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Pour une politique de


gestion durable et
d’économie d’eau à
l’échelle d’une petite
commune

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Un village de garrigue historiquement
alimenté par des citernes pluviales,
des puits et une source
L’eau de la source était élevée, grâce
à une éolienne puis avec un moteur
électrique jusqu’à une citerne
située sous un bâtiment public en
haut du village et alimentait une
fontaine publique à proximité de la
Mairie

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En 1973, raccordement au
réseau du Syndicat d’Eau du
Pic Saint Loup. Eau dans les
maisons à volonté!!

La civilisation arrivait…et
aussi les possibilités
d’urbanisme!

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Près de 40 ans plus tard, la probématique des
économies d’eau est redevenue d’actualité:
. du fait de l’accroissement démographique
. du fait d’une ressource limitée face à un tel
accroissement
. du fait d’une prise de conscience du
consommateur et de nouvelles perception et
pratiques en termes de gestion durable des
ressources
. du fait du prix de l’eau…
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Dans le même temps, les intervenants
dans le domaine de l’eau se sont
multipliés.
Les dynamiques d’intercommunalité
ont mutualisé hommes, moyens et
dynamiques territoriales. Des
compétences ont été transférées.
A l’échelle d’une petite commune, de
réelles possibilités d’intervention en
termes d’économies d’eau existent
mais cette volonté locale doit
s’inscrire dans des actions plus larges
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Il y a ainsi de nombreux acteurs qui
interviennent dans la définition et la
mise en place d’une politique locale
d’économie et de gestion durable de
l’eau

L’élu local doit intégrer l’ensemble de


ces possibilités et s’appuyer sur ces
outils pour conforter les actions
initiées à l’échelle de sa commune.

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Différents niveaux sont envisageables:
- réduction des fuites
- politique tarifaire adaptée
- diversification de la ressource eau
brute
- type d’urbanisme
- gestion des espaces publics
- sensibilisation, information

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Une exigence en matière de réduction des
fuites
En France, les pertes par fuites des 850 000
km de réseau d’eau potable représentent
en moyenne 25% des 6 milliards de volumes
prélevés par an. L’objectif pour un réseau
très bien entretenu est d’atteindre 15 % ce
qui représente un gain national de 600
millions de m3/an
Sur le SMEA du Pic Saint Loup, nous sommes,
selon les années, entre 74 et 76 %. Du fait
d’un réseau long (456 km) en zone rurale,
les progrès vont être difficiles
Les fuites chez les particuliers sont
surveillées et un système d’alerte a été
mis en place par le délégataire (SAUR)

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Une politique tarifaire adaptée et incitative
Il s’agit d’ appliquer le principe « plus on
consomme, plus on paye cher » sans pour autant
pénaliser d’éventuel industriel gros utilisateur

SMEA SAUR Total

Partie fixe 16,07 16,07

De 1 à 30 m3 0,16 0,3528 0,5128

De 31 à 750 0,49 0,5543 1,0443


m3
Au-delà de 0,56 0,5543 1,1143
750 m3

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Une politique d’urbanisme en cohérence avec
la loi SRU: économie d’espace, économie de
la ressource

Le développement de grandes parcelles


urbanisables sur le modèle pavillonnaire
conduit à de fortes consommations
Cazevieille, très grandes parcelles (supérieures à
5 000 m2) et pratiques de néo-ruraux: 390
m3/hab/an
Viols le Fort, habitat plus regroupé, parcelles
plus petites: 110 m3/hab/an
Prise en compte dans les PLU et le SCOT Grand
Pic Saint Loup

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Une utilisation de l’eau brute et
pluviale
L’amenée de l’eau du Bas Rhône a
permis l’utilisation d’eau brute pour
les jardins, les lavages des rues, des
voitures.. (Saint Jean de Cucules: de
l’ordre de 210 m3/hab/an en 2004-
2005, 150 m3/hab/an en 2010)
Des communes ont prévues et
imposées le double réseau (Saint
Mathieu, Saint Gély)
Importance du projet AQUADOMITIA
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Une utilisation de l’eau brute et pluviale
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Réactivation de ressources anciennes
(citernes pluviales, puits, fontaines) pour
des usages spécifiques : exemple de Murles
Mise en place d’équipement de récupération
de l’eau de pluie (crédit d’impôt: 25% du
montant plafonné des équipements
éligibles jusqu’au 31/12/2012)
Réutilisation d’anciennes fosses septiques
pour la récupération d’eau de pluie
(Murles)

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Une meilleure gestion des espaces verts
publics
Une pelouse irriguée consomme 1 m3/an/m2 en
général d’eau potable! A remplacer par des
prairies rustiques, des couvre-sol gazonnantes,
des vivaces méditerranéennes
Utilisation d’une gamme végétale
méditerranéenne, résistante à la sécheresse et
mieux adaptées aux économies d’eau
Des pratiques d’irrigation (goutte à goutte) et de
gestion des sols (décompactage, broyats
conservant l’humidité…)
Le choix de l’arbre en particulier d’essence
caduque: rôle bioclimatique, apports
d’oxygène, sollicitation de la nappe aquifère…

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Une politique d’information et de
sensibilisation
- Au niveau scolaire: SYBLE avec
l’APIEU
- Au niveau des habitants:
rencontres « Jardins de sécheresse »,
bulletin municipal, relation avec
l’assainissement (Murles),
informations de la SAUR, plaquette
du CG34, actions de l’Agence de
l’Eau…

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