Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Article 1er
Tout établissement crématoire est construit dans l'enceinte d'un cimetière ou sur
un terrain situé dans la même commune que le cimetière et communiquant
avec celui-ci.
Article 2
Article 3
Article 4
Article 5
Ceux-ci restent dans l'état où ils se trouvent sans qu'il puisse en être fait un
usage quelconque pendant cinq ans au moins.
Article 6
Une même concession ne peut servir qu'au demandeur, à son conjoint, à ses
parents ou alliés et aux membres d'une ou de plusieurs communautés religieuses,
ainsi qu'aux personnes qui en expriment chacune leur volonté auprès
de l'autorité communale. Des tiers désignés par le titulaire de la concession
peuvent également y être inhumés.
4
Article 7
Les concessions sont accordées pour une durée maximum de cinquante ans.
Article 8
Dans les cas visés à l'article 7, alinéas 2 et 4, la rétribution qui peut être exigée
par la commune est calculée au prorata du nombre d'années qui excède la
date d'expiration de la concession précédente.
5
Article 9
Cet acte est adressé à la personne qui a introduit la demande de concession ou, si
elle est décédée, à ses héritiers ou ayants droit.
Article 10
Lorsqu’il est fait application de l’article 5, une parcelle de même superficie que
celle qui était concédée est réservée dans le nouveau cimetière, sur demande
introduite par toute personne intéressée avant la date visée à l’alinéa 1er du
même article.
Article 11
Le défaut d’entretien, qui constitue l’état d’abandon, est établi lorsque d’une
façon permanente la tombe est malpropre, envahie par la végétation, délabrée,
effondrée ou en ruine.
Article 12
Un embaumement préalable à la mise en bière peut être autorisé dans les cas
déterminés par le Roi.
Le Roi définit les objets et procédés visés à l’alinéa précédent, ainsi que les
conditions auxquelles les cercueils doivent répondre.
7
Article 13
Article 14
Dans tous les cas, la surveillance des convois funèbres appartient à l’autorité
communale, qui veille à ce qu’ils se déroulent dans l’ordre, la décence et le
respect dû à la mémoire des morts.
Article 15
Article 15 bis
§ 2. Toute personne peut, de son vivant, informer de son plein gré et par écrit
l’Officier de l’état civil de sa commune de ses dernières volontés quant au
mode de sépulture, soit l’inhumation, soit la dispersion ou la conservation des
cendres après crémation.
Si le décès est intervenu dans une commune autre que celle de la résidence
principale, la commune de la résidence principale doit transmettre sans délai à
la commune du décès, à sa demande, les informations relatives aux dernières
volontés visées à l’alinéa 2.
Article 16
§ 1er. Les inhumations ne peuvent avoir lieu que dans les cimetières communaux
ou intercommunaux.
Sont applicables aux cimetières privés, les articles 4, 17, alinéa 1er, et 18 de la
présente loi.
Le Ministre ne peut accorder la dérogation que sur une demande fondée sur des
considérations religieuses ou philosophiques, sauf si des raisons de salubrité
publique s’y opposent.
Article 17
Tout corps inhumé en pleine terre, l’est dans une fosse séparée, horizontalement,
à quinze décimètres au moins de profondeur.
Article 18
Les corps déposés dans les caveaux reposent à huit décimètres au moins de
profondeur.
Article 19
L’inhumation en terrain non concédé a lieu dans une fosse où il n’a pas été
inhumé depuis cinq ans.
Lorsque, dans une parcelle, il n’est plus possible d’inhumer dans les conditions
fixées par l’article 17, il ne peut plus être creusé de nouvelles fosses pendant un
délai de quinze ans à partir de la dernière inhumation, sauf autorisation du
Gouverneur de la province accordée sur avis conforme de l’inspection de
l’hygiène provinciale.
Article 20
Article 21
§ 1er Toute demande d'autorisation est signée par la personne qualifiée pour
pourvoir aux funérailles ou par son délégué.
Article 22
Les honoraires et tous les frais y afférents du médecin commis par l'Officier
de l'état civil, sont à charge de l'administration communale du domicile du
défunt.
12
Article 23
Article 23bis
Article 24
Sans préjudice de l'alinéa 2, les cendres des corps incinérés sont recueillies dans
des urnes, lesquelles sont, dans l'enceinte d'un cimetière :
Article 25
Article 26
Lorsque des terrains non concédés doivent être utilisés pour de nouvelles
inhumations, un avis, affiché aux accès de ces terrains et à l'entrée des
cimetières, informe les intéressés du délai pendant lequel ils peuvent enlever les
signes indicatifs de sépulture ; à l'expiration de ce délai, ou de la prorogation la
commune ou l'intercommunale devient propriétaire des matériaux.
Article 27
Les dispositions de la présente loi ne portent pas préjudice aux usages relatifs à
l'inhumation des membres de la famille royale, ni aux usages relatifs à
l'inhumation des chefs de diocèse dans leur cathédrale, non plus qu'aux
dispositions relatives aux sépultures militaires.
Article 28
Le Roi peut déroger aux dispositions de la présente loi, soit pour assurer
l'exécution de conventions internationales, soit en vue d'assurer la protection des
populations contre les dangers de propagation des maladies infectieuses ou de
contamination par radiations ionisantes.
Article 28 bis
Article 29
Les infractions aux dispositions de la présente loi sont passibles des peines
prévues par les article 315, 340, 453 et 526 du Code pénal.
Article 30
Abrogé
15
Article 31
Dans l'article 587, 1°, du Code judiciaire, les mots "loi du 21 mars 1932
concernant l'incinération facultatives des cadavres humains" sont remplacés par
la mention de l'intitulé de la présente loi.
Article 32
Sont abrogés :
Article 33
L'article 1er alinéa 4, 2, 3, 14, 20, 21, 22, 23, 23bis et 29 sont d'application
aux établissements crématoires visés à l'alinéa précédent.
16
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Note
(1) Session ordinaire 1996-1997
Chambre des Représentants
Documents parlementaires – Projet de loi, n° 1086/1 – Amendements n°s 1086/2 et 3 –
Rapport, n°1086/4 – Texte adopté par la Commission n° 1086/5 – Amendements, n°s 1086/ 6
et 7 – Texte adopté en séance plénière, n°1086/8
Session ordinaire 1997-1998
Annales de la Chambres des Représentants – Discussion et adoption. Séances des 13 et
15 janvier 1998.
Sénat
Documents parlementaires – Projet transmis par la Chambre des Représentants n°848/1 _
Amendements n°s 842/ 2 à 4 – Avis de la Commission de la Justice n° 848/5 – Amendements
n°848/6 – Rapport n°848/7 – Texte adopté par la Commission n°848/8 - Texte Amendé par
le Sénat, n°848/9 - Décision de la Commission parlementaire de concertation, n°82/1995
(B.Z.).