Test.

TS - Nombres complexes - Correction ♣

→
− → −´ ³
EX 1 : Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O, u , v .

Partie A - Restitution organisée de connaissances

Soit z un nombre complexe tel que z = a + ib où a et b sont deux nombres réels.
On note z, le nombre complexe défini par z = a − ib.
1. Démontrer que pour tous nombres complexes, z et z 0 , z × z 0 = z × z 0.
Soit z et z 0 deux nombres complexes tel que z = a + ib et z 0 = a 0 + ib 0 , avec a, b, a 0 et b 0 nombres réels.
• z × z 0 = (a + ib) × (a 0 + ib 0 ) = (aa 0 − bb 0 ) + i(ab 0 + a 0 b) = aa − bb − i(ab + a 0 b)
0 0 0

• z × z 0 = (a + ib) × (a 0 + ib 0 ) = (a − ib) × (a 0 − ib 0 ) = aa 0 − bb 0 − i(ab 0 + a 0 b)

Par suite, pour tous nombres complexes, z et z 0 , z × z0 = z × z0
¡ ¢n
2. Démontrer que, pour tout entier naturel n non nul, et tout nombre complexe z, zn = z
¡ ¢n
Montrons par récurrence, que pour tout entier naturel n > 1, et tout nombre complexe z, z n = z
¡ ¢
– Initialisation : Pour n = 1, l’égalité z = z est vraie.
¡ ¢n
– Hérédité : supposons qu’il existe un entier n tel que z n = z . je suppose la proposition vraie au rang n
Alors en partant de notre hypothèse :
¡ ¢n
z × zn = z × z
En utilisant la question 1. on déduit :
¡ ¢n+1
z × zn = z
¡ ¢n+1
finalement z n+1 = z . alors la proposition est vraie au rang n + 1
– Conclusion : la proposition est vraie pour n = 1 , elle est héréditaire
¡ ¢n
donc par récurrence on a, z n = z

Partie B
On considère l’équation (E) : z 4 = −4 , où z est un nombre complexe.
1. Montrer que si le nombre complexe z est solution de l’équation (E), alors les nombres complexes −z et z
sont aussi solutions de l’équation (E).
Soit z un complexe solution de l’équation (E), alors z 4 = −4
• (−z)4 = z 4 = −4 donc −z est aussi solution de l’équation (E) ;
¡ ¢4
• z = z 4 = −4 = −4 donc z est aussi solution de l’équation (E).
2. On considère le nombre complexe z 0 = 1 + i.
a. Écrire ce nombre complexe sous sa forme exponentielle.
Ãp p !
p 2 2 p ³ ³π´ ³ π ´´ p iπ
z0 = 1 + i = 2 +i = 2 cos + i sin donc sous forme exponentielle z0 = 2e 4
2 2 4 4
b. Vérifier que z 0 est solution de l’équation (E).
³p π ´4 ¡p ¢4 ³ π ´4
(z 0 )4 = 2ei 4 = 2 × ei 4 = 4 × eiπ = 4 × (−1) ⇐⇒ (z 0 )4 = −4 z 0 est bien solution de l’équation (E).
3. Déduire des deux questions précédentes trois autres solutions de l’équation (E).
Je peux déduire des questions précédentes que −z 0 ; z 0 et −z 0 = −z 0 sont aussi solutions.
n o
L’ensemble des solutions de l’équation (E) est : S = 1 + i ; −1 − i ; 1 − i ; −1 + i

Partie C
Soient A, B, C, D les quatre points d’affixes respectives : z A = 1 + i ; z B = −1 + i ; z C = −1 − i ; z D = 1 − i.
On note : ³−−→ −−→´ π ³−−→ −−→´ π
E le point tel que : CB = CE et CB ; CE = − [2π] et F le point tel que : CD = CF et CD ; CF = − [2π].
3 3
p
1. Montrer que le point E a pour affixe le nombre complexe z E = −1 + 3.
CE ³−−→ −−→´ π zE − zC π
Comme = 1 et CB ; CE = − [2π] le nombre complexe a pour module 1 et pour argument −
CB 3 zB − zC 3
à p !
zE − zC π π
³ ´ 1 3
c’est-à-dire = e−i 3 donc z E = (z B − z C ) × e−i 3 + z C = − 1 + i − (−1 − i) × −i + (−1 − i)
zB − zC 2 2
à p !
1 3 p p
z E = 2i × −i − 1 − i = i + 3 − 1 − i ⇐⇒ z E = −1 + 3
2 2
2. Déterminer l’affixe du point F.
CF ³−−→ −−→´ π zF − zC π
Comme = 1 et CD ; CF = − [2π] le nombre complexe a pour module 1 et pour argument −
CD 3 zD − zC 3
à p !
zF − zC π π
³ ´ 1 3
c’est-à-dire = e−i 3 donc z F = (z D − z C ) × e−i 3 + z C = 1 − i − (−1 − i) × −i + (−1 − i)
zD − zC 2 2
à p !
1 3 p ³ p ´
zF = 2 × −i − 1 − i = 1 − i 3 − 1 − i ⇐⇒ z F = i −1 − 3
2 2
z A − zE
3. Démontrer que le quotient est réel. Que peut-on dire pour les points A, E et F ?
z − zF
¡ p ¢ A p ¡ p ¢¡ ¡ p ¢¢ p p ¡ ¡ p ¢¡ p ¢¢
z A − z E 1 + i − −1 + 3 2− 3+i 2− 3+i 1−i 2+ 3 2− 3+2+ 3+i 1− 2− 3 2+ 3
= p ¢= p ¢= p ¢2 = p
z A − z F 1 + i − −i − i 3
¡ ¡
1+i 2+ 3 8+4 3
¡
12 + 2 + 3
p
z A − z E 4 + i (1 − (4 − 3))
z A − zF
=
8+4 3
p ⇐⇒
z A − zE
=
4
p =
z A − zF 8 + 4 3 2 + 3
1
p =
2− 3
4−3
p
= 2− 3 ∈ R
z A − zE
µ ¶ ³
−→ −−→´ ³−→ −−→´
Je peux en déduire que arg = FA ; EA = AF ; AE = 0 [π]. Les points A, E et F sont alignés.
z A − zF
Remarque :
p ¡ p ¢ ¡ ¡  p
¢¢
z A − zE 2− 3+i 2 − 3 × 1
+i 2
+ 3 p
= p ¢= ¡ p = 2− 3
z A − zF 1 + i 2 + 3
¡  ¢
1 +i 
 2+ 3

2i

B A
i

→
−
v

−3 −2 −1 →
− E1 2 3
u
− π3

−i
C D
− π3

−2i