01 Atomistics Ws

1.
Structure de la matière
L’electron
Qu’est ce qu’un électron?
particule
onde
Expérience de la double fente
electron
Prof. Dr. Andreas ZÜTTEL, e: andreas.zuettel@epfl.ch, m: +41 79 484 2553 Chimie Générale Avancée (ChE 160a) 6. September 2019 24
1. Structure de la matière
Dualité onde-par6cule de l’électron: une analogie
L’électron ne ressemble à rien de macroscopique. Suivant comment on l’observe il apparaît soit

plutôt comme une onde, soit plutôt comme une particule.
Observation onde - particule
Chris:aan Huygens (1629 - 1695) a été capable d’interpréter les lois
de l’opAque à l’aide du concept de vague et est donc considéré
comme le fondateur de l’opAque des ondes. Le principe de Huygens
qu'il a développé est encore uAlisé aujourd'hui.
Isaac Newton (1643 - 1727) a interprété les mêmes lois au moyen

de l'idée du corps, selon laquelle la lumière représente un flux de
parAcules lumineuses plus rapidement.
En 1905, Albert Einstein a montré que même avec l’effet

photoélectrique, le transfert d’énergie aux électrons ne peut pas
s’expliquer par des ondes lumineuses, mais avec des quanta de
lumière avec l’énergie fournie par Planck (h·n).
Louis de Broglie a postulé en 1924 que même les parAcules de

masse ont un caractère de vague. Il a donné une longueur d'onde λ
pour une parAcule avec le moment p = m·v
\lambda \quad =\quad \frac { h }{ p } \quad =\quad \frac { h }{ m·v } \sqrt { 1-\frac { { v }^{ 2 } }{ { c }^{ 2 } } }
QUESTION
Longueur d’onde pour un objecte macroscopique
Calcul de la longueur d’onde de la balle de tennis avec une
vitesse de 100 km/h.!
56g
\lambda \quad =\quad \frac { h }{ p } \quad \quad avec\quad p\quad =\quad m·v\\ \\ \lambda \quad =\quad \frac { h }{
m·v } \quad =\quad \frac { 6.63·{ 10 }^{ -34 }\quad Js }{ 0.056\quad kg\quad ·\quad 100\quad km/h\quad ·\quad \frac {
1000\quad m }{ km } ·\frac { h }{ 3600s } } \quad =\quad 4.2·{ 10 }^{ -34 } \lambda \quad =\quad \frac { h }{ p } \quad
\quad avec\quad p\quad =\quad m·v\quad =\quad m·\sqrt { \frac { 2·{ E }_{ cin. } }{ m } } \\ \\ v\quad =\quad \sqrt {
\frac { 2·{ E }_{ cin. } }{ m } } =\quad \sqrt { \frac { 2·{ 13.6\quad eV·1.6·{ 10 }^{ -19 }As/e } }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg } } =\quad
1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\\ \\ \lambda \quad =\quad \frac { h }{ m·v } \quad =\quad \frac { 6.63·{ 10 }^{ -34
}\quad Js }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg\quad ·\quad 1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\quad } \quad =\quad 3·{ 10 }^{ -10 }\quad
m\quad m
7.2 cm
Calcul de la longueur d’onde d’un électron libre qui se déplaçe avec une
energie cineUque de Ecin. = 13.6 eV.
\lambda \quad =\quad \frac { h }{ p } \quad \quad avec\quad p\quad =\quad m·v\quad =\quad m·\sqrt { \frac { 2·{ E }_{
-
cin. } }{ m } } \\ \\ v\quad =\quad \sqrt { \frac { 2·{ E }_{ cin. } }{ m } } =\quad \sqrt { \frac { 2·{ 13.6\quad eV·1.6·{ 10 }^{ -
19 }As/e } }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg } } =\quad 1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\\ \\ \lambda \quad =\quad \frac { h }{ m·v }
\quad =\quad \frac { 6.63·{ 10 }^{ -34 }\quad Js }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg\quad ·\quad 1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\quad }
\quad =\quad 3·{ 10 }^{ -10 }\quad mm\quad m
1. Structure de la ma.ère
Longueur d’onde pour un objecte macroscopique
Calcul de la longueur d’onde de la balle de tennis avec une
vitesse de 100 km/h.!
56g
\lambda \quad =\quad \frac { h }{ p } \quad \quad avec\quad p\quad =\quad m·v\\ \\ \lambda \quad =\quad \frac { h }{
m·v } \quad =\quad \frac { 6.63·{ 10 }^{ -34 }\quad Js }{ 0.056\quad kg\quad ·\quad 100\quad km/h\quad ·\quad \frac {
1000\quad m }{ km } ·\frac { h }{ 3600s } } \quad =\quad 4.2·{ 10 }^{ -34 } \lambda \quad =\quad \frac { h }{ p } \quad
\quad avec\quad p\quad =\quad m·v\quad =\quad m·\sqrt { \frac { 2·{ E }_{ cin. } }{ m } } \\ \\ v\quad =\quad \sqrt {
\frac { 2·{ E }_{ cin. } }{ m } } =\quad \sqrt { \frac { 2·{ 13.6\quad eV·1.6·{ 10 }^{ -19 }As/e } }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg } } =\quad
1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\\ \\ \lambda \quad =\quad \frac { h }{ m·v } \quad =\quad \frac { 6.63·{ 10 }^{ -34
}\quad Js }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg\quad ·\quad 1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\quad } \quad =\quad 3·{ 10 }^{ -10 }\quad
m\quad m
7.2 cm
Calcul de la longueur d’onde d’un électron libre qui se déplaçe avec une
energie cinetique de Ecin. = 13.6 eV.
-
\lambda \quad =\quad \frac { h }{ p } \quad \quad avec\quad p\quad =\quad m·v\quad =\quad m·\sqrt { \frac { 2·{ E }_{
cin. } }{ m } } \\ \\ v\quad =\quad \sqrt { \frac { 2·{ E }_{ cin. } }{ m } } =\quad \sqrt { \frac { 2·{ 13.6\quad eV·1.6·{ 10 }^{ -
19 }As/e } }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg } } =\quad 1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\\ \\ \lambda \quad =\quad \frac { h }{ m·v }
\quad =\quad \frac { 6.63·{ 10 }^{ -34 }\quad Js }{ 9·{ 10 }^{ -31 }kg\quad ·\quad 1.5·{ 10 }^{ 6 }\quad m·{ s }^{ -1 }\quad }
\quad =\quad 3·{ 10 }^{ -10 }\quad mm\quad m
Mécanique quan4que NON INTUITIF: MODELE MATHEMATIQUE
L’éffet Compton (Compton)

Le spéctre du corps noir (Planck) L'effet photoélectrique (Einstein)
Expérience de la double fente Spéctre atomique Expérience de Stern-Gerlach

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Mécanique quantique Le spectres du corps noir (Planck)
La naissance de la mécanique quantique
Loi de Planck
ultraviolet catastrophe
Loi du déplacement de Wien

Loi de Stefan-Boltzmann
n : fréquence en Hz, (s-1)

{ M }_{ \lambda }^{ 0 }\left( \lambda ,T \right) \quad =\quad \frac { 2·\pi ·h·{ c }^{ 2 } }{ { \lambda }^{ 5 } } ·\frac { 1 }{ { e }^{ \frac { h·c }{ \lambda ·k·T } }-1 }
h : constante de Planck = 6.63 ·10 -34 J.s
\\ \\ { \lambda }_{ max }\quad =\quad \frac { b }{ T } \quad =\quad \frac { 2897.8\quad \mu m\quad K }{ T } \\ \\ P\quad =\quad \sigma ·A·{ T }^{ 4 }\\ \\
\sigma \quad =\quad \frac { 2{ \pi }^{ 5 }{ k }_{ B }^{ 4 } }{ 15{ h }^{ 3 }{ c }^{ 2 } } \quad =\quad 5.670367·{ 10 }^{ -8 }\quad \frac { W }{ { m }^{ 2 }·{ K }^{ 4 } }
E_{ { { quanta } } }\quad =\quad h\nu \quad =\quad h{ \frac { c }{ \lambda } }

Mécanique quan4que
Physique classique la mécanique quantique
état intriqué
Mécanique quan4que
Le paradoxe EPR (après Einstein, Podolski et Rosen)
Les inégalités de Bell sont violées (ce qui implique que l'on exclut les théories à variables cachées locales. Si l'on veut
conserver l'hypothèse d'une limite à la vitesse de transmission d'une information (c, vitesse de la lumière), sans quoi
les principes de relativité et de causalité relativiste seraient violés, il faut admettre que deux particules créées
conjointement, même géographiquement séparées, continuent à se comporter comme un système unique (non-
localité du système) dès lors qu'elles sont dans un état intriqué.
Finalement, le principe de causalité reste valable, du fait que l'on peut considérer qu'il n'y a pas de lien de
cause à effet entre l'entrée de la partie A et le résultat de la partie B et vice versa, bien que les résultats de mesure
des deux particules ne soient pas des événements indépendants distincts, parce que les parties A et B sont intriquées
et qu'elles ne peuvent être considérées indépendamment l'une de l'autre, même si la ligne d'univers qui relie les deux
évènements « mesure A » et « mesure B » de l'espace-temps est une courbe de genre espace.
De même, le principe de relativité reste valable ; la raison est que le résultat de la mesure relatif à la première
particule est toujours aléatoire, dans le cas des états intriqués comme dans le cas des états non intriqués ; il est donc
impossible de « transmettre » quelque information que ce soit, puisque la modification de l'état de l'autre particule,
pour immédiate qu'elle soit, conduit à un résultat de la mesure relatif à la seconde particule qui est toujours aussi
aléatoire que celui relatif à la première particule ; les corrélations entre les mesures des deux particules, bien que très
réelles et mises en évidence dans de nombreux laboratoires de par le monde, resteront indétectables tant que les
résultats des mesures ne seront pas comparés, ce qui implique nécessairement un échange d'information classique,
respectueux de la relativité.
Mécanique quan4que
Le principe de superposi<on « chat de Schrödinger »
Les physiciens décrivent les états avec des sortes de crochets comme celui-ci | >, et pour
superposer des états ils les additionnent.
|Chat> = | Mort > + | Vivant >

demi-vie
100% = 50% + 50%
poison
La lumière
Dualité onde-particule La nature ondulatoire de la lumière
Onde déformation progressive et périodique qui se propage

dans un milieu du point d’origine à des points distants. La
matière qui se trouve dans la direction de propagation de la
déformation est animée d’un faible mouvement.
E
Onde électromagné;que résulte du mouvement

de charges électriques. Ce mouvement produit des amplitude
oscilla;ons des champs électrique E et magné;que longueur d’onde l l·n = c
B, qui se propagent dans l’espace. Pas besoin de fréquence n
milieu pour se propager.
La lumière comme une onde (électromagnétique)
Propaga@on de l’onde dans l’espace au temps t
y A = amplitude maximale
l = longueur d’onde (m)
Distance = vitesse · temps
onde dans le temps en un point donné
y
A = amplitude maximale
T = 1/n = période (s)
n = fréquence (s-1), (nombre de cycles par secondes)
La lumière comme une onde (électromagné6que)
Propagation de l’onde dans l’espace au temps t
Quel est la longueur d’onde de l’électricité dans le réseau électrique (f = 50 Hz)?
Quel est l’énergie du photon avec une longueur d’onde de 500 nm?
1e = 1.6022·10-19 As
\lambda \quad =\quad \frac { c }{ \nu } \quad =\quad \frac { 3·{ 10 }^{ 8 }\quad m·{ s }^{ -1 } }{ 50\quad { s }^{ -1 } } \quad =\quad 5060\quad km\\
1 eV = 1.6022·10
{ E }_{ P }\quad =\quad h\cdot \nu J
-19 \quad =\quad h\cdot \frac { c }{ \lambda } \quad =\quad 6.626069·{ 10 }^{ -34 }\quad Js\quad ·\quad \frac { 3·{ 10 }^{ 8
}\quad m·{ s }^{ -1 } }{ 5·{ 10 }^{ -7 }\quad m } \quad =\quad 4·{ 10 }^{ -19 }\quad J\quad =\quad 2.5\quad eV\\
Photons et quanta: lumière comme particule
Energie: ne peut être transférée que par quantités discrètes appelées

quanta (non continue).
Les radiations électromagnétiques transportent de l’énergie à travers
l’espace (sans matière)
Une raie de radiation électromagnétique est un flux de nombreux
«paquets» d’énergie électromagnétique appelés photons. Max Planck
n : fréquence en Hz, (s-1)

h : constante de Planck = 6.63 ·10-34 J.s
Effet photoélectrique
RadiaWons électromagnéWques sur la surface d’un métal
EjecWon d’électrons si la fréquence est supérieure

à une valeur limite, caractérisWque du métal
Ex : lampe émettant P = 25 W de lumière jaune (l = 500 nm)

Nbre photons/seconde = P(totale) / E(photon)
\nu \quad =\quad \frac { c }{ \lambda } \\ \\ N\quad =\quad \frac { P }{ { E }_{ P } } \quad =\quad \frac { P }{ h·\nu } \quad =\quad \frac { P·\lambda }{ h·c } \quad
=\quad \frac { 25W\quad ·\quad 5·{ 10 }^{ -7 }m }{ 6.63·{ 10 }^{ -34 }\quad Js\quad ·\quad 3·{ 10 }^{ 8 }m/s } \quad =\quad 6.2·{ 10 }^{ 19 }\quad { s }^{ -1 }
Effet photoélectrique
les photons d’un faisceau lumineux transme?ent leur énergie à des électrons des atomes
de métal
les électrons excités échappent à l’a?racBon des noyaux: qui?ent la surface du métal
condiBon : E(photon) > seuil de fréquence L’énergie du photon se transforme alors en
énergie cinéBque (électrons).
Effet photoélectrique (potassium)
Un seul photon doit transmettre suffisamment d’énergie à un électron unique

Ø Les photons d’un faisceau lumineux transmettent leur énergie à des
électrons des atomes du métal.
Ø Les électrons excites échappent à l’attraction des noyaux et quittent
la surface du métal.
Ø Il s’agit d’une interaction entre un photon et un électron. Albert Einstein (1879-1955)
Prix Nobel en Physique, 1921
Ø L’énergie du photon (EP) doit être supérieure a une énergie seuil (F).
L'excèdent d’énergie est transfère a l’électron sous forme d’énergie
cinétique (Ec). me = mass de l’électron
v = vitesse de l’électron
h : constante de Planck = 6.63 ·10-34 J.s
e : 1.60217662 · 10-19
{ E }_{ P }\quad =\quad \Phi \quad +\quad { E }_{ c }\quad

\longrightarrow \quad h\cdot \nu \quad =\quad \Phi \quad
+\quad
Prof. \frac { 1ZÜTTEL,
Dr. Andreas }{ 2 } { m
e: }_{ e }{ v }^{ 2 }
andreas.zuettel@epfl.ch, m: +41 79 484 2553 Chimie Générale Avancée (ChE 160a) 6. September 2019 40
me = mass de l’électron
v = vitesse de l’électron
h : constante de Planck = 6.626069·10-34 Js
e : 1.60217662 · 10-19 As
{ E }_{ P }\quad =\quad \Phi \quad +\quad { E }_{ c }\quad \longrightarrow \quad h\cdot \nu \quad =\quad \Phi \quad +\quad \frac { 1 }{ 2 } { m }_{ e }{ v }^{ 2 }\\ \\ { E
}_{ P }\quad =\quad \Phi \quad +\quad { E }_{ c }\quad \longrightarrow \quad h\cdot \nu \quad =\quad \Phi \quad +\quad U·e\quad (I\quad =\quad 0)\\ \\ U\quad
=\quad \frac { h\cdot \nu }{ e } \quad -\quad \frac { \Phi }{ e } \\ \frac { dU }{ d\nu } \quad =\quad \frac { h }{ e } \\ \\ \frac { h }{ e } \quad =\quad \frac { 6.626069·{ 10
}^{ -34 }\quad Js }{ 1.60217662·{ 10 }^{ -19 }\quad As } =\quad 4.1357·{ 10 }^{ -15 }\quad Vs\\
Effet photoélectrique
Publicité des AT&T Bell Laboratories pour les premières cellules photoélectriques commercialisées (revue Look, 1956)
Modèle de Bohr pour l’atome (1913)
Niels Bohr
1885 - 1962
n: fréquence
l: longueur d’onde
hc c: vitesse de la lumière dans le vide
ΔE = hν =
λ [h: constante de Planck (h = 6.626 10-34 Js)]
Modèle (semi-)quan8que de Bohr pour l’atome (1913)
force de Coulomb = force centrifuge
energie
moment cinétique L quantifiée
\frac { { e }^{ 2 } }{ 4·\pi { ·\varepsilon }_{ 0 } } \frac { 1 }{ { r }^{ 2 } } \quad =\quad \frac { m·{ v }^{ 2 } }{ r } \\ \\ -{ E }_{
Pot }\quad =\quad 2·{ E }_{ cin }\\ \\ m·v·r\quad =\quad n·\hbar \\ \\ \frac { { e }^{ 2 } }{ 4·\pi { ·\varepsilon }_{ 0 } }
m·r\quad =\quad { n }^{ 2 }·{ \hbar }^{ 2 }\\ { r }_{ n }\quad =\quad { n }^{ 2 }·\frac { 4·\pi { ·\varepsilon }_{ 0 } }{ m·{ e
}^{ 2 } } ·{ \hbar }^{ 2 }\\ \\ { E }_{ n }\quad =\quad { E }_{ Pot }\quad +\quad { E }_{ cin }\quad =\quad \frac { 1 }{ 2 } { E
}_{ Pot }\quad =\quad -\frac { 1 }{ 2 } \frac { { e }^{ 2 } }{ 4·\pi { ·\varepsilon }_{ 0 } } \frac { 1 }{ r } \quad =\quad -{ \leK(
\frac { { e }^{ 2 } }{ 4·\pi { ·\varepsilon }_{ 0 } } \right) }^{ 2 }\frac { m }{ 2·{ \hbar }^{ 2 } } \frac { 1 }{ { n }^{ 2 } } \\ \\ { E
}_{ n }\quad =\quad -{ R }_{ H }·\frac { 1 }{ { n }^{ 2 } } \quad \quad \quad \longrightarrow \quad \quad \quad { { R }_{ H
}\quad =\quad \leK( \frac { { e }^{ 2 } }{ 4·\pi { ·\varepsilon }_{ 0 } } \right) }^{ 2 }\frac { m }{ 2·{ \hbar }^{ 2 } } \quad
\quad \quad \quad
Modèle (semi-)quan8que de Bohr pour l’atome (1913)
0 5 10 15 Ionisation: E = 0 pour n = infini
-RH/42 -1 n=4 Niels Bohr

-RH/32 n=3 1885 - 1962
-3
-RH/22 n=2
-5
Energy [eV]
-7
-9
RH = 2.179 · 10-18 J = 13.6 eV
-11 Constant de Rydberg
Convention:
-13 1: le zéro correspond à l’électron libre
-RH/12 n=1
2: l’énergie notée négativement
-15 (électron lié au noyau)
Les niveaux les plus stables correspondent aux orbites proches du noyau
et ont une faible énergie (grande énergie négative)
Modèle de Bohr (pour l’hydrogène)
Radiations émises par des atomes d’hydrogène excités
Niels Bohr
1885 - 1962
Spectre de l’hydrogène atomique

QUESTION
Energie de transition
L’énergie de l‘état fondamental (n = 1) d’un atome H est de -13.6 eV.
L’énergie nécessaire pour l’excitaRon de l’état fondamental à l’état n = 2 est de:
1: 1/2 · 13.6 eV
2: 3/4 · 13.6 eV
3: 1/4 · 13.6 eV
4: -3/4 · 13.6 eV
\Delta { E }_{ { n }_{ 1 }\rightarrow { n }_{ 2 } }\quad =\quad -{ R }_{ H }\frac { 1 }{ { n }_{ 2
}^{ 2 } } \quad -\quad -{ R }_{ H }\frac { 1 }{ { n }_{ 1 }^{ 2 } } \quad =\quad { R }_{ H }\left(
\frac { 1 }{ { n }_{ 1 }^{ 2 } } -\frac { 1 }{ { n }_{ 2 }^{ 2 } } \right)
SOLUTION
Energie de transition
L’énergie de l‘état fondamental (n = 1) d’un atome H est de -13.6 eV.
L’énergie nécessaire pour l’excitation de l’état fondamental à l’état n = 2 est de:
-RH/22 n=2
1: 1/2 · 13.6 eV
2: 3/4 · 13.6 eV
Signe
3: 1/4 · 13.6 eV
\Delta { E }_{ { n }_{ 1 }\rightarrow { n }_{ 2 } }\quad =\quad -{ R }_{ H }\frac { 1 }{ { n }_{ 22
4: -3/4 · 13.6 eV -R /1
}^{ 2 } } \quad -\quad -{ R }_{ H }\frac { 1 }{ { n }_{ 1 }^{ 2 } } \quad =\quad { R }_{ H H
}\left( n=1
\frac { 1 }{ { n }_{ 1 }^{ 2 } } -\frac { 1 }{ { n }_{ 2 }^{ 2 } } \right)
Modèle de Bohr (résumé)
1) on a un atome stable (sans explica=on physique: postulat)
2) L’énergie d’un électron est quan=fiée
3) Bonne (mais imparfaite) explica=on du spectre de l’atome d’hydrogène
et des atomes avec un seul électron
(correc=on coulombique pour ions He+, Li2+ etc. : E=-z2RH/n2 ; z=numéro atomique)
n: nombre quantique principal

Limita9ons:
1) N’explique pas la structure fine des spectres d’hydrogène (manque une
informa=on:le spin)
2) Ne s’applique pas aux atomes avec plusieurs électrons
Le modèle ondulatoire de l’atome
Equation de Schrödinger:
 ψ (r,t) = E ψ (r,t)
H
(Ψ = fonction d’onde)
Équation apparemment simple
Louis de Broglie Erwin Schrödinger
(1924 (1926)
• Un électron peut être décrit comme une onde ou une particule
• Interprétation de Ψ:
Ψ2(x) densité de probabilité de présence de l’électron
x2
P = ∫ Ψ(x) dx
2
x1
Différences entre le modèle de Bohr et le modèle de Schrödinger
Modèle de Bohr Ondulatoire (Schrödinger)

L’électron est décrit comme une L’électron est décrit par une fonction
particule avec une trajectoire précise. d’onde Ψ liée à la probabilité de présence.
Lois de la mécanique classique selon Lois de la mécanique quantique selon

Newton. Schrödinger.
Case quantique: définit seulement le Orbitale: définit à la fois le niveau d’énergie

niveau d’énergie de l’électron (orbite) et la probabilité de présence de l’électron.
Le modèle ondulatoire de l’atome
Equation de Schrödinger:
 ψ (r, t) = E ψ (r, t)
H
(Ψ = fonction d’onde)
ÉquaOon apparemment simple. coordonné spherique
Complexité cachée dans l’Hamiltonien
L’équation de Schrödinger est aussi valide pour systèmes avec plusieurs électrons,
toutefois sa résolution nécessite alors des approximations.
\hat { H } \quad =\quad \frac { -{ \hbar }^{ 2 } }{ 2{ m }_{ e } } \left( \frac { 1 }{ { r }^{ 2 } } \frac { d }{ dr } \left( { r }^{ 2 }\frac { d }{ dr } \right) \quad
+\quad \frac { 1 }{ { r }^{ 2 }\quad sin\theta } \frac { d }{ d\theta } \left( sin\theta \frac { d }{ d\theta } \right) \quad +\quad \frac { 1 }{ { r }^{ 2 }{ sin
}^{ 2 }\theta } \frac { { d }^{ 2 } }{ d{ \phi }^{ 2 } } \right) \quad +\quad U(r)
La solu3on de l’equa3on de Schrödinger
Les solutions de l’équation de Schrödinger

1. La résolution analytique de l’équation de Schrödinger pour l’atome
d’hydrogène ou numérique pour les atomes à plusieurs électrons n’est pas
au programme de ce cours
2. Les diverses solutions de l’équation de Schrödinger sont des orbitales

Yn,l,ml définies par 3 nombres entiers (appelés nombres quantiques): n, l, ml
3. Une orbitale est une expression mathématique.

La représentation géométrique des orbitales n’est possible que pour un
pourcentage défini de probabilité de présence d’un électron (par exemple
90%) car l’expression mathématique de l’orbitale n’est pas finie.
4. Pour définir un électron dans une orbitale, nous avons besoin d’un 4ème
nombre quantique: le spin ms
5. Cette description qualitative suffit à expliquer la configuration

électronique et la réactivité chimique de la plupart des éléments (définie
par les électrons de valence)
Représenta5on géométrique des orbitales 1s (Y1,0,0) et 2s (Y2,0,0)
Seulement ¼ de la sphère est montrée sur le graphe

Le reste se déduit par symétrie
1) La représentaBon géométrique des orbitales

n’est possible que pour un pourcentage défini de
probabilité de présence (par exemple 90%)
car l’expression mathémaBque de l’orbitale
n’est pas finie
2) Présence de nœuds
(endroits de l’espace où il n’y a aucune probabilité
de trouver un électron)
Vient du caractère ondulatoire de l’électron
Probabilité de trouver un électron dans un anneau sphérique d’épaisseur dr (Volume: 4pr2

dr) Probabilité = Y2 · 4pr2dr (Y2: probabilité/Volume)
Géométrie de la modèle ondulatoire de l’atome
Interprétation de Max Born: la probabilité
de trouver un électron à un point donné
de l’espace est proportionnelle à Y2.
Fonction d’onde d’amplitude élevée:

Forte probabilité de présence
Fonction d’onde de faible amplitude:
Faible probabilité de présence
Orbitale atomique (soluIon de l’équaIon de Schrödinger)

FoncIon d’onde Y à laquelle correspond un ensemble de 3 nombres quan9ques (n, l, m)
ReprésentaIon en trois dimensions d’une

région d’un atome où il existe une probabilité
élevée de trouver des électrons
Pour décrire un électron dans une orbitale il faut un 4ème nombre quanIque: le spin s
Les quatre nombres quantiques
L’état d’un électron dans un atome (énergie, région d’espace) est défini par quatre
nombres quantiques
n l ml ms
(principal) (secondaire) (magnétique) (spin)
n>1 0 < l < n-1 -l < ml < l + 1/2
Principe d’exclusion de Pauli:

Dans un atome, il ne peut exister
deux électrons définis par le même
groupe de quatre nombres
quanGques.
Couches, sous-couches et orbitales Nombres d’électrons : 2n2
Spin ms: 1/2
5e-·2 = 10e-
6e- 18e-
2e-
6e-
8e-
2e-
2e- 2e-
Les orbitales s, p, d (les fonc.ons d’onde Yn,l,m )
l = 0, orbitale atomique s l = 1, orbitales atomiques p
Nuage sphérique dont la densité diminue Nuage avec deux lobes de part et d’autre
lorsque la distance au noyau augmente du noyau. Trois orientations perpendiculaires
Nœuds pour 2s , 3s, etc. possibles (px, py, pz).
Formes plus complexes. Pas de densité électronique au niveau du noyau.

l = 2, orbitales atomiques d
Les orbitales s, p, d, f
EXERCICE
Quelle série de nombres quan<ques peut décrire une orbitale atomique?
1. n = 0, l = 0, ml = 0
2. n = 2, l = 2, ml = 2
3. n = 2, l = 1; ml = 2
4. n = 4, l = 3, ml = -3
EXERCICE
Quelle série de nombres quantiques peut décrire une orbitale atomique?
1. n = 0, l = 0, ml = 0
2. n = 2, l = 2, ml = 2
3. n = 2, l = 1; ml = 2
4. n = 4, l = 3, ml = -3
n≥1 0 ≤ l ≤ n-1 -l ≤ ml ≤ l
EXERCICE
Dans un atome poly-électronique, combien d’électrons (au maximum)
peuvent être désignés par les deux nombres quantiques suivants:
n = 7 et ml = -3 ?
1. 0 électron
2. 2 électrons
3. 4 électrons
4. 8 électrons
EXERCICE
Dans un atome poly-électronique, combien d’électrons (au maximum)
peuvent être désignés par les deux nombres quantiques suivants:
n = 7 et ml = -3 ?
1. 0 électron
2. 2 électrons
3. 4 électrons
4. 8 électrons
n=7 0≤l≤6 -l ≤ ml ≤ l
3 -3 ≤ -3
4 -4 ≤ -3 4 orbitales
8 électrons
5 -5 ≤ -3
6 -6 ≤ -3

01 Atomistics Ws

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1.

Expérience de la double fente

L’électron ne ressemble à rien de macroscopique. Suivant comment on l’observe il apparaît soit

Isaac Newton (1643 - 1727) a interprété les mêmes lois au moyen

En 1905, Albert Einstein a montré que même avec l’eﬀet

Louis de Broglie a postulé en 1924 que même les parAcules de

L’éﬀet Compton (Compton)

Expérience de la double fente Spéctre atomique Expérience de Stern-Gerlach

Loi du déplacement de Wien

n : fréquence en Hz, (s-1)

E_{ { { quanta } } }\quad =\quad h\nu \quad =\quad h{ \frac { c }{ \lambda } }

Le paradoxe EPR (après Einstein, Podolski et Rosen)

|Chat> = | Mort > + | Vivant >

Onde déformation progressive et périodique qui se propage

Onde électromagné;que résulte du mouvement

Propaga@on de l’onde dans l’espace au temps t

Distance = vitesse · temps

onde dans le temps en un point donné

Propagation de l’onde dans l’espace au temps t

Quel est la longueur d’onde de l’électricité dans le réseau électrique (f = 50 Hz)?

Energie: ne peut être transférée que par quantités discrètes appelées

n : fréquence en Hz, (s-1)

EjecWon d’électrons si la fréquence est supérieure

Ex : lampe émettant P = 25 W de lumière jaune (l = 500 nm)

Un seul photon doit transmettre suffisamment d’énergie à un électron unique

{ E }_{ P }\quad =\quad \Phi \quad +\quad { E }_{ c }\quad

force de Coulomb = force centrifuge

moment cinétique L quantifiée

-RH/42 -1 n=4 Niels Bohr

Spectre de l’hydrogène atomique

L’énergie de l‘état fondamental (n = 1) d’un atome H est de -13.6 eV.

L’énergie nécessaire pour l’excitaRon de l’état fondamental à l’état n = 2 est de:

n: nombre quantique principal

• Un électron peut être décrit comme une onde ou une particule

Modèle de Bohr Ondulatoire (Schrödinger)

Lois de la mécanique classique selon Lois de la mécanique quantique selon

Case quantique: définit seulement le Orbitale: définit à la fois le niveau d’énergie

Les solutions de l’équation de Schrödinger

2. Les diverses solutions de l’équation de Schrödinger sont des orbitales

3. Une orbitale est une expression mathématique.

5. Cette description qualitative suffit à expliquer la configuration

Seulement ¼ de la sphère est montrée sur le graphe

1) La représentaBon géométrique des orbitales

Probabilité de trouver un électron dans un anneau sphérique d’épaisseur dr (Volume: 4pr2

Fonction d’onde d’amplitude élevée:

Orbitale atomique (soluIon de l’équaIon de Schrödinger)

ReprésentaIon en trois dimensions d’une

Principe d’exclusion de Pauli:

Formes plus complexes. Pas de densité électronique au niveau du noyau.

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