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Faculté de la technologie
Département d’Electrotechnique
Notes de cours :
Ver 01
Avant Propos
I.1 Introduction :
La complexité sans cesse croissante des systèmes automatisés s’est accompagnée d’une
demande toujours plus forte de la disponibilité et de la sécurité des installations industrielles,
en effet d’avoir régulièrement tombé en panne et présenté un risque pour les personnes, et
pour les gains économiques. Solon la norme AFNOR NF60 010 ‘l’ensemble des actions
destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans un état spécifié, pour accomplir une fonction
requise, ou pour assurer un service déterminé’. Ces actions permet de créer comme on s’appel
la maintenance.
La maintenance corrective dans laquelle les actions sont menées après apparition de la
défaillance, on la subit.
La maintenance préventive dans laquelle les actions sont menées avant apparition de la
défaillance afin de ne pas la subir.
I.2 Définitions :
I.2.1 Fonctionnement normale d’un system : un system est dit dans un état de
fonctionnement normal lorsque les variables le caractérisant (variables d’état, variable de
sortie, variables d’entrée, paramètres de système) demeurent au voisinage de leurs valeurs
nominales. Le system est dit défaillant dans le cas contraire.
I.2.2 Défaut: On appelle défaut tous écart entre la caractéristique observée sur la diapositif et
la caractéristique théorique. Cet écart est idéalement nul en absence de défaut. Les défauts
peuvent apparaitre au niveau de capteurs, des actionneurs ou au niveau de processus lui-
même.
I.2.4 Panne: Une panne est l’inaptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise. Une
panne résulte toujours d’une défaillance et donc un défaut :
Défaut DéfaillancePanne
Dans le cadre de la maintenance préventive conditionnelle, il est clair que le diagnostic doit
permettre de détecter et de localiser un défaut avant que ce lui ci ne conduise à une défaillance
ou une panne qui causé l’arrêt du system.
I.2.6 Localisation d’un défaut: A l’issue de la détection d’un défaut, il s’agit de déterminer
le ou les éléments à l’origine du défaut.
-1-
Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
-2-
Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
Un défaut est un événement soudain qui peut se produire dans n’importe quelle partie du
système. Selon l’endroit ou` il se produit, il peut être class´e comme un défaut d’actionneur,
un défaut de capteur ou un défaut de composants
• Défauts de capteurs : Ce type de défauts est la cause d’une mauvaise image de l’´etat
physique du système. Un défaut capteur partiel produit un signal avec plus ou moins
d’adéquation avec la valeur vraie de la variable à mesurer. Un défaut capteur total produit une
valeur qui n’est pas en rapport avec la grandeur à mesurer.
-3-
Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
Le système de diagnostic doit être on mesure en trois étapes : la détection d’un défaut, le
diagnostic d’un défaut, la prise de décision pour un retour à la normale.
Toute méthode de diagnostic repose sur l’analyse d’un certain nombre d’indicateurs ou
symptômes permettant de caractéristique l’état de fonctionnement pour déterminer l’origine
de défaut qui cause un anormalité dans le fonctionnement de système afin de prendre une
décision pour un retour à un fonctionnement normal de ce processus.
1- Etape d’acquisition des données : cette étape implique d’utilisation de capteurs permettant
de mesurer les différents variables du processus.
2- Etape d’élaboration d’indicateurs de défauts : a partir des mesures réalisées et des
observations issues, peuvent de construire des indicateurs des défauts qui sont couramment
nommées les résidus ou symptôme. Donc un résidu représenté un écart entre les grandeurs
estimées et les grandeurs mesurées c.-à-d c’est la comparaison de comportement réel de
système avec son comportement de référence. Cet écart doit donc être idéalement nul en
l’absence de défaut et différent de zéro dans le cas contraire.
3- Etape de détection : cette étape est la plus difficile dans l’opération de diagnostic, car
réellement le système est toujours perturbé ce qui implique que ses résidus ne sont pas
pratiquement nuls, donc l’efficacité de détection de défaut impose de faire un seuillage.
4- Etape de localisation : les résidus détectés non nuls permet de localiser le défaut donc
déterminer le ou les éléments défaillants, cette méthode exige un model mathématique de
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
system étudier (Table de signature), comme il n’exige pas un modèle mathématique, dans
ce cas on peut localiser le défaut à l’aide un arbre de défaillance, avec les réseaux de
neurones artificiels, avec des systèmes inférences floues, avec des systèmes expert (neuro-
flous).
5- Etape de prise de décision : Dans cette étape, subit avec une décision d’un opérateur
humain pour prendre les procédures nécessaires sur le système, soit le système adapté des
paramètres de la loi de commande d’une façon automatique ou il s’arrêt craillement pour
éviter les dégâts humaines ou matériels.
- Diagnostic quantitatif : Elle est réalisable par les méthodes basées sur une
modélisation des systèmes ou des signaux.
- Diagnostic qualitatif : Elle est réalisable par des méthodes basées sur l’intelligence
artificielle (Réseaux de neurones, logique floue…ect).
-5-
Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
Est connue aussi sur le nom redondance analytique, consiste l’estimer, à l’aide d’un model
mathématique du système, les grandeurs mesurées sur celui-ci. Tout écart entre les grandeurs
mesurées et estimées traduira l’appariation d’un ou plusieurs défauts. ‘Les défauts sont alors
détectés par comparaison des résidus à des seuils convenablement choisi’.
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
̇ ( )+ ( )+ ( )+
⎧ ( )= ( )
⎪ ( )= ( )+ ( )
(I.1)
⎨ ( )∈ , ( )∈ , ( )∈
⎪ ( )∈
⎩ , ( )∈
( )= ( − ) .
( )= ( − ) . + (I.3)
( )= ( − ) .
Le problème est alors de construire un dispositif, appelé générateur de résidus, permettant d’élaborer à
partir des grandeurs d’entrées et de sorties mesurées sur le système, un vecteur d’indicateurs de défaut
ou vecteur dés résidus , noté r(t) ∈ Rq
( )≠0 ( )≠0
(I.4)
( )=0 ( )=0
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
( ) ( ) 0 ( ) ( )
( )= ( ) = 0 ( ) 0 ( ) / Gij sont des FT propres et stables.
( ) 0 ( ) ( ) ( )
Généralement, les résidus non nuls même dans l’absence de défaut, donc la relation
précédente devienne :
( ) ( ) 0 ( ) ( ) ( )
( )= ( ) = 0 ( ) 0 ( ) + ( )
( ) 0 ( ) ( ) ( ) ( )
| ( )| ≤ → ( ) = 0 → é
| ( )| > → ( ) ≠ 0 → é
Puisque le défaut est détecté, donc il s’agit de le localiser, cette localisation est réalisé par
table de signature.
( ) ( ) 0 ( ) ( )
( ) = 0 ( ) 0 ( ) → 1 0 1
( ) 0 ( ) ( ) ( ) 0 1 0
0 1 1
r(s) Hy(s)Gf(s) f(s)
Fig I.12 Table de signature
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
La signature r = [1 0 0]T est associe au défaut f1 , d’une manière générale , la signature d’un
défaut correspond à l’une des colonnes de la table des signatures. C’est que l’identification de
la signature à l’une des colonnes
De nombreuses méthodes ont été élaborées durant ces trente dernières années permettant la
génération des résidus à l’aide de la redondance analytique.
Remarque :
Pour les approches (01 et 02), se reposent sur l’estimation l’état du système (l’état des
variables d’entrées et de sorties) et pour l’approche 03, se base sur une estimation de
paramètres du système.
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
Dans un système physique, les variables mesurées sont généralement liées par un ensemble de
relations algébriques. L’objective de la redondance statique est de trouver les relations
existantes entre les mesures fournies par les différents capteurs en utilisant le modèle
mathématique du système de mesure, qui s’écrit de la manière suivante :
Y(t)=Cx(t)+f(t) (I.6)
Où :
Le vecteur de parité s’orient vers le capteur défectueux en cas d’une présence un défaut fi(t).
( )
( )= ( ), ( )= ( )= donc :
( )
( )
= − =0
( )
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
( ) ( )
⎡ ⎤ ⎡1 8 1 ⎡ ⎤
⎢
( )
⎥ 1 0 8⎤⎥ ( )
⎢
( )
⎥
⎢ ( )⎥ = ⎢⎢1 1 1⎥ ( ) +⎢ ( )⎥
⎢ ( )⎥ ⎢1 0 1⎥ ( ) ⎢ ( )⎥
⎣ ( )⎦ ⎣8 0 8⎦ ⎣ ( )⎦
1 0 8 1 8 1
= 1 1 1 =
8 0 8
1 0 1
( )
⎡ ⎤
( )
0 −8 7 1 0 ( ) ⎢ ⎥
− = =⎢ ( )⎥
0 0 −8 0 1 ( )
⎢ ( )⎥
⎣ ( )⎦
( )−8 ( )+7 ( )= 0
8 ( )− ( )=0
On peut conclure d’après le système d’équations obtenu que le capteur ne porte aucun
signe d’un défaut enregistré.
( + 1) = ( ) + ( )
( ) = ( ) (I.8)
( )∈ , ( )∈ , ( )∈
Où x(k) représente le vecteur d’état, u(k) le vecteur d’entrées des actionneurs et y(k) est le
vecteur de sorties délivrées par les capteurs.
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
La succession des états depuis un état initial x(k) jusqu’à un état final quelconque x(k+h) peut
exprimer par ces relations :
( + 1) = ( )+ ( )
( + 2) = ( + 1) + ( + 1) = ( )+ ( )+ ( + 1)
( + 3) = ( + 2) + ( + 2) = ( )+= ( )+ ( + 1) + ( + 2)
( + ℎ) = ( )+∑ ( + − 1) (I.9)
Sur un horizon d’observation [k,k+h], les sorties en différentes instants k à k+h s’écrivent :
( ) 0 0 … 0 0 ⎡ ( ) ⎤
⎡ ⎤ ⎡ ⎤ ⎡
⎢
( + 1)
⎥ ⎢ ⎥ ( ) ⎢ 0 … 0 0 ⎤⎥ ⎢ ( + 1)⎥
⎢ ( + 2)⎥ = ⎢ ⎥ +⎢ 0 … 0⎥ ⎢ ( + 2)⎥ (I.10)
⋮ ⎢ ⋮ ⎥ ⎢ ⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮⎥ ⋮
⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎣ ( + ℎ)⎦ ⎣ ⎦ ⎣ ⋯ 0⎦ ⎣ ( + ℎ)⎦
Si posons : QQ 10 HH 11 RR 12
( ) ( )
⎡ ⎤ ⎡ ⎤ ⎡ ⎤
( + 1) ( + 1)
⎢ ⎥ ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
( , ℎ ) = ⎢ ( + 2)⎥ , ( , ℎ ) = ⎢ ( + 2) ⎥ , (ℎ ) = ⎢ ⎥,
⎢ ⋮ ⎥ ⎢ ⋮ ⎥ ⎢ ⋮ ⎥
⎣ ( + ℎ)⎦ ⎣ ( +ℎ )⎦ ⎣ ⎦
0 0 … 0 0
⎡ 0 … 0 0 ⎤⎥
(ℎ) = ⎢⎢ 0 … 0⎥
⎢ ⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮⎥
⎣ ⋯ 0⎦
La relation (I.10) s’écrit d’une manière la plus condensée :
( , ℎ ) = ( ( , ℎ ) − (ℎ ) ( , ℎ )) (I.12)
Où V c’est la matrice orthogonale à C(h) , la relation (I.12) ne dépend que des entrées et de
sorties du système.
En l’absence de défaut, le vecteur de parité est nul, et différent de zéro sinon. On peut donc
l’utiliser comme résidus dans le but de détecter et localiser un défaut dans le capteur ou dans
un actionneur (ou dans les deux).
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
Remarque : Les relations d’auto redondance sont obtenues en écrivant la relation (I.11) pour
chacun des capteurs, par exemple le capteur numéro j , la relation (I.10) devient :
( ) 0 0 … 0 0 ( )
⎡ ⎤ ⎡ ⎤ ⎡
⎢ ( + 1)⎥ ⎢ ⎥ 0 … 0 0 ⎤ ⎡ ( + 1)⎤
⎢ ⎥
⎢ ( + 2)⎥ = ⎢ ⎥ ( )+⎢ 0 … 0⎥ ⎢⎢ ( + 2)⎥⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥ ⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮⎥ ⎢ ⋮
⎢ ⋮ ⎥ ⎢ ⋮ ⎥ ⎢ ⎥
⎣ ( + ℎ)⎦ ⎣ ⎦ ⎣ ⋯ 0⎦ ⎣ ( + ℎ)⎦
Exemple :
0.5 1 0 0 1
⎧ 0 = 0.1 0 , = 1 1
( + 1) = ( ) + ⎪
( ) 0 0 0.5 0 −1
Avec 1 0 1 ( )
( ) = ( ) ⎨ = , =[ ( ) ( )]
⎪ 0 1 1
⎩ ( )=[ ( ) ( ) ( )] , ( ) = [ ( ) ( )]
Solution :
( ) 0 0
( )
( + 1) = ( )+ 0 , y’a deux actionneur u1 et u2 donc :
( + 1)
( + 2)
( )
( ) 1 0 1 ( ) 0 0 0 0 ( )
( + 1) = 0.5 1 0.5 ( ) + 0 0 0 0
( + 1)
( + 2) 0.25 0.6 0.25 ( ) 1 1 0 0
( + 1)
Le vecteur d’auto-redondance sur le 1er capteur y1 s’obtient alors en éliminant les variables d’état xi(k)
entre c’est trois équations et par l’application de relation (I.12) , on obtient :
( )= ( ) − 0.6 ( − 1) + 0.05 ( − 2) − ( − 2) − ( − 2)
( ) 0 0
( )
( + 1) = ( )+ 0 , y’a deux actionneur u1 et u2 donc :
( + 1)
( + 2)
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Chapitre I : Introduction aux techniques de diagnostic de panne
( )
( ) 0 1 1 ( ) 0 0 0 0 ( )
( + 1) = 0 0.1 0.5 ( ) + 1 0 0 0
( + 1)
( + 2) 0 0.01 0.25 ( ) 0.1 −0.4 0 0
( + 1)
Aussi , le vecteur d’auto-redondance sur le 2er capteur y2 s’obtient alors en l éliminant les variables
d’état xi(k) entre c’est trois équations et par l’application de relation (I.12), on obtient :
( ) ( ) − 0.6 ( − 1) + 0.05 ( − 2) − ( − 2) − ( − 2)
=
( ) ( ) − 0.6 ( − 1) + 0.05 ( − 2) − ( − 1) − 0.5 ( − 2) + 0.4 ( − 2)
02 La table de signature : Soit fy1 fy2 fu1 fu2 , les défauts respectivement sur les capteurs y1 et y2 et les
actionneurs des entrées u1, u2
1 0 1 1
0 1 1 1
03 La table d’orientation du vecteur de parité en fonction des défauts (la somme algébrique)
Pas de défaut
Orientation du
0 0.45 0 −1 −1
vecteur de parité
0 0 0.45 −0.5 0.4
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Chapitre II : Outils de diagnostic de défaillances
II.1 Introduction :
La défaillance c’est la cessation de l’aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise.
Apres une défaillance le bien est en panne.
La défaillance demande un diagnostique pour identifier la où il y a les causes comme montre le
schéma ci-dessous.
Le diagnostic permet d’identifier la cause ayant entrainé la défaillance. Une action sera reliée en
intervenant sur la cause (actions Maintenance Corrective) ou sur la défaillance (Actions
Maintenance palliative).
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Chapitre II : Outils de diagnostic de défaillances
Les différentes étapes d’un système de diagnostic peuvent être schématisées suivant la figure 3.
Étape 1 : Analyse du système
C’est une étape primordiale. Il s’agit de fixer des objectifs au système que l’on souhaite mettre en
place. Pour cela il est nécessaire de rechercher les caractéristiques du système (par exemple, quel
est le nombre de dents d’un engrenage à surveiller), des défauts et symptômes des défauts qu’il
s’agit d’appréhender, … C’est cette étape qui conduit aux choix des méthodes à mettre en œuvre
et, en particulier les méthodes de traitement des signaux.
Étape 2 : Instrumentation et mesurage
Il s’agit de déterminer le type et l’emplacement des capteurs et réaliser les mesurages qui peuvent
être périodiques, en continu, ou simplement uniques dans le cas d’un contrôle qualité.
Étape 3 : Surveillance et détection
Après la mise en place des capteurs, l’opération de surveillance permettra de réaliser le suivi des
indicateurs extraits des signaux avec les capteurs. Les indicateurs utilisés sont en général
« simples » et ne sont utilisés généralement que pour faire de la détection, par exemple, signaler
que les indicateurs dépassent un certain seuil, ce qui traduirait un état anormal de la machine.
Ces seuils sont en général déterminés par expérience soit par des méthodes de traitement
statistique du signal. Beaucoup de méthodes de traitement du signal sont plutôt adaptées à la
« détection ».
Étape 4 : Diagnostic
Il s’agit dans l’opération de diagnostic de déterminer l’élément défaillant du système complexe.
Les Anglo- Saxons utilisent souvent la terminologie de « fault-isolation ». C’est dans cette étape
que le traitement du signal peut contribuer de manière la plus significative.
Il s’agit d’extraire du signal, avec la connaissance du système et des symptômes des défauts, le
(les) paramètre(s) relatif(s) à ces symptômes. Outre les méthodes de traitement du signal, cette
étape peut utiliser des méthodes dites de « décision », par exemple de type reconnaissance des
formes.
Étape 5 : Décision
C’est l’étape qui complète l’étape de diagnostic. Il s’agit dans un contexte industriel de décider
des actions à mener, lancer des opérations de maintenance, arrêter les machines, etc.
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Chapitre II : Outils de diagnostic de défaillances
II.4 Les outils les plus fréquentes de diagnostic dans le domaine de maintenance :
II.4.1 L’analyse vibratoire : des machines tournantes permet de mettre en évidence balourds,
désalignements, défauts de roulements, tourbillons de fluides, déséquilibres électriques et
résonances…
II.4.2 La thermographie : permet de vérifier les connexions électriques, les déphasages, les
roulements, les surchauffes mécaniques, les calorifuges, les défauts internes de certains
composants…
II.4.3 L’endoscopie : permet de visualiser à distance, sans démontage ;
II.4.4 L’analyse des huiles : permet de détecter les pollutions (internes ou externes), les usures
(normales ou anormales) de l’équipement et la capacité du lubrifiant à remplir ses fonctions ;
II.4.5 Les ultrasons : permettent de détecter les défauts volumiques (soufflures, inclusions de
laitier) et les défauts plans lorsqu’ils sont perpendiculaires au faisceau (fissures, manques de
fusion…)
II.4.6 La gammagraphie : permet de mettre en évidence des défauts inclus ;
II.4..7 La magnétoscopie : permet de déceler des défauts affleurant la surface mais uniquement
sur les matériaux ferromagnétiques…
II.4.8 Le ressuage : permet la recherche de micro défauts en surface ;
II.4.9 La détection de fuite : permet la mise en évidence de défauts microscopiques.
Le contrôle et le diagnostic sont aujourd’hui d’importance dans la plupart des secteurs industriels.
Ils consistent à mesurer des signaux physiques sur des machines, installations industrielles, …puis
grâce à leur analyse, il s’agit de délivrer un diagnostic sur leur état mécanique.
Cette démarche permet de garantir et d’assurer la sécurité des biens et des personnes, de respecter
les contraintes d’environnement (normes,…), d’optimiser les opérations de maintenance en
pratiquant la maintenance conditionnelle ou prédictive et ainsi, d’assurer la disponibilité des
machines. Le contrôle qualité de produits relève également de la même démarche et des méthodes
outils d’analyse des signaux.
L’utilisation des signaux acoustiques et vibratoires s’avère pertinente car on peut appréhender les
phénomènes dynamiques que l’on rencontre dans les systèmes en fonctionnement (machines
tournantes, structures,…).
Il est ainsi possible de caractériser la plupart des défauts et mauvais fonctionnements à partir de la
connaissance ou de la modélisation physique de ces phénomènes.
Cette étape permet de dégager des « symptômes » sur les signaux, symptômes qu’il s’agit de
mettre en évidence grâce à des méthodes de traitement des signaux. Ainsi, des méthodes d’analyse
de plus en plus « fines » ont été proposées et dont les applications sont rendues possible avec le
développement des analyseurs de signaux ou des logiciels sur PC.
Dans cette partie, on vas présenter un certain nombre de méthodes d’analyse du signal que nous
avons classées en méthodes classiques (paramètres statistiques, analyse de Fourier, analyse
d’enveloppe, spectre, temps fréquence) et méthodes avancées où l’on retrouve des méthodes telles
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Chapitre II : Outils de diagnostic de défaillances
que l’analyse cyclo-stationnaire, celles basées sur les statistiques d’ordre supérieur ou celles
utilisées dans les problèmes inverses.
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Chapitre II : Outils de diagnostic de défaillances
où l’opérateur F désigne la transformation de Fourier et F-1 son inverse. C(t) est appelé «Spectre »,
anagramme du mot « spectre ». On montre que cette opération révèle toutes les structures
harmoniques d’un signal de manière très concise. Les pics ainsi obtenus s’appelantes
« Harmoniques » et leurs positions sur l’axe des «Fréquences» indiquent les périodes
fondamentales contenues dans le signal. L’analyse spectrale est très utilisée pour la surveillance
des engrenages qui exhibe un spectre très riche en harmoniques (figure 4)
Une autre propriété du spectre est de transformer un produit de convolution en une addition. En ce
sens, il permet dans certains cas de dissocier l’effet d’une force d’excitation et l’effet de la
fonction de transfert qui caractérise le transfert dans un milieu physique par exemple (dé
convolution).
Cette propriété, exploitée en géophysique et en contrôle non destructif, permet de remonter à la
source des défauts.
Elle a très tôt été appliquée dans le domaine de la géophysique, puis en traitement d’images. Des
solutions originales ont récemment été apportées, pour prendre en compte des mesures bruitées et
en une connaissance plus ou moins grande du transfert direct, par l’approche bayé sienne et les
statistiques aux ordres supérieurs pour passer outre ces obstacles. L’approche bayé sienne permet
de traduire toute méconnaissance sur le transfert direct en termes de probabilités a priori et ainsi
de stabiliser l’inversion du système.
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Chapitre II : Outils de diagnostic de défaillances
Lorsqu’elle est pratiquée en contexte industriel sur des systèmes complexes qui impliquent le
fonctionnement de plusieurs organes et de sous-systèmes, l’analyse du signal vibratoire ou
acoustique se heurte fréquemment à une difficulté pratique qui consiste à reconnaître au niveau
des capteurs les contributions de plusieurs phénomènes physiques de natures différentes et que
l’expérimentateur ne peut maîtriser de manière indépendante.
II.7 Conclusion :
On vient de constater que les outils de diagnostic représente une partie très importante pour
détecter toutes anomalies de dysfonctionnement d’un système parce que ces outils nous amènent
à identifie d’une façon plus précise la ou il a une panne à la défaillance.
- 20 -
Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
III.1 Introduction :
Une machine c’est un appareil ou ensemble d'appareils capable d'effectuer un certain travail ou
de remplir une certaine fonction, soit sous la conduite d'un opérateur, soit d'une manière
autonome.
Les installations, les équipements de production tendent à se détériorer dans le temps sous l’action
de causes multiples telles qu’usures, déformations dues au fonctionnement….etc.
Ces détériorations peuvent provoquer l’arrêt de fonctionnement (panne), diminuer les capacités de
production, mettre en péril la sécurité des personnes, provoquer des rébus ou diminuer la qualité,
augmenter les couts de fonctionnement (augmentation de la consommation d’énergie, etc.).
Pour éviter ou diminuer ces soucis des entreprises, les industries sont obligées d’avoir une équipe
des mainteniciens. Ces maintiens ont pour but de maintenir au rétablir le bon fonctionnement d’un
bien.
D’autre part, rechercher une panne électrique ou bien réparer une carte électronique est une
science. Donc il nécessite la connaissance parfaite de l'électricité générale et des fonctions
électroniques usuelles (résistances, diodes, transistors, amplificateurs, circuits-intégrés …etc.) qui
constituent, dans les schémas d’électricité industrielles (contacteurs, relais-thermiques,
fusibles…), les actionneurs (Moteurs électriques, vérins..), savoir les bases de l’instrumentations (
Capteurs et régulateurs…) et même dans les cartes électroniques (Variateurs de vitesse, Automate
Programmables…etc.).
Généralement, son rôle est très utile (hormis le voltmètre, ohmmètre et tout ce qui s'en suit) est la
fonction testeur de continuité. C'est tout simplement un signal sonore qui est émis par le
multimètre si la résistance électrique d'un circuit est inférieure aux dizaines d'ohms en général.
C'est donc une fonction bien pratique pour vérifier la présence ou l'absence de court-circuit,
détecter un circuit ouvert, de faux contacts...etc.
D’autre part, la fonction test diode, permet de mesurer la tension de seuil dans le sens passant et
bloquant (tendant vers l'infini dans ce cas) d'une jonction mesurée entre ses bornes. Il est utilisable
- 21 -
Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
pour évaluer l'état des diodes, mais également celui des transistors, qui apparaissent aux yeux de
l'instrument, comme deux diodes montées têtebêche (entre la base et le collecteur et la base
et l'émetteur).
Mémoire
Interne Externe
DEBUT
Utilisateur Réponses
Mécanisme en état de
Question Question
dysfonctionnement ou en
panne
Réponses
Mécanisme
Question
Agent de
S’Informer Maintenance
Réponses
Hypothèse N°1
Mécanisme
Valide Agent de
Diagnostiquer
Maintenance
Hypothèse N°2
Hypothèse N°3
Mécanisme
Action Agent de
Réparer
Maintenance
Information Réflexion/Analyse
Champ de travail
Essais
FIN
On commencera par interroger l’utilisateur : « Que s’est-il passé au moment où la panne est
survenue ? (On orientera nos questions en fonction des réponses obtenues).
Puis nous interrogerons la machine : « A quel niveau de fonctionnement la machine s’est
elle arrêtée ? » (Historique de fonctionnement, programme de l’automate en mode
- 22 -
Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
III.3.1 S’informer : Dans cette phase, on essayer de chercher la/les cause(s) de la défaillance
où la panne par interroger l’utilisateur (opérateur ou bien le technicien) le nouveau
comportement et la réaction de la machine, sinon on consulte l’historique (journal des pannes)
qui situé dans le HMI de la machine, ensuite chercher la cause de ces pannes via les schémas de
commande ou de la puissance de la machine concernée.
DEBUT
Mécanisme en état de
dysfonctionnement ou en panne
Identifier le matériel
Où ? Où le défaut est-il apparu ?
Quand ? A quel moment le défaut est
Interroger l’utilisateur
apparu ?
Comment ? Comment est-il apparu ?
Oui Le matériel Non
est-il connu ?
FIN
Il est important de noter toutes les informations que nous pouvons recueillir car elles seront
nécessaires à l’élaboration du raisonnement logique et structuré qui nous amènera à la
panne.
Il faudra rechercher la cause de la panne pour éviter de la reproduire à la remise en service
après dépannage ou réparation. Il ne faut pas négliger les conséquences que cette panne aura
pu provoquer sur d’autres éléments du mécanisme ou du système
- 23 -
Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
III.3.2 Diagnostiquer :
L’opération de diagnostique doit passer par l’organigramme qui se trouve ci-dessous :
DEBUT
- Mécanisme en panne
- Information sur le
matériel
Du moins précis et le
Ordonner les hypothèses plus général, Au Plus
précis et le moins
général
Énoncer le diagnostic
FIN
Ce classement sera réalisé en fonction de critères jugés prioritaires, qui seront par
2 exemple à choisir parmi les critères suivants :
- probabilité de la cause (fréquence d'apparition supposée),
- rapidité de l'intervention,
- type de matériel disponible pour établir le diagnostic.
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
Elle résume touts les informations des symptômes des défauts enregistrées au niveau de la
machine, toutes les hypothèses possibles, et les classées selon des ordres pour établir la/les
défaillance(s) exact(s) pour diagnostiques les causes
Symptômes de la défaillance :
Émettre les
hypothèses Hypothèses :
- 25 -
Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
III.3.3 Réparer :
Rappel :
DEBUT Défaillance : La défaillance, c’est ce
qui est en panne, c’est-à-dire ce qui
- - Matériel en panne ne fonctionne plus et doit être réparé.
- Matériel en panne
Information sur le Exemple : le relais thermique d’un
Inffre
matériel moto-réducteur d’un tapis roulant à
déclenché.
Non L’organe Oui Cause : La cause, c’est ce qui est à
doit-il être l’origine de la panne.
déposé ? Exemple : le moteur à reçu un effort
qui l’a bloqué.
Choisir Choisir
Conséquence : La ou les
l’Outillage l’Outillage
conséquence(s), c’est ce que la panne
a eu comme effet sur le reste du
Démonter mécanisme ou du système.
Exemple : les pièces se sont
Constater accumulées sur le tapis et ont
bloquées le système…
Non L’organe Oui
doit-il être
remplacé
Command
Contrôler
Réinsérer
Régler
FIN
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
III.3.4 Essayer :
DEBUT
Matériel réparé
Oui Non
Les performances
sont-elles connues ?
Conditions
Choisir les conditions de l’essai réelles Ou Banc
d’essai
Conduire l’essai
FIN
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
III.4 Example des procédures d’analyse du mauvais fonctionnement dans une machine :
Mauvais fonctionnement
de la machine. Étape N°5
Étape N°7
Étape N°3
La liste des causes qui peuvent affecter le La vérification avec instrument doit révéler quel
problème sont maintenant soulignées. composant est en panne et une décision doit être
Par exemple : prise soit réparer, soit remplacer le composant
o Un récepteur lent peut provenir d’un défectueux.
problème de débit (même si ceci peut être dû
à un manque de pression, le problème
fondamental est le débit). Étape N°8
o La liste des composants qui peuvent affecter
le débit vers le récepteur (avec le récepteur Avant de remettre en route la machine, il faut
lui-même) est soulignée tout en gardant à réfléchir aux causes et aux conséquences de la
l’esprit qu’une fuite ou un mauvais réglage panne. Si celle-ci était due à la pollution ou à un
d’une soupape de sûreté (par exemple, une échauffement du fluide, alors des pannes seront
soupape de contrôle de pression) peut affecter prévisibles si aucune action n’est prise.
le débit vers le récepteur. Si une pompe a été détériorée dans un système, il
y a probablement des débris qui sont entrés dans
le système, il faudra donc absolument le nettoyer
Étape N°4 avant de faire tourner la pompe.
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
DEBUT
Constatation
FONCTIONNEMENT
Recherche de coupure ou
de liaison accidentelles
dans les groupes de
Non Oui Oui non fermeture spécifiques
Rétablissement AUCUN
réseau possible ? fonctionnement ?
ANALYSE DU
MISE SOUS TENSION RECHERCHE D’UN SCHEMA
GENERALE COURT CIRCUIT
Recherche de coupure ou
de liaison accidentelles
dans les portions de
circuit communes à toutes
les conditions de
fonctionnement.
oui non
COURT-CIRCUIT
VERIFICATION DES CAUSES
SUPPRIME ?
POSSIBLES
oui ANOMALIE
non
REARMEMEN LOCALISEE ?
DES
REMISE EN ETAT
PROTECTIONS
ESSAIS
oui non
FONCTIONNEMENT
CORRECT ?
FIN
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
DEBUT
Système en
dysfonctionnement
(Pas d’arrêt d’urgence)
OUI OUI
NON Le système est-il en Y a-t-il de l’énergie en NON
Préactionneur En
Initialiser position initiale ? sortie du
préactionneur ?
Dysfonctionnement
OUI OUI
OUI
OUI
Vérifier le programme
ou panne de l’Automate
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
3.5.1.3 Exemple d’une méthode de vérification du câblage d'une entrée à masse commune :
Cette vérification se réalise à l'aide d'un voltmètre-ohmètre et d'un shunt (morceau de fil
électrique).
Vérifier l'alimentation des entrées à l'aide d'un voltmètre.
Pour vérifier le capteur et son câblage, tester aux différents points indiqués, contact du capteur
ouvert, contact du capteur fermé.
Pour vérifier l'interface d'entrée court-circuiter le capteur par un shunt, le voyant d'entrée doit
s'allumer.
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
Les éléments ou appareils qui entrent dans la composition d’un équipement d’automatisme sont
identifiés par une suite alphanumérique. Toutes les bornes de raccordement des appareils sont
également repérées par leur marquage.
Définition : Afin de faciliter l'identification d'un appareil ou d'un élément entrant dans la
composition d'un équipement, des lettres repères accompagnent les symboles graphiques
normalement utilisés.
Identification de la sorte d'élément : Les éléments sont identifiés à l'aide de lettre repère
(sur la partie A).
Exemple :
Une bobine de contacteur : K
Un bouton poussoir : S
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
Le repère choisi doit commencer par une lettre (partie B) qui peut être suivie des lettres et/ou
chiffres complémentaires nécessaires (partie C). Le code utilisé doit être explicite.
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
III.5.3 Repérage
- 1 à 6 tripolaires
- 1 à 8 en tétra polaires.
Les chiffres impairs sont placés en haut et la progression arithmétique s'effectue de haut en bas et
de gauche à droite.
Schémas de commande : Les bornes des contacts auxiliaires sont repérées par deux chiffres. Les
chiffres des unités indiquent la fonction du contact :
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Chapitre III : Les inspections, les directives, les interventions
Les repères sont de type alphanumérique et la lettre est toujours en première position.
Exemple : bobine de commande : A1 et A2 bobine de commande à deux enroulements : A1 et
A2 ; B1 et B2
Repérage des bornes dans les bornées : Pour les circuits de commande et de signalisation : le
repérage doit être croissant de la gauche vers la droite. Pour les circuits de puissance
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