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Par l·Association
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2nde édition, 2008/1429
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pour distribution gratuite sans rien modifier
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erreurs, veuillez nous contacter à l'adresse
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ßntre haines, mensonges, ignorances ou
amalgames, quel est réellement le statut de la
femme dans l·Islam et en Occident ? Où est
elle vraiment respectée et intégrée dans la
société et où y tient-elle vraiment un rôle ?
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ßn Occident, ou plus largement dans les
pays non musulmans, la femme, disent-ils,
est une citoyenne à part entière, égale à
l·homme sur tous les points de vue. Or, cette
prétendue égalité, n·a pas toujours été un
acquis ; elle a dû la réclamer haut et fort au
prix de sa vie parfois.
À l'époque où les hordes isolées se
trouvaient en pleine lutte pour l'existence ; le
clan devait veiller à se débarrasser de tout
rejeton qui nécessitait de grands soins. Les
filles nouveau-nées, en première ligne,
avaient ce caractère d'impedimenta.
On cherchait donc à s'en débarrasser
autant que possible dès leur naissance. On
n'en laissait vivre qu'un petit nombre, celles
dont on avait absolument besoin pour la
reproduction de l'espèce. ßn Grèce, elle était
un objet se vendant et s·achetant dans les
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marchés et ne disposant d·aucun droit. Dans
l·empire romain, l·homme avait tous les
droits sur sa famille. Même celui de vie et de
mort sur sa femme et ses enfants, sans devoir
rendre de comptes à l·ßtat. ßn Inde, lorsque
le mari mourait, son épouse s·immolait sur
son bûcher de plein gré. Aujourd·hui, elle se
contente de se raser les cheveux.
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prostitution de sa fille l'argent nécessaire à la
construction d'une pyramide.
C h e z l e s p e r s o n n e s d e co n f e s s i o n
judaïque, la femme est maudite, car c·est elle
qui aurait influencé Adam (que la paix soit
sur lui) à pécher. Chez les premiers chrétiens,
elle était considérée comme la porte de
Satan. ßn France, en 585 lors du Concile de
Mâcon, on se demandait si elle était un être
humain et possédait une âme. ßt si elle en
avait une, était-ce celle d·un animal ou d·un
humain ? Ils en conclurent enfin, qu·elle
avait une âme d·être humain, mais avait été
créée uniquement pour servir l·homme.
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La femme est aussi un très bon argument
d e vent e. ßn eff et, pour conv ain cr e la
clientèle d·acheter, il suffit de mettre une
femmeséduisanteàcôtéduproduit.Àl·instardesdemoisellesdujusteprix,onla
d én u d e ch aq u e f oi s qu e l·o ccasi o n se
présente pour la campagne d·un gel douche
ou encore pour la promotion d·une voiture !
Il n·y a pas une émission de télévision qui
n·ait ses collections de nunuches dévêtues,
prêtes à rire à toutes sortes de blagues
malencontreuses à leur sujet provenant de la
gent masculine, curieusement très satisfaite !
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ßn réalité, elle n·a acquis aucune liberté
dans le vrai sens du terme, mais a plutôt
perdu sa dignité, son humanité et sa nature
première. Jadis, elle était certainement
humiliée, mais faisait quand bien même
p a r t i e d · u n e f a m i l l e. ß l l e s e m a r i ai t
hu m b l em ent et p os s éd ait u n fo y er.
L· h u m i l i ati o n et l e vi ce n· ét ai en t p as
apparents. Aujourd·hui, elle reste toujours
humiliée, mais d·une autre manière : elle est
r éd ui t e à u n o bj et d e f an t asm es et d e
convoitises avec lesquelles on passe un peu
de bon temps puis on l·oublie.
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libres d·abuser impunément d·elle, sous les
yeux indifférents et complices de tous. ßn
acceptant cette situation, la femme a perdu
sa féminité, sa beauté, sa douceur et sa
distinction. ßlle demande le respect, alors
qu·elle tend la main aux irrespectueux.
Comment, dès lors, peut-elle l·obtenir ? De
l·autre côté, il y a l·Islam, religion de juste
milieu, ne basculant dans aucun extrême :
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(s.2 v.143).
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Délivrance, amélioration du quotidien et
de la situation de l·ensemble des membres
d·une communauté, interdisant l·injustice et
l·oppression, ordonnant l·équité et le respect
de son prochain, l·Islam donna à la femme
une place sans équivalent dans aucune autre
communauté.
Il a reconnu à la femme des capacités et
des droits inconditionnels, dans toute gestion
d'ordre civil, économique ou personnelle. La
femme jouit ainsi de la capacité et du droit
d'hériter, de donner, de léguer, de contracter
une dette, d'acquérir, de passer un contrat,
d'attaquer en justice et d'administrer ses
biens.
ßlle a aussi le droit de choisir librement
son m ar i, d e se r em ar i e r, ap r ès av o i r
divorcée ou être devenue veuve. Ce dernier
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droit n'a été reconnu à la femme occidentale
que bien tardivement...
Parmi ses droits sur l·homme, on peut
citer par exemple : le versement de sa dot
lors de son mariage, subvenir à tous ses
besoins, quand bien même elle serait la plus
rich e d es personn es, et coh abiter
convenablement avec elle... comme il est
(s.4, v.19).
ßt le M essag er d e Di eu a dit :
Rapporté par Hâkim
et authentifié par Albâny.
ßlle n·est pas obligée de travailler, c·est
l·homme qui subvient obligatoirement à ses
b eso i n s. S i l· h o m m e v en ai t à r ef u s e r
d · asso u v i r ses beso i n s, al o r s cel a est
co nsid éré co m m e un grave p éch é. Par
ailleurs, si celle-ci venait à travailler, son
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argent lui appartiendrait et l·homme n·aurait
aucun droit dessus.
Q u an t à l a d o u bl e p ar t r eco n n u e à
l'homme, dans l'héritage, elle s'explique par
les obligations exceptionnelles auxquelles
l'homme est astreint, alors que l'exemption
de la femme est totale, ses dépenses envers
son mari ou ses enfants sont purement
volontaires et ceci, quel que soit son degré
d'opulence.
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(s.16, v.58-59).
ßlle n·avait quasiment aucun droit.
L·homme pouvait avoir autant de femmes
qu·il le souhaitait sans forcément devoir
subvenir aux besoins de chacune.
Prostitutions, vagabondages et harcèlements
étaient monnaie courante en Arabie.
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(S 4, v 3),
Mais aussi, pouvoir subvenir aux besoins
de toutes, etc. ßn Occident, un homme qui a
plusieurs maîtresses ne devrait-il pas être
considéré comme un polygame ? Pourquoi
rep roche-t-on aux m usu lm ans leu r
polygamie alors que celle-ci est contractée
par les liens sacrés du mariage alors qu·on
applaudit l·homme qui change de femmes
toutes les semaines ?
Av ec l·Isl am, l a f em m e r et r o u v a sa
dignité, son honneur et son humanité. ßlle
existe vraiment, tient un rôle concret et est
indispensable au maintien de la société. La
femme dans Islam est : lumière, pudeur, bon
= =
comportement, chasteté, pureté, beauté...
Chez elle avec son mari et ses enfants, elle est
servie, honorée, chérie, respectée, préservée,
et aimée. ßlle a été créée à partir de la côte de
l·homme, les rendant ainsi inséparable, se
complétant, et dépendant l·un de l·autre :
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Mouslim.
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Le voile permet à la femme de se protéger
d es tu r p it u d es, d· êt r e r esp ect é e et d e
préserver ainsi son honneur et sa pudeur.
De même, Dieu dit :
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