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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE,

DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

Direction des personnels enseignants

CONCOURS D’ACCES AU CORPS DES PROFESSEURS


DE LYCEE PROFESSIONNEL

CONCOURS EXTERNE ET CAFEP

Section : GENIE CIVIL

Options : - CONSTRUCTION ET ECONOMIE


- CONSTRUCTION ET REALISATION DES OUVRAGES

SESSION DE 2005
EPREUVES D’ADMISSIBILITE
SCIENCES ET TECHNIQUES
INDUSTRIELLES

CORRECTION
1 Etude des pannes de couverture

Question 1.1 Moment quadratique approché – Inertie


1.11

Iyy’ = I1/yy’ + I2/yy’ + I3/yy’


55
Z
I1 = I2 = bh3 /12 + Sd²
1 5.7 I1 = (55 x (5,7) 3 /12) + 55 x 5,7 x (50 – 5,7/2)²
I1 = 697 797,7 mm4
4.1

I3 = bh3 /12
I3 = 4,1 x 88,63 /12
3 I3 = 237 631,37 mm4

Y Y' Iyy’ = I1 + I2 + I3
100

Iyy’ = 697 797,7 + 697 797,7 + 237 631,37

Iyy’ = 1 633226,8 mm4 = 163,32 cm4


5.7

Z'

4 4
1.12 La valeur donnée par le fabricant (DT5) Iyy’ =.171 cm > 163,32 cm
L’écart numérique provient de la simplification du profilé : ne sont pas comptés les renforts au niveau
de la liaison entre l’âme et les semelles.

Question 1.2 Equilibre statique de la panne faîtière


1.21 Schéma mécanique de la panne isolée.

p (charge répartie)

3,842
Calcul de p : p = 1,33 G + 1,41 Se + 1,41 W

D’après DT5 poids propre de la panne est de 8,1 kg/ml soit 0,081 kN/m

G = Gcouverture + Gpanne = 0,24 + 0,081 = 0,321 kN/m


Se = 0,60 kN /m
W = 0,90 kN /m

p = 1,33 x 0,321 + 1,41 x 0,60 + 1,41 x 0,90


p = 2,54 kN/m

1.22 Efforts transmis de la panne vers les portiques :

2,54 kN/m

3,842

Ray Rby

Ray = Rby = pl/2 (charge répartie et symétrie du chargement)


Ray = Rby = 2,54 x 3,842/2 = 4,88 kN

Les efforts transmis de la panne vers le portique sont de 4,88 kN

1.23 Expression littérale et numérique des sollicitations :


§ Effort normal (N)
Pas d’efforts horizontaux donc N = 0

§ Effort tranchant (V ou T)
Σ proj/y = 0
Ray – px + V(x) = 0
V(x) = px - Ray
V(x) = 2,54x – 4,88

V(0) = -4,88 kN V(l/2) = 0 kN V(l) = -4,88 kN

§ Moment fléchissant (My )


Σ moment/coupure = 0
-Ray x + px(x/2) + M(x) = 0
M(x) = -px²/2 + Ray x
V(x) = -1,27x² + 4,88x

M(0) = 0 kN.m M(l/2) = 4,69 kN.m V(l) = 0 kN.m


N

3,842

V ou T

+ 4,88 kN

+
x
l/2
3,842
-
- 4,88 kN

x
l/2
3,842
+

4,69 kN.m

My
Question 1.3 Dimensionnement en contrainte de la faîtière
1.31 Dimensionnement de manière optimale en élasticité d’un profilé de type IPE avec σe ≤ 240 MPa

σ = M / (Iy /v) donc Iy/v = M / σ

M = pl²/8 = 2,60 x 3,842² / 8 = 4,80 kN.m


-3 -5 3 3
Iy/v = 4,80.10 / 240 = 2.10 m = 20 cm
3 3
D’après le DT5, un IPE 80 conviendrait pour la panne faîtière : Iy/v = 20,03 cm > 20 cm

1.32 Répartition des contraintes normales le long de la section :


239,6 MPa Tendu

σ = M /(Iy /v)
σ = 4,80.10-3 / 20,03.10-6
σ = 239,6 MPa

239,6 MPa Comprimé

Question 1.4 Etude de la flexion déviée d’une panne courante /3

1.41 Vérification de l’IPE 100 en flexion déviée :

σ = My / (I y/v) + Mz / (Iz /v)


3 3
D’après le DT5, un IPE 100 : Iy/v = 34,2 cm et Iz /v = 5,79 cm
-3 -6 -3 -6
σ = 3,55.10 / 34,2.10 + 0,90.10 / 5,79.10
σ = 103,8 + 155,44 = 259,24 MPa > σe

Il faut donc prendre un IPE 120

1.42 Analyse comparative :


En panne faîtière, il a été choisi un IPE 80 et il faut un IPE 120 en partie courante, donc la solution
choisie pour l’ensemble des pannes de la couverture est de mettre des IPE 120.
Question 1.5 Panne sur 3 appuis /5
1.51 Degré d’hyperstaticité d’une panne :
Nombre d’inconnues : 3
Nombre d’équations : 2 (pas d’effort horizontal)
Degré d’hyperstaticité : 3–2=1
Structure hyperstatique de degré 1

1.52 Analyse comparative :

Mmax = M(l/2) = - 0,125 pl²


-
+ +
+ Mtravée = M(l/4) = + 0,070 pl²
Allure du
moment Mmax = M(l/2) = pl²/8
Moment plus important sur 2 appuis …

Allure de la f(l/2) = f(max) = 5pl4 /384 EI f(max) = p(l/2) 4 /192 EI = pl4 /3072 EI
déformée
Flèche plus importante sur 2 appuis …

Appui extrême Appui intermédiaire

E 200
Schéma sur IP
appui
2 Etude du massif de fondation

Question 2.1 Combinaisons d’actions

Combinaison d’actions Résultante horizontale Résultante verticale


1.35G+1.5Q+S+W 1.35x (-5500) – (1.5x5700)+0+100
2.31 - 5600 daN = -15875 daN

2.21
1.35G+1.5Q+S 1.35x (-5500) – (1.5x5700)+0
0 = -15975 daN
1.35G+1.5Q+W 1.35x (-5500) – (1.5x5700) +100
2.31 - 5600 daN = -15875 daN
- 5500 – 5700 + 0 + 100
G+Q+S+W - 5600 daN = - 11100 daN
-5500 – 5700+0
G+Q+S 0 = -11200 daN
G+Q+W -5500 – 5700 + 100
2.41 - 5600 daN = -11100 daN

Question 2.2 Vérification de la capacité portante du sol

2.21 (fonction de la question2.1) Quel est le cas de charge le plus défavorable dans cette étude ?

la valeur retenue est – 15975 daN (résultante verticale )


pour la combinaison d’actions : 1.35G + 1.5Q + S

Justifiez votre réponse


Dans ce cas d’étude, la charge du vent n’est pas comptée (pas de surpression).
Seuls les efforts des charges permanentes et d’exploitation coefficientés sont pris en compte.

2.22 Calculer la contrainte s’exerçant sur le sol (Question2.1)

σ = F/S avec F= -15975 daN = 0.159 MN


S= 1.00 x 1.00 = 1.00 m²
σ = 0.159/1.00 = 0.159 MPa

2.23 Conclure, sachant que q = 0.60 MPa

Il faut que q< σ 0.159 < 0.60 ok la condition est vérifiée.


Question 2.3 Vérification au glissement sous l’effet du vent
2.31 (en fonction de 2.1) combinaison la plus défavorable ?

la charge la plus défavorable verticalement et horizontalement est :


1.35G + 1.5Q + S + W ou 1.35G + 1.5Q + S même valeur car S = 0.

Justifier votre réponse


Il faut une composante horizontale et un maxi en vertical pour s’opposer au glissement.

2.32 Vérification au glissement

Nu . tanΦ / Hu = 1,5 -15875 x tg30° / -5600 / 1.5


1.64 / 1.5
La condition est vérifiée, pas de glissement.

Question 2.4 Vérification au soulèvement sous l’effet du vent


2.41 (en fonction 2.1) cas le plus défavorable pour les efforts verticaux ?

la combinaison d’actions la plus défavorable est : G + Q + W

Justifier votre réponse


Il faut minimiser les efforts vers le bas, et ainsi obtenir le cas le plus défavorable des efforts vers le
haut sans la charge horizontale.

2.42 Vérification au soulèvement avec coeff. de sécurité = 1.5.


W max = 2900 daN (charge soulèvement)

Charges verticales sur le massif = -11100 daN


Il faut 11100 > 2900 x 1.5 (4350 daN)
Ok condition vérifiée, il n’y a pas de soulèvement.
3 - Etude du plancher bas du 1 ° étage

Question 3.1 Choix du bac acier collaborant


Un bac acier collaborant comme son nom l’indique, collabore à la résistance mécanique du plancher.
En effet, ce type de coffrage (plaque métallique nervurée) présente de petites nervures dans chaque
onde permettant ainsi une bonne adhérence entre le béton et la plaque d’acier.

En phase provisoire, la plaque d’acier fait office de coffrage perdu.


En phase définitive, la plaque d’acier se substitue ou complète les armatures classiques de béton
armé.

La portée du bac acier entre les files 6 et 4 est de 3,842 m. Le bac repose sur trois portiques.

A partir de ces données, de la charge q=3,5 kN / m², et des tableaux de prédimensionnement du


fabricant de bac acier collaborant, nous pouvons retenir un bac de type cofradal 60 c avec un Treillis
soudé général, type P80R et d’un treillis en chapeau ; P188R.

Le treillis général a pour fonction de compléter le bac collaborant pour la flexion en travée.
Le treillis de chapeau placé au droit des appuis des bacs permet de reprendre les moments de flexion
sur appuis. C’est la fibre supérieure du plancher qui est sollicitée en traction. Le bac collaborant ne
joue aucun rôle.

En considérant un étaiement provisoire sur une file, une dalle de béton de 11 cm d’épaisseur
convient. Ceci est cohérent avec les informations fournis au sein des plans de définition du plancher.
Question 3.2 Connecteurs

Les connecteurs permettent de lier la dalle aux poutres métalliques. Ils permettent d’associer
mécaniquement la dalle avec les poutres. En effet, les connecteurs permettent de transmettre les
contraintes de cisaillement engendrées par un glissement longitudinal relatif entre la dalle et le
plancher suite à la flexion.

En conséquence, la poutre peut être dimensionnée en construction mixte acier – béton. Le béton
armé participe à la résistance à la flexion de la poutre. Il est d’usage d’évoquer l’expression de
« poutre mixte ».

Cette technologie permet un gain de matériaux sur la poutre métallique.

En structure métallique de bâtiment, les connecteurs sont utilisés pour transmettre des efforts
horizontaux provenant du vent entre un plancher sur bac métallique et un système de poutraison
métallique.
Cette technique permet d’éviter un contreventement dans le plan du plancher par des croix de Saint
André. Ces éléments restant peu esthétique et encombrant les plénums.

Alors, le plancher béton est considéré par rapport aux efforts éoliens comme un diaphragme, poutre à
inertie infinie.
Comme le frottement entre les bacs métalliques et les poutres n’est pas suffisant pour transmettre les
efforts éoliens, il est d’usage d’employé des connecteurs pour assurer la bonne transmission des
efforts.

Dans le cadre du projet étudié, le bureau d’étude a retenu des connecteurs en L cloutés de hauteur
110 mm, soient 11 cm.
La hauteur des connecteurs est strictement égale à celle de la dalle. La condition usuelle d’enrobage
n’est pas respectée. Le fabricant HILTI a géré ce paramètre en concevant des connecteurs en acier
galvanisé. D’autre part, la transmission des efforts de cisaillement affecte majoritairement le pied du
connecteur. Par conséquent, la tête n’a pas besoin d’être enrobé complètement.
Question 3.3 Descente de charge sur poutre IPE 240

Les charges permanentes sont

Poids propre du bac acier collaborant : 883 daN / m²


Poids propre du plancher béton : 189 daN / m²
Poids propre du profilé métallique IPE 240 : 30.7 daN / m²
Poids propre des cloisons ramené à une masse surfacique : 100 daN / m²

Donc, G = 297 8 daN / m² , ramené le long de la poutre ; 11.79 kN / m, en considérant une portée de
3 ;842m.

Les charges d’exploitation pour les bâtiments de bureaux ayant une activité tertiaire : 250 daN / m²,
ramené le long de la poutre ; 9.60 kN / m

En considérant la combinaison du CM 66, p = 30 kN / m

Remarque : la combinaison d’action donnée au sein du sujet n’est pas exactement celle du règlement
CM 66, mais elle s’en rapproche énormément.
Question 3.4 Vérification de la plasticité : poutre IPE 240

Sur la file étudiée, la poutre IPE 240 est liaisonnée à 3 poteaux. Afin, de faire un
prédimensionnement, il est possible de considérer que la poutre repose de manière continue sur 3
appuis.

Par conséquent, nous retenons la valeur maximum du moment de flexion :

Poutre sur 3 appuis

Moment maximum Sur appuis : - 0,125 pl2

Soit le moment sur l’appuis central = -89.5 m. kN en considérant p = 26,1 kN/m et la portée max. de la
poutre ; 5.238m

Selon l’additif 80 du CM 66, le moment plastique = Z . σe

En considérant,
Z, le module de plasticité de l’IPE 240 relevé dans le tableau OTUA = 366,6 .10-6
σe = 240 M Pa

Soit, le moment plastique : Mp = +/- 0.0879 m M N

Vérification selon l’additif en plasticité de la section : M < Mp


Il s’avère que Mmax > Mp. Par conséquent, le profilé ne convient pas.

Il faut envisager un profilé supérieur tel qu’un IPE 260. Néanmoins, la présence des connecteurs
métalliques doit permettre de vérifier le profilé en construction mixte. Il y a alors un grand intérêt
d’utiliser le règlement EUROCODE Construction Mixte…
4 Etude de la variante de la structure
métallique : poutres et poteaux en béton
armé

Question 4.1 Optimisation de la hauteur de la poutre

Hypothèses retenues :
Le plancher béton avec bac métallique collaborant repose sur des poutres en béton armé de section
rectangulaire
Les charges appliquées sur la poutres sont approximativement identiques à l’étude 3 ;
G = 297.8 daN /m² sans le poids propre de la poutre
Q = 250 daN /m²

Soit pour une largeur de reprise de 3.842 m,


g = 1144.2 daN /m
q = 960 daN /m

En considérant la combinaison d’action à l’ELU ; p = 29.84 kN / m

Moment de flexion maximum sur appuis (Poutre sur 2 appuis) en considérant une portée de 5.238 +
4.038

Soit Mmax. = 320.9 m. kN

Contrainte admissible du béton à l’ELU,selon le BAEL : 14.17 MPa

En considérant que la section plane de la poutre en béton armé se déforme en limite du pivot A B

Soit, µ u = µ AB = 0.186 et α AB= 0.259

Comme µ AB = Mmax / (bd².fbu) et en considérant une largeur de poutre égale à 30 cm, d=0.637m,
soit 65 cm

En conclusion, en considérant un enrobage de 2cm pour cette poutre située à l’intérieur d’un bâtiment,
un diamètre moyen des armatures de 12 mm, nous obtenons une poutre de hauteur 67 cm.
Question 4.2 Armatures longitudinales
En considérant le moment max de 440 m Kn et la section de la poutre de 0.30 par 0.65 m

µ u = 0.302

Comme µ u est supérieur à 0.186, la section se déforme autout du pivot B.


Comme µ u est inférieur à 0.372, la section de comporte as d’acier comprimé.

Nous pouvons déduire α u= 0.463, soit z = 0.477 m

Section d’acier tendu : Ast = Mamx / ( z.fe/1.15)) = 0.00212 m² = 21.2 cm²

Proposition d’armature HA :
3HA 25 = 14.73 cm²
2HA20 = 6.28 cm²
1 HA 8 = 0.5 cm²

vérification 14.73 + 6.28 + 0.5 = 21.51 cm² > 21.2 cm², la proposition est satisfaisante.

Armature de montage

Epingle HA 10

Prévoir des
armatures de
peau
Cadre HA 10

3 HA 25

1 HA 8
2 HA 20
Question 4.3 Armatures transversales

Formulaire : sto = 0.9 x fe . At x 1


γ s . bo τu – 0.3 ft28

τu = Vu
bo . d

Calcul de τ U = 788.6 m kN

Calcul de ft28 = 2.1 Mpa

Il est alors possible de calculer sto = 1.94 m. Cette valeur est trop grande car supérieure à 40 cm et à
0.9.d= 0.585 m

Forfaitairment dans une poutre de hauteur comprise entre 50 cm et 1 m, sto est compris en 10 et 15
cm.

Nous retenons la valeur de 12 cm. Puis nous utilisons la suite de caquot pour définir une répartition de
cadre.

Soit la proposition de répartition suivante :

Le premier cadre situé à sto/2 = 6 cm de l’appuis,


• 4 espacements de 13 cm
• 4 espacements de 16 cm
• 4 espacements de 20 cm
• 5 espacements de 25 cm
• 3 espacements de 35 cm
• 1 espacement de 32 cm puis symétrie
SCIENCES ET TECHNIQUES
INDUSTRIELLES

COMMENTAIRES
Le sujet de STI portait sur la construction d’un bâtiment R+1 à usage de bureaux.
La super structure se compose d’une ossature métallique.
Les études indépendantes portaient :
Partie 1 : Etude d’une panne de couverture. (20 points / 80)
Partie 2: Etude du massif de fondation. (20 points / 80)
Partie 3: Etude du plancher bas du 1° étage. (20 points / 80)
Partie 4: Variante structure métallique : poutres et poteaux en B.A. (2O points /80)

Remarques générales :
8De plus en plus de candidats recopient le questionnement et les hypothèses avant de répondre.
Certains même, les modifient.
8La moitié des copies sont correctement présentées et rédigées. Toutefois, un effort supplémentaire
est attendu dans le soin des schémas.
8Les candidats dans l’ensemble respectent bien les documents réponses.
8Afin de respecter les consignes d’anonymat, il est souhaitable que les candidats rédigent à l’encre
bleue ou noire. (Le crayon à papier est à proscrire dans la rédaction).

Partie 1 : Etude d’une panne de couverture

Globalement la très grande majorité des candidats a traité cette question.


La moyenne des candidats qui ont composé est de l’ordre de 12/20.

Pour les questions 1 – 1 moment quadratique approché


1 – 2 équilibre statique de la panne
1 – 3 dimensionnement de la panne
Les questions ont été bien traitées dans l’ensemble. Seule la question 1.23 où l’on demandait les
expressions littérales et numériques des sollicitations a été moins bien réussie : les équations de
l’effort tranchant et du moment fléchissant n’ont pas toujours été mises en évidence.
Pour la question 1.3, certains candidats effectuent plutôt une vérification qu’un dimensionnement.

Pour la question 1 – 4 Etude de la flexion déviée


Question peu traitée. Lorsque les candidats calculent les contraintes normales dues aux deux
moments de flexion : ils ne parviennent pas à les combiner correctement et à fournir une conclusion
cohérente.
Le choix d’une section définitive est dans la majorité des cas, plus intuitive que déductive.

Pour la question 1 – 5 Panne sur trois appuis


Les candidats arrivent à donner le bon degré d’hyperstaticité de la poutre sans toutefois le démontrer.
Pour l’étude comparative, les candidats auraient dû s’attacher à présenter des allures de graphe plus
précises et plus soignées. Les schémas technologiques des liaisons sur appuis ont rarement été
fournis.
Partie 2 – Etude du massif de fondation
Globalement la très grande majorité des candidats a traité cette question.
La moyenne des candidats qui ont composé est de l’ordre de 8/20.

Pour les questions 2 – 1 Combinaisons d’actions


2 – 2 Vérification de la capacité portante du sol
2 – 3 Vérification au glissement
La descente de charges est bien appréhendée et le document réponse est bien complété.
Les candidats connaissent bien les formules de base littérales mais rencontrent des difficultés lors de
l’application numérique.
Les unités utilisées ne sont pas toujours du système international.
Les candidats ne justifient pas toujours leur résultat ; leur réponse devient incomplète.

Pour la question 2 – 4 Vérification au soulèvement


La majorité des candidats a trouvé la bonne combinaison d’actions mais pour autant n’a pas su traiter
correctement la question.

Pour la question 2 – 5 répartition du ferraillage


En ce qui concerne la répartition des aciers, les valeurs proposées ne sont pas cohérentes avec la
réalisation.
Le dessin de ferraillage ne correspond pas toujours à l’étude du massif de fondation mais à un
schéma de ferraillage d’une poutre.
Les aciers de liaisons poteaux semelles sont généralement oubliés.

Partie 3: Etude du plancher bas du 1° étage

Globalement la grande majorité des candidats a essayé de traiter cette question.


La moyenne des candidats qui ont composé est de l’ordre de 12/20.

Pour la question 3 – 1 Choix du bac acier collaborant


La moitié des candidats a traité cette question de façon satisfaisante. Le système constructif et
technologique semble être connu.
Les documents techniques associés ont été correctement analysés.

Pour la question 3 – 2 Connecteurs


Les schémas techniques présentés par les candidats sont peu soignés. Les explications sont souvent
confuses et les membres du jury invitent les candidats à utiliser des phrases simples.

Pour la question 3 – 3 Descente de charges


Les candidats ont bien appréhendé la question, cependant la présentation des résultats manque de
clarté.

Pour la question 3 – 4 Vérification de la plasticité


Cette question a été peu traitée par les candidats. Le choix du module plastique de la poutre leur a
vraisemblablement posé un problème. De même certains candidats n’ont pas su exploiter le tableau
permettant le calcul des moments maxima.

Partie 4: Variante BA.

Pour la question 4 – 1 Optimisation de la hauteur de la poutre


La question a été abordée par une majorité de candidats. Le fonctionnement du BA par l’hypothèse
des trois niveaux n’apparaît compris que par une minorité. Le calcul de la charge répartie n’a été que
rarement abordé, les candidats prenant dès le départ la valeur du moment Mu donné en question 4 2.

Pour la question 4 – 2 Armatures longitudinales


Les candidats savent globalement calculés une section d’armatures dans une section béton en flexion
et à l’ELU.
Certains semblent avoir utilisé un programme de calculatrice ; Cette façon de faire n’est pas
préjudiciable dans la mesure ou la question 4 1 a permis de vérifier que le candidat maîtrise le
fonctionnement du BA.
Le dessin bien doté par le barème a permis de contrôler que les candidats savent répartir une section
d’armatures en vérifiant les dispositions constructives réglementaires. Cette question a aussi permis
de valider que les candidats ont de bonnes notions de dessin technique.

Pour la question 4 – 3 Armatures transversales


La question a été bien traitée dans l’ensemble. Cependant, les réponses étaient souvent incomplètes
car les candidats se contentaient d’appliquer seulement la relation donnée dans le sujet.

Pour la question 4 – 4 Liaison poutre poteau


En ce qui concerne le schéma d’assemblage, les candidats ont cherché a proposé une solution
technique. Toutefois, elle était imprécise quant au rôle des différentes armatures.
ETUDE d’un SYSTEME et/ou d’un
PROCESSUS TECHNIQUE

Construction et Economie

COMMENTAIRES
ETUDE 1 CCTP Dessin
Notée sur : 60 Moyenne : 29,2
15 % des candidats n’ont pas traité la question

Questions 1 et 2 :
Les questions 1 et 2 de cette étude ont été globalement bien traitées par les candidats.
Les documents fournis suffisaient pour traiter ces 2 questions, sans que le candidat ait besoin de
connaissances particulières sur l’acoustique du bâtiment ;
La difficulté consistait donc à rassembler et à exploiter les différentes informations fournies sur les
documents.

Question 3 :
Peu de candidats ont traité correctement cette question qui supposait d’identifier les ouvrages,
d’indiquer leur constitution de principe et les performances attendues puis d’énoncer les prescriptions
spécifiques à l’ouvrage, ceci à destination de l’entreprise.
Trop de candidats ont repris des éléments partiels en se limitant, pour certains, à l’énoncé d’un mode
opératoire ou en reprenant les indications d’une notice technique de pose.

Question 4 :
Le premier détail devait représenter une cloison acoustique en coupe verticale en indiquant les
liaisons avec les planchers haut et bas, et avec le faux-plafond.
La plupart des candidats qui ont traité la question ont correctement disposé la cloison en la
prolongeant jusqu’en sous-face du plancher haut, mais peu d’entre eux ont traité convenablement la
jonction avec le revêtement de sol et la remontée de l’isolant phonique jusque sous la plinthe.
Le second détail concernait, en coupe horizontale, la jonction en T de deux cloisons acoustiques
d’épaisseurs différentes.
La majorité des réponses comportaient les indications nécessaires (constitution, disposition,
cotation, indications). Cependant, quelques réponses indiquent une non-utilisation des données
fournies.

ETUDE 2 Avant métré


Notée sur : 25 Moyenne : 14,5
21% des candidats n’ont pas traité la question

L’étude 2 consiste en une vérification de certaines quantités du cadre de décomposition du Prix


Global et Forfaitaire, à savoir :
Surface de dalle pleine ép. 20 cm (niveau 200,18)
Surface de dalle pleine ép. 25 cm (niveau 200,81)
Cette étude a été traitée par 79 % des candidats.

Question 1 :
Les erreurs relevées résultent principalement de :
le repérage des zones sur le document réponse 1 accompagnant les minutes d’avant-métré mettait
rarement en évidence les zones identiques.
le mode de métré (dalles comptées dans œuvre) n’a pas été suivi en général.
la disposition et l’organisation des calculs était très aléatoire.

Question 2 :
La comparaison des résultats a toujours été faite mais les commentaires étaient rarement bien
argumentés.

ETUDE 3 Etude de prix panneaux préfabriqués


Notée sur : 40 Moyenne : 18,7
15 % des candidats n’ont pas traité la question

1. – Quantitatif béton et aciers

Le sujet comportait des documents réponses permettant de présenter son travail, ils ont souvent été
mal utilisés voire laissés de côté, il en résulte, pour la majorité des candidats, un manque de clarté
des calculs effectués.

Concernant le quantitatif béton : la section des panneaux préfabriqués a généralement été


correctement déterminée, malheureusement un grand nombre de candidats n’a pas tenu compte de
leur forme courbe.

Concernant le quantitatif d’acier : la plupart des erreurs est relative à la détermination des longueurs
développées, les masses linéiques ayant le plus souvent été convenablement calculées.

2 – DHMO

Il s’agissait de calculer le déboursé horaire de main d’œuvre moyen pour le chantier étudié.
Les principales erreurs constatées sont :
une mauvaise prise en compte des différents composants du D.H.M.O. : indemnités oubliées ou mal
intégrées
la non prise en compte des effectifs prévus dans le calcul de la moyenne.
Enfin, les coûts afférents au chef de chantier doivent être intégrés dans cette étude pour moitié dans
les DHMO productifs, ce qui a été souvent omis.

3 – Sous détail de prix d’un panneau préfabriqué.

Pour ce travail classique de réalisation d’un sous détail de prix en valeur déboursé sec les remarques
présentées pour l’étude 4 restent valables.
ETUDE 4 Etude de prix plancher
Notée sur : 20 Moyenne : 12.7
24% des candidats n’ont pas traité la question

En position d’économiste pour le compte d’une entreprise de gros-oeuvre, il s’agissait d’étudier les
sous-détails de prix de 2 solutions pour la réalisation d’un plancher :
Un système prédalle,
Un système dalle pleine,
et enfin de retenir la solution la plus économique.
Les données du sujet étaient claires.
Il était nécessaire de savoir structurer un sous -détail de prix pour réussir cette question.
Les candidats ont globalement bien traité cette étape.
La ventilation des dépenses Main d’œuvre / Matériaux a souvent été respectée.
Les problèmes et erreurs constatés le plus régulièrement sont relatifs aux calculs de quantités
élémentaires, souvent mal maîtrisés :
une note de calcul s’impose, dans ce type de situation, afin de justifier chaque valeur intermédiaire ;
les unités de mesurage doivent être indiquées systématiquement (exemple : 0,80 h/m3 x 0,210
m3/m2) et leur adéquation soit être vérifiée ;
éviter les regroupements de composants élémentaires, l’ouvrage élémentaire doit être décomposé
avec précision.

ETUDE 5 Etude de prix : frais de chantier et offre de


prix
Notée sur : 20 Moyenne : 10,5
26 % des candidats n’ont pas traité la question

5.1 – détermination du montant des frais de chantier

Cette question a été bien traitée par environ 80% des candidats. Le document réponse fourni
permettait de bien structurer les calculs, il a été utilisé correctement dans l’ensemble.

5.2 – coefficient de vente

La ventilation particulière des frais de chantier a été très souvent mal traitée.
Seuls 3 candidats ont adopté une démarche cohérente.
Les notions de frais de chantier facturés explicitement ou amortis sur les déboursés secs sont mal
maîtrisées par la majorité des candidats.

5.3 – Calcul des frais généraux et du bénéfice


Cette question a été bien traitée dans l’ensemble.

5.4 – Finalisation de la DPGF


Beaucoup de candidats ont confondu déboursés secs et prix de vente, ce qui est plutôt inquiétant à ce
stade de l’étude.
Ces notions de base doivent être parfaitement maîtrisées par un candidat de cette option construction
et économie.

ETUDE 6 Etaiement – dessin


Notée sur : 35 Moyenne : 11.7
38% des candidats n’ont pas traité la question

Le problème de l’étaiement de prédalles en béton armé n’est pas maîtrisé par la majorité des
candidats. Ces notions sont pourtant des notions de base des formations Génie Civil.
Le calcul du nombre d’étais nécessaires est souvent abordé de façon forfaitaire et sans réelles
justifications. Le passage des résultats théoriques à la mise en place du matériel sur le plan
d’étaiement reste trop approximatif et sans logique.
La dernière partie de la question concernant le dessin de détails de liaison prédalles/voiles est dans
l’ensemble très mal traité. Les principes de bases ne sont pas appliqués à ces cas pourtant très
courants.
Il est rappelé aux futurs candidats que les questions sont dans l’ensemble indépendantes et qu’une
question de ce type ne devrait pas systématiquement être traitée en fin d’épreuve.
ETUDE d’un SYSTEME et/ou d’un
PROCESSUS TECHNIQUE

Construction et Réalisation des Ouvrages

COMMENTAIRES
Etude 1 : TECHNOLOGIE

1.1– 6 candidats n’ont pas traité la question.


– 12 candidats hors sujet en donnant un mode opératoire.
– La majorité des candidats qui ont traité la question n’ont pas pris en compte la topographie
particulière du site (montagneux) et ont proposé des moyens pour une préfabrication foraine.

1.2– 8 candidats n’ont pas traité la question.


– 12 candidats hors sujet en donnant un mode opératoire.
– Très peu de candidats ont approché l’aspect économique des deux solutions.

1.3– 8 candidats n’ont pas traité la question.


– Très peu de candidats ont approché l’aspect économique des deux solutions.

Etude 2 : PLANIFICATION GENERALE

7 candidats n’ont pas traité l’étude.


Cette question avait pour but de réaliser le planning prévisionnel du chantier grande maille à partir des
grandes étapes de l’opération de construction.

2.1 L’ensemble des documents ressources a permis aux candidats de bien traiter la question et
pour 25% d’entre eux, aucunes incohérences graves n’ont été repérées. Les contraintes de chantier
ont donc été correctement prises en compte par les candidats.

Les erreurs et les incohérences qui ont été constatées dans le classement des tâches viennent d’un
manque de connaissances techniques des candidats et/ou d’une mauvaise acquisition des documents
ressources. On a pu noter par exemple que des candidats qui ont coulé le chevêtre et la tête de la pile
avant de couler la pile elle même !

2.2 Le jury observe que les techniques de réalisation de planning sont correctement acquises.

L’ensemble des candidats qui ont traité la question précédente, ont tracé le planning GANTT. Pour de
nombreux candidats, la propreté et la qualité générale du document rendu laisse à désirer.

Très peu ont tracé la liaison entre tâches.

2.3 Le chemin critique a été traité par 50% des candidats.


Les réponses sont correctes et/ou logique avec les plannings GANTT réalisés dans la question 2.2.
Il est demandé de représenter le chemin critique de manière plus lisible que ce qui a pu être observé
sur certaines copies.

Etude 3 : TOPOGRAPHIE
- La question n’a pas été traitée par 9 candidats sur 33
- La moyenne des notes obtenues est de 1,54/4, avec un minimum de 0 et un maximum de 4.
Le jury a observé :
- Des lacunes lors du calcul du carnet d’implantation (angle en degré, négatif, problème de
référence).
- Une bonne connaissance du mode opératoire d’implantation.
- La bonne marche des calculs de l’altitude du coffrage et de sa vérification.

Une bonne partie des candidats n’a pas su traiter les questions 3.6 et 3.7.

Etude 4 : POSTE DE BÉTONNAGE


- La question n’a pas été traitée par 2 candidats sur 33
- Les questions ont toutes été plus ou moins bien traitées par les candidats

4.1 - Pour la détermination de la production horaire de la centrale presque tous les candidats ont
utilisé le coefficient de contraction du au malaxage qui sert en fait à la détermination du volume de
granulats en vue du dimensionnement de l’aire de stockage.

- Les coefficients de pertes et de contraction due à la vibration du béton ont été mal affectés au
volume en place.
(V à produire = V en place / (1 – coef. pertes – coef. contraction due à la vibration)

4.2. La logique appliquée à la question précédente était réitérée. Les candidats restaient donc
cohérents dans leur démarche.

4.3 - Quasiment tous les candidats ont travaillé graphiquement puis ont proposé une
vérification analytique.

- Les abscisses et les ordonnées du graphique n’étaient pas toujours bien indiquées et le
graphique n’était pas toujours légendé.

4.4 Il manquait souvent l’analyse des résultats, une conclusion.


Etude 5 : ENGIN DE LEVAGE
- 1 candidat n’a pas traité la question.

5.1 Très peu de candidats ont su correctement traiter le problème dû à la contraction de


malaxage du béton, à la contraction de vibration du béton et de la perte des matériaux.

5.2 La majorité des candidats a répondu à la question.

5.3 Il s’agissait de mesurer la distance entre l’axe du fût de la grue et les 2 clavetages et d’en
déduire la longueur minimum. Beaucoup de candidats n’ont pas tenu compte du désaxement de la
grue par rapport à l’appui P2.

5.4 Les candidats n’ont pas répondu en totalité à la question posée.

5.5 Seuls 6 candidats ont répondu de façon cohérente à la détermination de la hauteur sous
crochet.

5.6 Le choix de la grue a été dans l’ensemble correct.

Etude 6 : TERRASSEMENT
6.1 – Les 2/3 des candidats n’ont pas tenu compte des talus et de la distance moyenne entre
profils.
6.2 et 6.3 – La majorité des candidats a bien traité les questions
6.4 – La contrainte de capacité sur les camions n’a pas été abordée par l’ensemble des
candidats.
Le coefficient d’efficience de la pelle n’a pas été pris en compte.

Etude 7 : COFFRAGE
La moitié des candidats n’a pas traité la question.

7.1 L’étude des abaques a été correctement effectuée par les candidats ayant traité la
question.

7.2 Les coupes n’ont pas été réalisées correctement. Peu de clarté sur les dessins d’exécution
des plans de coffrage. La zone de travail d’un mètre de part et d’autre du tablier ainsi que les gardes
corps ont été oubliés par les candidats.
EPREUVES D’ADMISSION
EPREUVE SUR DOSSIER
CE et CRO

COMMENTAIRES
EPREUVE SUR DOSSIER
Objectif de l’épreuve :

Elle permet :
-d’évaluer les aptitudes à l’enseignement : didactique et pédagogie de la discipline ou de la spécialité.
-d’apprécier, la réflexion du candidat :
*aux finalités et à l’évolution de la discipline et aux relations de celle-ci avec les autres disciplines
*à la dimension civique de tout enseignement et plus particulièrement de celui de la discipline dans
laquelle il souhaite exercer.
-de vérifier les aptitudes à la relation, à la communication et à l’expression orale.
L’épreuve permet de valoriser les expériences et/ou les réflexions du candidat sur les objectifs, les
contenus et les méthodes susceptibles d’être appliqués à la discipline.
L’épreuve prend appui sur un dossier d’exécution d’une construction récente dans le domaine du
bâtiment ou des travaux publics.
Le dossier est constitué d’une ou plusieurs études techniques assorties d’une réflexion sur les
conditions de leur exploitation à divers niveaux des formations professionnelles.
Déroulement :
-une préparation de 1 heure dans une salle de classe aménagée. Le candidat peut disposer d’un
environnement audiovisuel et informatique après en avoir fait la demande avant le début des
épreuves d’admission.
-un exposé de 15 minutes maximum qui permet au candidat de présenter son dossier (technique et
pédagogique) limité à 50 pages (texte dactylographié et annexes comprises), envoyé préalablement
au centre du concours.

Le candidat expose, sans être interrompu par les membres de la commission, le résultat de ses
travaux.

L’exposé permet au candidat de mettre en évidence :


- les raisons qui ont présidé au choix du thème,
- la documentation technique rassemblée,
- le travail personnel réalisé,
- les objectifs pédagogiques retenus,
- la structure de la séquence présentée, en expliquant en particulier le travail demandé aux
élèves et les connaissances nouvelles apportées, ainsi que leur évaluation.

- un entretien de 30 minutes maximum avec les membres de la commission.


L’entretien permet aux membres de la commission de poser des questions destinées à :
- approfondir certains points du projet,
- demander la justification de solutions adoptées,
- faire préciser les exploitations pédagogiques possibles.

Critères d’évaluation
L’évaluation du candidat porte :
a) sur sa maîtrise des éléments du dossier :
- la justification des raisons qui ont présidé au choix des thèmes ;
- la qualité et le choix de la documentation technique rassemblée ;
- la mise en évidence du travail personnel dans le dossier présenté.
b) sur ses qualités de communication :
- expression orale,
- communication graphique.

c) sur la pertinence de son approche de la didactique de l’enseignement professionnel, des méthodes


et moyens d’enseignement :
- organisation et exploitation pédagogiques.
d) sur les connaissances élémentaires de l’organisation scolaire d’un lycée professionnel
- organisation administrative et pédagogique ;
- orientation scolaire et projet personnel de l’élève.

e) sur une réflexion à la dimension civique de tout enseignement et plus particulièrement de celui de la
discipline dans laquelle il souhaite exercer.

Observations des membres du jury


Les référentiels des activités professionnelles et de certification des différents baccalauréats
professionnels (C.B.G.O., E.O.G.T., T.P. et Aménagements-Finitions) sont très inégalement maîtrisés.
Certains candidats les ignorent encore ou n’ont pas bien compris les finalités professionnelles de
chacun des diplômes et développent des thèmes qui sont en inadéquation avec le référentiel
concerné (la réalisation des toitures terrasses en baccalauréat professionnel C.B.G.O., la réalisation à
l’atelier d’un voile en béton banché en baccalauréat professionnel E.O.G.T.). Certaines séquences
détaillées appréhendent des savoir-faire professionnels de niveau V, inadaptés au niveau IV. Les
documents ressources tels les manuels scolaires, les ouvrages techniques ou les documents issus du
monde professionnel sont encore insuffisamment utilisés.
La phase de synthèse nécessaire à l’élaboration d’une méthodologie transposable est très rarement
abordée dans les séquences pédagogiques présentées.
Les documents pédagogiques présentés sont bien différenciés malgré des confusions dans :
- leur mise en œuvre (préparation, formation, évaluation…),
- l’exploitation des concepts pédagogiques (performance pour travail demandé, exigences pour
conditions de réalisation…).
Beaucoup de candidats affectent plusieurs compétences et/ou plusieurs objectifs simultanés à une
même séquence, cela nuit à la construction de la démarche pédagogique et rend difficile la
différenciation pour l’évaluation

Les activités décrites dans la fiche de « déroulement de séquence » ne sont pas suffisamment
diversifiées. Les élèves sont souvent et trop longtemps en position d’écoute. Les activités de
l’enseignant décrites par le candidat se limitent souvent à répondre aux questions et distribuer des
documents.
La notion de « Travaux dirigés » est fréquemment utilisée alors qu’elle ne fait pas partie des usages
des Lycées professionnels.
L’organisation d’un établissement du second degré commence à être connue. Cependant il reste à
approfondir quelques notions :
- les répartitions horaires ;
- la diversité des origines scolaires des élèves ;
- le fonctionnement de l’établissement ;
- les particularités de la formation professionnelle, notamment les périodes de formation en milieu
professionnel, et les périodes de formation en entreprise
•Option construction et économie.
Les membres de la commission apprécient les thèmes de second œuvre choisis avantageusement
par certains candidats (lots charpente, couverture, étanchéité, finitions, cloisonnement - plâtrerie…).
•Option construction et réalisation des ouvrages.
Les candidats ont fait un effort particulier pour aborder des thèmes tirés de situations d’entreprise très
concrètes. Toutefois les sujets traités font trop souvent l’objet d’adaptations simplificatrices et
ressemblent alors à des cas d’école peu représentatifs des activités professionnelles dont ils
s’inspirent. Pour cette option la mise en œuvre est souvent inexistante
Un certain nombre de candidats s’inscrivent dans l’option C.R.O. sans connaître ni maîtriser
précisément les contenus d’enseignement pratique qu’ils devront assurer.

Conseils aux futurs candidats

Les membres de la commission recommandent aux candidats de s’inscrire dans l’option du concours
(CE ou CRO) qui est en adéquation avec leur formation et leur expérience professionnelle.
1) Exposé :
La présentation l’exposé ne peut se limiter à la lecture des pages du dossier projetées à l’écran. Elle
doit faire l’objet d’une construction spécifique utilisant des moyens de représentations adaptées et
modernes.
2) Dossier technique (support de formation) :
Le dossier technique, portant sur un projet (ouvrage) récent, devra préciser au mieux les éléments
scientifiques et techniques qui le caractérisent.
Le choix du projet devra être justifié et choisi en fonction des applications pédagogiques possibles au
niveau des sections correspondant à la spécialité du concours présenté.
Les différents thèmes d’études potentiels du projet doivent être mis en évidence.
3) Dossier pédagogique :.
Les thèmes retenus, les séquences pédagogiques détaillées doivent permettre de développer auprès
des élèves les compétences et les savoirs associés définis par les référentiels tout en restant en
adéquation avec l’option du concours.
Les séquences doivent être positionnées dans les formations dispensées en lycées professionnels
devant des classes de la filière génie civil pour les niveaux de CAP ou BEP, ou Baccalauréat
Professionnel.
Des documents pédagogiques, ''didactisés'', doivent être construits à partir d'une situation industrielle
réelle retenue et présentée par le candidat.

A partir d’une situation industrielle authentifiée, prévoir la mise en situation, présenter la problématique
qui est l’objet de la séquence pédagogique développée.
Les apports scientifiques et technologiques seront construits, chaque fois que possible, sur une ''étude
de cas'' ainsi décrite.
Les modes d’évaluation seront précisés et explicités, les critères seront définis.
D’autre part les membres de la commission invitent les candidats à fréquenter régulièrement un ou
plusieurs lycées professionnels afin d’appréhender tous les aspects fonctionnels de l’équipe éducative
(administratifs et pédagogiques) et de participer à des activités pédagogiques dans les classes de
CAP, BEP, Bac Pro des établissements du BTP.

•Option construction et économie


Les membres de la commission:
- souhaiteraient voir traiter plus souvent les corps d’état de second œuvre. Les séquences doivent
aborder aussi bien l’étude des constructions que l’organisation de chantier ou la gestion de travaux.
- rappellent aux candidats que cette option les conduira à assurer l’enseignement de l’étude des
constructions à des élèves de différentes spécialités du génie civi l (gros œuvre et finition), travaux
publics, génie thermique, couverture - étanchéité, métiers de la pierre du bâtiment, structures
métalliques, aluminium verre et matériaux de synthèse et génie industriel bois.

•Option construction et réalisation des ouvrages


Les membres de la commission souhaitent que les thèmes et séquences retenues prévoient la mise
en œuvre de travaux pratiques et rappellent aux candidats que cette option les conduira à assurer les
enseignements professionnels pratiques étayés par des démonstrations devant élèves (ateliers de
gros œuvre et de travaux publics).
TECHNOLOGIE
CE et CRO

COMMENTAIRES
I – Objet de l’épreuve – Déroulement
Cette épreuve a pour objet d’évaluer les candidats au niveau :
§ de la technologie de construction,
§ des procédés et des techniques de mise en œuvre, plus particulièrement en option CRO,
§ de l’économie de construction, plus particulièrement en option CE.
§ (Arrêté du 30/04/91 et la note du 04/07:91 parus au B.O.E.N spécial n°6 du 11/07/91 et par
la note du 03/09/91 parue au B.O.E.N spécial n°8 du 12/09/91)

§ Déroulement. Phase 1
Phase 2
Trois heures de préparation sur un dossier d’étude.
Une heure de soutenance orale :
j Exposé structuré du candidat durant 30 minutes,
(par hypothèse les membres du jury ne
connaissent pas le dossier).
k A l’issu de l’exposé, intervention du jury pour
préciser certains points des domaines
technologiques.

A l’issue de l’épreuve, les dossiers (vierges de toute écriture) et les feuilles de préparation sont
remis aux jurys.

§ Dossier d’étude − pièces écrites (descriptifs, plannings …),


− pièces graphiques,
− normes, D.T.U. et avis techniques,
− documentations (notices matériaux, matériels, bordereaux…).

§ Domaines abordés − géotechnique,


− structure (béton armé, métallique, bois …), bâtiment ou Génie civil
− second œuvre,
− thermique, acoustique,
− réglementations, normes,
− organisation et préparation de chantier,
− étude de prix, économie de la construction.

§ Objectifs Vérifier que les candidats maîtrisent une ou plusieurs des compétences
suivantes :
− adapter ou concevoir des solutions technologiques,
− déterminer les différentes méthodes de réalisation possibles,
− définir les moyens de mise en œuvre compatibles avec les différentes
méthodes de fabrication,
− intégrer la sécurité et la qualité
− justifier la méthode retenue (mise en œuvre, interface, coût).

§ Moyens à la − tableau et rétroprojecteur.


− zone d’affichage des documents graphiques.
disposition des
candidats
II – Critères d’évaluation

− pertinence du choix des solutions technologiques, des méthodes de fabrication et des moyens
de mise en œuvre, y compris la qualité et la sécurité
− argumentation et cohérence,
− qualité de l’organisation de la prestation, respect du temps.
− précision du vocabulaire technique,
− qualité de l’expression orale, de l’utilisation des outils de la communication et des documents
présentés.
− Intégration des démarches liées à la gestion de la sécurité et de la qualité.
− Capacité à s’adapter à un public défini.

III Observations du jury sur la session

? Constat..
Le jury dans son évaluation a constaté :
• La présentation du dossier étudié est trop souvent superficielle. Les aspects fonctionnels,
architecturaux et techniques ne sont pas explicités. De plus, le jury est supposé ne pas connaître le
support utilisé.
• Les réponses fournies ne sont pas toujours en concordance avec le questionnement souvent
mal appréhendé.
• une analyse incomplète des problèmes technologiques proposés.
• des réponses sont souvent vagues, générales et manquent de précision, des justifications
sont incomplètes.
• L’utilisation des documents fournis dans le dossier est parfois insuffisante.

? Conseils..
Le jury invite les candidats :
• à effectuer une présentation structurée de l’ouvrage. Préciser davantage les points suivants :
situation, parti architectural et constructif, fonctionnalités et structures.
• à présenter les plans (les candidats doivent considérer que les membres du jury ne
connaissent pas le dossier).
• à utiliser le rétroprojecteur et le tableau (affichage et écriture).
• à adapter leurs connaissances technologiques et économiques au projet (il ne s’agit pas de
présenter un cours théorique).
• à justifier les solutions technologiques proposées ou suggérées à travers des schémas
explicites
• à mettre en évidence clairement les contraintes techniques du chantier,
• à prendre en compte les paramètres :
De sécurité et de qualité liés à l’ouvrage,
De l’environnement dans lequel se situent les travaux.

Dans son évaluation, le jury est sensible :


• au dynamisme du candidat,
• à la qualité de l’analyse,
• à la richesse et la pertinence des solutions technologiques présentées,
• à la maîtrise des processus de mise en œuvre,
• à la qualité des schémas et de l’écriture,
• au respect de la normalisation
• à la capacité à exploiter un document écrit ou graphique (CCTP, normes, plans, notice de
pose),
• à la connaissance des paramètres technico-économiques (composition d’un béton, ratios
dimensionnels et économiques …),
• à la capacité à s’adapter à un public défini
• à une conclusion de l’exposé mettant en valeur les potentialités du dossier étudié.

Cette année encore, le jury a apprécié l’esprit d’analyse de certains candidats dans la recherche de
solutions à des problèmes posés.

Les candidats ayant peu de vécu de chantier, sont invités à suivre des opérations réelles de
construction pour acquérir les bases des méthodes et des procédés d’exécution.
TRAVAUX PRATIQUES
MISE EN OEUVRE
CRO

COMMENTAIRES
OBJECTIFS DE L’EPREUVE :

Les objectifs de cette épreuve sont portés sur la réalisation d’ouvrage ou une partie d’ouvrage
tel que des éléments en maçonnerie, la réalisation, le montage et le réglage de coffrages outils, la
conception, la réalisation d’un coffrage ou d’une armature, la fabrication et la mise en œuvre de
béton, l’implantation ou le contrôle d’ouvrages.

CONTENU DE L’EPREUVE :
L’épreuve d’une durée de 8 heures est constituée de deux parties principales.
Une partie écrite en salle de 2h00 heures permettant de préparer la mise en situation du
candidat pour la partie sur site.
Une partie pratique sur site de 6 heures qui se déroule soit en atelier, soit sur chantier, en
fonction de la nature du thème.
Les durées des différentes phases de l’épreuve ne sont qu’indicatives et peuvent varier d’un
sujet à l’autre.

13 sujets ont été proposés pour la session 2005. Chaque sujet est constitué de :
un dossier technique et documentation constructeur du matériel
un sujet de préparation
un sujet de manipulation

Liste et contenu des sujets :

Intitulé Contenu
1 : Corniche de pont : Étude levage, coffrage, ferraillage et mise en place
2 : Mur de soutènement : Ferraillage, coffrage et mise en place éléments préfabriqués.
3 : Galerie hydraulique : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil.
4 : Voile une face : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil.
5 : Passage souterrain : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil.
6 : Banches Outinord : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil.
7 : Briques monolithes : Mise en oeuvre briques hauteur d'étage.
8 : Coffrage de dalle et poutre : Implantation, coffrage poutre et dalle pleine BA
9 : Plancher poutrelles - hourdis : Mise en oeuvre et ferraillage plancher poutrelles/hourdis
10 : Maçonnerie de briques collées : Mise en oeuvre briques collées.
11 : Maçonnerie de béton cellulaire : Mise en oeuvre blocs en béton cellulaire.
12 : Maçonnerie traditionnelle : Mise en oeuvre BBM 20x20x50.
13 : Coffrage poutre et poteau : Implantation, coffrage, armatures poteau et poutre BA
CORNICHE DE PONT

MUR DE SOUTENEMENT

GALERIE HYDRAULIQUE
VOILE UNE FACE

PASSAGE SOUTERRAIN

COFFRAGE DE VOILE
COFFRAGE DE PLANCHER

BRIQUES MONOLTITHES

COFFRAGE POTEAU/
POUTRE
MACONNERIE COLLEE

MACONNERIE BETON
CELLULAIRE

MACONNERIE
TRADITIONNELLE
CRITERES D’EVALUATION :

La partie écrite permet d’évaluer l’aptitude du candidat à :


Analyser le problème posé.
Exploiter les renseignements techniques figurant dans le dossier.
Faire des choix sur des matériaux et/ou des méthodes de construction.
Faire des croquis explicites.
Justifier des hypothèses de calculs.

L’entretien permet d’évaluer l’aptitude du candidat à :


Utiliser le vocabulaire technique.
Critiquer sa réalisation.
Conduire une argumentation.

Les travaux pratiques permettent d’évaluer l’aptitude du candidat à :


Organiser son poste de travail.
Utiliser de façon rationnelle les matériaux et les matériels.
Mettre en application les connaissances technologiques liées à la réalisation d’ouvrages.
Contrôler sa réalisation.

REMARQUES ET CONSEILS DONNES AUX FUTURS CANDIDATS :

POUR L’ÉPREUVE DE LA PARTIE ÉCRITE :


On remarque que les modes opératoires nécessaires à l’organisation du travail
d’exécution de la deuxième partie sont souvent incomplets et/ou imprécis, et difficilement utilisables
pour la mise en œuvre (les modes opératoires restent souvent une énumération de phases sans une
véritable chronologie).
Les croquis à main levée sont trop souvent brouillons, mal proportionnés et imprécis, les
rendant de ce fait peu exploitables.

En outre, les candidats ne doivent pas perdre de vue le caractère pédagogique de


cette épreuve. Effectivement, la rédaction des documents demandés doit permettre :
de définir les objectifs précis de formation, le niveau et les compétences à acquérir à l’issue
de la réalisation de l’élément d’ouvrage ou de l’ouvrage (pour les futurs élèves ).
d’organiser le poste de travail de façon rationnelle en intégrant les consignes d’hygiène et de
sécurité individuelle et collective à respecter sur le chantier ou dans l’atelier.

Nous conseillons aux candidats de revoir le principe d’élaboration et de rédaction des


modes opératoires. Ces documents écrits ont pour but de recenser et d’organiser les tâches
élémentaires conduisant à la réalisation logique de l’ouvrage ou de l’élément d’ouvrage en
intégrant les principes élémentaires de sécurité.

POUR L’ÉPREUVE DE LA PARTIE PRATIQUE :


Il est rappelé aux candidats la notion de responsabilité vis à vis des aides présents en cours
de réalisation et dont le rôle unique est d’aider physiquement le candidat dans sa manipulation ; en
aucun cas ce rôle ne doit être inversé …
Certains candidats méconnaissent certaines règles élémentaires de technologie applicables à
la mise en œuvre d’éléments de construction. Le jury souligne les lacunes trop souvent rencontrées :

- Nivellement :
Certains candidats ont des difficultés pour reporter un point d’altitude, pour régler et vérifier
des hauteurs d’éléments de coffrage. Souvent les méthodes employées pour les réglages
altimétriques sont mal adaptées et imprécises.

- Implantation :
D’une façon générale, les candidats ont su proposer des solutions adaptées pour
l’implantation et le traçage au sol des exercices proposés.

- Coffrages :
Les candidats doivent connaître les dimensions courantes des sections de bois équarris. Ils
devraient connaître également les principes de coffrage et de contreventement des coffrages bois et
des coffrages outils ( que se soit pour les voiles ou les poutres et planchers ) et doivent surtout
pouvoir les appliquer à l’élément à coffrer.
Les candidats doivent faire preuve de plus de rigueur et aborder le montage avec plus de
méthode.
Le jury souligne également un manque de contrôle final des coffrages montés.

Par ailleurs, certains candidats découvrent et utilisent les machines outils au moment de
l‘épreuve. Cette lacune d’apprentissage constitue un lourd handicap pour la phase de
réalisation et une réelle source de danger en phase d’utilisation de certaines machines
réputées dangereuses telles que : dégauchisseuse, scie circulaire, scie à ruban, cintreuse
électrique …

- Maçonnerie :
Le jury rappelle aux futurs candidats du PLP GC option CRO qu’une part importante de
l’enseignement porte sur des travaux de maçonnerie ( montage de structure BBM, coffrage et
ferraillage de linteau, enduit, chaînage … ) Dans cet objectif, il est recommandé aux futurs candidats
de se préparer à ce genre de réalisation et de maîtriser les outils simples de réglages tels que niveau
à bulle et fil à plomb.

- Sécurité :
Le jury recommande fortement aux candidats d’apprendre les consignes de guidage des
engins de levage et de faire preuve d’autorité et de présence lors des consignes gestuelles.

Le candidat doit avoir à l’esprit la notion de travail en sécurité pendant toute la durée de
l’épreuve. Il doit donc se fixer et suivre des points de contrôles permanents afin de ne pas
tenter l’accident
Le jury peut arrêter momentanément le candidat s’il ne respecte pas les consignes de sécurité
rendant dangereuse la zone de manipulation pour toutes les personnes présentes sur le site.

Le jury s’entretient avec les candidats durant toute la durée de la deuxième partie. Ceci permet au
candidat de justifier sa démarche et de soulever des points de sécurité et d’expliquer des situations
diverses. Dans ce domaine, les candidats conduisent dans l’ensemble une argumentation logique et
sont aptes, dans l'ensemble, à critiquer de façon objective leur réalisation.

POUR LA SESSION 2006, NOUS RAPPELONS AUX FUTURS CANDIDATS DE SE PRÉSENTER


AVEC LEUR ÉQUIPEMENT PERSONNEL DE BASE :

Un bleu de travail ou une combinaison (pas de blouse)


une paire de chaussures de sécurités et un casque
une paire de gants
un double mètre
un crayon de papier chantier
une calculatrice

HISTOGRAMME DES NOTES :


Ø 22 candidats se sont présentés à l’épreuve de mise en œuvre.
Ø La moyenne est de 12.4/20.
Ø Les notes varient de 04 à 19

Répartition des résultats


4

3,5

2,5
notes

1,5

0,5

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

nombre de candidats

CONCLUSIONS :

Les candidats avec une expérience professionnelle de chantier ont bien réussi lors de
cette épreuve et constituent un bon profil d’enseignant destiné à l’enseignement professionnel
de la discipline.
Les visites de chantier ainsi que des stages en entreprise orientés vers la production
sont souhaitables et permettent une meilleure approche des systèmes constructifs
couramment employés. Ils constituent une source de connaissances permettant aux candidats
d’argumenter et de justifier leurs propres choix techniques en cours d’épreuve de réalisation et
en particulier dans le cadre de l’entretien oral.

Comme les années précédentes, nous conseillons aux candidats de se préparer à


l’utilisation des machines bois pour confectionner des coffrages, à l’utilisation des coffrages
outils, à la manutention d’éléments préfabriqués ainsi qu’à la réalisation de travaux de
maçonnerie.
LABORATOIRE
CE

COMMENTAIRES
OBJECTIFS DE L’EPREUVE
L’épreuve de laboratoire doit permettre de vérifier que les candidats sont capables de conduire une
expérimentation dans le domaine du Génie Civil (Bâtiment et Travaux Publics) et de transférer des
connaissances à des élèves de Lycée Professionnel.

DEROULEMENT DE L’EPREUVE
L’épreuve se déroule sur 3 heures durant lesquelles les candidats sont en autonomie. Le jury se
réserve le droit d’intervenir à tout moment lors de la manipulation.
Les candidats présentent l'objet de la manipulation, analysent les phénomènes physiques, en
déduisent les mesures à effectuer - et donc les moyens pour y parvenir.
En fin d’épreuve un quart d’heure fait l’objet d’une discussion entre le jury et le candidat sur le thème
de la manipulation.

MANIPULATIONS
Les thèmes proposés cette session traitent des notions fondamentales sur les matériaux, tels les
granulats, sols, aciers etc…utilisés dans le génie civil.
Les sols :
• Essais d’identification (utilisation dans une classification :G.T.R.…).
Les matériaux granulaires :
Mise en évidence des phénomènes et des caractéristiques sur les milieux granulaires :
• Identification des granulats (taille, forme, propreté…),
• Foisonnement des sables,
• Mélanges granulaires.
Les bétons hydrauliques :
• Caractérisation des composants (ciment, granulats, adjuvants…)
• Béton frais (fabrication avec formulation totale ou partielle (méthode de DREUX), contrôles,
corrections sur le dosage en eau et sur la masse volumique, utilisations de fines et adjuvants…),
• Béton durci (essai de compression simple, loi de comportement, fendage).
Les aciers utilisés en béton armé :
• Essai de traction simple,
• Association acier et béton (essai d’adhérence).
NB : Cette liste n’est pas exhaustive.

Chaque manipulation fait appel à des connaissances de base que les candidats doivent
impérativement maîtriser (teneur en eau, masse, volume, masse volumique, force, contrainte,
déplacement, déformation … et unités).
Les travaux pratiques ne sont pas toujours liés à un essai normalisé. Ils peuvent être le support
pédagogique à la compréhension d’un certain nombre de phénomènes physiques (exemple :
arrangement granulaire, foisonnement…).

CRITERES D’EVALUATION
Conduite de la manipulation :
• Définir les objectifs de la manipulation,
• Etre capable de mener une manipulation à partir des moyens mis à disposition,
• Aptitude à la manipulation, rayonnement et autonomie.

Exploitation des résultats :


• Justesse de la saisie des données,
• Précision des mesures,
• Exactitude et validité des résultats,
• Pertinence de l'interprétation et de l’expression des résultats.

Connaissance et maîtrise du sujet :


• Maîtriser les notions élémentaires liées au thème proposé,

Exploitations pédagogiques :
• Discussion de l’exploitation possible de la manipulation en lycée professionnel,
• Liens entre la manipulation et les domaines professionnels,
• Capacité à proposer une démonstration pratique d’une notion élémentaire liée au thème
proposé,
• Communication (clarté des commentaires et des supports de communications)

RESULTATS

16

14

12

10

0
Notes de 0 à Notes de 6 à Notes de 9 à Notes de 12 Notes de 16 Notes >18 :
5: 8: 11 : à 15 : à 18 :

La commission de laboratoire a identifié trois catégories de candidats dont le profil moyen est résumé
dans le tableau ci-dessous :

Notes obtenues REMARQUES et COMMENTAIRES

A besoin d’interventions répétées du jury


Moins de 8 Méconnaissance des notions de bases des expérimentations
Quelques problèmes lors des manipulations (analyse, rigueur…)
Entre 9 et 11 Une à deux interventions du jury

Entre 12 et 15 Autonomie partielle


Assez bonne connaissance du thème abordé
Manipulation correcte
Aisance dans la manipulation
Plus de 15 Connaissance des matériels d’expérimentation
Bonne aptitude au transfert
Bonne organisation et analyse structurée

CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS
Il est indispensable de lire attentivement et complètement tous les documents donnés.
L’épreuve de Laboratoire nécessite un minimum de pratique (utilisation des techniques de mesures
élémentaires : pied à coulisse, anneau dynamométrique, comparateurs, balances…).
Le jury conseille à tous les candidats une préparation en autonomie incluant une mise en situation
individuelle pour réaliser quelques manipulations. En général les candidats ayant cette expérience ont
montré plus de faculté à s’adapter à des manipulations qu’ils n’avaient pas réalisées auparavant.
Cette épreuve demande une connaissance des grandeurs physiques simples.
Le jury n'attend pas obligatoirement d'une manipulation les résultats exacts, mais il s'attache surtout à
l'interprétation des essais, à l'analyse des incertitudes de mesures (logiques opératoires, de
précisions...) et à la façon de réaliser la manipulation.
Les candidats doivent porter leur réflexion sur l’utilisation pratique des manipulations avec des élèves
de lycée professionnels. Aussi le jury apprécie la capacité du candidat à proposer une
expérimentation simple pour illustrer les phénomènes en présence d’élèves. Elle nécessite la capacité
à situer les essais dans leurs domaines d’applications.
Les questions du jury ont pour but de mettre en évidence les connaissances et compétences pouvant
aller au-delà du travail de manipulation. Les candidats n’ont aucune raison d’être perturbés par cette
démarche.
Les candidats n’ayant pas accès à un laboratoire peuvent se rapprocher par exemple des Lycées
Techniques, des Directions Départementales de l’Equipement.
De nombreux ouvrages, manuels, vidéos et support multimédias existent également.
MECANIQUE APPLIQUEE
CE

COMMENTAIRES
OBJECTIFS

L’épreuve de laboratoire de mécanique appliquée doit permettre de vérifier que les candidats sont
capables de conduire une expérimentation et de mettre en évidence des théories fondamentales
appliquées, dans le domaine du génie civil (bâtiment et travaux publics).

DEROULEMENT

La durée de l’épreuve est de deux heures.

Durant la manipulation, le suivi et l’évaluation des candidats sont effectués en continu par les
membres du jury.

Lors de la dernière demi heure, les candidats doivent présenter au jury leurs manipulations,
leurs résultats et leur analyse. Une retranscription pédagogique du TP en lycée professionnel
peut leur être demandée.
Ils répondent aux éventuelles questions du jury.

THEMES EVENTUELS DES MANIPULATIONS PROPOSEES

Mécanique des structures :


Notion de force : modélisation d’une action mécanique
Notion de moment
Principe fondamental de la statique
Systèmes triangulés
Levage : élinguage et centre de gravité
Les leviers
Les palans
Principes et théorèmes fondamentaux de la RDM
Les déformations : hypothèse de Navier Bernoulli
Notion de contrainte
Les sollicitations internes : effort normal, effort tranchant et moment fléchissant
La flexion pure et la flexion simple
Béton précontraint : la flexion composée
Béton armé : principe et fonctionnement
Les poutres continues

Mécanique des fluides :


Poussée d’Archimède : sous pressions hydrostatiques
Pression hydrostatique sur un écran vertical
Pertes de charge
Ecoulements
Mécanique des sols :
Equilibre d’un massif : poussée et butée

Physique du bâtiment :
Thermique : conduction et isolation
Acoustique : isolation et temps de réverbération
Eclairagisme

Utilisation éventuelle de l’outil informatique et de logiciels appliqués.

Nota : Chaque manipulation fait appel à des connaissances de base que les candidats doivent
impérativement maîtriser (notions fondamentales de la statique, de la RDM, relation entre masse,
poids, notions de contraintes, théories physiques du confort de l’habitat, statique des fluides …)

CRITERES D’EVALUATION ET RESULTATS

Le jury souhaite de la part des candidats les compétences minimales suivantes :

• Etre capable de mener une manipulation


• Exploiter et interpréter des résultats
• Maîtriser et mettre en application les notions élémentaires (physique, mécanique, …)
• Etre capable de présenter oralement l’ensemble du travail et de la réflexion effectués.
• Etre capable de proposer des manipulations complémentaires au TP

Les critères d’évaluations sont les suivants :


• Conduite des manipulations en autonomie
• Précision des mesures
• Exactitude et validité des résultats
• Pertinence dans l’interprétation et l’expression des résultats
• Aptitude aux transferts pédagogiques des connaissances abordées
• Capacité de retranscription du modèle expérimental au modèle réel
• Qualité de la prestation orale

Le jury du laboratoire de mécanique appliquée a identifié trois catégories de candidats dont le


profil moyen est résumé dans le tableau ci-dessous :

Note obtenue REMARQUES & COMMENTAIRES


A besoin d’interventions du jury pour démarrer la
manipulation
Moins de 10 Méconnaissance des notions théoriques de base.
Impossibilité d’effectuer des transferts pédagogiques.
Difficultés de retranscription du modèle expérimental
vers la réalité
Problème d’utilisation du vocabulaire scientifique et
technique
Relative autonomie dans la manipulation.
Manque d’aisance orale lors de la présentation du travail
De 10 à 15 effectué.
Difficulté de synthèse
Quelques problèmes de résolution dans les méthodes de
calcul.
Aisance dans la manipulation
Connaissance des matériels d’expérimentation et aptitude
Plus de 15 réelle à leur utilisation
Bonne aptitude aux transferts
Bonne organisation et analyse structurée

CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS

L’épreuve de laboratoire de mécanique appliquée nécessite un minimum de pratique, une


connaissance des grandeurs physiques et des notions élémentaires de la mécanique.

Le jury s’attache surtout à la mise en œuvre et à l’interprétation des essais, à l’analyse des
mesures (logique opératoire, précision …). Ainsi le jury apprécie la capacité du candidat à
proposer une expérimentation pour illustrer les phénomènes simples.

Il estime absolument nécessaire de situer les essais au niveau des élèves de lycée
professionnel et proposer des modifications à la manipulation de l’épreuve.

Par ailleurs, des manipulations très simples ont souvent posé problème aux candidats. Ils ont
parfois eu du mal à visualiser des savoirs fondamentaux.

L’objectif principal de cette épreuve est de passer de notions abstraites, difficiles à appréhender
par nos élèves, à des illustrations concrètes des phénomènes dans la vie du chantier ou dans
une construction courante.

Rappel : L’objet de ces manipulations est de monter des TP qui s’adressent à des élèves de
lycée professionnel qui, pour bon nombre d’entre eux, ont été mis en difficulté sur des méthodes
d’enseignement faisant appel à des démonstrations réalisées exclusivement au tableau sans
support concret.
Pour cette session 2005, nous avons constaté une nette amélioration des résultats. On regrette
parfois que les candidats se réfugient derrière des calculs théoriques très poussés pour
expliquer des phénomènes simples.
TOPOGRAPHIE
CE

COMMENTAIRES
Objet de l’épreuve :

Le déroulement de cette épreuve est défini dans le B.O.E.N. spécial N°5 du 21 octobre 1993.
D'un temps imparti de 3 heures, l'épreuve de topographie doit permettre de vérifier l'aptitude des
candidats à conduire une manipulation topographique et d'exploiter des mesures relevées sur le
terrain.
Cette épreuve demande d'effectuer des activités en salle et sur le terrain, de durée sensiblement
égale.
Toutefois, les candidats ont la liberté de gérer le déroulement de l'épreuve. Ils peuvent aller sur le
terrain quand ils le souhaitent et autant de fois que nécessaire. Les membres du jury sont à la
disposition des candidats, ils leur servent d’aide sur le terrain.

Critères d’évaluation et compétences recherchées :

Parmi les principaux critères d'évaluation, nous noterons :

• La pertinence du mode opératoire et son degré d'exploitabilité.


• La bonne gestion du matériel (choix et utilisation).
• Les contrôles effectués pour la vérification des calculs et des mesures.
• L'exactitude ainsi que la précision des calculs et des mesures.
• La qualité des opérations de relevé, d'implantation, etc…
• La facture du travail rendu.
• La présentation du travail rendu (tableaux de relevé, de calculs).
• Le degré d'autonomie.
• Le respect du temps imparti.

Observations du jury à propos de la session 2005:

Les membres du jury constatent que :

• Les candidats ne gèrent pas toujours convenablement le déroulement de l'épreuve.


• Les candidats proposent des méthodes permettant d'aboutir à une solution aux différents
problèmes posés. Toutefois les solutions proposées sont parfois trop mathématiques donc mal
adaptées au terrain (manque de pragmatisme).
• La plupart des candidats utilisent correctement le matériel de topographie. Mais par manque
de pratique, ils mettent trop de temps pour réaliser la mise en station et les mesures sur le terrain.
• Les candidats éprouvent des difficultés dans l’exploitation des coordonnées polaires au niveau
du calcul et sur le terrain.
• Quelques candidats ont des lacunes dans les notions fondamentales de la topographie, telles
que la transformation des coordonnées rectangulaires en coordonnées polaires, les formules de
résolution des triangles rectangle et quelconque, les transmissions de gisement et l’utilisation des
tableaux de calculs.
• Les candidats se contentent d'obtenir des résultats, mais occultent les opérations de
vérification et de contrôle quant à l'utilisation des appareils et l'exécution des calculs.
• Les candidats ont tendance à utiliser des méthodes de calculs mathématiques plutôt que
topométriques. Peu de candidats présentent leurs mesures dans un carnet de levé.
• Il subsiste entre les différents candidats des disparités importantes au niveau des
connaissances en topographie.

Quelques conseils donnés aux futurs candidats :

Les membres du jury rappellent qu'il est nécessaire de se préparer pour aborder au mieux cette
épreuve.

Les membres du jury rappellent qu'il est nécessaire de se préparer pour aborder au mieux cette
épreuve.
Pour cela, il convient (indications principales) :
D'effectuer des exercices comportant l’ensemble des phases de travail :
1. Définition succincte des modes opératoires.
2. Manipulation d'instruments topographiques et de matériels d'implantation
(théodolite, prisme, niveau, chaîne, piquets et petit matériel).
3. Organisation rapide des calculs sous forme de tableaux pour la transformation
des coordonnées polaires en rectangulaires et inversement.
4. Exploitation des mesures par tableaux de calculs.
5. Contrôle des résultats par rapport aux tolérances.
De penser à intégrer dès le début de l’épreuve des moyens de contrôles des mesures et
des calculs effectués.
D'utiliser des tableaux pour porter les relevés de mesure, ce qui permet le cas échéant de
mieux gérer les calculs qui présentent un caractère répétitif (ce qui est fréquent en
topographie...).
De présenter les calculs sous forme de tableaux, ce qui permet de faire un bilan des
résultats.
De rendre des documents parfaitement exploitables par une tierce personne.
D'envisager un entraînement permettant de réaliser des manipulations en totale
autonomie.
De se préparer pour des épreuves d'un niveau de fin de cycle de formation d'un BTS ou
DUT du secteur du génie civil.
• De venir passer les épreuves avec un matériel minimum de prise de note sur le
terrain, telles que planchette et pince (ou élastique)… et de calculs : une calculatrice
scientifique pourvue des grades (gon).
Liste des sujets proposés aux candidats :

- Vérification du parallélisme de deux alignements de façades.


- Vérification de l'orthogonalité de deux alignements de façades.
- Détermination des coordonnées (X, Y, Z) de deux points inaccessibles.
- Détermination des coordonnées (X, Y) et implantation du point d'intersection de deux façades.
- Implantation d'un bâtiment rectangulaire.
– Implantation d’un raccordement circulaire.
– Implantation d’un axe traversant un bâtiment.
– Implantation d’un bâtiment avec un voile courbe.
– Détermination des coordonnées (X, Y, Z) d'un point inaccessible.
– Implantation d’une canalisation avec pente d’écoulement d’eau (profil en long).
– Détermination de la hauteur d’un bâtiment.

(Nota : liste non exhaustive)

Répartition des notes :

5
nombre de candidats

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
notes de 0 à 20

LA MOYENNE DE L'EPREUVE POUR LA SESSION 2005 EST DE 12.9/20

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