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1

DESSINS
TECHNIQUES :
GÉNÉRALITÉS
OBJECTIFS
Q Décrire les principales familles de dessins techniques.
Q Préciser les échelles et les formats utilisés ainsi que les divers éléments
indispensables aux indications : cartouche, nomenclature, types de traits,
écritures….
Q Indiquer le matériel de base du dessin industriel manuel et les principales
techniques de tracé.

Le dessin industriel ou technique, manuel ou assisté (DAO, CAO, etc.), est l’outil graphique
le plus utilisé par les techniciens et les ingénieurs pour passer de l’idée (l’étude) à la réalisation
(fabrication) d’un objet ou produit. C’est un langage universel, rigoureux, dont les règles pré-
cises sont normalisées internationalement (ISO : International Standard Organisation).
La vision dans l’espace, c’est-à-dire la capacité à voir ou à imaginer un objet à trois dimensions
dans l’espace, est une formidable aide à la création pour l’esprit et le cerveau humain. Cette
qualité fondamentale n’est pas un don du ciel, elle doit être travaillée, développée et cultivée
par des exercices graphiques répétés et suffisamment nombreux. L’apprentissage du dessin
industriel permet d’acquérir cette vision. Terminologie : NF EN ISO 10209

I – Principaux types de dessins techniques


Les dessins techniques ou industriels se divisent en plusieurs familles complémentaires.
Les schémas : ils sont tracés à partir de familles de symboles normalisés. Chaque symbole
représente ou schématise un organe ou un composant particulier. Ils permettent de représen-
ter, de manière simplifiée et condensée, des installations ou des systèmes techniques plus ou
moins complexes.
Exemples : schémas électriques, électroniques, hydrauliques.
Les dessins d’ensemble : ils permettent la représentation non schématique, plus ou moins
détaillée, à une certaine échelle, d’installations, d’immeubles, de machines, de systèmes tech-
niques variés constitués de divers éléments de base (composants, pièces par exemple).
Les dessins de définition : complémentaires des précédents, ils définissent complètement et
totalement chacun des éléments de base d’un produit et les exigences auxquelles il doit satisfaire.
Ils servent souvent à établir des contrats entre concepteurs et réalisateurs (cahier des charges).
Les dessins de détail d’exécution : généralement obtenus à partir des dessins de définition, ils
donnent les indications nécessaires à la réalisation d’un produit ou de l’un de ses éléments de base.
Exemples : dessin de fabrication, d’opération, d’implantation.

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DESSIN INDUSTRIEL ET GRAPHES

Les dessins d’avant-projet, ou de conception, et les dessins de projet : ce sont des


dessins d’ensemble. Les premiers permettent de proposer et d’élaborer des solutions possibles
au moment de la conception d’un produit. Les seconds servent à décrire et préciser tous les
détails de la solution finalement choisie pour réaliser le produit.

II – Échelles
Lorsque les objets sont grands (immeubles, bateaux, automobiles) ou petits (montres, circuits
électroniques, par exemple) il est nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements
pour les représenter.
L’échelle 1 (ou 1 : 1) présente l’avantage de visualiser l’objet à définir en vraie grandeur, sans
réduction et sans agrandissement. Les échelles 1 : 2 et 2 : 1 peuvent apporter des impressions
trompeuses en conception.

Échelles usuelles – NF EN ISO 5455


en vraie grandeur 1:1

en réduction 1:2 1:5 1 : 10 1 : 20 1 : 50 1 : 100 1 : 200 1 : 500 1 : 1000 …

en agrandissement 2:1 5:1 10 : 1 20 : 1 50 : 1 100 : 1 200 : 1 500 : 1 1000 : 1 …

III – Formats normalisés


La série A (A0, A1, A2, A3, A4), normalisée ISO, est universellement utilisée.
Les formats A3 à A0 doivent être utilisés horizontalement et le format A4 verticalement
(ISO 5457), cartouche en bas à droite, marge gauche à 20 mm, autres marges à 10 mm.
Le format A4 (210 × 297 mm) correspond à la taille d’une feuille de papier standard type courrier.
Le format A3 (420 × 297) se déduit du A4 en multipliant la plus petite dimension par
deux (210 × 2 = 420). De même le A2 (594 × 420) s’obtient en multipliant la plus petite
dimension du A3 par 2 (297 × 2 = 594) et ainsi de suite pour les autres formats.
Pour chaque format le rapport longueur sur largeur est égal à 12 (≈ 1,414) .
cadre à 10 mm
sauf marge gauche
10

A4
210

A3 A2 A1 A0
297

420

594

210 × 297
297 × 420 420 × 594 594 × 840 840 × 1189
(0,25 m2) (0,5 m2) (1 m2)
840

297 20
420 20
210 594
20
A4 10
vertical 840
cartouche
297

20
10

20

1189
A0 = 2. A1 = 4.A2 = 8. A3 = 16. A4 = 1 m2

1. Principaux formats normalisés, position des cartouches, marges et cadres.

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1. Dessin industriel : généralités

Formats normalisés A (ISO 5457)


zone d'exécution nombre de coordonnées (fig. 2)
désignation longueur (mm) largeur (mm)
(entre marges) côté long côté court

A0 1 189 840 821 × 1 159 24 16


A1 840 594 574 × 811 16 12
A2 594 420 400 × 564 12 8
A3 420 297 277 × 390 8 6
A4 297 210 180 × 277 6 4

IV – Éléments graphiques permanents


(NF EN ISO 5457)
Les éléments graphiques permanents permettent de cadrer le dessin, repérer certains détails,
manipuler, plier et couper les formats.

Format A3 (ISO 5457)


k k k k k k k k

5
onglet de
1 2 3 4 5 6 7 8 coupe
5
h

10

A A système de
coordonnées

B zone
B
h

d’exécution
15 5
5 5 du dessin

cadre de zone
d’exécution
repères de centrage
C (trait fort)
h

C
cartouche marge de
système de
coordonnées
(trait fin)
D
D
5

10
h

1 2 3 4 5 6 7 A3

10
5

repères* échelle de référence* NF E 04-502


d’orientation
10
5

NF E 04-502
10

100 100
5
8

3 Q 10

11

2. Éléments graphiques permanents. * éléments non retenus par l’ISO 5457

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DESSIN INDUSTRIEL ET GRAPHES

a) Le cadre : il délimite la zone d’exécution du dessin. Dessiné en trait continu fort, il fait appa-
raître une marge sur tout le contour et délimite la zone d’éxecution du dessin .
b) Les repères : ils sont situés dans la marge entre le cadre et le bord du dessin.
– Les repères de centrage : au nombre de quatre, ils indiquent les axes de symétrie du format
et sont généralement matérialisés par un trait continu fort (forme libre de choix).
– Les repères d’orientation : au nombre de deux sur les supports pré-imprimés, ils se super-
posent aux repères de centrage. Une fois le dessin terminé il ne doit rester qu’un seul repère,
celui orienté vers le dessinateur ou le lecteur. Ils ne sont pas retenus par l’ISO 5457.
c) Le système de coordonnées : à partir de lettres (A,B,C…), de haut en bas, et de chiffres (1,2,3…),
de gauche à droite, il permet de localiser les différentes parties de la zone dessinée. Le nombre de
coordonnées, fonction du format, divisible par 2, est indiqué page 7. Hauteur des caractères : 3,5 mm.
d) La graduation centimétrique de référence : non chiffrée (longueur minimale 200 mm,
largeur maximale 5 mm), elle peut figurer dans la marge près du cadre (non retenue par ISO 5457).
e) Les onglets de coupe : placés aux quatre coins du dessin, ils facilitent la découpe des repro-
ductions au format voulu et sont matérialisés par deux rectangles 10 × 5 se chevauchant.

V – Cartouche
Le cartouche est la carte d’identité du dessin ou document. Son emplacement dans le format
est indiqué figure 1 ; le sens de lecture du dessin est celui du cartouche.
Plus complet en gestion numérisée, il rassemble les renseignements essentiels : données
d’identification (propriétaire, numéro d’identification, indice de révision, date d’édition, numéro
partie, langue…), titre et données administratives (auteur, département, référence technique,
visé par ; type, stade et format du document…).

stade du document : en zone libre pour


département référence auteur préparation, en approbation, indication complémentaire :
responsable technique visé par publié ou retiré. indice classement, format…
(contact…)
20 180 mm 10

cadre
3 ou 4 lignes
au choix

marge
type de titre
gauche date
document numéro indice de langue
propriétaire titre d'édition partie
d'identification révision
(entreprise, société…) complémentaire
Remarques : en gestion numérisée, échelle, symbole de disposition des vues et exigences liées aux tolérances
et à l'état de surface sont souvent présentés en dehors du cartouche.
Exemple de cartouche utilisé en gestion non numérisée (d'après NF E 04-503) :

échelle indice de
révision
symbole de
disposition
des vues
numéro
format

3. Exemple de cartouche utilisé en gestion numérisée suivant recommandations NF EN ISO 7200.

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1. Dessin industriel : généralités

VI – Nomenclature
Liée à un dessin d’ensemble elle dresse la liste complète de tous les éléments constitutifs (par
exemple, pièces, composants) du système dessiné. Chaque élément est répertorié, numéroté,
classé et tous les renseignements nécessaires le concernant sont indiqués.

Exemple de nomenclature
10 10 9 8 11 4
7 1
10 12 12 Écrou H, M8 inox.
6-12 2 11 1 Écrou inox.
10 1 Bague PTFE
10 5 3 9 3 Étoupe composite
8 1 Presse étoupe inox.
7 2 Joint torique NBR 120 × 2,6
6 6 Tirant inox.
Repérage des éléments :
représentations variantes

5 2 Siège PTFE “téflon”


4 1 Axe inox.
3 1 Sphère inox.
NF EN ISO 6433

2 2 Bride inox.
1 1 Corps inox.
Rep. Nb Désignation Mat. Obs.
ÉCHELLE
04
1:2 Vanne à boisseau 03
02
01
A3 2004-789-122 00

Nomenclatures sur A4 Nomenclatures sur A3 Extensions de nomenclature


190 maximum

190 maximum 190 maximum


Extension à éviter
190 190 190
277 maximum

Extension
à préférer

cartouche cartouche cartouche cartouche

4. Exemples de disposition de nomenclatures.

La présentation proposée, en cinq colonnes, est classique. La première colonne reprend les
repères, ou chiffres, indiqués sur le dessin d’ensemble par ordre croissant de bas en haut.
Chaque pièce ou élément dessiné doit avoir un repère, sauf dans le cas des pièces identiques.
La seconde colonne indique le nombre de pièces identiques. Les autres colonnes précisent
dans l’ordre : le nom ou la désignation normalisée de l’élément repéré ; la matière (matériau
utilisé) ; au besoin des observations ou renseignements complémentaires utiles.
Remarques : la CAO/DAO offre des possibilités de nomenclaturage automatique avec présentation
personnalisée. L’ISO 7573 propose une variante avec repère ; nombre ; référence pièce ; nom
pièce ; désignation pièce ; observations – 6 colonnes.

VII – Principaux traits


Le dessin industriel utilise de nombreux traits différents. Chaque trait a sa nature (continu, inter-
rompu, mixte), une épaisseur (fort, fin) et est destiné à un usage donné ; exemple, cas de la norme
NF EN ISO 128-20, figure 5. Les dispositifs CAO/DAO en propose une grande variété.
Largeurs recommandées (ISO) : 0,13 ; 0,18 ; 0,25 ; 0,35 ; 0,5 ; 0,7 ; 1 ; 1,4 ; 2.

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DESSIN INDUSTRIEL ET GRAPHES

1
7
2
6
3
4

35
4

arêtes fictives :
4
– aident à la compréhension 5 5
des formes l’un ou l’autre
– ne se dessine pas en vue cachée

types de traits principaux usages épaisseurs (en mm)


encre crayon
1 continu fort arêtes vives et contours vus 0,5 à 0,7 0,5

interrompu fin
2 arêtes et contours cachés 0,25 à 0,35 0,2
'1 2à3

mixte fin axes, plans de symétrie,


3 1 2 10 à 20 lignes primitives, trajectoires 0,18 à 0,35 0,2

continu fin hachures, lignes de cotes et d’attache, lignes


4 0,18 à 0,35 0,2
de repère, filets, arêtes fictives vues, axes courts
continu fin
5 main levée en zigzag limites de vues et de vues interrompues ; 0,18 à 0,35 0,2
coupes partielles

6 mixte fort traitements de surface… 0,7 0,5

7 mixte fin à 2 tirets contours de pièce voisine ;


1/2 rabattement ; pièces mobiles… 0,18 à 0,35 0,2

5. Principaux types de traits normalisés. Arêtes fictives (épaisseur trait fort > 2 × épaisseur trait fin). NF EN ISO 128-20 et 24.

VIII – Écritures
– On doit utiliser en priorité des écritures normalisées. La norme NF EN ISO 3098-0 retient
les types A et B de la norme ISO (l’ancienne norme NF E 04-505 ne retenait que le type B et
pas h = 1,8). Les types A et B ont même hauteur h. A est plus fin que le B.
– Il faut préférer une écriture droite à une écriture penchée. La norme tolère une écriture
penchée de 15° maximum vers la droite. En dessin manuel, les écritures sont le plus souvent
réalisées avec des trace-lettres ; les systèmes par lettres transferts sont également utilisés.
– Les dispositifs CAO/DAO offrent une grande variété de caractères, permettent des
écritures condensées, élargies, penchées, proposent des facilités pour centrer, aligner les
textes…
Écriture ISO type B (NF EN ISO 3098-0) : principales dimensions (en mm)
hauteur nominale h 1,8 2,5 3,5 5 7 10 14 20
hauteur des minuscules a 1,26 1,75 2,5 3,5 5 7 10 14
largeur du trait e 0,18 0,25 0,35 0,5 0,7 1 1,4 2
interligne i 2,3 à 3,2 à 4,5 à 6,5 à 9,1 à 13 à 18,2 à 26 à
3,4 4,8 6,7 9,5 13,3 19 26,6 38
espace entre mots m 1,08 1,5 2,1 3 4,2 6 8,4 12
espace entre lettres k 0,36 0,5 0,7 1 1,4 2 2,8 4

10

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1. Dessin industriel : généralités

ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTU
VWXYZ 1234567890
i

h
a
i

ECRITURE normalisée ISO


k m e

ECRITURE CONDENSEE
ECRITURE NORMALE
ECRITURE ELARGIE
15° maxi

ECRITURE PENCHEE
5 cas particuliers

6. Exemple d’écriture normalisée.

IX – Dessin industriel manuel


Le dessin industriel manuel, à main levée ou aux instruments, est facile à mettre en œuvre et
nécessite peu d’équipements, cependant il exige un minimum de dextérité et de soin.
C’est un outil nécessaire au technicien et à l’ingénieur car dans certaines circonstances et sui-
vant les applications (croquis, recherche de solutions…), il n’est pas toujours possible ni même
avantageux d’utiliser un ordinateur graphique. De plus il fournit un savoir-faire supplémen-
taire augmentant les possibilités et la qualification des individus.
Sur le plan pédagogique il permet aux étudiants d’acquérir plus rapidement et plus facilement
la connaissance des règles fondamentales normalisées du dessin industriel. En CAO/DAO à la
maîtrise de ces règles s’ajoute celle du logiciel (double difficulté).

1. Matériel et équipement usuel


Liste du matériel de base (voir fig. 7)

1 : équerre à 45° 6 : té 11 : ciseaux

2 : équerre à 60° et 30° 7 : trace-cercles, etc. 12 : plumes à encre calibrées

3 : grand compas avec rallonge 8 : trace-courbes 13 : adaptateur plume sur compas

4 : règle graduée (300 mm) 9 : trace-lettre 14 : crayon

5 : règle graduée à échelles multiples 10 : cutter « grattoir » 15 : porte-mine (0,5…)

Remarque : la planche à dessiner, le té et les équerres sont avantageusement remplacés par un


pantographe ou des règles guidées sur les tables à dessin évoluées.

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DESSIN INDUSTRIEL ET GRAPHES

1 2 4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

60° (ou 30°) 3


6 1:100 0

5
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

45° 50 7m 50 6m 50 5m 50 4m 50 3m 50 2m 50 1m 50 0
1:25

règle triangulaire à échelles multiples


A B C D E F G HIJK L M N OP QR ST U V W X Y Z 8
9 / + – : : ( )% a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z α β λ µ π 0 1 3 4 5 6 7 8 9 < = > ? –+

31 32 33 35
7 36 50 45
34 40 35 30
0,7 28

0,5 0,7 30 29 28 27 26 25 24

22
25 rapporteur 70
80
100
90
90
100
80
110
12

12
20 60 70 0
16 18 110
12 13 14 15 0 60 13

0,35
16 18 20 21 22 23 12
15 17 19 50 0
50
0,35

0
13

14
40

0
0

40
14
13 12 11 10 9 8

15
14 7 6 5 4 3

30
2 1 11

0
30
10

15
9

0,18
8 7 6 5 4 3 2

160
0,18

20
160

20

170
10
170

10
trace-cercles trace-ellipses trace-écrous…

180
180
0

0
10 14 15
crayon-gomme
11 mines usuelles 7B 6B 5B 4B 3B 2B B HB F H 2H 3H 4H 5H 6H 7H 8H…
gommes propriété tendre moyenne dure
utilisation trait épais et sombre usage général esquisse, trait léger et fin

7. Équipement typique du dessin industriel manuel.

2. Principales techniques de tracés


Les dessins les plus complexes utilisent au départ les mêmes figures géométriques de base :
points, lignes, arcs, cercles, ellipses, volumes usuels...
L’une des premières préoccupations du dessinateur consistera à tracer correctement toutes
ces figures. Parmi les tracés les plus courants on trouve les lignes parallèles, les lignes perpen-
diculaires, les angles, les cercles, les arcs, les ellipses...
Les principales techniques utilisées pour effectuer ces tracés dans le cas du dessin manuel sont
rassemblées et décrites aux pages suivantes.
a) Tracés des droites parallèles

Tracé de droites parallèles horizontales Tracé de droites parallèles verticales


feuille
droites parallèles droites parallèles
table

té équerre

Tracé de lignes parallèles quelconques


Variante 1 Variante 2 lignes parallèles
re
l'équer
ent de
glissem

Règle fixe
pendant le tracé

8. Tracés de parallèles avec té et équerres.

12

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1. Dessin industriel : généralités

b) Tracés des perpendiculaires

cas 1 cas 2 cas 3 cas 4


M M 2 4
M 1 R
4 3
R P r
1
P 4 3

r= 5
5

4
3 P

r=
2
r R
2 R
1 MN
P
N
N 2 N
r =3
1
52 = 42 + 32

9. Tracé de la perpendiculaire à MN passant par le point P.

c) Combinaisons possibles avec les équerres

45° directions
45° 45° 45° possibles 15°
30° 30°
45° 45° 30° 30° parallèles

30° 30°
30 29 28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

45° 45° règle ou té


30°
60° 60°
ou autre équerre
30°
45° 45°
60° 30°

15° 45°
75°
60°
15° 15° 75°
75°

10. Exemples d’angles obtenus par combinaison des équerres à 45° et 60°.

d) Division d’un segment en parties égales

k k k k k
D E D E D 10 9 8 7 E
division de (DE ) en 5 parties égales 1 angle 1
2 quelconque 2
y 3 3
y 4 4
y 5 5
y 6 6
y

division en 7 parties égales


A B division en parties proportionnelles à 3, 5 et 6
3k 5k 6k
0
1 A B
2
3
4 0
5 1
2
6 3
7 4
5
règle 8 3 6
7
8
5 9
10
11
12
13
14
6

11. Exemples de division d’un segment.

13

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DESSIN INDUSTRIEL ET GRAPHES

e) Transfert d’un angle

1 A 3
A 5

r
? 4

R
ψ

r
ψ ψ
T
T S R
B S B 2

12. Construction de l’angle y à partir de la droite ST.

f) Tracé d’un angle quelconque sans rapporteur

K
tan 23° = 0,424 = HK
exemple : ? 5 HS

4,24
si HS = 10 alors HK = 10 × 0,424 = 4,24
ϕ = 23°
ϕ = 23°? S
S 10 H

13. Tracé de l’angle j = 23° en utilisant les propriétés de la tangente.

g) Les coniques

cercle
plans
sécants cercle
axe
e
côn

ellipse
cylindre

ellipse

hyperbole parabole

conique = courbe d’intersection


entre un cône et un plan sécant
(cercle, ellipse, parabole, hyperbole)

14. Définition des coniques.

h) Tracé d’une ellipse

cas 1
le

MS M’
rc
ce

4
S
B J grand axe O K D JM + MK = JM’ + M’K
foyer foyer
petit axe

est constant 5
3
2

ellips
e
OB D
OB T
O

S S
cas 2 5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
O O
5 4 3 2 1 D 5 4 3 2 1 D
le même nombre
d’intervalles
(3, 4, 5, 6,ou plus)

T T

15. Exemples de tracé d’une ellipse.

14

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