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GENIE MECANIQUE
Construction mécanique
Communication technique et
Commun
Dessin industriel
Pr . Said BENKACHCHA
GEGM
Année Universitaire : 2022 / 2023
Dessin technique
Identification du besoin de
Identification Cahier des charges
l’utilisateur future ainsi que les
du Besoin contraintes liées à sa satisfaction. fonctionnel
Croquis :
c’est un dessin exécuté à main levée
sans respecter nécessairement une
échelle rigoureuse. Il permet de
visualiser une idée, un avant-projet.
Esquisse :
dessin exécuté à main levée en vue
de la recherche des grandes lignes
d’un projet.
Schéma :
dessin dans lequel des symboles
graphiques sont utilisés pour indiquer
les fonctions des composants d’un
système et leurs relations. Schéma cinématique de la pince PARKER
Dessin d’ensemble :
C’est le « plan » du mécanisme, plus
ou moins détaillé, à une certaine
échelle. Le mécanisme est
représenté assemblé et toutes les
pièces apparaissent sur ce dessin.
4.4 La normalisation
La normalisation est la définition de spécifications techniques concernant un produit ou
une activité, à des fins de qualité, de sécurité ou d’uniformisation. En dessin technique,
les caractères d’écriture, les traits d’exécution
d’exécution et les formats de dessins sont normalisés.
2.2 Ecriture
La normalisation de l’écriture permet
p
d’assure à la fois la lisibilité, l’homogénéité
et la reproductibilité des caractères.
2.3 Le cartouche
Le cartouche doit se trouver dans
l’espace de dessin situé dans le
coin inférieur droit de la feuille.
Le cartouche peut avoir une
longueur maximale de 170 mm en
fournissant les informations
suivantes :
1. Titre du dessin.
2. Numéro de dessin.
3. Échelle.
4. Symbole indiquant la méthode
de projection.
5. Nom de l'entreprise
6. Initiales du personnel qui a
conçu, vérifié et approuvé le
dessin.
2.4 Nomenclature
Liée à un dessin d’ensemble elle dresse la liste complète de tous les éléments constitutifs (par
exemple, pièces, composants) du système dessiné. Chaque élément est répertorié, numéroté,
classé et tous les renseignements nécessaires le concernant sont indiqués.
2.6 Échelles
Lorsque les objets sont grands ou trop petits il est nécessaire de faire des réductions ou
des agrandissements pour les représenter.
é
ℎ =
é
Utiliser que possible l’échelle 1 (ou 1 : 1) qui présente l’avantage de visualiser l’objet à
définir en vraie grandeur, à défaut limiter le choix aux échelles suivantes :
Réduction 1:2 1:5 1 : 10 1 : 20 1 : 50 1 : 100 1 : 200 etc.
Agrandissement 2:1 5:1 10 : 1 20 : 1 50 : 1 etc.
2.7 Traits
Le dessin technique est composé d’un ensemble de traits dont chacun a une signification
conventionnelle bien précise.
3.Projection orthogonale
Un objet est un volume défini en trois dimensions et composé d’un ensemble de surfaces
planes, cylindriques et quelconques qui seront symbolisées par des traits.
Les six faces intérieures d’un cube définissent les six plans de projection :
Après projection du solide sur les six faces du cube, celles-ci sont rabattues sur le
plan frontal arrière. Le rabattement consiste à exécuter le dessin dans un seul plan
afin que les vues du solide dessinées sur les faces du cube apparaissent sur un seul
plan.
45°
5. Correspondance entre les six vues possibles 6. Disposition normalisée des vues
Un trou est dit borgne (a) s'il ne débouche qu'à une seule extrémité. La profondeur du trou correspond à la
partie cylindrique seulement. Le fond conique, laissé par la pointe du foret, est représenté schématiquement
par un triangle isocèle à 30°.
La figure (b) représente un trou qui débouche aux deux extrémités. La note indique la méthode d'usinage —
dans ce cas-ci, c'est l'alésage. Notez qu'on fait abstraction des tolérances.
A la figure (c), le trou est agrandi dans la partie supérieure à un diamètre et à une profondeur spécifiques. Il
s'agit d'un lamage qui sert à « noyer » un élément de pièce telle qu'une tête de boulon.
A la figure (d), l'orifice du trou est évasé en forme de cône caractérisé par un diamètre et un angle
spécifiques. Il s'agit d'une fraisure qui sert généralement à « noyer » une tête de vis. L'angle d'une fraisure est
habituellement de 82°. Par commodité, on dessine un angle de 90°.
A la figure (e), l'orifice supérieur du trou est agrandi à un diamètre spécifique, c'est un lamage de diamètre
normal ou lamage, qui est destiné à obtenir une surface d'appui. En général, la profondeur n'est pas indiquée,
laissant le soin au technicien de la déterminer. On dessine habituellement cette profondeur à 1,5 mm (1/16
po.).
3.7 Exercices
Toutes les surfaces sont supposées planes (sauf 10-11-12-13) et les trous débouchant. Pour les exercices suivant (1 à
13), déterminer et tracer les vues manquantes, compléter au besoin les vues connues et faire une perspective à main
levée de l'objet représenté.
Coupes et sections
Vues en Perspectives
4 Coupes
4.1 Principe de la coupe 18
4.2 Règles 18
4.3 Hachures 19
4.4 Règles complémentaires 19
4.5 Demi-coupe 21
4.6 Coupe locale ou partielle 21
4.7 Coupe à plans parallèles 21
4.8 Coupe à deux plans sécants 22
4.9 Erreurs typiques à éviter 22
4.10 Représentation normalisée des filetages 23
5 Sections
5.1 Principe
5.2 Sections sorties 24
5.3 Sections rabattues 25
Exercices coupes et sections 26
6 Perspectives
6.1 Projection oblique et perspective cavalière 30
6.2 Perspectives isométriques 31
6.3 Exercices 35
4. Coupes
Coupe ou section ?
Une coupe représente, par rapport à la direction d'observation choisie toute la moitié
gauche de la pièce
Tandis qu'une section ne représente que la surface hachurée située dans le plan sécant.
La moitié droite de la pièce est enlevée mentalement pour ces fins.
4.1 Principe
4.2 Règles
4.3 Hachures
- Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.
- Elles sont tracées en trait continu fin et sont inclinées par rapport aux lignes
générales du contour.
- Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
- Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu court.
- Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de
l'objet coupé.
Cependant, en l'absence de nomenclature, les familles de matériaux (ferreux,
plastiques, alliages légers...) peuvent être différenciées par les motifs d'emploi usuel.
4.5 Demi-coupe
Les vues en demi-coupe sont particulièrement intéressantes dans le cas des pièces
symétriques.
Exemples de coupes
locales
5. Sections
5.1 Principe
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe,
flèches, etc.
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de
coupe sont dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la
matière est réellement coupée ou sciée).
Référence :
https://www.zpag.net/Tecnologies_Indistrielles/coupes_et_sections.htm
Exercices
Pour chaque exercice, tracer la vue coupée manquante. Utiliser le plan de coupe
indiqué.
6. Perspectives
Les vues en perspective sont utilisées pour illustrer ou visualiser les objets dans leurs trois
dimensions. En une seule image, elles montrent le plus de faces possibles et le maximum de
renseignements. À noter qu'une description précise et rigoureuse ne peut être obtenue qu'avec le
système des projections orthogonales : vue de face, gauche, etc.
En projection oblique la face principale de l'objet, parallèle au plan de projection, est projetée en
vraie grandeur, les autres faces sont déformées.
b. Perspective cavalière
La Perspective cavalière est la plus ancienne de toutes les perspectives et la plus facile à mettre en
œuvre. Avec un angle de fuite à 45° et des fuyantes en demi-grandeur (0,5 L), c'est la projection
oblique qui donne le meilleur effet de perspective.
Fig. 2 - Perspective cavalière. b2 (petit axe ellipse) est perpendiculaire à a2 (grand axe)
Remarque :
Afin de simplifier les tracés, il faut placer les faces les plus complexes de l'objet (formes
cylindriques...) parallèles au plan de projection (dessin en vraie grandeur plus facile, pas de
déformation, pas d'ellipses...).
a. Caractéristiques
Les axes isométriques sont à 120° les uns des autres. L'orientation de départ devra être choisie au
mieux pour décrire l'objet dans sa position naturelle. Pour certains objets de grande longueur, l'un
des axes peut être choisi horizontal.
b. Remarques et suggestions
- Les traits interrompus courts sont utilisables pour décrire les parties cachées.
- Les filetages peuvent être représentés par des arcs d'ellipses en traits fins.
- Les coupes et demi-coupes sont possibles pour faire apparaître l'intérieur des objets.
- Pour plus de clarté en cotation, on trace de préférence les lignes cotes et écritures suivant les
directions isométriques.
- Les canevas préimprimés permettent de faire plus rapidement les tracés en dessin manuel.
Fig. 8 - Exemple avec filetage en trait fin Fig. 9 - Assemblage explosé isométrique
Fig. 10 - Trace-ellipses isométriques : 35° 16' Fig. 11 - Exemple avec quart coupé
Fig. 12 - Exemple de cotation (parallèles aux axes) Fig. 13 - Tuyauterie sur canevas isométrique préimprimé
c. Dessins isométriques
Dans le but de simplifier les tracés il est fréquent de ne pas utiliser les échelles précédentes [0,82 ;
0,58 ; 1]. Les tracés sont réalisés à partir des échelles [1 ; 0,707 ; 1,22] et les arêtes de l'objet
(tracés les plus fréquents), parallèles aux axes, sont dessinées en vraie grandeur (X 1).
Le dessin isométrique obtenu est identique à la perspective isométrique mais environ 25 % plus
grand. Les propriétés et remarques précédentes sont conservées
B – Cotation dimensionnelle et
géométrique des produits
7.1 Généralités
a) Cote
La plupart des dimensions (longueurs, largeurs, hauteurs, angles, etc.) sont indiquées sous
forme de cotes. Une cote se compose des quatre éléments principaux suivants :
o une ligne de cote, en trait fin ;
o deux lignes de rappel, d'attache ou d'extension, en trait continu fin. Un trait d'axe, ou mixte
fin, peut aussi être utilisé ;
o deux flèches ou extrémités précisant les limites de la ligne de cote ;
o la valeur de la cote (dimension chiffrée de la cote plus tolérance éventuelle plus...) au
milieu et au-dessus de la ligne de cote pour les cotes horizontales. Au milieu, sur le côté
gauche et de bas en haut pour les cotes verticales.
2. Dispositions à préférer. 3. Dispositions des écritures. 4. Cote circulaire et lignes de rappel obliques.
b) Cotation multiple
FSTB GE-GM CONSTRUCTION MECANIQUE Page 38
Dessin technique
Elle peut être réalisée à partir d'une ligne commune, avec un espacement régulier entre
chaque cote, ou suivant une ligne continue.
Si une cotation en continue est trop serrée, les flèches intermédiaires peuvent être
remplacées par des points et les textes inscrits sur une ligne de repère.
10.
10. Exemples de cotations normalisées (symbole à utiliser θ).
11. Cotations et symboles normalisé pour rayons, arcs, sphères, carrés et épaisseurs de pièces.
16. Cotes auxiliaires. Cotations des traitements de surface. Indication des niveaux.
Si une cote n'est pas tracée à l'échelle du dessin, elle doit être soulignée d'un trait continu
fort (fig. 17).
Pour coter les profilés standards (I, U...), utiliser les symboles normalisés correspondants.
17. Cas des profilés normalisés et des cotes non dessinées à l'échelle.
; pour profilés pleins ou creux.
b. Règles de tracés
o Les lignes de rappel ne doivent pas couper les lignes de cotes mais peuvent se couper entre
elles.
o Placer de préférence les cotes en dehors des vues.
o Faire démarrer les lignes de rappel à partir des traits continus forts, ou des traits d'axe.
Éviter de coter à partir des contours cachés, ou traits interrompus courts.
o Si l'espace entre deux lignes de rappel est insuffisant, prolonger la ligne de cote, inverser
les flèches et placer le texte sur le côté.
o Si plusieurs cotes se succèdent en série, les mettre en continu sur une même direction ;
faire une cotation continue.
o Si plusieurs cotes se superposent, les placer à intervalles réguliers. Si les cotes sont
nombreuses, utiliser les dispositions suivantes :
Le choix d'une cotation suffisante est l'étape la plus difficile et la plus longue. Elle exige une
bonne connaissance des procédés de fabrication, une analyse complète des conditions de
fonctionnement et d ' interchangeabilité.
Il faut éviter l'inscription de chaînes de cotes dans lesquelles l'une des dimensions est la
somme, ou la différence, de plusieurs autres. Dans le cas d'une même chaîne et si les cotes sont
tolérancées, les tolérances de toutes les cotes se combinent, dépendent les unes des autres et
compliquent inutilement la cotation.
Exercices
À partir des vues isométriques des pièces (figures 1 à 8) :
dessiner les projections orthogonales nécessaires. La vue principale
de face est indiquée par la flèche.
Inscrire les cotes.
B – Cotation dimensionnelle et
géométrique des produits
b. Eléments du tolérancement
Cote nominale (CN) définit la ligne zéro ou Cote maxi = cote admissible la plus grande
ligne d’écart nul. Cote mini = cote admissible la plus petite
Ecart supérieur : Cote effective = cote réelle de la pièce finie.
ES pour un alésage Intervalle de tolérance IT :
es pour un arbre IT = cote maxi – cote mini.
Ecart inférieur :
EI pour un alésage Pour les alésages : IT = ES – EI
ei pour un arbre Pour les arbres : IT = es – ei
c. Cote tolérancée
Tolérances chiffrées : Système ISO :
Une cote tolérancée comprend : Une cote tolérancée comprend :
Une cote nominale Une cote nominale
La valeur des écarts inscrits dans la même Une lettre indiquant la position de la
unité que la cote nominale tolérance :
Remarque : Majuscule pour un alésage
Ne pas mettre de signe lorsque l’écart est nul Minuscule pour un arbre
Lorsque la tolérance est répartie symétriquement par Un chiffre indiquant la qualité de la
rapport à la cote nominale, ne donner qu’un écart tolérance.
précédé du signe Exemple : 35 H 7 ; 42 m 6
0.02
Exemple : 34 0.05 ; 34 0 0.15 ; 34 0.37
0
Exemple : - Arbre : Ø 50 0.2 ;
0 .2
- Alésage : Ø 49 .8 0
d. Intervalle de tolérance
Pour chaque dimension nominale, toute une gamme de tolérances est normalisée.
La valeur de ces tolérances est symbolisée par un chiffre appelé la QUALITE.
Il existe 18 qualités disponibles : 01-0-1-2-3-………-15-16 qui correspondent chacune
à des intervalles de tolérances fondamentaux. Le tableau 2.1 Donne les 18 qualités
disponibles en fonction des dimensions nominales. Les dimensions nominales sont données en
mm et les qualités en μm.
Les données fournies au tableau 2.1 ne suffisent pas à désigner complètement une
cote avec tolérances. Rien n’indique encore la position de ces intervalles de tolérance par rapport à
la ligne zéro.
Les figures 5 et 6 schématisent les différentes positions possibles des intervalles de tolérance.
Figure 5 : positions schématisées des tolérances par Figure 6 : positions schématisées des tolérances par
rapport à la ligne zéro (cote nominale) d’un alésage. rapport à la ligne zéro (cote nominale) d’un arbre.
a. Désignation normalisée
Un ajustement est désigné par cette dimension nominale suivie des symboles correspondants à
chaque pièce, en commençant par l’alésage.
Exemple :
L’intervalle de tolérance d’un jeu (IT jeu) est égal à la somme des
intervalles de l’alésage ITA et de l’arbre ITa.
d. Principaux ajustements
e. Principaux écarts
B – Cotation dimensionnelle et
géométrique des produits
9 Cotation fonctionnelle
9.1 Introduction 65
9.2 Terminologie et conventions 65
9.3 Tracé des chaînes de cotes 66
9.4 Exemples d’application de la cotation fonctionnelle 69
9.5 Exercices 73
9. Cotation fonctionnelle
9.1 Introduction
La cotation fonctionnelle est une étape indispensable entre la conception d’un produit et sa
réalisation. En particulier lorsque des pièces en série interchangeables sont à produire.
Les conditions fonctionnelles peuvent être aussi bien des conditions de résistance, de
déformation, d’encombrement, de poids, de montage ou de fonctionnement. Le présent chapitre
étudie plus particulièrement les conditions de montage et de fonctionnement qui consistent à
respecter des distances positives (JEU) ou négatives (SERRAGE).
Cote-condition ou « jeu » :
Inscrite dans un dessin d'ensemble, c'est une cote tolérancée qui exprime une exigence liée
au fonctionnement ou à l'assemblage d'un ensemble de pièces.
Exemple : jeu nécessaire à un montage, à une liberté de mouvement.
Surface d'appui :
Surface (ligne...) de contact entre deux pièces successives qui sert de limite, ou d'extrémité,
à des cotes fonctionnelles.
Chaîne de cotes :
Elle rassemble toutes les cotes fonctionnelles ayant une influence sur la valeur d'une même
cote condition ou jeu, et aucune autre. L'ensemble de ces dimensions, ou « maillons », disposées
en série, bout à bout, forme une boucle ou un circuit fermé comme une sorte de chaîne en collier.
Poser le vecteur fonctionnel J en double trait entre les deux surfaces terminales qui sont
sur deux pièces différentes.
Identifier la surface terminale origine de J.
A partir de cette surface origine, le circuit est fermé jusqu’à la deuxième surface
terminale par une chaîne de cote passant par toutes les surfaces de liaison des pièces
impliquées.
Où (A) et (-B) sont les valeurs vectorielles sur x des deux cotes composant la chaîne de cotes.
Exemples et exercices
Exercices :
Exemples Tracer les chaînes de cotes des jeux fonctionnels ci-dessous,
Ecrire les expressions vectorielles des jeux.
B2
B1
C1 C2
H4 H3
H1 H2
Reprenons l’exemple de l’écrou et la clé avec un jeu JA. La chaîne de cote correspondante
à JA est retracée à la figure 3.
De façon identique, la valeur minimale de JA (JA min) est obtenue avec la cote A2
minimum (A2 min) et la cote A1 maximum (A1 max). JA min peut alors s’écrire :
(JA max - JA min ) = (A2 max- A2 min) + (A1 max- A1 mini) (3.7)
Chaque terme entre parenthèses est l’intervalle de tolérance (IT) de la cote corespondante,
l’équation (3.7) devient donc : IT JA = IT A2 -+ IT A1 (3.8)
Exemple 1 :
L'angle d'inclinaison et la manière de repérer le jeu jouent un rôle : J'jeu entre les deux
surfaces est égal à J.cosα.
9.5 Exercices
Pour les exercices suivants installer les chaînes de cotes relatives aux jeux indiqués. Pour
l'exercice 7, calculer J1maxi, J1mini, ITJ1, J2maxi, J2mini et ITJ2.
B – Cotation dimensionnelle et
géométrique des produits
10 Tolérances géométriques
10.1 Introduction 77
10.2 Indication des éléments sur dessin 78
10.3 Tolérances de forme 80
12.4 Tolérances d'orientation 81
10.5 Tolérances de position 82
10.6 Tolérances de battement 83
10.7 Interprétation des tolérances géométriques usuelles 83
Tableau 1 : les quatre défauts majeurs que peut comporter la surface d’une pièce mécanique,
ici la face B.
Figures 1.1 et 1.2 : Indication des éléments de références et des éléments tolérancés
Figures 1.3 et 1.4 : Indication des éléments de références et des éléments tolérancés
Si le triangle ou la flèche sont appliqués sur l’élément ou sur une ligne de rappel, la référance
ou la tolérance concerne l’élément lui-même (fig. 1a et 1b).
Figure 2 : Inscription des éléments de références et des éléments tolérancés sur dessin
ILLUSTRATION très
INSCRIPTION INTERPRETATION
amplifiée
Circularité
Le pourtour de chaque section
droite de l’alésage doit être
compris entre deux
circonférences de même centre
dont les rayons diffèrent de 0,02.
Cylindricité
La surface tolérancée doit être
comprise entre deux cylindres
coaxiaux et dont les rayons
diffèrent de 0,1.
Concentricité
L’axe du cylindre Ø 30 h11 doit
être compris dans une zone
cylindrique de diamètre 0,05
coaxiale à l’axe du cylindre de
référence de Ø 20 k6
B – Cotation dimensionnelle et
géométrique des produits
11 États de surface
11.1 Introduction 87
11.2 Principaux défauts des surfaces 87
11.3 Paramètres liés au motif 88
11.4 Indication d'un état de surface (NF EN ISO 1302) 89
11.5 Fonctions et états de surface 91
11.6 Procédés d’élaboration et états de surface 93
b. Indications complémentaires
Méthodes de fabrication ou de mesure
c. Spécifications simplifiées
d. Positions du symbole
Remarques :
- Ra > 6,3 : spécifications peu sévères, correspondant à ce qu'il est possible d'obtenir avec un
grand nombre de pièces brutes, sans usinage complémentaire. 6,3 : fini grossier ; 25 : rugueux.
- 1,6 ≤ Ra ≤ 6,3 : spécifications moyennes, correspondent à ce qu'il est possible d'obtenir
usuellement avec les procédés d'usinages classiques.
- Ra < 1,6 : spécifications devenant sévères, l'utilisation de ces valeurs doit être faite avec
réflexion et concertation car les temps de production et les prix de revient augmentent très
rapidement à partir de ce cas. 0,4 : fini très fin ; 0,0125 : extra-fin.
Coût relatif d’un usinage en fonction de l’état de surface
1. Les fontes
Les fontes sont des alliages de fer et de carbone en quantité supérieure à 2%. Préfixe des
fontes (EN)
DESIGNATION SIGNIFICATION
GJL : Fonte à graphite lamellaire
200 : Résistance minimale à la rupture par extension (Rr mini en
EN-GJL-200 S
Mpa; 1Mpa= 1N/mm2)
S : Mode de production de l’échantillon de l’essai
GJS : Fonte à graphite sphéroïdal
600 : Résistance minimale à la rupture par extension (Rr mini en
EN-GJS-600-3
Mpa)
3 : Allongement en % après rupture
GJMW : Fonte malléable à cœur blanc
EN-GJMW-400- 400:Résistance minimale à la rupture par extension (Rr mini en
10 Mpa)
10: Allongement en % après rupture
GJMB : Fonte malléable à cœur noir
350 : Résistance minimale à la rupture par extension (Rr mini en
EN-GJMB-350-10
Mpa)
10 : Allongement en % après rupture
2. Les aciers
Un acier est composé de fer et de carbone. Le pourcentage de carbone reste inférieur à
2%.
ELEMENTS
ELEMENTS D’ADDITION FACTEUR FACTEUR
D’ADDITION
Cr, Co, Mn, Ni, Si, W 4 Ce, N, P, S 100
Noms des alliages à base de cuivre Noms des alliages à base de cuivre
alliage de
alliage de Cu Sn8 CuAI9
Cupro- cuivre et
Bronze cuivre et Cu Sn10P alu
Cu Al12Fe5Ni5
d’alumi-
d’étain Cu Pb20Sn5 Cu AI9Ni3Fe2.
nium
alliage de Cu Zn20 alliage de
Cupro- Cu Ni10Fe1Mn
Laition cuivre et Cu Zn40Pb2 cuivre et
nickel Cu Ni26Zn17
de zinc CuZn38Pb2MnA nickel
Bibliographie
Site web :
https://www.zpag.net/Tecnologies_Indistrielles