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GEOMETRIE DESCRIPTIVE
INTRODUCTION
CONTEXTE-INTERET
La géométrie descriptive est une des rares disciplines dont l’enseignement dans les écoles
d’ingénieurs persiste depuis le XIXè siècle, et on est en droit de se demander, à l’heure de l’informatique
triomphante notamment dans la conception et la représentation des objets en trois dimensions, si cet
enseignement est toujours justifié.
Certes les outils actuels permettent d’élaborer des volumes complexes plus rapidement et avec plus
de précision, mais la géométrie descriptive possède deux vertus essentielles pour l’étudiant candidat
ingénieur: d’une part la gymnastique mentale qu’elle implique lui apprend à voir dans l’espace et à comprendre
la représentation des objets tridimensionnels, ce qui sera de la plus grande utilité devant l’écran d’un modeleur
3D, et d’autre part le soin qu’elle exige dans la réalisation des épures apporte la rigueur nécessaire à une
expression graphique pertinente, fut-elle assistée par ordinateur.
OBJET
La géométrie descriptive n’est pas l’invention d’un seul homme. Si Gaspard. Monge, à la fin du XVIII
ème siècle, en a développé la théorie et fixé les principes, Dürer, dès le XVI siècle, avait ébauché une méthode
similaire à l’usage des peintres.
Il s’agit avant tout d’une méthode de résolution graphique, c’est-à-dire opérant graphiquement sur des
êtres graphiques, permettant de résoudre des problèmes d’angles, de dimensions, de positions,
d’intersections, etc. Elle consiste à représenter un ou plusieurs objets en trois dimensions en un minimum de
projections orthogonales afin de permettre la lecture claires des angles et des longueurs.
La géométrie descriptive est un “art du trait” et, en ce sens, un outil indispensable aux architectes et
autres amateurs de dessins « techniques ». La géométrie descriptive est une géométrie pratique, qui se
distingue des géométries euclidienne ou analytique. Cette dimension pratique est la raison pour laquelle
l’étude de la géométrie descriptive ne requiert pas de solides connaissances mathématiques. Un étudiant
ayant suivi une filière littéraire peut aborder cette discipline sans complexe.
VI : PENETRATION
VI.1. INTRODUCTION
VI.2. PENETRATION D’UN CORPS POINTU ET D’UN CORPS NON POINTU A AXES VERTICAUX
VI.5. PENETRATION DE DEUX CORPS POINTUS A AXES VERTICAUX
VI.5. PENETRATION D’UN CORPS POINTU ET UN CORPS NON POINTU ; UN AXE HORIZONTAL
ET L’AUTRE VERTICAL
VI.8. PENETRATION DE DEUX CORPS POINTUS ; UN AXE HORIZONTAL ET L’AUTRE VERTICAL
VI.10. PENETRATION DE DEUX CORPS NON POINTUS ; UN AXE HORIZONTAL ET L’AUTRE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. R. Verschraegen., Dessin Scientifique 1 et 2 ; Edition Joseph VAN IN S. A. – LIER, 1987
2. A. Faure, Géométrie descriptive, du point aux surfaces de révolution et aux ombres. Edition Ellipses
2009, Paris. ISBN 978-2-7298-4398-4
3. G. Monge, Géométrie Descriptive ; Edition Jacques Gabay, Sceaux 1989. ISBN 2-87647-065-9.
4. A. Ricordeau, Travaux Pratiques, Géométrie descriptive appliquée au dessin. Edition Casteilla,
Paris, 2004. ISBN 2-7135-0536-4.
5. J. Aubert, Dessin d’Architecture ; Edition de la Villette, Paris 2007.
La géométrie descriptive se propose de donner, dans les deux dimensions de la feuille de papier,
une représentation opératoire des objets tridimensionnels : cette représentation bi-dimensionnelle doit décrire
suffisamment complètement l’objet afin de pouvoir servir de support à des opérations sur celui-ci.
La Géométrie Descriptive (G.D.) nous permet, au moyen de construction, de représenter sans
aucune ambiguïté des figures de l’espace sur une surface plane, de résoudre des problèmes et d’effectuer
des constructions en rapport avec ces figures
I.2.1. Définition.
On appelle projection orthogonale d’un point (p) sur un plan, le pied (q) de la perpendiculaire
(pq) abaissée de ce point sur le plan
Plan de projection
Projection du point
p
Point à projeter
Fig.1.1 Fig.1.2
Le but de la projection orthogonale est de représenter en plan, et cela à l’aide de constructions,
des figures de l’espace. On parvient ainsi à déterminer les dimensions et les formes exactes des objets.
Les projections orthogonales sont souvent utilisées tant dans le dessin industriel que dans le
dessin d’architecture. D’après le cas, on parle de dessin technique ou de plan. L’utilité pratique de cette
méthode de dessin se comprend de ce qui précède. Cette technique permet en effet de réaliser un projet ou,
inversement, de fixer dans un dessin la forme d’un objet de manière à permettre la reconstruction ou la
reproduction.
Mais le côté formatif n’est pas moins important, parce que la transposition d’une figure de
l’espace en dessin plan demande un effort de réflexion soutenu. Ce travail de réflexion est d’ailleurs appelé,
avec raison, «gymnastique de l’esprit».
Afin de représenter les objets tridimensionnels dans les deux dimensions de la feuille de papier,
on commence donc par se donner dans l’espace deux plans de projections perpendiculaires. Ces deux plans
se coupent suivant une droite (x y) appelée ligne de terre.
Les plans de projection sont perpendiculaires entre eux et partagent l’espace en quatre régions
(fig. I.3).
Nous nous représentons le
projectographe comme un dièdre droit,
Derrière PV Devant
formé d’un plan horizontal et d’un plan
II I
vertical. Nous distinguons le premier plan
Au-dessus
ou plan horizontal de projection et le
90° y
second plan ou plan vertical de projection,
représentés respectivement par PH et
PH PV.
L’axe de projection est l’intersection
En - dessous du PH (lire: plan horizontal de projection)
x et du PV (lire: plan vertical de projection);
soit l’axe xy ou Ligne de Terre (LT).
Puisque les plans de projection sont en
III IV
réalité illimités, l’axe xy est illimité. Sa
Fig.I.3
direction est toujours horizontale et il se
dessine parallèlement au bord inférieur du
dessin.
Pour déterminer les projections d’un
parallélépipède rectangle ABCD, EFGH,
(fig. I.4) nous supposons ce corps placé
dans le projectographe. Nous obtenons la
projection horizontale en abaissant de
chacun des sommes du parallélépipède une
droite projetante, c.-à-d. une perpendiculaire
sur le PH. Les intersections de ces
perpendiculaires avec le PH sont notées Ah
(lire: A horizontal ou projection horizontale
du point A), Bh, Ch,…et déterminent la forme
de la projection sur le PH. La projection
verticale s’obtient en abaissant des droites
projetantes sur le PV et ceci à nouveau à
partir de chacun des sommets du même
parallélépipède: Av (lire: A vertical ou
projection verticale du point A), Bv, Cv…En
Fig.I.4 reliant ces points dans le bon ordre, on
détermine la projection verticale.
Le trait peut être continu, interrompu ou mixte. Il a une des épaisseurs suivantes:
- trait fort;
- trait moyen dont l’épaisseur vaut à peu près la moitié de celle du trait fort ;
- trait fin dont l’épaisseur des lignes vaut à peu près le quart de celle du trait fort ;
On choisit l’épaisseur des lignes en fonction de la grandeur et de la nature du dessin.
Si un trait remplit en même temps plusieurs fonctions, celui, classé plus haut dans ce tableau à
priorité par rapport à celui classé plus bas.
I.6. NOTATIONS
Les points sont représentés par des lettres majuscules, parfois également par des chiffres A, B,… 1,
2,…I, III…. Les droites par des minuscules: a, b, …. Les plans, exception faite pour les plans de projection,
par des lettres grecques minuscules: α, β, …
L’index h (horizontal) et l’index v (vertical) se placent à droite et au-dessus des notations qui précèdent: av, Ah,
α v…
L’index r (rabattu) et l’index r’ (ayant subi une rotation) se placent également à droite, mais qui précèdent: avr,
Ahr, αvr,
Il est à remarquer que les notations doivent se trouver le plus près possible des éléments auxquels ils
se rapportent. Les notations de droites et de plans se font le plus possible près du bord du dessin. Une autre
exigence est qu’elles soient bien lisibles, et non traversées par l’une ou l’autre ligne. Pour des notations qui
ne peuvent se placer qu’à l’intérieur d’une figure hachurée, on veillera à interrompre quelque peu ces
hachures. La hauteur des lettres et des chiffres sera adaptée au format du dessin. L’écriture normalisée
oblique est conseillée.
Sauf exception, les mesures sont exprimées en millimètres.
En utilisant latte, compas, équerres, té, rapporteur, gomme et bistolet, le dessin est d’abord
effectué au crayon. On utilise un crayon dur 3 = H ou 4 =HH. On peut mieux faire apparaître les solutions en
utilisant un crayon plus doux 2 = HB. Toutes les lignes sont prolongées au crayon sur le dessin pour
promouvoir la précision. Toutes les constructions doivent obligatoirement tomber à l’intérieur du cadre du
dessein.
Ch
B Bv
Bh
Pv P
y Ch
h v
D B
Ch Bh Pv Bh
x
Dh
Dv D
C Cv
Ph Dh
Ph Dv
v
C
Fig.II.1: Représentation spatiale Fig.II.2: Dessin en projection
- Le point P se trouve dans le 1er dièdre. Après avoir fait pivoter le PH dans le sens indiqué, autour
de l’axe xy jusqu’à ce qu’il coïncide avec le PV, nous trouvons Ph sous l’axe xy et Pv au-dessus de l’axe xy.
L’éloignement et la hauteur (cote) sont positifs.
- Le point B se trouve dans le 2ème dièdre: l’éloignement négatif; la hauteur positive
- Le point C se trouve dans le 3ème dièdre: l’éloignement et la hauteur sont négatifs
- Le point D se trouve dans le 4ème dièdre: l’éloignement positif, la hauteur négative.
Av A
Bv
B
Av
Ah Bvh
h
B
Ah
Ah
Fig.II.3.: représentation spatiale. Fig.:II.4: Dessin en projection
Le premier bissecteur divise les dièdres I et III en 2 parties égales, le 2ème plan bissecteur divise
le dièdre II et IV en 2 parties égales (fig.II.3.).
Tout point du Ier bissecteur, comme tout point du 2nd bissecteur, se trouve à égale distance du PH et
du PV.
- Les projections Ah et Av d’un point A du premier bissecteur sont symétriques par rapport à l’axe xy;
- Les projections Bh et Bv d’un point B du 2nd bissecteur coïncident.
II.2.1 Définition
La projection d’une droite sur le PH (PV) est le lieu géométrique de toutes les projections de tous
les points de cette droite.
Une droite est parfaitement déterminée lorsqu’on connaît les projections de 2 de ses points sur chacun des
plans de projection.
Considérons une droite A quelconque par rapport aux plans de projection.
PV av
Bv
Bv B
av Av
y
Av A PH
Bh
Ah ah x y
x
Ah Bh
Ah ah
Bh
Fig.:II.6
PH
Fig.:II.5.
Est une droite // au PH, et oblique au PV. Tous les points d’une droite horizontale se trouvent à
la même hauteur. Hv est // à l’axe de projection Hh est une oblique à l’axe xy. Tout segment situé sur une droite
horizontale est vu en vraie grandeur sur sa projection horizontale.
Est une droite // au PV, et oblique au PH. Tous les points d’une frontale ont le même éloignement.
Fh est une droite // à l’axe xy tandis que Fv est une droite oblique à l’axe xy.
La vraie grandeur d’un segment situé sur F est égale à sa projection verticale.
Hv Fv
Hh
Fh
Fig.:II.7 Fig.: II.8
c. Droites projetantes
Une droite perpendiculaire à un plan de projection s’appelle «droite projetante». Tous les points
d’une droite projetante se projettent en un seul point sur ce plan.
Nous appelons droite de profil, toute droite située dans un plan perpendiculaire à l’axe de projection donc
perpendiculaire aux 2 plans de projection. Ph et Pv sont des droites situées dans le prolongement l’une de
l’autre et forment une perpendiculaire à l’axe xy. Les projections de différentes droites de profil situées dans
un même plan perpendiculaire au PH et au PV se confondent. C’est pourquoi une droite de profil n’est
complètement déterminée que si nous connaissions les projections de 2 de ses points.
av a av
Pv P Pv
PV bv b bv
y x y
h h
P PH a
ah bv Ph
x
Fig.:II.11 bh
e. Droites sécantes
Si 2 droites A et B se coupent en un point s, sh doit se trouver sur Ah et sur Bh, sh est donc
l’intersection de Ah et Bh. Sv doit également se trouver sur Bv, sv est donc l’intersection de Av et Bv. De plus, sh
et sv doivent se trouver sur une même ligne de rappel, puisqu’il s’agit des projections d’un même point. En
conclusion, si 2 droites qui ne sont pas de profil se coupent, les projections de même nom de ces droites se
coupent en des points situés sur une même ligne de rappel.
av
sv Dv
r
bv Cv
bh Dh
ah Sh q
h
Fig.:II.12 C
Les droites C et D sont des droites gauches parce que les intersections q, de Ch et Dh et r de Cv et Dv, ne sont
pas situées sur une même ligne de rappel.
f. Droites parallèles
Deux droites qui dans l’espace sont parallèles, ont leurs projections de même nom
respectivement parallèles ou coïncidentes. Si E et F sont parallèles le 1 er plan projetant de E est parallèle à
celui de F de sorte que leurs intersections avec le
v v
E F PH, Eh et Fh, sont parallèles. De même Ev et Fv
Fv Ev sont parallèles.
Eh
Eh Fh Fig.:II.13
g. Droites perpendiculaires
Si 2 droites sont perpendiculaires entre elles et si une de ces droites est parallèle au plan de
projection tandis que l’autre n’est pas perpendiculaire à ce plan alors les projections de ces droites sont
perpendiculaires entre elles. (fig.:II.14 ci-dessous: représentation spatiale)
Réciproque:
Si les projections de même nom de 2 droites sont perpendiculaires entre elles et si une de ces
droites est parallèle à un plan de projection, l’autre droite est perpendiculaire à la première.
La droite L est perpendiculaire à une droite horizontale H:
- Si Lh est perpendiculaire à Hh, ou bien
q Lv Lv
B Hv Hv
s
A
p Hh Hh Lh
Ah sh Lh fig. :II.15
Ph qh Bh Lv Fv Fv
Lv
Fig.:II.14 Lh
Fh
Fig.:II.16 Fh
Lh
- Si Lh est un point de Hh (fig.: II.15) dans ce cas, L est une droite verticale. Une droite verticale
et une droite horizontale qui se coupent, sont perpendiculaires.
La droite L est perpendiculaire à une droite frontale F:
- Si Lv est perpendiculaire à Fv (fig.: II.16); ou bien
- si Lv est un point de Fv (fig.: II.16) dans ce cas, L est une droite debout. Une droite debout et
une frontale qui se coupent, sont perpendiculaires.
Av Bv av
bv
cv
ch
Ah bh Bh
ah
- Si un plan α est déterminé par une droite C et par un point m non situé sur C, on dessine une droite
D passant par m et coupant C au point arbitraire p (fig. II.18 a). La droite D peut également passer
par m et être parallèle à C. (fig.: II.18. b)
Dans les 2 cas: α = (C,m) = (C, D).
dv
dv
Pv cv Mv
cv Mv
ch Mh Mh
dh
Ph ch
dh
Fig.:II.18.a Fig.:II.18.b
II.3.2.: Projections d’un plan quelconque
α fv
PV
fv
y x fh hv y
fh hv
x PH
hh hh
PH
On peut représenter un plan quelconque à l’aide de ses traces; ce sont les droites suivant
lesquelles ce plan coupe les plans de projection. Dans la représentation spatiale (fig. II.19.a), on voit qu’un
plan quelconque α coupe le PH suivant une droite horizontale H et le PV suivant une droite frontale F. Le plan
est donc déterminé par 2 droites sécantes, en effet, H et F se coupant en un point situé sur l’axe xy. Par
conséquent dans la représentation en projection d’un plan quelconque, déterminé à l’aide de ses traces (fig.
II.19. b), Hv et Fh coïncident toujours avec l’axe xy. Le plan est égal au plan (H, F).
Tout Plan perpendiculaire à un plan de projection est appelé «plan projetant.» Tous les points
d’un plan projetant se projettent suivant une droite, notamment la trace déterminée par ce plan avec le plan
de projection qui lui est perpendiculaire.
a. Plan vertical α:
α fig.II.20.b: présentation en projection
y x y
αh αh
x PH fig.II.20.a: présentation spatiale
Est un plan perpendiculaire au PH et oblique au PV (fig. II.20 a) Le plan vertical α est
parfaitement déterminé si nous connaissons αh c.à.d la trace (intersection) de α avec le PH. L’angle aigu formé
par l’axe xy et αh nous montre l’angle que forme le plan α avec le PV. Sur cette trace se projettent tous les
points du plan α. La trace verticale est dans ce cas toujours perpendiculaire à l’axe xy et n’a pas de signification
particulière, elle n’est pas dessinée d’habitude car c’est le PV lui-même.
b. Plan debout β
β
βv
PV βv
y x y
Fig.II.21.b
Fig.II.21.a
x
Est un plan perpendiculaire au PV et oblique au PH (fig. II.21 a) tous les points du plan debout
β se projettent sur la trace verticale βv qui est l’intersection de β et du PV.
L’angle aigu que forme βv avec l’axe xy = l’angle de β et du PH. La trace horizontale d’un plan debout est
toujours perpendiculaire à l’axe xy est peut être négligée. En effet, la projection horizontale d’un plan debout
occupe tout le PH.
PV γv
γ
γv
y PH x y
Fig.II.22.b
Fig.II.22.a
x
b. Plan frontal φ:
PV φ
y PH x y
φh φh
x
Fig.II.23.a Fig.II.23.b
Est un plan parallèle au PV (Fig. II. 23 a) ceci implique qu’il est également perpendiculaire au
PH et donc un cas particulier de plan vertical. Un plan frontal φ (fig.II.23 b) est complètement déterminé par
sa trace horizontale φh sur laquelle se projettent tous les points de ce plan et qui est toujours // à l’axe xy.
c. Plan de profil π
Est un plan perpendiculaire à l’axe de projection. Il est donc perpendiculaire à la fois au PH et au
PV, de sorte qu’on peut l’appeler cas particulier d’un plan debout et d’un plan vertical. (fig. II.24 a). Un plan de
profil π (fig. II.24 b) est représenté par ses 2 traces π h et πv perpendiculaire à l’axe xy et se trouvant l’une
dans le prolongement de l’autre. Tous les points de ce plan se projettent sur ses traces.
PV
π πv
πv
y x y
πh
x πh
fig.II.24.a fig.II.24.b
Le carré se projette en vraie grandeur sur le PV. La projection horizontale est un segment situé
sur la trace horizontale de β. La distance de β h à l’axe xy donne l’éloignement du plan β, et par conséquent
du carré, devant le PV.
fig.III.1.a fig.III.1.b
Imaginons un plan debout α contenant un point A, et suivons le mouvement de ce point lors du
rabattement du plan α sur le PV (fig. III.1 a). La droite autour de laquelle se meut α est la «charnière» c'est-
à-dire l’intersection du plan que l’on rabat avec le plan sur lequel se fait le rabattement. Dans le cas considéré,
la charnière est une droite frontale coïncidente avec αv. Lors des rabattements d’un plan, nous avons le choix
entre deux directions possibles. La direction choisie dépend de la déposition du dessin, et est indiquée par
une flèche perpendiculaire à la charnière. Chaque point de α situé devant le PV, vient se mettre, dans le
rabattement, du côté de la charnière indiqué par la flèche.
Le point A décrit un arc de cercle dont le centre est situé sur la charnière en Av, et dont le rayon
est égal à l’éloignement de A. Le plan dans lequel se place le point A est appelé plan de mouvement de A.
Ce plan passe par A et est perpendiculaire à la charnière. Dans ce cas, le plan de mouvement est un nouveau
plan debout. Sa projection sur le PV est la droite de rabattement de A. Sur cette droite de rabattement nous
v
trouvons A r
c’est-à-dire «A rabattu verticalement». Seuls les points de α situés sur la charnière, ne bougent
pas lors du rabattement Av (fig.III.1b) se trouve sur la droite de rabattement de A, c’est-à-dire une
perpendiculaire à la charnière en Av, et à une distance de ce dernier point égale à l’éloignement de A au PV
(= Ah à l’axe xy).
Fig.:III.3
Dans le cas du rabattement du plan vertical α sur le PH, la charnière est une droite horizontale
qui coïncide avec αh. Le plan de mouvement de P, est un nouveau plan vertical perpendiculaire à la charnière
h h h
et passant par P. P r
se trouve sur la droite de rabattement de P; la distance de PàP r
est égale à la
𝐴𝑣 𝐴𝑣𝑟
La charnière dans ce cas est une droite verticale coïncidente avec la trace
πv
chv
chv
πv πv πv
Prv Pv Pv Prv Pv Pv
Prh Ph Ph Prh
Ph Ph
πh πh
chh
chh
πh πh
Fig. III.6. Différentes possibilités lors du rabattement d’un plan de profil π dans lequel se trouve un point P.
III.1.6. Détermination de la vraie longueur d’un segment (construction du triangle rectangle) (NB : Les
points sont en minuscule ici)
Les projections des extrémités d’un segment étant connues, par exemple.
L’arête latérale sa de la pyramide s, abc: (fig III.7), on détermine la vraie
longueur de ce segment en faisant passer par sa, un plan vertical α, et en le
h h
rabattant sur le PH. La vraie longueur de sa sr ar .
Il s’ensuit que la vraie longueur du segment sa = l’hypoténuse du triangle
rectangle ayant pour côtés de l’angle droit.
- la 1ère projection sh ah de sa;
. - la différence de hauteur entre les points s et a.
Fig.:III.7
II.2 ROTATION DE PLANS
Toute rotation se fait autour d’un axe qui est soit une droite debout soit une droite verticale.
Le sens de rotation est indiqué par un arc de cercle muni d’une flèche. Tous les points de α subissent
une rotation, suivant le même angle et dans le même sens, jusqu’à la position finale d’un plan horizontal r'
Tout point de l’axe de rotation ne changera pas de place pendant la rotation. Quant au point A Є α, mais non
situé sur l’axe, il se déplace suivant un axe de cercle situé dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation et
dont le centre est situé sur cet axe. Le plan de mouvement de α est donc un plan frontal. Il s’ensuit que l’arc
de cercle se projette comme tel sur le PV et comme un segment // à l’axe xy sur le PH. On obtient
v h
successivement A r'
et A r'
Fig.III.10.a fig.III.10.b
III.3.1. Introduction
Dans l’exécution d’une épure, il arrive parfois qu’on se heurte à des difficultés parce que la figure
ne se trouve pas, par rapport aux plans de projection, dans une position favorable. Pour faire disparaître cet
inconvénient, il est évident qu’il suffit de changer la disposition relative de la figure et / ou des plans de
projection. Ainsi, pour obtenir la vraie grandeur d’une figure située dans un plan quelconque, on s’arrangera
pour que celle-ci devienne parallèle à un plan de projection. Deux moyens s’offrent à nous, pour résoudre la
question: ou bien déplacer les plans de projection ou bien déplacer la figure.
Un premier moyen consiste donc à prendre un ou deux nouveaux plans de projection, c’est la
méthode dite des CHANGEMENTS DE PLANS DE PROJECTION.
III.3.4.1 Changement du PV
Le nouveau système est formé de l’ancien PH et d’un plan vertical quelconque. Le PH étant
conservé, deux éléments relatifs au point ne changent pas. Il s’agit de sa projection horizontale et de sa cote
(hauteur) par rapport à un plan de repère π parallèle au plan conservé (PH).
Av PV’ y’ Sur l’épure ci-contre (fig 3.2)
v’ v’
A π PH on a le changement du PV pour un point «A»:
v
x π PV y - PV’ est le nouveau plan vertical de projection
PH - La cote du point A, par rapport au plan de repère Horizontal π,
ne change pas, c’est la distance de Av à πv.
x’ fig.3.2 - la direction de la nouvelle LT (nouvel axe de projection x’y’)
h
A est prise au choix
- πv et πv’ sont les projections verticales dans l’ancien système (PH, PV) et dans le nouveau système (PH, PV’)
du plan de repère horizontal π
- Ah est conservée, Av’ est sur la nouvelle ligne de rappel menée par Ah, à une distance de π’ égale à la
distance de Av à πv qui marque la cote du point A qui est conservée, du côté de PV’, vu que Av est du côté de
PV (A au-dessus du plan π).
NB. ; Sauf indication contraire, dans ce chapitre et ceux qui suivent, les POINTS sont baptisés par des
lettres minuscules de l’alphabet français, les chiffres romains et arabes alors que les DROITES sont
baptisées par des lettres majuscules.
a. Pyramide
La base d’une pyramide régulière est un polygone régulier. Le sommet s est équidistant
de chacun des sommets de la base, l’axe de la pyramide est donc perpendiculaire sur
le milieu de la base. La distance os égale la hauteur de la pyramide sa, sh,… sont les
arêtes de la pyramide.
Ci-contre (figure 4.2), on a les projections d’une pyramide triangulaire régulière s, abc,
présentée en trois positions différentes. La base est chaque fois parallèle
(fig. 4.1)
(éventuellement coïncidente) au PV.
b) Prisme
La base d’un prisme régulier est également un polygone régulier. De chaque sommet de la base
s’élève une arête latérale perpendiculaire à la base.
Toutes les arêtes latérales ont la même longueur, de sorte que les bases inférieure et
supérieure sont égales et parallèles. La hauteur du prisme est la distance du prisme entre
les deux bases.
Ci-dessous représentés les projections d’un prisme triangulaire régulière abc, a 1 b1 c1,
présenté en trois positions différentes et avec la base parallèle (éventuellement
coïncidente) au PV.
L’arête d’un polyèdre, est visible par rapport au PH, lorsqu’elle peut être aperçue par quelqu’un
situé au-dessus du polyèdre. Ainsi donc pour établir la projection horizontale, l’observateur est supposé à
l’infini au-dessus du polyèdre. L’arête d’un polyèdre, est visible par rapport au PV, lorsqu’elle est visible par
quelqu’un se trouvant devant le polyèdre; pour la projection verticale, l’observateur est supposé à l’infini en
avant du polyèdre.
Ci-dessous, nous donnons la représentation spatiale (fig.4.6) d’une pyramide dont la base est
triangulaire et contenue dans le plan horizontal.
Le polygone ah bh ch qui délimite toute la projection horizontale du polyèdre s’appellera «CONTOUR
APPARENT» en projection horizontale. Le polygone av bv sv qui limite toute la projection verticale est «le
CONTOUR APPARENT» en projection verticale.
Autrement, nous appelons, PERIMETRE REEL, la ligne séparant la partie visible de la partie
cachée du polyèdre. La projection au périmètre réel abc ou abs s’appelle «PERIMETRE APPARENT ou
CONTOUR APPARENT» du polyèdre. Par rapport à chacun des plans de projection, il existe un périmètre
réel et un périmètre apparent.
Remarques: Vus et cachés
- Puisque le périmètre réel par rapport au PH, comme le périmètre réel par rapport au PV, est toujours
visible par rapport à son plan de projection, le périmètre (contour) apparent d’un polyèdre est représenté
comme visible dans la projection horizontale comme dans la projection verticale (Fig. 4.4);
- On ne peut passer d’un point vu à un point caché sans rencontrer le contour apparent;
- Les arêtes aboutissant à un même sommet projeté à l’intérieur du contour apparent sur un plan de
projection sont toutes vues ou toutes cachées.
- De 2 arêtes qui se croisent à l’intérieur du contour apparent sur un plan de projection, sans se couper
dans l’espace, si l’une est vue, l’autre est cachée nécessairement.
(Fig. 4.5)
bv
pv REMARQUE: Il faut toujours avoir présent à l’esprit pour construire
av qv m v ≡ nv cv les deux projections d’un polyèdre, à partir d’un énoncé qu’il
dv n’existe pas de règle générale. (Chaque problème est un cas
particulier).
On est souvent obligé de construire une ou deux des faces du
polyèdre dans les plans de projection (ou des plans qui leur sont
nh dh parallèles et d’amener la face en place par une rotation, un
changement des plans ou un relèvement).
ah qv ≡pv
bh mh ch
L’intersection s d’une droite A et d’un plan α est le point commun à la droite et au plan, s est donc
située sur A comme dans α (fig. 4.7). Puisque s est un point de la droite A, sV sera situé sur Av. et sh sur Ah
(fig. 3.8 et 3.9). Comme « s » est également un point du plan horizontal α. « sv » se trouvera de plus sur αv,
en effet, tous les points d’un plan horizontal se projettent sur la trace verticale du plan.
Sur le dessin en projection (fig. 4.8), nous trouvons d’abord sv, là où αv et Av se coupent. A l’aide
de la ligne de rappel, tracée à partir de sv, nous déterminons sur Ah la position de sh
Conclusion: L’intersection d’une droite et d’un plan projetant se cherche d’abord dans cette projection où tous
les points du plan se projettent suivant une trace, notamment là où la trace en question coupe la
projection correspondante de la droite.
b) Section
Si toutes les arêtes latérales d’un prisme droit sont
coupées par un plan non parallèle à la base, il est alors partagé
en deux corps appelés prismes tronqués. Le prisme
quadrangulaire régulier abcd a1, b1, c1, d1 (fig 4.10) est coupé
par un plan debout α. La section s’obtient en déterminant
successivement l’intersection de chaque arête latérale avec le
plan α, et en joignant, ensuite, ces points dans l’ordre exact. La
vraie forme de cette section est un parallélogramme, qui se
projette dans la projection verticale suivant un segment situé sur
αv. La projection horizontale de la section se confond avec la
projection horizontale du prisme.
Le prisme tronqué situé sous α, est représenté comme un corps
opaque. La section reste visible dans la projection horizontale.
Dans ce cas, 1v, 2v, 3v, 4v, 5v, et 6v sont situées sur αv. Remarquez l’ordre de la numérotation 1v sur svav, 2v
sur svbv etc...
Toute intersection, qui dans la projection verticale est située sur une arête déterminée est abaissée sur la
projection horizontale de l’arête de même nom. En reliant ces points dans l’ordre indiqué par les chiffres,
nous obtenons un hexagone régulier. Dans la pratique, nous pouvons procéder de manière à ne déterminer
par exemple que le point 1h, et achever ensuite hexagone à l’aide d’une circonférence
fig.4.13 fig.4.14
Fig. 4.16
Fig. 4.15
Considérons la pyramide quadrangulaire régulière s, abcd coupée par un plan debout α. (fig. 4.15).
Contrairement aux cas déjà traités, toutes les arêtes latérales de la pyramide ne sont pas coupées. q est
l’intersection du prolongement de sa et du plan α.
Voici encore, ci – dessus à droite (Fig. 4.16), deux exemples d’un prisme quadrangulaire régulier et
d’une pyramide triangulaire régulière, respectivement coupés par un plan debout α et un plan vertical β
a (d)
b. Représentation
Pour représenter un cône, il faut connaître le sommet s et une section du
cône. On représentera au minimum les 2 génératrices limites, et pour les
autres, faire attention à la ponctuation.
La projection horizontale d’un cône de révolution, dont la base est située
dans le PH, est un cercle de rayon oa. La projection verticale est un
triangle isocèle (éventuellement équilatéral) dont la base est située sur
l’axe xy. La longueur de cette base est celle du diamètre de la base du
cône. Les côtés égaux du triangle représentent la longueur des
génératrices (apothèmes). La hauteur du cône est égale à svov.
Comme le cylindre, le cône est aussi une surface développable c-à-d
pouvant être étalée complètement sur un plan. Le développement du
cône se compose de 2 parties:
Les génératrices seront remplacées par les arêtes, mais les points trouvés sont reliés par un polygone, au
lieu d’une courbe comme dans le cône.
2. La 2ème méthode emploie une série de plans auxiliaires parallèles à la base du cône. Sur la figure ci-
contre, le plan auxiliaire α détermine une section circulaire dans le cône. Ce cercle a à son tour, deux
points d’∩° avec le plan β, et, puisque le cercle se trouve sur la surface latérale du cône. Nous obtenons
2 points de la section. Nous déterminons d’abord 1v et 2v que nous abaissons sur la section circulaire
déterminée par le plan auxiliaire α dans la projection horizontale.
Cette deuxième méthode sera, pour des raisons pratiques, uniquement appliquée lorsque la base du
cône est parallèle au PH ou au PV, sans quoi les projections circulaires des plans auxiliaires se
projetteraient sous la forme d’ellipses.
- tracer l’axe de cercle de centre d et passant par c: cet arc de cercle est limité aux côtés prolongés du
carré; inversement, tracer l’arc correspondant de même rayon, mais de centre c;
- dessiner les arcs de raccord ayant respectivement e et f comme centre.
- les arcs extérieurs de l’ovale se trouvent sur les cercles déjà dessinés ayant respectivement o’ et o’’
comme centre; Ces arcs sont limités par les côtés prolongés du losange.
- dessiner les arcs de raccord ayant respectivement e et f comme centre.
d) construction de l’ellipse
c L’ellipse est une courbe plane fermée qui est le lieu géométrique des
points d’un plan tels que la somme de leurs distances à 2 points
fixes, appelés foyers f et f’, soit égale à une longueur don
.a f m f’ b née
ab = Grand axe; cd = petit axe et m: centre de l’ellipse
d
d.1 L’ellipse du jardinier
L’ellipse du jardinier s’obtient en fixant, aux foyers, les
extrémités d’une corde dont la longueur est égale à la
longueur du grand axe.
Nous faisons mouvoir un poinçon dans le
corde, de manière à ce que celle-ci reste tendue. C’est
ainsi que nous décrivons cette ellipse.
d.2. Construction de l’ellipse par la méthode de rayons vecteurs.
Si p est un point de l’ellipse, nous appelons rayons
vecteurs de p, les droites joignant p à f et à f’. Pour
tout point de l’ellipse, la somme des rayons vecteurs
est égale à la longueur du grand axe.
Données: - grand axe ab = 96; et petit axe cd = 64.
Cette section est une ellipse qui se projette suivant un segment dans la projection verticale, et
suivant un cercle dans la projection horizontale. La vraie grandeur de cette ellipse est trouvée par rabattement
du plan sur le PV.
Enfin de dessiner plus facilement le développement de la partie restante de la surface cylindrique,
on détermine à des distances égales entres elles, une série de génératrices. L’intersection de chaque
génératrice avec le plan est un point de la section.
Développement de la surface latérale d’un cylindre
Le développement de la surface latérale d’un cylindre est un rectangle dont les côtés ont
respectivement pour longueurs, celle de cercle de la base et celle de la hauteur du cylindre.
Section du cylindre avec le plan debout & Développement de la surface latérale du cylindre
Le développement de la
surface latérale du
cylindre est un
rectangle dont les côtés
ont respectivement pour
longueur celle du cercle
de la base et celle de la
hauteur du cylindre. On
calcule la longueur du
cercle (2πR), et on
partage ce segment en
autant de parties
égales, on obtenir les
points a, b, c,…à partir
desquels on dessine
des s sur lesquelles
on détermine enfin les
points 1, 2, 3,...
Distance a1 = av1v; b2 =
bv2v;…. Les points
obtenus sont reliés par
une ligne courbe.
Pour déterminer l’intersection d’un corps avec un plan quelconque, nous appliquons le procédé
qui introduit un nouveau plan de projection. Supposons un plan quelconque déterminé par ses traces A et
B (figure V 1 a et b) présentation spatiale et dessin en projection.
Nous considérons comme nouveau plan de projection, un plan vertical présenté de manière à
être perpendiculaire au plan quelconque = (A, B)
Bv
pv
PV
Pv x p h AvBh y
π Bv
α’ mh p rh
Ah
x Av Bv ph y πh Fig .V.1.b
Ah mh α‘ p rh
’
nouvel axe
PH Fig .IV.1.a
Pour construire le nouveau plan de projection, la géométrie dans l’espace nous apprend que deux
plans sont perpendiculaires lorsque l’un d’eux contient une droite perpendiculaire à l’autre. Puisque est un
plan vertical et que toute droite perpendiculaire à un plan vertical est une droite horizontale, il suffit que le plan
soit perpendiculaire à la droite horizontale A du plan = (A, B).
Si nous projetons ensuite perpendiculairement sur le plan , dans la direction indiquée par 3
fléchettes, le plan (A, B) se projette sur comme un plan débout. Cela signifie que tous les points de (A, B)
vont tomber sur sa trace avec , notamment sur ’.
Ensuite, le nouveau plan de projection est rabattu sur le PH, avec le nouvel axe de projection
comme charnière. Pour déterminer ’ dans le rabattement, nous utilisons l’intersection m de A avec le plan
et l’intersection p de la droite B également avec , de sorte que p h .m h . prh la vraie grandeur du rectiligne
du dièdre formé par les plan = (A, B) et PH.
1) d’une pyramide quadrangulaire régulière qui repose sur PH, o est le centre de la base, le rayon du
cercle circonscrit =32, un sommet a se trouve à 11 devant le pv et à gauche de o; H=60;
2) de l’intersection de cette pyramide avec le plan, par l’introduction d’un nouveau plan de projection,
3) de la partie de la pyramide située entre et le PH, présentée comme corps opaque
Solution: En projetant la pyramide sur le nouveau plan de projection , nous tenons compte de ce que la
distance O’S’=OVSV (fig V .2.)
Après nous déterminons ’. Pour cela, il arrive souvent, que de l’intersection de la droite B avec
le plan tombe en dehors du cadre du dessin. C’est pourquoi nous utilisons une construction supplémentaire
qui consiste à dessiner un plan auxiliaire parallèle à . Le plan auxiliaire est percé par la droite A en m
de et de A, nous traçons une parallèle a m . p et nous obtenons ainsi ’. Puisque la section se projette
h h
r
sur suivant un segment situé sur ’, nous trouvons facilement 1’ ,2’, 3’ et 4’ Ces points sont ensuite
reportés dans la projection horizontale, puis, de cette projection, dans la projection verticale. Faites attentions
a ce que h prenne la place de l’axe xy, et nous raisonnons comme pour la 2 ème projection.
2.2. Données: axe, point 0 dans le PH, un plan quelconque déterminer par les droites A et B.
On demande: déterminer les projections:
1) d’un cône de révolution qui repose sur le PH, o est le centre de la base R=30, H=55;
2) de l’intersection du cône avec le plan
3) de la partie du cône qui ne comprend pas le sommet, présentée comme corps opaque.
4) De la vraie grandeur de la section.
Données: axe xy; point o dans le pH un plan déterminé par les droites A et B.
On demande: déterminer les projections
1) d’un cylindre de révolution qui repose sur le PH, o est le centre de la base, R=25, H=60;
2) de la section du cylindre avec le plan .
3) de la partie du cylindre située entre et le PH présentée comme corps opaque.
(fig. V.4)
Chapitre VI : PENETRATIONS
VI.1. INTRODUCTION
La figure suivant laquelle deux corps se coupent, s’appelle « pénétration ». La pénétration est
toujours une ligne commune aux deux corps.
Dans le cadre de ce cours nous nous bornerons à traiter quelques pénétrations simples de deux
corps géométriques.
Le degré de difficulté est déterminé, pour les pénétrations, par la position relative des deux
géométriques. Une présentation avantageuse par rapport aux plans de projection, simplifiera très souvent le
dessin. Le domaine des pénétrations est d’ailleurs fort étendu: à côté des plus diverses présentations, on peut
encore combiner entre eux les corps géométriques.
Afin d’apporter un peu de clarté, nous groupons les corps géométriques en deux séries:
1. Les corps pointus: pyramide et cône;
2. Les corps non pointus: prisme et cylindre.
Le cube est à considérer comme un prisme. Nous n’étudierons pas la sphère pour le moment.
A l’aide de ces deux séries, nous distinguons facilement les combinaisons suivantes :
1) Un corps pointu + un corps non pointu;
2) Deux corps pointus;
3) Deux corps non pointus.
Avec ces combinaisons nous présentons les corps avec :
1) Les deux axes verticaux : coïncidents ou parallèles ;
2) Un axe horizontal; l’autre vertical.
VI.2. PENETRATION D’UN CORPS POINTU ET D’UN CORPS NON POINTU A AXES VERTICAUX
Solution
Pour déterminer la pénétration, donc la ligne commune, du prisme et de la pyramide, nous
cherchons (fig. VI.1.) :
1. Les intersections des arêtes latérales de la pyramide avec les faces latérales du prisme ;
Chaque face latérale du prisme est perpendiculaire au PH, de sorte que le problème se ramène à celui de la
détermination du point de percée d’une droite et d’un plan vertical.
(fig. VI.1)
(fig. VI.4)
Solution
Nous déterminons les intersections 1, 2, 3, 4
et 5 des arrêtes latérales de la pyramide avec la surface
latérale du cylindre (fig. IV.5) ; nous suivons pour cela la
méthode appliquée pour la première série de points
d’intersection de la figure IV.1. Il est à noter que ces points
se situent à une même hauteur. Deux points successifs
sont reliés par une courbe que nous parvenons à dessiner
si nous construisons quelques points supplémentaires.
parties égales de sorte que des points ph, qh, et rh le point qh soit le milieu de l’arc de cercle à diviser. Ceci est
important afin de pouvoir déterminer le sommet de la courbe. Les points p h, qh et rh sont reportés dans la
projection verticale et en chacun de ces points nous dessinons une génératrice du cylindre. On détermine
ensuite l’intersection de chaque génératrice avec la face latérale sab (suivant la méthode présentée pour fig.
VI.2. et VI.3.)
Pour les autres surfaces latérales de la pyramide, on peut laisser de côté les plans auxiliaires :
en effet, en divisant chaque arc de cercle à nouveau en quatre parties égales, les points d’intersection
correspondants vont, dans chaque face latérale, tomber respectivement à la même hauteur.
(fig. VI.7)
Solution
Nous dessinons une série de
génératrices sur le cône et nous en déterminons
les intersections avec les faces latérales du prisme
(fig. VI.8). Pour chaque face du prisme, la
pénétration se composera d’une ligne courbe. Ces
arcs se raccordent entre eux aux points
d’intersection des arêtes latérales du prisme avec
la surface latérale du cône. Le sommet de chaque
courbe se trouve sur une des génératrices qui,
dans la projection horizontale, passent par le
milieu d’un côté de l’hexagone ; p.e. la génératrice
sur laquelle se trouve 3. Puisque la position des
deux corps par rapport aux plans de projection est
favorable, il ne sera pas nécessaire de dessiner
des génératrices sur la moitié arrière du cône.
Compte tenu du fait que certains points se situent
à la même hauteur, on a poussé encore plus loin
la simplification dans la projection verticale.
(fig. VI.11a)
(fig. VI.11b)
(fig. VI.10)
Pour déterminer la pénétration (fig. VI.10), nous utilisons un plan auxiliaire vertical β qui passe par
l’arête latérale sI et qui coupe la face latérale tab de l’autre pyramide suivant S. L’arête sI perce la face latérale
tab au point 1 (pour cette méthode : voir fig. VI.11a et VI.11b).
Les points de percée des autres arêtes de la même pyramide se trouvent à la même hauteur que 1.
Ces points se déterminent simplement au moyen d’une parallèle, par 1v, à l’axe xy et au moyen d’un cercle
passant par 1h et dont le centre coïncide avec oh.
Tout le procédé est maintenant repris : plan auxiliaire verticale passant par l’arête tf coupe la face s
V VI de l’autre pyramide suivant la droite Q, l’arête tf perce la face s V VI au point 10. Sur le dessin, seul le
premier point d’intersection de chaque série a été numéroté. Complétez cette numérotation, à commencer par
la projection horizontale.
Détermination du point de percée d’une droite, qui coupe l’axe d’une pyramide, avec une face latérale de cette
pyramide.
Pour déterminer le point de percée de la droite A avec la face latérale sac de la pyramide, nous
faisons passer par A un plan projetant par rapport au PH (fig. V.11a dessin en projection et fig. V.11b
présentation spatiale).
Nous déterminons ensuite l’intersection S de ce plan auxiliaire verticale α avec la face latérale sac de
la pyramide. L’intersection 1 des droites S et A est le point de pénétration demandé. Nous trouvons d’abord
1v, que nous abaissons sur Ah, pour déterminer ensuite la position exacte de 1 h.
De façon analogue, on détermine le point de percée d’une droite avec la surface latérale d’un cône, à
condition que cette droite coupe l’axe du cône ou son prolongement.
VI.3.2. Deux Pyramides à axes verticaux coïncidents
Données : axe xy ; point o et m ; plan de profil π.
On demande : déterminer les projections :
1. D’une pyramide hexagonale régulière t, abcdef dont la base se trouve dans un plan horizontal passant
par o ; o est le centre de la base, C = 40 et deux côtés sont debout; H = 95 et t se trouve sous la base ;
2. D’une pyramide quadrangulaire régulière s, I II III IV dont la base se trouve dans un plan horizontal
passant par m, m est le centre de la base, rayon du cercle circonscrit = 34 et les côtés forment des angles
de 45° avec le PV ; H = 45 et s se trouve au-dessus de la base ;
3. De la projection de profil de ces pyramides sur le plan π;
4. De la pénétration de ces pyramides ;
5. Des deux pyramides, présentées comme des corps opaques dans les trois projections ; la partie
commune = construction.
(fig. VI.12)
Nous constatons que le sommet de la pyramide hexagonale est dirigé vers le bas et que la projection
de profil est demandée.
La pénétration (fig. VI.12) se trouve suivant la méthode exposée avec les figures VI.11a et VI.11 b
1. Point de percée des arêtes latérales de la pyramide t, abcdef avec les faces latérales de la pyramide
s, I II III IV :
- Plan auxiliaire vertical α passe par td et coupe la face s III IV suivant S. nous trouvons le point de
percée 5 de td avec la face s III IV. Les points 1, 3 et 7, situés respectivement sur les arêtes ta, tc et
tf, tombent à la même hauteur que 5.
Les autres arêtes tb et te rencontrent directement et respectivement les arêtes sII et sIV. Mais puisque
toutes ces arêtes se trouvent dans un plan de profil, nous cherchons leurs points d’intersection 2 et 6
d’abord dans la projection de profil, d’où ils seront reportés vers les projections horizontale et verticale.
2. Points de percée des arêtes latérales de la pyramide s, I II III IV avec les faces latérales de la pyramide
t, abcdef ;
- Plan auxiliaire verticale β passe par s III et coupe la face tcd de l’autre pyramide suivant la droite R.
Nous trouvons le point de percée 4 de s III avec la face tcd. Le point 8 de l’arête sI se trouve à la
même hauteur que 4.
Les intersections des arêtes s II et s IV coïncident avec les points 2 et 6 déjà déterminés.
La figure, formée en reliant les points d’intersection trouvés dans le bon ordre, se nomme « polygone
d’entrée ». Nous remarquons enfin que la pyramide t, abcdef passe entièrement à travers la pyramide
s, I II III IV, de sorte qu’il se forme également un « polygone de sortie ». Ce sera un hexagone régulier
qui se trouve dans la base I II III IV. Pour ne pas surcharger la figure, nous n’avons pas prévu de
notations pour ce polygone de sortie.
La construction de la pénétration se fait toujours suivant le même procédé. Remarquez que le côté I II du
triangle est parallèle au côté ab du carré (fig. VI.13) Voilà pourquoi les points d’intersection 1 et 2 sont à la
même hauteur dans la projection verticale. D’autre part, 4 v et 6 v se trouvent également à une même hauteur,
il en va de même avec 3v et 7 v.
Afin de perfectionner la vue spatiale, il faut saisir l’occasion d’étudier attentivement la visibilité des
polyèdres présentés.
(fig. V.14)
(fig. V.13)
VI.4. PENETRATION D’UN CORPS POINTU ET UN CORPS NON POINTU ; UN AXE EST HORIZONTAL
ET L’AUTRE VERTICAL
Détermination des points de percée d’une droite horizontale avec la surface latérale d’un cône
Pour déterminer les points de
percée de la droite horizontale A
avec la surface latérale du cône,
nous faisons passer par A un plan
auxiliaire horizontal α qui coupe la
surface latérale du cône suivant un
cercle (fig. VI.15 présentation
(fig. VI.15) spatiale et fig. VI.16 dessin en
projection).
(fig. VI.16)
Les points d’intersection 1 et 2 de la section circulaire avec la droite A, sont les points de percée demandés.
(fig. VI.17)
Pour la figure IV.17. Nous cherchons d’abord, à l’aide du procédé exposé ci-dessus, les points de
percée 1, 4 et 6 des arêtes latérales du prisme avec la surface latérale du cône. La liaison de deux points
consécutifs est toujours une courbe, c’est pourquoi il faut déterminer des points supplémentaires pour fixer la
position exacte de ces courbes. Pour ce faire, on a dessiné des droites auxiliaires situées dans les faces
latérales du prisme. L’origine de ces droites est indiquée par les chiffres II, III, V, VII et VIII. On détermine le
point de percée de chacune de ces droites auxiliaires avec la surface latérale du cône. Ceci se fait comme
pour la détermination des points de percée des arêtes latérales du prisme avec la surface latérale du cône.
La face latérale supérieure du prisme coupera la surface latérale du cône suivant un arc de cercle qui
se projette en vraie grandeur sur le PH, notamment l’arc 4h 6h.
Comme cela se remarque sur le dessin, la hauteur du prisme a été choisie de manière à ne devoir
déterminer que la seule figure d’entrée.
(fig. VI.18)
Détermination des points de percée d’une droite horizontale avec les faces latérales d’une pyramide.
Pour déterminer les points de percée 1 et 2 de la droite horizontale A
avec les faces latérales de la pyramide, nous faisons passer par A un
plan auxiliaire horizontal α qui coupe la pyramide suivant un triangle
équilatéral (fig. VI.19) la figure de la section est toujours, dans pareil
cas, une figure semblable à la base.
(fig. VI.19)
Ce triangle coupe, à son tour, la droite A aux
points 1 et 2. Ce sont les points de percée
demandés.
(fig. VI.20)
On obtient, de manière analogue, les projections de ces points de percée au moyen d’un plan vertical
passant par la droite A (voir fig. VI.24).
Nous trouvons encore un autre procédé dans la figure VI.20.
Lorsque les points 1 et 2 sont déterminés dans la projection de profil, nous dessinons les droites s’p’
et s’q’ qui passent respectivement par 1’ et 2’ (fig. VI.20). Nous déterminons ensuite sh ph et sh qh sur lequel
nous trouvons 1h et 2h : ces points sont ensuite reportés jusqu’à la projection verticale de A.
Ce dernier procédé pourrait, par exemple être appliqué pour déterminer les intersections 1 et 4 de la
figure VI.18.
Dans la figure VI.21 nous en voyons une application pour la détermination de 2, 4, 6 et 8. Le point de
départ de la construction se situe cependant dans la projection horizontale au lieu de la projection de profil.
Les faces latérales du prisme (fig. VI.21) sont verticales. Les points de percée des arêtes latérales de
la pyramide avec ces faces latérales se déterminent donc assez facilement.
Du prisme, seules les arêtes latérales c et d ont chacun deux intersections avec la surface latérale de
la pyramide. Puisque ces arêtes sont perpendiculaires au PH, nous pouvons immédiatement indiquer la
projection horizontale des intersections. Pour en déterminer la projection de profil, nous faisons passer par
chaque intersection une droite auxiliaire située dans la face latérale correspondante de la pyramide et qui
passe, de préférence, par le sommet (voir également pour ceci fig. VI.20).
Les intersections sur l’arête c sont 4 et 6 ; sur l’arête d : 2 et 8.
(fig. VI.21)
Pour déterminer les points d’intersection 2 et 4, nous faisons passer par les arrêtes latérales se et sg
respectivement les plans auxiliaires verticales β et γ (voir procédé ci-dessous).
(fig. VI.22)
Détermination des points de percée d’une droite quelconque avec les faces latérales d’une pyramide.
demandés 1 et 2.
(fig. VI.24)
VI.5.2. Pyramide/Cône
Données : axe xy ; point o dans le PH : point m dans le plan de profil π.
On demande : déterminer les projections :
1. d’une pyramide quadrangulaire régulière reposant sur le PH ; o est le centre de la base, rayon du cercle
circonscrit = 40, une diagonale
du carré est débout : H = 80 ;
2. d’un cône de révolution dont
la base est située dans π,
centre m, R = 37 ; H = 60
3. de la pénétration du cône et
de la pyramide ;
4. des deux corps, présentés
comme opaques ; la partie
commune = construction
La pénétration (fig. VI.25) se
détermine en appliquant la
même méthode que pour la
figure VI.22. Les sections des
pyramides déterminées par les
plans auxiliaires verticaux, ne
sont pas entièrement indiquées.
Seulement les parties utiles en
ont été dessinées.
(fig. VI.25)
VI.6. PENETRATION DE DEUX CORPS NON POINTUS ; UN AXE HORIZONTAL ET L’AUTRE VERTICAL
I. CYLINDRE / PRISME
Données : axe xy : point o dans le PH ; plan de profil π dans lequel se trouve le point m.
On demande : déterminer les projections :
1. d’un cylindre de révolution reposant sur le PH, centre o, rayon = 35 ; H=85;
2. d’un prisme hexagonal régulier dont la base est situé dans π, centre m, C = 35, deux cotés sont
verticaux ; H = 60 ;
3. de la pénétration du prisme et du cylindre ;
4. des deux corps, présentés comme opaques ; la partie commune = construction.
(fig. VI.27.)
Les points de percée des arêtes latérales a, b, c et d avec les faces latérales du prisme I II III IV (fig.
VI.28), se déterminent de la même manière que celle utilisée pour les génératrices du cylindre dans la figure
VI.27. Nous trouvons immédiatement dans la projection horizontale, les points de percée des arêtes latérales
II et IV avec les faces latérales du prisme abcd : 2h et 5 h ; 8 h et 11 h. Par ces points nous traçons les droites
S et Q situées respectivement dans les faces latérales ad et bc et parallèles aux arêtes latérales de ce prisme.
A l’aide de Sv et Qv nous trouvons finalement 2v et 5v sur IIv, et 8v et 11v sur IVv
(fig. IV.28)
L’ombre portée par un segment ab est déterminée par le segment a 1b1 (fig VII.7). a1 et b1 sont les
points d’ombre des extrémités du segment donné. Puisque ces extrémités sont toutes deux plus rapprochées
du PH que du PV, l’ombre portée par le segment tombe entièrement sur le PH.
Le segment cd, dont l’ombre portée tombe entièrement sur le PV, est parallèle au PV, de sorte que
c2d2 est parallèle et égal à cvdv (fig VII.8).
Si certains points d’un segment sont plus rapprochés du PH et d’autres plus rapprochés du PV, l’ombre
portée par ce segment tombe en partie sur le PH et en partie sur le PV. L’ombre portée est d’abord entièrement
dessinée sur chacun des plans de projection. Nous remarquons que ces lignes d’ombre se coupent sur l’axe
xy (fig. VII.9 dessin en projection et VII.10 représentation spatiale). La partie de chaque ligne d’ombre qui se
trouve dans le prolongement d’un plan de projection tombe chaque fois, comme construction. L’ombre portée
par ab sur les plans de projection est alors la ligne brisée a2pb1.
V.4. OMBRE PORTEE PAR DES FIGURES PLANES, LA LUMIERE ETANT AU SOLEIL.
L’hexagone abcdef est situé dans un plan frontal α et tous les points de l’hexagone sont plus rapprochés
du PV que du PH (fig. VII.11). L’ombre portée sera un hexagone régulier qui aura la grandeur de l’hexagone
donné. La partie de l’ombre portée se trouvant derrière la projection verticale, est représentée par un pointillé
et n’est pas hachurée.
(fig. V.12)
(fig. VII.11)
L’ombre portée par le triangle abc tombe en partie sur le PH et en partie sur le PV (fig. VII.12) Nous
construisons, de chaque sommet, l’ombre portée sur le PH et aussi sur le PV ; nous obtenons respectivement
le triangle a1b1c1 et le triangle a2b2c2.
L’intersection pq des figures a1b1c1 et a2b2c2 se trouve sur l’axe xy. L’ombre portée par le triangle abc sur les
plans de projection est déterminée par le polygone a2b2qc1p.
Dans la figure VII.13 nous donnons les projections d’un cercle situé dans un plan horizontal α. La
partie de l’ombre portée qui tombe sur le PH, est délimitée par un arc de cercle de centre o1 et dont le rayon
est égal au rayon du cercle donné.
(fig. VII.13)
(fig. VII.15)
(fig. VII.16)
e) Pyramide pentagonale; la base est parallèle au PH et le sommet est dirigé vers le bas (fig VII.18).
Pour connaître les faces latérales qui reçoivent une ombre propre, nous déterminons également
l’intersection du rayon lumineux passant par s et du plan α. A partir de s1’, nous traçons des droites passant
par les extrême ah et dh ; ceci nous montre que les faces sae et sed sont éclairées.
Ombre propre : les faces latérales sab, sbc et scd.
Limite d’ombre : sabcds
L’ombre portée par les arêtes sa et sd a d’abord été entièrement dessinée sur le PV, afin d’obtenir les
intersections p et q sur l’axe xy.
(fig. VII.18)
(fig. VII.20
Lorsque la lumière est au soleil, la limite d’ombre est un grand cercle situé dans un plan
perpendiculaire à la direction des rayons lumineux. L’ombre propre se projettera sous forme d’ellipse sur le
PH comme sur le PV.
Le grand axe de chacune des ellipses coïncide avec le diamètre de la sphère perpendiculaire à la
projection des rayons lumineux. Ce sont a hbh et evfv situés respectivement sur une droite horizontale et sur
une droite frontale.
Les petits axes chdh et gvhv se trouvent sur les projections respectives du rayon lumineux passant par
(fig. VII.21)
i) Pyramide et prisme
(fig. VII.22)
Nous terminons en donnant un exemple dans lequel l’ombre portée par la pyramide tombe
partiellement sur le prisme (fig VII.22). Pour cela nous faisons passer par la face latérale ie du prisme, un plan
auxiliaire vertical γ. Nous déterminons le point de percée 2 du rayon lumineux passant par s avec le plan γ,
ainsi que les points d’intersection 1et 3 de la limite de l’ombre portée par la pyramide avec ce même plan γ.
Nous obtenons dans la projection verticale le triangle 1’’2’’3’’ qui coupe l’arête latérale iv du prisme en
5’’. Nous relions 5’’ à 4’’. Ce dernier point est le point de percée de la limite d’ombre de la pyramide avec la
face latérale ih du prisme.
Dans la détermination des ombres avec la lumière au flambeau, les rayons lumineux ne sont plus
parallèles mais ont leur origine en un seul point : la source lumineuse I. Pour le reste, la méthode générale est
analogue à celle suivie pour la détermination des ombres avec la lumière au soleil.
Dans la figure VII.23 on a dessiné les projections d’une pyramide quadrangulaire reposant sur un
plan horizontal α.
Série A
a) d’un cube; une face est située dans le PH, centre m, rayon du cercle circonscrit = 55, le sommet a
le plus en arrière se trouve à 10 devant le PV et à gauche de m;
b) d’une pyramide quadrangulaire régulière dont la base est la face supérieure du cube; H = 100;
c) de la section de la pyramide avec le plan horizontal situé à 50 sous le sommet;
d) du cube et du tronc de pyramide, présentés comme corps opaques; le reste de la pyramide =
construction.
7) Données: axe xy; point 0 dans le PV; plan vertical α.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un pentagone régulier situé dans le PV, centre 0, rayon du cercle circonscrit = 55, le côté le plus
bas est parallèle à l’axe xy;
b) d’une pyramide régulière dont la base est le pentagone; H = 155, s se trouve devant le PV;
c) de la section de la pyramide avec le plan vertical α;
d) de la partie de la pyramide située entre α et le PV, présentée comme corps opaque; le reste =
construction.
8) Données: axe xy; point 0 dans le PH; plan frontal α.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un carré situé dans le PH, centre 0, rayon du cercle circonscrit = 60; une diagonale du carré forme
un angle de 60 avec le PV, ouverture de l’angle à droite;
b) d’une pyramide régulière qui repose sur le PH et dont la base est carré; H = 130;
c) de la section de la pyramide avec le plan frontal α;
d) de la partie de la pyramide située derrière α, présentée comme corps opaque; la partie située devant
α = construction.
9) Données: axe xy; plan frontal α contenant le point o; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un triangle équilatéral situé dans le plan frontal α, centre o, rayon du cercle circonscrit = 55; le
côté le plus élevé est parallèle à L.T.;
b) d’une pyramide triangulaire régulière dont la base est ce triangle; H = 110; s se trouve derrière α;
c) de la section de la pyramide avec le plan β;
d) de la partie de la pyramide située entre α et β, présentée comme corps opaque; le reste =
construction.
10) Données: axe xy; point o dans le PH; plan debout α .
On demande: déterminer les projections
a) d’un prisme triangulaire régulier qui repose sur le PH, centre o, rayon du cercle circonscrit = 60, un
sommet a se trouve à 60 devant le PV et à gauche de o; H = 110;
b) de la section du prisme avec le plan debout α;
c) de la partie du prisme située sous α, présentée comme corps opaque; le reste = construction.
11) Données: axe xy; plan debout β contenant le point o.
On demande: déterminer les projections d’un triangle équilatéral situé dans β, rayon du cercle circonscrit
=25 et le côté le plus en arrière est une droite frontale
18) Données: axe xy; plan vertical α contenant le point o; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un hexagone régulier situé dans α, centre o, C = 40, deux côtés se trouvent sur des droites
verticales;
b) du prisme régulier dont la base est cet hexagone et qui est situé derrière α; H =120;
c) de la section du prisme avec un plan β;
d) du prisme tronqué situé entre α et β, présenté comme corps opaque; le reste = construction
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement du plan β sur le PH.
19) Données: axe xy; plan debout α contenant le point o; plan debout β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un triangle équilatéral situé dans le plan α, centre o, rayon du cercle circonscrit = 55; le côté le
plus en avant se trouve sur une droite frontale;
b) de la pyramide régulière dont la base est ce triangle et qui s’élève au-dessus de α; H = 160;
c) de la section de la pyramide avec le plan β;
d) de la partie de la pyramide située entre α et β, présentée comme corps opaque; le reste =
construction
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement du plan β sur le PV
20) Données: axe xy; plan debout α contenant le point o; plan de profil π.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un carré situé dans α, centre o, rayon du cercle circonscrit=35, les côtés forment des angles de
45° avec le PV;
b) d’un prisme régulier qui s’élève au-dessus de α et dont la base est ce carré; H=130;
c) de la section du prisme avec le de profil π;
d) du prisme tronqué à gauche de π, présenté comme corps opaque; le reste = construction;
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement du plan π sur le PV.
21) Données: axe xy; plan debout α contenant le point o; plan de profil π.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un carré situé dans α, centre o, rayon du cercle circonscrit=40, un sommet a est situé à 20 devant
le PV et à droite de o;
b) du prisme régulier dont la base est ce carré et qui s’élève au-dessus de α; H=110;
c) de la section du prisme avec le de profil π;
d) du prisme tronqué à droite de π, présenté comme corps opaque; le reste = construction;
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement du plan π sur le PV.
22) Données: axe xy; plan vertical α contenant le point o; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un hexagone régulier situé dans α, centre o, C = 50, deux côtés sont parallèles au PH;
b) d’une pyramide régulière dont la base est cet hexagone et qui se trouve devant α; H =120;
c) de la section de la pyramide avec un plan β;
d) de la partie de la pyramide située entre α et β, présentée comme corps opaque; le reste =
construction
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement du plan β sur le PH.
23) Données: axe xy; plan vertical α contenant le point o; plan debout β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un hexagone régulier situé dans α, centre o, C = 40, un sommet a est situé à 55 au-dessus du PH
et à droite de o;
b) du prisme régulier dont la base est cet hexagone et qui se trouve devant α; H =100;
c) de la section du prisme avec un plan β;
d) du prisme tronqué situé au-dessus de β, présenté comme corps opaque; le reste = construction
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement du plan β sur le PV.
24) Données: axe xy; point o dans le plan vertical β.
On demande: déterminer les projections d’un carré situé dans β, centre o, rayon du cercle circonscrit =
25, le sommet a le plus en avant se trouve à 17 au-dessus du PH.
25) Données: axe xy; plan vertical α contenant le point o; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un triangle équilatéral abc situé dans α, centre o, rayon du cercle circonscrit = 40, le sommet a le
plus en avant est situé à 15 au-dessus du PH;
b) d’une pyramide triangulaire régulière s, abc; H = 90 et s se trouve devant α;
c) de la section de la pyramide avec un plan β;
d) de la partie de la pyramide située entre α et β, présentée comme corps opaque; la partie restante =
construction
e) de la vraie grandeur de la section par rotation du plan β sur le PH.
26) Données: axe xy; plan debout α dans lequel se trouve le point o; plan debout β.
On demande: déterminer les projections
a) d’un carré situé dans α, centre o, rayon du cercle circonscrit = 55, un sommet a se trouve à 15
devant le PV et à droite de o;
b) d’un prisme quadrangulaire régulier situé au-dessus de α et dont la base est ce carré; H =125;
c) de la section du prisme avec un plan β;
d) du prisme tronqué situé entre α et β, présenté comme corps opaque; le reste = construction
e) de la vraie grandeur de section, par rotation du plan β jusqu’à ce qu’il soit horizontal.
27) Données: axe xy; plan debout α contenant le point o; plan de profil π.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un hexagone régulier situé dans α, centre o, C=55, deux côtés sont situés sur deux droites frontales;
b) d’une pyramide hexagonale régulière dont la base est cet hexagone;s se trouve sous α; H=140;
b) de la section de la pyramide avec le plan de profil π;
c) de la partie de la pyramide située entre la base et la section, présentée comme un corps opaque; le
reste = construction;
d) de la vraie grandeur de la section, par rotation du plan π jusqu’à ce qu’il soit horizontal ou frontal.
28) Données: axe xy; plan vertical α dans lequel se trouve le point o; plan debout γ.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un carré situé dans α, centre o, rayon du cercle circonscrit = 50, un sommet a se trouve à 20 au-
dessus du PH et à droite de o;
b) d’un prisme quadrangulaire régulier situé devant α et dont la base est ce carré; H =140;
33) Données: axe xy; plan debout α contenant le point o; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un hexagone régulier situé dans le plan debout α, centre o, C = 55, un sommet se trouve à 40 devant
le PV et à gauche de o;
b) d’une pyramide hexagonale régulière dont la base est cet hexagone; s se trouve au-dessus de α;
H=75;
c) de la section de la pyramide avec le plan vertical β;
d) de la partie de la pyramide située derrière β, présentée comme un corps opaque; le reste =
construction;
e) de la vraie grandeur de la section, par rotation.
34) Données: axe xy; point o dans le plan de profil π; les plans debout α et β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un triangle équilatéral situé dans le plan de profil π, centre o, rayon du cercle circonscrit=40,le
sommet a, le plus en avant, se trouve à100 au-dessus du PH;
b) d’un prisme triangulaire régulier, à droite de π, et dont la base est ce triangle; H=140;
c) de la section du prisme avec le plan α;
d) de la section du prisme avec le plan β;
e) de la partie du prisme située entre α et β, considérée comme construction; les troncs de prisme restant
sont présentés comme des corps opaques;
f) de la vraie grandeur de chacune des sections, par rotation.
35) Données: axe xy; point o dans le plan vertical α; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cercle de centre o et situé dans α, R=30;
b) d’un cylindre dont la base est ce cercle et qui est situé devant α; H=117;
c) de la section du cylindre avec le plan β;
d) de la partie du cylindre située entre α et β, présentée comme un corps opaque; le reste = construction;
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement.
36) Données: axe xy; point o dans le plan vertical α; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cercle situé dans α, centre o, R=40;
b) d’un cylindre dont la base est ce cercle et qui se trouve derrière α; H=100;
c) de la section du cylindre avec le plan β;
d) de la partie du cylindre située entre α et β, présentée comme un corps opaque; le reste = construction;
e) de la vraie grandeur de la section, par rabattement.
37) Données: axe xy; point o dans le plan de profil π; plan vertical α.
On demande: déterminer les projections:
a) un cercle de centre o et situé dans π, R=35;
b) d’un cylindre dont la base est ce cercle et qui se trouve à gauche de π; H=130;
c) de la section du cylindre avec le plan α;
d) de la partie du cylindre située entre π et α, présentée comme un corps opaque; le reste = construction;
e) de la vraie grandeur de la section, par rotation.
Série B
d) de la partie du cône située à gauche de π, présentée comme corps opaque; la partie à droite de π =
construction;
e) de la vraie grandeur de la section.
7) Donnée: axe xy; point 0 dans le PH; plan débout α.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cône de révolution reposant sur le PH; 0 est le centre de la base, R= 35; H= 90;
b) de la section parabolique du cône avec le plan α;
c) de la partie du cône située sous α, présentée comme corps opaque; la partie au- dessus de α =
construction;
d) de la vraie grandeur de la section par rabattement du plan α sur le PV.
8) Données: axe xy, point 0 dans le plan horizontal γ; les plans débout α et β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cercle situé dans γ, centre 0, R = 40;
b) d’un cône de révolution ayant ce cercle comme base; H = 90, s se trouve sous γ;
c) des intersections paraboliques du cône avec les plans α et β;
Les plans α et β découpent le cône en quatre parties.
Représentez les parties situées à l’extrême droite et à l’extrême gauche comme des corps opaques, les
parties médianes = construction.
9) Données: axe xy; point 0 dans le plan frontal α; plan vertical β.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cône de révolution dont la base est située dans α, le centre de la base est 0, R = 55; H = 140; s
se trouve devant α;
b) de l’intersection du cône avec le plan vertical β, de manière à engendrer une section parabolique;
c) de la partie du cône située devant β, présentée comme corps opaque; la partie derrière β =
construction;
d) de la vraie grandeur de la parabole, par rotation.
10) Donnée: axe xy, point 0, dans le PH; les plans débout parallèles α et β.
On demande: déterminer les projections;
a) d’un cercle, de centre 0, situé dans le PH, R = 55;
b) d’un cône de révolution reposant sur le PH et dont ce cercle est la base; H = 140;
c) des intersections paraboliques du cône avec les plans α et β;
d) de la partie du cône au-dessus de α et la partie en dessous de β, présentées comme corps opaques;
le reste = construction;
e) de la vraie grandeur d’une des sections.
11) Données: axe xy; Point 0 dans le plan frontal α; plan frontal β; plan vertical γ.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cône de révolution dont la base est située dans α, centre 0, rayon = 60; hauteur = 130 et le
sommet se trouve devant α;
b) de l’intersection du cône avec le plan β;
c) de la section parabolique du cône avec le plan vertical γ.
d) de la partie du cône située derrière β et en même temps derrière γ, ainsi que la partie située devant β
et en même temps devant γ, présentées comme corps opaques; les autres parties du cône sont à
considérer comme constructions;
e) de la vraie grandeur de la section parabolique, par rotation du plan γ en un plan frontal.
12) Données: axe xy; point 0 dans le PH; plan vertical α.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cône droit à deux nappes reposant sur le PH et dont la hauteur totale = 90; 0 est le centre de la
base, R = 35; les deux bases ont des rayons égaux;
b) de l’intersection hyperbolique du cône à deux nappes avec le plan α;
c) de la partie située derrière α, présentée comme corps opaque; le reste = construction.
13) Données: axe xy; point 0 dans le PH; plan débout α.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cône droit à deux nappes, dont la base, de centre 0, est situé dans le PH ; R = 40; le sommet est
situé à 50 au-dessus du PH et la hauteur totale = 100;
b) de l’intersection du cône avec le plan α;
c) de la partie du cône située sous α, présentée comme corps opaque; la partie au-dessus de α =
construction;
d) de la vraie grandeur de l’hyperbole par rabattement de α sur le PV.
14) Données: axe xy; point 0 dans le PV; plan horizontal α.
On demande: déterminer les projections :
a) d’un cercle situé dans le PV, centre 0, rayon = 55;
b) d’un cône droit à deux nappes dont ce cercle est la base; le sommet se trouve à 80 devant le PV et la
hauteur totale = 160;
c) de l’intersection du cône avec le plan α,
d) de la partie du cône située sous α, présentée comme corps opaque; les parties au-dessus de α sont
considérées comme construction.
15) Données: axe xy; la 2ème projection d’un cône droit à deux nappes; point 0 dans le PH; plan débout α
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cône droit à deux nappes, les rayons des bases mesurent respectivement 60 et 50;
b) de l’intersection hyperbolique avec le plan débout α;
c) de la partie située sous α, présentée comme corps opaque; les parties au-dessus de α sont considérés
comme construction;
d) de la vraie grandeur de l’hyperbole en rabattant α sur le PV.
16) Données: axe xy; point 0 dans le PH; plan vertical α.
On demande: déterminer les projections:
a) d’un cercle situé dans le PH, centre 0, rayon = 55;
b) d’un cône droit à deux nappes dont ce cercle est la base; le sommet se trouve à 70 au-dessus du
PH et la hauteur totale est égale à 140;
c) de l’intersection du cône avec le plan α;
d) de la partie du cône située derrière α, présentée comme corps opaque; les parties devant α sont
considérées comme construction;
SERIE C
I) Données: axe xy: point 0 dans le PH; un plan α déterminé par les droites A et B.
On demande: déterminer les projections:
1. D’une pyramide quadrangulaire régulière qui repose sur le PH; o est le centre de la base; le rayon du
cercle circonscrit = 32; un sommet a se trouve à 11 devant le PV et à gauche de 0; H = 60;
2. De l’intersection de cette pyramide avec le plan α; par introduction d’un nouveau plan de projection;
3. de la partie de la pyramide située entre α et le PH; présentée comme corps opaque.
II) Données: axe xy; point 0 dans le PH; un plan quelconque α déterminé par les droites A et B.
On demande: déterminer les projections:
1) d’un cône de révolution qui repose sur le PH; 0 est le centre de la base, R=30; H= 55;
2) de l’intersection de cône avec le plan α.
3) de la partie du cône qui ne comprend pas le sommet, présentée comme corps opaque;
4) de la vraie grandeur de la section.
III) Données: axe xy; point 0 dans le PH; un plan α déterminé par les droites A et B.
On demande : déterminer les projections:
1) d’un prisme quadrangulaire régulier qui repose sur le PH; o est le centre de la base, rayon du cercle
circonscrit =30, un sommet se trouve à 22 devant le PV et à gauche de o; H = 60;
2) de la section du prisme avec le plan α, en introduisant un nouveau plan de projection;
3) du prisme tronqué situé entre α et le PH, présenté comme corps opaque;
4) de la vraie grandeur de la section.
IV) Données: axe xy; point o dans le PH; un plan α déterminé par les droites A et B.
On demande : déterminer les projections:
1) d’un cylindre de révolution qui repose sur le PH; o est le centre de la base, R= 25; H=60;
2) de la section du cylindre avec le plan α;
3) de la partie du cylindre située entre α et le PH, présenté comme corps opaque.
V) Données: axe xy; point 0 dans le PH ; un plan quelconque α déterminé par les droites A et B.
On demande: déterminer les projections:
1) d’une pyramide pentagonale régulière dont la base est située dans le PH, centre o, rayon du cercle
circon. =40; et le coté situé le plus en arrière est parallèle à l’axe xy; hauteur de la pyramide =110;
2) de la section de la pyramide avec le plan α, en introduisant un nouveau plan de projection;
3) de la partie de la pyramide située entre α et le PH, présentée comme corps opaque ; le reste égale
construction.
VI) Données: axe xy; point o dans le PH; un plan quelconque α déterminé par les droites A et B, dont A h
passe par oh.
1) d’un de révolution reposant sur le PH ; o est le centre de la base, rayon = 45; hauteur =90;
2) de la section du cône avec le plan α, en introduisant un nouveau plan de projection;
3) de la partie du cône située entre α et le PH, présenté comme corps opaque; la partie restante =
construction
VII) Données: xy; point o dans le PH; un plan quelconque α déterminé par les droites.
On demande: déterminer les projections:
1) d’une pyramide hexagonale régulière qui repose sur le PH; o est le centre de la base dont deux cotés
sont parallèles à l’axe xy, C = 45; hauteur = 105;
2) de la section de la pyramide avec le plan α, en introduisant un nouveau plan de projection;
3) de la partie de la pyramide située entre α et le PH, présentée comme corps opaque; la partie
restante=construction.
VIII) Données: axe xy; point o dans le PH.
On demande: déterminer les projections:
1. d’une pyramide hexagonale régulière reposant sur le PH; o est le centre de la base, C = 45, deux
cotés sont parallèles à l’axe xy; h = 75;
2. d’un prisme quadrangulaire régulier dont la base se trouve dans le PH, rayon du cercle circonscrit =
36 deux cotés sont parallèles à l’axe xy; H=90;
3. de la pénétration du prisme et de la pyramide;
4. de deux corps, présentés comme opaques; la partie commune = construction
Série D
1) Données: les points o et m.
On demande: construire:
a) de o comme centre, un ovale dont seul le grand axe est donné: ab=90 ;
b) de m comme centre, un ovale dont on donne le grand et le petit axe: ab=110; cd=80;
- dans les deux cas, le grand axe de l’ovale est parallèle au bord inférieur du dessin.
2) Donnée: les points o, m, a, b et c.
On demande: construire:
a) de o comme centre, un ove dont la longueur et la largeur sont données: ab=75; cd=50;
- l’axe de symétrie de l’ove est perpendiculaire au bord inférieur du dessin
b) de m comme centre, une anse de panier suivant la construction avec 5 centres; la largeur ab=120 et
la hauteur mc=40.
3) Données: les points o et m.
On demande: construire:
a) de o comme centre, une ellipse suivant la méthode des rayons vecteurs; le grand axe ab = 110; le
petit axe cd = 80
b) de m comme centre, une ellipse suivant la méthode des cercles concentriques ; grand axe ab = 120;
petit axe cd = 80;
- dans les deux cas, le grand axe de l’ellipse est parallèle au bord inférieur du dessin.
c) une tangente à chacune des ellipses suivant la méthode qui correspond à la construction appliquée.
Série E