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Université de Blida 1/Institut d’architecture et d’urbanisme

Cours de géométrie descriptive en L1 /Semestre 1 /Année universitaire 2020/2021


Chargé de cours : Dr. Archi. ICHEBOUBENE Youcef maître de conférences

Introduction

L’enseignement de la géométrie descriptive dans la formation de l’architecte est


indispensable et incontournable pour bien exprimer, par le dessin, ses œuvres
architecturales. Comme cela a été mentionné dans le programme officiel, élaboré par
le ministère de l’enseignement supérieur algérien, en 1975, pour l’enseignement de
l’architecture: « concevoir un projet est une chose, l’exprimer par le dessin en est une
autre ».

L’enseignement de ladite matière, dans les écoles d’architecture, permet aux étudiants
l’initiation aux notions de géométrie pour, une meilleure manipulation des trois
projections [projection orthogonale, projection parallèle (axonométrie) et projection
centrale conique (perspective)] utilisées pour exprimer correctement par le dessin leurs
projets d’architecture, imaginer commodément dans l’espace, et leur donner la
plénitude dans leur manière de réfléchir; acquis nécessaires et importantes dans la
formation de l’architecte.

Ainsi, dans le but de permettre aux étudiants un ensemble de connaissances précieuses


et judicieuses, le programme établi sera structuré comme suit :

Semestre 1

Initiation aux notions de géométrie de l’espace dans le


système de Monge (Gaspard MONGE1)
Initiation aux notions de géométrie et leur application dans le tracé des solides
géométriques de l’espace ; en deux dimensions, tel que : le Plan, les Elévations, leurs
tracé des Ombres et leur construction en Maquettes. Et en trois dimensions -
Perspective centrale conique et Projection parallèle; ceci pour un complément
d’interprétation.

Semestre 2

Applications
I/ En double Projection Orthogonale (DPO)
II/ En Projection Centrale Conique (PCC) et
III/ En Projection Parallèle oblique (Axonométrie)

1
Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 9 mai 1746 à Beaune et mort le 28 juillet 1818 à Paris, est un mathématicien
français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique
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Semestre 1
Initiation aux notions de géométrie dans le système de
Monge
1/ Présentation des éléments de référence en Double Projection Orthogonale
a/ les plans de projection
b/ les systèmes d’axes de référence
2/ Représentation des figures planes de l’espace
a/ Définition des figures planes
b/ Représentation du point
c/ Représentation de la droite
d/Représentation du plan

3/ les problèmes géométriques sur les figures planes


a/ Les conditions d’appartenance
b/ Les intersections
c/ Le parallélisme
d/ L’orthogonalité
e/ la ponctuation

5/ Les transformations géométriques


a/ Les changements des plans de projection
b/ Les rotations
c/ Les rabattements et relèvements

Liste des symbolesutilisés

Perpendiculaire (ou orthogonal à)


// Parallèle
∩ Intersection
≡ Confondu (ou identique à)
∈ Appartenance (appartient)
∉ Non appartenance (n’appartient pas)
|x| Valeur absolue
~ Défini (autres sens : approximation, équivalent)
↔ et ⇔ Equivalence (Si et seulement si, équivaut à)
⇒ Implication (implique)
≅ et ≃ Approximativement égal à
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≈ Presque égal à
≠ Pas égal
< Inférieur (plus petit)
≤ Plus petit ou égal
> Supérieur (plus grand)
≥ Plus grand ou égal
∞ L’infini
∀ Quelque soit
∃ «pour au moins un » ou « il existe au moins un . . . tel que»

Quelques lettres de l’alphabet grec ancien utilisées dans le document

Α α άλφα A alpha
Β β βήτα B bêta
Γ γ γάμμα G gamma
Δ δ δέλτα D delta
Λ λ λάμβδα L lambda
Μ μ μυ M mu
Π π πι P pi
Ρ ρ ρω R rhô
Σ σ σίγμα S sigma
Φ φ φι PH phi
Ψ ψ ψι PS psi
Ω ω ωμέγα Ô ôméga
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Cours n° 01

Présentation des éléments de référence en Double Projection Orthogonale

a/ les plans de projection

Par double projection on entend deux projections, il faut alors deux plans de projection. Comme en
architecture on utilise principalement la vue en plan à savoir la projection de dessus
orthogonalement sur un plan dont la position est donc horizontale, et les élévations (façades et
coupes) à savoir la projection de face orthogonalement sur un plan dont la position ne peut-être
donc que verticale. Il faut alors un plan de projection horizontal, appelé «Plan Horizontal de
Projection, abrégé le (PHP)» et un plan de projection vertical, appelé «Plan Frontal de Projection,
abrégé le (PFP)».

Les deux plans [le (PHP) et le (PFP)] forment un rectiligne droit, c’est-à-dire le (PHP) et le
(PFP) sont perpendiculaires.

La droite d’intersection des deux plans est appelée «Ligne de Terre, abrégé la (LT)».

Les espaces délimités par l’intersection des deux plans sont dits «Dièdres». Il y a quatre (04) dièdres.
Le dièdre formé par les parties des deux plans de projection entièrement vues est dit «Premier
dièdre», le deuxième dièdre vient derrière le plan frontal de projection et au dessus du plan
horizontal de projection, le troisième dièdre est derrière le plan frontal de projection et au dessous
du plan horizontal de projection, et le troisième dièdre est devant le plan frontal de projection est
au dessous du plan horizontal de projection.

(PFP)

2ème
dièdre

Ligne de Terre
1er
. dièdre

(PHP)
3ème
. dièdre

4ème
. dièdre
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b/ les systèmes d’axes de référence

Géométriquement tout point de l’espace doit-être repéré selon ses coordonnées. En géométrie
descriptive les coordonnées d’un point de l’espace sont :

- La hauteur (ou la cote), «la hauteur d’un point est la distance du point au plan horizontal
de projection».

- L’éloignement, « l’éloignement d’un point est la distance du point au plan frontal de


projection».
z

x y ≡LT

- L’axe ox est l’axe des éloignements,

- L’axe oz est l’axe des cotes (hauteurs) et

- L’axe oy confondu avec la ligne de terre (LT). L’axe qui permet de représenter la ligne
de rappel.

« la ligne de rappel est cette droite qui relie les deux projections, [projection sur le (PHP) et
projection sur le (PFP)] d’un point».
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Cours n° 02

Représentation des figures planes de l’espace


* Définition des figures planes
On appelle figures planes de l’espace, le point, la droite et le plan.

a/ Représentation du point
«On entend par la représentation du point, le dessin des deux projections du point». Et «projection
orthogonale par la perpendicularité de la direction de projection sur le plan de projection ».

- La projection sur le (PHP) est dite projection horizontale

- La projection sur le (PFP) est appelée projection frontale

Si le point dans l’espace est appelé A, la projection horizontale du point est appelée par
a, et la projection frontale est appelée par a’. (Voir figure ci-après)

* Représentation dans les trois dimensions

a’
DpA
sur le PHP

A
o
DpA
sur le PFP I

x a y≡LT
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- La projection horizontale a est obtenue à l’intersection de la droite projetant le point A


sur le (PHP) [DpA
DpA sur le (PHP)] avec ce dit plan,

- La projection frontale a’est obtenue à l’intersection de la droite projetant le point A


sur le (PFP) [DpA sur le (PFP)]
( avec ce dit plan.

« DpA»
» = Droite projetant le point A.

- La distance du point A au (PFP), son éloignement (réf.


réf. définition de l’é
l’éloignement),
est égale à la distance de A à a’, distance qui est la même de a à la (LT),
- La distance du point A au (PHP), sa cote (réf. définition de la cote),
), est égale à la
distance de A à a, distance qui est la même de a’ à la (LT).
* Représentation dans les deux dimensions
Pour passer de la représentation en 3d à la représentation en 2d,, il va falloir ramener, par
transformation géométrique [rotation autour de la (LT)],
( )], l’un des plans de projection jusqu’à le
mettre confondu avec l’autre plan de projection.

Z z

a’’ a’
A
o o y≡LT

y≡LT a
x a

x
La ligne droite qui relie a et a’, respectivement projection horizontale et frontale du point A, est
appelée « ligne de rappel».
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* Remarques

- Tout point du (PHP) a sa cote nulle, sa projection horizontale est confondue avec le point
lui-même, et sa projection frontale est sur la (LT),
- Tout point du (PFP) a son éloignement nul, sa projection frontale est confondu avec le
point lui, et sa projection horizontale est sur la (LT) et
- Tout point de la (LT) a son éloignement et sa cote nuls, ses deux projections, horizontale et
frontale, sont confondues sur la (LT).
z
z
b’≡B
b’≡B

o b a’ C≡c≡c’ y≡LT o a’ C≡c≡c’ y≡LT


b

A≡a
x A≡a
x

Le point A appartient au (PHP),


Le point B appartient au (PFP), et
Le point C appartient à la (LT).

- Tout point du 1er. dièdre a son éloignement et sa cote de signe positif. Sa projection
horizontale est au dessous de la (LT), et sa projection frontale est au dessus de la
(LT),

- Tout point du 2ème. dièdre a son éloignement de signe négatif et sa cote de signe positif. Sa
projection horizontale et sa projection frontale sont au dessus de la (LT),

- Tout point du 3ème. dièdre a son éloignement et sa cote de signe négatif. Sa projection
horizontale est au dessus de la (LT), et sa projection frontale est au dessous de la (LT) et

- Tout point du 4ème. dièdre a son éloignement de signe positif et sa cote de signe négatif.
Ses deux projections, horizontale et frontale, sont au dessous de la (LT).
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z
B
a’

A b’ b c

o y≡LT

e C
a
x
e’ c’
E

z b c
a’

b’

o y≡LT

a c’
e’
x

Le point A appartient au 1er. dièdre,


Le point B appartient au 2ème. dièdre,
Le point C appartient au 3ème. dièdre, et
Le point E appartient au 4ème. dièdre
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Cours n°03

b/Représentation de la droite
On entend par la représentation de la droite, le dessin de ses deux projections, horizontale et
frontale.

 Cas de la droite quelconque


* définition : une droite est dite quelconque quand sa position dans l’espace est quelconque par
rapport aux deux plans de projection [le (PHP) et le (PFP) ; ie, non parallèle et non perpendiculaire ni
au (PHP) et ni au (PFP).

z z

d’ d’

D
o y≡LT o y≡LY

d
d

x
x

Une droite quelconque a ses deux projections, la projection horizontale et la projection frontale,
quelconques par rapport à la (LT).

- les traces de la droite

* Définition : les traces d’une droite sont les intersections de la droite avec les deux plans
de projection.

L’intersection avec le (PHP) est appelée trace horizontale de la droite, on l’intitule THD [T=
Trace, H= Horizontale et D= de la droite (D)]. Si ce point existe sa cote est nulle, sa
projection horizontale tHD est confondue avec THD (tHD≡THD), et sa projection frontale
t’FD est sur la (LT) à l’intersection de la projection frontale de la droite avec la ligne de
terre (d’≡LT).

L’intersection avec le (PFP) est appelée trace frontale de la droite, on l’intitule TFD [T =
Trace, F= Frontale et D= de la droite (D)]. Si ce point existe, son éloignement est nul, sa
projection frontale t’FD est confondue avec TFD (t’FD≡TFD), et sa projection horizontale
est sur la (LT) à l’intersection de la projection horizontale de la droite avec la ligne de terre
(d≡LT).
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* Représentation

z z
TFD≡t’FD t’FD≡TFD

d’ d’

D
o tFD t’HD o t’HD
d y≡LT tFD y≡LT

THD≡tHD d

x tHD≡THD

 Droites particulières
* Définition : sont les droites ayant leur position particulière dans l’espace à l’un des plans de
projection (parallèle ou perpendiculaire).

- Droite horizontale
* Définition: toute droite parallèle au (PHP) est appelée droite horizontale. On l’intitule
généralement par la lettre H.

* Remarques

Tous les points de la droite ont la même cote. Ainsi les projections frontales de tous les points de la
droite sont à égale distance de la (LT). Et donc la projection frontale est parallèle à la (LT).

La droite horizontale a une seule trace, c’est sa trace frontale.

Dans l’espace la droite et sa projection horizontale sont parallèles. Ainsi la projection horizontale
est en vraie forme, vraie grandeur et vraie mesure.
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* Représentation

z z

h’ a’ b’ TFH≡t’FH h’ a’ b’ TFH≡t’FH

A B
H
o tFH y≡LT o tFH y≡LT
b b
a
h a
x h ab = AB
x

- Droite frontale

* Définition: toute droite parallèle au (PFP) est appelée droite frontale. On l’intitule
généralement par la lettre F.

* Remarques

Tous les points de la droite ont le même éloignement. Ainsi les projections horizontales de tous
les points de la droite sont à égale distance de la (LT). Et donc la projection horizontale est parallèle
à la (LT).

La droite frontale a une seule trace, c’est sa trace horizontale.

Dans l’espace la droite et sa projection frontale sont parallèles. Ainsi la projection frontale est
en vraie forme, en vraie grandeur et en vraie mesure.

* Représentation

z z f’
a’ a’b’=AB
F f’ a’
b’
A b’
o t’HF y≡LT o t’HF y≡LT
B
f a b
THF≡tHF f a b
x THF≡tHF
x
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Cours n°04

 Cas d’exception (Droites remarquables)

- Droite verticale

* Définition: toute droite perpendiculaire au (PHP) est appelée droite verticale. On l’intitule
généralement par la lettre V.

* Remarques

Sa projection horizontale est un point.


Sa projection frontale est perpendiculaire à la (LT).
Étant perpendiculaire au (PHP), elle est donc parallèle au (PFP). En conséquence, elle est dite
droite frontale particulière.
Sa projection frontale est en vraie forme, en vraie grandeur et en vraie mesure.
Elle a une seule trace, c’est sa trace horizontale.

* Représentation
z z
V a’ a’
v’ a’b’= AB

A b’ b’
o t’HV y≡LT o t’HV y≡LT

B
a≡b≡v≡tHV≡THV
a≡b≡v≡tHV≡THV
x x

- Droite de bout
* Définition: toute droite perpendiculaire au (PFP) est appelée droite de bout. On l’intitule
généralement par la lettre D.

* Remarques
Sa projection frontale est un point.
Sa projection horizontale est perpendiculaire à la (LT).
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Étant perpendiculaire au (PFP), elle est donc parallèle au (PHP). En conséquence, elle est dite
droite horizontale particulière.
Sa projection horizontale est en vraie forme, en vraie grandeur et en vraie mesure.
Elle a une seule trace, c’est sa trace frontale.

* Représentation
D
z z

b’≡a’≡d’≡t’FD≡ TFD a’≡b’≡ d’≡t’FD≡TFD


B

o A tFD y LT o tFD y≡LT


b
b

a a
x d ab=AB
x d

- Droite de profil
* Définition: toute droite orthogonale à la (LT) est appelée droite de profil. On l’intitule
généralement par la lettre P.
Soient deux droites (D) et (Δ ) de l’espace :
«On dit (D) est perpendiculaire à (Δ), ie D et Δ forment un angle droit et sont concourantes ».
«On dit (D) et (Δ) sont orthogonales, ie les directions des deux droites forment un angle droit,
et les deux droites peuvent ne pas être concourantes ».

* Remarques
Les deux projections, horizontale et frontale, d’une droite de profil sont perpendiculaires à la
(LT).
Les droites de bout et verticale sont deux droites de profil particulières.
* Représentation
z P z
TFP p’
P1

o TFP1≡ y≡LT o y≡LT


THP1

THP
x p
x
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La droite (P) et la (LT) sont dites droites orthogonales, leurs directions forment un angle droit, mais
les deux droites ne se coupent pas.
La droite (P1) et la (LT) sont dites droites perpendiculaires, elles sont concourantes et elles forment
un angle droit.

- Droite parallèle à la (LT)

* Définition: c’est une droite // à la (LT). Elle est intitulée par la lettre D.

* Remarques
Toute droite // à la (LT) est en même temps une droite horizontale et frontale. En
conséquence, ses deux projections, horizontale et frontale, sont // à la (LT), et elles sont en vraie
forme, en vraie grandeur et en vraie mesure.
Elle n’a pas de trace, ni trace horizontale ni trace frontale.

* Représentation

z z
a’ b’ d’
a’ b’ d’
A B

o y≡LT o y≡LT

a b d
a b d

x
x ab=a’b’=AB

- Droite du (PHP)
* Définition: droite ∈ au (PHP).

* Remarques

Toute droite ∈ au (PHP) se projette horizontalement confondue avec elle-même, et


frontalement sur la (LT). La projection horizontale est en vraie grandeur, en vraie forme et en
vraie mesure.
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* Représentation

z z

o d’ a’ b’ y≡LT o d’ a’ b’ y≡LT

B≡b
D≡d A≡a b
D≡d a
x
x ab=AB

- Droite du (PFP)

* Définition: droite ∈ au (PFP).

* Remarques

Toute droite ∈ au (PFP) se projette frontalement confondue avec elle-même, et


horizontalement sur la (LT). La projection frontale est en vraie grandeur, en vraie forme et en
vraie mesure.

* Représentation

z z a’b’=AB D≡d’
B≡b’ b’
A≡a’ a’
D≡d’

o d a b y≡LT o a b d y≡LT

x
x
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Cours n°05

c/ Représentation du plan

 Plan quelconque

* Définition: C’est un plan quelconque par rapport aux deux plans de projection [le (PHP) et le
(PFP)] ie non parallèle et non perpendiculaire ni au (PHP) ni au (PFP).

* Remarques

Géométriquement un plan est défini: par trois points non confondus et non alignés, par un
point et une droite (le point n’appartient pas à la droite), ou par deux droites coplanaires non
confondues. En géométrie descriptive le plan est généralement représenté par les droites
d’intersection du plan avec les deux plans de projection [le (PHP) et le (PFP)], son intersection avec
le (PHP), si l’intersection existe, est appelée trace horizontale du plan, et son intersection avec le
(PFP), si l’intersection existe, est appelée trace frontale du plan. On l’intitule généralement comme
suit : lettre alphabétique latine en majuscule suivie de la lettre alphabétique grecque et terminer
avec la lettre alphabétique latine en majuscule avec‘ [Exemple : (PαQ’), (TβR’), etc.]

* Représentation

z z
q’
αQ’≡α’q’

(PαQ’) y≡LT o p’ α’ y≡LT


q α

Pα≡pα
x p
x

(PαQ’) est l’appellation du plan.

(Pα) est l’intersection du plan (PαQ’) avec le (PHP), elle représente la trace horizontale de (PαQ’).
(pα) est sa projection horizontale de, et (α’p’) (≡LT) est sa projection frontale.
(αQ’) est l’intersection du plan (PαQ’) avec le (PFP), elle représente la trace frontale de (PαQ’).
(α’q’) est sa projection frontale, et (αq) (≡LT) est sa projection horizontale.
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 Plans particuliers
* Définition: les plans perpendiculaires ou parallèles à l’un des plans de projection sont dits plans
particuliers.

- Plan vertical

* Définition: tout plan perpendiculaire au (PHP) est appelé plan vertical.

D’après le théorème de géométrie «l’intersection de deux plans perpendiculaires à un même plan


est une droite perpendiculaire à ce même plan», nous pouvons dire ainsi que l’intersection d’un plan
vertical avec le (PFP) [le (PFP) qui est aussi vertical] est une droite perpendiculaire au (PHP), et est
donc une droite verticale.

* Représentation

z
z
αQ’≡α’q’ d’ q’
A a’
(PαQ’)
D
a y≡LT o p’ α’ y≡LT
α≡q
a
Pα≡ pα≡d d
p
x
x

* Remarque

Toute figure plane d’un plan vertical se projette horizontalement sur la projection
horizontale de la trace horizontale dudit plan vertical.

- Plan de bout

* Définition: tout plan perpendiculaire au (PFP) est appelé plan de bout.


Idem, d’après le théorème de géométrie «l’intersection de deux plans perpendiculaires à un même
plan est une droite perpendiculaire à ce même plan», nous pouvons dire ainsi que l’intersection d’un
plan de bout perpendiculaire au (PFP) avec le (PHP) [le (PHP) qui est aussi perpendiculaire au (PFP)]
est une droite perpendiculaire au (PFP), et est donc une droite de bout.
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* Représentation
z
z q’
αQ’≡α’q’≡d’ d’
a’
a’
(PαQ’)
A y≡LT o α’≡p’ y≡LT
q α
D
Pα≡pα a

x d p
x

* Remarque
Toute figure plane d’un plan de bout se projette frontalement sur la projection frontale de la
trace frontale dudit plan de bout.

Cours n°06
 Cas d’exception (Plans remarquables)
* Définition: sont les plans de positions particulières par rapport aux deux plans de projection,
le (PHP) et le (PFP).

- Plan de profil
* Définition: tout plan perpendiculaire simultanément au (PHP) et au (PFP) est appelé plan de
profil. Il est concomitamment, un plan vertical particulier et un plan de bout particulier. Ainsi ses
deux traces, sa trace horizontale et sa trace frontale, sont perpendiculaires à la (LT).

* Représentation
z
αQ’≡ α’q’≡d’ z q’

a’ a’
A d’
(PαQ’)
o y≡LT o α’≡p’ y≡LT
α≡q
D a
Pα≡ pα ≡d a
d
x
x p
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* Remarque
Toute figure plane d’un plan de profil se projette frontalement sur la projection frontale de la
trace frontale du dudit plan de profil, idem, la projection horizontale sur la projection horizontale
de la trace horizontale dudit plan.

-Plan horizontal

* Définition: tout plan parallèle au (PHP) est appelé : plan horizontal. Il est concomitamment
perpendiculaire au (PFP), il est alors un plan de bout particulier. Il a une seule trace, c’est sa trace
frontale. En référence au théorème de géométrie «L’intersection de deux plans parallèles coupés par
un même plan sont deux droites parallèles», la trace frontale d’un plan horizontal est parallèle à la
(LT).

* Représentation
z

z
αQ≡α’q’ a’ b’ c’
α’ a’ b’ c’ q’
B
A
C y≡LT o y≡LT
(PαQ’) αq α q
b b
a a
c
x c
x abc=ABC

* Remarques

Le plan horizontal est représenté par sa seule trace frontale.


Toute figure plane d’un plan horizontal se projette frontalement sur la projection frontale de la
trace frontale dudit plan, et horizontalement en vraie forme, en vraie grandeur et en vraie mesure.

- Plan frontal

* Définition: tout plan parallèle au (PFP) est appelé : plan frontal. Il est concomitamment
perpendiculaire au (PHP), il est alors un plan vertical particulier. Il a une seule trace, c’est sa trace
horizontale. En référence au théorème de géométrie «L’intersection de deux plans parallèles coupés
par un même plan sont deux droites parallèles», la trace horizontale d’un plan frontal est parallèle à
la (LT).
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* Représentation
z

z a’b’c’=ABC
b’ b’
a’ a’
c’ c’
(PαQ’)
B α’p’ y≡LT o α’ p’ y≡LT

A
C
α a b c p
αP≡αp a b c
x x

* Remarques

Le plan frontal est représenté par sa seule trace horizontale.


Toute figure plane d’un plan frontal se projette horizontalement sur la projection horizontale
de la trace horizontale dudit plan, et frontalement en vraie forme, en vraie grandeur et en vraie
mesure.

- Plan bissecteur
* Définition: est un plan contenant la (LT) et divise deux dièdres opposés en rectilignes
identiques. Il y a deux plans bissecteurs, le premier divise le premier et le troisième dièdre, et le
second divise le deuxième et le quatrième dièdre. Les deux traces dudit plan sont confondues sur la
(LT).

* Représentation
z

(TβR’) z

(PαQ’)

α'Q’≡α’q’≡αq y≡LT o α’p’≡ α’q’ y≡LT


αP≡αp≡ α’p’ αp≡αq

x x
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Chargé de cours : Dr. Archi. ICHEBOUBENE Youcef maître de conférences

(PαQ’) est le premier plan bissecteur, il divise le premier dièdre et le troisième dièdre en deux
rectilignes identiques.

(TβR’) est le deuxième plan bissecteur, il divise le deuxième dièdre et le quatrième dièdre en deux
rectilignes identiques.

* Remarques

Tout point du plan bissecteur a son éloignement et sa cote égaux en valeur absolue |x|=|z|. Ainsi,
les deux projections d’un point, projection horizontale et projection frontale, sont à égale distance
de la (LT), elles sont confondues si le point est dans le deuxième ou le quatrième dièdre, la
projection horizontale est au dessous de la (LT) et la projection frontale au dessus de la (LT) si le
point est dans le premier dièdre, et enfin, la projection horizontale est au dessus de la (LT) et la
projection frontale au dessous de la (LT) si le point est dans le troisième dièdre.

Les deux projections, projection horizontale et projection frontale, d’une droite quelconque de l’un
des plans bissecteurs, font respectivement le même angle avec la (LT).

Toute droite de l’un des plans bissecteurs parallèle à (LT) est concomitamment une droite
horizontale et frontale. Ses deux projections, projection horizontale et projection frontale, sont en
vraie forme, en vraie grandeur et en vraie mesure, parallèles à la (LT) et à égale distance de cette
dernière.

Tout polygone (carré, rectangle, cercle, …) qui appartient à l’un des plans bissecteurs a se deux
projections, projection horizontale et frontale, identiques et avec comme axe de symétrie la (LT).

* Représentation des points du plan bissecteur

(TβR’) z
B a’
b≡b’
(PαQ’) c
A
α'Q’≡α’q’≡αq y≡LT o α’p’≡ α’q’ y≡LT
αP≡αp≡ α’p’ αp≡αq
C
c’
e≡e’
E a
x x

A∈ au (PαQ’) dans le premier dièdre.


C∈ au (PαQ’) dans le troisième dièdre.
B∈ au (TβR’) dans le deuxième dièdre.
E∈ au (TβR’) dans le quatrième dièdre.
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* Représentation des droites du plan bissecteur

(TβR’) z d’
h’

(PαQ’) H
D
α'Q’≡α’q’≡αq y≡LT o α’p’≡ α’q’ y≡LT
αP≡αp≡α’p’ αp≡αq

x x d

(D) est une droite quelconque ∈ au (PαQ’) dans le premier dièdre.


(H) est une droite // à la (LT) ∈ au (PαQ’) dans le premier dièdre.

- Plan // à la (LT)

* Définition: c’est un plan parallèle à la (LT). Le plan peut être frontal ou horizontal, ou encore
un plan bissecteur.
Il est représenté par ses deux traces, horizontale et frontale, parallèles à la (LT) Ou par une seule de
ses traces, par sa trace horizontale quand il est frontal et par sa trace frontale quand il est
horizontal.

* Représentation

z
αQ≡α’q’ α’ q’

(PαQ’)
α’p’ y≡LT o α’ p’ y≡LT
αq α q

αP≡αp α p
x x
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Cours n°07

3/ les problèmes géométriques sur les figures planes

a/ Les conditions d’appartenance

 D’un point à une droite


*règle : un point appartient à une droite a sa projection horizontale sur la projection horizontale
de la droite et sa projection frontale sur la projection frontale de la droite. Réciproquement une
droite passe par un point, a sa projection horizontale qui passe par la projection horizontale du point
et sa projection frontale qui passe par la projection frontale du point.
Soient une droite (D) et un point A dans l’espace.
a∈d d passe par a
A∈(D)⇔ et la droite (D) passe par le point A ⇔
a’ ∈ d’ d’ passe par a’

* Représentation
z

D d’ z d’
a’
a’
A

o y≡LT o y≡LT
d
a
a
d

x x

 D’une droite à un plan


*règle : une droite appartient à un plan a sa trace horizontale sur la trace horizontale du plan et
sa trace frontale sur la trace frontale du plan. Réciproquement un plan passe par une droite a sa
trace horizontale qui passe par la trace horizontale de la droite et sa trace frontale qui passe par la
trace frontale de la droite.

Soient une droite (D) et un plan (PαQ’) dans l’espace.

THD ∈ (Pα) ⇔ tHD ∈ (αp) et t’HD ∈ (α’q’)


(D)∈(PαQ’) ⇔
TFD ∈ (α’Q’) ⇔ t’FD ∈ (α’q’) et tFD ∈ (αq)
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α
(P ) passe par THD ⇔ (pα) passe par tHD et (α’q’) passe par t’HD.
(PαQ’) passe (D)⇔
(α’Q’) passe par TFD ⇔ (α’q’) passe par t’FD et (αq) passe par tFD.

* Représentation
z

TFD z q’
d’

α’Q’ TFD≡t’FD
(PαQ’) D
y≡LT o t’HD tFD α’ y≡LT
α
αP d

THD
x THD≡tHD
x p

 D’un point à un plan


*règle : un point appartient à un plan s’il appartient à une droite de ce plan

Soit un plan (PαQ’) donné par ses traces Représenter un point A de ce plan sachant que sa cote est
= 2 cm.

* Représentation
D
z

TFD z q’
d’

a’ α’Q’ a’ TFD≡t’FD
(PαQ’) d’
A y≡LT o t’HD tFD α’ y≡LT
d a α
a αP d

THD
x x THD≡tHD
p
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Il faut représenter d’abord une droite du plan (PαQ’). Soit alors la droite (D) représentée par ses
deux projections (d et d’) une droite de ce plan (PαQ’). Puis mener une // à la (LT) de cote = 2 cm et
à l’intersection de cette // avec d’ c’est a’, la projection frontale du point A, pour terminer mener la
ligne de rappel de a’ jusqu’à l’intersection avec d et ce sera donc a, la projection horizontale du
point A.

Cours n°08

b/ Les intersections

 De deux droites
Soient (D) et (Δ) deux droites de l’espace.
(d) ≡ (δ) ≡ a (projection horizontale du point A)
(D) ≡ (Δ) ≡ A ⇒ ⇒ et il faut que a et a’ soient sur la même ligne de rappel.
(d’) ≡ (δ’) ≡ a’ (projection horizontale du point A)

* Représentation
z
D d’ Δ d’
δ’ z δ’
a’ a’

A
o y≡LT o y≡LT
δ δ

a
a d d
x x
(D) ≡ (Δ) ≡ A

Les deux droites (D) et (Δ) sont dans une position quelconque de l’espace et concourantes au point
A.

z δ’ z δ’≡ d’
d’
a’
a’

o y≡LT o y≡LT
d≡ δ δ

a
a d
x x
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(D) ≡ (Δ) ≡ A et sont dans un plan vertical. (D) ≡ (Δ) ≡ A et sont dans un plan de bout.
z
D d’ Δ d’
z δ’

δ’

A
o y≡LT o y≡LT
δ δ

d d
x x (D) ∩ (Δ)

Les deux droites (D) et (Δ) sont non concourantes et non parallèles, elles sont dites gauches.

 De deux plans

Les deux plans sont représentés par leurs traces


Soient deux plans (PαQ’) et (TβR’) représentés par leurs traces dans le dessin ci-après.
Représenter leur intersection (PαQ’)∩ (TβR’).

(D) ∈ à (PαQ’)
L’intersection de deux plans est une droite, ie (PαQ’)∩(TβR’) ≡ (D) ⇒
(D) ∈ à (TβR’)

THD ∈ (P α) ⇒ tHD ∈ (αp) et t’HD ∈ (α’q’)


(D) ∈ à (PαQ’) ⇒
TFD ∈ (α’Q’) ⇒ t’FD ∈ (α’q’) et tFD ∈ (αq)

THD ∈ (Tβ) ⇒tHD ∈ (βt) et t’HD ∈ (β’t’)


(D) ∈ à (TβR’) ⇒
TFD ∈ (β’R’) ⇒ t’FD ∈ (β’r’) et tFD ∈ (βr)
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* Représentation

D
z

α’Q’ β’R’ z q’ d’
TFD r’
(TβR’)
TFD≡t’FD
(PαQ’)
βT y≡LT o β’ t’HD α’ y≡LT
THD β tFD α

THD≡tHD
αP p t
x x d

Les deux plans sont représentés, un par ses traces et l’autre par deux droites
concourantes

Soient deux plans (PαQ’) représenté par ses deux traces, et (TβR’) représenté par deux droites (D)
et (∆), dans le dessin ci-après.

Représenter leur intersection, (PαQ’)∩(TβR’) ≡ (L )

* Représentation
u'
L q' v' d'≡ d'1
z i' δ'
z t'F∆1

α’Q’ TFD D a'


A I ∆ l' t'FD1

(PαQ’) o
b' δ'1
α'
y≡LT λ' φ' tFD1 t'H∆1 y≡LT
λ φ ’α
a d
B αP tH∆1

δ≡δ1
l d1 i s
THD b
x x
p
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tHD1

*Explications analytiques

L’intersection de deux plans est une droite contenant tous les points communs des deux plans. Ainsi
la droite L (PαQ’) (TβR’) est l’ensemble des points communs entre les deux plans (PαQ’) et
(TβR’) ⇒ la droite (L) doit contenir les points d’intersection A et B, (points communs), des deux
droites (D) et (∆) avec le plan (PαQ’), c’est-à-dire la droite (L) doit passer par ces deux points A et
B. Il suffit donc de représenter les points d’intersection de (D) et (∆) avec le plan (PαQ’). Pour ce
faire voir le cas d’intersection droite plan ci-après.

Les deux plans sont représentés chacun par deux droites de l’espace

Soient deux plans (PαQ’) représenté par les droites (D) et (∆), et (TβR’) représenté par les droites
(D1) et (∆1).

Représenter leur intersection, (PαQ’)∩(TβR’) ≡ (L) .

* Représentation
u'
L d'≡ d'2 d'1
l' δ'
z z v' i'
d'1
j' a'
n' k'
D δ'1 f'
A I ∆ b' δ'2
D 1 C m'
o o λ' φ'
J y≡LT
λ φ
k
y≡LT
∆ 1 a d
B n
d1 δ≡δ3
f i
δ1 j m s
E b
x x w d2 l

*Explications analytiques

Comme expliqué supra, l’intersection de deux plans est une droite contenant tous les points communs
des deux plans. Ainsi la droite (L) ≡ (PαQ’)∩(TβR’) est l’ensemble des points communs entre les
deux plans (PαQ’) et (TβR’) ⇒ la droite (L) doit contenir les points d’intersection A et B, (points
communs), des deux droites (D) et (∆) avec le plan (TβR’), et C et E, points d’intersection des
droites (D1) et (∆1) avec le plan (PαQ’). La droite (L) doit passer alors par les quatre points A, B, C
et E. Géométriquement, pour représenter un droite il faut soit deux points non confondus, soit un
point une direction, ainsi pour représenter la droite (L) il a suffit de représenter les deux points A et
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B, points d’intersection des droites (D) et (∆) avec le plan (TβR’), et l’intersection de la droite (L)
avec les droites (D1) et (∆1), on obtient les points C et E. Idem, pour se faire voir le cas d’intersection
droite plan ci-après.

Cours n° 09

 Droite/plan

Pour localiser le point d’intersection d’une droite et d’un plan, la géométrie recommande les
opérations ci-après :

Premièrement faire passer par la droite un plan (les plans auxiliaires sont plus recommandés).
« Les plans auxiliaires sont : le plan vertical et le plan de bout ».
Deuxièmement chercher la droite d’intersection des deux plans (le plan donné et le plan auxiliaire
choisi).
Enfin, l’intersection de la droite donnée avec la droite d’intersection des deux plans est le point
d’intersection cherché.
Soient une droite (D) et un plan (PαQ’) deux figures planes de l’espace. Localiser le point
d’intersection de la droite avec le plan.

(TβR’)
D

(PαQ’)

A Δ

Le plan auxiliaire choisi passant par la droite (D) est le plan (TβR’) vertical. Chercher la droite
d’intersection.

(PαQ’) ∩(TβR’) est la droite Δ

Et (D)∩(Δ) est le point A, le point d’∩ cherché entre la droite (D) et le plan (PαQ’).
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* Représentation
Le plan est représenté par ses traces
Δ
z q’ r’
t’FΔ≡TFΔ
TFΔ D z d’
δ’

(TβR’) a’
(PαQ’) α’Q’
y≡LT o β’ ≡ tFΔ t’H Δ α’ y≡LT
A β α
a
THΔ tHΔ≡ THΔ
d d≡δ
αP p t
x x

(pα) ∩ (tβ) ≡tHΔ≡THΔ, on rappelle tHΔ sur la (LT) on obtient t’HΔ.


(α’q’)∩(β’r’) ≡ t’FΔ≡TFΔ, on rappelle t’HΔ sur la (LT) on obtient tFΔ.
On joint tHΔ à tFΔ on obtient (δ), et t’HΔ à t’HΔ on obtient (δ’).
(δ’) (d’) a’, puis on rappelle a’ sur (d) (δ) on obtient a.

Le plan est représenté par deux droites concourantes


Soient un plan donné par deux droites concourantes (D) et (Δ, ) et une droite (L) donnée par ses
deux projections [(l), (l’)].
Représenter (L)∩Plan ∼ [(D), (Δ)] ≡ I, [(D) et (Δ) sont concourantes au point A.]

* Représentation
z Δ D
z q’
δ’ d’ δ’ d’
(PαQ’) TFΔ

a’ TFD l’ a’
M L m’’
’ b’
A c’
i’ ’
C I ’
o C C y≡LT o α’ ’ p’ y≡LT
α≡q
αP c a B a
C C
c
b l i b
d THD THΔ d l≡m
x δ x δ ’p
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Comme il n’est pas nécessaire et pour ne pas surcharger la construction, la (l’) sur le dessin en 3D
n’est pas représentée.

*Explications analytiques

Sur le premier dessin en 3D

Première opération, on fait passer par la droite (L) un plan (PαQ’) vertical. L’intersection de (αP)
avec (d) c’est c (projection horizontale du point C), on mène une ligne de rappel de c et à
l’intersection avec la droite (D) on obtient le point C. Idem, l’intersection de (αP) avec (δ) c’est b
(projection horizontale du point B), on mène une ligne de rappel de b et à l’intersection avec la
droite (Δ) on obtient le point B.

Deuxième opération, on joint les points B et C on obtient la droite (M) [la droite d’intersection du
plan défini par les droites (D) et (Δ) avec le plan auxiliaire (PαQ’) vertical].

Enfin, troisième opération, l’intersection de la droite (M) avec la droite (L) est le point I [le point
d’intersection de la droite (L) avec le plan défini par (D) et (Δ)].

Sur le deuxième dessin en 2D

Le plan (PαQ’), plan auxiliaire, étant vertical et passant par la droite (L) a la projection horizontale
de sa trace horizontale confondue ( ) avec la projection horizontale de la droite (L) ie. (αp) (l),
(se référer à la règle : «Toute figure plane d’un plan vertical a sa projection horizontale confondue
sur la projection horizontale de la trace horizontale dudit plan».

L’intersection de (αp) avec (d) [(d) projection horizontale de la droite (D)] c’est c (c projection
horizontale du point C), et avec (δ) [(δ) projection horizontale de la droite (Δ)] c’est b (b
projection horizontale du point B). On mène une ligne de rappel de c et à l’intersection avec (d’)
[(d’) projection frontale de la droite (D)] on obtient c’ (c’ projection frontale du point C). Idem, On
mène une ligne de rappel de b et à l’intersection avec (δ’) [(δ’) projection frontale de la droite (Δ)]
on obtient b’ (b’ projection frontale du point B). On joint b et c on obtient (m) [(m) projection
horizontale de la droite (M)], (m) ≡(αp)≡(l). Idem, on joint b’ et c’ on obtient (m’) [(m’)
projection frontale de la droite (M)]. Et, (m’) intersection (l’) c’est i’, la projection frontale du
point I (I point d’intersection de la droite (L) avec le plan défini par les droites (D), (Δ). On mène
une ligne de rappel de i’ et à l’intersection avec (l) [(l) projection horizontale de la droite (L)] on
obtient i la projection horizontale du point I.

Application dans l’intersection de deux plans, l’un défini par ses traces et l’autre par deux droites
quelconques.
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Soient un plan (PαQ’) défini par ses traces, et un deuxième plan défini par deux droites
concourantes (D) et (Δ).

Représenter (PαQ’) ∩Plan ∼ [(D), (Δ)] ≡(L)

D L

I B

Δ (PαQ’)

*Méthodes de construction

Soit on cherche les traces du plan défini (∼) par les droites (D) et (Δ), et ainsi, on cherche
l’intersection de deux plans définis par leurs traces (cas développé page 30)

Soit, on cherche les intersections des deux droites (D) et (Δ) avec le plan (PαQ’). On joignant les
deux points d’intersection on représente ainsi la droite d’∩ des deux plans, le (PαQ’) et le Plan ∼
[(D), (Δ)]. v’ q’
p’1
r’
* Représentation TFP1≡t’FP1

z d’≡p’ l’ δ’

t’FP≡TFP b’
i’

a’

o α’ t’HP1 β’
γ’ y≡LT
α tFP β γ ≡tFP1

b
a
i d
tHP1≡THP1

δ ≡p1
x s l p
tHP≡THP
p
t
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*Explications analytiques
de droites (D) et (Δ) avec le plan (PαQ’
On cherche les points d’intersection des Q’).

* (D)∩(PαQ’) ≡ A
Faire passer par la droite (DD) un plan auxiliaire (TβR’) de bout. (β’r’), la proje
projection frontale de sa
trace frontale,, sera donc confondue avec (d’) la projection frontale de la droite ((D), et la projection
horizontale de sa trace horizontale tβ sera à la (LT).
L’∩ de (d’) avec (β’r’) ≡ a’ (la projection frontale du point A), on mène la ligne de rappel de a’ et
à l’∩ avec (d) [(d) projection horizontale de la droite (D)] on obtient a (la
la projection horizontale
du point A).

* (Δ)∩ (PαQ’) ≡B
Faire passer par la droite (Δ) un plan auxiliaire (SγV’) vertical. (sγ), la proje
projection horizontale de la
trace horizontale du plan (SSγV’), sera donc confondue avec (δ) [(δ) la projection horizontale de la
droite (Δ)], et la projection frontale de sa trace frontale (γ’v’) sera à la (LT
LT).

L’∩ de (δ) avec (sγ) b (b la projection horizontale du point B), on mène la ligne de rappel de b
et à l’∩ avec (δ’) on
n obtient b’ (b’ la projection frontale du point B).

On joint a à b on obtient (l) [(l) la projection horizontale de la droite (L)],


)], et a’ à b’ on obtient (l’)
[(l’) la projection frontale de la droite (L)].
(

Application dans l’intersection de deux plans définis par des droites quelconques.
Plan ∼ [(D), (D1)] ∩Plan ∼ [(Δ), (Δ1)] ≡(L)

* Représentation
présentation r’ q’ v’ l’
δ‘ w’ δ
δ’1
z
a’
b’
n’
j’ u’
i’
d’1

k’ m’ d’

o β’ α’ y≡LT
β α
m
k
i n
j
l
b a
δ δ1
x d≡ v
d1≡w
u
t
p
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*Explications analytiques

On cherche les points d’intersection des droites (D) et (D1) avec le plan ∼ [(Δ), (Δ1)].
* (D) ∩ plan∼[(Δ), (Δ1)] ≡A
Faire passer par la droite (D) un plan auxiliaire (PαQ’) vertical.

(αp)∩(δ)≡m, on mène une ligne de rappel de m et à l’∩ avec (δ’) on obtient m’.
m et m’ sont les deux projections (horizontale et frontale) du point M ≡ (Δ)∩(PαQ’).
(αp)∩(δ1)≡n, on mène une ligne de rappel de n et à l’∩ avec (δ’1) on obtient n’.
n et n’ sont les deux projections (horizontale et frontale) du point N ≡(Δ1)∩(PαQ’).

On joint m et n on obtient (v), et m’ et n’ on obtient (v’) [(v) et (v’) sont les projections
horizontale et frontale de la droite (V)≡ (PαQ’)∩ plan∼[(Δ), (Δ1)]. L’∩ de (v’) avec (d’) est a’, on
mène une ligne de rappel de a’ et à l’∩ avec (d) on obtient a (a et a’ sont les projections
horizontale et frontale du point A≡(D)∩ plan∼[(Δ), (Δ1)], point ∈ à la droite (L) ≡Plan ∼ [(D), (D1)]
∩Plan ∼ [(Δ), (Δ1)].

* (D1) ∩ plan∼[(Δ), (Δ1)] ≡ B

Faire passer par la droite (D1) un plan auxiliaire (TβR’) vertical.

(tβ)∩(δ)≡j, on mène une ligne de rappel de j et à l’∩ avec (δ’) on obtient j’.
j et j’ sont les deux projections (horizontale et frontale) du point J ≡ (Δ)∩(TβR’).
(tβ)∩ (δ1)≡k, on mène une ligne de rappel de k et à l’∩ avec (δ’1) on obtient k’.
k et k’ sont les deux projections (horizontale et frontale) du point K ≡ (Δ1)∩(TβR’).

On joint j et k on obtient (w), et j’ et k’ on obtient (w’) [(w) et (w’) sont les projections
horizontale et frontale de la droite (W)≡ (TβR’)∩plan∼[(Δ), (Δ1)]. L’∩de (w’) avec (d’1) est b’,
on mène une ligne de rappel de b’ et à l’∩ avec (d1) on obtient b (b et b’ sont les projections
horizontale et frontale du point B≡D1∩ plan∼[(Δ), (Δ1)], point ∈ à la droite (L) ≡ Plan ∼ [(D), (D1)]
∩Plan ∼ [(Δ), (Δ1)].
On joint a à b on obtient (l), et a’ à b’ on obtient (l’). (l) et (l’) sont les deux projections
(horizontale et frontale) de la droite (L) ≡Plan ∼ [(D), (D1)] ∩Plan ∼ [(Δ), (Δ1)]

Cours n°10

c/ Le parallélisme

 De deux droites
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*Définition : sont deux droites coplanaires non concourantes.

* Représentation

À l’exception des droites de profil, deux droites // ont leurs projections de même nom //.

d’
δ’
z

o y≡LT

x δ

Deux projections de même nom peuvent être confondues.

z d’
d’≡ δ’ z
δ’

o y≡LT o y≡LT

d d δ
x δ x
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 D’une droite à un plan


*Définition : une droite est parallèle à un plan donné s'il existe une droite dudit plan
parallèle à la droite donnée.

Mener par un point A donné une droite (D) // au plan (PαQ’) donné.

Le plan est représenté par ses deux traces

* Représentation

«Par un point de l’espace on peut faire passer une infinité de droites // à un plan donné».

q’

z d’

δ’
a’ TFΔ≡ t’FΔ

o p’ t’HΔ tFΔ α’ y≡LT


q α
a

d tHΔ≡THΔ

x
p δ

*Explications analytiques

Représenter une droite (Δ) du plan (PαQ’), ie. ses deux projections (δ) et (δ’). Mener par a
(projection horizontale du point A) (d) [(d) la projection horizontale de la droite (D)] // à (δ), et par
a’(projection frontale du point A) (d’)// à (δ’). Ainsi, (D)∼(d), (d’) est // au plan (PαQ’).

Le plan est représenté par deux droites concourantes (Δ) et (L).


Il consiste de mener par le point A la droite (D) // à l’une des droites (Δ) ou (L).

de a mener (d)// (δ) de a mener (d) // (l)


⇒ ou
de a’ mener (d’) // (δ’) de a’ mener (d’) // (l’)
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* Représentation
d’ z
z
d’
δ’ δ’

a’
i’ a’ i’

l’
l’
o y≡LT o y≡LT
d δ δ
l l
a i
a i
d

x x

 De deux plans

*Définition : deux plans sont // si l’un contient deux droites sécantes // à l’autre.

* Représentation

Les deux plans sont représentés par leurs traces


À l’exception des plans // à la ligne de terre (LT) deux plans // ont leurs traces de même nom
parallèles.
r’ q’
z

o p’ t’ β’ α’ y≡LT
q r β α

t p
x
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Les deux plans sont représentés chacun par deux droites quelconques

z d1’ d’

b’ δ’
δ’1 a’

o y≡LT

δ1 d
b
a
δ
d1

(d)//(d1)

(D) //(D1) ⇒

(PαQ’) ∼ [(D), (Δ)] // (TβR’) ∼ [(D1), (Δ1)] ⇒ (d’)//(d’1)

(δ)// (δ1)

(Δ)// (Δ1) ⇒

(δ’)// (δ’1)

 droites particulières d’un plan

- Droite horizontale d’un plan

*Définition : c’est une droite horizontale appartenant à un plan donné.

La trace horizontale d’un plan donné étant une droite horizontale, par conséquent la droite
horizontale d’un plan et sa trace horizontale, les deux // à un même plan [// au (PHP)] sont //. «En
géométrie deux droites d’un même plan // à un plan donné non // au plan contenant les deux
droites, sont // ».
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* Représentation

Le plan est représenté par ses deux traces


z
q’

(PαQ’) q’
α’Q’ z

TFH≡t’FH h’ TFH≡t’FH h’
H
o p’ tFH
α’ y≡LT o p’ tFH α’ y≡LT
q α q α
h

αP
h
p x
p
x

*Explications analytiques

Etant une droite horizontale, la projection frontale d’une droite horizontale d’un plan est // à la (LT)
⇒ (h’) // à la (LT), et étant une droite du plan sa trace frontale est ≡ sur la trace frontale du plan
⇒ TFH≡t’FH≡ (α’q’) et tFH≡(LT).

(H) // à (αP) ⇒ (h) //( αp) passant par tFH), et (h’ ) // (LT) passant par t’FH.

Le plan est représenté par deux droites concourantes quelconques


d’
z
h’ m’ n’
a’
δ’
o y≡LT

δ n
a

h m
x d
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*Explications analytiques

Représenter (h’)//(LT).
(H) étant une droite du plan ∼[ (D), (Δ)] ⇒ m’≡ (h’)∩ (d’) est la projection frontale du point M
l’∩de (H) avec (D), ligne de rappel de m’ et à l’∩ avec (d) c’est m la projection horizontale du
point M. De même, (h’)∩ δ’) ≡n’ la projection frontale du point N l’∩de (H) avec (Δ), ligne de
rappel de n’ et à l’∩ avec (δ) c’est n la projection horizontale du point N. On joint m à n on
obtient (h) la projection horizontale de (H), la droite horizontale du plan∼ [(D), (Δ)].

- Droite frontale d’un plan

*Définition : c’est une droite frontale appartenant à un plan donné.

La trace frontale d’un plan donné étant une droite frontale, par conséquent la droite frontale d’un
plan et sa trace frontale, les deux // à un même plan [// au (PFP)] sont //.

* Représentation

Le plan est représenté par ses deux traces


z
q’

(PαQ’) q’
α’Q’ z
F f’ f’

o p’ t’HF
α’ y≡LT o p’ t’HF α’ y≡LT
q α q α
f
THF≡tHF f
THF≡tHF
αP

p x p
x

*Explications analytiques

Étant une droite frontale, la projection horizontale d’une droite frontale d’un plan est // à la (LT). ⇒
(f)//à la (LT), et étant une droite du plan sa trace horizontale est sur la trace horizontale du
plan ⇒ THF≡tHF≡ (αp) et t’H≡LT).
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(F)// à (α’Q’) ⇒ (f’) // (α’q’) passant par t’HF, et (f)// (LT) passant par tHF.

Le plan est représenté par deux droites concourantes quelconques

z
d’ n’
m’
f’ a’

δ’
o y LT

δ
a
f n
m
x d

*Explications analytiques

Représenter (f)//(LT).

(F) étant une droite du plan ∼ [(D), (Δ)] ⇒ m≡(f)∩ (d) est la projection horizontale du point M
l’∩ de (H) avec (D), ligne de rappel de m et à l’∩ avec (d’) c’est
m’ la projection frontale du
point M. De même, (f)∩ (δ)≡n la projection horizontale du point N l’∩ de (F) avec (Δ), ligne de
rappel de n et à l’∩ avec (δ’) c’est n’ la projection frontale du point N. On joint m’ à n’ on
obtient (f’) la projection frontale de (F), la droite frontale du plan∼ [(D), (Δ)].

Cours n°11
d/ L’orthogonalité

 Orthogonalité de deux droites


*Définition: deux droites de l'espace sont orthogonales lorsque leurs parallèles passant par un
point quelconque sont perpendiculaires.

Deux droites perpendiculaires sont coplanaires alors que deux droites orthogonales ne sont pas
forcement coplanaires (donc perpendiculaire implique orthogonale mais orthogonale n’implique
pas perpendiculaire).
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Δ
(D)//(D) et (Δ)//(Δ)

Un angle droit ayant un côté // à un plan de projection, si le deuxième côté n’est pas au dit
plan de projection, se projette orthogonalement sur ce plan en un angle droit

* Représentation

z Δ
z
t’FΔ

d’ a’ t’FD d’ a’

D δ’ δ’
o y≡LT o y≡LT
a
δ a
d
tHΔ
d δ
x x

 Orthogonalité droite/plan
*Définition: une
ne droite est orthogonale à un plan si elle est orthogonale à d deux droites
sécantes du plan. Et Si une droite est orthogonale à un plan alors elle est orthogonale à toutes les
droites du plan.
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* Représentation

Le plan est représenté par ses deux traces


À l’exception de la droite de profil, si une droite est orthogonale à un plan, sa projection
horizontale est à la projection horizontale de la trace horizontale du plan et sa projection
frontale est à la projection frontale de la trace frontale du plan.

q’

(PαQ’) d’ z
q’

a’ d’
D

i’ A

I α’ p’
o p’ y≡LT o α’ y≡LT
α α
q
i d
a

d
p x p
x

Sur le premier dessin (3D) l’angle α’p’ d’ est en vraie grandeur (=90°) contrair
contrairement à l’angle αp d
qui est déformé.

Le plan est représenté par deux droites concourantes quelconques


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(L) Plan∼[(D), (Δ)], a sa projection horizontale à la projection horizontale de la droite


horizontale du plan (l) (
(h), et sa projection frontale à la projection frontale de la droite
frontale du plan (l’) (f’).
δ’ d’
z l’
m’ n’ h’

a’

j’ f’
k’
o y≡LT
j f
k

a
h
n
m

x d
δ l

- le pied de la perpendiculaire à un plan


*Définition : c’est le point d’intersection de la droite avec le plan auquel la droite est
perpendiculaire.
* Représentation
z
q’
r’ z
(PαQ’) d’ q’
a’ (TβR’) r’
D d’ δ’
i’ A t’FΔ≡TFΔ
i’
t’H Δ
o p’ β’ I α’ y≡LT o p’ β’ tFΔ α’ y≡LT
qβ α q β α
i d
Δ a i
δ
p d
x tH Δ≡TH Δ
p
x t t

NB. Le point I∼ ( i, i’) est le pied de la (D) sur le plan (PαQ’).


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Le plan est représenté par deux droites concourantes quelconques

d 1’ r’
z l’
d’
δ’ h’
n’
m’ c’
a’
i
b’

j’ f’
k’
o β’ y≡LT
β j f
k

b h
c a n
i’
m
x d
d1 l≡δ
t

NB. Le point I∼ ( i, i’) est le pied de la (L) sur le plan∼ [(D), (D1)],

 Orthogonalité de deux plans

*Définition : deux
eux plans sont perpendiculaires lorsque l'un contient une droite orthogonale à
l'autre.

(TβR’)
D

(PαQ’)

Soient un plan (PαQ’) représenté par ses traces (trace horizontale et trace frontale) et un point A
représenté par ses deux projections (projection horizontale et projection frontale).
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Mener par le point A le plan (TβR’) au plan (PαQ’).

* Représentation

z q’ r’ d’

β’ r’≡β’R’
tHD≡THD
THD a’
t’FD≡TFD

o p’ t’HD β’ t’ α’ y≡LT
q β tFD
r α
a

tβ ≡Tβ

x p t

*Explications analytiques

par a mener (d) (pα)


Mener par le point A une droite (D) au plan (PαQ’) ⇒
par a’ mener (d’) (α’q’)

Représenter les deux traces de la droite (tHD THD et t’FD TFD).

Ainsi tout plan dont la trace horizontale passe par (tHD THD) et la trace frontale passe par (t’FD TFD)
est au plan (PαQ’).

TFD) ⇒le plan (TβR’)


Du fait que (tβ) ≡ (Tβ) passant par (tHD≡THD), et (β’ r’) ≡(β’R’) par (t’FD≡TFD
au plan (PαQ’).

 droite de plus grande


rande pente d’un plan

*Définition : la droite de plus grande pente d’un plan donné est l’un des côtés d’un rectiligne du
dièdre formé par ledit plan avec l’un des plans de projection. Pour exemple la droite de plus grande
pente d’un plan avec le (PHPP) (voir représentation). Cette droite est à la trace horizontale de son
plan. Selon le théorème de géométrie «les droites de plus grande pente d’un plan donné avec le
(PHP) sont celles aux droites horizontales du plan».
plan

Toute droite de plus grande pente doit former un angle de pente plus ouvert que celui d’une autre
droite quelconque tracée sur le même plan. Par conséquent, elle fait avec le plan horizontal, un
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angle égal à celui du plan incliné. Les droites de plus grande pente ont de l’importance : les eaux et
tous les corps qui glissent ou roulent sur un plan incliné, les suivent toujours.
* Représentation

Le plan est représenté par ses deux traces

z D

q’
TFD≡t’FD
q’
(PαQ’)
z t’FD≡TFD

α’Q’
d’
d’

o p’ tFD t’HD
α’ y≡LT o p’ tFD α’ y≡LT
t’HD
q α q α
THD≡tHD

d
αP THD≡tHD

p x d
p
x

Le plan est représenté par deux droites concourantes quelconques

z l’
d’
h’ m’ c’ n’

a’ b’

δ’
o y≡LT
δ
a b

n
c
x m
h
d l
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 Applications (en
en séances de TD et comptes-rendus)
compte

Représentation des formes géométriques à trois dimensions (solides


solides géométriques
géométriques)

Représenter des formes géométriques à trois dimensions en appliquant les notions de géométrie
développées supra.

- Cas des polyèdres

* Application n°1
Soit une pyramide régulière droite posée par sa base rectangulaire (ABCE)
( ) sur un plan quelconque
de l’espace.

Représenter ses deux projections sachant que : le sommet A∼(a, a’), le sommet E ∈ au plan (PαQ’)
∼ par les droites (H)et (F) données et à la droite (D) passant par le point K ∼(k, k’) et au plan
(PαQ’), le sommet B ∈ à la droite (Δ) ∼[(δ), (δ’)] et au plan (TβR’) ∼ par les droites (H1) et (F1)
données, et l’arête (AS) est frontale.

δ’
z

f’1 k’
n’ h’
h1’ m’
f’

a’
o y≡LT

h
a f
n S

f1
m
h1 k
E
δ
A
SB C
x
B
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*Représentation

v’
1 v’
δ’
z

s’ d’

f’1 f’2
c’ k’
n’ h’
h1’ m’ e’
s’
B

f’
h’2
b’
o γ’1 γ’ a’
y≡LT
γ1 γ
h2 h
as s a f
n S

b e f2
s B
f1
m
h1 k
E
c d
δ s A
SB C
x s 1

B
*Explications analytiques

(d) passant par k et à (h)


Représenter la droite (D) ⇒
(d’) passant par k’ et à (f’)

( ∩(PαQ’)
Représenter le sommet E ≡ (D)

Représenter le sommet B ≡(Δ)≡(TβR’)

Représenter le sommet C≡ à l’∩ de la // à (AE) menée du sommet B avec la // à (AB) menée du


sommet E.

Représenter (SSB) à la base (ABCE) de la pyramide ⇒ (ssB) (h2) et (s’sB’)) (f2’).


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Représenter (as) (projection horizontale de (AS) frontale) //à la (LT). L’∩ de (ssB) avec (as) on
obtient s (projection horizontale du sommet S de la pyramide). Ligne de rappel de s et à l’ avec
(s’sB’) on obtient s’ (projection frontale du sommet S de la pyramide).

* Application n°2
Soit un parallélépipède (ABCDEGIJK
ABCDEGIJK) dans une position
ition quelconque de l’espace.
Représenter les deux projections du parallélépipède ; sachant que : le sommet G∼ (g, g’), la droite
support de l’arête (AB) est donnée, les cotes des sommets B est = 3cm et de C est =5 cm,
l’arête (AG) est aux arêtes (AB) et (BC) est à la face (ABIG).

z
a’b’
g’’ J

K
I

o y≡LT
G
ab C
AB
E
g B

x
A
*Représentation
j’
z b’c’
f’ k’ a’b’
i’ c’ h’1
h’ e’
g’
b’
f’1
a’

o y≡LT

h i ab

b f1
f
g
h1 a j

c
k
bc
x e
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*Explications analytiques

Représenter le plan passant par le sommet G et à la droite (AB). En conséquent toute droit du
plan représenté est à la droite (AB). Les droites qui permettent de représent
représenter un tel plan
comme défini sont la droite horizontale(H)
horizontale et la droite frontale (F) passant par le sommet G. La
droite horizontale (H) a sa projection frontale (h’) passant par g’ et // à la (LT), et sa projection
horizontale (h) passant par g et à (ab). La droite frontale (F) à sa projection horizontale (f) // à
), sa projection frontale (f’)
la (LT), à (a’b’).

(AB)∩le plan∼ [(H), (F)] ≡le


le sommet A. Puis représenter le sommet B∈(AB) et de cote= 3cm ⇒
représenter b’ sur (a’b’) à une cote de 3 cm ; ligne de rappel de b’ et à L’∩avec (ab) on obtient
b.
Représenter (BC) à la face (ABIG)
( ⇒ (bc) [projection
projection horizontale de la droite support de l’arête
(BC)] (h1) [projection horizontale de (H1), la droite horizontale de la face(
face(ABIG)], et (b’c’)
ontale de la droite support de l’arête (BC)]
[projection frontale (f1’) [projection frontale de (F1), la
droite frontale de la face(ABIG)
face( ]. Puis représenter le sommet C∈(BC) et de cote= 5cm ⇒
représenter c’ sur (b’c’) à une cote de 5 cm ; ligne de rappel de c’ et à L’∩ avec (bc) on obtient
c. Et par parallélisme, on obtient le reste des sommets E, G, I, J et K.

e/ La ponctuation

*définition : ill s’agit de distinguer les arêtes vues des arêtes cachées dans le dessin des solides
géométriques. Les arêtes vues sont sont représentées en traits continus souvent en traits forts, et les
arêtes cachées en traits discontinus souvent en traits moyens.

Pour réussir une ponctuation, la géométrie recommande l’application des trois règles suivantes :

- le contour apparent sur chaque projection est entièrement vu.


vu
« Le contour apparent est la limite extérieure
extérieur de chaque projection »

- Deux arêtes qui se croisent à l’intérieur du contour apparent sans se couper dans l’espace, l’une
est vue l’autre est cachée.
Pour distinguer l’arête vue de l’arête cachée en projection horizontale on compare les cotes des
deux points supposés confondus au point de croisement des projections horizontales des deux
arêtes, et celle qui porte le point dont la cote est supérieure à la cote de l’aut
l’autre point sera vue en
projection horizontale, l’autre sera alors cachée. Pour distinguer l’arête vue de l’arête cachée en
projection frontale on compare les éloignements des deux points supposés confondus au point de
croisement des projections frontales des deux arêtes, et celle qui porte le point dont l’éloignement
est supérieur à l »éloignement de l’autre point sera vue en projection frontale, l’autre sera alors
cachée.

- les arêtes aboutissant à un même sommet projeté à l’intérieur du contour apparent (non sur le
contour apparent) sont soit toutes vues soit toutes cachées.
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*Représentation
j’
z k’
i’ c’

g’ e’
b’

a’

o y≡LT
i

b
g
a j

c
k
x
e
- Le contour apparent (kecbigk) sur la projection horizontale est entièrement vu, et le contour
apparent (a’b’c’j’k’g’a’) sur la projection frontale est entièrement vu. Les deux contours seront
représentés en traits continus et forts.
j’
z
k’
i’ c’

g’ e’
b’

a’

o y≡LT
i
b

g
a j

c
k
x
e
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- les arêtes qui se croisent à l’intérieur du contour apparent sans se couper dans l’espace :

En projection horizontale on a (ae) avec (jk), et (ij) avec (ab). Prenons le point de croisement
entre (ij) avec (ab) et supposons qu’en ce point il y a les deux projections horizontales m et n de
deux points M ∈ (AB) et N ∈ (IJ). Traçons la ligne de rappel de m≡n, à l’ avec (a’b’c’) est
m’ et à l’∩ avec (i’j’) c’est n’. Nous constatons que la cote du point N est > à la cote du point M,
en conséquence (ij) est vue et (ab) est cachée.

En projection frontale on a (g’i’) avec (e’k’), et (c’e’) avec (b’i’). Prenons le point de croisement
entre (g’i’) et (e’k’) et supposons qu’en ce point il y a les deux projections frontales
u’ et v’ de
deux points U∈ (IG) et V ∈ (EK). Traçons la ligne de rappel de u’≡v’, à l’∩ avec (gi) c’est u et
à l’∩ avec (ek) c’est v. Nous constatons que l’éloignement du point V est > à l’éloignement du
point U, en conséquence (e’k’) est vue et (g’i’) est cachée.

j’
z
n’
k’
i’ c’

u’≡v’ e’
g’
b’
m’
a’

o y≡LT
i
u
b
g m≡n
a j

c
k
x
v
e
- Pour le reste de la ponctuation nous appliquons la troisième règle, c’est-à-dire «les arêtes
aboutissant à un même sommet projeté à l’intérieur du contour apparent sont soit toutes vues soit
toutes cachées».

En projection horizontale on a les sommets a et j. Comme (ab) est cachée donc (ag) et (ae) sont
cachées. Idem, (ij) est vue donc (cj) et (jk) sont vues.

En projection frontale on a les sommets e’ et i’. Comme (g’i’) est cachée donc (b’i’) et (i’j’) sont
cachées. Idem, (e’k’) est vue donc (a’e’) et (c’e’) sont vues.
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j’
z
n’
k’
i’ c’

u’≡v’ e’
g’
b’
m’
a’

o y≡LT
i
u
b

g m≡n
a j

c
k
x
v
e

Cours n°12

6/ Les transformations géométriques

*Définition : il s’agit d’amener des objets de l’espace dans des positions particulières afin de
simplifier
fier leur lecture et leur représentation.
Les méthodes utilisées sont :
- L’objet reste fixe et changer de position à l’un des plans de projection. La transformation
géométrique est dite «changements
changements des plans de projection».
projection»

-les plans de projection restent fixes et faire tourner l’objet de l’espace autour d’un axe,
convenablement choisi. La transformation géométrique est appelée «les rotations ».

- Ramener des figures planes de l’espace dans leur plan, par rotation, sur un plan convenablement
choisi,i, il s’agit principalement du plan horizontal de projection ou du plan frontal de projection. La
méthode est dite «Rabattements et relèvements».

a/ Les changements des plans de projection

*Définition : il s’agit de mettre l’un des plans de projection


projection dans une autre position, mais tout en
restant toujours à l’autre plan de projection. Cela, dans le but d’avoir une troisième projection de
l’objet de l’espace qui permettra ainsi de simplifier la lecture dudit objet.
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Cours de géométrie descriptive en L1 /Semestre 1 /Année universitaire 2020/2021
Chargé de cours : Dr. Archi. ICHEBOUBENE Youcef maîtrem de conférences

 Changement
hangement de plan horizontal de projection (PHP).

*Remarque : dans un changement de plan horizontal de projection, la projection frontale et les


éloignements restent invariants, les cotes changent, et l’intersection du nouveau plan de projection
avec le plan frontal de projection donne une nouvelle ligne de terre.

- Pour un point
*Représentation

Soit un point A∼(a, a’) ; dans un changement du plan horizontal de projection représenter A1 le
transformé du point A.

a’ PFP z

y1≡L1T1 y1≡L1T1
a’
A

P1H1P1

o y≡LT o a1 y≡LT

a1
a

a PHP
x
x

*Explications
Explications analytiques
Représenter la nouvelle ligne de terre (L
( 1T1)≡y1, et de préférence la faire passer par l’origine o et au
dessous de a’.
Vu que la projection frontale a’ du point A reste inchangée, mener alors à partir de celle
celle-ci la
nouvelle ligne de rappel à la nouvelle ligne terre (L
( 1T1) y1.

Etant donné que l’éloignement


ignement du point A reste invariant, reprendre alors cet éloignement sur la
nouvelle ligne de rappel à partir de la nouvelle (L
( 1T1) y1, et ce sera la nouvelle projection horizontale
a1 du point A, appeléee également la projection horizontale de A1 le transformé
formé du point A.

- Pour une droite


*Représentation
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Soit une droite (D), de position quelconque de l’espace, représentée par ses deux projections (d) et
(d’). Par changement du plan horizontal de projection rendre la droite (D) horizontale.

z
d’ a d’
PFP
z b’
b’
D y1≡L1T1
a’ a’ y1≡L1T1
B d1
P1H1P1
b1
A

b1 a1
o y≡LT o y≡LT
a1 d
d b
a b a

PHP x
x

*Explications analytiques

Sachant que la projection frontale (d’) de la droite la (D) reste inchangée, et la question est de
rendre cette droite (D) horizontale ⇒ représenter la nouvelle ligne de terre (L1T1)≡y1 // à (d’)
(idem, de préférence la faire passer par l’origine o). Chercher les transformés A1 et B1
respectivement des deux points A et B, c’est-à-dire a1 et b1. Et, on joint a1 et b1 on obtient (d1)
la projection horizontale de (D1) la transformée de la droite (D).
(d1) est en vraie grandeur, en vraie forme et en vraie mesure.

 Changement de plan frontal de projection (PFP).

*Remarque : dans un changement de plan frontal de projection, la projection horizontale et les


cotes restent invariants, les éloignements changent, et l’intersection du nouveau plan de projection
avec le plan horizontal de projection donne une nouvelle ligne de terre.

- Pour un point
*Représentation

Soit un point A∼(a, a’) ; dans un changement du plan frontal de projection représenter A1le
transformé du point A.
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z
z
a’ PFP

a1’
A
P1F1P1 a’

o o y≡LT
y≡LT
a1’

PHP a a
y1≡L1T1 y1≡L1T1
x x
*Explications
Explications analytiques
( 1T1)≡y1, et de préférence la faire passer par l’origine o et au
Représenter la nouvelle ligne de terre (L
dessus de a.
Vu que la projection horizontale a du point A reste inchangée, mener alor
alors à partir de celle-ci la
nouvelle ligne de rappel à la nouvelle ligne terre (L
( 1T1)≡y1.
Etant donné que la cote du point A reste invariant, reprendre alors cette cote sur la nouvelle ligne
de rappel à partir de la nouvelle (L le projection frontale a1’ du point A,
( 1T1)≡y1, et ce sera la nouvelle
appeléee également la projection frontale de A1 le transformé du point A.

- Pour une droite


*Représentation
Soit une droite (D), de position quelconque de l’espace, projections (d) et
l’espace, représentée par ses deux p
(d’). Par changement du plan horizontal de projection rendre la droite (D)
( frontale.
z z d’
PFP d’ b’
b’ a’

a’
a1’ b1’ d’1 a1’
d’1 b1’
D
o A B o
y≡LT y≡LT

P1F1P1
a
a
PHP b d
y1≡L1T1 y1≡L1T1
x x b d
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*Explications
Explications analytiques

Sachant que la projection horizontale


horiz (d) de la droite (D) reste
te inchangée, et la question est de
ontale ⇒ représenter la nouvelle ligne de terre (LL1T1)≡y1 // à (d) (idem,
rendre cette droite (D) frontale
de préférence la faire passer par l’origine o). Chercher les transformés A1 et B1 respectivement
des deux points A et B, c’est-à-dire
c’est a1’ et b1’. Et, on joint a1’ et b1’ on obtient (d1’) la projection
frontale de (D1) la transformée de la droite (D).
( (d1’) est en vraie forme et en vraie mesure.

Cours n°13

b/ Les rotations
*Définition : il s’agit de faire tourner autour d’un axe choisi des figures de l’espace jusqu’à les
mettre dans des positions qui facilitent leur lecture. En pratique, les axes de rotation sont choisis
à l’un des plans de projection [au (PHP) ou au (PFP)], c’est-à-dire verticaux ou
u de bout. Dans d’autres
disciplines autres que l’architecture des axes de rotation sont choisis également // à ces mêmes
plans. L’angle de rotation est choisi selon la nouvelle position que l’on veut donner à la figure. Les
deux plans de projection restent
rest inchangés.

 Rotation autour d’un axe vertical


- Pour un point
*Remarque: un n point qui tourne autour d’un axe vertical décrit un arc de cercle // au Plan
Horizontal de Projection (PHP
PHP) et au Plan Frontal de Projection (PFP)). Ledit arc de cercle se
projette horizontalement en vraie forme, et frontalement en un segment.

*Représentation
z z
δ’
δ
δ’

a’ i’ a’1 a’ i’ a’1
Δ
o y≡LT o y≡LT
A I
A1
a δ≡i
a δ≡i a1
a1
x
x

*Explications
Explications analytiques
Le point I est appelé «point invariant». Le point A1 représente la nouvelle position du point A,
géométriquement il est appelé le transformé du point A.
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- Pour une droite


Soient une droite (D) quelconque de l’espace et une droite (Δ) représentant l’axe de rotation,
données. Faire tourner la droite (D) de façon à la rendre frontale.
*Remarque: les seules positions particulières que peut prendre une droite qui tourne autour
d’axe vertical sont : la position frontale ou la position de profil.
*

* (D) et (Δ) sont concourantes


*Représentation
z
δ’ z d1’ δ’ d’
Δ i’ i’
d’
d1’
a’ u’ a’1 a’ u’ a’1

o I y≡LT o y≡LT
A1
U

A a1 THD1
d1 δ≡i≡u a1 d1
δ≡u≡i D1
THD a a
x
d d
x D
*Explications analytiques
Si la droite (D) est ramenée dans une position frontale ⇒la projection horizontale (d1 ) de (D1) la
transformée de (D) sera // à la (LT) est passera par i la projection horizontale du point invariant I.
Pour représenter (d1’) il faut faire la rotation d’un point quelconque de la droite (D). On a choisi
alors le point A et cherché a1’ la projection frontale de A1 le transformé de A. On joint a1’ à i’ et on
obtient ainsi (d1’) la projection frontale de (D1) la transformée de (D).

*(D) et (Δ) ne sont pas concourantes


*Représentation
z z
δ’ d’
δ’
d1’ d’ d1’
Δ
t’ t1’≡i’
t’ i’≡t1’
a’1 a’ u’ a’1
a’ u’
o y≡LT o y≡LT
T1
T I A1
D U THD1
t1 d1 t
A a1 δ≡i≡u
t a1 d1
δ≡i≡u D1
THD
a a t1
x
d d

x
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*Explications
Explications analytiques
Si la droite (D) est ramenée dans une position frontale ⇒la la projection horizontale (d1) de (D1) la
transformée de (D) sera // à la (LT) et passera par t1 la projection horizontale de T1 transformé de T
le point de tangence de la droite (D)( avec le cercle de centre I et de rayon (IT). Pour représenter
(d1’) il faut faire la rotation d’un point quelconque de la droite (D). Onn a choisi alors le point A et
cherché a1’ la projection frontale de A1 le transformé de A. On joint a1’ à t1’ et on obtient ainsi (d1’)
la projection frontale de (D1) la transformée de (D).

 Rotation autour d’un axe de bout

- Pour un point

*Remarque: un pointint qui tourne autour d’un axe de bout décrit un arc de cercle // au Plan
Frontal de Projection (PFP)) et au Plan Horizontal de Projection (PHP)). Ledit arc de cercle se
projette frontalement en vraie forme, et horizontalement en un segment.

*Représentation

z z

a’ a’
δ’’≡i’ δ
δ’≡ i’
a’1 a’1

o y≡LT o y≡LT
A
I
A1

a a i a1
a1
i
Δ δ δ
x x

Le point I est appelé «point invariant». Le point A1 représente la nouvelle position du point A,
géométriquement il est appelé le transformé du point A.

- Pour une droite

Soient une droite (D) quelconque de l’espace et une droite (Δ) représentant l’axe de rotation,
données. Faire tourner la droite (D)
( de façon à la rendre horizontale.

*Remarque: les seuless positions particulières que peut prendre une droite qui tourne autour
d’axe de bout sont : la position horizontale ou la position de profil.

*(D) et (Δ) sont concourantes

*Représentation
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z
z

d’
TFD
d’
a’ a’
δ≡i’≡u’ a’1 a’1 d1’
d1’
D δ’≡ i’≡u’
D1 TFD1

o y≡LT o y≡LT
A
U d1 d d1
d A1
u
u a a1
a a1

Δ i
i
x x
δ

*Explications analytiques
Si la droite (D) est ramenée dans une position horizontale ⇒la projection frontale (d1’) de (D1) la
transformée de (D) sera // à la (LT) et passera par i’ la projection frontale du point invariant I. Pour
représenter (d1) il faut faire la rotation d’un point quelconque de la droite (D). On a choisi alors le
point A et cherché a1 la projection horizontale de A1 le transformé de A. On joint a1 à i et on obtient
ainsi (d1 ) la projection horizontale de (D1) la transformée de (D).

*(D) et (Δ) ne sont pas concourantes


*Représentation
z
z
D1 d’
d’
a’ a’
TFD1 t’1 a1’ d’1 t1’ a’1 d1’
t’ t’
D δ’≡i’≡u’
δ’≡ i’≡u’
TFD

o y≡LT o y≡LT
d T T1
t i≡ t1
d1 A A1 t
I a u a1

U d1
t i≡t1
Δ d
u a a1 x
δ δ
x
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*Explications analytiques

Une fois la droite (D) est ramenée dans une position horizontale ⇒la projection horizontale (d1) ’ de
(D1) la transformée de (D) sera // à la (LT) et passera par t1’ la projection frontale de T1 transformé
de T le point de tangence de la droite (D) avec le cercle de centre I et de rayon (IT). Pour
représenter (d1) il faut faire la rotation d’un point quelconque de la droite (D). On a choisi alors le
point A et cherché a1 la projection horizontale de A1 le transformé de A. On joint a1 à t1 et on
obtient ainsi (d1) la projection horizontale de (D1) la transformée de (D).

Cours n° 14

c/ Les rabattements et relèvements

*Définition : il s’agit par un mouvement de rotation d’amener des figures planes de l’espace sur
un plan horizontal ou un plan frontal. Le plan horizontal de projection est souvent le plus utilisé,
particulièrement par les architectes.
La géométrie recommande que le rabattement de toute figure plane soit amené dans son plan.

 Rabattement pour un point

*Représentation

PαQ’ z

a’ a’
A

o y≡LT o y≡LT
α
a a
I≡i A0 i
h A0
A1 A1 h
x
αP p

*Explications analytiques

(αP) est la trace horizontale du plan (PαQ’) contenant le point A. (pα) est la projection horizontale
de (αP). La droite est utilisée comme charnière de rabattement. Ainsi pour représenter le
transformé A1, le rabattement du point A sur le (PHP) il faut mener par a (la projection horizontale
du point A) une perpendiculaire (ai) et une // (h) à (pα). Placer A0 sur (h) avec (aA0) = à la cote de
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A. Dessiner un arc de cercle de centre i et de rayon (iA0), et à l’intersection avec la perpendiculaire


(ai) (il y a deux points d’ , il faut choisir un seul et de préférence celui qui est dans la partie non
surchargée par le dessin) on obtient A1 le transformé de A par rabattement.

 Rabattement pour une droite

Pour représenter la transformée d’une droite donnée par rabattement il faut faire le rabattement
pour deux points de la droite. Un premier point choisi quelconque et un deuxième point de
préférence le point invariant (la trace de la droite). Ou faire le rabattement d’un point de la droite et
se référer à une direction, si elle est donnée.

*Représentation

- La droite (D) est quelconque

PαQ’ z
d’
d’
a’ a’
D
A
t’HD
o y≡LT o t’HD y≡LT
THD
α THD≡ tHD
≡ t’HD
a a
d
d
I≡i i
A0
h A0
A1 A1 h
x
αP p
D1 D1
x

*Explications analytiques

THD≡tHD est le point invariant, c’est-à-dire T1 HD≡THD≡tHD. Ainsi pour représenter la transformée
(D1) de la droite (D) par rabattement il suffit de faire le rabattement d’un seul point de la droite (D),
le point A comme exemple. Joindre A1 à THD≡tHD et on obtient (D1)

La droite (D) est horizontale


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PαQ’ z

a’ a’

A
o y≡LT o y≡LT
D α
a a
I≡i A0 i
h≡ d A0
A1 h≡d
A1
x
αP p
D1
x D1

*Explications
Explications analytiques
La droite (D) étant horizontale, elle est donc // à (αP) ⇒ (D1), la transformée de ((D) par
rabattement, sera // à (αP). P Pour représenter ainsi (D1) il suffit de faire le rabattement pour un
seul point de la droite (D),, comme exemple le point A, chercher A1 le transformé du point A par
rabattement. Enfin, de A1 dessiner (D
( 1), la transformée de la droite (D) par rabattement, // à (pα).

La droite (D) est à (αP)


z

PαQ’ z

o y≡LT o y≡LT
α

I≡
≡i≡THD≡tHD
I≡i≡THD≡tHD

D1 x D1
αP p
x

*Explications
Explications analytiques
La droite (D) étant à (αP), rabattement, reste à (αP) . Pour
P (D1), la transformée de (D) par rabattement
représenter ainsi (D1) il suffit de la mener par T1HD≡I≡i≡THD≡tHD (THD est le point invariant) à
(αP).
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- Les relèvements
Soient (D), (D1), (d) et (PαQ’) donnés. Représenter les deux projections du point A connaissant A1.
Idem, représenter la projection frontale (d’)
( de la droite (D) .
z
z
PαQ’

o y≡LT o y≡LT
α
d
d

A1
A1
D1 x
αP p
x D1

*Représentation

PαQ’ z
d’
d’
a’ a’
D
A
o t’HD y≡LT o t’HD y≡LT
THD≡ tHD
α THD≡ tHD
a a
d d
Ii i
A0
A1 A1 h
x
αP p
D1
D1
x

*Explications
Explications analytiques

Sur le dessin en 3D,, mener par A1 une à (αP), son intersection avec (d) on obtient a la projection
horizontale du point A. De a mener une verticale, et à l’intersection avec (DD) on obtient A. Ensuite,
de a mener une // à l’axe ox et à l’intersection avec la (LT) mener une verticale, l’intersection de
cette dernière avec la // de A à l’axe ox nous donne a’ la projection frontale du point A. Pour la
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représentation de la projection frontale (d’) de la droite (D), il faut joindre a’ à t’HD [t’HD est
obtenue en rappelant tHD sur la (LT)].

Sur le dessin en 2D, mener par A1 une à (αP), à son intersection avec d on obtient a la
projection horizontale du point A. De a mener une // à (αP), ce sera (h)), représenter un arc de
cercle de centre i et de rayon = (iA ) et son intersection avec (h) nous donne A , ainsi (aA )
1 0 0

ésente la cote du point A. Reporter cette cote sur la ligne de rappel issue de a et on4obtient
représente
ainsi a’, la projection frontale du point A. Pour la représentation de la projection frontale (d’) de la
droite (D), il faut joindre a’ à t’HD (t’HD est obtenue en rappelant tHD sur la (LT).

*Remarque: cette forme de représentation est appelée «Opération de relèvements».

NB/ dans la pratique, le rabattement d’une droite ou d’un point, il est


est recommandé de choisir
les plans, contenants lesdites figures,
figures verticaux.

Références Bibliographiques

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conique (Perspective) et projection parallèle oblique (Axonométrie).
(Axonométrie) Polycopié,, 164 p.
02/ AUBERT Jean, cours de dessin d’architecture à partir de la géométrie descriptive
escriptive. Ed.
La Villette, Paris 1992. 165 p.
03/ AUBERT Jean, axonométrie
xonométrie. Ed. La Villette, Paris 1996. 176 p.
François géométrie descriptive.. Ed. Dunod, Paris 1966. 229 p.
04/ AVIGNANT Jean & HARANG François,
05/ BURMEISTER Guido & RUEGG Alan, Alan méthodes constructives de la géométrie spatiale:
Perspective, Axonométrie et Méthode de Monge.
Monge 1993. 134 p.
06/ D.K CHING Francis, Architectural graphics. 3ème éd. Ed.Van Nostrand Reinhold,
Reinhold,1996. 181p.
07/ DELEBECQUE Robert, dessin bâtiment. T1, Ed. Delagrave, Paris1978. 157 p.
08/ DELEBECQUE Robert, dessin bâtiment.
bâtiment T2, Ed. Delagrave, Paris1984. 199 p.
09/ DESBATS Jean, géométrie descriptive et géométrie cotée.
cotée Ed. Magnard, Paris 1956
1956. 248 p.
10/ FAURE Alain, géométrie descriptive. Ed. Ellipses, Paris 2009. 279 p.
11/ GIRARD Georges & LENTIN André, géométrie/mécanique.. Ed. Hachette, 1962. pp. 248-264
12/ HENNEBICQ Daniel & MOLLE Georges, la mise en perspective.. Ed. Eyrolles, 1980
1980. 107 p.
13/ JANTZEN Eric, traité
raité pratique de perspective, de photographie et de dessin,
essin, appliqués à
l’architecture et au paysage. Ed. La Villette, Paris 1983. 191 p.
14/ JUNGMANN Jean-Paul, ombreo et lumière – Un manuel de tracé et de rendus qui considère
l’architecture comme une machine optique.
optique Ed. La Villette, Paris 1996. 151 p.
descriptive 3 ème éd. Ed. Dinod, Paris 1974. 170 p.
15/ LEHMANN Henri-louis, géométrie descriptive.
16/ PARRENS Louis, traité de perspective d’aspect : tracé des ombres. Ed. Eyrolles, 1981
1981. 167 p
17/ PRENZEL Rudolf, dessin
essin d’architecture et techniques de représentation.. Ed. Kräme, Stuttgart
1982. 136 p.
18/ VOILQUIN Maurice, géométrie
éométrie descriptive. Tome I, Ed. Bordas, Paris 1995. 280 p.
19/ VOILQUIN Maurice, géométrie descriptive Tome II, 2 ème éd. Ed. Bordas, Paris 1975
éométrie descriptive. 1975. 363 p.

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