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Ces fiches s’adressent aux candidats préparant l’épreuve du questionnaire à choix multiples
(QCM) des concours des catégories B et C de la Direction générale des finances publiques
(DGFiP).

Cette épreuve consiste à répondre à un questionnaire à choix multiples (QCM) sur plusieurs
domaines dont les mathématiques.

Les fiches de « mathématiques » ont vocation à accompagner les candidats dans leur
préparation à l’épreuve écrite de pré-admissibilité.

Bonne préparation et bonne chance !

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Sommaire

Sommaire _________________________________________________________________ 3
Avant-propos ______________________________________________________________ 5
1/ L’épreuve de pré-admissibilité _______________________________________________ 5
2/ Programme de « mathématiques » ___________________________________________ 6
3/ La préparation____________________________________________________________ 6
4/ Conseils pour le jour J ______________________________________________________ 6
I. Avant de commencer _______________________________________________________ 8
1/ Les tables de multiplication _________________________________________________ 8
2/ Les tables de division_______________________________________________________ 9
II. Manipulation des nombres ________________________________________________ 10
1/ Nombres entiers et rationnels, racines carrées et nombre Pi _______________________ 10
2/ Additions, soustractions, multiplications et divisions _____________________________ 12
3. Enchaînements d’opération et priorités opératoires _____________________________ 24
4/ Multiples et diviseurs d’un entier ____________________________________________ 25
5/ Nombres premiers et nombres premiers entre eux ______________________________ 27
6/ PGCD et PPCM___________________________________________________________ 30
7/ Division euclidienne et critères de divisibilité ___________________________________ 32
8/ Valeur décimale et valeur approchée d’une fraction _____________________________ 34
9/ Puissances d’exposant entier relatif et notation scientifique _______________________ 35
10/ Racine carrée d’un produit et d’un quotient ___________________________________ 36
11/ Proportionnalité ________________________________________________________ 38
12/ Moyennes, pourcentages, taux, et intérêts simples _____________________________ 40
13/ Prix d’achat, prix de vente, prix de revient, bénéfice et perte _____________________ 46
14/ Calculs de vitesses moyennes. Mouvement uniforme. Calculs et conversion des durées et
des vitesses _______________________________________________________________ 47
15/ Calculs et conversions des masses. Densité et masse volumique ___________________ 51
III. Algèbre ________________________________________________________________ 54
1/ Calcul littéral. Identités remarquables. Monômes et polynômes. ___________________ 54
2/ Factorisation et développement _____________________________________________ 57

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3/ Équations et inéquations du premier degré à une inconnue et coefficients réels _______ 60
4/ Systèmes de deux équations à deux inconnues et coefficients réels _________________ 62
5/ Problèmes du premier degré à une ou deux inconnues ___________________________ 66
IV. Géométrie _____________________________________________________________ 69
1/ Figures planes usuelles : carré, rectangle, triangles et triangles particuliers (rectangle,
isocèle, équilatéral), trapèze, parallélogramme, cercle. Périmètres et aires _____________ 69
2/ Droites remarquables du triangle (médiatrice, hauteur, médiane, bissectrice) et leurs
points d’intersection ________________________________________________________ 75
3/ Figures usuelles de l’espace : Parallélépipèdes rectangles, prismes droits, pyramides,
cylindre, cône de révolution, sphères. Volumes, surfaces ____________________________ 79
4/ Calculs et conversions de longueurs, d’aires, de volumes, d’angles __________________ 83

Pour aller plus loin …

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Avant-propos
Pour les concours des catégories B et C d’accès aux emplois de la Direction générale des finances publiques,
l’épreuve écrite de pré-admissibilité consiste à répondre à un questionnaire à choix multiples (QCM) dans
les domaines suivants :

connaissances générales, français, mathématiques et raisonnement logique.

1/ L’épreuve de pré-admissibilité
Le jour de l’épreuve de pré-admissibilité, vous disposez d’1h30 pour répondre à un questionnaire à choix
multiples comportant 54 questions.

Le jour J

Le jour de l’épreuve, vous devrez renseigner vos réponses sur la feuille de réponses remise au début de
l’épreuve par l’administration en utilisant un stylo bille ou un feutre fin à encre noire ou bleue.

Une seule réponse par question !

A chaque question, vous devrez indiquer votre réponse parmi 7 propositions :

o Proposition 1
o Proposition 2
o Proposition 3
o Proposition 4
o T : toutes les réponses sont correctes
o A : aucune des réponses n’est correcte
o O : vous ne souhaitez pas répondre à la question

Modèle de grille de réponses :

- Sur la première ligne, vous indiquez votre réponse.

- La deuxième ligne devra être renseignée si vous souhaitez modifier votre réponse initiale.

Attention
Pour les concours des catégories C et B, les mauvaises réponses sont sanctionnées !

N.B. le barème de notation n’est pas communiqué par l’administration.

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2/ Programme de « mathématiques »
La partie « mathématiques » sert à tester les connaissances du candidat en matière de calcul.

Le programme de l’épreuve écrite de pré-admissibilité (« QCM ») est détaillé par l’arrêté du 19 mai
2011 fixant la nature et le programme des épreuves du concours pour l'accès au grade de contrôleur des
finances publiques de 2ème classe. Le programme de révision se divise en 3 thèmes :

• Manipulation des nombres,


• Algèbre,
• Géométrie.

N.B.
Pour le concours d’agent administratif des finances publiques, l’arrêté du 12 avril 2016 ne détaille pas le
programme de mathématiques. Il indique simplement que le candidat devra avoir des connaissances de
base en matière de calcul.

Cependant, il ressort des annales du concours de catégorie C que les thèmes abordés sont similaires à
ceux du concours de catégorie B. Aussi, il est conseillé aux candidats du concours de catégorie C de baser
leurs révisions sur le programme du concours de catégorie B.

3/ La préparation
L’entraînement est la clé de la réussite. Refaire les annales des années précédentes en temps réel
vous permettra de :

 comprendre le fonctionnement de l’épreuve,


 déterminer vos points forts et vos points faibles,
 lister les domaines sur lesquels vous devez travailler davantage.

Vous pouvez vous exercer en ligne sur monconcoursdgfip !

4/ Conseils pour le jour J


Le jour de l’épreuve, soyez attentif aux consignes orales et écrites qui vous seront communiquées.
En effet, des modifications peuvent être apportées par l’administration d’une année sur l’autre.

 Par exemple, jusqu’en 2016, pour le concours de catégorie C, il était précisé que les mauvaises
réponses n’étaient pas sanctionnées. Depuis cette date, il est indiqué qu’une réponse incorrecte
est sanctionnée.

N’oubliez pas que vous avez 1h30 pour répondre à 54 questions : soyez donc vigilant au temps !

Vous disposez d’environ 1 minute et 40 secondes par question.

Le jour J, vous allez répondre en moins d’une minute à certaines questions alors que d’autres vous
prendront plus de temps. Pour optimiser votre temps, il est conseillé de répondre en priorité aux
questions faciles et de revenir à la fin sur les questions qui vous demanderont plus de travail. En effet,
vous n’avez pas l’obligation de répondre aux questions dans l’ordre.

 Concrètement, pour la partie « mathématiques », si vous vous rendez compte que vous ne
parvenez pas à trouver la solution à une question dans un temps raisonnable, passez à la question
suivante et revenez sur cette question à la fin de votre devoir. Vous éviterez de perdre trop de
temps sur cette question et cela vous permettra de gagner des points sur les questions suivantes.

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 Lorsque vous laissez une question de côté, pensez à vous mettre une alerte qui vous servira de
rappel pour revenir sur cette question plus tard. Par exemple, vous pouvez noter sur une page de
brouillon les numéros des questions auxquelles vous n’avez pas répondu.

Sur votre feuille de réponse faites bien attention à cocher les bonnes cases et à ne
pas décaler l’ensemble de vos réponses !

Faites également attention au libellé des questions. La formulation des questions change
régulièrement : il peut vous être demandé de trouver la bonne réponse ou d’indiquer la mauvaise réponse.

Enfin, n’hésitez pas à procéder par élimination en testant les réponses proposées.

▪ Par exemple, pour les questions de « mathématiques » et de « raisonnement logique », vous


pouvez vous servir des résultats proposés.
▪ Autre exemple, pour les questions de « français » et de « connaissances générales », vous pouvez
éliminer les réponses que vous savez fausses, pour focaliser votre raisonnement sur celles
restantes.

***

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I. Avant de commencer
Avant de débuter les fiches de « mathématiques », un petit rappel s’impose. En effet, la calculatrice étant
interdite pour l’épreuve du QCM, il est indispensable de maîtriser les tables de multiplication et de division
sur le bout des doigts pour éviter de perdre un temps précieux le jour de l’épreuve.

Dans la partie « mathématiques », les exercices vous imposeront de réaliser rapidement des opérations :
additions, soustractions, multiplications, et divisions.

C’est la raison pour laquelle vous trouverez ci-après un rappel des tables de multiplication et des tables de
division. Pour beaucoup, l’apprentissage de ces notions remonte à plusieurs années. Une relecture des
tables de multiplication et de division vous permettra de les réapprendre en un clin d’œil.

1/ Les tables de multiplication

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2/ Les tables de division

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II. Manipulation des nombres

1/ Nombres entiers et rationnels, racines carrées et nombre Pi

a. Nombres entiers et nombres rationnels

- Les nombres entiers naturels sont les nombres ordinaires positifs utilisés pour compter et mesurer :

« 0 ; 1 ; 2 ; … ; 34 ; … ; 256 ; etc. »

→ L’ensemble des nombres entiers naturels est noté « N » : N = {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; …}

- Les nombres entiers relatifs comprennent les nombres entiers naturels positifs et les nombres
entiers naturels négatifs munis d’un signe (+) ou (-) :

« -234 ; … ; -34 ; … ; 0 ; +1 ; … ; +56 ; … ; etc. »

→ L’ensemble des nombres entiers relatifs est noté « Z » : Z = {… ; -3 ; -2 ; -1 ; 0 ; +1 ; +2 ; +3 ; …}

- Les nombres rationnels sont exprimés sont la forme de fractions avec des nombres entiers, positifs ou
négatifs, au numérateur et au dénominateur.

« 2/5 ; -3/4 ; 12/4 ; -15/-3 ; etc. »

→ L’ensemble des nombres rationnels est noté « Q ».

A savoir
Dans une fraction, le dénominateur n’est jamais égal à 0.

Exemples
▪ « -3 » n’est pas un entier naturel, car il est négatif. C’est un entier relatif.
▪ « 5 » est un entier naturel et un entier relatif.
▪ « 2/0 » n’existe pas, car le dénominateur ne peut jamais être égal à zéro.

Attention
Un nombre entier n’a pas de partie décimale :

▪ « 2,3 » n’est pas un nombre entier, c’est un nombre décimal positif ;


▪ « -5,7 » n’est pas un nombre entier, c’est un nombre décimal négatif.

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LES CHIFFRES ROMAINS :

b. Racines carrées

La racine carrée du nombre « X » est un nombre dont le carré est égal à « X » :

√𝐗 = Y et Y² = X

Exemples
▪ √9 = 3 et 3² = 9
▪ √16 = 4 et 4² =16

QUELQUES RACINES CARREES

√𝟎 = 0 √𝟏 = 1 √𝟒 = 2

√𝟗 = 3 √𝟏𝟔 = 4 √𝟐𝟓 = 5

√𝟑𝟔 = 6 √𝟒𝟗 = 7 √𝟔𝟒 = 8

√𝟖𝟏 = 9 √𝟏𝟎𝟎 = 10 √𝟏𝟐𝟏 = 11

√𝟏𝟒𝟒 = 12 √𝟏𝟔𝟗 = 13

A savoir
• La racine carrée d’un nombre négatif n’existe pas : « √−𝟗 » n’existe pas !
o En revanche, il est possible d’écrire « - √𝟏𝟐𝟏 ». Le résultat est égal à « - 11 ».

• « √𝒂 + √𝒃 » n’est pas égale à : « √𝒂 + 𝒃 »


→ 𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 ∶ √16 + √9 = 4 + 3 = 7 et √16 + 9 = √25 = 5

• « 𝒂√𝒃 + c√𝒅 = (a+c)√𝒃 + 𝒅 »


→ 𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 ∶ 5√13 + 4√13 = 9√13

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c. Nombre Pi

Le nombre  (Pi) est un nombre irrationnel : il s’écrit avec un nombre infini de décimales :

A savoir
- Dans la pratique, il faut retenir que  = 3,14.

- Le nombre  est utilisé dans de nombreux domaines, et principalement en géométrie.


- Le nombre  est aussi appelé « constante d’Archimède »
- Le nombre  correspond à la 16 ème
lettre de l’alphabet grec.

2/ Additions, soustractions, multiplications et divisions

a. Additions

L’addition consiste à ajouter plusieurs éléments, appelés « termes », pour obtenir un résultat : la
somme.

L’addition de nombres relatifs consiste à ajouter des nombres composés de leur signe, « + » ou « - », et
de leur valeur absolue (exemple « +5 » ou « -7 »).

Addition de nombres de même signe : il faut conserver le signe de chaque nombre et ajouter
leurs valeurs absolues :

▪ (+5) + (+20) = +25


▪ (-6) + (-4) = -10

Addition de nombres de signes contraires : il faut conserver le signe du nombre ayant la plus
grande valeur absolue et soustraire la plus petite valeur de la plus grande :

▪ (+30) + (-15) = +15 (on conserve le signe « + » car 30>15 et on soustrait 15 à 30)
▪ (-60) + (+10) = -50 (on conserve le signe « - » car 60>10 et on soustrait 10 à 60)

Notion d’opposé : deux nombres sont dits opposés lorsque leur somme est égale à zéro :

▪ (+5) + (-5) = 0
▪ (+85) + (-85) = 0

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Savoir poser une addition
Dans un premier temps, il faut poser l’opération en plaçant les nombres les uns en dessous des autres :

439
+
714

Dans un second temps, il faut additionner les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la
colonne de droite, les unités, sans oublier de poser les éventuelles retenues :

- On commence par additionner les chiffres des unités : 4 + 9 = 13 → le résultat de l’opération est
supérieur à 9. Il faut donc poser une retenue à côté du chiffre des dizaines :
o Dans la ligne des résultats, on pose le chiffre « 3 » (résultat de l’opération « 4 + 9 »)
o A gauche du chiffre des dizaines de « 439 », on met en retenue le chiffre « 1 »

4 13 9
+
714

= 3

- On poursuit avec les chiffres des dizaines : 1 + 3 = 4 → il ne faut pas oublier d’ajouter au résultat
la retenue « 1 » :
o 4+1=5
o Dans la ligne des résultats, on pose le chiffre « 5 »
o Il n’y a pas de retenue à poser

4 13 9
+
714

= 53

- On poursuit avec les chiffres des centaines : 7 + 4 = 11 → le résultat de l’opération est supérieur
à 9, mais s’agissant des derniers chiffres à additionner, on pose le chiffre « 11 » dans la ligne des
résultats :

439
+
714

=1153

→ Ainsi, 439 + 714 = 1153

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b. Soustractions

La soustraction consiste à retrancher un nombre, appelé « terme », à un autre nombre pour obtenir un
résultat : la différence.

Pour soustraire un nombre relatif, il faut ajouter son opposé :

▪ (+15) – (+20) = (+15) + (-20) = -5


o On obtient une addition de nombres de signes contraires : on conserve donc le signe du
nombre ayant la plus grande valeur absolue (+20) et on soustrait la plus petite valeur
de la plus grande : 20 – 15 = 5
▪ (-20) – (+5) = (-20) + (-5) = -25
o On obtient une addition de nombres de même signe : on conserve le signe de chaque
nombre (-) et on ajoute leurs valeurs absolues : 20 + 5 = 25

Astuce
Si vous ne souhaitez pas utiliser le signe opératoire « - », vous pouvez changer le signe dans la
parenthèse :

(+5) + (+10) – (-3) = (+5) + (+10) + (+3) = 5 + 10 + 3 = 18

(+10) – (-5) – (+6) = (+10) + (+5) + (-6) = 10 + 5 – 6 = 9

Savoir poser une soustraction


Dans un premier temps, il faut poser l’opération en plaçant les nombres les uns en dessous des autres :

675
-
234
=

Dans un second temps, il faut soustraire les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la colonne
de droite, les unités, et en posant la question : « quel nombre faut-il ajouter pour passer du nombre
du bas au nombre du haut ? ».

- On commence par soustraire les chiffres des unités : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
4 à 5 ? Il faut ajouter le chiffre « 1 ».
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 1 » :

675
-
234
= 1

- On poursuit avec les chiffres des dizaines : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de 3 à 7 ? Il
faut ajouter le chiffre « 4 ».
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 4 » :

675
-
234
= 41

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- On poursuit avec les chiffres des centaines : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de 2 à 6 ? Il
faut ajouter le chiffre « 4 ».
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 4 » :

675
-
234
= 441

→ Ainsi, 675 - 234 = 441

A savoir

1. Lorsque le chiffre du haut est inférieur au chiffre du bas, il faudra poser des retenues à côté du
chiffre du haut et à côté du chiffre du bas suivant.

Exemple
Dans un premier temps, on pose l’opération :

324
-
265
=

Dans un second temps, on soustrait les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la colonne de
droite, les unités, et en posant la question : « quel nombre faut-il ajouter pour passer du nombre du
bas au nombre du haut ? ».

- On commence par soustraire les chiffres des unités : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
5 à 4 ? Il n’est pas possible d’aller de 5 à 4 en ajoutant un chiffre. Par conséquent, il faut poser
deux retenues :
o On pose une première retenue à côté du chiffre « 4 » du nombre « 324 » :
▪ on inscrit le chiffre « 1 » à côté du chiffre « 4 »
o On pose une seconde retenue à côté du chiffre « 6 » du nombre « 265 » :
▪ on inscrit le chiffre « 1 » à côté du chiffre « 6 »

3 2 14
-
1+
2 65
=

o On se pose désormais la question suivante : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
5 à 14 ? Il faut ajouter le chiffre « 9 ».
▪ Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 9 » :
1
3 2 4
-
1+
2 65

= 9

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- On poursuit avec les chiffres des dizaines : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de 1+6 à 2 ?
Il n’est pas possible d’aller de 7 à 2 en ajoutant un chiffre. Par conséquent il faut poser deux
retenues :
o On pose une première retenue à côté du chiffre « 2 » du nombre « 324 » :
▪ on inscrit le chiffre « 1 » à côté du chiffre « 2 »
o On pose une seconde retenue à côté du chiffre « 2 » du nombre « 265 » :
▪ on inscrit le chiffre « 1 » à côté du chiffre « 2 »
1
3 2 14
-
1+
2 1+6 5

= 9

o On se pose désormais la question suivante : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de
1+6 à 12 ? Il faut ajouter le chiffre « 5 »
▪ Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 5 » :
1
3 2 14
-
1+
2 1+6 5

= 59

- On poursuit avec les chiffres des centaines : Quel nombre faut-il ajouter pour passer de 1+2 à 3 ?
Il faut ajouter le chiffre « 0 »
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 0 » :
1 1
3 2 4
-
1+ 1+
2 65

= 0 5 9

→ Ainsi, 324 - 265 = 059

2. Pour additionner ou soustraire des fractions, il faut qu’elles aient le même dénominateur :

- Addition et soustraction de fractions ayant le même dénominateur :

A B A+B A B A-B
+ = - =
C C C C C C

- Addition et soustraction de fractions de dénominateurs différents :

A B AD + BC A B AD - BC
+ = - =
C D CD C D CD

→ Le résultat d’une fraction doit toujours être donné sous sa forme irréductible : Axk A
=
(la forme irréductible d’une fraction correspond à sa forme non simplifiable). Bxk B

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(QCM 2019 – B) : Quel est le résultat de l’opération suivante : 37/36 + 1/3 - 5/12 = ?

1. – 13/12

2. 17/18

3. 37/36

4. 5/4

Réponse :
Pour additionner et soustraire des fractions entre elles, il faut qu’elles aient un dénominateur
commun.
Dans un premier temps, on choisit un dénominateur commun : dans l’exercice ci-dessous, nous
prenons « 36 » comme dénominateur commun. On obtient :

37/36 + 1x12/3x12 – 3x5/3x12

37/36 + 12/36 – 15/36 = 34/36

Dans un second temps, il faut regarder s’il est possible de simplifier le résultat, car le résultat d’une
fraction doit toujours être donné sous sa forme irréductible :
Il est possible de simplifier la fraction « 34/36 » car 34 / 36 = (2 x 17) / (2 x 18)
En supprimant le chiffre « 2 » au numérateur et au dénominateur, on obtient : 17/18
→ Réponse 2.

c. Multiplications

La multiplication consiste à multiplier des nombres, appelés « facteurs », pour obtenir un résultat : le
produit.

Multiplication de nombres relatifs :

Le produit de 2 nombres relatifs de même signe donne un nombre positif :

▪ (+4) x (+5) = + 20
▪ (- 4) x (- 5) = + 20

Le produit de 2 nombres relatifs de signes contraires donne un nombre négatif :

▪ (+4) x (- 5) = - 20
▪ (- 3) x (+5) = - 15

Astuce
Pour déterminer le signe d’un produit, il faut compter le nombre de facteurs négatifs :

▪ si ce nombre est impair, le produit est négatif :

(-5) x (+20) x (-25) x (-1) → 3 facteurs négatifs → produit négatif → produit = - 2 500

▪ si ce nombre est pair, le produit est positif :

(-5) x (+20) x (+25) x (-1) → 2 facteurs négatifs → produit positif → produit = + 2 500

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Savoir poser une multiplication
Dans un premier temps, il faut poser l’opération en plaçant les deux nombres l’un en dessous de l’autre :

32
14

Dans un second temps, il faut multiplier le chiffre des unités du nombre du bas par chaque chiffre du
nombre du haut :

- 4x2=8
- 4 x 3 = 12

→ Les résultats sont inscrits sous l’équation :

32
14

128

Dans un troisième temps, il faut placer un zéro sous le chiffre des unités du résultat :

32
14

128
0

Dans un quatrième temps, il faut multiplier le chiffre des dizaines du nombre du bas par chaque chiffre du
nombre du haut :

- 1x2=2
- 1x3=3

→ Les résultats sont inscrits sous l’équation :

32
14

128
320

Dans un cinquième temps, il faut additionner les deux nombres obtenus pour obtenir le résultat de la
multiplication :

32
14

128
320

= 448

→ Ainsi, 32 x 14 = 448

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A savoir
1. Si les résultats des multiplications intermédiaires contiennent deux chiffres, il faudra poser
une retenue à côté du chiffre du haut suivant.

Exemple
Dans un premier temps, on pose l’opération :

23
4

=
Dans un second temps, il faut multiplier le chiffre des unités du nombre du bas par chaque chiffre du
nombre du haut :

- On commence par multiplier 4 avec le chiffre des unités du nombre du haut : 4 x 3 = 12 → le


résultat de l’opération est supérieur à 9. Il faut donc poser une retenue à côté du chiffre des
dizaines du haut :
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 2 » (« 4 x 3 = 2) »
o A gauche du chiffre des dizaines de « 23 », on met en retenue le chiffre « 1 »
1+
23
4

= 2

- On poursuit en multipliant 4 avec le chiffre des dizaines du nombre du haut : 4 x 2 = 8 → il faut


ajouter la retenue au résultat obtenu : 8 + 1 = 9
o Dans la ligne des résultats, on inscrit le chiffre « 9 »
1
23
4

= 92

→ Ainsi, 23 x 4 = 92

2. En cas de multiplication de deux nombres décimaux, il faut effectuer la multiplication sans s’occuper
des virgules. A la fin, il faut comptabiliser le nombre de chiffres après la ou les virgules : dans le résultat,
il faut laisser le même nombre de chiffres après la virgule :

Exemple
32,12
14,5

16060
128480
321200

= 465,740

Dans l’exemple ci-dessus, il y a 3 chiffres après les virgules de chacun des facteurs (32,12 et 14,5).
Par conséquent, dans le résultat, il faut placer la virgule de façon à laisser 3 chiffres après la virgule.

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3. En cas de multiplication de fractions, il faut multiplier les numérateurs entre eux et les dénominateurs
entre eux :

A B AB B AB
x = Ax =
C D CD C C

Exemples

3 7 3x7 21
1. x = =
2 5 2x5 10

7 3x7 21
2. 3 x = =
5 5 5

24 x 35 x 99
(QCM 2018 – C) : Quel est le résultat de :
4 x 9 x 30
1. 71

2. 73

3. 75

4. 77

Réponse :
Dans un premier temps, il faut simplifier l’équation :

– il faut identifier les numérateurs et les dénominateurs communs :

24 x 35 x 99 4 x 6 x 5 x 7 x 9 x 11
=
4 x 9 x 30 4x9x6x5

– puis, il faut supprimer les numérateurs et dénominateurs communs :

4 x 6 x 5 x 7 x 9 x 11
4x9x6x5

Dans un second temps, il faut résoudre la multiplication suivante : 7 x 11 = 77

→ Réponse 4.

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d. Divisions

La division consiste à diviser un nombre, le « dividende », par un autre nombre, le « diviseur », afin
d’obtenir un résultat : le quotient

Division de nombres relatifs :

Le quotient de 2 nombres relatifs de même signe est un nombre positif :

▪ (+15) ÷ (+5) = + 3

▪ (-15) ÷ (-5) = + 3

Le quotient de 2 nombres relatifs de signes contraires est un nombre négatif :

▪ (+4) ÷ (-2) = -2

▪ (-4) ÷ (+2) = -2

Savoir poser une division


Dans un premier temps, il faut poser l’opération, 628 ÷ 4, en plaçant les nombres dans un tableau :

628 4

Dans un second temps, il faut prendre le premier chiffre de gauche du dividende, « 628 », et se demander
« combien de fois y-a-t-il le diviseur dans le dividende ? », soit « combien de fois y-a-t-il 4 dans
6?»:

- Si le résultat est supérieur à 0, celui-ci peut être inscrit sous le dividende ;

- S’il n’est pas possible de donner un résultat, il faut alors utiliser le second chiffre de
droite du dividende pour obtenir un résultat plus grand que 0 et écrire le reste sous le
dividende.

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Dans l’opération 628 ÷ 4, il y a 1 fois « 4 » dans « 6 » (car 1 x 4 = 4<6 ; 2 x 4 = 8>6) :

- Dans la colonne de droite, il faut inscrire le chiffre « 1 » ;


- Dans la colonne de gauche, il faut écrire la différence entre (1 x 4) et 6, soit : 6 – 4 = 2

628 4
2 1

Dans un troisième temps, il faut abaisser le second chiffre du dividende, « 628 », et recommencer
l’opération :

628 4

22 1

« Combien de fois y-a-t-il 4 dans 22 ? »

Il y a 5 fois 4 dans 22 (car 5 x 4 = 20<22 ; 5 x 5 = 25>22).

- Il faut donc inscrire le chiffre « 5 » à droite du chiffre « 1 »


- Et faire la différence entre « 4 x 5 » et 22, soit 22 – (4 x 5) = 22 – 20 = 2
o Le résultat de la différence, « 2 », est inscrit sous « 22 »

628 4
22 15
2

Dans un quatrième temps, il faut abaisser le troisième chiffre du dividende, « 628 », et recommencer
l’opération jusqu’à obtenir « 0 » en reste :

628 4
22 157
28

« Combien de fois y-a-t-il 4 dans 28 ? »

Il y a 7 fois 4 dans 28, car 7 x 4 = 28.

- Il faut inscrire le chiffre « 7 » après « 15 »,


- Et faire la différence entre « 7 x 4 » et 28, soit 28 – (7 x 4) = 28 – 28 = 0
o Le résultat de la différence est inscrit sous le nombre « 28 »

628 4
22 157
28
0

Le reste est égal à 0. L’opération est terminée : 628 ÷ 4 = 157

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A savoir
1. Si après avoir abaissé l’ensemble des chiffres du dividende, le reste n’est pas égal à zéro, il faut alors
ajouter un « 0 » après le reste non nul et continuer les opérations jusqu’à obtenir un reste nul.

Dans un premier temps, on pose l’opération, 629 ÷ 4, et on effectue les différentes étapes :

629 4
22 157
29
1

Dans un second temps, on met une virgule après les premiers chiffres trouvés sous le diviseur et on ajoute
un zéro à côté du reste non nul :

629 4
22 157,
29
10

En continuant l’opération, on obtient :

629 4
22 157,25
29
10
20
0

Le reste est égal à 0. L’opération est terminée : 629 ÷ 4 = 157,25

2. En cas de division de fractions, il faut multiplier la première fraction par l’inverse de la seconde
fraction :

A B A D
÷ = x
C D C B

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3. Enchaînements d’opération et priorités opératoires

Il faut distinguer les opérations sans parenthèse de celles comportant des parenthèses.

a. Enchainements d’opérations et priorités opératoires en l’absence de parenthèse

Lorsqu’un calcul ne comporte pas de parenthèse et qu’il est composé :

 seulement d’additions ou de soustractions, il faut effectuer les calculs de la gauche vers


la droite :

▪ 15 + 4 – 7 = 19 – 7 = 12

▪ 1+5–4+6=6–4+6=2+6=8

 seulement de multiplications ou de divisions, il faut effectuer les calculs de la gauche vers


la droite :

▪ 2 x 5 ÷ 3 = 15 ÷ 3 = 5

▪ 2 x 5 x 3 x 5 ÷ 2 = 10 x 3 x 5 ÷ 2 = 30 x 5 ÷ 2 = 150 ÷ 2 = 75

 d’additions, de soustractions, de multiplications et de divisions, il faut, dans un premier


temps, effectuer les multiplications et les divisions et, dans un second temps, réaliser
les additions et les soustractions en effectuant les calculs de la gauche vers la droite :

▪ 2 + 5 x 4 = 2 + 20 = 22

▪ 2+4÷2=2+2=4

▪ 6 + 3 x 5 – 10 ÷ 2 = 6 + 15 – 5 = 16

A savoir
La multiplication et la division étant prioritaires, vous pouvez les réaliser au même moment !

(QCM 2022 – B) : Quel est le quart de : 5 + 41 x 3 ?

1. 32,00

2. 34,50

3. 36,00

4. 124,25

Réponse :
Dans un premier temps, on effectue l’opération « 5 + 41 x 3 » en multipliant d’abord 41 par 3 :
41 x 3 = 123
Puis, on ajoute « 5 » au résultat obtenu : 123 + 5 = 128
Dans un second temps, on divise la somme obtenue par 4 : 128 / 4 = 32
→ Réponse 1.

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b. Enchainements d’opérations et priorités opératoires en présence de parenthèses

Lorsqu’un calcul comporte des parenthèses, il faut d’abord effectuer les calculs entre parenthèses :

▪ 150 + (25 - 3) = 150 + 22 = 172

▪ 20 – (10 – 5) = 20 – 5 = 15

Lorsqu’un calcul comporte des parenthèses et des crochets, il faut d’abord effectuer les calculs
entre parenthèses, puis les calculs entre crochets :

▪ [50 + (20 – 10)] = [50 + 10] = 60

▪ [10 + (10 + 5)] x 2 = [10 + 15] x 2 = 25 x 2 = 50

(QCM 2021 – C) : Quel est le résultat de l’opération suivante : 1 – 2 x (3 + 5) ?

1. 10

2. 0

3. 2

4. 15

Réponse :
Dans un premier temps, on effectue les calculs entre parenthèses : 3 + 5 = 8
→ On écrit l’équation en intégrant cette donnée et on obtient : 1 – 2 x 8
Dans un second temps, on procède à la multiplication : 2 x 8 = 16
→ On écrit l’équation en intégrant cette donnée et on obtient : 1 – 16
Dans un dernier temps, on réalise la soustraction : 1 – 16 = - 15
→ Réponse : Aucune des réponses n’est correcte.

4/ Multiples et diviseurs d’un entier

Les notions de « multiples » et de « diviseurs » sont liées :

« Si A et B sont deux nombres entiers,

et si A est un multiple de B,

alors B est un diviseur de A. »

Exemple
▪ 12 et 4 sont deux nombres entiers,
o 12 est un multiple de 4,
o donc 4 est un diviseur de 12.

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a. Multiples d’un entier

« Si A et B sont deux nombres entiers,

A un est multiple de B

s’il existe un entier, Y, tel que A = Y x B ».

Exemples
▪ 12 est un multiple de 4 :
o il existe un nombre entier Y tel que : 12 = Y x 4
 Y = 3 et 12 = 3 x 4

▪ 20 n’est pas un multiple de 6 :


o il n’existe pas de nombre entier Y permettant d’écrire : 20 = Y x 6.

A savoir
La somme de deux multiples de A est un multiple de A :

▪ Si A = 3 :
o 9 est un multiple de 3 ;
o 15 est un multiple de 3 ;
▪ La somme des deux multiples de 3 (9 et 15) est un multiple de 3 :
• Ainsi, 9 + 15 = 24
• Donc 24 est un multiple de 3 !

Astuce
Pour savoir si un nombre est un multiple d’un autre nombre, regardez la table de multiplication !

b. Diviseurs d’un entier

« Si A et B sont deux nombres entiers,

B est un diviseur de A

s’il existe un entier, Y, tel que A ÷ B = Y ».

→ Le quotient de la division de A par B est un nombre entier.

Exemples
▪ 4 est un diviseur de 12 :
o il existe un nombre entier Y tel que : 12 ÷ 4 = Y
 Y = 3 et 12 ÷ 4 = 3

▪ 6 n’est pas un diviseur de 20 :


o il n’existe pas de nombre entier Y permettant d’écrire : 20 ÷ 6 = Y

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Rappel
Les ensembles d’entiers sont composés :

▪ des entiers naturels, c’est-à-dire des nombres entiers positifs :

N = {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; …} ;

▪ des entiers relatifs, c’est-à-dire des nombres entiers positifs ou négatifs :

Z = {… ; -3 ; -2 ; -1 ; 0 ; +1 ; +2 ; +3 ; …}.

Astuce
Pour trouver les diviseurs d’un nombre, utilisez la table de multiplication :

▪ Dans la table de multiplication, les opérations suivantes permettent d’obtenir 42 :


o 1 x 42
o 2 x 21
o 3 x 14
o 6x7

→ Ainsi, les diviseurs de 42 sont : 1, 2, 3, 6, 7, 14, 21 et 42

5/ Nombres premiers et nombres premiers entre eux

a. Nombres premiers

Un nombre premier est un nombre qui admet seulement deux diviseurs : 1 et lui-même.

▪ Le nombre 1 n’est pas premier : il n’a qu’un seul diviseur, 1 (1 x 1 = 1)


▪ Le nombre 7 est premier : il n’a que deux diviseurs : 1 et lui-même (1 x 7 = 7)
▪ Le nombre 17 est premier : il n’a que deux diviseurs : 1 et lui-même (1 x 17 = 17)
▪ Le nombre 4 n’est pas premier : il a 3 diviseurs : 1, 2, et 4 (1 x 4 = 4 ; 2 x 2 = 4)
▪ Le nombre 6 n’est pas premier : il a 4 diviseurs : 1, 2, 3 et 6 (1 x 6 = 6 ; 2 x 3 = 6)

LISTE DES NOMBRES PREMIERS INFERIEURS A 100

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Astuce
→ Si un nombre est divisible par 2, 3, 4 ou 5, il n’est pas premier.

▪ 10 est divisible par 2 : 10÷2 = 5


▪ 9 est divisible par 3 : 9÷3 = 3
▪ 16 est divisible par 4 : 16÷4 = 4
▪ 10 est divisible par 5 : 10÷5 = 2

→ Si un nombre n’est pas divisible par 2, 3, 4 ou 5, il est premier.

▪ 11 n’est pas divisible par 2 : 11÷2 = 5,5 (ce nombre n’est pas un nombre entier).
▪ 19 n’est pas divisible par 3 : 19÷3 = 6,333… (ce nombre n’est pas un nombre entier).
▪ 41 n’est pas divisible par 4 : 41÷4 = 10,25 (ce nombre n’est pas un nombre entier).
▪ 89 n’est pas divisible par 5 : 89÷5 = 17,8 (ce nombre n’est pas un nombre entier).

A savoir
Tout nombre entier peut s’écrire sous la forme d’un produit dont les facteurs sont des nombres premiers :

▪ Exemple :
o 40 = 2 x 20 = 2 x 2 x 10 = 2 x 2 x 2 x 5 = 23 x 5
 2 et 5 sont deux nombres premiers.

(QCM 2019 – B) : Lequel de ces chiffres n’est pas un nombre premier ?

1. 3

2. 7

3. 9

4. 13

Réponse :
Un nombre premier est un nombre divisible uniquement par lui-même et par 1.
Seul le chiffre 9 n’est pas premier, car il est divisible par lui-même, par 1 et par 3 :
- 1x9=9
- et 3 x 3 = 9
→ Réponse 3.

b. Nombres premiers entre eux

Deux nombres sont premiers entre eux lorsque leur seul diviseur commun est 1.

Exemples
▪ 15 et 16
o 15 : 1 x 15 : 3 x 5
o 16 : 1 x 16 ; 2 x 8
 15 et 16 sont des nombres premiers entre eux car leur seul diviseur commun est 1.

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▪ 12 et 15
o 12 : 1 x 12 ; 2 x 6 ; 3 x 4
o 15 : 1 x 15 : 3 x 5
 12 et 15 ne sont pas des nombres premiers entre eux, car ils ont plusieurs diviseurs
en commun : 1 et 3

A savoir
On parle de « fraction irréductible » lorsque le numérateur et le dénominateur sont premiers entre eux.

- Ainsi, 15 /16 est une fraction irréductible (elle ne peut pas être simplifiée) et 15 et 16 sont premiers
entre eux.

(QCM 2021 – C) : Quelle est la fraction irréductible de 84/245 ?

1. 1/4

2. 1/3

3. 12/35

4. 84/245

Réponse :
Une fraction est irréductible lorsque le numérateur et le dénominateur sont premiers entre eux.
Il faut donc simplifier la fraction 84/245 pour obtenir deux nombres premiers entre eux.

Dans un premier temps, on décompose chaque nombre en facteurs premiers :


84 = 2 x 2 x 3 x 7
245 = 5 x 7 x 7

Dans un second temps, on simplifie la fraction en retirant un chiffre « 7 » au numérateur et au


dénominateur :
→ 84 / 245 = (2 x 2 x 3) / (5 x 7)
→ On obtient : 12/35

Ainsi, « 12 » et « 35 » sont premiers entre eux, car ils ont pour seul diviseur commun « 1 » :
12 = 3 x 4 = 2 x 6 = 12 x 1
35 = 5 x 7 = 35 x 1
→ Réponse 3.

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6/ PGCD et PPCM

Tout nombre supérieur à 2 peut se décomposer en un produit de facteurs premiers : cette décomposition
permet de déterminer le plus grand commun diviseur (PGCD) et le plus petit commun multiple
(PPCM) de deux ou plusieurs nombres.

La méthode du tableau des diviseurs permet de déterminer le PGCD et le PPCM de deux ou plusieurs
nombres en les décomposant en facteurs premiers jusqu’à obtenir « 1 » en reste :

▪ La première colonne correspond aux diviseurs premiers : pour chaque nombre à décomposer, il
faut déterminer quels nombres premiers le divisent en un nombre entier (les nombres premiers
sont utilisés en ordre croissant, en commençant par le chiffre « 2 »).
▪ Les deux autres colonnes correspondent aux nombres étudiés.

a. PGCD : plus grand commun diviseur

Le PGCD – plus grand commun diviseur - correspond au produit des facteurs premiers communs :

 Pour obtenir le PGCD, il faut multiplier TOUS les diviseurs premiers COMMUNS de la première
colonne, c’est-à-dire conserver les diviseurs premiers des lignes comportant des chiffres
dans TOUTES les colonnes. Les diviseurs premiers des lignes comportant des tirets ne sont pas
retenus.

Exemple
Quel est le plus grand commun diviseur de 12 et 210 ?

D’abord, il faut diviser les nombres « 12 » et « 210 », par le nombre premier « 2 » :

- 12 et 210 sont divisibles par 2 :


o 12÷2 = 6
o 210÷2 = 105
- 6 est divisible par 2. En revanche, 105 n’est pas divisible par 2 :
o 6÷2 = 3
o 105÷2 n’est pas égal à un nombre entier
- 3 n’est pas divisible par 2 :
o 3÷2 n’est pas égal à un nombre entier

Puis, puisqu’il n’est plus possible d’utiliser le nombre premier « 2 », on passe au nombre premier
suivant : « 3 » :

- 3 et 105 sont divisibles par 3 :


o 3÷3 = 1 → le reste étant égal à 1, l’opération se termine ici pour le premier chiffre
o 105÷3 = 35
- 35 n’est pas divisible par 3 :
o 35÷3 n’est pas égal à un nombre entier

N’étant plus possible d’utiliser le nombre premier « 3 », on passe au nombre premier suivant : « 5 » :

- 35 est divisible par 5 :


o 35÷5 = 7
- 7 n’est pas divisible par 5 :
o 7÷5 n’est pas égal à un nombre entier

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N’étant plus possible d’utiliser le nombre premier « 5 », on passe au nombre premier suivant : « 7 » :

- 7 est divisible par 7


o 5÷5 = 1 → le reste étant égal à 1, l’opération se termine ici pour le second chiffre.

On obtient le tableau suivant :

Diviseurs premiers 12 210

2 6 105
2 3 -
3 1 (reste) 35
5 - 7
7 - 1 (reste)

Dans l’exemple ci-dessus, seules les lignes 1 et 3 comportent des chiffres dans chaque colonne. Il faut
donc conserver seulement 2 diviseurs premiers – 2 et 3 – et les multiplier entre eux pour obtenir le plus
grand commun diviseur (PGCD) :

PGCD (12, 210) = 2 x 3 = 6

(QCM 2019 – C) : Quel est le Plus Grand Commun Diviseur (PGCD) de 24 et de 18 ?

1. 2

2. 3

3. 4

4. 6

Réponse :
Dans un premier temps, on réalise le tableau avec les diviseurs premiers de 24 et 18 :
Pour le nombre 24 :
- 24 est divisible 2 : 24÷2 = 12
- 12 est divisible par 2 : 12÷2 = 6
- 6 est divisible par 2 : 6÷2 = 3
- 3 n’est pas divisible par 2, on passe donc au nombre premier suivant : 3 est divisible par
3 : 3÷3 = 1 → le calcul s’arrête ici
Pour le nombre 18 :
- 18 est divisible 2 : 18÷2 = 9
- 9 n’est pas divisible par 2, on passe donc au nombre premier suivant : 9 est divisible par
3 : 9÷3 = 3 →
- 3 est divisible par 3 : 3÷3 = 1→ le calcul s’arrête ici

Diviseurs premiers 24 18
2 12 9
2 6 -
2 3 -
3 1 (reste) 3
3 - 1 (reste)

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Dans un second temps, on conserve uniquement les diviseurs premiers des lignes ne comportant
pas de tiret et on les multiplie entre eux :
→ PGCD (24 ; 18) = 2 x 3 = 6
→ Réponse 4.

b. PPCM : plus petit commun multiple

Le PPCM – plus petit commun multiple - correspond au produit de l’ensemble des facteurs premiers :

 Pour obtenir le PPCM, il faut multiplier TOUS les diviseurs premiers de la première colonne,
qu’ils soient communs ou non.

Exemple
Quel est le plus petit commun multiple de 12 et de 210 ?

Diviseurs premiers 12 210

2 6 105
2 3 -
3 1 (reste) 35
5 - 7
7 - 1 (reste)

Dans l’exemple ci-dessus, il faut conserver l’ensemble des diviseurs premiers et les multiplier entre eux
pour obtenir le plus petit commun multiple (PPCM) :

PPCM (12, 210) = 2 x 2 x 3 x 5 x 7 = 420

7/ Division euclidienne et critères de divisibilité

a. Division euclidienne

Réaliser la division euclidienne d’un nombre entier « a » par un nombre entier non nul « b » permet de
trouver deux nombres entiers : le quotient (q) et le reste (r) tel que :

a=bxq+r

A savoir
Le reste est toujours inférieur au diviseur.

36 = 6 x 6 + 0

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b. Critères de divisibilité

Les règles suivantes permettent de savoir facilement si un nombre est divisible par 2, 3, 4, 5,
9 et 10 :

Critères de divisibilité Exemples

10 est divisible par 2 : 10÷2 = 5


22 est divisible par 2 : 22÷2 = 11
Un nombre entier est divisible par 2 s’il se termine
24 est divisible par 2 : 24÷2 = 12
par 0, 2, 4, 6 et 8.
36 est divisible par 2 : 36÷2 = 18
58 est divisible par 2 : 58÷2 = 29

156 est divisible par 3 car 1 + 5 + 6 = 12


Un nombre entier est divisible par 3 si la somme des et 12 est divisible par 3 : 12÷3 = 4
chiffres qui composent le nombre est divisible par 3. 348 est divisible par 3 car 3 + 4 + 8 = 15
et 15 est divisible par 3 : 15÷3 = 5

112 est divisible 4 car 12 est divisible par


Un nombre entier est divisible par 4 si le nombre 4 : 12÷4 = 3
formé par ses deux derniers chiffres est divisible
par 4. 216 est divisible 4 car 16 est divisible 4 :
16÷4 = 4

Un nombre entier est divisible par 5 si le dernier 15 est divisible par 5 : 15÷5 = 3
chiffre est 0 ou 5. 20 est divisible par 5 : 20÷5 = 4

486 est divisible par 9 car 4 + 8 + 6 = 18


Un nombre entier est divisible par 9 si la somme des et 18 est divisible par 9 : 18÷9 = 2
chiffres qui composent le nombre est divisible par 9. 531 est divisible par 9 car 5 + 3 + 1 = 9
et 9 est divisible par 9 : 9÷9 = 1

Un nombre entier est divisible par 10 si le dernier 10 est divisible par 10 : 10÷10 = 1
chiffre est 0. 50 est divisible par 10 : 50÷10 = 5

(QCM 2020 – C) : Le nombre entier 58 680 est :

1. Divisible par 3

2. Divisible par 5

3. Divisible par 2 et 3

4. Divisible par 3 et 5

Réponse :
On applique les critères de divisibilité au nombre 58 680 :
58 680 se termine par 0, il est donc divisible par 2 et par 5
La somme des chiffres qui composent 58 680 est égale à 27. Le nombre 27 est divisible par 3
(27÷3 = 9). Par conséquent, 58 680 est divisible par 3.
→ Réponse : Toutes les solutions sont correctes.

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8/ Valeur décimale et valeur approchée d’une fraction

Rappel
- Pour additionner ou soustraire des fractions, il faut qu’elles aient le même dénominateur.
- En cas de multiplication de fractions, il faut multiplier les numérateurs entre eux et les
dénominateurs entre eux.
- En cas de division de fractions, il faut multiplier la première fraction par l’inverse de la seconde
fraction.

A savoir
A B
Si = alors AD = CB
C D

Avec B et D >0

a. Valeur décimale d’une fraction

Le nombre décimal d’une fraction consiste à diviser le numérateur par le dénominateur et écrire la fraction
sous la forme d’un nombre comportant des chiffres ayant une virgule.

Exemples
3 45
= 0,75 et = 3,75
4 12

b. Valeur approchée d’une fraction

La division du numérateur par le dénominateur donne un nombre qui correspond à la valeur de la fraction.
Ce résultat peut posséder une partie décimale particulièrement longue : 80/34 = 2,352941…

La valeur approchée d’une fraction a pour objet d’arrondir le résultat :

• Valeur approchée à l’unité près (pas de chiffre après la virgule) :


o La valeur approchée à l’unité près de 80/34 est « 2 »/

• Valeur approchée au dixième près (1 chiffre après la virgule) :


o La valeur approchée à l’unité près de 80/34 est « 2,3 ».

• Valeur approchée au centième près (2 chiffres après la virgule) :


o La valeur approchée à l’unité près de 80/34 est « 2,35 ».

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9/ Puissances d’exposant entier relatif et notation scientifique

a. Puissances d’exposant entier relatif

Puissance d’exposant entier positif Puissance d’exposant entier négatif

Avec « a », un nombre relatif, et Avec « a », un nombre relatif, et


« n », un entier supérieur ou égal à 1, « n », un entier supérieur ou égal à 1,
on peut écrire : on peut écrire l’inverse de an : a-n

a x a x a … x a = an a-n = 1/an

A savoir A savoir
a1 = a et a0 = 1 a-1 = 1/a

Formules à connaitre :

am am-n
a x a = a
m n m+n =
an

am x bm = (a x b)m
n
a an
(a ) = a
m n mxn
=
b bn

A savoir
an se lit « a exposant n »

Exemples

3
2 2 2 2
= x x
7 7 7 7

1 1
3-4 = =
3 4
81

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b. Notation scientifique

La notation scientifique d’un nombre consiste à écrire ce nombre sous la forme d’un produit d’un nombre
décimal supérieur à 1 et inférieur à 10 avec une puissance de 10.

Exemples
- 2,34x103
- 9,072x10-5

Pour les nombres supérieurs à 10 :

• Il faut déplacer la virgule vers la gauche pour obtenir un nombre décimal supérieur à 1 et inférieur
à 10,

• Puis, il faut compter le nombre fois où on a déplacé la virgule pour obtenir l’exposant de la
puissance 10.

• La notation scientifique correspond au produit du nombre décimal obtenu par la puissance de 10.

Exemples
- La notation scientifique de 2 000 000 est 2x106
- La notation scientifique de 675 est 6,75x102

Pour les nombres inférieurs à 1 :

• Il faut déplacer la virgule vers la droite pour obtenir un nombre décimal supérieur à 1 et inférieur
à 10,

• Puis, il faut compter le nombre fois où on a déplacé la virgule pour obtenir l’exposant de la
puissance 10 : l’exposant est ici négatif.

• La notation scientifique correspond au produit du nombre décimal obtenu par la puissance de 10.

Exemples
- La notation scientifique de 0,00751 est 7,51x10-3
- La notation scientifique de 0,95 est 9,5x10-1

10/ Racine carrée d’un produit et d’un quotient

Les racines carrées de « a » et « b » sont notées :

√𝒂 x √𝒃

→ avec « a » et « b », deux nombres réels positifs.

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a. Racine carrée d’un produit

- La racine carrée du produit de « a » est égale au produit des racines carrées de « a » dont le
résultat est égal au nombre « a » :

√𝒂 𝒙 𝒂 = √𝒂 x √𝒂 = √𝒂² = a

Exemple
▪ √4 x √4 = √4 𝑥 4 = √4² = 4

- La racine carrée du produit de deux nombres positifs, « a » et « b », est égale au produit des
racines carrées de ces deux nombres :

√𝒂 x √𝒃 = √𝒂 𝒙 𝒃

Exemple
▪ √3 x √4 = √3 𝑥 4 = √12

(QCM 2018 – B) : Simplifier M = √𝟐𝟗𝟒 x 1/√𝟔

1. 6

2. 7

3. 36

4. 49

Réponse :

√𝟐𝟗𝟒 peut s’écrire sous la forme √𝟕 𝒙 𝟕 𝒙 𝟔


On a ainsi, M = √𝟕 𝒙 𝟕 𝒙 𝟔 x 1/√𝟔 = 7√𝟔 x 1/√𝟔
En simplifiant l’opération, on obtient : M = 7
→ Réponse 2.

b. Racine carrée d’un quotient

La racine carrée d’un quotient de deux nombres positifs, « a » et « b », est égale au quotient
des racines carrées de ces deux nombres :

√𝒂
√𝒂/𝒃 =
√𝒃
Exemple
√2
√2/4 =
√4

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11/ Proportionnalité

On parle de proportionnalité lorsqu’une suite de nombres est obtenue en multipliant une


première suite de nombres par le même nombre.

Ce nombre est appelé « coefficient de proportionnalité ».

Exemple de tableau de proportionnalité :

Nombre de billes 0 1 2 x 2 → coefficient de


/2 x2 proportionnalité
Prix en euros 0 2 4 … 2x

Astuce
Dans un tableau de proportionnalité, l’utilisation du produit en croix permet de trouver la valeur
manquante :
a c
b d

Avec : a x d = b x c

(QCM 2020 – C) : Lors d’un contrôle de vitesse, 350 véhicules étaient en infraction
parmi les 1 400 véhicules contrôlés.

Quel est le pourcentage de véhicules respectant la vitesse autorisée ?

1. 25 %

2. 50%

3. 60 %

4. 75 %

Réponse :
Pour cet exercice, utilisons le produit en croix : Véhicules contrôlés 1400 100 %
Véhicules en infraction 350
Véhicules sans infraction X Y%

Il faut d’abord déterminer le nombre de véhicules n’ayant pas commis d’infraction, soit :
X = 1400 – 350 = 1 050

Il faut ensuite calculer le pourcentage de véhicules n’ayant pas commis d’infraction et respectant
donc la vitesse autorisée :
Y = (X x 100) / 1400
Y = (1050 x 100) / 1400 = 75 %
→ Réponse 4.

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A savoir
Sur un plan, la proportionnalité est utilisée pour calculer la distance réelle. Le coefficient qui permet de
passer de la distance réelle à la distance du plan s’appelle « l’échelle du plan ».

Distance sur la carte 1 1 cm sur la carte correspond à 1000 cm,


Distance réelle 1000 soit 10 mètres.

Exemple
Sur une carte à l’échelle 1/500 000, quelle longueur en cm représente 100km ?

Pour résoudre ce problème, on reprend le tableau ci-dessus :

Distance sur la carte 1


1 cm sur la carte correspond à 500 000 cm
Distance réelle 500 000

Puis, on convertit la donnée de l’énoncé, 100 km, en centimètres : 100 km = 10 000 000 cm.

On peut donc effectuer un produit en croix :


500 000 1
Y = (10 000 000 x 1) / 500 000 = 20 cm
10 000 000 Y

Ainsi, 20 cm sur la carte correspondent à 100 km dans la réalité.

(QCM 2021 – B) : Combien représentent sur le terrain 3 centimètres sur une carte au
1/25 000ème ?

1. 7,5 m

2. 75 m

3. 750 m

4. 7 500 m

Réponse :
En reprenant les données de l’énoncé, on a :
Distance sur la carte 1
1 cm sur la carte correspond à 25 000 cm
Distance réelle 25 000

Pour calculer combien représentent sur le terrain 3 centimètres sur la carte, on utilise le tableau
du produit en croix et on obtient :
25 000 1
Y = (25 000 x 3) / 1 = 75 000 cm
Y 3

On convertit 75 000 cm en mètres : km hm dam m dm cm mm


7 5 0 0 0

Ainsi, sur une carte à l’échelle de 1/25 000, 3 cm représentent 750m.


→ Réponse 3.

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12/ Moyennes, pourcentages, taux, et intérêts simples

a. Moyennes

- La moyenne d’une série statistique est le quotient de la somme des valeurs par l’effectif total.

- L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande et la plus petite valeur de la série.

- La médiane d’une série statistique est le nombre qui partage cette série en 2 groupes de même effectif.

Exemple
Un élève a obtenu les 5 notes suivantes : 10 ; 16 ; 4 ; 15 ; 7

• Sa moyenne est égale à : (10 + 16 + 4 + 15 + 7) ÷ 5 = 10,4


• L’étendue de cette série est égale à : 16 – 4 = 12
• La médiane est : 4 – 7 – 10 – 15 – 16 → 10

A savoir
Si une série a un nombre pair d’éléments, la médiane est égale au quotient des deux valeurs du milieu :
▪ L’élève a obtenu 6 notes : 4 – 7 – 10 – 12 – 15 – 16.
o La médiane est égale à 11 : (10 + 12) ÷ 2 = 11

(QCM 2018 – C) : La moyenne d'un élève sur 4 épreuves est de 13/20.

Quelle doit être sa note à la 5ème épreuve pour obtenir une moyenne de 14/20 ?

1. 15 3. 17

2. 16 4. 18

Réponse :
Pour 4 épreuves, la moyenne actuelle de l’élève est égale à 13/20.
Cet élève a donc 52 points (13 x 4)

Pour obtenir une moyenne de 14/20, en 5 épreuves, l’élève doit obtenir 70 points (14 x 5)
Pour obtenir ce nombre de points, au prochain contrôle, l’élève doit obtenir une note de 18/20 car
70 – 52 = 18
→ Réponse 4.

(QCM 2021 – C) : 5 élèves ont respectivement 06/20, 08/20, 12/20, 16/20 et 20/20
à un devoir de français.

Quelle affirmation suivante est vraie ?

1. La médiane est égale à 12,40

2. La médiane est égale à la moyenne

3. La médiane est inférieure à la moyenne

4. La médiane est supérieure à la moyenne

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Réponse :
Dans un premier temps, on calcule la médiane : il s’agit de la valeur qui sépare en deux parties la
moitié inférieure de la moitié supérieure :
06/20, 08/20, - 12/20, - 16/20 et 20/20
→ La médiane = 12/20.
Dans un second temps, on calcule la moyenne qui correspond au quotient de la somme des valeurs
par l’effectif total :
(06/20 + 08/20 + 12/20 + 16/20 + 20/20) / 5 = 12,40
→ La moyenne = 12,40/20.
Par conséquent, la médiane est inférieure à la moyenne : 12<12,40
→ Réponse 3.

b. Pourcentages

Le pourcentage est une fraction ayant pour dénominateur « 100 » :

Le pourcentage exprime une proportion de x/100.

Le pourcentage est utilisé pour :

• Indiquer une valeur, une quantité ;


• Exprimer une évolution à la hausse ou à la baisse.

- Calculer le pourcentage d’une valeur :

Calculer le pourcentage d’une valeur revient à utiliser la formule suivante :

valeur partielle
x 100
valeur totale

Exemple
Un restaurant peut servir 50 couverts chaque midi, dont 14 se situent en extérieur.

Quelle est le pourcentage de couverts en extérieur ?

On utilise la formule ci-dessus :


14
x 100 = 28 %
50

→ Le pourcentage de couverts en extérieur est de 28 % pour ce restaurant.

Cette formule se retrouve en utilisant le produit en croix :

50 couverts 100 %
14 couverts X%

→ 14 x 100 / 50 = 28 %

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- Calculer la valeur d’un pourcentage :

Calculer la valeur d’un pourcentage consiste à multiplier la valeur totale par le pourcentage (x /100) :

pourcentage
valeur totale x
100

Exemple
Dans un sac de 500 billes, 23 % des billes appartiennent à Charlotte.

Combien de billes Charlotte possède-t-elle ?

On utilise la formule ci-dessus : 23


500 x = 115
100

→ 115 billes appartiennent à Charlotte.

Cette formule se retrouve en utilisant le produit en croix :

500 billes 100 %


X billes à Charlotte 23 %

→ 500 x 23 / 100 = 115

- Formules pour calculer une diminution, une augmentation :

AUGMENTATION DIMINUTION
pourcentage pourcentage
Y = 1 + X Y = 1 - X
100 100

Légende :

X : ancienne valeur

Y : nouvelle valeur

Exemple
Un panier de fruits coûte 12 euros. Son prix augmente de 5 %.

- 1. Quel est le montant de l’augmentation ?


- 2. Quel est le prix du panier de fruits après l’augmentation ?

1. Le montant de l’augmentation est de : 12 euros = 100 %


On utilise le tableau en croix : 12 x 5 / 100 = 0,60 euros ? = 5%

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5
2. Le nouveau prix du panier de fruits est de : Y = 1 + x 12 = 12,60 euros
100

(QCM 2020 – B) : Le prix d'un kilogramme de beurre est passé de 35 centimes d'euros
à 38 centimes d'euros entre 2012 et 2018.

Quel est son pourcentage d'augmentation arrondi au dixième près ?

1. 5,00 %

2. 5,60 %

3. 7,30 %

4. 8,60 %

Réponse :
Dans un premier temps, on calcule le taux d’augmentation, P :
y = (1 + P/100)x
38 = (1 + P/100) x 35
P/100 = 38 / 35 – 1
P/100 = 0,0857142…
P = 0,0857142 x 100
P = 8,57142%

Dans un second temps, on arrondit le taux d’augmentation au dixième près : P = 8,6 %


→ Réponse 4.

A savoir

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c. Taux

Le taux permet de calculer le rapport entre deux grandeurs de nature différente. Il est exprimé sous la
forme :

A/B

Pour obtenir le taux unitaire, il faut que le dénominateur, « B », soit égal à 1.

Quelques exemples :

- Le taux horaire défini le salaire gagné pour chaque heure travaillée (exemple, 6 euros/heure).
- Le taux permet de traduire le temps mis pour parcourir une distance (exemple : 111km/heure).

A savoir
Le taux d’évolution d’une variable numérique se calcule avec la formule suivante :

Valeur finale – valeur initiale


Taux d’évolution =
Valeur initiale

En multipliant le résultant par 100, on obtient un pourcentage :

Taux d’évolution Valeur finale – valeur initiale


= x 100
Valeur initiale

Exemple
Le salaire de Marc était de 2356 euros au mois d’avril. Il est de 2476 euros en mai.

Quel est le taux d’évolution du salaire de Marc entre avril et mai ?

Il faut reprendre les formules ci-dessus :

Taux d’évolution = (2476 – 2356) / 2356 = 0,0509

Taux d’évolution exprimé en pourcentage = [ (2476 – 2356) / 2356 ] x 100 = 5,09 %

(QCM 2021 – B) : Un placement financier d’une valeur de 250 000 euros vaut 266 250
euros l’année suivante.

Quel est le taux d’intérêt de ce placement ?

1. 1,065 %

2. 1, 55 %

3. 6,50 %

4. 15,35 %

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Réponse :
La formule suivante va permettre de déterminer le taux de ce placement :
Taux d’évolution = [ (Valeur finale – Valeur initiale) / Valeur initiale ] x 100
= [ (266250-250000) / 250000] x 100
= 6,5 %
→ Il est également possible de trouver cette réponse en utilisant la formule des intérêts (cf.
paragraphe d. sur les intérêts simples)
→ Réponse 3.

d. Intérêts simples

Les intérêts simples correspondent à la somme d’argent que rapporte un capital placé pendant un certain
temps, exprimé en année, mois ou jours. Ils sont proportionnels à la durée du prêt et sont calculés avec
la formule suivante :

taux
Intérêts = Capital x x durée
100

Exemple
La somme de 750 euros est placée pendant un an à un taux de 4,5 %.

1. Quel est le revenu annuel de cette somme ?

Pour calculer les intérêts pour une année, il faut reprendre la formule ci-dessus :

Intérêts = (750 x 4,5 / 100) x 1

Intérêts = 33,75 euros

→ En 1 an, la somme de 750 euros placée à 4,5 % a rapporté 33,75 euros d’intérêts.

2. Combien cette somme a t-telle rapporté au bout de 3 mois ?

On utilise la formule ci-dessus pour une durée 3 mois :

Intérêts = (750 x 4,5 / 100) x 3/12

Intérêts = 8,44 euros

3. Combien cette somme a-t-elle rapporté en 45 jours ?

On utilise de nouveau la formule ci-dessus pour une durée 45 jours (pour une année civile de 365 jours) :

Intérêts = (750 x 4,5 / 100) X 45/365

Intérêts = 4,16 euros

A savoir
Les intérêts sont dits composés lorsque à la fin de chaque année, l’intérêt produit s’ajoute au capital et
produit à son tour des intérêts.

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13/ Prix d’achat, prix de vente, prix de revient, bénéfice et perte

Le prix d’achat est le prix auquel le fournisseur vend son produit à un distributeur.

Le prix de vente est le prix final proposé par un vendeur à un acheteur, consommateur final.

▪ Si le prix de vente est supérieur au prix de revient, alors le commerçant effectue un bénéfice.
▪ Si le prix de vente est inférieur au prix de revient, alors le commerçant vend « à perte ».

Le prix de revient correspond à l’ensemble des charges directes et indirectes (matières premières,
salaires du personnel, loyers des établissements, électricité, etc.) supportées pour produire un bien ou un
service.

A savoir
Calculer un prix TTC (toutes taxes comprises), HT (hors taxes) et la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) :

Prix de vente TTC = prix de vente HT + montant de la TVA

Prix de vente TTC = prix de vente HT x (1 + taux de la TVA)

Prix de vente HT prix de vente TTC


=
1 + taux de la TVA

Montant de la TVA = taux de TVA x prix de vente HT

prix de vente TTC


Montant de la TVA = taux de la TVA x
1 + taux de la TVA

(QCM 2021 – C) : Un commerçant met en vente une chaise, dont le prix hors taxe
est de 120 euros. La TVA applicable est de 20%.

Quel sera le prix payé par un client pour acquérir cette chaise, sachant que le commerçant
consent à une remise exceptionnelle de 10 %.

1. 105,60 euros

2. 129,60 euros

3. 146,40 euros

4. 158,40 euros

Réponse :
Dans un premier temps, on calcule le prix TTC de la chaise :
Prix de vente TTC = prix de vente HT x (1 + taux de la TVA)
Prix de vente TTC = 120 x (1 + 20/100)
Prix de vente TTC = 144 euros

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Dans un second temps, on calcule le prix après remise de 10% :
Prix après remise = (1 - P/100)x
Prix après remise = (1 – 10/100) x 144
Prix après remise = 129,60 euros
→ Réponse 2.

(QCM 2022 – B) : Quel est le montant hors taxe d’un produit dont le prix de vente
est de 422 euros avec un taux de TVA de 5,5 % ?

1. 23,21

2. 272,26

3. 398,79

4. 400,00

Réponse :
Prix de vente HT = prix de vente TTC / (1 + taux de la TVA)
Prix de vente HT = 422 x (1 + 5,5/100)
Prix de vente HT = 422 / 1,055
Prix de vente HT = 400 euros
→ Réponse 4.

14/ Calculs de vitesses moyennes. Mouvement uniforme. Calculs et conversion


des durées et des vitesses

a. Calculs de vitesses moyennes

La vitesse moyenne est obtenue en divisant la distance parcourue par le temps de parcours :

Vitesse = distance / temps

Distance = vitesse x temps

Temps = distance / vitesse

→ Il est possible de calculer la vitesse moyenne en plusieurs unités : km/h ; m/s.

Exemple
Un véhicule parcourt 256 km en 3h30. Quelle est sa vitesse moyenne ?

La vitesse est égale à la distance parcourue divisée par le temps :

256km / 3,5h = 73,14 km/h

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(QCM 2020 – B) : Thomas vit à Poitiers et Antoine à Paris. Ils se donnent rendez-vous
à Tours. Paris est à 240 km de Tours et à 340 km de Poitiers.

Thomas, qui ne prend jamais l'autoroute, roule à une vitesse moyenne de 50 km/h.

Antoine, lui, prend l'autoroute ; mais, compte tenu de la circulation, il roule à une vitesse
moyenne de 100 km/h, au lieu des 130km/h autorisés.

S'ils partent tous les deux à la même heure, lequel des deux arrive le premier à Tours et
combien de temps doit-il attendre son ami ?

1. Antoine – 18 minutes d’attente

2. Antoine – 36 minutes d’attente

3. Thomas – 12 minutes d’attente

4. Thomas – 24 minutes d’attente

Réponse :
Dans un premier temps, on va calculer la distance entre les villes respectives de Thomas et Antoine
et Tours :
- Thomas : Poitier – Tours = 340 – 240 = 100 km
- Antoine : Paris – Tours = 240km

Dans un second temps, on va utiliser la formule suivante : temps = distance / vitesse


- Temps de trajet de Thomas à 50km/h : 100 / 50 = 2 heures
- Temps de trajet d’Antoine à 100km/h : 240 / 100 = 2,4 heures
→ Thomas arrivera en premier.

Dans un troisième temps, on calcule le temps d’attente de Thomas en sachant que le temps de
trajet d’Antoine est de 2,4 heures, soit 0,40 heure de plus que Thomas :
1 heure = 60 minutes ; donc (0,40 x 60) / 1 = 24 minutes
→ Thomas attendra Antoine 24 minutes
→ Réponse 4.

b. Mouvement uniforme

Le mouvement est uniforme lorsque la distance parcourue par un objet est proportionnelle à la durée du
parcours. Le coefficient qui relie alors deux grandeurs de natures différentes s’exprime avec une unité
constante.

Exemple

Un véhicule se déplace à une vitesse constante de 80km/h : le mouvement est uniforme.

A savoir

Unité de distance km km m
Unité de durée h s s
Unité de vitesse km/h km/s m/s

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c. Calculs et conversion des durées

L’unité de mesure du temps est la seconde, notée « s ».

La durée peut s’écrire en heures, minutes et secondes.

Calculs des durées

Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser une mesure de temps, il faut prendre chaque unité
séparément (les heures avec les heures ; les minutes avec les minutes ; etc.) ou convertir les différents
éléments dans la même unité.

Tableau de conversion des durées

1 an 12 mois 365 jours


(366 jours les
années
bissextiles)

1 mois 30 jours

1 jour 24 heures 1 440 minutes 86 400 secondes

1 heure 60 minutes 3 600 secondes

1 minute 60 secondes

Astuce
Le tableau en croix permet de passer facilement d’une unité à une autre :

Secondes 60 ?
Minutes 1 25

→ Il y a 60 secondes dans 1 minute et (60x25)/1 secondes dans 25 minutes, soit 1 500 secondes.

(QCM 2018 – B) : Résolvez l'addition suivante :


6 h 37 min 58 s + 2 h 22 min 25 s + 1 h 08 min 56 s

1. 9h09min19sec

2. 10h07min09sec

3. 10h09min09sec

4. 10h09min19sec

Réponse :
Dans un premier temps, on additionne les heures, les minutes et les secondes séparément :
- Heures : 6 + 2 + 1 = 9 heures
- Minutes : 37 + 22 + 8 = 67 minutes, soit 01h07
- Secondes : 58 + 25 + 58 = 139 secondes, soit 2 minutes et 19 secondes

Dans un second temps, on additionne les résultats obtenus : 9h + 1h + 7min + 2min + 19 sec
→ On obtient : 10 heures, 9 minutes et 19 secondes
→ Réponse 4.

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d. Calculs et conversion des vitesses

L’unité internationale de mesure de la vitesse est le mètre par seconde, noté « m.s-1 ».

Pour la vitesse des véhicules automobiles, la vitesse est généralement exprimée en kilomètre par heure
(km/h).

Calculs des vitesses

La vitesse moyenne correspond au rapport entre la distance parcourue et la durée du parcours :

distance (m) distance (km)


Vitesse (m.s-1) = et Vitesse (km/h) =
temps (s) temps (h)

Conversion des vitesses

Il faut combiner le tableau de conversion des durées et le tableau de mesure des longueurs :

Tableau de conversion des durées

1 an 12 mois 365 jours


1 mois 30 jours
1 jour 24 heures 1 440 minutes 86 400 secondes
1 heure 60 minutes 3 600 secondes
1 minute 60 secondes

Tableau de conversion des distances


km hm dam m dm cm mm
Kilomètre
Hectomètre 1 0 0 0
Décamètre 1 0 0
1 km = 1 000 m
Mètre 1 0
Décimètre 1 1 m = 100 cm
Centimètre 1 0
Millimètre 1 0 0
1 0 0 0

Astuce
A l’aide du tableau de conversion des durées, il est possible de passer facilement d’une unité de temps à
une autre

A l’aide du tableau de conversion des distances, il est facile de convertir une unité de longueur en une
autre.

Exemple
Un véhicule se déplace à une vitesse de 90 km/h. Quelle est sa vitesse en m.s-1 ?

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Avec les tableaux de conversion, on sait que :

- 1h = 3 600 secondes 1 heure 60 minutes 3 600 secondes

km hm dam m dm cm mm
- 90 km = 90 000 mètres
90 0 0 0

→ Ainsi, 90 km/h = 90 000 m/3 600 secondes = X mètres/secondes = 90 000/3 600 =

25 mètres/secondes = 25 m.s-1

15/ Calculs et conversions des masses. Densité et masse volumique

a. Calculs et conversions des masses

Autres unités

1 tonne (t) = 1 000 kg

1 quintal (q) = 100 kg

Calculs des masses

Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des mesures de masses, il faut convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).

Tableau de conversion des unités de masse :

kg hg dag g dg cg mg
1 0 0 0
1 0 0
1 0
1
1 0
1 0 0
1 0 0 0

Exemple
Calculer : 425 g + 65 dag + 2 654 cg.

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- 1ère méthode : les différentes données sont converties dans la même unité (on choisit la
plus petite unité pour éviter les nombres décimaux) :

Dans un premier temps, on convertit les deux premiers nombres en centigrammes :

• 425 g = 42 500 cg
• 65 dag = 65 000 cg

Dans un second temps, on additionne l’ensemble des données :

• 42 500 cg + 65 000 cg + 2 654 cg = 110 154 cg

- 2ème méthode : les différentes données sont placées dans un tableau de conversion, puis
on procède à l’addition :

kg hg dag g dg cg mg
4 2 5
+ 6 5
+ 2 6 5 4
= 1 1 0 1 5 4

Ainsi, 425 g + 65 dag + 2 654 cg = 110 154 cg.

b. Densité

La densité, « d », d’un corps solide ou liquide est le rapport de sa masse volumique, « p », à la


masse volumique d’un autre corps.

- Pour les liquides et les solides, le corps de référence est l’eau (eau pure à 4°C) :

p
d=
p (eau)

- Pour les gaz, le corps de référence est l’air (aux mêmes conditions de température
et de pression) :

d= p
p (air)

A savoir
La densité n’a pas d’unité.

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c. Masse volumique

La masse volumique, « p », est le rapport de la masse d’un corps, « m », sur le volume de


solvant, « V » :

m
p=
V

Légende :

- m : masse du corp en gramme (g)


- V : volume de solvant (cm³)

Exemple
Dans une fiole, on place un volume de 50 mL d’éthanol représentant une masse de 41 g.

Quelles sont la masse volumique (en g/cm³) et la densité d’éthanol ?

Dans un premier temps, on calcule la masse volumique d’éthanol :

p=m/V
 On sait que : 1mL = 1 cm³
p = 41 / 50
 Donc = 50mL = 50 cm³
p = 0,82 g/cm³

Dans un second temps, on calcule la densité d’éthanol :

d = p /p(eau)

d = 0,82 / 1

d = 0,82

A savoir

Air Eau Mercure

p = 1,293 kg/m³ p = 1 000 kg/m³ p = 13 600 kg/m³

(masse de 1L = 1,293 g) (masse de 1L = 1kg et 1 cm³ = 1g) (masse de 1L = 13,6 kg et 1 cm³ = 13,6 g)

 1 cm³ = 1mL

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III. Algèbre

1/ Calcul littéral. Identités remarquables. Monômes et polynômes.

a. Calcul littéral

Le calcul littéral correspond à une forme de calcul pour lequel certains nombres sont remplacés par des
lettres et qui mêle donc des nombres réels et des lettres.

Quelques éléments de vocabulaire :

• a + b : sommes des nombres a et b


• a – b : différence des nombres a et b
• a x b : produit des nombres a et b
• a / b : quotient de a par b
• | a | : valeur absolue de a (sur une droite numérique, distance qui sépare « a » de l’origine)
• √a : racine carrée de a

- Calculs de la valeur d’expressions littérales :

Somme Soustraction
Multiplication
(possible uniquement (possible uniquement avec
(il faut multiplier les nombres et les lettres)
avec les mêmes lettres) les mêmes lettres)

2a + 4a + 3a = 9a 8a – 2a – a = 5a 3a x 4b = 3 x a x 4 x b = 3 x 4 x a x b = 12ab

3a² + 5a² = 8a² 5b² – b² = 4b² -3a x 3b x 4c = –3 x 3 x 4 x a x b x c = -36abc

2ab + 3ab + 5ab = 10ab 2ab – 3ab – 5ab = -6ab 2b x 3b = 2 x 3 x b x b = 6b²

L’expression 3a – 2b ne peut pas être simplifiée 2b² x 4b = 2 x 4 x b² x b = 8b³


(car elle est composée de lettres différentes) 5a²b x 6ab² = 5 x 6 x a² x a x b x b² = 30a³b³

→ Lorsqu’une même lettre est utilisée plusieurs fois dans une expression littérale, il est possible de
simplifier l’expression, car cette lettre désigne le même nombre.

A savoir
▪ a + a = 2a ▪ a x a = a² ▪ (-a)² = a²
▪ a + a + a = 3a ▪ a x a x a = a³ ▪ (2a)² = 4a²

- Suppression des parenthèses dans une expression littérale :

Il est possible de supprimer les parenthèses lorsque :

 Elles sont précédées d’un signe « + », l’intérieur des parenthèses peut être réécrit sans rien
modifier :
 c + (b + a) = c + b + a
 c + (b – a) = c + b – a

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▪ Elles sont précédées d’un signe « – », il faut remplacer les signes à l’intérieur des parenthèses
par leur opposé :
 c – (b + a – d) = c – b – a + d
 c – (b – a + d) = c – b + a – d

Attention
Il n’est pas possible de supprimer les parenthèses qui sont précédées ou suivies d’un signe « x » en utilisant
la technique décrite ci-dessus :

Exemples
c + x(b + a) ≠ c + xb + a

c – (b + a – d)x ≠ c – b – a + dx

Rappel
Les parenthèses permettent d’éviter des confusions : les calculs entre parenthèses doivent être effectués
en priorité :

▪ (a + b) x (c + d) → produit de a + b par c + d
▪ a + b x (c + d) → somme de a et du produit de b par c + d
▪ a + (b x c) + d → somme de a, du produit de b par c et de la somme de d (en l’absence de
parenthèse, la multiplication prime sur l’addition)

b. Identités remarquables

Les identités remarquables correspondent à des expressions mathématiques composées de nombre ou de


fonction polynomiales.

Formules à connaitre par cœur :

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Exemples
▪ (4x + 6)² = 16x² + 48x + 36
▪ (4x – 6)² = 16x² – 48x + 36
▪ (4x + 6) (4x – 6) = (4x)² - 6² = 16x² - 36

(QCM 2020 – B) : L’équation (2x + 3)² – (2x – 3)² est égale à :

1. 4x 3. 4x²

2. 24x 4. 24x²

Réponse :
Il s’agit d’une identité remarquable sous la forme : (a + b)² – (a – b)²
• (a + b)² = a² + 2ab + b²
• (a – b)² = a² – 2ab + b²
On applique les formules à l’énoncé :
(2x + 3)² − (2x − 3)²
= 4x² + 12x + 9 – (4x² – 12x + 9)
On supprime les parenthèses et on change les signes des nombres entre parenthèses :
= 4x² + 12x + 9 – 4x² + 12x – 9
= 24x
→ Réponse 2.

c. Monômes et polynômes

Les monômes correspondent à des expressions algébriques composées d’un seul terme sans
aucun signe d’addition ou de soustraction. Les polynômes contiennent plusieurs termes ainsi
que des signes d’addition ou de soustraction entre plusieurs monômes.

Exemples
« 3 » ; « 4x » ; « 5x²y7 » sont des monômes, car ces expressions n’ont qu’un seul terme et ne contiennent
pas de signe d’addition ou de soustraction.

« 3ab + 4x – 7 + xy + x³ » est un polynôme, car l’expression contient plusieurs termes ainsi que des
signes d’addition et de soustraction reliant les 5 monômes.

Il faut distinguer les polynômes à une ou plusieurs variables :

▪ y² + y3 – 3y + 4 est un polynôme à une variable : la variable « y » ;


▪ xz5 + 2ab – 4d est un polynôme à plusieurs variables : 5 variables « a, b, d, x, z ».

A savoir
Les polynômes composés de :

▪ deux termes sont des binômes : exemple, « 2x + y »


▪ trois termes sont des trinômes : exemple, « 3x + 4 + 2y »

→ Au-delà de trois termes l’expression sera simplement qualifiée de polynôme.

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Le degré d’un monôme et d’un polynôme :

Degré d’un monôme

- Le degré d’un monôme à une seule variable (exemple : 15x² n’a qu’une seule variable x²) correspond à
l’exposant de cette variable :

▪ 10 → degré 0
▪ 10x → degré 1
▪ 10x² → degré 2
▪ 10x3 → degré 3

- Le degré d’un monôme à plusieurs variables (exemple : 15ab² est de degré 3 avec « a » degré 1 et
« b² » degré 2) correspond à la somme des exposants de cette variable :

▪ 3xy → degré 2
▪ 3xy² → degré 3
▪ 3x3y² → degré 5

Degré d’un polynôme

Pour déterminer le degré d’un polynôme, il suffit de prendre le degré du monôme le plus élevé :

▪ 3y + 4 est de degré 1 :
 « 4 » est de degré 0
 « 3y » est de degré 1 → c’est le degré du monôme le plus élevé.

▪ 4x² + 3a²b3 + 5x4 est de degré 5 :


 « 4x² » est de degré 2,
 « 5x4 » est de degré 4,
 « 3a²b3 » est de degré 5 → il s’agit du degré le plus élevé.

2/ Factorisation et développement

a. Factorisation

Il s’agit de transformer une somme ou une différence en un produit de deux ou plusieurs


facteurs : pour cela, il faut rechercher un diviseur commun à tous les termes de l’expression.

Exemple
Dans l’expression suivante, « K » est le facteur commun :

La forme factorisée de « K x a + K x b » est « K(a + b) »

Ainsi, K x a + K x b = K(a + b)

→ La factorisation d’une expression littérale se compose de trois étapes :

1. Identifier les produits ;


2. Déterminer le facteur commun ;
3. En l’absence de facteur commun, utiliser les identités remarquables.

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- Factorisation au moyen d’un facteur commun :

▪ x² + 4x = x(x + 4)

 Dans l’exemple ci-dessus, les deux termes de l’expression sont des multiples de « x » :
« x » peut donc être placé en facteur commun.

▪ 8x + 4 : il n’est pas possible de factoriser cette expression par « x » car le second terme « 4 »
n’est pas une expression en « x ». Toutefois les deux termes « 8x » et « 4 » peuvent être divisés
par « 4 » (le facteur commun). En factorisant, on obtient : 4(2x + 1).

▪ 2x + 2y + 2z = 2(x + y + z)

 Dans l’exemple ci-dessus, le chiffre « 2 » est le facteur commun qui permet de factoriser
l’expression initiale.

▪ (x+2)² − (x + 2)(3x – 1) = (x + 2)(−2x + 3)

 Étape 1 : on détermine le facteur commun de l’expression (x+2)² − (x + 2)(3x – 1)

Rappel : (x + 2)² = ( x + 2)(x + 2)

o Ainsi, on a : (x + 2)(x + 2) – (x + 2)(3x − 1) → le facteur commun de


l’expression initiale est (x + 2).

 Étape 2 : on factorise en mettant « (x + 2) » en facteur commun de l’expression. On


obtient :

o (x + 2)[(x + 2) – (3x – 1)]

 Étape 3 : on réduit l’expression entre crochets : [(x + 2) – (3x – 1)]

o Rappel : lorsque l’on supprime des parenthèses précédées d’un signe « - », les
signes à l’intérieur des parenthèses sont remplacés par leur opposé.

o Dans l’expression ci-dessus, on obtient : [x + 2 – 3x + 1]

o En effectuant les calculs des chiffres entre crochets, on obtient : -2x + 3

 Étape 4 : on factorise et on obtient : (x + 2)(-2x + 3)

- Factorisation au moyen d’une identité remarquable :

A = 16x² + 16x + 4
A = (4x)² + 16x + 2²
A = (4x + 2)²

On retrouve l’identité remarquable (a + b)² = a² + 2ab + b²

B = 25x² – 40x + 16
B = (5x)² – 40x + 4²
B = (5x – 4)²

On retrouve l’identité remarquable (a – b)² = a² - 2ab + b²

C = x² – 16
C = x² – 4²
C = (x + 4)(x – 4)
On retrouve l’identité remarquable (a + b)(a – b) = a² - b²

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(QCM 2019 – C) : Factorisez l’équation suivante 25(x – 6)² – 49

1. 25x² - 576

2. (5x-13) (5x+1)

3. 25x² - 22 451

4. (5x-37) (5x-23)

Réponse :
Pour l’expression 25(x – 6)² – 49, on utilise l’identité remarquable :
a² – b² = (a – b)(a + b)
= [5(x - 6)]² – 7² → a = 5(x-6) et b = 7
= [5(x - 6) – 7] [5(x - 6) + 7]

= (5x – 30 – 7)(5x – 30 + 7)
= (5x - 37)(5x - 23)
→ Réponse 4.

b. Développement

Le développement a pour but de transformer un produit en une somme ou une différence.

DISTRIBUTIVITE SIMPLE DISTRIBUTIVITE DOUBLE

a(b + c) = ab + ac (a + b) (c + d) = ac + ad + bc + bd

a(b – c) = ab – ac (a – b) (c – d) = ac – ad – bc + bd

A savoir

Pour développer une expression, il faut distribuer, puis réduire (c’est-à-dire regrouper les termes de
même puissance pour simplifier l’écriture) et ordonner les termes, c’est-à-dire les classer.

Pour l’expression (4x + 3)(2 + x) :

 Distribuer : (4x + 3)(2 + x) = 8x + 4x² + 6 + 3x


 Réduire : (4x + 3)(2 + x) = 11x + 4x² + 6
 Ordonner : (4x + 3)(2 + x) = 4x² + 11x + 6

Exemples
▪ 3(4x + 8) = 3 x 4x + 3 x 8
= 12x + 24
▪ 3x(4x - 8) = 3x x 4x – 3x x 8
= 12x² – 24x
▪ -3(4x – 8) = -3 x 4x – (-3) x 8
= -12x + 24

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3/ Équations et inéquations du premier degré à une inconnue et coefficients
réels

a. Équation du premier degré à une inconnue

Une équation du premier degré à une inconnue correspond à une équation dans laquelle un seul
paramètre est inconnu : « x ». Elle est du premier degré dans la mesure où l’inconnue « x » est de
puissance 1.

 L'égalité « 6x + 4 = 4x + 8 » est une équation du 1er degré à une inconnue. En effet, bien que
« x » soit représenté à deux reprises, il n’y a qu’une inconnue : la valeur de « x ».
 L’équation x² + x = 6 est une équation du second degré, car la puissance la plus grande
de « x » est 2.

A savoir
▪ Le signe « = » traduit une égalité entre deux membres :
o exemple : 4 + 2 = 3 + 3
▪ Une égalité peut être vraie ou fausse :
o Lorsqu’elle est vraie, l’égalité est vérifiée :
▪ exemple : 5 + 5 = 6 + 4.
o Lorsqu’elle est fausse, le signe « ≠ » est utilisé :
▪ exemple : 1+1 ≠ 4
▪ Une équation correspond à une égalité au sein de laquelle plusieurs valeurs ou nombres sont
inconnus :
o exemple : x + 4 = 6.
▪ pour résoudre cette équation, il faut donc déterminer la valeur de « x » pour
laquelle l’égalité est vraie.
▪ Ainsi, si x + 4 = 6
▪ alors x = 6 – 4
▪ et x = 2
 La solution de l’équation est donc x = 2.

- Résoudre une équation du premier degré à une inconnue

Pour résoudre une équation du premier degré à une inconnue, il faut isoler l’inconnue « x » afin
d’obtenir une solution de type « x = … ».

Exemple
→ Résoudre l’équation « 4x + 8 = 2x – 6 ».

Étape 1 : il faut regrouper à gauche du signe égal les termes comportant l’inconnue « x ». On obtient :
 4x + 8 = 2x – 6
 4x + 8 – 2x = – 6
 2x + 8 = -6

Étape 2 : il faut regrouper à droite du signe égal les termes ne contenant pas l’inconnue. On obtient :
 2x + 8 = -6
 2x = -6 – 8
 2x = -14

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Étape 3 : on connait désormais la valeur de « 2x ». Pour obtenir la valeur de « x », il faut diviser le résultat
par « 2 ». On obtient :
 x = -14÷2
 x = -7

Il est possible de vérifier le résultat obtenu en remplaçant « x » par « -7 » dans l’équation


initiale :

 4 x (-7) + 8 = 2 x (-7) – 6
 -28 + 8 = -14 – 6
 -20 = -20

- Résoudre une équation à produit nul

Un produit de facteurs est nul si au moins l’un des facteurs est nul :

A x B = 0 si A = 0 ou B = 0

Exemple
(x + 2) (5x + 7) = 0 si x = -2 ou x = -7/5

b. Inéquation du premier degré à une inconnue

À la différence de l’équation, l’inéquation correspond à une inégalité qui comprend un nombre


inconnu désigné par une lettre.

Exemple
4x + 1 < 6x + 2 est une inéquation à une inconnue correspondant à la valeur de « x ».

- Résoudre une équation du premier degré à une inconnue

Pour résoudre une inéquation du premier degré à une inconnue, il faut isoler l’inconnue « x »
afin d’obtenir une solution de type « x ≤ … » ou « x ≥… » ou « x <… » ou « x >… ».

Exemples

1 Résoudre l’inéquation : 8x ≤ 16
- Pour obtenir la valeur de « x », on simplifie l’expression en divisant l’inéquation par « 8 » :
 8x/8 ≤ 16/8
 x≤2
- Tous les nombres inférieurs ou égaux à « 2 » sont des solutions de l’inéquation « 8x ≤ 16 »

2 Résoudre l’inéquation : -8x ≤ 16


- Pour déterminer la valeur de « x », il faut simplifier l’expression en divisant l’inéquation par
« -8 » :
- Attention : le fait de diviser par un nombre négatif change le sens de l’inégalité !
 -8x/-8 ≥ 16/-8
 x ≥ -2
- Ainsi, tous les nombres supérieurs ou égaux à « -2 » sont des solutions de l’inéquation « -8x
≤ 16 »

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3 Résoudre l’inéquation : 4x – 12 < 6x – 5

- On simplifie l’expression pour obtenir la valeur de « x » :


 Étape 1 : on regroupe à gauche du signe « < » les termes comportant l’inconnue « x »
▪ 4x – 12 – 6x < – 5
▪ -2x – 12 < -5
 Étape 2 : on regroupe à droite du signe « < » les termes ne contenant pas l’inconnue :
▪ -2x < -5 + 12
▪ -2x < 7
 Étape 3 : on connait désormais la valeur de « -2x ». Il faut donc diviser le résultat par
« -2 » pour obtenir la valeur de « x » :
 Rappel : le fait de diviser par un nombre négatif change le sens de l’inégalité.
▪ -2x/-2 > 7/-2
▪ x > -3,5
- Par conséquent, tous les nombres supérieurs à « -3,5 » sont des solutions de l’inéquation
« 4x – 12 < 6x – 5 ».

Astuce
Dans les QCM, vous pouvez utiliser les valeurs proposées pour trouver la solution.

4/ Systèmes de deux équations à deux inconnues et coefficients réels

Résoudre un système d’équation à deux inconnus revient à trouver les couples de valeurs qui
permettent de vérifier les deux équations, c’est-à-dire les valeurs des inconnues « x » et « y ».

Il existe deux méthodes de résolution d’un système d’équation à deux inconnues :

- par substitution,
- par combinaison.

a. Résolution par substitution

L’une des deux inconnues (« x » ou « y ») est déterminée en fonction de l’autre. Le résultat


est ensuite substitué dans l’équation restante.

Exemple
Résoudre l’équation : 4x – y = 8
-3x + 4y = 7

Étape 1 : dans la première équation, on isole l’inconnue « y »


 4x – y = 8
 - y = 8 – 4x : pour obtenir la valeur de « y », il faut multiplier cette expression par « -1 ».
 y = - 8 + 4x
 En ordonnant les termes, on obtient : y = 4x – 8

Ainsi, on obtient l’équation suivante :

y = 4x – 8
-3x + 4y = 7

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Étape 2 : on remplace la valeur de « y » dans la seconde équation :

 y = 4x – 8
-3x + 4y = 7

 y = 4x – 8
-3x + 4(4x – 8) = 7

 y = 4x – 8
-3x + 16x – 32 = 7

 y = 4x – 8
13x - 32 = 7

Étape 3 : on peut désormais calculer la valeur de « x » :

 y = 4x – 8
13x - 32 = 7

 y = 4x – 8
13x = 7 + 32

 y = 4x – 8
x = 39/13

 y = 4x – 8
x=3

Étape 4 : on peut enfin déterminer la valeur de « y » en remplaçant la valeur de « x » dans la première


équation :

 y = 4x – 8
13x - 32 = 7

 y = 4x3 – 8
13x = 7 + 32

 y = 12 – 8
x = 39/13

 y=4
x=3

Ainsi, pour le couple (x ; y), la solution est : x=3 et y=4.

Il est possible de vérifier le résultat obtenu en remplaçant les valeurs de « x » par « 3 » et de


« y » par « 4 » dans l’équation initiale :
 4x – y = 8
-3x + 4y = 7

 (4 x 3) – 4 = 8
(-3 x 3) + (4 x 4) = 7

 12 – 4 = 8
-9 + 16 = 7

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(QCM 2021 – B) : Résolvez le système d’équation suivant :

2x – 3y = 7
x + 5y = -3
1. x = 2 et y = -1

2. x = 0 et y = 1

3. x = -2 et y = 1

4. x =-1 et y = 0

Réponse :
Résolution de l’équation par substitution :
Étape 1 : dans la seconde équation, on isole l’inconnue « x » :
2x – 3y = 7
x + 5y = -3

On obtient l’équation :
2x – 3y = 7
x = -3 – 5y

Étape 2 : on remplace la valeur de « x » dans la première équation :


2(-3 – 5y) – 3y = 7 -6 – 13y = 7
x = -3 – 5y x = -3 – 5y

Étape 3 : on peut désormais calculer la valeur de « y » :


y = (7+6) / -13 y = -1
x = -3 – 5y x = -3 – 5y

Étape 4 : on peut enfin calculer la valeur de « x » :


y = -1 y = -1
x = -3 – 5x-1 x = -3 + 5

→ On obtient donc x = 2 et y = -1
→ Réponse 1.

b. Résolution par combinaison

La méthode par combinaison permet de résoudre l’équation en multipliant une des deux
équations – ou les deux - par un nombre permettant de faire disparaître une des deux inconnues
(« x » ou « y »).

Exemple
Résoudre l’équation : 4x + y = 8
3x + 4y = -7

Étape 1 : il faut multiplier une des deux inconnues. Dans l’équation, on multiplie la première équation par
« 4 » pour obtenir la même valeur de « y » que dans la seconde équation et ainsi pour le faire disparaitre :

(4x + y = 8) x 4 16x + 4y = 32
3x + 4y = -7 3x + 4y = -7

Attention : il faut bien penser à multiplier l’ensemble des termes de la première équation.

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Étape 2 : on calcule la première équation en y ôtant la seconde équation pour supprimer la valeur « y » :

(16x + 4y)–(3x + 4y) = 32–(-7) 16x + 4y - 3x – 4y = 32 + 7 13x = 39


3x + 4y = -7 3x + 4y = -7 3x + 4y = -7

Étape 3 : on peut désormais calculer la valeur de « x » :

x = 39/13 x=3
3x + 4y = -7 3x + 4y = -7

Étape 4 : on peut enfin déterminer la valeur de « y » en remplaçant la valeur de « x » dans la première


équation :
4x3 + y = 8 12 + y = 8
3x + 4y = -7 3x + 4y = -7

y = 8 – 12 y = -4
3x + 4y = -7 3x + 4y = -7

Ainsi, pour le couple (x ; y), la solution est : x=3 et y=-4.

Il est possible de vérifier le résultat obtenu en remplaçant les valeurs de « x » par « 3 » et de


« y » par « -4 » dans l’équation initiale :
 4x + y = 8
3x + 4y = -7

 (4 x 3) + (-4) = 8
(3 x 3) + (4 x -4) = -7

 12 – 4 = 8
9 + -16 = -7

A savoir
Dans certains systèmes d’équation à deux inconnus, il sera nécessaire de multiplier les deux équations
pour obtenir les valeurs de « x » et « y » :

Exemple
Résoudre l’équation : 2x + 5y = 17
7x – 3y = -2

Étape 1 : on multiplie la première équation par « 7 » et la seconde équation par « 2 » pour pouvoir
supprimer la valeur « y » :
(2x + 5y = 17) x 7 14x + 35y = 119
(7x – 3y = -2) x 2 14x – 6y = -4

Étape 2 : on calcule la première équation en y ôtant la seconde équation pour supprimer la valeur « x » :

14x + 35y – (14x – 6y) = 119 – (-4) 14x + 35y – 14x + 6y = 119+4
14x – 6y = -4 14x – 6y = -4

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41y = 123
14x – 6y = -4

Étape 3 : on peut désormais calculer la valeur de « y » :

y = 123/41 y=3
14x – 6y = -4 14x – 6y = -4

Étape 4 : on peut enfin déterminer la valeur de « x » en remplaçant la valeur de « y » dans la première


équation (on reprend les valeurs initiales) :

2x + 5 x 3 = 17 2x + 15 = 17
7x – 3y = -2 7x – 3y = -2

2x = 17 - 15 x=1
7x – 3y = -2 7x – 3y = -2

Ainsi, pour le couple (x ; y), la solution est : x=1 et y=3.

Il est possible de vérifier le résultat obtenu en remplaçant les valeurs de « x » par « 1 » et de


« y » par « 3 » dans l’équation initiale :

 2x + 5y = 17
7x – 3y = -2

 (2 x 1) + (5 x 3)= 17
(7 x 1) – (3 x 3) = -2

 2 + 15 = 17
7 – 9 = -2

Astuce
Dans les QCM, vous pouvez utiliser les propositions de réponses pour trouver la solution.

5/ Problèmes du premier degré à une ou deux inconnues

Un problème du premier degré à une ou deux inconnues revient à résoudre une équation du
premier degré à une ou deux inconnues.

→ Il faut donc mettre les termes du problème sous la forme d’une équation.

La méthodologie se décompose en trois étapes principales :

1. Selon l’énoncé, le choix d’une ou plusieurs inconnues,


2. La mise en équation pour déterminer une ou plusieurs égalités,
3. La résolution de l’équation.

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a. Problème du premier degré à une inconnue

Pour comprendre cette notion, prenons pour exemple le problème posé lors du QCM de catégorie B de
l’année 2020 :

(QCM 2020 – B) : Une mère souhaite répartir 160 € d'argent de poche entre ses trois
fils, Orène (l'aîné), Edern (second) et Jean (le dernier). Elle veut que l'aîné ait 20 € de plus que
le second et que le second ait 10 € de plus que le dernier. Quelle somme doit-elle donner à
Edern ?

1. 40 €

2. 50 €

3. 60 €

4. 70 €

Il est possible de traduire ce problème sous la forme d’une équation du premier degré à une inconnue. On
pose donc une équation avec « z » la somme qui sera donné à l’ainé, « y » la somme qui sera donné au
second enfant et « x » la somme qui sera donnée au dernier enfant. Cela se traduit par :

 x + y + z = 160

Avec l’énoncé, on sait que :

 y = x + 10
 z = y + 20 donc z = x + 10 + 20

En reprenant, l’équation de départ, « x + y + z = 160 », on obtient l’équation suivante :

 x + (x + 10) + (x + 10 + 20) = 160

Il convient ensuite de résoudre l’équation :

 3x + 40 = 160
3x = 160 – 40
3x = 120
3x/3 = 120/3
x = 40

Ainsi :

 Jean reçoit 40 euros,


 Edern reçoit 50 euros (y = x + 10, soit : 40 + 10)
 Orène reçoit 70 euros (z = y + 20 = x + 10 + 20, soit : 40 + 20 + 10).

b. Problème du premier degré à deux inconnues

Pour comprendre cette notion, prenons un exemple.

Exemple
21 briques sont empilées les unes sur les autres. La hauteur de la pile atteint 81 cm.

Certaines briques ont une épaisseur de 5 cm tandis que d’autres ont une épaisseur de 3 cm.

→ Combien y a-t-il de briques de chaque sorte ?

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Dans un premier temps, il faut distinguer les briques de 5 cm d’épaisseur, « x », et les briques de 3 cm
d’épaisseur « y ».

En utilisant l’énoncé, on sait qu’il y en a 21 briques au total. On a donc : x + y = 21

→ « x + y = 21 » correspond à la première équation

Dans un second temps, il faut différencier les briques de 5cm d’épaisseur, « 5x » et les briques de 3 cm
d’épaisseur, « 3y ».

L’énoncé indique que la hauteur de la pile de briques est de 81 cm.

On peut donc écrire : 5x + 3y = 81.

→ « 5x + 3y = 81 » correspond à la seconde équation

Dans un troisième temps, on va écrire le système d’équation à deux inconnues que l’on vient d’identifier
et résoudre l’équation :

x + y = 21
5x + 3y = 81

Pour trouver la valeur de x, on utilise la méthode par substitution en multipliant la première équation par
«3»:
3x + 3y = 63
5x + 3y = 81

Enfin, on calcule la valeur de « x », puis de « y » :

 3x + 3y – (5x + 3y) = 63 – 81
 3x + 3y – 5x – 3y = -18 (n’oubliez pas de changer les signes de la parenthèse quand un « – »
 3x – 5x = -18 précède la parenthèse !)
 -2x = -18
 x = 18/2
 x=9

En reprenant la première équation :


x + y = 21
5x + 3y = 81

Si x = 9 alors y = 21 – x, soit y = 21 - 9 donc y = 12.

En conclusion, il y a 9 briques de 5 cm et 12 briques de 3 cm.

On peut vérifier les équations en remplaçant les valeurs de « x » et « y » dans chacune d’elles :

x + y = 21 9 + 12 = 21
5x + 3y = 81 5x9 + 3x12 = 81

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IV. Géométrie

1/ Figures planes usuelles : carré, rectangle, triangles et triangles particuliers


(rectangle, isocèle, équilatéral), trapèze, parallélogramme, cercle. Périmètres et
aires

a. Les figures planes

Les figures planes usuelles :

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Les triangles particuliers (rectangle, isocèle, équilatéral) :

- Le triangle équilatéral a 3 côtés de même longueur et 3 angles égaux de 60°.


- Le triangle isocèle a 2 côtés de même longueur et 2 angles de même mesure.
- Le triangle rectangle a un angle droit et 2 côtés perpendiculaires.

A savoir

1. Théorème de Pythagore

Si un triangle est un triangle rectangle, le carré de la mesure de l’hypoténuse est égal à la


somme des carrés des mesures des deux autres côtés :

L’hypoténuse
correspond
au côté
opposé à
l’angle droit :
dans
l’exemple ci-
contre :
« AB »

Réciproque du théorème de Pythagore :

Dans un triangle, si le carré de la mesure d’un côté est égal à la somme des carrées des mesures des 2
autres côtés, ce triangle est un triangle rectangle.

(QCM 2021 – B) : Soit un triangle rectangle dont les longueurs des côtés de l’angle
droit mesurent 3 et 4 cm.

Quelle est la longueur de l’hypoténuse ?

1. 5

2. 7

3. 12

4. 25

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Réponse :
Il faut appliquer le théorème de Pythagore :
- L’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit

- Les longueurs des côtés de l’angle droit mesurent 3 et 4 cm :

- On a donc la figure suivante :

A = hypoténuse

B = 3 cm

C = 4 cm

La formule de Pythagore est : A² = B² + C²


Dans l’exercice, A² = 3² + 4² = 9 + 16 = 25
Par conséquent A = 25 / 2 = 5 cm
→ Réponse 1.

2. Théorème de Thalès

Si :

- A, M et B sont 3 points alignés et distincts


- A, N et C sont 3 points alignés et distincts
A
- Les droites (MN) et (BC) sont parallèles

AM AN MN
Alors : = =
AB AC BC

M N

Réciproque du théorème de Thalès :

Si : B C
- A, M et B sont 3 points alignés et distincts
- A, N et C sont 3 points alignés et distincts

Et AM AN
=
AB AC

Alors les droites (MN) et (BC) sont parallèles.

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b. Les calculs de périmètre

Le périmètre est la mesure du contour d’une figure.

En règles générale, pour calculer le périmètre d’une figure, il faut additionner les mesures de tous les
côtés :

Légende :

p : périmètre ;

c : côté ;

pi =  = 3,14 ; r : rayon ; D : diamètre ;

L : longueur ; l : largeur

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c. Les calculs d’aire

L’aire d’une figure est la mesure de la surface exprimée en m².

Légende :
h
A : aire ;

c : côté ; d et D : diagonale ;
B
pi =  = 3,14 ; r et R : rayon ; A = (B x h) / 2
L : longueur ; l : largeur ;

h : hauteur

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(QCM 2021 – C) : Quelle est l’aire d’un carré de 7 cm de côté ?

1. 14 cm²

2. 14 cm

3. 49 cm

4. 49 cm²

Réponse :
Il faut appliquer la formule du calcul de l’aire d’un carré :
A = c²
A = 7² = 7 x 7
A = 49 cm²
→ L’unité de l’aire est le m².
→ Réponse 4.

(QCM 2021 – B) : Quelle est l’aire d’un trapèze dont les mesures sont : B = 300 mm ;
b = 20 cm et h = 0,8 dm ?

1. 128 dm²

2. 150 dm²

3. 188 dm²

4. 200 dm²

Réponse :
Dans un premier temps, il faut mettre l’ensemble des données dans la même unité de mesure :
Prenons comme unité de mesure le centimètre :
- B = 300 mm = 30 cm
- b = 20 cm
- h = 0,8 dm = 8 cm

km hm dam m dm cm mm

3 0 0
2 0
0 8

Dans un second temps, il faut appliquer la formule du calcul de l’aire d’un trapèze :
A = [(b + B) x h] / 2
A = [(30 + 20) x 8] / 2
A = 200 cm²

→ Réponse : Aucune des solutions n’est correcte.

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2/ Droites remarquables du triangle (médiatrice, hauteur, médiane, bissectrice)
et leurs points d’intersection

Il existe 4 types de droites remarquables dans un triangle : la médiatrice, la hauteur, la médiane et


la bissectrice.

Ces droites possèdent des propriétés qui permettent de trouver la mesure de certains angles ou segments.

A savoir

a. La médiatrice d’un triangle

Généralités : La médiatrice d’un segment [AB] est une droite qui passe par le milieu de [AB] et qui est
perpendiculaire à ce segment.

Médiatrice du segment [AB]

A B

Milieu du segment [AB]

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Propriété 1 : L’ensemble des points placés sur la médiatrice d’un segment sont à équidistance des
extrémités de ce segment.

Ainsi, si un point M est placé sur la médiatrice d’un segment, alors il est à la même distance des deux
extrémités du segment. On a alors AM = BM :

A B

Par conséquent, si un point est à égale distance des extrémités d’un segment, alors il se trouve sur la
médiatrice de ce segment.

Propriété 2 : La médiatrice d’un triangle est une droite perpendiculaire qui passe par le milieu du segment.

Médiatrice

A savoir
Les 3 médiatrices d’un triangle sont concourantes en un point (c’est-à-dire qu’elles se coupent en un point
d’intersection) appelé le « centre du cercle qui lui est circonscrit ».

Ainsi, dans un triangle ABC, le point d’intersection « O », des trois médiatrices, est à égal distance des
trois sommets.

On a alors OA = OB = OC :

Centre du
cercle

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b. La hauteur d’un triangle

La hauteur d’un triangle est une droite qui passe par un sommet et qui est perpendiculaire au côté opposé.

Hauteur

A savoir
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un point appelé « orthocentre ».

Orthocentre

c. La médiane d’un triangle

La médiane d’un triangle est la droite qui passe par le milieu d’un côté du triangle et par le sommet
opposé à ce côté.

Médiane

A savoir
Les 3 médianes d’un triangle sont concourantes en un point appelé « centre de gravité du triangle ».

Centre de gravité
du triangle

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d. La bissectrice d’un triangle

La bissectrice est une droite ou une demi-droite qui partage un angle en deux angles égaux.

La demi-droite BD est la bissectrice de l’angle ABC, car ABD = DBC

Bissectrice

A savoir
Le 3 bissectrices d’un triangle sont concourantes en un point : « le centre du cercle inscrit dans le
triangle ».

Centre du
cercle

(QCM 2020 – C) : Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un point
appelé :

1. Hypercentre

2. Orthocentre

3. Point central

4. Point convergent

Réponse :
L’orthocentre est le point d’intersection des hauteurs d’un triangle
→ Réponse 2.

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3/ Figures usuelles de l’espace : Parallélépipèdes rectangles, prismes droits,
pyramides, cylindre, cône de révolution, sphères. Volumes, surfaces

a. Les figures dans l’espace

Les figures usuelles de l’espace :

A savoir

Les prismes droits sont des solides composés :

- De deux bases identiques, appelées « polygones »


- De faces rectangulaires reliant les deux bases, appelées « faces latérales »

Polygones : les + 3 faces latérales


deux triangles (faces rectangulaires)

N.B. Le parallélépipède rectangle est un prisme particulier, car sa base est un rectangle.

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b. Les calculs de volume

Le volume est la mesure de l’espace occupé par une figure en trois dimension et exprimée en
m³ :

A savoir
Le volume d’une pyramide à base carrée est égal à : V = 1/3 x aire de la base x h

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(QCM 2020 – C) : Sachant qu’un bassin a une longueur de 3 m, une largeur de 2 m et
une profondeur de 0,54 m, combien faut-il de m³ d’eau pour le remplir ?

1. 2,76

2. 3,24

3. 6

4. 12

Réponse :
Le bassin est de forme rectangulaire. Il faut donc appliquer la formule : V = L x l x h
- L=3m
- l=2m
- h = O,54 m

→ Volume du bassin = 3 x 2 x 0,54 = 3,24m³.


→ Réponse 2.

c. Les calculs de surface

La surface représente la quantité de matériau utilisée pour recouvrir une figure. Elle est
exprimée en m².

Ainsi, par exemple, la superficie totale d’un parallélépipède rectangle = Aires des rectangles
composant le parallélépipède = Sommes des aires des 6 rectangles composant la figure

Superficie totale d’un parallélépipède rectangle = 2 (lh + Ll + Lh)

Surface des formes solides :

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(QCM 2018 – C) : Camille souhaite enduire les murs et les plafonds de son studio qui
mesure 4m de long, 6m de large et 2,5m de haut.

Un pot de 10 kg de peinture permet de couvrir 15m².

Combien de pots de peinture faut-il ?

1. 5

2. 6

3. 7

4. 8

Réponse :
Le studio de Camille représente un parallélépipède rectangle. Il faut donc déterminer la surface
totale des 4 murs et du plafond. Deux méthodes :
1/ On calcule la surface des 4 murs et du sol :
La surface des 4 murs correspond à l’aire des 4 murs. Elle est de : 2x(longueur x hauteur) +
2x(largeur x hauteur) = 2x(4×2,5) + 2x(6×2,5) = 20 + 30 = 50 m²
La surface totale du plafond est de : longueur x largeur = 6 x 4 = 24 m²
→ La surface totale à peindre est de : 50 + 24 = 74 m²

2/ La superficie à peindre correspond à la formule de la surface d’un parallélépipède rectangle à


laquelle on retranche le sol → S = 2(lh + Ll) + Lh)
S = 2(6×2,5 + 4×2,5) + 4x6
S = 2(15 + 10) + 24)
S = 50 + 24 = 74 m²

On peut désormais calculer le nombre de pots de peinture pour l’appartement de Camille : 1 pot
couvre 15 m². Pour 74 m², il faut : 74 ÷ 15 = 4,93 ; arrondi à l’entier supérieur, il faut 5 pots de
peinture.
→ Réponse 1.

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4/ Calculs et conversions de longueurs, d’aires, de volumes, d’angles

a. Calculs et conversions de longueurs

Calculs des longueurs

Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des longueurs, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).

Tableau de conversion des longueurs :

km hm dam m dm cm mm
Kilomètre
Hectomètre 1 0 0 0
Décamètre 1 0 0 1 km = 1 000 m
Mètre 1 0
Décimètre 1 1 m = 100 cm
Centimètre
1 0
Millimètre
1 0 0
1 0 0 0

b. Calculs et conversions d’aires

Calculs des aires

Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des aires, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).

Tableau de conversion des aires :

km2 hm2 dam2 m2 dm2 cm2 mm2

1 0 0 0 0 0 0
Kilomètre carré
1 0 0 0 0
Hectomètre carré
Décamètre carré 1 0 0 0 0
Mètre carré
Décimètre carré 1 0 0
Centimètre carré 1
Millimètre carré
1 0 0
1 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0 0

1 hectare = 100 a = 10 000 m2

1 are = 100m2

1 centiare = 1m2

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c. Calculs et conversions de volumes

A savoir

1 dm3 = 1 Litre

Calculs des volumes

Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des volumes, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).

Tableaux de conversion des volumes

kL hL daL L dL cL mL

1 0 0 0
1 0 0
1 0
1
1 0
1 0 0
1 0 0 0

km3 hm3 dam3 m3 dm3 cm3 mm3


kL hL daL L dL cL mL

1 0 0 0
1
1 0
1

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Exemple
Les mesures d’un aquarium sont les suivantes : 1m de long, 50 cm de large et 7,5 dm de hauteur.

Quelle est la contenance de l’aquarium ?

On sait que 1 dm3 = 1 Litre

Dans un premier temps, on convertit les données en dm :

• Longueur : 1m = 10 dm
• Largeur : 50 cm = 5 dm
• Hauteur : 7,5 dm

Dans un second temps, on calcule le volume de l’aquarium :

• V = 10 dm x 5 dm x 7,5 dm = 375 dm³ = 375 litres.

d. Calculs et conversions d’angles

Les angles sont exprimés en tours, degrés, radians et grades.

Calculs des angles

Pour additionner, soustraire, multiplier ou diviser des angles, il est conseillé de convertir les différents
éléments dans la même unité (ou placer les nombres dans un tableau de conversion).

1 tour = 360° = 2π rad = 400 gon

Tableau de conversion des angles

Tours (tr) Degrés (°) Radians (rad) Grades (gon)


1 tr 360° 2 400

3/4 tr 270° 3/2 300

1/2 tr 180°  200

1/4 tr 90° /2 100

1/5 tr 72° 2/5 80

1/8 tr 45° /4 50

1/10 tr 36° /5 40

1/20 tr 18° /10 20

1/40 tr 9° /20 10

0 tr 0° 0 0

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