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portefeuille
CEA
Cours n°3/3
thierry.granger@dauphine.fr
1
Références (manuels)
● Bodie, Kane, Marcus, Investments, 2010
● Etner, Granger, Economie financière, 2011
● Roncalli, La gestion d'actif quantitative, 2010
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Références (histoire)
● Peter Bernstein, Des idées capitales, 1992
● –––––––––––––, Capital Ideas Evolving, 2009
3
PLAN
I. La gestion du portefeuille selon Markowitz
II. Le CAPM et la gestion active de portefeuille
III. L'APT
IV. Remarques sur l'efficience informationnelle des
marchés
4
Partie 1 – La gestion de portefeuille
selon Markowitz
5
re
Plan de la 1 Partie
« La gestion de portefeuille selon Markowitz »
1. Gestion traditionnelle
2. Gestion moderne par la Frontière des
portefeuilles efficients
3. Gestion moderne par la droite du marché du
capital
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I-1 Gestion traditionnelle...
● Avant 1950 : gestion traditionnelle
– Analyse financière des titres (qualitative)
– Sélection individuelle des titres à mettre en
portefeuille (stock picking)
– Allocation des actifs (diversification) : à
l'appréciation du gérant =>
● Performance qui repose sur le talent du gérant
– Approche générale : bottom-up
7
… gestion traditionnelle (suite)
8
I-2 Gestion moderne par la FPE
● Depuis 1950 : gestion moderne, qui repose sur la théorie moderne du
choix de portefeuille dont le point de départ est dû à Harry Markowitz (prix
Nobel en 1997)
● On parle aussi, pour la gestion moderne, de gestion quantitative, lorsqu'il
s'agit
– de gestion d'actifs (asset management) pratiquée par des sociétés de gestion
d'actif (AXA, BlackRock, State Street Global Advisors, etc.)
– basée sur des méthodes mathématiques de construction de portefeuilles
– Markowitz pratiquait déjà la gestion quantitative, mais celle-ci a pris plus
d'importance, et une certaine autonomie, en marge de la théorie générale du choix
de portefeuille,
– le développement de la gestion quantitative est fortement corrélée avec le
développement de la gestion d'actif (asset management) et de la gestion dite
alternative (hedge funds)
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Hypothèses pour établir la FPE et le portefeuille
optimal
● Hypothèses
– Il n'existe pas d'actif sans risque
– L'horizon de placement est à long terme
● Les 3 étapes de l'allocation d'actifs
(1) Constitution d'une base de données des espérances de rendement et des variances-
covariances de tous les titres dans l'approche de Markowitz.
(2) Calcul de la frontière des portefeuilles efficients.
(3) Choix du portefeuille optimal sur la frontière des portefeuilles efficient, en fonction du
degré d'aversion à l'égard du risque.
● La performance dépend principalement de la méthode et secondairement du
talent du gérant
● Style de gestion : top-down
– des données individuelles concernant les titres sont nécessaires, mais c'est le
portefeuille global qui est optimisé et non pas le choix des titres individuels
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Exemple : choix d'un portefeuille de titres pour
une société d'assurance vie...
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...exemple (suite)
● Le choix du porfeuille optimal se situe à gauche de la
FPE, avec peu de risque (faible écart-type)
● Le portefeuille optimal est surtout composé
d'obligations à long terme, moins risqué que les
actions
● Le portefeuille optimal ne contient pas de ventes à
découvert (pas d'effet de levier)
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I-3 Gestion moderne par la droite du
marché du capital (DMC)
● Hypothèses
– Existence d'un actif sans risque (bon du Trésor à court terme)
– Horizon de placement à court terme (≤ 1 an)
● Les 2 étapes (théorème de séparation)
1. Choix d'un portefeuille dupliquant le « portefeuille de marché »
2. Choix de la part de l'actif sans risque dans le portefeuille global
● La performance dépend principalement du choix du benchmark et de
l'écart autorisée par rapport à ce benchmark (secondairement du gérant)
● Style de gestion : top-down
– aucune donnée sur les titres individuels n'est nécessaire dans
cette approche
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La droite du marché du capital
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Application 1 : stratégie buy and hold
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Application 2 : la « gestion indicielle »
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Petit historique de la gestion indicielle
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La tracking error dans la gestion indicielle
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« Rebalancer » le portefeuille dans la gestion
indicielle
● Le rebalancement d'un portefeuille est nécessaire, même si celui-ci est une
réplication exacte de l'indice. Cela se produit en cas où se produisent
– des fusions d'entreprises,
– des sociétés ajoutées ou retranchées à l’indice,
– des sociétés fractionnées,
– des versements de dividendes qui doivent être réinvestis.
● Si le portefeuille que l'on a constitué n'est pas une réplication exacte du
benchmark. Par exemple, le benchmark est le S&P de 500 valeurs et le
portefeuille que l'on gère ne contient que 450 valeurs. La proportion de chacune
des 450 valeurs dans le portefeuille est différente de la proportion du benchmark.
C'est une réplication corrigée.
● D'une manière générale, le portefeuille doit être régulièrement rebalancé, de
façon à rester à l'intérieur de l'erreur de réplication admise
– Ces rebalancements sont coûteux en terme de coût de transaction
– L'industrie financière met au point des produits financiers qui répliquent des indices avec
de faibles coûts de transaction (une des formes de l'innovation financière) : par exemple,
les fonds mutuels (FCP, Sicav), plus récemment les Exchange Traded Funds
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Partie 2 – Le CAPM et la gestion
active de portefeuille
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e
Plan de la 2 Partie
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À quoi sert le CAPM ?
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II-1 La construction du CAPM : les
hypothèses
● H1 – Tous les agents ont une richesse petite par rapport
à la taille du marché : ils sont donc preneurs de prix, la
concurrence est pure et parfaite
● H2 - Tous les agents ont le même horizon de placement
(analyse statique)
● H3 - Tous les agents choisissent leur portefeuille dans le
même univers de titres échangeables
● H4 – Il n'existe pas de taxes et de coûts de transactions
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...les hypothèses du CAPM
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Construction du CAPM (1) : la DMC
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Construction du CAPM (2) : le portefeuille de
marché
● Le portefeuille tangenciel – ne contenant que des actifs
risqués – est le même pour tous les investisseurs : c'est le
« portefeuille de marché »
● Définition : on appelle « portefeuille de marché » le
portefeuille constitué de tous les titres financiers
échangeables accessibles aux investisseurs.
– Les proportions des titres dans ce portefeuille de marché sont égales
aux capitalisations boursières de ces titres.
– Par exemple, la proportion des actions IBM dans le portefeuille de
marché est égale au rapport de la capitalisation boursière d'IBM sur
la somme des capitalisations boursières de toutes les bourses
mondiales
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La DMC
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Interprétation de l'équilibre du CAPM (3)...
28
...interprétation de l'équilibre du CAPM (3)
● Raisonnement marginaliste :
– si un titre risqué apportait à la marge moins que ce rendement espéré, il
faudrait le diminuer dans le portefeuille, jusqu'à l'équilibre
– si un titre risqué apportait à la marge plus que ce rendement espéré, il
faudrait l'augmenter dans le portefeuille, jusqu'à l'équilibre
● Le ratio (Em-R0)/σm est appelé le « prix du risque »
● Exemple numérique : (1,50-1,11)/0,9354 = 0,42. Pour 1 % d'écart-
type en plus, la rémunération d'équilibre doit augmenter de
0,42 %
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La DMC (numérique)
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Déduction de l'équation du CAPM (4)...
● De l'égalité marginale :
dE P dσ P E m−R0
/ =
dx j dx j σm
on déduit l'équation du CAPM (Capital Asset Pricing Model) aussi
appelé Médaf (Modèle d'évaluation des actifs financiers)
Cov ( R j , R m )
E ( R j )−R0 = [ E ( R m )−R0 ]
Var ( R m )
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II-2 Les propriétés du CAPM...
● Le rendement et l'écart-type du portefeuille de marché, E(Rm) et σm ,
sont supposés exogènes, ils dépendent de l'aversion au risque dans la
population
● Le risque de marché est la source fondamentale du risque d'un
portefeuille : les agents ne peuvent tous y échapper, il faut le partager
● Le béta du titre j est, par définition égal à
Cov ( R j , R m )
β j=
Var ( R m )
● Nous avons vu que le risque d'un portefeuille très grand tend à être égal
à la somme des covariances des titres. Le béta mesure donc la part de
risque (covariance) qui résulte du titre j dans le portefeuille de marché
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...les propriétés du CAPM (suite)
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II-3 Représentation graphique du CAPM : la droite du
marché des titres (Security Market Line)
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II-3 Gestion active sur la droite du
marché des titres...
● Mesure de la performance ex post : le alpha
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...gestion active sur la DMT...
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...gestion active : achat/vente...
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Autre forme très pratiquée de gestion active : le
market timing
● Il est basé sur l'anticipation du rendement du marché et s'appuie sur
l'idée que certains investisseurs ont des capacités de prévision
supérieures aux autres.
● En cas de hausse anticipée, on achète les titres avec des bêtas>1, pour
bénéficier d'un rendement supérieur à celui du marché
– Exemple anticipation d'une hausse de 5 % du marché => portefeuille ß=2 =>
hausse du portefeuille de 10 %
● En cas de baisse anticipée, on achète les titres avec des bêtas<1, pour
bénéficier d'un rendement supérieur à celui du marché
– Exemple anticipation d'une baisse de 5 % du marché => portefeuille ß=0,5 =>
baisse du portefeuille de 2,5 %
● Autre application : entrer et sortir du marché en détenant moins ou plus
d'actif sans risque
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Partie 3 – Peut-on avoir confiance
dans le CAPM ?
39
Attention ! de fortes controverses
depuis les années 1980 sur les tests
théoriques et la validité pratique du
CAPM
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MAIS ! MALGRÉ SES INSUFFISANCES, LE CAPM
RESTE UNE RÉFÉRENCE,
● Mesure de la performance des portefeuilles
● Choix d'un taux d'actualisation (r*) pour mesurer la
VAN d'un investissement (sa rentabilité)
VAN = Y/(1+r*) - In
● Enseignement
● ...
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3 points clés
1. CONFIRMATION : dans toutes les études scientifiques,
la gestion indicielle surperforme la gestion active ; en tous
cas lorsqu'on prend en compte les frais de transactions
2. ANOMALIES : la pente de la droite du marché des titres
est négative ; le portefeuille de risque globalement
minimum a un rendement supérieur au rendement du
marché...
3. INFIRMATION : Les rendements des titres particuliers ou
de portefeuilles particuliers ne dépendent pas seulement
du risque de marché des titres échangeables
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3 -1 Le portefeuille de marché (des titres
échangeables) est efficient
● Lorsqu'on compare les rendements corrigés du
risque des portefeuilles des fonds mutuels (mutual
funds) ou des fonds alternatifs (hedge funds), par
rapport aux rendements des indices de marché
(S&P 500, MSCI, etc.) on ne trouve pas que ces
fonds obtiennent une meilleure performance.
➢ Malkiel, 1995, 2005
● Donc le portefeuille de marché des titres
échangeables est efficient (apparemment)
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Exemple...
44
...exemple...
45
...exemple
11.04
E ( R p )=0.67+[14.62−0.67] =7.33
23.11
...qui correspond bien au rendement moyen observé.
● L'étude de Malkiel montre que la plupart des fonds mutuels ont un
rendement ajusté du risque inférieur au rendement des indices de
marché (S&P500, MSCI, etc.), même les hedge funds !
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Malkiel (1995) « Returns from investing in Equity
Mutual Funds »
Nouvelle étude en 2005 et conclusion :
« The evidence is overwhelming that active equity management is, in the words of Ellis
(1998), a “loser’s game.” Switching from security to security accomplishes nothing but
to increase transactions costs and harm performance. Thus, even if markets are less than
fully efficient, indexing is likely to produce higher rates of return than active portfolio
management. Both individual and institutional investors will be well served to employ
indexing for, at the very least, the core of their equity portfolio.
Even the legendary Benjamin Graham, in an interview given shortly before he died,
was quoted as saying:
“I am no longer an advocate of elaborate techniques of security analysis in order to find
superior value opportunities. This was a rewarding activity, say, 40 years ago, when
Graham and Dodd was first published; but the situation has changed . . . . [Today] I
doubt whether such extensive efforts will generate sufficiently superior se lections to
justify their cost . . . . I’m on the side of the ‘efficient market’ school of thought.” »
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3-2 La droite du marché des titres n'est pas
vérifiée...
● Dès les années 1970, les premiers travaux
économétriques ont montré que la droite du
marché des titres n'était pas vérifiée :
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...ou pire
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Le glas du béta ?
L'étude de Fama et French (1992) :
« The cross-section of Expected Stock Return »
50
3-3 Au delà du CAPM : le modèle factoriel
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Partie 3 – L'Arbitrage Pricing Theory
(L'APT)
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e
Plan de la 3 Partie
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III-1 Les hypothèses de l'APT
L'APT n'est pas un modèle où il est supposé que les investisseurs choisissent leur
portefeuille en maximisant leur utilité espérance-variance, comme dans le CAPM.
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H3 - L'équation de base de l'APT...
55
… anatomie de l'équation de base...
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...quels sont les facteurs ?
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III-2 L'équation d'évaluation de l'APT...
● On suppose que les investisseurs forment des
portefeuilles diversifiés, qui permettent
d'annuler leur risque spécifique
● En conséquence de cette diversification et
d'une condition d' « absence d'opportunité
d'arbitrage » on obtient l'équation d'évaluation
des rendements suivantes
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… contrairement au CAPM, il existe
plusieurs « primes de risque » que l'on peut
calculer
● Les primes de risque sur les facteurs
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Exemple numérique de l'APT...
● Soit 3 actifs
Actif β1 β2
A 0,5 1,0
B 1,5 0,2
C 1,0 0,6
● Sachant que le taux sans risque est de 5 % et que les primes
de risque sur les facteurs sont respectivement 8 % et -2 % quel
est le taux de rendement d'équilibre des actifs A, B, C ?
● Supposons que le facteur 1 représente le rendement du
marché boursier, que le facteur 2 représente le taux d'inflation,
quel portefeuille permet de se « couvrir » du risque d'inflation ?
60
solutions.
● EA= 5 %+0,5x8 %+1,0x(-2 %)=7 %
● EB= 5 %+1,5x8 %+0,2x(-2 %)=16,6 %
● EC= 5 %+1,0x8 %+0,6x(-2 %)=11,8 %
Si le portefeuille de marché est composé à part égale des 3 titres, on peut
détenir le portefeuille de marché dont l'espérance de rendement sera
(1/3)x(7%+ 16,6%+11,8%)=11,8 %
● Si on veut se couvrir de l'inflation on choisira un portefeuille x,y,z, tel que
x.1+y.0,2+z.0,6=0 et x+y+z=1
Par exemple : x=0, y=1,5, y= - 0,5, pour un portefeuille de 1€, on vend à découvert
le titre C (-0,5) et on achète (1,5) du titre B, ce qui implique une sensibilité du
portefeuille :
1,5x0,2 – 0,5x0,6 = 0
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III-4 Le modèle à 3 facteurs de Fama-
French
● Prime de risque du marché
● Ecart de rendement entre petite (Small) et
grande (Big) firme
● Ecart de rendement entre firme à grand ratio
Book to Market et firme à petit ratio Book to
Market
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...interprétations
● Les primes de risque des deux derniers facteurs ne se rapportent pas au rendement de
l'actif sans risque, mais
– au rendement des entreprises de grande taille (plus petit que celui des entreprises de petite taille)
– au rendement des entreprises ayant une petite valeur comptable relativement à leur valeur de
marché :
Book to market ratio : Valeur comptable/Valeur de marché
● Si la valeur comptable est proche de la valeur de marché, on ne s'attend pas à ce que le cours de l'action augmente, le
rendement attendu est faible. Au contraire si le B/M est élevé, on s'attend à un « rattrapage » de la valeur de l'action et donc
à un rendement plus élevé, d'où la prime de risque sur ce facteur.
● La sensibilité au facteur SML sera d'autant plus élevée que l'entreprise est de petite taille.
● La sensibilité au facteur HML sera d'autant plus élevée que l'entreprise aura un ration
valeur comptable/valeur de marché éleve.
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Fama-French : exemple numérique...
● Primes de risque
– Marché : 5,2 %
– SML (Small minus Large) : 3,2 %
– HML (High minus Low) : 5,4 %
● Sensibilité aux facteurs
– Transports aériens : 1,15 0,51 0,00
– Secteur bancaire : 1,13 0,13 0,35
– Pharmacie : 0,84 -0,25 -0,63
● Calculer les primes de risque d'équilibre pour ces trois
secteurs dans l'APT et dans le CAPM
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Solutions.
● Transport aéronautique
– APT : 1,15x5,2+0,51x3,2+0,00x5,4 = 7,61 %
– CAPM : 1,15x5,2 =5,98 %
● Secteur bancaire
– APT 1,13x5,2+0,13x3,2+0,35x5,4 = 8,18 %
– CAPM : 1,13x5,2 = 5,87 %
● Pharmacie
– APT : 0,84x5,2-0,25x3,2-0,63x5,4 = 0,16 %
– CAPM : 0,84x5,2 = 4,36 %
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Partie 4 – Remarques sur l'idée
d'efficience des marché
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IV-1 Marchés efficients au sens de
Markowitz
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IV-2 Marchés efficients au sens
informationel
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Équilibre informationnel sur les marchés
financiers : le paradoxe de Grossman-Stiglitz
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Deux formes extrêmes d'efficience
informationnelle...
● On parle d'efficience forte lorsque toutes les
informations (y compris les informations privées
dont disposent les dirigeants politiques ou les
dirigeants des entreprises ou les analystes
financiers) sont partagées par tous les investisseurs
● On parle d'efficience faible, lorsque les
investisseurs ne disposent que des séries
temporelles passées des actifs (l'« analyse
technique » ne surperforme pas)
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Une forme moyenne d'efficience informationnelle
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Justifier la gestion indicielle
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Fin du troisième et dernier cours
Merci de votre attention !
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