Vous êtes sur la page 1sur 2

Madame Linda Bendifallah

Résidence CANDORADE
4 Rue des Pins
34230 PAULHAN
Monsieur Kléber Mesquida
Président du CONSEIL DEPARTEMENTAL
de l’HERAULT

Le Jeudi 3 mars 2022

Mise en demeure
concernant la mise en place d’une enquête interne sur les conditions de
rétention de ma fille Lidiya Mathieu
Directive 2011/36/UE

A l’attention de Monsieur Kléber Mesquida


Sur le Droit
Vu  :

- La directive 2011/36/UE
- L’arrêt du Conseil d’État n°378293 du 19 Juin 2015
- La Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne
- L’article 55 de la Constitution
- Le Droit Naturel Jus Naturalis

Sur les Faits 


Monsieur,

Je vous joins en ce jour pour vous faire part du cas de ma fille Lidiya Mathieu, née le 9 JANVIER
2010 à SETE, placée dans les services d’Aide Sociale à l’Enfance de votre département.

Aujourd’hui cela fait plus de 3 semaines que je n’ai pu voir ma fille qui, à notre dernière entrevue,
m’a signalé se sentir en danger et a fait preuve d’un état psychologique relevant d’une peur que je
n’avais jamais ressentie de sa part avant. En effet elle semblait terrorisée, dans le désir de me parler
de quelque chose de très grave qu’elle vivait intensément.

J’ai tenté d’avertir les différents interlocuteurs que j’ai pu avoir au téléphone ou de visu, or il
semble que plus le temps passe, plus vos services isolent ma fille de moi prétextant que je suis la
cause de sa détresse alors que, factuellement, je n’avais déjà que très peu de contact avec. A chaque
fois j’ai droit à des excuses pour ne pas la voir, ne pas lui parler, des invectives humiliantes alors
qu’il est naturel pour une mère de se faire du souci pour sa fille surtout en ayant été alertée d’un
danger de sa propre bouche.
Sachez que je ne prétends rien car justement je ne sais pas, mais l’obstination de vos services à
garder le silence me met dans un état d’inquiétude que je ne souhaite à aucun parent. D’autre part,
avec ce que l’on a entendu des maisons de retraites et la gestion des affaires publiques par des
structures privées, on est en droit de se demander si la dignité des êtres humains dans ces structures
est bien respectée.

Ainsi je vous avise, Monsieur le Président du Département Kléber Mesquida:

1) En votre qualité de répondant légal et responsable juridique des services d’Aide Sociale à
l’Enfance ( service non personnalisé) du département de l’Hérault et comme le stipule la décision
du Conseil d’État n°378293 du 16 Juin 2015 .
2) En votre qualité de responsable juridique et légal de tous les partenaires publics ou privés que
vous sollicitez dans le cadre de la mission de l’Aide Sociale à l’Enfance.

Personnellement, je vous écris en ma qualité de maman de Lidiya Mathieu donc responsable


légitime sous le droit naturel jus naturalis de ma fille en personne, en tant qu’êtres humains de la
famille naturelle humaine et sous la directive européenne 2011/36/UE concernant la traite, la
maltraitance des êtres humains, notamment les enfants et mineur(e)s.

En Conclusion
Vu le blocage de la situation et la suspicion de maltraitance sur ma fille Lidiya pour une raison
dépendante de vos services, j’ai l’honneur de vous informer que :

Je, soussignée Linda Bendifallah, mère et responsable légitime de l’enfant Lidiya Mathieu née le
9 Janvier 2010, demeurant à 4 Rue des Pins 34230 PAULHAN,
Vous mets en demeure de procéder à une enquête interne sous 7 jours afin de vous assurer que
vos services ne dissimulent pas de faute professionnelle grave ou d’éléments pouvant conclure
à un crime ou un délit sur la personne de ma fille, à l’atteinte de son intégrité physique ou de
sa santé mentale.

Veuillez prendre connaissance, en outre et en cas de non respect de cette mise en demeure restant à
l’amiable et sans préjudice, qu’une plainte sera déposée à l’encontre de votre personne et pour les
raisons mentionnées pour non assistance à mineure en danger et mise en péril psychologique d’une
mineure par négligence.
Sachez également que si cette plainte ne porte aucune conséquence, je saisirai la juridiction
compétente afin qu’une information judiciaire soit ouverte avec la constitution de partie civile.

Je ne souhaite évidemment pas en arriver là, c’est pourquoi je vous demande dans l’intérêt de tous,
de me certifier personnellement que ma fille va bien et qu’elle ne subit aucun dommage, mais
également de m’en apporter la preuve factuelle.
A défaut de preuves factuelles et évidentes, je continuerai la procédure avec préjudice énoncée plus
haut.

Je vous prie d’agréer, Monsieur Le président du Conseil Départemental, l’expression de mes


Sincères Salutations.

Madame Linda Bendifallah

Vous aimerez peut-être aussi