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peine de poursuites judiciaires
Ces fiches s’adressent aux candidats préparant l’épreuve du questionnaire à choix multiples
(QCM) des concours des catégories B et C de la Direction générale des finances publiques
(DGFiP).
Cette épreuve consiste à répondre à un questionnaire à choix multiples (QCM) sur plusieurs
domaines dont les mathématiques.
Les fiches de « mathématiques » ont vocation à accompagner les candidats dans leur
préparation à l’épreuve écrite de pré-admissibilité.
Sommaire _________________________________________________________________ 3
Avant-propos ______________________________________________________________ 5
1/ L’épreuve de pré-admissibilité _______________________________________________ 5
2/ Programme de « mathématiques » ___________________________________________ 6
3/ La préparation____________________________________________________________ 6
4/ Conseils pour le jour J ______________________________________________________ 6
I. Avant de commencer _______________________________________________________ 8
1/ Les tables de multiplication _________________________________________________ 8
2/ Les tables de division_______________________________________________________ 9
II. Manipulation des nombres ________________________________________________ 10
1/ Nombres entiers et rationnels, racines carrées et nombre Pi _______________________ 10
2/ Additions, soustractions, multiplications et divisions _____________________________ 12
3. Enchaînements d’opération et priorités opératoires _____________________________ 24
4/ Multiples et diviseurs d’un entier ____________________________________________ 25
5/ Nombres premiers et nombres premiers entre eux ______________________________ 27
6/ PGCD et PPCM___________________________________________________________ 30
7/ Division euclidienne et critères de divisibilité ___________________________________ 32
8/ Valeur décimale et valeur approchée d’une fraction _____________________________ 34
9/ Puissances d’exposant entier relatif et notation scientifique _______________________ 35
10/ Racine carrée d’un produit et d’un quotient ___________________________________ 36
11/ Proportionnalité ________________________________________________________ 38
12/ Moyennes, pourcentages, taux, et intérêts simples _____________________________ 40
13/ Prix d’achat, prix de vente, prix de revient, bénéfice et perte _____________________ 46
14/ Calculs de vitesses moyennes. Mouvement uniforme. Calculs et conversion des durées et
des vitesses _______________________________________________________________ 47
15/ Calculs et conversions des masses. Densité et masse volumique ___________________ 51
III. Algèbre ________________________________________________________________ 54
1/ Calcul littéral. Identités remarquables. Monômes et polynômes. ___________________ 54
2/ Factorisation et développement _____________________________________________ 57
1/ L’épreuve de pré-admissibilité
Le jour de l’épreuve de pré-admissibilité, vous disposez d’1h30 pour répondre à un questionnaire à choix
multiples comportant 54 questions.
Le jour J
Le jour de l’épreuve, vous devrez renseigner vos réponses sur la feuille de réponses remise au début de
l’épreuve par l’administration en utilisant un stylo bille ou un feutre fin à encre noire ou bleue.
o Proposition 1
o Proposition 2
o Proposition 3
o Proposition 4
o T : toutes les réponses sont correctes
o A : aucune des réponses n’est correcte
o O : vous ne souhaitez pas répondre à la question
- La deuxième ligne devra être renseignée si vous souhaitez modifier votre réponse initiale.
Attention
Pour les concours des catégories C et B, les mauvaises réponses sont sanctionnées !
Le programme de l’épreuve écrite de pré-admissibilité (« QCM ») est détaillé par l’arrêté du 19 mai
2011 fixant la nature et le programme des épreuves du concours pour l'accès au grade de contrôleur des
finances publiques de 2ème classe. Le programme de révision se divise en 3 thèmes :
N.B.
Pour le concours d’agent administratif des finances publiques, l’arrêté du 12 avril 2016 ne détaille pas le
programme de mathématiques. Il indique simplement que le candidat devra avoir des connaissances de
base en matière de calcul.
Cependant, il ressort des annales du concours de catégorie C que les thèmes abordés sont similaires à
ceux du concours de catégorie B. Aussi, il est conseillé aux candidats du concours de catégorie C de baser
leurs révisions sur le programme du concours de catégorie B.
3/ La préparation
L’entraînement est la clé de la réussite. Refaire les annales des années précédentes en temps réel
vous permettra de :
Par exemple, jusqu’en 2016, pour le concours de catégorie C, il était précisé que les mauvaises
réponses n’étaient pas sanctionnées. Depuis cette date, il est indiqué qu’une réponse incorrecte
est sanctionnée.
N’oubliez pas que vous avez 1h30 pour répondre à 54 questions : soyez donc vigilant au temps !
Le jour J, vous allez répondre en moins d’une minute à certaines questions alors que d’autres vous
prendront plus de temps. Pour optimiser votre temps, il est conseillé de répondre en priorité aux
questions faciles et de revenir à la fin sur les questions qui vous demanderont plus de travail. En effet,
vous n’avez pas l’obligation de répondre aux questions dans l’ordre.
Concrètement, pour la partie « mathématiques », si vous vous rendez compte que vous ne
parvenez pas à trouver la solution à une question dans un temps raisonnable, passez à la question
suivante et revenez sur cette question à la fin de votre devoir. Vous éviterez de perdre trop de
temps sur cette question et cela vous permettra de gagner des points sur les questions suivantes.
Sur votre feuille de réponse faites bien attention à cocher les bonnes cases et à ne
pas décaler l’ensemble de vos réponses !
Faites également attention au libellé des questions. La formulation des questions change
régulièrement : il peut vous être demandé de trouver la bonne réponse ou d’indiquer la mauvaise réponse.
Enfin, n’hésitez pas à procéder par élimination en testant les réponses proposées.
***
Dans la partie « mathématiques », les exercices vous imposeront de réaliser rapidement des opérations :
additions, soustractions, multiplications, et divisions.
C’est la raison pour laquelle vous trouverez ci-après un rappel des tables de multiplication et des tables de
division. Pour beaucoup, l’apprentissage de ces notions remonte à plusieurs années. Une relecture des
tables de multiplication et de division vous permettra de les réapprendre en un clin d’œil.
- Les nombres entiers naturels sont les nombres ordinaires positifs utilisés pour compter et mesurer :
« 0 ; 1 ; 2 ; … ; 34 ; … ; 256 ; etc. »
- Les nombres entiers relatifs comprennent les nombres entiers naturels positifs et les nombres
entiers naturels négatifs munis d’un signe (+) ou (-) :
- Les nombres rationnels sont exprimés sont la forme de fractions avec des nombres entiers, positifs ou
négatifs, au numérateur et au dénominateur.
A savoir
Dans une fraction, le dénominateur n’est jamais égal à 0.
Exemples
▪ « -3 » n’est pas un entier naturel, car il est négatif. C’est un entier relatif.
▪ « 5 » est un entier naturel et un entier relatif.
▪ « 2/0 » n’existe pas, car le dénominateur ne peut jamais être égal à zéro.
Attention
Un nombre entier n’a pas de partie décimale :
b. Racines carrées
√𝐗 = Y et Y² = X
Exemples
▪ √9 = 3 et 3² = 9
▪ √16 = 4 et 4² =16
√𝟎 = 0 √𝟏 = 1 √𝟒 = 2
√𝟗 = 3 √𝟏𝟔 = 4 √𝟐𝟓 = 5
√𝟏𝟒𝟒 = 12 √𝟏𝟔𝟗 = 13
A savoir
• La racine carrée d’un nombre négatif n’existe pas : « √−𝟗 » n’existe pas !
o En revanche, il est possible d’écrire « - √𝟏𝟐𝟏 ». Le résultat est égal à « - 11 ».
Le nombre (Pi) est un nombre irrationnel : il s’écrit avec un nombre infini de décimales :
A savoir
- Dans la pratique, il faut retenir que = 3,14.
a. Additions
L’addition consiste à ajouter plusieurs éléments, appelés « termes », pour obtenir un résultat : la
somme.
L’addition de nombres relatifs consiste à ajouter des nombres composés de leur signe, « + » ou « - », et
de leur valeur absolue (exemple « +5 » ou « -7 »).
Addition de nombres de même signe : il faut conserver le signe de chaque nombre et ajouter
leurs valeurs absolues :
Addition de nombres de signes contraires : il faut conserver le signe du nombre ayant la plus
grande valeur absolue et soustraire la plus petite valeur de la plus grande :
▪ (+30) + (-15) = +15 (on conserve le signe « + » car 30>15 et on soustrait 15 à 30)
▪ (-60) + (+10) = -50 (on conserve le signe « - » car 60>10 et on soustrait 10 à 60)
Notion d’opposé : deux nombres sont dits opposés lorsque leur somme est égale à zéro :
▪ (+5) + (-5) = 0
▪ (+85) + (-85) = 0
439
+
714
Dans un second temps, il faut additionner les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la
colonne de droite, les unités, sans oublier de poser les éventuelles retenues :
- On commence par additionner les chiffres des unités : 4 + 9 = 13 → le résultat de l’opération est
supérieur à 9. Il faut donc poser une retenue à côté du chiffre des dizaines :
o Dans la ligne des résultats, on pose le chiffre « 3 » (résultat de l’opération « 4 + 9 »)
o A gauche du chiffre des dizaines de « 439 », on met en retenue le chiffre « 1 »
4 13 9
+
714
= 3
- On poursuit avec les chiffres des dizaines : 1 + 3 = 4 → il ne faut pas oublier d’ajouter au résultat
la retenue « 1 » :
o 4+1=5
o Dans la ligne des résultats, on pose le chiffre « 5 »
o Il n’y a pas de retenue à poser
4 13 9
+
714
= 53
- On poursuit avec les chiffres des centaines : 7 + 4 = 11 → le résultat de l’opération est supérieur
à 9, mais s’agissant des derniers chiffres à additionner, on pose le chiffre « 11 » dans la ligne des
résultats :
439
+
714
=1153
La soustraction consiste à retrancher un nombre, appelé « terme », à un autre nombre pour obtenir un
résultat : la différence.
Astuce
Si vous ne souhaitez pas utiliser le signe opératoire « - », vous pouvez changer le signe dans la
parenthèse :
675
-
234
=
Dans un second temps, il faut soustraire les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la colonne
de droite, les unités, et en posant la question : « quel nombre faut-il ajouter pour passer du nombre
du bas au nombre du haut ? ».
- On commence par soustraire les chiffres des unités : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
4 à 5 ? Il faut ajouter le chiffre « 1 ».
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 1 » :
675
-
234
= 1
- On poursuit avec les chiffres des dizaines : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de 3 à 7 ? Il
faut ajouter le chiffre « 4 ».
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 4 » :
675
-
234
= 41
675
-
234
= 441
A savoir
1. Lorsque le chiffre du haut est inférieur au chiffre du bas, il faudra poser des retenues à côté du
chiffre du haut et à côté du chiffre du bas suivant.
Exemple
Dans un premier temps, on pose l’opération :
324
-
265
=
Dans un second temps, on soustrait les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la colonne de
droite, les unités, et en posant la question : « quel nombre faut-il ajouter pour passer du nombre du
bas au nombre du haut ? ».
- On commence par soustraire les chiffres des unités : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
5 à 4 ? Il n’est pas possible d’aller de 5 à 4 en ajoutant un chiffre. Par conséquent, il faut poser
deux retenues :
o On pose une première retenue à côté du chiffre « 4 » du nombre « 324 » :
▪ on inscrit le chiffre « 1 » à côté du chiffre « 4 »
o On pose une seconde retenue à côté du chiffre « 6 » du nombre « 265 » :
▪ on inscrit le chiffre « 1 » à côté du chiffre « 6 »
3 2 14
-
1+
2 65
=
o On se pose désormais la question suivante : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
5 à 14 ? Il faut ajouter le chiffre « 9 ».
▪ Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 9 » :
1
3 2 4
-
1+
2 65
= 9
= 9
o On se pose désormais la question suivante : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
1+6 à 12 ? Il faut ajouter le chiffre « 5 »
▪ Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 5 » :
1
3 2 14
-
1+
2 1+6 5
= 59
- On poursuit avec les chiffres des centaines : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de 1+2 à 3 ?
Il faut ajouter le chiffre « 0 »
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 0 » :
1 1
3 2 4
-
1+ 1+
2 65
= 0 5 9
2. Pour additionner ou soustraire des fractions, il faut qu’elles aient le même dénominateur :
A B A+B A B A-B
+ = - =
C C C C C C
A B AD + BC A B AD - BC
+ = - =
C D CD C D CD
→ Le résultat d’une fraction doit toujours être donné sous sa forme irréductible : Axk A
=
(la forme irréductible d’une fraction correspond à sa forme non simplifiable). Bxk B
1. – 13/12
2. 17/18
3. 37/36
4. 5/4
Réponse :
Pour additionner et soustraire des fractions entre elles, il faut qu’elles aient un dénominateur
commun.
Dans un premier temps, on choisit un dénominateur commun : dans l’exercice ci-dessous, nous
prenons « 36 » comme dénominateur commun. On obtient :
Dans un second temps, il faut regarder s’il est possible de simplifier le résultat, car le résultat d’une
fraction doit toujours être donné sous sa forme irréductible :
Il est possible de simplifier la fraction « 34/36 » car 34 / 36 = (2 x 17) / (2 x 18)
En supprimant le chiffre « 2 » au numérateur et au dénominateur, on obtient : 17/18
→ Réponse 2.
c. Multiplications
La multiplication consiste à multiplier des nombres, appelés « facteurs », pour obtenir un résultat : le
produit.
▪ (+4) x (+5) = + 20
▪ (- 4) x (- 5) = + 20
▪ (+4) x (- 5) = - 20
▪ (- 3) x (+5) = - 15
Astuce
Pour déterminer le signe d’un produit, il faut compter le nombre de facteurs négatifs :
(-5) x (+20) x (-25) x (-1) → 3 facteurs négatifs → produit négatif → produit = - 2 500
(-5) x (+20) x (+25) x (-1) → 2 facteurs négatifs → produit positif → produit = + 2 500
32
14
Dans un second temps, il faut multiplier le chiffre des unités du nombre du bas par chaque chiffre du
nombre du haut :
- 4x2=8
- 4 x 3 = 12
32
14
128
Dans un troisième temps, il faut placer un zéro sous le chiffre des unités du résultat :
32
14
128
0
Dans un quatrième temps, il faut multiplier le chiffre des dizaines du nombre du bas par chaque chiffre du
nombre du haut :
- 1x2=2
- 1x3=3
32
14
128
320
Dans un cinquième temps, il faut additionner les deux nombres obtenus pour obtenir le résultat de la
multiplication :
32
14
128
320
= 448
→ Ainsi, 32 x 14 = 448
Exemple
Dans un premier temps, on pose l’opération :
23
4
=
Dans un second temps, il faut multiplier le chiffre des unités du nombre du bas par chaque chiffre du
nombre du haut :
= 2
= 92
→ Ainsi, 23 x 4 = 92
2. En cas de multiplication de deux nombres décimaux, il faut effectuer la multiplication sans s’occuper
des virgules. A la fin, il faut comptabiliser le nombre de chiffres après la ou les virgules : dans le résultat,
il faut laisser le même nombre de chiffres après la virgule :
Exemple
32,12
14,5
16060
128480
321200
= 465,740
Dans l’exemple ci-dessus, il y a 3 chiffres après les virgules de chacun des facteurs (32,12 et 14,5).
Par conséquent, dans le résultat, il faut placer la virgule de façon à laisser 3 chiffres après la virgule.
A B AB B AB
x = Ax =
C D CD C C
Exemples
3 7 3x7 21
1. x = =
2 5 2x5 10
7 3x7 21
2. 3 x = =
5 5 5
24 x 35 x 99
(QCM 2018 – C) : Quel est le résultat de :
4 x 9 x 30
1. 71
2. 73
3. 75
4. 77
Réponse :
Dans un premier temps, il faut simplifier l’équation :
24 x 35 x 99 4 x 6 x 5 x 7 x 9 x 11
=
4 x 9 x 30 4x9x6x5
4 x 6 x 5 x 7 x 9 x 11
4x9x6x5
→ Réponse 4.
La division consiste à diviser un nombre, le « dividende », par un autre nombre, le « diviseur », afin
d’obtenir un résultat : le quotient
▪ (+15) ÷ (+5) = + 3
▪ (-15) ÷ (-5) = + 3
▪ (+4) ÷ (-2) = -2
▪ (-4) ÷ (+2) = -2
628 4
Dans un second temps, il faut prendre le premier chiffre de gauche du dividende, « 628 », et se demander
« combien de fois y-a-t-il le diviseur dans le dividende ? », soit « combien de fois y-a-t-il 4 dans
6?»:
- S’il n’est pas possible de donner un résultat, il faut alors utiliser le second chiffre de
droite du dividende pour obtenir un résultat plus grand que 0 et écrire le reste sous le
dividende.
628 4
2 1
Dans un troisième temps, il faut abaisser le second chiffre du dividende, « 628 », et recommencer
l’opération :
628 4
22 1
628 4
22 15
2
Dans un quatrième temps, il faut abaisser le troisième chiffre du dividende, « 628 », et recommencer
l’opération jusqu’à obtenir « 0 » en reste :
628 4
22 157
28
628 4
22 157
28
0
Dans un premier temps, on pose l’opération, 629 ÷ 4, et on effectue les différentes étapes :
629 4
22 157
29
1
Dans un second temps, on met une virgule après les premiers chiffres trouvés sous le diviseur et on ajoute
un zéro à côté du reste non nul :
629 4
22 157,
29
10
629 4
22 157,25
29
10
20
0
2. En cas de division de fractions, il faut multiplier la première fraction par l’inverse de la seconde
fraction :
A B A D
÷ = x
C D C B
Il faut distinguer les opérations sans parenthèse de celles comportant des parenthèses.
▪ 15 + 4 – 7 = 19 – 7 = 12
▪ 1+5–4+6=6–4+6=2+6=8
▪ 2 x 5 ÷ 3 = 15 ÷ 3 = 5
▪ 2 x 5 x 3 x 5 ÷ 2 = 10 x 3 x 5 ÷ 2 = 30 x 5 ÷ 2 = 150 ÷ 2 = 75
▪ 2 + 5 x 4 = 2 + 20 = 22
▪ 2+4÷2=2+2=4
▪ 6 + 3 x 5 – 10 ÷ 2 = 6 + 15 – 5 = 16
A savoir
La multiplication et la division étant prioritaires, vous pouvez les réaliser au même moment !
1. 32,00
2. 34,50
3. 36,00
4. 124,25
Réponse :
Dans un premier temps, on effectue l’opération « 5 + 41 x 3 » en multipliant d’abord 41 par 3 :
41 x 3 = 123
Puis, on ajoute « 5 » au résultat obtenu : 123 + 5 = 128
Dans un second temps, on divise la somme obtenue par 4 : 128 / 4 = 32
→ Réponse 1.
Lorsqu’un calcul comporte des parenthèses, il faut d’abord effectuer les calculs entre parenthèses :
▪ 20 – (10 – 5) = 20 – 5 = 15
Lorsqu’un calcul comporte des parenthèses et des crochets, il faut d’abord effectuer les calculs
entre parenthèses, puis les calculs entre crochets :
1. 10
2. 0
3. 2
4. 15
Réponse :
Dans un premier temps, on effectue les calculs entre parenthèses : 3 + 5 = 8
→ On écrit l’équation en intégrant cette donnée et on obtient : 1 – 2 x 8
Dans un second temps, on procède à la multiplication : 2 x 8 = 16
→ On écrit l’équation en intégrant cette donnée et on obtient : 1 – 16
Dans un dernier temps, on réalise la soustraction : 1 – 16 = - 15
→ Réponse : Aucune des réponses n’est correcte.
et si A est un multiple de B,
Exemple
▪ 12 et 4 sont deux nombres entiers,
o 12 est un multiple de 4,
o donc 4 est un diviseur de 12.
A un est multiple de B
Exemples
▪ 12 est un multiple de 4 :
o il existe un nombre entier Y tel que : 12 = Y x 4
Y = 3 et 12 = 3 x 4
A savoir
La somme de deux multiples de A est un multiple de A :
▪ Si A = 3 :
o 9 est un multiple de 3 ;
o 15 est un multiple de 3 ;
▪ La somme des deux multiples de 3 (9 et 15) est un multiple de 3 :
• Ainsi, 9 + 15 = 24
• Donc 24 est un multiple de 3 !
Astuce
Pour savoir si un nombre est un multiple d’un autre nombre, regardez la table de multiplication !
B est un diviseur de A
Exemples
▪ 4 est un diviseur de 12 :
o il existe un nombre entier Y tel que : 12 ÷ 4 = Y
Y = 3 et 12 ÷ 4 = 3
N = {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; …} ;
Z = {… ; -3 ; -2 ; -1 ; 0 ; +1 ; +2 ; +3 ; …}.
Astuce
Pour trouver les diviseurs d’un nombre, utilisez la table de multiplication :
a. Nombres premiers
Un nombre premier est un nombre qui admet seulement deux diviseurs : 1 et lui-même.
▪ 11 n’est pas divisible par 2 : 11÷2 = 5,5 (ce nombre n’est pas un nombre entier).
▪ 19 n’est pas divisible par 3 : 19÷3 = 6,333… (ce nombre n’est pas un nombre entier).
▪ 41 n’est pas divisible par 4 : 41÷4 = 10,25 (ce nombre n’est pas un nombre entier).
▪ 89 n’est pas divisible par 5 : 89÷5 = 17,8 (ce nombre n’est pas un nombre entier).
A savoir
Tout nombre entier peut s’écrire sous la forme d’un produit dont les facteurs sont des nombres premiers :
▪ Exemple :
o 40 = 2 x 20 = 2 x 2 x 10 = 2 x 2 x 2 x 5 = 23 x 5
2 et 5 sont deux nombres premiers.
1. 3
2. 7
3. 9
4. 13
Réponse :
Un nombre premier est un nombre divisible uniquement par lui-même et par 1.
Seul le chiffre 9 n’est pas premier, car il est divisible par lui-même, par 1 et par 3 :
- 1x9=9
- et 3 x 3 = 9
→ Réponse 3.
Deux nombres sont premiers entre eux lorsque leur seul diviseur commun est 1.
Exemples
▪ 15 et 16
o 15 : 1 x 15 : 3 x 5
o 16 : 1 x 16 ; 2 x 8
15 et 16 sont des nombres premiers entre eux car leur seul diviseur commun est 1.
A savoir
On parle de « fraction irréductible » lorsque le numérateur et le dénominateur sont premiers entre eux.
- Ainsi, 15 /16 est une fraction irréductible (elle ne peut pas être simplifiée) et 15 et 16 sont premiers
entre eux.
1. 1/4
2. 1/3
3. 12/35
4. 84/245
Réponse :
Une fraction est irréductible lorsque le numérateur et le dénominateur sont premiers entre eux.
Il faut donc simplifier la fraction 84/245 pour obtenir deux nombres premiers entre eux.
Ainsi, « 12 » et « 35 » sont premiers entre eux, car ils ont pour seul diviseur commun « 1 » :
12 = 3 x 4 = 2 x 6 = 12 x 1
35 = 5 x 7 = 35 x 1
→ Réponse 3.
Tout nombre supérieur à 2 peut se décomposer en un produit de facteurs premiers : cette décomposition
permet de déterminer le plus grand commun diviseur (PGCD) et le plus petit commun multiple
(PPCM) de deux ou plusieurs nombres.
La méthode du tableau des diviseurs permet de déterminer le PGCD et le PPCM de deux ou plusieurs
nombres en les décomposant en facteurs premiers jusqu’à obtenir « 1 » en reste :
▪ La première colonne correspond aux diviseurs premiers : pour chaque nombre à décomposer, il
faut déterminer quels nombres premiers le divisent en un nombre entier (les nombres premiers
sont utilisés en ordre croissant, en commençant par le chiffre « 2 »).
▪ Les deux autres colonnes correspondent aux nombres étudiés.
Le PGCD – plus grand commun diviseur - correspond au produit des facteurs premiers communs :
Pour obtenir le PGCD, il faut multiplier TOUS les diviseurs premiers COMMUNS de la première
colonne, c’est-à-dire conserver les diviseurs premiers des lignes comportant des chiffres
dans TOUTES les colonnes. Les diviseurs premiers des lignes comportant des tirets ne sont pas
retenus.
Exemple
Quel est le plus grand commun diviseur de 12 et 210 ?
Puis, puisqu’il n’est plus possible d’utiliser le nombre premier « 2 », on passe au nombre premier
suivant : « 3 » :
N’étant plus possible d’utiliser le nombre premier « 3 », on passe au nombre premier suivant : « 5 » :
2 6 105
2 3 -
3 1 (reste) 35
5 - 7
7 - 1 (reste)
Dans l’exemple ci-dessus, seules les lignes 1 et 3 comportent des chiffres dans chaque colonne. Il faut
donc conserver seulement 2 diviseurs premiers – 2 et 3 – et les multiplier entre eux pour obtenir le plus
grand commun diviseur (PGCD) :
1. 2
2. 3
3. 4
4. 6
Réponse :
Dans un premier temps, on réalise le tableau avec les diviseurs premiers de 24 et 18 :
Pour le nombre 24 :
- 24 est divisible 2 : 24÷2 = 12
- 12 est divisible par 2 : 12÷2 = 6
- 6 est divisible par 2 : 6÷2 = 3
- 3 n’est pas divisible par 2, on passe donc au nombre premier suivant : 3 est divisible par
3 : 3÷3 = 1 → le calcul s’arrête ici
Pour le nombre 18 :
- 18 est divisible 2 : 18÷2 = 9
- 9 n’est pas divisible par 2, on passe donc au nombre premier suivant : 9 est divisible par
3 : 9÷3 = 3 →
- 3 est divisible par 3 : 3÷3 = 1→ le calcul s’arrête ici
Diviseurs premiers 24 18
2 12 9
2 6 -
2 3 -
3 1 (reste) 3
3 - 1 (reste)
Le PPCM – plus petit commun multiple - correspond au produit de l’ensemble des facteurs premiers :
Pour obtenir le PPCM, il faut multiplier TOUS les diviseurs premiers de la première colonne,
qu’ils soient communs ou non.
Exemple
Quel est le plus petit commun multiple de 12 et de 210 ?
2 6 105
2 3 -
3 1 (reste) 35
5 - 7
7 - 1 (reste)
Dans l’exemple ci-dessus, il faut conserver l’ensemble des diviseurs premiers et les multiplier entre eux
pour obtenir le plus petit commun multiple (PPCM) :
a. Division euclidienne
Réaliser la division euclidienne d’un nombre entier « a » par un nombre entier non nul « b » permet de
trouver deux nombres entiers : le quotient (q) et le reste (r) tel que :
a=bxq+r
A savoir
Le reste est toujours inférieur au diviseur.
36 = 6 x 6 + 0
Les règles suivantes permettent de savoir facilement si un nombre est divisible par 2, 3, 4, 5,
9 et 10 :
Un nombre entier est divisible par 5 si le dernier 15 est divisible par 5 : 15÷5 = 3
chiffre est 0 ou 5. 20 est divisible par 5 : 20÷5 = 4
Un nombre entier est divisible par 10 si le dernier 10 est divisible par 10 : 10÷10 = 1
chiffre est 0. 50 est divisible par 10 : 50÷10 = 5
1. Divisible par 3
2. Divisible par 5
3. Divisible par 2 et 3
4. Divisible par 3 et 5
Réponse :
On applique les critères de divisibilité au nombre 58 680 :
58 680 se termine par 0, il est donc divisible par 2 et par 5
La somme des chiffres qui composent 58 680 est égale à 27. Le nombre 27 est divisible par 3
(27÷3 = 9). Par conséquent, 58 680 est divisible par 3.
→ Réponse : Toutes les solutions sont correctes.
Rappel
- Pour additionner ou soustraire des fractions, il faut qu’elles aient le même dénominateur.
- En cas de multiplication de fractions, il faut multiplier les numérateurs entre eux et les
dénominateurs entre eux.
- En cas de division de fractions, il faut multiplier la première fraction par l’inverse de la seconde
fraction.
A savoir
A B
Si = alors AD = CB
C D
Avec B et D >0
Le nombre décimal d’une fraction consiste à diviser le numérateur par le dénominateur et écrire la fraction
sous la forme d’un nombre comportant des chiffres ayant une virgule.
Exemples
3 45
= 0,75 et = 3,75
4 12
La division du numérateur par le dénominateur donne un nombre qui correspond à la valeur de la fraction.
Ce résultat peut posséder une partie décimale particulièrement longue : 80/34 = 2,352941…
a x a x a … x a = an a-n = 1/an
A savoir A savoir
a1 = a et a0 = 1 a-1 = 1/a
Formules à connaitre :
am am-n
a x a = a
m n m+n =
an
am x bm = (a x b)m
n
a an
(a ) = a
m n mxn
=
b bn
A savoir
an se lit « a exposant n »
Exemples
3
2 2 2 2
= x x
7 7 7 7
1 1
3-4 = =
3 4
81
La notation scientifique d’un nombre consiste à écrire ce nombre sous la forme d’un produit d’un nombre
décimal supérieur à 1 et inférieur à 10 avec une puissance de 10.
Exemples
- 2,34x103
- 9,072x10-5
• Il faut déplacer la virgule vers la gauche pour obtenir un nombre décimal supérieur à 1 et inférieur
à 10,
• Puis, il faut compter le nombre fois où on a déplacé la virgule pour obtenir l’exposant de la
puissance 10.
• La notation scientifique correspond au produit du nombre décimal obtenu par la puissance de 10.
Exemples
- La notation scientifique de 2 000 000 est 2x106
- La notation scientifique de 675 est 6,75x102
• Il faut déplacer la virgule vers la droite pour obtenir un nombre décimal supérieur à 1 et inférieur
à 10,
• Puis, il faut compter le nombre fois où on a déplacé la virgule pour obtenir l’exposant de la
puissance 10 : l’exposant est ici négatif.
• La notation scientifique correspond au produit du nombre décimal obtenu par la puissance de 10.
Exemples
- La notation scientifique de 0,00751 est 7,51x10-3
- La notation scientifique de 0,95 est 9,5x10-1
√𝒂 x √𝒃
- La racine carrée du produit de « a » est égale au produit des racines carrées de « a » dont le
résultat est égal au nombre « a » :
√𝒂 𝒙 𝒂 = √𝒂 x √𝒂 = √𝒂² = a
Exemple
▪ √4 x √4 = √4 𝑥 4 = √4² = 4
- La racine carrée du produit de deux nombres positifs, « a » et « b », est égale au produit des
racines carrées de ces deux nombres :
√𝒂 x √𝒃 = √𝒂 𝒙 𝒃
Exemple
▪ √3 x √4 = √3 𝑥 4 = √12
1. 6
2. 7
3. 36
4. 49
Réponse :
La racine carrée d’un quotient de deux nombres positifs, « a » et « b », est égale au quotient
des racines carrées de ces deux nombres :
√𝒂
√𝒂/𝒃 =
√𝒃
Exemple
√2
√2/4 =
√4
Astuce
Dans un tableau de proportionnalité, l’utilisation du produit en croix permet de trouver la valeur
manquante :
a c
b d
Avec : a x d = b x c
(QCM 2020 – C) : Lors d’un contrôle de vitesse, 350 véhicules étaient en infraction
parmi les 1 400 véhicules contrôlés.
1. 25 %
2. 50%
3. 60 %
4. 75 %
Réponse :
Pour cet exercice, utilisons le produit en croix : Véhicules contrôlés 1400 100 %
Véhicules en infraction 350
Véhicules sans infraction X Y%
Il faut d’abord déterminer le nombre de véhicules n’ayant pas commis d’infraction, soit :
X = 1400 – 350 = 1 050
Il faut ensuite calculer le pourcentage de véhicules n’ayant pas commis d’infraction et respectant
donc la vitesse autorisée :
Y = (X x 100) / 1400
Y = (1050 x 100) / 1400 = 75 %
→ Réponse 4.
Exemple
Sur une carte à l’échelle 1/500 000, quelle longueur en cm représente 100km ?
Puis, on convertit la donnée de l’énoncé, 100 km, en centimètres : 100 km = 10 000 000 cm.
(QCM 2021 – B) : Combien représentent sur le terrain 3 centimètres sur une carte au
1/25 000ème ?
1. 7,5 m
2. 75 m
3. 750 m
4. 7 500 m
Réponse :
En reprenant les données de l’énoncé, on a :
Distance sur la carte 1
1 cm sur la carte correspond à 25 000 cm
Distance réelle 25 000
Pour calculer combien représentent sur le terrain 3 centimètres sur la carte, on utilise le tableau
du produit en croix et on obtient :
25 000 1
Y = (25 000 x 3) / 1 = 75 000 cm
Y 3
a. Moyennes
- La moyenne d’une série statistique est le quotient de la somme des valeurs par l’effectif total.
- L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande et la plus petite valeur de la série.
- La médiane d’une série statistique est le nombre qui partage cette série en 2 groupes de même effectif.
Exemple
Un élève a obtenu les 5 notes suivantes : 10 ; 16 ; 4 ; 15 ; 7
A savoir
Si une série a un nombre pair d’éléments, la médiane est égale au quotient des deux valeurs du milieu :
▪ L’élève a obtenu 6 notes : 4 – 7 – 10 – 12 – 15 – 16.
o La médiane est égale à 11 : (10 + 12) ÷ 2 = 11
Quelle doit être sa note à la 5ème épreuve pour obtenir une moyenne de 14/20 ?
1. 15 3. 17
2. 16 4. 18
Réponse :
Pour 4 épreuves, la moyenne actuelle de l’élève est égale à 13/20.
Cet élève a donc 52 points (13 x 4)
Pour obtenir une moyenne de 14/20, en 5 épreuves, l’élève doit obtenir 70 points (14 x 5)
Pour obtenir ce nombre de points, au prochain contrôle, l’élève doit obtenir une note de 18/20 car
70 – 52 = 18
→ Réponse 4.
(QCM 2021 – C) : 5 élèves ont respectivement 06/20, 08/20, 12/20, 16/20 et 20/20
à un devoir de français.
b. Pourcentages
valeur partielle
x 100
valeur totale
Exemple
Un restaurant peut servir 50 couverts chaque midi, dont 14 se situent en extérieur.
50 couverts 100 %
14 couverts X%
→ 14 x 100 / 50 = 28 %
Calculer la valeur d’un pourcentage consiste à multiplier la valeur totale par le pourcentage (x /100) :
pourcentage
valeur totale x
100
Exemple
Dans un sac de 500 billes, 23 % des billes appartiennent à Charlotte.
AUGMENTATION DIMINUTION
pourcentage pourcentage
Y = 1 + X Y = 1 - X
100 100
Légende :
X : ancienne valeur
Y : nouvelle valeur
Exemple
Un panier de fruits coûte 12 euros. Son prix augmente de 5 %.
(QCM 2020 – B) : Le prix d'un kilogramme de beurre est passé de 35 centimes d'euros
à 38 centimes d'euros entre 2012 et 2018.
1. 5,00 %
2. 5,60 %
3. 7,30 %
4. 8,60 %
Réponse :
Dans un premier temps, on calcule le taux d’augmentation, P :
y = (1 + P/100)x
38 = (1 + P/100) x 35
P/100 = 38 / 35 – 1
P/100 = 0,0857142…
P = 0,0857142 x 100
P = 8,57142%
A savoir
Le taux permet de calculer le rapport entre deux grandeurs de nature différente. Il est exprimé sous la
forme :
A/B
Quelques exemples :
- Le taux horaire défini le salaire gagné pour chaque heure travaillée (exemple, 6 euros/heure).
- Le taux permet de traduire le temps mis pour parcourir une distance (exemple : 111km/heure).
A savoir
Le taux d’évolution d’une variable numérique se calcule avec la formule suivante :
Exemple
Le salaire de Marc était de 2356 euros au mois d’avril. Il est de 2476 euros en mai.
(QCM 2021 – B) : Un placement financier d’une valeur de 250 000 euros vaut 266 250
euros l’année suivante.
1. 1,065 %
2. 1, 55 %
3. 6,50 %
4. 15,35 %
d. Intérêts simples
Les intérêts simples correspondent à la somme d’argent que rapporte un capital placé pendant un certain
temps, exprimé en année, mois ou jours. Ils sont proportionnels à la durée du prêt et sont calculés avec
la formule suivante :
taux
Intérêts = Capital x x durée
100
Exemple
La somme de 750 euros est placée pendant un an à un taux de 4,5 %.
Pour calculer les intérêts pour une année, il faut reprendre la formule ci-dessus :
→ En 1 an, la somme de 750 euros placée à 4,5 % a rapporté 33,75 euros d’intérêts.
On utilise de nouveau la formule ci-dessus pour une durée 45 jours (pour une année civile de 365 jours) :
A savoir
Les intérêts sont dits composés lorsque à la fin de chaque année, l’intérêt produit s’ajoute au capital et
produit à son tour des intérêts.
Le prix d’achat est le prix auquel le fournisseur vend son produit à un distributeur.
Le prix de vente est le prix final proposé par un vendeur à un acheteur, consommateur final.
▪ Si le prix de vente est supérieur au prix de revient, alors le commerçant effectue un bénéfice.
▪ Si le prix de vente est inférieur au prix de revient, alors le commerçant vend « à perte ».
Le prix de revient correspond à l’ensemble des charges directes et indirectes (matières premières,
salaires du personnel, loyers des établissements, électricité, etc.) supportées pour produire un bien ou un
service.
A savoir
Calculer un prix TTC (toutes taxes comprises), HT (hors taxes) et la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) :
(QCM 2021 – C) : Un commerçant met en vente une chaise, dont le prix hors taxe
est de 120 euros. La TVA applicable est de 20%.
Quel sera le prix payé par un client pour acquérir cette chaise, sachant que le commerçant
consent à une remise exceptionnelle de 10 %.
1. 105,60 euros
2. 129,60 euros
3. 146,40 euros
4. 158,40 euros
Réponse :
Dans un premier temps, on calcule le prix TTC de la chaise :
Prix de vente TTC = prix de vente HT x (1 + taux de la TVA)
Prix de vente TTC = 120 x (1 + 20/100)
Prix de vente TTC = 144 euros
(QCM 2022 – B) : Quel est le montant hors taxe d’un produit dont le prix de vente
est de 422 euros avec un taux de TVA de 5,5 % ?
1. 23,21
2. 272,26
3. 398,79
4. 400,00
Réponse :
Prix de vente HT = prix de vente TTC / (1 + taux de la TVA)
Prix de vente HT = 422 x (1 + 5,5/100)
Prix de vente HT = 422 / 1,055
Prix de vente HT = 400 euros
→ Réponse 4.
La vitesse moyenne est obtenue en divisant la distance parcourue par le temps de parcours :
Exemple
Un véhicule parcourt 256 km en 3h30. Quelle est sa vitesse moyenne ?
Thomas, qui ne prend jamais l'autoroute, roule à une vitesse moyenne de 50 km/h.
Antoine, lui, prend l'autoroute ; mais, compte tenu de la circulation, il roule à une vitesse
moyenne de 100 km/h, au lieu des 130km/h autorisés.
S'ils partent tous les deux à la même heure, lequel des deux arrive le premier à Tours et
combien de temps doit-il attendre son ami ?
Réponse :
Dans un premier temps, on va calculer la distance entre les villes respectives de Thomas et Antoine
et Tours :
- Thomas : Poitier – Tours = 340 – 240 = 100 km
- Antoine : Paris – Tours = 240km
Dans un troisième temps, on calcule le temps d’attente de Thomas en sachant que le temps de
trajet d’Antoine est de 2,4 heures, soit 0,40 heure de plus que Thomas :
1 heure = 60 minutes ; donc (0,40 x 60) / 1 = 24 minutes
→ Thomas attendra Antoine 24 minutes
→ Réponse 4.
b. Mouvement uniforme
Le mouvement est uniforme lorsque la distance parcourue par un objet est proportionnelle à la durée du
parcours. Le coefficient qui relie alors deux grandeurs de natures différentes s’exprime avec une unité
constante.
Exemple
A savoir
Unité de distance km km m
Unité de durée h s s
Unité de vitesse km/h km/s m/s
Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser une mesure de temps, il faut prendre chaque unité
séparément (les heures avec les heures ; les minutes avec les minutes ; etc.) ou convertir les différents
éléments dans la même unité.
1 mois 30 jours
1 minute 60 secondes
Astuce
Le tableau en croix permet de passer facilement d’une unité à une autre :
Secondes 60 ?
Minutes 1 25
→ Il y a 60 secondes dans 1 minute et (60x25)/1 secondes dans 25 minutes, soit 1 500 secondes.
1. 9h09min19sec
2. 10h07min09sec
3. 10h09min09sec
4. 10h09min19sec
Réponse :
Dans un premier temps, on additionne les heures, les minutes et les secondes séparément :
- Heures : 6 + 2 + 1 = 9 heures
- Minutes : 37 + 22 + 8 = 67 minutes, soit 01h07
- Secondes : 58 + 25 + 58 = 139 secondes, soit 2 minutes et 19 secondes
Dans un second temps, on additionne les résultats obtenus : 9h + 1h + 7min + 2min + 19 sec
→ On obtient : 10 heures, 9 minutes et 19 secondes
→ Réponse 4.
L’unité internationale de mesure de la vitesse est le mètre par seconde, noté « m.s-1 ».
Pour la vitesse des véhicules automobiles, la vitesse est généralement exprimée en kilomètre par heure
(km/h).
Il faut combiner le tableau de conversion des durées et le tableau de mesure des longueurs :
Astuce
A l’aide du tableau de conversion des durées, il est possible de passer facilement d’une unité de temps à
une autre
A l’aide du tableau de conversion des distances, il est facile de convertir une unité de longueur en une
autre.
Exemple
Un véhicule se déplace à une vitesse de 90 km/h. Quelle est sa vitesse en m.s-1 ?
km hm dam m dm cm mm
- 90 km = 90 000 mètres
90 0 0 0
25 mètres/secondes = 25 m.s-1
Autres unités
Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des mesures de masses, il faut convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).
kg hg dag g dg cg mg
1 0 0 0
1 0 0
1 0
1
1 0
1 0 0
1 0 0 0
Exemple
Calculer : 425 g + 65 dag + 2 654 cg.
• 425 g = 42 500 cg
• 65 dag = 65 000 cg
- 2ème méthode : les différentes données sont placées dans un tableau de conversion, puis
on procède à l’addition :
kg hg dag g dg cg mg
4 2 5
+ 6 5
+ 2 6 5 4
= 1 1 0 1 5 4
b. Densité
- Pour les liquides et les solides, le corps de référence est l’eau (eau pure à 4°C) :
p
d=
p (eau)
- Pour les gaz, le corps de référence est l’air (aux mêmes conditions de température
et de pression) :
d= p
p (air)
A savoir
La densité n’a pas d’unité.
m
p=
V
Légende :
Exemple
Dans une fiole, on place un volume de 50 mL d’éthanol représentant une masse de 41 g.
p=m/V
On sait que : 1mL = 1 cm³
p = 41 / 50
Donc = 50mL = 50 cm³
p = 0,82 g/cm³
d = p /p(eau)
d = 0,82 / 1
d = 0,82
A savoir
(masse de 1L = 1,293 g) (masse de 1L = 1kg et 1 cm³ = 1g) (masse de 1L = 13,6 kg et 1 cm³ = 13,6 g)
1 cm³ = 1mL
a. Calcul littéral
Le calcul littéral correspond à une forme de calcul pour lequel certains nombres sont remplacés par des
lettres et qui mêle donc des nombres réels et des lettres.
Somme Soustraction
Multiplication
(possible uniquement (possible uniquement avec
(il faut multiplier les nombres et les lettres)
avec les mêmes lettres) les mêmes lettres)
2a + 4a + 3a = 9a 8a – 2a – a = 5a 3a x 4b = 3 x a x 4 x b = 3 x 4 x a x b = 12ab
→ Lorsqu’une même lettre est utilisée plusieurs fois dans une expression littérale, il est possible de
simplifier l’expression, car cette lettre désigne le même nombre.
A savoir
▪ a + a = 2a ▪ a x a = a² ▪ (-a)² = a²
▪ a + a + a = 3a ▪ a x a x a = a³ ▪ (2a)² = 4a²
Elles sont précédées d’un signe « + », l’intérieur des parenthèses peut être réécrit sans rien
modifier :
c + (b + a) = c + b + a
c + (b – a) = c + b – a
Attention
Il n’est pas possible de supprimer les parenthèses qui sont précédées ou suivies d’un signe « x » en utilisant
la technique décrite ci-dessus :
Exemples
c + x(b + a) ≠ c + xb + a
c – (b + a – d)x ≠ c – b – a + dx
Rappel
Les parenthèses permettent d’éviter des confusions : les calculs entre parenthèses doivent être effectués
en priorité :
▪ (a + b) x (c + d) → produit de a + b par c + d
▪ a + b x (c + d) → somme de a et du produit de b par c + d
▪ a + (b x c) + d → somme de a, du produit de b par c et de la somme de d (en l’absence de
parenthèse, la multiplication prime sur l’addition)
b. Identités remarquables
1. 4x 3. 4x²
2. 24x 4. 24x²
Réponse :
Il s’agit d’une identité remarquable sous la forme : (a + b)² – (a – b)²
• (a + b)² = a² + 2ab + b²
• (a – b)² = a² – 2ab + b²
On applique les formules à l’énoncé :
(2x + 3)² − (2x − 3)²
= 4x² + 12x + 9 – (4x² – 12x + 9)
On supprime les parenthèses et on change les signes des nombres entre parenthèses :
= 4x² + 12x + 9 – 4x² + 12x – 9
= 24x
→ Réponse 2.
c. Monômes et polynômes
Les monômes correspondent à des expressions algébriques composées d’un seul terme sans
aucun signe d’addition ou de soustraction. Les polynômes contiennent plusieurs termes ainsi
que des signes d’addition ou de soustraction entre plusieurs monômes.
Exemples
« 3 » ; « 4x » ; « 5x²y7 » sont des monômes, car ces expressions n’ont qu’un seul terme et ne contiennent
pas de signe d’addition ou de soustraction.
« 3ab + 4x – 7 + xy + x³ » est un polynôme, car l’expression contient plusieurs termes ainsi que des
signes d’addition et de soustraction reliant les 5 monômes.
A savoir
Les polynômes composés de :
- Le degré d’un monôme à une seule variable (exemple : 15x² n’a qu’une seule variable x²) correspond à
l’exposant de cette variable :
▪ 10 → degré 0
▪ 10x → degré 1
▪ 10x² → degré 2
▪ 10x3 → degré 3
- Le degré d’un monôme à plusieurs variables (exemple : 15ab² est de degré 3 avec « a » degré 1 et
« b² » degré 2) correspond à la somme des exposants de cette variable :
▪ 3xy → degré 2
▪ 3xy² → degré 3
▪ 3x3y² → degré 5
Pour déterminer le degré d’un polynôme, il suffit de prendre le degré du monôme le plus élevé :
▪ 3y + 4 est de degré 1 :
« 4 » est de degré 0
« 3y » est de degré 1 → c’est le degré du monôme le plus élevé.
2/ Factorisation et développement
a. Factorisation
Exemple
Dans l’expression suivante, « K » est le facteur commun :
Ainsi, K x a + K x b = K(a + b)
▪ x² + 4x = x(x + 4)
Dans l’exemple ci-dessus, les deux termes de l’expression sont des multiples de « x » :
« x » peut donc être placé en facteur commun.
▪ 8x + 4 : il n’est pas possible de factoriser cette expression par « x » car le second terme « 4 »
n’est pas une expression en « x ». Toutefois les deux termes « 8x » et « 4 » peuvent être divisés
par « 4 » (le facteur commun). En factorisant, on obtient : 4(2x + 1).
▪ 2x + 2y + 2z = 2(x + y + z)
Dans l’exemple ci-dessus, le chiffre « 2 » est le facteur commun qui permet de factoriser
l’expression initiale.
o Rappel : lorsque l’on supprime des parenthèses précédées d’un signe « - », les
signes à l’intérieur des parenthèses sont remplacés par leur opposé.
A = 16x² + 16x + 4
A = (4x)² + 16x + 2²
A = (4x + 2)²
B = 25x² – 40x + 16
B = (5x)² – 40x + 4²
B = (5x – 4)²
C = x² – 16
C = x² – 4²
C = (x + 4)(x – 4)
On retrouve l’identité remarquable (a + b)(a – b) = a² - b²
1. 25x² - 576
2. (5x-13) (5x+1)
3. 25x² - 22 451
4. (5x-37) (5x-23)
Réponse :
Pour l’expression 25(x – 6)² – 49, on utilise l’identité remarquable :
a² – b² = (a – b)(a + b)
= [5(x - 6)]² – 7² → a = 5(x-6) et b = 7
= [5(x - 6) – 7] [5(x - 6) + 7]
= (5x – 30 – 7)(5x – 30 + 7)
= (5x - 37)(5x - 23)
→ Réponse 4.
b. Développement
a(b + c) = ab + ac (a + b) (c + d) = ac + ad + bc + bd
a(b – c) = ab – ac (a – b) (c – d) = ac – ad – bc + bd
A savoir
Pour développer une expression, il faut distribuer, puis réduire (c’est-à-dire regrouper les termes de
même puissance pour simplifier l’écriture) et ordonner les termes, c’est-à-dire les classer.
Exemples
▪ 3(4x + 8) = 3 x 4x + 3 x 8
= 12x + 24
▪ 3x(4x - 8) = 3x x 4x – 3x x 8
= 12x² – 24x
▪ -3(4x – 8) = -3 x 4x – (-3) x 8
= -12x + 24
Une équation du premier degré à une inconnue correspond à une équation dans laquelle un seul
paramètre est inconnu : « x ». Elle est du premier degré dans la mesure où l’inconnue « x » est de
puissance 1.
L'égalité « 6x + 4 = 4x + 8 » est une équation du 1er degré à une inconnue. En effet, bien que
« x » soit représenté à deux reprises, il n’y a qu’une inconnue : la valeur de « x ».
L’équation x² + x = 6 est une équation du second degré, car la puissance la plus grande
de « x » est 2.
A savoir
▪ Le signe « = » traduit une égalité entre deux membres :
o exemple : 4 + 2 = 3 + 3
▪ Une égalité peut être vraie ou fausse :
o Lorsqu’elle est vraie, l’égalité est vérifiée :
▪ exemple : 5 + 5 = 6 + 4.
o Lorsqu’elle est fausse, le signe « ≠ » est utilisé :
▪ exemple : 1+1 ≠ 4
▪ Une équation correspond à une égalité au sein de laquelle plusieurs valeurs ou nombres sont
inconnus :
o exemple : x + 4 = 6.
▪ pour résoudre cette équation, il faut donc déterminer la valeur de « x » pour
laquelle l’égalité est vraie.
▪ Ainsi, si x + 4 = 6
▪ alors x = 6 – 4
▪ et x = 2
La solution de l’équation est donc x = 2.
Pour résoudre une équation du premier degré à une inconnue, il faut isoler l’inconnue « x » afin
d’obtenir une solution de type « x = … ».
Exemple
→ Résoudre l’équation « 4x + 8 = 2x – 6 ».
Étape 1 : il faut regrouper à gauche du signe égal les termes comportant l’inconnue « x ». On obtient :
4x + 8 = 2x – 6
4x + 8 – 2x = – 6
2x + 8 = -6
Étape 2 : il faut regrouper à droite du signe égal les termes ne contenant pas l’inconnue. On obtient :
2x + 8 = -6
2x = -6 – 8
2x = -14
4 x (-7) + 8 = 2 x (-7) – 6
-28 + 8 = -14 – 6
-20 = -20
Un produit de facteurs est nul si au moins l’un des facteurs est nul :
A x B = 0 si A = 0 ou B = 0
Exemple
(x + 2) (5x + 7) = 0 si x = -2 ou x = -7/5
Exemple
4x + 1 < 6x + 2 est une inéquation à une inconnue correspondant à la valeur de « x ».
Pour résoudre une inéquation du premier degré à une inconnue, il faut isoler l’inconnue « x »
afin d’obtenir une solution de type « x ≤ … » ou « x ≥… » ou « x <… » ou « x >… ».
Exemples
1 Résoudre l’inéquation : 8x ≤ 16
- Pour obtenir la valeur de « x », on simplifie l’expression en divisant l’inéquation par « 8 » :
8x/8 ≤ 16/8
x≤2
- Tous les nombres inférieurs ou égaux à « 2 » sont des solutions de l’inéquation « 8x ≤ 16 »
Astuce
Dans les QCM, vous pouvez utiliser les valeurs proposées pour trouver la solution.
Résoudre un système d’équation à deux inconnus revient à trouver les couples de valeurs qui
permettent de vérifier les deux équations, c’est-à-dire les valeurs des inconnues « x » et « y ».
- par substitution,
- par combinaison.
Exemple
Résoudre l’équation : 4x – y = 8
-3x + 4y = 7
y = 4x – 8
-3x + 4y = 7
y = 4x – 8
-3x + 4y = 7
y = 4x – 8
-3x + 4(4x – 8) = 7
y = 4x – 8
-3x + 16x – 32 = 7
y = 4x – 8
13x - 32 = 7
y = 4x – 8
13x - 32 = 7
y = 4x – 8
13x = 7 + 32
y = 4x – 8
x = 39/13
y = 4x – 8
x=3
y = 4x – 8
13x - 32 = 7
y = 4x3 – 8
13x = 7 + 32
y = 12 – 8
x = 39/13
y=4
x=3
(4 x 3) – 4 = 8
(-3 x 3) + (4 x 4) = 7
12 – 4 = 8
-9 + 16 = 7
2x – 3y = 7
x + 5y = -3
1. x = 2 et y = -1
2. x = 0 et y = 1
3. x = -2 et y = 1
4. x =-1 et y = 0
Réponse :
Résolution de l’équation par substitution :
Étape 1 : dans la seconde équation, on isole l’inconnue « x » :
2x – 3y = 7
x + 5y = -3
On obtient l’équation :
2x – 3y = 7
x = -3 – 5y
→ On obtient donc x = 2 et y = -1
→ Réponse 1.
La méthode par combinaison permet de résoudre l’équation en multipliant une des deux
équations – ou les deux - par un nombre permettant de faire disparaître une des deux inconnues
(« x » ou « y »).
Exemple
Résoudre l’équation : 4x + y = 8
3x + 4y = -7
Étape 1 : il faut multiplier une des deux inconnues. Dans l’équation, on multiplie la première équation par
« 4 » pour obtenir la même valeur de « y » que dans la seconde équation et ainsi pour le faire disparaitre :
(4x + y = 8) x 4 16x + 4y = 32
3x + 4y = -7 3x + 4y = -7
Attention : il faut bien penser à multiplier l’ensemble des termes de la première équation.
x = 39/13 x=3
3x + 4y = -7 3x + 4y = -7
y = 8 – 12 y = -4
3x + 4y = -7 3x + 4y = -7
(4 x 3) + (-4) = 8
(3 x 3) + (4 x -4) = -7
12 – 4 = 8
9 + -16 = -7
A savoir
Dans certains systèmes d’équation à deux inconnus, il sera nécessaire de multiplier les deux équations
pour obtenir les valeurs de « x » et « y » :
Exemple
Résoudre l’équation : 2x + 5y = 17
7x – 3y = -2
Étape 1 : on multiplie la première équation par « 7 » et la seconde équation par « 2 » pour pouvoir
supprimer la valeur « y » :
(2x + 5y = 17) x 7 14x + 35y = 119
(7x – 3y = -2) x 2 14x – 6y = -4
Étape 2 : on calcule la première équation en y ôtant la seconde équation pour supprimer la valeur « x » :
14x + 35y – (14x – 6y) = 119 – (-4) 14x + 35y – 14x + 6y = 119+4
14x – 6y = -4 14x – 6y = -4
y = 123/41 y=3
14x – 6y = -4 14x – 6y = -4
2x + 5 x 3 = 17 2x + 15 = 17
7x – 3y = -2 7x – 3y = -2
2x = 17 - 15 x=1
7x – 3y = -2 7x – 3y = -2
2x + 5y = 17
7x – 3y = -2
(2 x 1) + (5 x 3)= 17
(7 x 1) – (3 x 3) = -2
2 + 15 = 17
7 – 9 = -2
Astuce
Dans les QCM, vous pouvez utiliser les propositions de réponses pour trouver la solution.
Un problème du premier degré à une ou deux inconnues revient à résoudre une équation du
premier degré à une ou deux inconnues.
→ Il faut donc mettre les termes du problème sous la forme d’une équation.
Pour comprendre cette notion, prenons pour exemple le problème posé lors du QCM de catégorie B de
l’année 2020 :
(QCM 2020 – B) : Une mère souhaite répartir 160 € d'argent de poche entre ses trois
fils, Orène (l'aîné), Edern (second) et Jean (le dernier). Elle veut que l'aîné ait 20 € de plus que
le second et que le second ait 10 € de plus que le dernier. Quelle somme doit-elle donner à
Edern ?
1. 40 €
2. 50 €
3. 60 €
4. 70 €
Il est possible de traduire ce problème sous la forme d’une équation du premier degré à une inconnue. On
pose donc une équation avec « z » la somme qui sera donné à l’ainé, « y » la somme qui sera donné au
second enfant et « x » la somme qui sera donnée au dernier enfant. Cela se traduit par :
x + y + z = 160
y = x + 10
z = y + 20 donc z = x + 10 + 20
3x + 40 = 160
3x = 160 – 40
3x = 120
3x/3 = 120/3
x = 40
Ainsi :
Exemple
21 briques sont empilées les unes sur les autres. La hauteur de la pile atteint 81 cm.
Certaines briques ont une épaisseur de 5 cm tandis que d’autres ont une épaisseur de 3 cm.
Dans un second temps, il faut différencier les briques de 5cm d’épaisseur, « 5x » et les briques de 3 cm
d’épaisseur, « 3y ».
Dans un troisième temps, on va écrire le système d’équation à deux inconnues que l’on vient d’identifier
et résoudre l’équation :
x + y = 21
5x + 3y = 81
Pour trouver la valeur de x, on utilise la méthode par substitution en multipliant la première équation par
«3»:
3x + 3y = 63
5x + 3y = 81
3x + 3y – (5x + 3y) = 63 – 81
3x + 3y – 5x – 3y = -18 (n’oubliez pas de changer les signes de la parenthèse quand un « – »
3x – 5x = -18 précède la parenthèse !)
-2x = -18
x = 18/2
x=9
On peut vérifier les équations en remplaçant les valeurs de « x » et « y » dans chacune d’elles :
x + y = 21 9 + 12 = 21
5x + 3y = 81 5x9 + 3x12 = 81
A savoir
1. Théorème de Pythagore
L’hypoténuse
correspond
au côté
opposé à
l’angle droit :
dans
l’exemple ci-
contre :
« AB »
Dans un triangle, si le carré de la mesure d’un côté est égal à la somme des carrées des mesures des 2
autres côtés, ce triangle est un triangle rectangle.
(QCM 2021 – B) : Soit un triangle rectangle dont les longueurs des côtés de l’angle
droit mesurent 3 et 4 cm.
1. 5
2. 7
3. 12
4. 25
A = hypoténuse
B = 3 cm
C = 4 cm
2. Théorème de Thalès
Si :
AM AN MN
Alors : = =
AB AC BC
M N
Si : B C
- A, M et B sont 3 points alignés et distincts
- A, N et C sont 3 points alignés et distincts
Et AM AN
=
AB AC
En règles générale, pour calculer le périmètre d’une figure, il faut additionner les mesures de tous les
côtés :
Légende :
p : périmètre ;
c : côté ;
L : longueur ; l : largeur
Légende :
h
A : aire ;
c : côté ; d et D : diagonale ;
B
pi = = 3,14 ; r et R : rayon ; A = (B x h) / 2
L : longueur ; l : largeur ;
h : hauteur
1. 14 cm²
2. 14 cm
3. 49 cm
4. 49 cm²
Réponse :
Il faut appliquer la formule du calcul de l’aire d’un carré :
A = c²
A = 7² = 7 x 7
A = 49 cm²
→ L’unité de l’aire est le m².
→ Réponse 4.
(QCM 2021 – B) : Quelle est l’aire d’un trapèze dont les mesures sont : B = 300 mm ;
b = 20 cm et h = 0,8 dm ?
1. 128 dm²
2. 150 dm²
3. 188 dm²
4. 200 dm²
Réponse :
Dans un premier temps, il faut mettre l’ensemble des données dans la même unité de mesure :
Prenons comme unité de mesure le centimètre :
- B = 300 mm = 30 cm
- b = 20 cm
- h = 0,8 dm = 8 cm
km hm dam m dm cm mm
3 0 0
2 0
0 8
Dans un second temps, il faut appliquer la formule du calcul de l’aire d’un trapèze :
A = [(b + B) x h] / 2
A = [(30 + 20) x 8] / 2
A = 200 cm²
Ces droites possèdent des propriétés qui permettent de trouver la mesure de certains angles ou segments.
A savoir
Généralités : La médiatrice d’un segment [AB] est une droite qui passe par le milieu de [AB] et qui est
perpendiculaire à ce segment.
A B
Ainsi, si un point M est placé sur la médiatrice d’un segment, alors il est à la même distance des deux
extrémités du segment. On a alors AM = BM :
A B
Par conséquent, si un point est à égale distance des extrémités d’un segment, alors il se trouve sur la
médiatrice de ce segment.
Propriété 2 : La médiatrice d’un triangle est une droite perpendiculaire qui passe par le milieu du segment.
Médiatrice
A savoir
Les 3 médiatrices d’un triangle sont concourantes en un point (c’est-à-dire qu’elles se coupent en un point
d’intersection) appelé le « centre du cercle qui lui est circonscrit ».
Ainsi, dans un triangle ABC, le point d’intersection « O », des trois médiatrices, est à égal distance des
trois sommets.
On a alors OA = OB = OC :
Centre du
cercle
La hauteur d’un triangle est une droite qui passe par un sommet et qui est perpendiculaire au côté opposé.
Hauteur
A savoir
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un point appelé « orthocentre ».
Orthocentre
La médiane d’un triangle est la droite qui passe par le milieu d’un côté du triangle et par le sommet
opposé à ce côté.
Médiane
A savoir
Les 3 médianes d’un triangle sont concourantes en un point appelé « centre de gravité du triangle ».
Centre de gravité
du triangle
La bissectrice est une droite ou une demi-droite qui partage un angle en deux angles égaux.
Bissectrice
A savoir
Le 3 bissectrices d’un triangle sont concourantes en un point : « le centre du cercle inscrit dans le
triangle ».
Centre du
cercle
(QCM 2020 – C) : Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un point
appelé :
1. Hypercentre
2. Orthocentre
3. Point central
4. Point convergent
Réponse :
L’orthocentre est le point d’intersection des hauteurs d’un triangle
→ Réponse 2.
A savoir
N.B. Le parallélépipède rectangle est un prisme particulier, car sa base est un rectangle.
Le volume est la mesure de l’espace occupé par une figure en trois dimension et exprimée en
m³ :
A savoir
Le volume d’une pyramide à base carrée est égal à : V = 1/3 x aire de la base x h
1. 2,76
2. 3,24
3. 6
4. 12
Réponse :
Le bassin est de forme rectangulaire. Il faut donc appliquer la formule : V = L x l x h
- L=3m
- l=2m
- h = O,54 m
La surface représente la quantité de matériau utilisée pour recouvrir une figure. Elle est
exprimée en m².
Ainsi, par exemple, la superficie totale d’un parallélépipède rectangle = Aires des rectangles
composant le parallélépipède = Sommes des aires des 6 rectangles composant la figure
1. 5
2. 6
3. 7
4. 8
Réponse :
Le studio de Camille représente un parallélépipède rectangle. Il faut donc déterminer la surface
totale des 4 murs et du plafond. Deux méthodes :
1/ On calcule la surface des 4 murs et du sol :
La surface des 4 murs correspond à l’aire des 4 murs. Elle est de : 2x(longueur x hauteur) +
2x(largeur x hauteur) = 2x(4×2,5) + 2x(6×2,5) = 20 + 30 = 50 m²
La surface totale du plafond est de : longueur x largeur = 6 x 4 = 24 m²
→ La surface totale à peindre est de : 50 + 24 = 74 m²
On peut désormais calculer le nombre de pots de peinture pour l’appartement de Camille : 1 pot
couvre 15 m². Pour 74 m², il faut : 74 ÷ 15 = 4,93 ; arrondi à l’entier supérieur, il faut 5 pots de
peinture.
→ Réponse 1.
Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des longueurs, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).
km hm dam m dm cm mm
Kilomètre
Hectomètre 1 0 0 0
Décamètre 1 0 0 1 km = 1 000 m
Mètre 1 0
Décimètre 1 1 m = 100 cm
Centimètre
1 0
Millimètre
1 0 0
1 0 0 0
Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des aires, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).
1 0 0 0 0 0 0
Kilomètre carré
1 0 0 0 0
Hectomètre carré
Décamètre carré 1 0 0 0 0
Mètre carré
Décimètre carré 1 0 0
Centimètre carré 1
Millimètre carré
1 0 0
1 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0 0
1 are = 100m2
1 centiare = 1m2
A savoir
1 dm3 = 1 Litre
Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des volumes, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).
kL hL daL L dL cL mL
1 0 0 0
1 0 0
1 0
1
1 0
1 0 0
1 0 0 0
1 0 0 0
1
1 0
1
• Longueur : 1m = 10 dm
• Largeur : 50 cm = 5 dm
• Hauteur : 7,5 dm
Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des angles, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).
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