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BPCO
SEVRAGE TABAGIQUE
E CIGARETTE
ACTUALITES 2014
Pascale MARTIN
Pneumologue
Hôpital Robert-Schuman
AMMPPU Section de Metz
octobre 2014
La BPCO
Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive
1
20/10/14
Définition
! BPCO * :
1. Huchon G, Roche N. Broncho-pneumopathies chroniques obstructives. Editions Margaux Orange, février 2003 : 187-97.
2. Le manifeste des patients atteints de BPCO. Rev Mal Respir 2003 ; 20 : S3-8
3. GOLD : Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease. Global strategy for the diagnosis, management , and prevention of chronic
obstructive pulmonary disease. UPDATED 2004
2
20/10/14
! Poussières minérales
! silice, ciment
! Poussières métalliques
! fumée de soudure
! Fumées et vapeurs
! combustion, gaz d’échappement
3
20/10/14
Appareil respiratoire
Appareil respiratoire
L’appareil
respiratoire
:
structure
et
fonc.on
! Alvéoles
! Parenchyme pulmonaire = conduits alvéolaires +
alvéoles
! 300 millions d’alvéoles = 140 m2
Unité fonctionnelle
du poumon
=
Echanges gazeux
4
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Atteinte bronchique
n Bronchoconstriction
n Inflammation
n Hypersécrétion de mucus
Emphysème
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Symptômes de la BPCO
! Toux
! Réflexe de défense le plus efficace et le plus
rapide de l’appareil respiratoire
1er
signe
d’alerte
d’une
BPCO
NE PAS NEGLIGER
CE SYMPTOME
Symptômes de la BPCO
! Expectoration
! Associée à la toux
! Matinale
! Peu abondante
! De contenance muqueuse
6
20/10/14
Obstruction bronchique
Limitation du débit expiratoire
Hyperventilation
Distension
thoracique
Dyspnée
Exacerbations
æ Activité physique
quotidienne æ Tolérance
à l’exercice
Baisse de
la qualité de vie
Aguilaniu B, Plaindoux A, Brosson C, et al. Mécanismes intégrés de la dyspnée et du handicap au cours de la bronchopneumopathie chronique
obstructive. Presse Med. 2009;38:413-20.
Symptômes de la BPCO
! BPCO : Retentissement extra-pulmonaire
! Altération de la fonction musculaire +++
! Dénutrition
! Ostéoporose
! Atteintes cardio-vasculaires (insuffisance
cardiaque droite)
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20/10/14
Les exacerbations
! Définition
Société de Pneumologie de Langue Française. Recos prise en charge BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, 522-548
2. Hospitalisations
La durée moyenne de séjour hospitalier varie en fonction de la gravité de l’exacerbation
aiguë de la BPCO. Elle est de l’ordre de 9 jours, mais augmente en cas de passage en unité
de soins intensifs, surtout s’il faut recourir à la ventilation invasive pour atteindre 17 à 25
jours.
3. Coûts Financiers
Représentent 40 à 57% du coût total des BPCO.
Jébrak et al. Exacerbations des BPCO Traités EMC 2009
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20/10/14
Morbidité
Altération de la qualité de
Retentissement
vie sur l’activité professionnelle, les activités
globalement plus grande que dans quotidiennes, la vie sociale (1,2)
d’autres maladies chroniques (1)
Comorbidités
Maladie génératrice cardiovasculaires
d’anxiété, de dépression et de troubles du (1/3 des patients ; 15% de décès par
infarctus du myocarde) (3) à en rapport
sommeil (2)
avec l’inflammation systémique de la
BPCO ?
1. Huchon G, Roche N. Broncho-pneumopathies chroniques obstructives. Editions Margaux Orange, février 2003 : 187-97.
2. Le manifeste des patients atteints de BPCO. Rev Mal Respir 2003 ; 20 : S3-8
3. D’après Préfaut C. BPCO : maladie générale à point de départ respiratoire. Revue de pneumologie clinique Juin 2005 Vol 61 : 2S23-6.
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Epidémiologie
Epidémiologie, en France
! 3,5 millions de personnes sont atteintes(2) (7.5 % de la population(1))
! En 2006(1) :
! 69 à 112 000 hospitalisations pour exacerbation (BC/BPCO)
! 200 000 adultes (> 25 ans) reconnus en ALD (IRC grave ou BPCO sévère)
> 2/3 des malades ne sont pas diagnostiqués ou le sont au stade du handicap respiratoire(2)
Classification de la BPCO
! Classification GOLD
GOLD. Global strategy for the diagnosis, management and prevention of chronic obstructive pulmonary disease. Updated 2010.
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Réduire la mortalité
(1) SPLF Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la BPCO. Rev Mal Respir. 2010;27:
supplément 1.
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Mesures générales
• Sevrage tabagique
§ Courbe de Fletcher
100
tabac
60
Sujet fumeur ou Sujet ayant arrêté de
sensible au tabac fumé à à4545ans
fumer ans
40
à l’âge de 25 ans
Incapacité
20
Sujet ayant arrêté de
Décès
fumer à 65 ans
0
25 50 75
Il
(années)
Age y
a
toujours
un
bénéfice
à
arrêter
de
fumer
à
tout
âge.
Fletcher C. BMJ 1977; 1: 1645-8
Mesures générales
! Vaccinations
Vaccina.on
annuelle
contre
la
grippe
saisonnière
•
Diminue
de
50
%
les
maladies
graves
&
décès
chez
pa.ents
BPCO
GOLD. Global strategy for the diagnosis, management and prevention of chronic obstructive pulmonary disease. Updated 2010.
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20/10/14
Les bronchodilatateurs
3 classes existent :
! Les β2-agonistes
Voie
inhalée
! Les anticholinergiques
Principaux
traitements
symptoma.ques
de
la
BPCO
! Mécanisme d’action
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20/10/14
BRONCHODILATATEURS INHALES
β2 mimétiques Anticholinergiques
Aérosol-doseur
Ventoline® 200 doses / 100 µg
GSK
Aérosol-doseur
Salbutamol TEVA Salbutamol 200 doses / 100 µg
TEVA
Aérosol-doseur
Airomir® 200 doses / 100 µg
TEVA
Turbuhaler®
Bricanyl® Terbutaline 200 doses / 500 µg
Astra Zeneca
14
20/10/14
Novolizer®
Asmelor® 60 doses / 12 µg
Meda Pharma
Aérolizer®
Foradil® Novartis Formoterol 30 ou 60 gélules / 12 µg
Pharma
Aérosol-doseur
Formoair® 100 doses / 12 µg
Chiesi
Breezhaler®
30 gélules / 150 ou 300
Onbrez® Novartis Indacaterol
µg
Pharma
Aérosol-doseur
Atrovent® Ipratropium 200 doses / 20 µg
Boehringer Ingelheim
Handihaler®
30 gélules / 18 µg
Boehringer Ingelheim
Spiriva® Tiotropium
Respimat® 60 doses / 2,5 µg
Boehringer Ingelheim
Breezhaler®
Seebri®* Glycopyrronium 30 gélules / 44 µg
Novartis Pharma
15
20/10/14
Aérosol-doseur Béclométasone +
Inovair®* 120 doses / 100µg + 6µg
Chiesi Formotérol
RCP des produits * En attente d’indication à ce jour en France
GOLD. Global strategy for the diagnosis, management and prevention of chronic obstructive pulmonary disease. Updated 2010.
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20/10/14
! Stades
I
&
II
:
U8lisa8on
de
CSI
chez
des
pa8ents
Un
ou
plusieurs
bronchodilatateurs
de
longue
durée
d’ac8on
qui
ne
relèvent
pas
de
ce
traitement
:
Cataractes
ˠ
Diabète
ˠ
Candidoses oropharyngées ˠ ˠ ˠ
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20/10/14
La réhabilitation respiratoire
! La réhabilitation respiratoire est une prise en
charge globale et intensive de la BPCO qui fait
intervenir médecins généralistes, pneumologues,
kinésithérapeutes, ergothérapeutes, assistantes
sociales, infirmières, psychologues,
nutritionnistes, tabacologues...(1)
! La durée minimale d’un programme de
réhabilitation efficace est de 6 semaines.(2)
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20/10/14
Anticholinergiques et β2-agonistes :
2 approches différentes de bronchodilatation
1) D’après la SPLF. Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la BPCO (mise à jour 2009). Rev Mal Respir 2010;27;supplément 1.
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20/10/14
1) D’après la SPLF. Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la BPCO (mise à jour 2009). Rev Mal Respir 2010 ;27;supplément 1.
8) Ejiofor S, Turner AM. Pharmacotherapies for COPD. Circul Resp Pulm Medicine 2013:7 17–34.
10) Hanania NA, Donohue JF. Pharmacologic Interventions in Chronic Obstructive Pulmonary Disease Bronchodilators. Proc Am Thorac Soc 2007;4:526–534
Anticholinergiques et β2-agonistes : des mode d action différents mais qui peuvent être complémentaires (6)
L association de bronchodilatateurs (β2-agoniste et anticholinergique) peut ainsi apporter un bénéfice symptomatique supplémentaire
par rapport à l administration d un seul bronchodilatateur, après vérification du bon usage du système d inhalation (1)
1) D après la SPLF. Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la BPCO (mise à jour 2009). Rev Mal Respir 2010;27;supplément 1.
5) Cazzola M et al. Pharmacology and Therapeutics of Bronchodilators . Pharmaco Rev 2012;64(3):450-504.
6) Cazzola M, Molimard M. The scientific rationale for combining long-acting β2-agonistsand muscarinic antagonists in COPD. Pulm Pharmacol Ther 2010;23:257-267.
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β2-agoniste ou anticholinergique :
2. quelle stratégie recommandée ?
! Recommandations de traitement à chaque stade de la BPCO (1)
1) D après la SPLF. Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la BPCO (mise à jour 2009). Rev Mal Respir 2010 ;27;supplément 1.
11) Tashkin DP, Fabbri LM. Long-acting beta-agonists in the management of chronic obstructive pulmonary disease: current and future agents. Respiratory Research 2010, 11:149.
21
20/10/14
1) D’après la SPLF. Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la BPCO (mise à jour 2009). Rev Mal Respir 2010;27;supplément 1.
2.
• Arrêt du tabac : traitement principal de la BPCO (1)
•
Conclusion
Les bronchodilatateurs inhalés sont le principal traitement symptomatique de la BPCO. (1)
• Le blocage des
(1/2)
récepteurs
muscariniques ou l’activation des récepteurs β2 se traduisent tous les 2 par
une bronchodilatation. (6)
•
Les principaux traitements bronchodilatateurs de longue durée d’action β2-agonistes et
anticholinergiques sont recommandés seuls en première intention à partir du stade II. (1)
• Compte-tenu des liens entre les 2 systèmes, associer un β2 agoniste et un anticholinergique peut
apporter un bénéfice supplémentaire (après vérification du bon usage du système d’inhalation) par
rapport à une monothérapie, comme le recommandent la SPLF et le GOLD. (1, 12)
• Cependant, ces sociétés savantes ne donnent pas de critères permettant de choisir une classe plutôt
qu’une autre.
1) D’après la SPLF. Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la BPCO (mise à jour 2009). Rev Mal Respir 2010;27;supplément 1. 6) Cazzola M, Molimard M.
The scientific rationale for combining long-acting β2-agonistsand muscarinic antagonists in COPD. Pulm Pharmacol Ther 2010;23:257-267. 12) GOLD. Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease. Global
strategy for the diagnosis, management, and prevention of chronic obstructive pulmonary disease. 2013.
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20/10/14
Cas clinique
Exacerbation de BPCO
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20/10/14
HISTOIRE ACTUELLE
24
20/10/14
ECHELLE DE DYSPNEE
0. Absence de 2. Dyspnée en
dyspnée. montant une côte
à marche
normale
1. Dyspnée
(dyspnée
à l'exercice
(montée de d'Eugène B.).
2 étages).
Module D - 4
QUESTION 1 - QCM
E Crise de panique
Module D - 5
25
20/10/14
NON,
Module D - 6
B Exacerbation de BPCO
OUI,
exacerbation = un ou plusieurs des symptômes suivants :
. Augmentation de la dyspnée
. Purulence de l expectoration
Module D - 7
26
20/10/14
EXACERBATION
aggravation de symptôme(s)
DECOMPENSATION
rupture de l'équilibre charge-capacité
Module D - 9
27
20/10/14
QUESTION 2 - QCM
NON
• signes d'exacerbation de BPCO
• sans valeur de gravité
OUI
• signe d'augmentation de la charge ventilatoire
28
20/10/14
NON
• signe plutôt évocateur d'amélioration
NB : valeur d'orientation étiologique (asthme vieilli)
OUI
• symptôme souvent synonyme de dyspnée
Module D - 12
SCORES DE DYSPNEE
0. Absence de 2. Dyspnée en
dyspnée. montant une côte
à marche
1. Dyspnée normale
à l'exercice (dyspnée
(montée de d'Eugène B.).
2 étages).
Module D - 13
29
20/10/14
• Dyspnée
• Fatigue
• Troubles du sommeil
• Irritabilité
• Anxiété
• Désintérêt
• Sensation d'abandon, de désespoir
• Troubles de mémoire
Référence : Kinsman, Chest 1983
Module D - 14
30
20/10/14
QUESTION 3 – QCM
B Le signe de Hoover
C Le tirage
E
F Les œdèmes des membres inférieurs
G La cyanose Module D - 16
OUI
• signe d'hypercapnie d'aggravation rapide
B Le signe de Hoover
NON
• signe d'hyperinflation pulmonaire
Module D - 17
31
20/10/14
C Le tirage
OUI
• signe d'inefficacité diaphragmatique
OUI
• signe de dysfonction diaphragmatique sévère
• proximité de la faillite ventilatoire
Module D - 18
OUI
• témoin du retentissement de l'hypoxémie
OUI
• insuffisance ventriculaire droite par HTAP secondaire à l'HYPOXIE
ALVEOLAIRE OU stimulation du système rénine angiotensine par les
altérations des échanges gazeux
Module D - 19
32
20/10/14
G La cyanose
OUI
• signe d'une hypoxie sévère
Module D - 20
C Le tirage OUI
E
F Les œdèmes des membres inférieurs OUI
33
20/10/14
Recommandations SPLF-1997
Terrain
• oxygénothérapie au long cours
• comorbidité (cardiopathie gauche, alcoolisme, obésité…)
Clinique
• œdèmes des membres inférieurs
• fréquence respiratoire > 25 c/min
• fréquence cardiaque > 100 bat/min
• cyanose (en particulier si elle s'étend)
• troubles des fonctions supérieures
• astérixis
• utilisation des muscles respiratoires accessoires
• respiration paradoxale
• troubles de vigilance, coma
• DEP < 100 L/min
Module D - 22
Stimlulation
PaO2 Système
Rénine-Angiotensine
PaCO2
RETENTION
• H2O
• Na+
OEDEMES • HCO3-
Module D - 23
34
20/10/14
QUESTION 4 – QCM
A Un bronchospasme
C La distension
Module D - 24
A Un bronchospasme
OUI, mais
• bronchospasme = un des éléments de l'obstruction bronchique,
étroitement intriqué à l'inflammation
OUI
• afflux de polynucléaires éosinophiles, neutrophiles et de
lymphocytes
• protéases hypersécrétion
Module D - 25
efficacité de la corticothérapie systémique
35
20/10/14
COMPOSANTES DE L'OBSTRUCTION
BRONCHIQUE DANS LES EXACERBATIONS DE
BPCO
Inflammation
Hypersécrétion pariétale
muco-purulente Lymphocytes
CD8
Neutrophiles,
Eosinophiles
Hyperplasie
BPCO glandulaire
Module D - 26
C La distension
OUI
distension dynamique
désavantage mécanique du diaphragme
augmente le travail ventilatoire
majore la sensation de dyspnée
Module D - 27
36
20/10/14
VT
VT VT VT
Distension
dynamique
CRF CRF état stable CRF état stable
Module D - 28
• augmentation des V V VT
résistances VT ΔP
CRF
NORMAL BPCO
bronchiques ΔP
CRF
P P
• travail à haut
Résistances
volume et faible élevées
compliance Hyperinflation
pulmonaire
• diaphragme en
position de
désavantage Désavantage
mécanique Mécanique
diaphragmatique
Module D - 29
37
20/10/14
P = 2T/R
P P
R
R = rayon de courbure R
Normal T = tension BPCO
Module D - 30
OUI
Module D - 31
38
20/10/14
NON
• hyperactivité compensatrice
• sauf très tardivement
Module D - 33
39
20/10/14
HYPOVENTILATION ET EXACERBATION :
PARTICIPATION DE LA POMPE
Exacerbation modérée Exacerbation sévère
ø V, ø VA
ö VD/VT
ö PaCO2
ø Commande
Hyperactivité centrale
des centres
P P
Diaphragme Fatigue Indication
non fatigué Diaphragmatique de ventilation Module D - 34
C La distension OUI
40
20/10/14
Mécanisme Traitement
Bronchospasme Bronchodilatateurs
Corticothérapie
Inflammation
Antibiotiques
Distension Bronchodilatateurs
Corticothérapie
Module D - 36
QUESTION 5 – QCM
E Un emphysème
Module D - 37
41
20/10/14
OUI
• infections bronchiques et/ou pulmonaires = cause la plus fréquente
• expectoration plus abondante et très purulente
OUI
• somnifères : effet dépresseur sur les centres respiratoires
contre-indiqués, particulièrement si hypercapnie
Module D - 38
42
20/10/14
E Un emphysème
NON, car :
• bien que présent
• l'emphysème n'est pas une affection aiguë
Module D - 40
E Un emphysème NON
Module D - 41
43
20/10/14
QUESTION 6 – QCM
B Corticothérapie inhalée
E Antibiothérapie
F Kinésithérapie
G Fluidifiant bronchique
Module D - 43
44
20/10/14
E Antibiothérapie OUI
F Kinésithérapie OUI
45
20/10/14
BRONCHODILATATEURS
Module D - 46
46
20/10/14
Placebo 127
1.1 Glucocorticoïde
67
75
120
par rapport à la valeur de base
137 130
50 1.0
VEMS (L)
140 82
103
25 0.9
77
0 0.8
145 92 86 Placebo
95
-25 0.7 101
Temps
Module D - 48
Micro-organismes
47
20/10/14
80
70 *
*
60
50
40
30
antibiotique
20
placebo
10
0
3 signes 2 signes 1 signe total
48
20/10/14
• Intérêt logique
désencombrement
Module D - 52
Module D - 53
49
20/10/14
QUESTION 7 – QCM
Module D - 54
Module D - 55
50
20/10/14
EVOLUTION
• des céphalées
51
20/10/14
EVOLUTION
min, régulier)
QUESTION 8 – QCM
Module D - 59
52
20/10/14
Module D - 60
Module D - 61
53
20/10/14
QUESTION 9 – QUIZ
D Antibiothérapie OUI
54
20/10/14
Réduction de la mortalité
Réduction de la durée de séjour en réanimation
Réduction du risque d'infection nosocomiale
Réduction du coût
Amélioration du confort
Nécessité :
• d'une équipe entraînée
• d'une surveillance rapprochée
Module D - 64
• Aggravation de la dyspnée
• Tirage, respiration paradoxale, FR > 24/min
• Acidose respiratoire avec pH < 7,35
• Aggravation sous traitement médical
• Contre-indications:
Arrêt respiratoire
Nécessité d’intubation immédiate (Coma, choc)
Troubles de déglutition, hypersécrétion
Agitation, absence de coopération
Instabilité hémodynamique
Module D - 65
55
20/10/14
Module D - 66
trachéale
Module D - 67
56
20/10/14
1ère ligne
• et d'un anticholinergique :
Module D - 68
2ème ligne
Module D - 69
57
20/10/14
OUI, indispensable
• acidose
• degré d'hypoxémie / hypercapnie
B Radiographie du thorax
OUI
• pneumothorax, pneumonie, IVG ?
C Electrocardiogramme
OUI
• TDR, cœur pulmonaire aigu, ischémie ?
Module D - 71
58
20/10/14
OUI
• Hypokaliémie, hyponatrémie, insuffisance rénale fonctionnelle
E Bilan hépatique
OUI, éventuellement
• IVD ?
OUI
• Recherche d une polyglobulie ?, NFS bilan de
coagulation avant héparine Module D - 72
C Electrocardiogramme OUI
59
20/10/14
• Survie médiocre
Module D - 75
60
20/10/14
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0 50 100 150 200 250 300 350
Survie en
jours
QUESTION 11 – QCM
C L'état général
Module D - 77
61
20/10/14
A L'âge
OUI MAIS,
• tenir compte de l'âge PHYSIOLOGIQUE
qui ne doit pas être le seul critère pour prendre une décision
B Les comorbidités
OUI
• comorbidités = facteur pronostique défavorable
C L'état général
OUI
NON
• facteur du pronostic à moyen et long terme Module D - 78
VM (ventilation mécanique
invasive)
EFR
Etat général
Age
62
20/10/14
QUESTION 12 – DEBAT
• Importance
• Objectifs
• Acteurs
• Mesures à prendre
• Moyens de prévention des récidives
• Indication éventuelle d'une oxygénothérapie
Module D - 80
Objectif et Modalités
• Retour à domicile
• Géré par le médecin traitant Importance
• En collaboration avec : primordiale
compte tenu des
les spécialistes
risques de
les réseaux associatifs décompensation
les kinésithérapeutes s itératives et de
les infirmières la mortalité
l'entourage
Module D - 81
63
20/10/14
Les Moyens
• Sevrage tabagique
• Supprimer et prévenir les facteurs déclenchants de la
décompensation
• Réévaluer le déficit respiratoire
• Optimiser la thérapeutique médicale
• Programme de réadaptation à la vie active
• Si nécessaire, oxygénothérapie longue durée ou
ventilation non invasive au long cours
Module D - 82
• Arrêt du tabac
• Vaccins (grippe, pneumocoque)
• Traitement des foyers infections dentaires et ORL ?
• Bronchodilatateurs bêta2 agonistes et anticholinergiques
• Corticothérapie inhalée (si VEMS de base < 50 %)
• Mucomodificateurs ?
• VNI (hypercapniques chroniques)
Module D - 83
64
20/10/14
E cigarette
65
20/10/14
La cigarette électronique
TABAGISME EN FRANCE
! 66 400 morts / an (59 000 H et 7 400 F mais en hausse pour elles)
! Différentes formes:
! Cigarette industrielle
! Tabac à rouler
! Cigare, cigarillos, pipe
! Pipe à eau ou narguilé ou chicha
! Bidis, kreteks
66
20/10/14
67
20/10/14
Composition de la fumée de
tabac
Fragments de feuilles de tabac contenus dans une feuille de
papier (+/- filtre).
Nicotine.
68
20/10/14
L'aide au sevrage
l 336 000 décomptes forfaits sécu en 2011
69
20/10/14
Qu'en penser ?
La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
l 17 questions
70
20/10/14
La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
l 17 questions
La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
71
20/10/14
La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
Expérimentateurs
18 % de la population
l
La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
L'usager occasionnel
l Moins d'un mois
l 6% des français
l 1/3 de ceux qui ont essayé
l Majoritaires entre 25-34 ans
l Réduction ou arrêt tabac
l Tous ont déjà consommé du tabac (78% fumeurs,
22% ex-fumeurs)
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La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
Usager quotidien
l 3,3% des Français
La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
Usagers exclusifs
l 1,3% des Français
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La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
l Essor deuxième trimestre 2013
La e-cigarette
enquête ETINCEL-OFDT
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La e-cigarette
l C'est un dispositif électromécanique ou
électronique générant un aérosol qui sera inhalé,
La e-cigarette
l Premier brevet en 1963 (H A Gilbert) sans suite
commerciale
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La e-cigarette
production de vapeur
Éléments de l'e-cigarette
(1)
l Réservoir contenant le e-liquide
- Verre, plastique ou métal
- De 0,5 à 8 ml
- Usage unique ou multiple
- Avec ou sans bourre
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Éléments de l'e-cigarette
(2)
l Résistance chauffante
- Atomiseur : c'est la résistance classique à
cartouche séparée. On peut verser le e-
liquide directement dessus (dry vaping ou
dripping)
- Cartomiseur : un atomiseur avec cartouche
indissociable. 35 à 45 mm de long
- Clearomiseur : un cartomiseur sans bourre
Éléments de l'e-cigarette
(3)
l L'accumulateur
- Lithium-ion
- Recharge par USB ou adaptateur
- Si isolé prend le nom de mod
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Éléments de l'e-cigarette
(4)
Les e-liquides
l
Toxicité (1)
l Nicotine :
- Non toxique
- Utilisée dans l'industrie alimentaire
- Dérivé toxique si chauffé à plus de 300°C : retrouvé en
petite quantité
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Toxicité (2)
l Dériés Terpéniques : menthol
Effets secondaires
Irritation ORL
Toux sèche ++
Dépendance comportementale
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Pour conclure
l 72 % des vapoteurs déclarent réduire leur
consommation
l 11 % d’arrêt
l Manifestement moins toxique que la cigarette
l Bon outil de réduction des risques
l Aide au sevrage peut être mais quid de
l'utilisation au long court ?
l Oui la ecig est une bonne alternative
l Ne pas fermer la porte...
Revue maladies
respiratoires
! Recommandations officielles
! OFCT
! E cigarette
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votre
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