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Thème : Pathogénicité et virulence du germe mycoplasme et ureaplasma

Plan
Lexique
Introduction
a)épidémiologie
b) mode de transmission
c)facteur de Pathogénicité
d) habitat
I) Pouvoir pathogène et virulence
1.1)caractères généraux
1.2) infections
2) caractère bactériologique
2.1)Examen direct
2.2) culture
2.3) caractère biochimique
2.4) les étapes de diagnostic biologique
3) traitement et prophylaxie
3.1) traitement préventif
3.2) traitement curatif
Conclusion
Référence

Lexique

•Pathogénicité :pouvoir Pathogène, capacité d’un agent infectieux à causer une


maladie.
•Virulence : capacité à générer une maladie ou des atteintes à l’organisme.
•miction : chaude-pisse

Introduction
Les mycoplasmes sont des bactéries appartenant à la classe des mollicutes( peaux
molles) , ils sont dépourvus de paroi , d’où l’aspect polymorphe.si de nombreuses
espèces de mycoplasmes sont pathogènes pour les animaux, seulement 4 peuvent l’être
pour l’homme. Ces mycoplasmes sont responsables :
• d’infections pulmonaires :mycoplasma pneumonia
• d’infections génitales : mycoplasma genitallium(Mg); mycoplasma hominis
(Mh);ureaplasma urealyticum (Uu).
Les infections à mycoplasme sont prises en compte de façon relativement récente,
décrites pour la première fois en 1980. Ureaplasma est un genre appartenant à la
famille des mycoplasmatacae qui englobe les genres mycoplasma et ureaplasme. Ils ne
possèdent pas de mur cellulaire et leur membrane contient des stérols.

a) épidémiologie
Distribution dans le monde entier, la bactérie est présente dans les voies génito-
urinaires (muqueuse du col utérin ou vagin) de 40 à 80% des femmes actives
sexuellement qui sont pour la bonne part en santé et asymptotiques. On la retrouve
également dans l’urètre des hommes mais moins fréquemment. Il a été annoté que les
hommes sont plus susceptibles d’être sujets à l’inflammation du kyste, tandis que
chez les femmes,les colonies d’urealyticum provoquent des processus d’inflammation
autour du col de l’utérus. Le développement d’une infection et l’absence de
traitement approprié peuvent être dangereux dans les effets et entraîner de
nombreuses complications. Les patients les plus fréquents rapportent : sensation de
miction douloureuse ;piqûre dans la voie urinaire ;pincement pendant la
miction ;perte vaginale

b) Modedetransmission
La bactérie se propage le plus souvent par contact sexuel. Les femmes infectées
peuvent transmettre la bactérie au fœtus ou au nouveau-né de 3 façons :
•infection intra-utérine ascendante
•diffusion hématogène par le cordon ombilical
•passage à travers la filière pelvi-génitale maternelle infectée qui peut entraîner
la colonisation de la peau du nouveau-né. Uu se transmet par rapports sexuels
lorsque la femme présente un déséquilibre de la flore vaginale ( transmissions
rares).

c) Facteurs de pathogénicité
•membrane contenant des stérols
•absence de paroi cellulaire
• l’ureaplasme produit l’enzyme uréase qui agit sur l’hydrolyse de l’urée

d) habitat
Les germes appartenant au genre urealyticum sont des commensaux de la voie
génitale. Beaucoup de sujets sont porteurs sains (15 à 20% environ).

1. Pouvoir pathogène et virulence


1.1. Caractères généraux
Ureaplasma urealyticum est à l’origine de nombreuses affections : urétrite non
gonococcique persistante , chez l’homme cette bactérie affectent différentes
cellules y compris la spermatose, affectant ainsi leur mobilité et leur capacité de
pénétration. Les mycoplasmes génèrent des changements essentiels dans le
métabolisme des cellules en dégradant la synthèse des protéines et des acides
nucléaires apportant à la cellule infectée une nouvelle information génétique .
L’urogénitalia est une infection très courante, provoquant le développement
d’urétrite et de prostatie non-gonococcique, la stérilité secondaire chez l’homme,
les vaginites et les cervicales non spécifiées chez la femme. Les mycoplasmes sont
encore détectés chez les nouveau-nés dans le cadre de la biopsie pulmonaire, du
liquide pleural et des examens péricardiques. Ureaplasma urealyticum peut se
manifester par des brûlures ou douleurs en urinant, des douleurs dans le bas ventre
ou région pelvienne, des saignements vaginaux, des douleurs au niveau du pénis ,
une urétrite.
1.2. Infections
Elles impliquent une prolifération bactérienne, une invasion, une destruction des
tissus de l'hôte et une réponse inflammatoire locale et systémique.

2. Caractères bactériologiques des mycoplasmes


2.1. Le prélèvement
Il se fait soit par voie génitale ou sanguin.le prélèvement se fait à l’aide d’un
écouvillon et est transmis au service de bactériologie ou se fera les analyses

2.2. La microscopie ou Examen direct


L’examen direct n’est pas réalisé car les mycoplasmes ne sont pas visibles après
coloration de Gram en raison de leur absence de paroi .

2.3. Culture
Les cultures pour sa détection doivent être quantitatives. Les milieux de culture
sont complexes,rendus sélectifs par addition d’une béta lactamine ou parfois de
polymyxine. Il convient d’utiliser des milieux gélosés et des milieux liquides.
Ureaplasma , se développe en milieu shepard à ph 6,0 renfermant de l’urée, en
milieu liquide, elle se fait d’après le virage de l’indicateur coloré la croissance
de l’ureaplasma. En 18h à 48h alcalinisant le milieu. Le résultat est exprimé en
unité de changement de couleur (ucc) par ml. La croissance en milieu liquide doit
toujours être contrôlée sur milieu gelosé pour éviter une confusion avec virage
d’indicateur coloré dû à la présence d’autres bactéries ou de cellules. Sur milieu
gelosé , l’apparition de petites colonies doit être recherchée à la loupe
binoculaire après 48 à 96h. Leur aspect irrégulier et très petit pour ureaplasma.
2.3. Caractères biochimiques
Indicateur Ph , Rouge phénol , en présence d’ureaplasma provoquant un changement en
fonction du ph , la coloration vire du jaune au rose ( test positif)

2.5. Les étapes du diagnostic biologique


Le diagnostic est confirmé après prélèvements localisés. Chez la femme, le
prélèvement vaginal permet de déceler la bactérie ainsi qu’un éventuel déséquilibre
de la flore. Chez l’homme il s’agit d’un examen d’urines ou de sperme. Ces examens
permettent en outre de déterminer la présence éventuelle d’autres germes tels que
trichomonas, chlamydia ou candida. Ces tests peuvent être réalisés par un médecin
généraliste oubien en centre de dépistage et ont pour but d’isoler les souches. Une
évaluation quantitative est nécessaire pour entreprendre un traitement. Il n’y a
pas de traitement en dessous d’un certain seuil de positivité. Par exemple le
prélèvement vaginal est pathologique lorsque le taux de Uu est égal ou supérieur à
100.000 ucc/ml .
Le diagnostic sera toujours complété par la mesure de la sensibilité aux
antibiotiques (antibiogramme).

3. Traitement et prophylaxie
3.1 Traitement préventif et curatif
À l’heure actuelle, il n’existe pas de vaccin permettant de se prémunir d’une
infection à mycoplasme.Dans ce cas le respect des mesures d’hygiène est important.
Généralement, le traitement repose sur la prise d’un traitement antibiotique (Ex:
Azithromycine ou doxycycline) pendant une durée de 5 à 10j. Pour une des infections
plus persistantes , il est parfois nécessaire de suivre un traitement différent,
par exemple avec la moxifloxacine. Dans tous les cas , il est nécessaire
d’effectuer un test de contrôle quelques semaines après pour s’assurer de
l’efficacité du traitement. En revanche, en l’absence de symptômes, il ne devra
suivre aucun traitement. En général, seuls les patients présentant des symptômes
sont traités avec un antibiotique.

3.2. Prophylaxies
Aucune n’est offerte actuellement sur le marché. Des antibiotiques tels que l’
Érythromycine peuvent aider à réduire à réduire l’incidence des maladies causées
par cet agent infectieux, notamment la chlorioamniote histologique et prolonger la
période de latence.

Conclusion
Ureaplasme est une bactérie commensale des voies génitales, pouvant
occasionnellement être responsable d’infections chez l’homme, la femme et le
nouveau-né ; comme tous les mycoplasmes, ils sont dépourvus de paroi , ils ne sont
donc pas colorables par la coloration de Gram et résistent à tous les antibiotiques
ciblant la paroi bactérienne. Il n’y a pas de diagnostic sérologique et les
antibiotiques potentiellement actifs contre les mycoplasmes sont les tétracyclines,
les macrolides et apparentés et les fluoroquinolones .la résistance tétracycline ne
concerne surtout ureaplasma urealyticum.

Références
Google.cmleslaboratoiresmicrobiologie
Wikipedia.cm
Sfm-microbiologie.org
VidéoYouTubes

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