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La définition, la cause, les symptômes, le diagnostic, le traitement

I.Infection urinaire
Monologue
L’infection urinaire est une pathologie fréquente, un tiers des femme présente
une infection urinaire au cours de sa vie. Ce n’est pas une maladie contagieuse et
le plus souvent elle est due à nos propres bactéries dans notre tube digestif. Le
terme générique d’infection urinaire désigne plusieurs maladies dépende quel
organe urinaire est infecté.

Causes de l'infection urinaire

L’infection urinaire est secondaire à la multiplication d’une bactérie


anormalement présente dans la vessie. Cette bactérie provient dans la grande
majorité des cas de notre intestin. La bactérie Escherichia coli est en cause dans
90% des cas d’infection urinaire, on retrouve parfois d’autres espèces de bactérie
comme Proteus mirabilis, entérocoques, Klebsiella spp.

La colonisation de la vessie par les bactéries du tube digestif s’explique par la


proximité de l’anus et de l'urètre et la capacité de ces microbes à remonter l’arbre
urinaire. L’infection par ascension progressive de la bactérie conduit dans un
premier temps à l’atteinte de la vessie ou cystite, puis à l’atteinte du rein ou
pyélonéphrite.

C’est plus vrai chez la femme qui possède un urètre plus court que celui de
l’homme, la rendant beaucoup plus sujette aux infections urinaires.

Symptômes d'une infection des voies urinaires

Dans un premier temps, il est possible de ressentir des brûlures lors des mictions,
une gêne au moment d’uriner, une envie de vous rendre aux toilettes. La miction
peut être trouble ou de couleur rouge ou rosée du fait de la présence de sang
dans les urines, c'est habituel dans cette pathologie.

Lorsque l’infection remonte au niveau des uretères et des reins, une fièvre, des
frissons et une douleur lombaire apparaissent. Il existe dans ce cas un risque
d’infection généralisée, c’est pourquoi toute infection urinaire compliquée doit
être prise en charge rapidement.
Chez les personnes âgées, une infection des voies urinaires peut également se
traduire par des troubles digestifs ou une incontinence urinaire.

Diagnostic

En général, l’interrogatoire d'un médecin permet rapidement d'évoquer le


diagnostic d’infection urinaire. Il sera confirmé par un prélèvement urinaire pour
réaliser un test rapide par bandelette, avant une éventuelle analyse plus complète
avec mise en culture des urines au laboratoire. Les résultats complets du
diagnostic sont disponibles après 72 heures.

En cas de pyélonéphrite, la forme la plus sévère d'infection urinaire ou en cas


d'infection chez l’homme, d’autres examens complémentaires en laboratoire
comme une échographie seront nécessaires.

Traitement

Il est possible de se débarrasser d’une infection naturellement dans les cas


simples et sans antibiotiques. Une bonne hydratation et une miction régulière
suffisent parfois pour éliminer le plus rapidement la bacteri. Cependant si
l’infection persiste, cela signifie que le traitement nécessite des antibiotiques.

Un traitement antibiotique sur un seul ou sur plusieurs jours est prescrit après


confirmation du diagnostic par la réalisation d’une bandelette urinaire.

Les symptômes doivent disparaître dans les 48h suivant la prise d'un traitement.
Dans le cas contraire, vous devrez consulter rapidement un médecin.

En fonction de la gravité des symptômes, une hospitalisation peut se révéler


nécessaire.

1. D’après vous, pourquoi les femmes enceintes sont-elles plus sujettes aux
infections urinaires ? 
Pendant la grossesse, en raison de l'augmentation de la masse musculaire de
l'utérus, il exerce une pression sur les voies urinaires, provoquant une
compression et une stagnation de l'urine. L'urine a tendance à remonter de la
vessie vers l'urètre, créant des conditions favorables à la croissance des bactéries
et à la maladie.
La température corporelle des femmes enceintes est également souvent
supérieure à la normale, la chaleur interne provoque également des brûlures, des
mictions douloureuses et plus sensibles aux infections des voies urinaires.

2. Y a-t-il des femmes enceintes plus sujettes aux infections urinaires ? 


Au cours des 3 derniers mois de grossesse, l'utérus de la mère a souvent tendance
à s'incliner vers la droite, en appuyant sur l'uretère droit et le rein, il est donc
facile de provoquer une rétention urinaire et une néphrite, ce qui rend difficile le
contrôle de la miction, provoquant une stagnation de l'urine. , créant un
environnement idéal pour que les bactéries se multiplient et se développent dans
les voies urinaires, provoquant des infections des voies urinaires.

3. En tant qu’étudiant (e)  en médecine, savez- vous comment on peut éviter les
infections urinaires ?

 Boire beaucoup d’eau (volume au moins 1,5l par jour)


 Aller uriner régulièrement, idéalement toutes les 2h. Il est important de ne
pas se retenir d’uriner.
 Prendre son temps au moment de la miction afin de vider complètement
votre vessie pour éviter un résidu d'urine, propice à la prolifération des
bactéries.
 Eviter les douches vaginales qui déséquilibrent la flore vaginale, celle-ci est
nécessaire et précieuse.
 Réaliser une toilette externe uniquement, 1 fois par jour avec un savon au
pH neutre.
 Après avoir uriné, essuyer d’avant en arrière, cela évite de ramener les
bactéries digestives vers l’urètre car les selles contiennent de nombreuses
germes.
 Aller uriner rapidement après un rapport sexuel et éviter l’utilisation de
crème spermicides.
 Lutter contre la constipation.
 Toujours traiter une sécheresse vaginale si nécessaire.
II.Gonarthrose
La gonarthrose est un type d’arthrose, c’est-à-dire une pathologie
articulaire chronique. Cette maladie est caractérisée par une dégradation
du cartilage articulaire. La gonarthrose désigne spécifiquement l’arthrose
du genou.

Causes de la gonarthrose

Le développement d’une gonarthrose est généralement dû à


l’accumulation de nombreux facteurs de risque:

 l’âge, l’arthrose étant plus fréquente à partir de 50-60 ans ;


 le sexe féminin, la gonarthrose se manifestant plus souvent chez les
femmes, en particulier après de la ménopause ;
 des facteurs génétiques ;
 le genu varum qui correspond à une déviation de l’axe de la jambe
avec les genoux partant vers l’extérieur ;
 le surpoids entraînant une surcharge au niveau des articulations ;
 la pratique répétitive et/ou intensive de certaines activités,
provoquant des microtraumatismes et entraînant un surmenage
des articulations et des ligaments ;
 les traumatismes du genou tels que la rupture du ligament croisé
antérieur, la lésion du ménisque, des fractures, etc. ;
 certaines maladies métaboliques comme la goutte ;
 certaines maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ;
 certaines pathologies infectieuses comme l’arthrite infectieuse.

 Les symptômes de la gonarthrose


 Douleur du genou :  Cette douleur est discontinue et dite
mécanique.
 Difficultés à marcher : La douleur au genou peut entraîner des
difficultés à se mouvoir.
 Raideur articulaire : Après une longue période d’inactivité,
notamment après une nuit, les genoux peuvent paraître bloquer.
Les articulations peuvent avoir besoin de quelques minutes pour
retrouver leur mobilité.

Diagnostic de la gonarthrose

Le diagnostic de la gonarthrose s’appuie généralement sur :

 un examen clinique afin d’évaluer le type de douleur, la gêne


ressentie ou encore la mobilité du genou ;
 des examens d’imagerie médicale pour évaluer l’état de l’articulation
et préciser la nature de la gonarthrose (par example: l’arthroscanner,
l'échographie articulaire ou l'IRM articulaire)

 Les traitements de la gonarthrose


Il n’existe pas de traitement définitif à la gonarthrose. La prise en charge
consiste à soulager les symptômes. Elle s’appuie sur un suivi médical
régulier et peut être soutenu par :

 le port d’orthèse, un appareillage qui va soutenir la fonction


articulaire ;
 l’usage d’une canne si nécessaire ;
 un accompagnement nutritionnel et diététique en cas de surcharge
pondérale
 un traitement médicamenteux à base d’antalgiques pour soulager la
douleur ;
 des infiltrations de corticoïdes si nécessaire ;
 la chirurgie en dernier recours avec la pose d’une prothèse du
genou.

1. D’après-vous, quelles sont les personnes concernées par la gonarthrose ?

L’arthrose est une pathologie plus fréquente avec l’âge.

Une gonarthrose peut toutefois se manifester de façon plus prématurée.


Les personnes concernées ont souvent subi des traumatismes provoqués
par la pratique de certains sports sollicitant énormément les genoux. 
2. En tant qu’étudiant en médecine, savez- vous comment on peut prévenir la
gonarthrose ?

La prévention de la gonarthrose consiste à limiter au maximum les


facteurs de risque. Il est ainsi conseillé de :

 maintenir une alimentation saine et équilibrée ;


 pratiquer une activité physique régulière, celle-ci incluant aussi bien
les activités sportives que la marche à pied ;
 limiter la pression exercée sur les articulations en améliorant par
exemple l’ergonomie de son poste de travail.

3. Pouvez-vous différencier l’arthrose et l’arthrite ?

L'arthrite est une inflammation de l'articulation, qui entraîne la sécrétion de quinines, des


substances qui détruisent petit à petit l'articulation. Elle occasionne des douleurs surtout
au repos, qui peuvent diminuer lors d'une activité physique.

L'arthrose est une pathologie mécanique": le cartilage articulaire s'abîme peu à peu et va


jusqu'à disparaître, laissant les os à vif les uns contre les autres. La douleur deviens plus
grave pendant une activité physique
III.Ulcère gastro-duodénal
L'ulcère gastoduodénal concerne l'estomac (ulcère gastrique) ou le duodénum (ulcère
duodénal). Il se caractérise par une perte de substance importante de la paroi
interne muqueuse gastrique ou duodénale creusant en profondeur cette paroi jusqu'à la
couche externe musculeuse. L'ulcère résulte de l'agression de la muqueuse par l'acidité
du liquide gastrique.

Cause:

 une inflammation de la muqueuse de l’estomac ou gastrite, due au


germe Helicobacter pylori. Cette bactérie est le plus souvent contractée par la
bouche dans l’enfance. Résistante à l’acidité gastrique, elle peut donc infecter le
tube digestif.
 la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris l’aspirine,qui peut
provoquer des ulcères gastroduodénaux dits "médicamenteux". En effet, ces
produits sont agressifs pour la muqueuse de l’estomac. L'effet toxique des AINS
persiste environ deux mois après l'arrêt du traitement.

Par ailleurs, certains facteurs peuvent contribuer à faire apparaître un ulcère gastro-
duodénal
- le tabagisme, car il augmente les sécrétions acides ;

 les aliments trop acides ou fortement épicés, la consommation importante de


café, de thé ou d'alcool ;
 un stress prolongé ;
 les maladies cardiovasculaires, rénales, digestives, hépatiques ou pancréatiques,
car elles altèrent les mécanismes naturels de défense de la paroi digestive ;
 certaines prédispositions génétiques (ex. : fragilité des cellules de l’estomac).

Symptomes

Un ulcère gastroduodénal peut causer une douleur au niveau de l’épigastre. Localisée


dans cette partie du corps, elle ressemble à une crampe ou à une sensation de faim
douloureuse, et survient une à trois heures après un repas.

Cette douleur épigastrique peut également survenir la nuit. Elle est calmée par la prise
d’aliments ou d’un médicament contre les sécrétions acides.
Un ulcère de l'estomac ou du duodénum peut aussi engendrer des manifestations plus
atypiques, comme une simple gêne sous les côtes.

Diagnostic

Le diagnostic de l'ulcère se base sur une fibroscopie gastrique. Grâce à un fibroscope (tuyau


souple introduit par la bouche et muni d’une caméra), les lésions peuvent être localisées et des
prélèvements peuvent être réalisés pour confirmer ou non la présence de la bactérie.
Aujourd’hui, des tests respiratoires non invasifs permettent aussi de mettre en évidence la
présence de la bactérie Helicobacter pylori : ils sont surtout utilisés pour vérifier l’éradication de la
bactérie après un traitement adapté.  

MEÉDICNTS EN CAS D’ULCÈRE DE L'ESTOMAC OU


DU DUODÉNUM
Il a plusieurs objectifs :

 la suppression rapide des symptômes ;


 la cicatrisation de l’ulcère ;
 la prévention de la récidive et des complications.

Deux types de médicaments dans le traitement de l'ulcère gastrique ou duodénal

Le traitement comporte :

 les médicaments anti-sécrétoires (inhibiteurs de la pompe à protons) réduisant


les sécrétions acides de l’estomac) : ils aident à la cicatrisation de l’ulcère ;
 en cas d’infection par la bactérie Helicobacter pylori, des antibiotiques associés
aux anti-sécrétoires.

Un mois après la fin du traitement, un contrôle est systématiquement effectué pour


vérifier que la bactérie Helicobacter Pylori est bien éradiquée.
Deux méthodes sont utilisées :

 Le test respiratoire à l’urée marquée 


 La recherche d'antigène fécal (dans les selles)

1. D’après vous, quelles sont les complications possibles de cette maladie ?


Les complications aiguës comprennent les saignements gastro-intestinaux et la
perforation; les complications chroniques comprennent l'obstruction gastrique,
la récidive, et, lorsqu'une infection par H. pylori est en cause, le cancer de
l'estomac.

2. Selon vous, quand doit-on recourir à une opération ?


Une gastroectomie est souvent réalisée dans le
traitement des ulcères avec perforation, sténose,
saignement ou cancer gastrique lorsque les conditions
systémiques le permettent.
3. En tant qu’étudiant(e), savez-vous quelles sont les règles à respecter pour
réduire les risques d’ulcère liés à la prise d’AINS et d’aspirine?
Pour réduire les risques d’ulcère liés à la prise d’AINS et d’aspirine, quelques règles sont à
respecter :
 Respecter la posologie
 Ne jamais dépasser les doses conseillées
 Eviter de prolonger le traitement
 En cas de douleurs gastriques, arrêter leur prise
 En cas de nécessité, privilégier le paracétamol ou une classe d’anti-inflammatoires moins
agressifs envers la muqueuse gastrique : inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase de type
2, communément appelés « coxibs ».
 
IV.Les maladies cardio vasculaires -> la
coronapathie
L'introduction aux maladies cardiovasculaires
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt
chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre
cause.
On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit
31% de la mortalité mondiale totale. Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une
cardiopathie coronarienne et 6,7 millions à un AVC (chiffres 2015)
1. Des types de maladie
Les maladies cardiovasculaires constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les
vaisseaux sanguins, qui comprend:
 Les cardiopathies coronariennes (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle
cardiaque)
 Les maladies cérébro-vasculaires (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le
cerveau)
 Les artériopathies périphériques (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent les bras et
les jambes)
 Les cardiopathies rhumatismales, affectant le muscle et les valves cardiaques et résultant
d’un rhumatisme articulaire aigu, causé par une bactérie streptocoque
 Les malformations cardiaques congénitales (malformations de la structure du cœur déjà
présentes à la naissance)
 Les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires (obstruction des veines
des jambes par un caillot sanguin, susceptible de se libérer et de migrer vers le cœur ou les
poumons).
 
Les maladies coronariennes
La maladie coronarienne est une maladie qui touche les artères ayant pour fonction d’alimenter
le cœur en sang (artères coronaires). Elle est souvent causée par l’athérosclérose, une
accumulation de plaques à l’intérieur de la paroi des artères. Cette accumulation rétrécit peu à
peu l’intérieur des artères et ralentit le flot de sang.
Il s'agit d'une comparaison d'une artère saine normale avec les artères d'un patient atteint
d'une maladie coronarienne. On peut voir que la plaque adhère à la lumière de l'artère,
bloquant les vaisseaux sanguins qui nourrissent le cœur

2. La cause
La cause de maladie coronairienne est une combinaison de facteurs génétiques et de facteurs
liés au mode de vie contribue à la maladie coronarienne.
 Les facteurs de risque génétique ou les facteurs non modifiables:
Facteur Détail
Âge En vieillissant, le risque d’être atteint d’une maladie coronairienne augmente
Sexe Hommes: les hommes de plus de 55 ans risquent davantage d’être atteints
d’une maladie coronairienne
Femmes: après la ménopause, le risque de maladie du cœur augmente chez les
femmes et devient progressivement aussi élevé que celui des hommes
Hérédité Le risque d’être atteint d’une maladie coronairienne augmente si des membres
de votre famille immédiate ont eu une maladie coronairienne avant l’âge de
55 ans ou, dans le cas des femmes, avant la ménopause
Ethnicité Les personnes de descendance africaine ou asiatique risquent davantage d’être
atteints d’une maladie coronairienne
Comorbidité Hypertension, diabète, … augmente le risque de maladie coronairienne
 Les facteurs de risque liés au mode de vie ou les facteur modifiables:
 Usage du tabac
 Les comorbidité: embonpoint, spécialement autour de la taille; diabète, en particulier type 2;
tension artérielle élevée (hypertension artérielle)
 Taux de cholestérol élevé dans l'alimentation (hypercholestérolémie)
 Manque d’exercice
 Niveau de stress excessif ou dépression
3. Les symtômes
Généralement, les symptômes d’une maladie coronarienne mettent plusieurs années à faire
leur apparition. Les symptômes suivants peuvent survenir aussi bien durant un effort qu’au
repos:
 Une douleur ou une sensation de lourdeur dans la poitrine: une sensation de pression et de
serrement dans la poitrine, ou une douleur persistante à la poitrine ou au dos
 Une douleur irradiante: la douleur se répand dans le bras, le cou ou la mâchoire
 Un essoufflement: sensation d’être à bout de souffle après une activité ordinaire, mais surtout
pendant un effort
 Une transpiration
 Une fatigue: il s’agit d’une fatigue accablante et inhabituelle qui rend toute action très pénible
 Nausées 
 Palpitations (battements de cœur rapides ou irréguliers)
 Perte de conscience
Les signes précurseurs: 
 Fatigue: baisse importante et inhabituelle du niveau d’énergie qui ne s’atténue pas après
plusieurs jours
 Troubles du sommeil: difficultés d’endormissement ou réveils nocturnes plus fréquents, le plus
souvent en raison d’un inconfort ou d’une douleur qui empêche de dormir.
 Essoufflement: sensation d’être à bout de souffle après une activité ordinaire, mais surtout
pendant un effort.
 Indigestion: sensation pénible de distension abdominale peu après un repas, parfois
accompagnée d’une douleur ou d’une sensation de brûlure dans le haut de l’abdomen.
 Douleur dans la poitrine: inconfort léger qui peut aussi s’apparenter à une indigestion.
 Anxiété: sensation de nervosité ou de crainte sans raison apparente, ou plus souvent qu’à
l’accoutumée
4. Le diagnostic
Les examens utilisés couramment pour diagnostiquer une maladie coronarienne comprennent:
 L’électrocardiographie: pour déceler les problèmes de rythme cardiaque ou les signes d’une
crise cardiaque
 L’épreuve d’effort sur tapis roulant: pour évaluer la fonction cardiaque lorsque le cœur doit
fournir un effort plus important que d’habitude (durant une séance d’exercice)
 L’imagerie nucléaire de perfusion: pour repérer les régions du cœur qui reçoivent moins de
sang
 L’échocardiographie: pour déterminer le volume de sang pompé par le cœur. 
 La coronarographie par tomodensitométrie: pour repérer les blocages dans les artères du cœur
 Le cathétérisme cardiaque: pour repérer les artères obstruées ou rétrécies
3 méthodes de diagnostic couramment utilisées et très précises sont l'échocardiogramme,
l'échocardiographie
5. Le traitement
La maladie coronarienne se traite par des changements au mode de vie et des médicaments,
parfois en combinaison avec des interventions médicales ou chirurgicales. La meilleure
combinaison de traitement dépend des circonstances propres à chaque cas.
Médicaments
Il existe de nombreux médicaments pour traiter les symptômes de la maladie coronarienne.
Votre médecin vous prescrira sans doute une combinaison de médicaments qui:
 Diminuent la charge de travail de votre cœur
 Favorisent la détente des vaisseaux sanguins
 Diminuent le cholestérol
 Aident à prévenir la formation de caillots sanguins
 Diminuent le risque de crise cardiaque
Interventions cardiaques 
Parfois, il faut procéder à une angiographie pour voir où se trouvent les blocages et déterminer
si les médicaments peuvent suffire à traiter la maladie ou s’il faut faire
une angioplastie (utilisation d’un ballonnet pour dégager l’artère obstruée) et installer une
endoprothèse (tube en maille métallique). Il est parfois nécessaire de recourir au pontage
aortocoronarien, qui consiste à greffer de nouvelles artères ou veines de façon à contourner les
blocages.
Modification des habitudes de vie
Pour prendre en charge une maladie coronarienne, il importe de:
 Cesser de fumer, parce que le tabagisme rétrécit les vaisseaux sanguins; des traitements
antitabagiques sont offerts aux patients qui ont de la difficulté à cesser de fumer.
 Faire vérifier le taux de cholestérol et maîtriser l’hypercholestérolémie;
 Avoir une saine alimentation à faible teneur en gras saturés, en cholestérol et en sel;
 Faire de l’activité physique régulièrement;
 Maintenir un poids sain. Si vous êtes en surpoids, perdre du poids réduit le fardeau que l’excès
de poids impose au cœur. Faire régulièrement de l’exercice favorise la maîtrise du poids et des
facteurs de risque associés à la maladie coronarienne, comme l’hypertension.
 Bon contrôle des comorbidités: Les patients ont besoin de contrôles réguliers pour détecter et
traiter les maladies liées aux maladies coronariennes, telles que le diabète, l'obésité, le
surpoids, la dyslipidémie, l'hypertension, ...
 Adoptez un mode de vie positif, serein et heureux, évitez le stress excessif, adoptez un mode de
vie raisonnable, travaillez avec modération et gérez votre temps efficacement.

D’après vous, comment faire pour avoir un bon coeur? 

(- Quelles  activités physiques? Quelle est la fréquence d’en exercer?

 La natation: pour prolonger l'effort en douceur. Ce sport fait profondément travailler le coeur,
la position allongée facilite le retour du sang vers le coeur
 La course à pieds: pour mieux contrôler votre respiration. Le jogging est le sport d'endurance le
plus courant et vous apprenez ainsi à contrôler votre respiration. La course sur tapis roulants en
salle de sport est une très bonne alternative pour celles qui rechignent à courir dehors
 Le vélo, idéal en cas de surpoids. Le vélo est un des sports d'endurance qui sollicite vivement
l'appareil cardiovasculaire et est utilisé dans la rééducation des cardiaques
 Lorsque vous commencez à pratiquer, vous devez éviter de pratiquer des sports forts comme le
football, le basket-ball, ... Une fois que vous vous êtes habitué aux activités légères, vous
pouvez passer à ces sports.
 Une activité sportive régulière (30 à 40 min 3 fois par semaine) contribue à renforcer le système
cardiorespiratoire. L'activité physique réduit de 30 % le risque d'accident cardiovasculaire et
permet de conserver un poids normal, de perdre quelques kilos si besoin
 Après s'être habitué à l'intensité modérée de l'exercice, vous pouvez augmenter le nombre
d'heures d'exercice ou augmenter l'intensité de l'exercice
- Quel régime alimentaire?

Exit les sodas, les desserts trop sucrés et les produits trop gras. Il faut aussi ne pas
manger trop salé. Manger trop de sel provoque une hypertension artérielle c'est pour
cela qu'il est recommandé de consommer seulement 5 gr de sel par jour.  Le régime
méditerranéen riche en légumes et en oméga 3 est idéal. Pour les plus gourmandes,
deux carrés de chocolat noir par jour sont bons pour la santé. Ils limiteraient les
risques de crise cardiaque. Riches en flavonoïdes (des antioxydants), ils limitent la
formation de mauvais cholestérol et l’augmentation de la pression artérielle. Le
magnésium qu'ils contiennent permet de lutter contre le stress.

- Quel soin sanitaire?)


 Contrôle du poids: éviter le surpoids, trop gros, maintenir un IMC < 25
 Surveiller sa tension regulièrement
 L'hypertension artérielle est le premier facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Dès 40
ans, chacun devrait faire mesurer sa pression artérielle (tension) au moins une fois par an. Il est
conseillé aux personnes qui ont un ou plusieurs facteur(s) de risque (parents hypertendus,
surpoids, sédentarisation) de faire mesurer leur tension avant cet âge, puis régulièrement. 
 Cela permet de dépister une hypertension (pression artérielle supérieure à 14/9) et de la traiter
mais aussi de mettre en place des règles hygiéno-diététiques efficaces pour faire baisser la
tension en cas de pré-hypertension (13/8)
 Surveiller, vérifier périodiquement, traiter et contrôler les comorbidité conformément aux
directives
 Lorsqu'il y a des signes précoces de maladie coronarienne comme un essoufflement, une angine
de poitrine, ... besoin de consulter un médecin et d'être contrôlé à temps
V.La puberté précoce
1. Savez-vous, à quel âge parle-t-on de puberté précoce ?
2. D’après-vous, quand et qui doit-on consulter ?
Il peut être pertinent de consulter un pédiatre lorsqu'on constate un développement des seins chez
une petite fille de moins de 8 ans ou l'apparition de poils pubiens avant l'âge de 9 ans chez un
garçon. Ce dernier orientera ensuite, si besoin, le jeune patient vers un spécialiste. Et même si le
sujet n'est pas simple et que nombre de parents ne sont pas à l'aise, il est important de savoir
qu'ils peuvent en parler, soit avec leur enfant, soit avec le médecin. Lorsque l'enfant est examiné
par le pédiatre et que les modifications précoces de son corps lui sont expliquées, dans bien des
cas cela permet de diminuer son inquiétude.
2. En tant qu’étudiant (e)  en médecine, savez- vous comment faire pour
prévenir une puberté précoce ?
1. Consulter un pédiatre tous les six mois.
2. Surveiller le poids.
3. Encourager le sport.
4. Privilégier l'alimentation, les produits d'entretien et les cosmétiques bio.
5. Éviter les contenants alimentaires en plastique et en fer.

La puberté précoce est l'apparition des caractères sexuels secondaires avant 8 ans
chez la fille et 9 ans chez le garçon.

Cause

 Le plus souvent, les caractères sexuels secondaires se


développent prématurément parce que l'axe hypothalamo-
hypophysaire est activé (puberté précoce GnRH-dépendant);
souvent la cause est idiopathique, mais certains enfants ont une
tumeur du système nerveux central.
 Moins fréquemment, des taux élevés d'œstrogènes ou
d'androgènes circulants (puberté précoce GnRH-indépendante)
causés par une hyperplasie congénitale des surrénales ou
diverses tumeurs gonadiques sont en cause.

Symptômes

Chez la fille, les seins se développent, une pilosité pubienne et/ou


axillaire apparaît. La fille peut présenter des métrorragies. Chez le
garçon, le volume testiculaire augmente, la pilosité pubienne et axillaire
apparaît, la verge s'allonge, le scrotum se développe, en fonction de
l'étiologie. La modification de l'odeur corporelle, l'apparition de l'acné et
les modifications de comportement s'observent dans les 2 sexes.

La poussée de croissance pubertaire est observée dans les deux sexes


(avec une puberté plus précoce chez la femme), mais la soudure
prématurée des épiphyses aboutit à une taille adulte réduite.
L'augmentation du volume testiculaire ou ovarien, qui se produit en cas
de puberté précoce centrale, est absente en cas d'adrénarche
prématuré.

Diagnostic
Le diagnostic repose sur l'évaluation de la maturation osseuse par une
radiographie de la main et du poignet gauche par comparaison avec les standards
de la population et la recherche d'une accélération de la maturation osseuse par
la mesure des concentrations sériques des gonadotrophines et des stéroïdes
gonadiques et surrénaliens. Le traitement est celui de la cause.

Traitement

 Traitement par un agoniste de la GnRH (en cas de puberté


précoce centrale ou GnRH-dépendante)
 Traitement anti-androgénique ou anti-œstrogénique (puberté
précoce périphérique ou GnRH indépendante)
 Exérèse tumorale si besoin
 On peut faire des injections tous les 3 mois, avant c’était tous les mois. C’est une
molécule qu’il faudrait réinjecter tous les jours et donc il y a une sorte de gel qui
permet qu’elle soit larguée dans le corps très progressivement.

 Traiter la puberté précoce GnRH-dépendante par des agonistes de


la GnRH, tels que le leuprolide ou l'histréline.
 Traiter la puberté précoce GnRH-indépendante en fonction de la
cause, dont des antagonistes des androgènes ou
des œstrogènes et l'ablation de tumeurs éventuellement
présentes.

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