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Quelles techniques expérimentales utiliser pour déterminer la composition d’un système chimique sans le faire
réagir ?
La solution de permanganate absorbe le vert (500 à 600 nm), elle paraît donc violette (proche du magenta).
Spectre d’absorption d’une solution de diiode
T en %
Empreinte
digitale
σ en cm-1
La largeur et la hauteur d’une bande d’absorption est caractéristique d’un type de liaison covalente.
Généralement, on ne considère que la partie gauche du spectre (1400 < σ < 4000 cm−1) car la partie de droite qui
constitue l’empreinte digitale est plus difficile à exploiter.
Remarques : la proportionnalité entre l’absorbance d’une solution et sa concentration en soluté est valable :
• si l’absorbance reste inférieure à 2 ;
• si la solution est limpide ;
• si la solution est peu concentrée
n
σ =∑ λi .[ X i ] λi : conductivité molaire ionique de l’ion Xi (S.m2.mol−1)
i =1 [Xi] : concentration effective de l’ion Xi (mol.m−3)
Si la solution ionique est suffisamment diluée, (C < 10−2 mol.L−1) et ne contient qu’un seul soluté ionique, alors
la conductivité σ est proportionnelle à la concentration C en soluté apporté.
La loi de Kohlrausch correspond au domaine de linéarité de la courbe σ = f(C) :
σ =k.C avec k (S.L.m−1.mol−1)
4°) Analyse par mesure de pression
4.1) Modèle du gaz parfait
Le gaz parfait est un gaz idéal, un modèle, dans lequel les molécules sont supposées rigides et totalement
indépendantes des unes autres. Les seules interactions qu'elles peuvent subir lors de leur agitation sont les chocs
élastiques entre elles ou avec les parois du récipient contenant le gaz. Nous supposerons désormais dans le cours
de chimie que les gaz étudiés sont des gaz parfaits. Le gaz parfait est un modèle de gaz très simple. Il permet
comprendre les comportements des gaz réels.
4.2) Équation d’état du gaz parfait
Soit un échantillon de gaz parfait renfermant une quantité de matière n de gaz et occupant un volume V. En
notant P la pression dans ce gaz et T sa température absolue, l’équation d’état du gaz parfait s’écrit :
P×V = n×R×T
• P est la pression du gaz (Pa) Grandeur intensive (non additive)
• V est le volume de gaz (m3), Grandeur extensive (additive)
• n est la quantité de matière de gaz (mol) Grandeur extensive (additive)
• T est la température absolue du gaz (K) Grandeur intensive (non additive)
3 1 −1
• R est la constante des gaz parfaits : R = 8,32 Pa.m .mol .K
−
1
V = k1× ⇔ P×V = k1 = cte avec m = cte (ou n = cte) et T = cte
P
Ainsi pour une masse de gaz donnée (pour une quantité de matière n donnée) dans des conditions de pressions
(P1 et P2) et de volumes (V1 et V2) différents, mais à température T = constante, on aura :
P1×V1 = P2×V2 avec m = cte (ou n = cte) et T = cte
b) Loi de Gay-Lussac-Charles
L'expérience montre que pour une masse m donnée de gaz (pour une quantité de matière n donnée) à pression P
constante, le volume augmente si la température augmente et le volume diminue si la température diminue.
Jacques Charles et Joseph Gay-Lussac, deux scientifiques français furent les premiers à étudier cette relation.
En 1787, Charles montre que pour une masse m donnée de gaz maintenu à pression P constante, le volume V du
gaz est directement proportionnel à sa température absolue T :
V
= k2 m = cte (ou n = cte) et P = cte
T
V P
Les deux expressions = k2 et = k3 correspondent à la même loi : la loi de Gay-Lussac-Charles.
T T
Remarque : Le rapport quantitatif entre les variations de volume et de température est remarquablement
constant : en extrapolant la droite obtenue pour une pression donnée jusqu'au volume zéro, celle-ci coupe l'axe
des températures à − 273,15 °C = 0 K.
En 1848, le physicien écossais, lord William Thomson Kelvin, comprit la signification de cette température
(le zéro absolu).
RELATION VOLUME-TEMPERATURE (ºC) D’UN GAZ