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ELECTRICITE
Le Calcul Pratique
1)
des Courants de Court-circuit entre Phases
a) Nature d u phénomène ;
Applications
b) Les réactances de court-circuit ;
c) Courant instantané m a x i m u m . Courant efficace
CHAPITRE I. —- Problèmes pratiques nécessitant le calcul du
total. Sa variation en fonction du temps ;
courant de c.c. entre phases.
d) Puissance apparente de court-circuit .
4. — Court-circuit sur réactance d'un alternateur à vide. 1. — Généralités.
a) Courant instantané ; 2. — Contraintes mécaniques.
b) Courant permanent. 3. — Contraintes thermiques.
5. — Couirt-circuit franc d'un alternateur en charge. 4. — Appareils d'interruption. — Disjoncteurs, Fusibles.
a) Particularités du problème ;
b) Courant instantané ; CHAPITRE IL — Les applications usuelles.
c) Gourant permanent ;
1. — Généralités.
d) Schéma équivalent ;
2. — Calcul du courant de court-circuit aux barres d'urne
e) Remarque sur le rôle du régulateur d'excitation.
centrale.
8. — Court-oircuit sur réactance d'un alternateur ei?
3. — Court-circuit de feeder. Réactances de protection.
charge.
4. — Court-circuit en u n point quelconque d'un réseau
(1) D'après J e u m o n t — Janvier-Mars 1935.
alimenté par une centrale.
5. —Court-circuit dans u n réseae alimenté par une cen- La valeur instantanée initiale du second ternie dépend de
trale et u n feeder d'interconnexion. la valeur instantanée de la tension U à l'instant où le c.c. se
produit. Elle est comprise, selon l'instant, entre 0 et une
6. — Court-circuit dans un réseau non bouclé alimenté valeur égale à l'amplitude de la composante alternative.
par un nombre quelconque de centrales.
Considérons l'oscillogramme donnant la variation ins-
7. — Emploi d'une impédance de liaison entre 2 centres tantanée du courant à partir de l'instant de la mise en c.c.
générateurs pour la limitation des courants de c.c. (fig. 3). Traçons l'enveloppe des m a x i m a et des mini-
m a . Le milieu du segment d'ordonnée compris entre ces
PREMIÈRE PARTIE
Méthode de calcul
enveloppe des mox. Composante continue
C H A P I T R E I.
b) Courant permanent.
U
Le ~
+ j X e
1
de. Il tend vers la valeur constante I = oc qui est pratique-
œ
U n e réactance est définie par la valeur de la chute de ten-
ment atteinte après 2 à 3.secondes. sion réactive, à son courant normal L, rapportée à la ten-
L'objet de notre étude est de prédéterminer la. courbe ci- sion normale.
dessus en fonction des différentes constantes caractéristiques Se X« In
de la machine. Toô —
~U~~ (2)
O n dira plus simplement : une réactance de S pour cent. e
2. — C A S LIMITE D U COURT-CIRCUIT
11 résulte de (1) et (2) la relation usuelle très simple :
S U R R E S E A U INFINI
lec __ 100
Nous examinerons d'abord ce cas limite, qui conduit à des Li Se
relations simples et met en évidence quelques-unes des par-
c) Courant instantané maximum.
ticularités du problème.
La valeur m a x i m u m possible du courant instantané est,
a) Nature du phénomène. d'après ce qui précède :
Le courant instantané dans l'impédance (fig. 2) doit être
regardé c o m m e la s o m m e de deux composantes :
Fig. 2.
u Remarque.
1°) un courant sinusoïdal de valeur (courant de re-
Le facteur 2 des deux dernières relations est exagéré car
gime) ;
l'amplitude m a x i m u m est ps (fig. 4), avec qs = oa et pq -
2°) u n courant exponentiel décroissant (phénomène tran- 0,8 oa environ du fait de la décroissance rapide de la compo-
sitoire). sante continue.
LA H O U I L L E B L A N C H E fl
3. _ COURT-CIRCUIT F R A N C A U X B O R N E S
s D'UN A L T E R N A T E U R A VIDE (fig, 6).
A\
V p \
Fig. 6.
\
\ r
A u régime variable dans l'induit (qui seul nous intéresse
ici) correspondent u n régime variable dans l'inducteur et
\ / un autre dans l'amortisseur
\ 7 Le courant instantané dans l'induit doit être regardé com-
m e la s o m m e de deux composantes :
1°) un courant sinusoïdal amorti : l'amplitude des ondes
successives décroissant très rapidement pendant les quel-
1/100 2/100 3/100 sec.
ques premières périodes, puis plus lentement, et tendant
Fig. 4. enfin vers une valeur constante (composante alternative).
Courbe I : Courant de c. c. symétrique. 2°) un courant exponentiel décroissant dont la valeur
Courbe II : Courant de c. c. dissymétrique avec initiale dépend de la valeur instantanée de la tension U, à
composante continue m a x i m u m . l'instant où le court-circuit se produit (composante conti-
O n aura donc : ps - 1,8 oa nue).
et le facteur 2 sera remplacé par 1,8. Pour séparer ces deux composantes à partir d'un oscillo-
g r a m m e (voir fig. 30), on trace l'enveloppe des maxima
L'amplitude m a x i m u m de la première demi-onde est
positifs et négatifs; et l'ordonnée moyenne obtenue en di-
de 1,8 X Le soit 2,5 Le visant par deux le segment d'ordonnée compris entre les
La première demi-onde correspond à une durée de 1/100 deux enveloppes. Cette ordonnée moyenne mesurée à partir
de seconde (à 50 périodes) avec c.c. symétrique (courbe poin- de l'axe des temps est la composante continue. Elle décroît
tiliée fig. à). suivant une loi exponentielle et s'annule en général après
Dans le cas du c.c. le plus dissymétrique, la première de- 2 à 3 dixièmes de seconde.
mi-onde correspond à une durée de 2/100 de seconde envi- L'ordonnée de la courbe du courant total, mesurée à par-
ron. Sa valeur efficace est : tir de la composante continue, est la composante alternative.
Pendant la durée du régime transitoire, la composante
alternative part d'une certaine valeur initiale, et décroît sui-
vant une loi exponentielle, pour atteindre une valeur finale
de régime.
soit 1,6 fois la valeur efficace de la composante alternative
2
pour pq — 0,8 oa. A l'instant initial, le flux ( ) n'ayant pas varié dans le
circuit magnétique entre l'instant qui précède et celui qui
(On aurait [/ 3 au lieu de 1,6 pour pq = oa, c'est-à-dire en
suit la mise en c.c, l'accroissement très brusque d u courant
négligeant la décroissance de la composante continue).
dans l'induit se trouve automatiquement compensé par les
La courbe du courant efficace total est représentée figure 5. surintensités dans l'inducteur et dans l'amortisseur qui
s'opposent à toute action démagnétisante. Si U» représente
la tension à circuit ouvert avant mise en ce., on peut
écrire :
00
Nous désignerons cette valeur par L .
Icc
composante alternative
(') Lors de la mise en c. c. de l'induit, le courant dans l'in-
ducteur augmente brusquement à partir de sa valeur actuelle et
reprend progressivement cette valeur suivant une loi exponentielle.
D e m ê m e le courant dans l'amortisseur augmente brusquement à
1 partir de zéro et s'annule ensuite suivant une loi exponentielle.
Fig. 5. 2
( ) O n sait en effet que le flux ne peut varier brusquement
dans un circuit magnétique ; au contraire un courant peut varier
Elle se confond après quelques dixièmes de seconde avec presque instantanément dans un conducteur, lorsque l'effet de self
celle de la seule composante alternative. induction est compensé par un effet d'induction mutuelle.
12 LA HOUILLE B L A N C H E
0
Nous désignerons cette valeur pari/ . (i) Nous avons indiqué dans cette colonne une valeur de 20
100
Après quelques secondes, l'effet démagnétisant de la réac- pour cent supérieure à celle qui résulte de la relation , cette
tion d'induit atteint sa pleine valeur, et le courant prend la majoration tenant compte d'une saturation normale de l'alter-
valeur finale de régime :
nateur (voir la note annexe).
TJ
Le permanent = - ~
DÉTERMINATION DES RÉACTANCES DE COURT-CIRCUIT A PARTIR
Nous désignerons cette valeur par 1 . 3
CC
DES ESSAIS ET BU CALCUL.
En conclusion, la réactance x par laquelle il faut diviser Les réactances subtransitoiœ et transitoire se déterminent
ia tension à vide pour avoir la composante alternative du à l'aide de mesures qui demandent une assez grande préci-
courant de c.c. n'est pas constante ; elle varie avec l'instant sion et qui ne font pas habituellement l'objet d'essais de
considéré. Sa valeur est : Xf à l'instant initial (réactance dite réception en usine.
subtransitoire) ; x'f après quelques périodes (réactance dite Pour des machines de conception courante, les valeurs
transitoire) ; du tableau ci-dessus peuvent être, adoptées en moyenne sans
erreur importante. La réactance synchrone est plus varia-
X en régime permanent (réactance dite synchrone).
ble d'une machine à l'autre; plutôt que d'adopter une valeur
La machine sera représentée par le schéma équivalent de moyenne normale, il convient de la déduire directement des
la figure 6. caractéristiques à vide et en court-circuit triphasé tracées
Les valeurs des réactances de court-circuit pour les machi- en fonction du courant d'excitation (fig. 7).
nes usuelles sont les suivantes : O U
X =
ON
TABLEAU DES RÉACTANCES D E COURT-CIRCUIT :
O M étant lu sur la partie droite <le la caractéristique à
vide, et O N sur la caractéristique en court-circuit pour la
Subtran- Transi- Syn-
GENRE DE MACHINE sitoire toire chrone m ê m e abscisse.
S} 57 S
Turbo-alternateur 12 19 220
Alternateur hydraulique:
avec amortisseur 22 33 120
sans amortisseur 30 35 120
Compensateui synchrone 25 37 185
Cette relation est analogue à celle indiquée pour le régime temps à considérer sont compris entre 0,1 et 0,3 secondes.
variable du court-circuit sur impédance aux bornes d'un Pour les études de stabilité, la courbe est à considérer à
réseau infini. D e m ê m e , le courant efficace m a x i m u m partir de 0,1 seconde.
est 1,6 I, .
00
Pour le calcul d'échauffement des câbles de faible sec-
Après quelques dixièmes de seconde la courbe du courant tion et réducteurs d'intensité qui risquent d'être e n d o m m a -
efficace total rejoint celle de la composante alternative gés pendant les premiers dixièmes de seconde, la courbe est
figure 8. à considérer depuis i = O jusqu'au temps où le disjoncteur
coupe le câble.
Pour les efforts électrodynamiques dans un disjoncteur
à l'enclenchement sur c e , et pour la coupure d'un c.c. in-
tense par fusible, il faut considérer la première demi-onde.
d) Puissance apparente de court-circuit.
Côurew forai O n ne peut pas parler de puissance apparente de court-
circuit d'un alternateur, puisque, lors du court-circuit franc,
la tension aux bornes s'annule pratiquement. Mais on
composante alternative appelle puissance apparente fictive de c.c. le produit de la
tension normale avant court-circuit, par l [/ ii. Cette w
c o m m e usuelles).
Za
Fig. 10.
b) Courant permanent.
Le courant permanent sur impédance extérieure est don-
né par la relation :
plement remplacé par x' du'Courant de c.o, sa valeur est 2,9, et par suite :
ft
c) Courant permanent. — JL
Le lecteur se reportera à la note annexe.
e) Remarque sur le rôle du régulateur d'excitation.
Le courant de court-circuit est donné par la relation :
E n cas de court-circuit d'un alternateur, le régulateur de
_E_ AT- -
Désignons par Z' l'impédance équivalente à la charge Q , ne charge, en vue d'accroître la rapidité du réglage ( ).
et Z = j x celle de l'alternateur (x désignante ,x'f, ou X Si l'alternateur est à vide lors d u court-circuit :
selon l'instant considéré). U» - E,
O n peut écrire : L'excitation restant la m ê m e :
, 1
, 1 teur étant en couTt-cirouit, le courant de ce. augmente ( ),
en posant -y- -j- -yj z oe qui provoquerait en durée un échauffement anormal de
l'alternateur. Il convient alors de réduire l'excitation pour
d
( ) L'impédanceZ' équivalente à la charge est définie par la limiter ce courant. O n utilise dans ce but un dispositif limi-
relation U » = Z' I n
c o m m e 1^ — I» (cos <p — / sin <f ), ft n (1) Ce sera en général le cas avec les régulateurs automatiques
Un étant pris c o m m e origine des phases et f „ désignant le dépha- de tension modernes à réglage rapide. Dans le cas où l'on désire
sage normal de la pleine charge, il vient : une très grande rapidité d'excitation pour le maintien de la stabi-
U„ . . . lité, l'excitatrice est prévue pour développer 2 à 2,5 fois sa tension
-j— (cos f« -j- / s m œ„ ) normale correspondant à l'excitation de charge normale. Son exci-
tation comporte, outre l'inducteur correspondant an régime nor-
(En désignant par P» la puissance apparente normale par phase mal, un inducteur dont le circuit est fermé par un contacteur
actionné par un relais en cas de baisse de tension aux bornes de
P» — U » In il vient - — — __)
l'alternateur.
in irn
L'impédance en pour cent correspondant à la charge est ; 2
( ) L e régulateur de tension augmente le courant de c. c. per-
Z' I
X 100 = 100 (cos on + / sin <p„ )
T T
manent dans le rapport de la tension m a x i m u m de l'excitatrice
U» ' à sa tension initiale.
LA HOUILLE B L A N C H E 15
X Sjjfi j"> j
r r j ^ ""' */
A 0 .
Fig. 13.
»{ f " 1 Zbc
b
-MAAA
O*—1 Zom Zbm f-™0
1 i 4
Z 2a -f" Zsm +
Zj -f- Zjm
-K p
Si le court-circuit a lieu au point m, la contribution de Zbc
la centrale A est U
Za "f" Za ; celle de la centrale B est
U
; et par suite on obtient immédiatement la
Zj -f- Z(,îb Zab
relation :
U
T _
Z
Cas particulier : ZI •Zgi Z*t 12 >Zg2 Zr2 Z3 »Zg3 "Zrs
Deux centrales À et B de m ê m e f.e.m. E sont reliées à un
jeu de barres c o m m u n (fig. 17) le circuit est ouvert (aîter-
T ï
i n m
Fig. 19.
Le système G , R est équivalent à une impédance uni-
2 2
que Za.
Les impédances (Zj + Zab) et Z sont associées en paral- 2
pour tout instant du court-circuit ; il suffira d'en interpré- relation qui est applicable pour autant que la machine ne
ter les termes. soit pas saturée, c'est-à-dire que (R + j X ) Le doit rester
E c
inférieur à U„.
RÉGIME PERMANENT.
1. Marche normale : 3. COMPARAISON AVEC LE DIAGRAMME DE POTIER.
La relation (1) se traduit par le diagramme classique
Le diagramme de Potier conduit à écrire en court-circuit
(fig. 20).
franc :
A u régime de pleine charge, désignons par :
U„ la tension normale aux bornes ;
TT AXi
U n
res-tours de Bchn Esehenburg (fig. 22) qui détermine AT,- U„ la tension de l'un des 3 réseaux choisie c o m m e ten-
sion de base. I„ le courant correspondant à P sous la ten- 0
sion U«.
Les réactances en o h m s sont définies par les relations :
ATv u„ • 23
Fig. 22.
celle qui résulte, des relations précédentes et n'est pas en ac- O n aura par exemple : Uj, > U > U,
2
Le courant, primaire est ï,, le courant secondaire I 3 2") déduire, de ce schéma la carte des impédances du ré-
U, seau, après avoir remplacé chaque élément par son schéma
II. équivalent.
u 3 I.
3°) ramener les impédances à u n e m ê m e tension de base.
On aura :
Combiner ces impédances entre elles de manière à rédui-
u 2 x ï 2
re le système d'impédances à l'impédance simple équiva-
= (ï x 2 lente.
L 4°) Calculer le courant de court-circuit en fonction de la
Tout se passe donc c o m m e si 1a réactance x se trouvait tension de base et de l'impédance réduite.
2
dans la haute tension, sa valeur étant £ x. 5° Répartition, du courant.
Donc on peut faire passer une impédance du côté B T au II est souvent nécessaire de connaître, non seulement le
côté H T d'un transformateur en multipliant sa valeur par courant total de défaut, mais encore sa répartition dans tou-
2
p (l'impédance ramenée au côté H T , exprimée en ohms, tes les branches du réseau (représenté par son schéma uni-
devient beaucoup plus grande, filaire).
Si les impédances partielles se réduisent à des réactances,
3. — R E D U C T I O N D'UN SYSTEME COMPLEXE D'IM- le courant se divise en raison inverse des réactances.
PEDANCES. O n remonte de proche en proche de l'impédance simple
U n système d'impédances quelconque compris entre 2 bor- équivalente au schéma initial.
nes A. et B d'un schéma unifilaire peut se ramener par ré- Remarque.
ductions successives à une impédance simple absorbant la
Le courant de défaut en un point d'un réseau dépend :
m ê m e puissance active et réactive.
1° de la configuration du réseau (transformateurs et liai-
E n voici deux exemples usuels :
son en service) ;
1° Le circuit se ramifie en deux réactances groupées en
2° des centrales qui alimentent (unités en service) ;
parallèle, s et s (fig. 2k).
x 2
La réactance équivalente est s, définie par la relation : Le calcul du courant de oc. entre deux phases se conduit
en tous points de la m ê m e manière que le calcul du courant
avec de oc. triphasé, à quelques différences près que nous allons
indiquer en suivant le m ê m e ordre que pour l'étude du cou-
1
± = - 1 + 1-
T ^ - " ' I.___±- rant de oc. triphasé.
5 61 So
Si "f- Sq «i -f- s 2
2° Le circuit est constitué par trois impédances groupées I. — ETUDE nu RÉGIME VARIABLE LORS DE LA MISE EN C.C.
en triangle Z , Z , Z (fig. 25).
12 M s l
BRUSQUE ENTRE 2 PHASES D'UX ALTERNATEUR.
Ce circuit est équivalent à 3 impédances fictives groupées
en étoile Z Z Z déterminées par les relations de Kenelly :
t 2 3
Nous aurons recours à la théorie des composantes symé-
triques.
Z| T
r Cas. — Court-circuit franc entre 2 phases d'un alter-
nateur à vide (fiff. 26).
Z Z
J { % 3
Z 2 = ..3. a v e c Zj - — Z J 2 -f Z S 3 + Z 3 !
y Zgj Zjj
Z 3 _ _____
C H A P I T R E III
Fig. 26.
Conduite des Calculs a) Le court-circuit étant établi entre les phases 2 et 3,.les
conditions satisfaites au point de défaut sont :
Le calcul du courant de c.c. se conduit de la manière sui-
vante : I x = O.
1 °) tracer le schéma unifilaire du réseau avec ses éléments v 3 = v.
a
d'où L + I,- = 0. 3" Cas. — Court-circuit franc entre 2 phases d'un alterna-
2° pour les tensions : teur en charge (fig. 28).
I„ = 0 implique V 0 = O — o j
W V W 1
V, + (a* + V
V. = V, + (a + a') V
a) 3 3
y _
d = =
3
d'où V« = V,
c) Les relations de Ohm-Kirehoff sont :
t d— IS — L&\«
\ Vi = — Z, L Fig. 28.
Y, — ~ ~ Zt J;
z ~ Z Z'
Turbo-alternateur 12
successivement avec les indices d et i.
Alternateur hydraulique :
d'où :
avec amortisseur 22
v»i/~$
sans amortisseur 50 Jl =
Compensateur synchrone 24
Zd +z t
Fig. 27.
les m ê m e s branches que celui des impédances directes figu- de c.c. entre deux phases :
re 15 ; seules les valeurs des impédances sont différentes.
Le courant de défaut sera : lec tri
t y, rapport
v
Jcc ph.
I défaut = t
Z + y; ,
24
7} désignant l'impédance totale résultante, directe et in- o 12 12 = 1,15
12(/¥
verse.
31
Remarque. 0,1 10 12 = 0,95
\9f/J
Une approximation parfois acceptée pour la simplicité des
232
calculs consiste à identifier le schéma des impédances tran- permanent 220 12 = 0,01
sitoires directes à celui des impédances inverses. 220 i/J