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Ce que je pense, ce que je ressens

TEXTE THEATRE 20 MARS 2010 PRINTEMPS 2010


Enregistré : (Provocation) Le sens, l’énergie, la poussée pure. Le mépris, la haine absolue.

(Tout le monde doit pouvoir s’identifier au personnage)

Première invective
Commentaires.

Il s’agit d’exprimer l’exigence dans toute sa brutalité, dans toute sa


pureté, sans concession.

Il s’agit de l’exprimer avec violence, brutalement, de façon âpre,


sans arrondir quoi que ce soit. Exprimer cette haine, cette violence,
dans la plus grande sincérité, sans retenue, sans censure ; dans la
plus grande liberté ; sans aucune censure morale. C’est comme un
boulet qu’on envoie.

C’est aussi vital, c’est-à-dire que c’est écrit dans l’urgence.

« Quand pourrai-je cesser de devoir faire semblant de vous aimer ? infectes créatures, vomissures de la terre !
Vite ! éradiquez cette race de la surface de la terre car elle est une abomination, une monstruosité qui doit cesser
au plus vite. Les autres me tuent, m’anéantissent, par contagion de leur nullité : ils me pompent ; ils
m’empêchent d’exister dans mon être. Je dois les haïr pour seulement parvenir à rester moi-même.

« Infectes créatures ! infectes créatures ! Quand pourrai-je exprimer mon mépris ? Quand pourrai-je dire
à quel point c’est moi que vous tuez en existant ? à qui puis-je le dire ? Votre existence est un crime
pour moi. Votre existence est ma mort, me condamne à mort. Vous m’assassinez, votre simple
existence m’assassine. Et je dois vous aimer ?! C’est un crime que vous existiez ! Il est juste de vous
assassiner, de vous battre, de vous écraser, car vous n’êtes pas la vie ; la vie véritable, vous
l’assassinez ; vous vous en êtes détournés ; vous n’êtes plus que dégénérescence perverse et
mortifère.

Êtes-vous seulement dignes d’être des esclaves que l’on traie comme les vaches ? que l’on exploite
comme des machines, des robots ? vous êtes inférieurs aux robots ! Pourquoi faudrait-il que vous
continuiez à exister ? Pourquoi la vie devrait-elle continuer à vous entretenir ?

Non, vous encombrez la terre ; vous êtes une moisissure, une vomissure, une honte par rapport à la vie :
il faut vous exterminer.

Vous n’existez pas : ce n’est pas un crime de tuer ce qui n’existe pas

Au contraire, c’est un acte vital : c’est sauver la vie

« Vous êtes une aberration, vous êtes une monstruosité. L’humain tel qu’il est est une chiure ; il a
raison de se mépriser lui-même, il est une inexistence. Vous inéxistez. Vous n’existez pas, vous n’êtes
pas dignes de vivre. Vous n’êtes rien ; vous n’êtes que des automatismes ; vous êtes pire que l’animal.
L’animal est noble par rapport à vous. L’humain a reçu quelque chose, son crime est de n’en rien faire,
de détourner cette divinité : il l’ignore. En cela il doit être mis à mort car il n’exploite pas son don.

Vous n’êtes que des animaux qui vous empiffrez, qui vous goinfrez., qui vous vautrez.

Vous ne faites rien. Comment vais-je vous combattre ? Vous me contaminez. Vous me contaminez
par votre avilissement. Votre avilissement me contamine, votre impureté me contamine.
Je vous hais. Je vous hais. Ma haine est insuffisante. Vous m’envahissez. J’ai beau vous haïr, vous
m’envahissez. Ce que vous êtes m’envahit. Vous n’êtes que laideur et avilissement. Votre laideur et votre
avilissement m’envahissent. Votre lâcheté m’envahit.

Pour m’adapter à votre existence, je me diminue, je me rends médiocre, je m’aplanis, je me nie moi-
même, pour simplement vous ressembler et m’adapter à ce que vous êtes, à votre médiocrité.

Pour pouvoir vous supporter, je tue ma sensibilité, et c’est cela qui est un crime.

Mais je vais encore me rassembler, je vais rassembler mes forces ; je vais rassembler mes esprits et
c’est vous qui allez mourir. Tout ce monde infect, inexistant … c’est vous, dans la force de votre propre
effondrement, vous allez vous effondrer. Je subsisterai ; mais ce monde va s’effondrer parce que je veux
croître et vous allez mourir. Je veux croître en esprit. Vous n’êtes que mécanique.

Réplique de l’autre personnage  (Claudine) - Mais pourquoi t’en prends-tu aux autres ? Pourquoi ne crées-tu pas toi-même ce que tu veux sans t’en
prendre aux autres ? Pourquoi ne construits-tu pas, toi, ce que tu as à faire sans t’en prendre aux autres,
c’est tout ?

L’ESPRIT/SA REALISATION -Première indication philosophique -« Tu me dis cela parce que tu ne sais pas ce qu’est l’esprit. Ce que j’ai à construire n’est pas une œuvre
matérielle, mais est fait de l’esprit. Tu me dis ça parce que tu ne sais pas que nous sommes du même
monde spirituel et que finalement les gens se bouffent les uns les autres. Tu me dis cela parce que tu ne
sais pas ce que c’est que l’esprit.

Suite : Il va falloir expliquer ce qu’est l’esprit.

Sur la chose commune qu’est l’esprit L’esprit n’est pas quelque chose qui est à part : il y a quelque chose qui
est sinon collectif, en réalité qui communique drôlement. J’aurais
tendance à dire qu’il a une masse spirituelle qui est pratiquement
collective ; une espèce de matière dans laquelle on brasse. On arrive
peut-être à bouger, mais si on bouge quelque chose ça a une incidence
pour les autres. C’est comme une matière : il faut la modeler, c’est
comme une matière plastique, et qui reste comme ça, qui a la forme du
dernier modelage et ça se communique en fait.

A un certain niveau ça n’a même pas besoin de communication


(communications matérielles, externes, manifestes). Mon intuition, c’est
ça ; et c’est pour ça qu’il y a cette télépathie.(C’est ainsi qu’Edgar
Cayce prenait de l’information dans tous les cerveaux. Cela veut dire
que ce n’est pas dans le cerveau. Quand on agit spirituellement, quand
on est actif au niveau spirituel, il faut bien comprendre que ça n’est
pas dans le cerveau que ça se passe.

Le cerveau est un récepteur, finalement uniquement physique. La


création se fait ailleurs. Alors qu’est-ce qui fatigue ? Parce
qu’effectivement, on est connecté au corps. Quand je dis que l’on est
connecté au corps, cela veut dire que je situe finalement mon être au de
là, ailleurs. C’est peut-être ce qu’il faut faire, simplement. Mon être est
au de là et je suis connectée à ce corps.

L’homme ne réalise pas son destin, il ne réalise pas ce qu’il est :


donc il se pervertit : c’est un ratage, il faut supprimer le monstre
pervers.

Ce qu’il doit réaliser : l’esprit.


Ont-ils la force de supporter la révélation spirituelle ? Cette espèce en est-elle capable ?
Mon existence seule vous anéantit car je suis capable de recevoir cette révélation et que
cette révélation anéantie l’inexistence que vous êtes.

L’esprit croît en moi, et à mesure qu’il croît, vous disparaissez, comme la lumière fait
disparaître l’ombre.
____________________

Le noble et l’ignoble
texte suite

L’Amour du prochain Claudine : « Pourquoi n’acceptes-tu pas les autres comme ils sont ?

Quoi ? n’êtes vous donc que résignation et désolation ? sans aucun idéal, sans aucune visée
perfectionniste vous concernant ? Comment pourrais-je avoir la moindre considération ni le moindre
respect pour de tels êtres ? Ce ne sont pas des humains dignes de ce nom qui s’attendent à une telle
grossièreté ; ceux-là ne peuvent m’inspirer qu’un profond dégoût.

De quelle espèce sont-ils ?

Espèce animale qui ne cherche qu’à assurer sa subsistance, sa sécurité :sa


retraite !

Le mot sécurité me fait vomir. Une espèce de veaux !

O noblesse ! où est tu ?


Claudine : « Alors, tu ne nous aimes pas ?
Que serait l’amour si je vous aimais ?

Voilà pourquoi je vous hais, vous êtes la perversité même, je vous hais parce que vous êtes pervers. Je
vous hais au profond de moi-même parce que c’est au profond de vous-même que vous êtes détournés
de la vie, du sens, de l’harmonie, de la beauté ; c’est au profond de vous-mêmes que s’est introduite la
perversité la plus absolue. Et vous avez cette impudence de demander à être aimés ! Il faudrait être
pervers pour vous aimer. Il faudrait être comme vous, et vous voulez qu’on soit comme vous en
demandant de vous aimer. En réalité c’est vous qui haïssez ; vous haïssez la vie, vous haïssez
l’harmonie, vous haïssez le bien. Par votre perversité vous voulez faire croire que c’est l’autre qui est
dans le mal. Vous voyez à quel point vous avez perverti cette idée de bien, de bonté : vous en avez fait le
mal absolu. Vous incarnez le mal absolu, cela, en disant que la haine, le rejet est mauvais. Si vous ne
haïssez pas le mal alors vous l’aimez, et vous êtes forcément dans le mal ; vous haïssez le bien alors.
C’est ce que vous faites ; vous êtes la haine du bien.

Je ne suis que la haine du mal.

L’émotion Claudine -« Mais pourquoi te mets-tu en colère ? (C’est toi qui es dans le mal en te mettant en colère.) Tu pourrais
simplement me dire les choses calmement.

Et d’où voudrait-on que les choses soient dites sans émotion ? D’où tiens-tu qu’il faille dire les choses
froidement et sans émotion ? D’où tenez-vous que l’émotion est un mal ?

Transcriptions suite (31 mars 2010) Après : le monde noble ignoble.

L’amour Par quelle impudence osez-vous me demander de vous aimer ? Je n’aime que le beau, que le bien.

Quel esprit tordu vous a convaincu qu’il fallait aimer ce qui est laid et mauvais ? Ainsi, vous vous
vautrez dans la souillure et dans l’infamie, et vous voulez me reprocher de vous haïr !
Ce que vous êtes est rancoeur et frustration. Moi, je suis exigence. Je vous hais par ce que vous
n’exigez rien  que d’être aimés alors que vous ne faites rien pour l’être ; vous faites tout pour être haïs.
De quelque classe que vous soyez je vous hais si vous n’avez pas l’exigence d’être, mais seulement
d’avoir, (qu’on vous donne) de réclamer, de paraître. Il n’y a rien que vous connaissiez de l’être.

Vous voulez qu’on vous regarde, qu’on vous donne, qu’on vous aime, qu’on vous considère..

Pourquoi ? Ne savez-vous donc pas vous considérer vous-mêmes ? Regardez-vous.. Il n’y a en vous
aucun fondement à l’être, c’est pourquoi vous ne pouvez pas être aimés ; vous n’existez pas.

Je cherche quelqu’un qui existe.

Il y a le discours de la non existence, celui-là est entendu partout. 15 manque.

Il y a le discours creux et vide de ceux qui veulent paraître, être célèbres, se montrer… parce qu’ils ne
sont rien en eux-mêmes. Parce qu’ils ont besoin du simple regard des autres pour avoir l’impression
d’exister, par ce qu’ils n’existent pas. Ce n’est pas pour que vous m’aimiez que je me montre. Qu’ai-je à
faire de votre amour ? C’est pour vous dire que je vous hais, que vous devez disparaître, car vous me
tuez. Car votre existence est un danger pour la mienne et pour la vie en général, pour la vie véritable. Je
hais ceux qui font de l’amour du prochain un business. 21 manque. La sauvegarde de l’espèce c’est
l’extermination des 9/10èmes. Arrêtez avec votre amour imbécile du prochain, vous allez tuer l’espèce.
Ma fonction n’est pas de vous aimer, ma fonction est de vous haïr tels que vous n’êtes pas. Ma fonction
est de vous haïr dans la mesure où vous ne vous accomplissez pas en tant qu’êtres humains. Alors que
j’aspire à cet accomplissement et qu’il dépend largement de l’accomplissement des autres, je ne peux
que vous haïr dans la mesure où vous m’entravez. Mon accomplissement ne suivant pas la même voie il
n’y a pas de tolérance possible car, l’énergie de la terre, vous la détournez à des fins impies, ignobles. Il
n’y a que la solution de vous exterminer dans la mesure où vous n’accomplissez pas le destin de
l’humain et que vous détournez les forces vives ; il est impératif de vous exterminer et cela se fait de soi-
même.
Dans la mesure où les êtres croissent spirituellement par eux-mêmes, ils ne se laisseront pas pomper
par ces espèces de sangsues inutiles et dégénérées, et obscènes. Exterminez ! exterminez !
exterminez ! Il n’y a pas à produire un film de science fiction ni même une pièce de théâtre ou quoi
que ce soit. Il y a à réaliser. Il y a à réaliser  la réalité si l’on peut dire. Il y a la réalité à réaliser. Il y a l’être
à réaliser. Voilà ce qu’est le théâtre ou la vie.

2 Avril 2010. A quoi sert votre gentillesse ? Qu’ai-je à faire de votre gentillesse ?

Suite texte –variantes non nécessaires- Ma fonction est de vous assassiner. Ma haine est
permanente et définitive. Je ne peux survivre qu’en vous haïssant. Ma fonction est de vous haïr. En vous
haïssant, j’existe. Je me nourrie de ma haine de vous. Je grandis de la haine de ce que vous êtes. Plutôt
mourir qu’être ou devenir ce que vous êtes. Il faut fuir absolument ce que vous êtes. Toute
recherche d’identité et de sécurité est une recherche de mort. Vous ne vous aimez que par images
interposées. Vous ne vous aimez pas. –discours du droit- vous détournez toute tentative de droiture par
une vile vénération au maître. Je vous abhorre. Vous idolâtrez ceux qui sont simplement dans la vérité
au lieu d’y être vous-mêmes ! tas d’imbéciles abjectes ! vous êtes la lâcheté et la bêtise en personnes.

Le non être ! le non-être ! l’inexistence.. (le paraître) à toujours paraître et la demande constante
d’amour et de pardon !!! Abjects ! abjects à toujours quémander et demander pardon et vous lamenter sur
votre sort. Il n’y a rien à craindre de l’être.

Moi, je n’existe pas .existe en moi seulement la vie. (manquent)

La socialisation est la mort de l’espèce à long terme a vec cette moralisation qui est contre nature (B5) et la sécurité lénifiante du groupe.

Autres répliques de Claudine : -Ma pauvre ! comme je te plains ! Mais je voudrais t’aider..

Alors tu te crois supérieure ?

-oui, sur bps de plans


-tu penses en tirer un avantage ?

- Ce n’est pas un avantage d’être au milieu d’une masse de crétins .

2 JUIN 2010 L’humain n’est pas humain mais animal : plus bas que l’animal.
à M. Je vous aime, vous, si besogneuse, et je vous plains.

Pourquoi travaillez-vous ? N’ai-je jamais travaillé ? Le travail n’est-il


pas la pire des abominations ? le pire des sacrilèges ? Ce manque de foi
en la vie, en sa disponibilité. Ce souci de sa subsistance ! Mais c’est la vie
qui vous a fait, c’est à elle de vous faire durer. Pourquoi s’en soucier ? Le
seul souci est de ne pas s’ennuyer.

Pour moi, rien n’est devoir, ou il n’y a que le devoir de beauté,


d’élégance.

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