ( x ) − ax − b] = 0 .
x →∞
f ( x)
Etude de la branche infinie : on étudie lim .
x→ ∞ x
f ( x)
Si lim = ∞ : branche parabolique de direction Oy.
x →∞ x
f ( x)
Si lim = 0 : branche parabolique de direction Ox.
x →∞ x
f ( x)
Si lim = a ( ≠ 0) : on étudie lim [ f ( x ) − ax ] .
x →∞ x x→ ∞
Si lim [ f ( x) − ax] = ∞ : direction asymptotique y = ax .
x →∞
Si lim [ f ( x) − ax ] = b : asymptote oblique d’équation y = ax + b .
x →∞
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En 1 ln x ~ x − 1
1
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fiche n°29
CONVEXITE
Ensemble convexe
Une partie D du plan est convexe si pour tous points A et B de D, le
segment [ A, B] est contenu dans D, c’est-à-dire que pour tout
t ∈ [0,1] , le barycentre de ( A, t ) et ( B,1 − t ) appartient à D.
Fonction convexe
Une fonction f est convexe sur un intervalle I si :
∀(a, b) ∈ I 2 ∀t ∈ [0,1] f [ta + (1 − t )b] ≤ tf (a ) + (1 − t ) f (b)
Sa courbe est en dessous de ses cordes.
Fonction concave
Une fonction f est concave sur un intervalle I si :
∀(a, b) ∈ I 2 ∀t ∈ [0,1] f [ta + (1 − t )b] ≥ tf (a) + (1 − t ) f (b)
Sa courbe est au dessus de ses cordes.
La fonction f est concave sur I si la fonction (− f ) est convexe sur I.
Cas des fonctions dérivables une fois
Une fonction f dérivable sur un intervalle I est convexe si et
seulement si sa dérivée f ' est croissante.
C’est équivalent à dire que sa courbe est au dessus de ses tangentes.
Une fonction f dérivable sur un intervalle I est concave si et
seulement si sa dérivée f ' est décroissante.
C’est équivalent à dire que sa courbe est en dessous de ses tangentes.
Cas des fonctions dérivables deux fois
Une fonction f dérivable deux fois sur un intervalle I est convexe si
et seulement si ∀x ∈ I f " ( x ) ≥ 0 .
Une fonction f dérivable deux fois sur un intervalle I est concave si et
seulement si ∀x ∈ I f " ( x ) ≤ 0 .
Point d’inflexion
Un point d’inflexion est un point où la courbe traverse sa tangente.
Si f est dérivable deux fois sur l’intervalle I, le point A d’abscisse a
est un point d’inflexion de la courbe si et seulement si la dérivée f "
s’annule en a en changeant de signe.
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fiche n°30
PLAN D’ETUDE D’UNE FONCTION
L’ensemble des intégrales des fonctions en escalier qui majorent f les droites x = a et x = b est : A = ∫
a
f (t ) dt .
admet une borne inférieure I + ( f ) .
• l’aire (en unités d’aire) de la partie de plan limitée par C f , Cg et
La fonction f est intégrable sur [a, b] si les deux bornes sont égales. b
les droites x = a et x = b est : A = ∫ f (t ) − g (t ) dt .
b
∫ f (t )dt = I
−
Alors l’intégrale de f sur [a, b] est : ( f ) = I +( f ). a
a
Relation de Chasles
Fonctions continues par morceaux b c b
Une fonction f est continue par morceaux sur [a, b] s’il existe une Si f est continue sur J : ∀(a, b, c ) ∈ J ∫ f (t )dt = ∫ f (t )dt + ∫ f (t )dt
3
a a a
b Changement de variable
• Si a ≤ b et si ∀t ∈ [a, b] f (t ) ≤ 0 , alors ∫ f (t )dt ≤ 0 . Si ϕ est de classe C1 sur un intervalle J et si f est continue sur ϕ( J ) ,
a b ϕ( b )
Comparaison de deux intégrales
Si f et g sont continues sur un intervalle J et si (a, b) ∈ J 2 :
alors ∫ f [ϕ(t )]ϕ' (t )dt = ∫ f (u )du en posant u = ϕ(t ) et du = ϕ '(t ) dt .
a ϕ( a )
b b Sommes de Riemann
• Si a ≤ b et si ∀t ∈ [a, b] f (t ) ≤ g (t ) , alors ∫ f (t )dt ≤ ∫ g (t )dt .
a a
Si f est une fonction continue sur [a, b] avec a < b et si σ = ( x0 ,..., xn )
Inégalités de la moyenne
est une subdivision de [a, b] , on appelle somme de Riemann toute
n −1
Si f est continue sur un intervalle J et si (a, b) ∈ J 2 : somme S = ∑ ( xk +1 − xk ) f ( yk ) où ∀k ∈ P0, n − 1T yk ∈ [ xk , xk +1 ] .
b k =0
• Si a ≤ b et ∀t ∈ [a, b] m ≤ f (t ) ≤ M , alors m(b − a ) ≤ ∫ f (t )dt ≤ M (b − a) . Si f est continue sur [a, b] , toute somme de Riemann sur [a, b] tend
a b
b vers l’intégrale ∫ f (t ) dt quand le pas de la subdivision σ tend vers 0.
• Si ∀t ∈ J f (t ) ≤ M , alors : ∀(a, b) ∈ J 2 ∫ f (t )dt ≤ M b−a . a
a
b − a n −1 b−a
b
b b Equation différentielle
• Si a ≤ b , on a : ∫ f (t )dt ≤ ∫ f (t ) dt ≤ (b − a) Max f (t ) .
t∈[ a ,b ]
Si g est une fonction continue sur un intervalle J de primitive G, les
fonctions f dérivables sur J qui vérifient ∀x ∈ J f '( x ) = f ( x) g ( x)
a a
Nullité d’une intégrale sont les fonctions telles que : ∃ K ∈R ∀x ∈ J f ( x) = KeG ( x ) .
Soit f une fonction continue sur [a, b] (avec a < b ) et de signe constant. Alors :
Prolongement des fonctions de classe C n
b
Si f est une fonction de classe C n sur ]a, b] avec a < b et si f ( n) a une
∫ f (t )dt = 0 ⇔ ∀t ∈ [a, b] f (t ) = 0 . Donc pour montrer que l’intégrale n’est
a limite réelle en a, alors f admet un prolongement de classe C n sur
pas nulle, il suffit de montrer que : . ∃t ∈ [a, b] f (t ) ≠ 0 . [ a, b] .
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fiche n°33
FORMULES DE TAYLOR
n désigne un entier naturel.
Formule de Taylor à l’ordre n avec reste intégral
Si f est une fonction de classe C n +1 sur un intervalle I, alors pour
tous a et b de I :
n b
(b − a )k (k ) (b − t )n (n +1)
f (b) = ∑ k!
f ( a) + ∫n!
f (t )dt
k =0 a
Cas des polynômes
Si P ∈Rn [ X ] , alors pour tout a réel :
n
P ( k ) (a)
∀x ∈R P ( x ) = ∑ k ! ( x − a) k
k =0
Egalité de Taylor-Lagrange
Si f est une fonction de classe C n +1 sur un intervalle I, alors pour
tous a et b distincts dans I, il existe c compris entre a et b tel que :
n
(b − a ) k ( k ) (b − a )n ( n+1)
f (b) = ∑ f ( a) + f (c )
k =0 k! n!
Inégalité de Taylor-Lagrange
Si f est une fonction de classe C n +1 sur un intervalle I et si
∀t ∈ I f ( n +1) (t ) ≤ M , alors pour tous a et b de l’intervalle I :
n n +1
(b − a)k ( k ) b−a
f (b) − ∑ k!
f ( a) ≤ M
(n + 1)!
k =0
Formule de Taylor-Young
Si f est une fonction de classe C n sur un intervalle I contenant a,
alors il existe une fonction ε telle que lim ε( x) = 0 :
x →a
n
( x − a )k ( k )
∀x ∈ I f ( x ) = ∑ f ( a ) + ( x − a ) n ε( x )
k =0 k !
n
( x − a)k ( k )
ce que l’on écrit : f ( x) = (
∑ k ! f ( a) + o ( x − a ) n .
k =0
)
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PnQn à l’ordre n.
f
• admet un DLn (a) si Qn (a) ≠ 0 . Pour l’obtenir, dans le DLn (a)
g
de g, on met en facteur Qn (a) , ce qui permet d’écrire
f f 1
= × avec lim u = 0 . Si Qn (a ) = 0 , on se ramène au cas
g Qn (a ) 1 − u x →a
Li ← αLi + β L j à condition que α ≠ 0 . Si le système final comporte moins d’équations que d’inconnues,
Matrice complétée du système on considère certaines inconnues comme « paramètres », et on
a1 1 L a1 p b1 exprime les autres en fonction de celles-là. Le système a alors une
infinité de solutions.
C’est la matrice des coefficients : A = M O M M .
a
n 1 L an p bn
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•
3
∀(u, v, w) ∈ E (u + v ) + w = u + (v + w) . u ∈ Vect < u1 ,..., un >⇔ ∃(α1 ,..., αn ) ∈ K n u = ∑ α k uk .
k =1
• Il existe un unique élément (neutre) 0 E de E tel que : Famille génératrice
∀u ∈ E u + 0 E = 0 E + u = u Une famille ( u1 , …, un ) de vecteurs appartenant à un sous-espace
• Pour tout vecteur u de E, il existe un unique vecteur de E noté − u tel vectoriel F est génératrice de F si Vect < u1,...,un >= F , c’est-à-dire
que : u + (−u ) = (−u ) + u = 0 E si tout vecteur de F est combinaison linéaire de u1 , …, un .
• ∀u ∈ E 1u = u .
Toute famille qui contient une famille génératrice est génératrice.
• ∀α ∈ K ∀(u, v) ∈ E 2 α(u + v) = αu + αv . Si l’un des vecteurs d’une famille génératrice est combinaison
• ∀(α, β) ∈ K 2 ∀u ∈ E (α + β)u = αu + β u . linéaire des autres, la famille privée de ce vecteur est génératrice.
Famille libre
•∀(α, β) ∈ K 2 ∀u ∈ E α(β u ) = (αβ)u . Une famille ( u1 , …, un ) de vecteurs de E est libre si :
Propriété : αu = 0 E ⇔ α = 0 ou u = 0 E dans un espace vectoriel
∀(α1 ,..., α n ) ∈ K n α1u1 + ... + α n un = 0 E ⇔ α1 = ... = α n = 0 .
Exemples fondamentaux
Une famille (u1 ) est libre ssi u1 ≠ 0 E .
K n , A ( D, K ) (applications de D dans K), U = K N (suites
numériques), K [ X ] (polynômes), K n [ X ] (degré ≤ n ), Mn , p ( K ) et Une famille ( u1 , u2 ) est libre ssi u1 et u2 ne sont pas colinéaires.
Toute famille contenue dans une famille libre est libre.
Mn ( K ) (matrices).
La famille est libre ssi tout vecteur de Vect < u1,...,un > s’écrit de
Sous-espaces vectoriels
Une partie F d’un espace vectoriel E est un sous-espace vectoriel de E si manière unique comme combinaison linéaire de u1 , …, un .
et seulemenr si : Famille liée
• F ≠ Y. Une famille ( u1 , …, un ) de vecteurs de E est liée si elle n’est pas
• ∀α ∈ K ∀(u, v ) ∈ F 2 αu + v ∈ F libre, donc si : ∃(α1,..., α n ) ≠ (0,...,0) α1u1 + ... + α nun = 0 E .
Tout sous-espace vectoriel est un espace vectoriel. La famille est liée si et seulement si l’un des vecteurs est
Tout sous-espace vectoriel contient le vecteur nul 0 E . combinaison linéaire des autres.
Une intersection de sous-espaces vectoriels de E est un sous-espace Toute famille qui contient une famille liée (par ex. 0 E ) est liée.
vectoriel de E (donc non vide). C’est faux pour une réunion.
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∀u ∈ F ∃!(α1,..., α n ) ∈ Rn u = α1u1 + ... + α nun . • Toute famille libre de n vecteurs est une base.
(α1,..., α n ) sont les coordonnées de u dans la base ( u1 , …, un ). • Toute famille génératrice de n vecteurs est une base.
Espace vectoriel « de dimension finie » • Toute famille libre peut être complétée en une base.
C’est un espace vectoriel qui a une famille génératrice finie. • De toute famille génératrice, on peut extraire une base.
l’ensemble L (E ) des endomorphismes de E munis de ces deux de E est une base du sous-espace vectoriel f ( E ') de F.
opérations sont des espaces vectoriels. Forme linéaire
La composée de deux applications linéaires est linéaire. Une forme linéaire sur E est une application linéaire de E dans K.
La réciproque d’une application linéaire bijective est linéaire. Si dim E = n , le noyau d’une forme linéaire non nulle sur E est un
L’ensemble GL( E ) des automorphismes de E est un groupe. hyperplan (sous-espace vectoriel de dimension n − 1 ).
Propriétés Projection
Si f est une application linéaire de E dans F :
u ∈ E1
• L’image du vecteur nul 0 E de E est le vecteur nul 0 F de F. Si E1 et E2 sont supplémentaires : ∀u ∈ E u = u1 + u2 avec 1 .
• L’image d’une combinaison linéaire de vecteurs de E est la u2 ∈ E2
combinaison linéaire de leurs images affectées des mêmes La projection p sur E1 suivant E2 est définie par p(u ) = u1 .
n n Propriétés : C’est un endomorphisme de E.
∑
coefficients : f αi ui =
∑αi f (ui ) . po p = p.
i =1 i =1
Ker p = E2 .
• L’image d’un sous-espace vectoriel E ' de E est un sous-espace
Im p = E1 = {u ∈ E / p (u ) = u}.
vectoriel de F : f ( E ' ) = {v ∈ F / ∃u ∈ E ' v = f (u )}.
• L’image réciproque d’un sous-espace vectoriel F ' de F est un
Projecteur
Un projecteur sur E est un endomorphisme de E tel que : p o p = p .
sous-espace vectoriel de E : f −1 ( F ' ) = {u ∈ E / f (u ) ∈ F '}.
Si p est un projecteur sur E, alors :
Noyau d’une application linéaire • Im p et Ker p sont deux sous-espaces supplémentaires de E.
Ker f = f −1 ({0 F }) = {u ∈ E / f (u ) = 0 F }. • p est la projection sur Im p = {u ∈ E / p (u ) = u} suivant Ker p .
C’est un sous-espace vectoriel de E.
L’application f est injective si et seulement si : Ker f = {0 E }.
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fiche n°39
CHANGEMENT DE BASE
Matrice d’un vecteur
Dans un espace vectoriel E de base B = (e1,..., en ) , à tout vecteur
x1
n
u= ∑ xi ei , on associe la matrice colonne U = ... .
i =1 x
n
Réciproquement, toute matrice de Mn ,1 ( K ) peut être interprétée comme
matrice d’un vecteur u de E dans la base B .
Matrice d’une famille de vecteurs
Dans un espace vectoriel E de base B = (e1,..., en ) , la matrice de la famille
de vecteurs ( u1 , …, u p ) est la matrice de Mn , p ( K ) dont les colonnes sont
les coordonnées des vecteurs u1 , …, u p dans la base B .
Réciproquement, toute matrice de Mn , p ( K ) peut être interprétée comme
matrice d’une famille de vecteurs ( u1 , …, u p ) de E dans la base B .
Matrice d’une base
Dans un espace vectoriel E de base B = (e1,..., en ) , une famille de n vecteurs
est une base si et seulement si sa matrice est inversible.
Changement de base
Si un espace vectoriel E possède deux bases B = (e1,..., en ) et
B ' = (e'1 ,..., e'n ) , on appelle matrice de passage de la base B à la base B '
la matrice P de la famille de vecteurs (e'1 ,..., e'n ) dans la base B .
Toute matrice de passage est inversible. Réciproquement, toute matrice
inversible peut s’interpréter comme une matrice de passage.
Si un vecteur u a pour matrice X dans B et X ' dans B ' , alors : X = PX ' .
Si f est un endomorphisme de matrice A dans B et de matrice A' dans B ' ,
alors : A' = P −1 AP .
Matrices semblables
Deux matrices A et A ' sont semblables s’il existe une matrice P inversible
telle que : A ' = P −1 AP .
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{
La ligne de niveau k ∈ R est L k = ( x, y ) ∈ R2 / ( x, y ) ∈ D f et f ( x, y ) = k . } • Si I est un intervalle fermé de R , alors f −1 ( I ) est un fermé de R 2 .
C’est l’intersection du graphe avec le plan d’équation z = k . Toute fonction continue sur une partie fermée et bornée de R 2 est
Limite en un point bornée et atteint ses bornes.
Une fonction f définie sur un ouvert D ≠ Y de R 2 admet au point A ∈ D Dérivées partielles d’ordre 1
une limite l si : ∀ε > 0 ∃α > 0 ∀M ∈ B( A, α) ∩ D f ( M ) − l < ε . Une fonction f définie sur un ouvert D ≠ Y admet en A = ( x0 , y0 ) :
Cette limite si elle existe est unique. On la note : l = lim f ( M ) . • une dérivée partielle d’ordre 1 par rapport à x si la fonction
M→A
Les propriétés sont identiques à celles des fonctions d’une variable. ∂f f ( x, y0 ) − f ( x0 , y0 )
x a f ( x, y0 ) est dérivable en x0 : ( A) = lim .
Continuité ∂x x → x 0 x − x0
Une fonction f définie sur un ouvert D ≠ Y de R 2 est continue au point • une dérivée partielle d’ordre 1 par rapport à y si la fonction
A ∈ D si : ∀ε > 0 ∃α > 0 ∀M ∈ B( A, α) ∩ D f (M ) − f ( A) < ε . ∂f f ( x0 , y ) − f ( x0 , y0 )
y a f ( x0 , y ) est dérivable en y0 : ( A) = lim .
Elle est continue sur D si elle est continue en tout point de D. ∂y y → y 0 y − y0
Opérations algébriques Une fonction peut admettre des dérivées partielles sans être continue.
Mêmes opérations algébriques que pour les fonctions d’une variable. Opérations
Conséquence : Les polynômes et les fractions rationnelles sont continues sur Mêmes opérations algébriques que pour les fonctions d’une variable.
leur ensemble de définition. Les formules de dérivation sont analogues.
Composition Conséquence : Les polynômes et les fractions rationnelles admettent
2 des dérivées partielles d’ordre 1 sur leur ensemble de définition.
• Si f est une fonction de R dans R continue en A et si ϕ est une fonction
Si f admet des dérivées partielles en A et si ϕ est dérivable en f ( A) ,
de R dans R continue en f ( A) , alors la fonction ϕ o f est continue en
alors ϕ o f admet des dérivées partielles en A :
A.
∂ (ϕ o f ) ∂f ∂ (ϕ o f ) ∂f
Conséquence : Si f est continue sur D, les fonctions f , ln f , e f , f α , ( A) = (ϕ'o f )( A) ( A) ( A) = (ϕ'o f )( A) ( A)
∂x ∂x ∂y ∂y
sin f , cos f , … sont continues sur D si elles sont définies.
Si ϕ et ψ sont dérivables en a, et si f admet des dérivées partielles en
• Si ϕ et ψ sont deux fonctions de R dans R continue en a, et si f est une
A = (ϕ(a ), ψ (a ) ) , la fonction g : t a f (ϕ(t ), ψ (t )) est dérivable en a :
fonction de R 2 dans R continue en A = (ϕ(a), ψ(a ) ) , alors la fonction ∂f ∂f
t a f (ϕ(t ), ψ (t ) ) est continue en a. g ' (a ) = ( A)ϕ' (a) + ( A)ψ ' (a)
∂x ∂y
Conséquence 1 : Si f est continue en un point A de D, alors pour tout u de Gradient
R 2 , la fonction t a f ( A + tu ) est continue en 0 (mais réciproque fausse). Si f est une fonction qui admet des dérivées partielles d’ordre 1 en A, on
Conséquence 2 : Pour montrer qu’une fonction f n’est pas continue en A, il ∂f ∂f
suffit de trouver deux fonctions ϕ et ψ continues en a telles que appelle gradient de f en A le vecteur : ∇f ( A) = ( A), ( A) .
∂x ∂y
t a f (ϕ(t ), ψ (t ) ) ne soit pas continue en a.
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