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Avant d’analyser en détail le sujet proposé et la prestation des candidats, voici quelques
données globales.
Les notes des 48 copies s’échelonnent de 5 à 19, avec une moyenne de 12,2 et un
écart-type de 3,6. Un quart des copies (13 copies) ont reçu une note supérieure ou égale à
15 et les trois quarts des copies (35 copies) ont reçu une note supérieure ou égale à 10. Ces
notes confirment la bonne impression qu’a eue le correcteur en lisant les copies, lesquelles
sont en outre proprement présentées. Les notes (a priori sur 22) ont été reconduites telles
quelles comme notes sur 20.
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Seule la question 2. a posé des difficultés à une majorité de candidats. Si la quasi
totalité des candidats 1 ont correctement calculé que Prob(A) = Prob(B) = 3/4, seuls
quelques-uns d’entre eux ont su en déduire que Prob(A ∩ B) > 0 sans utiliser d’hypothèse
d’indépendance de A et B, hypothèse explicitement exclue à deux reprises dans le texte,
et sans invoquer la prétendue inégalité générale Prob(A∩B) ≥ Prob(A)×Prob(B). Ils ont
été un peu plus nombreux à expliciter l’inclusion de l’événement A ∩ B dans l’événement
{|X − Y | ≤ 2}.
On commence par une mise en jambe en faisant exprimer f (x) et q(x) en fonction
des composantes de x et en faisant majorer q(x) quand x est normé. Pas de problème
particulier.
La dernière question, ouverte, propose d’établir un énoncé semblable avec des minora-
tions à la place des majorations de (*) ; il est suggéré de considérer l’endomorphisme −f ;
nombreux sont les candidats qui ont abordé cette question, mais rares sont ceux qui ont
déduit de λ1 ≥ · · · ≥ λn que l’on a −λn ≥ · · · ≥ −λ1 et non −λ1 ≥ · · · ≥ −λn .
La première partie traite de l’archétype, avec une valeur initiale x0 ∈]0, 1]. Les trois
premières questions demandent d’établir que la suite x est décroissante, convergente et
d’en déterminer la limite. D’assez nombreux candidats ont été les victimes d’un savoir mal
digéré et ont « appliqué » un théorème de point fixe à la fonction sinus sur l’intervalle
non fermé ]0, 1], « contractante » puisque la valeur absolue de sa dérivée y est toujours
strictement inférieure à 1. La question suivante (1/x2n − 1/x2n−1 tend vers 1/3) a été
bien traitée. On demande ensuite de démontrer le théorème de Cesaro (énoncé donné
explicitement) ; c’est un résultat familier pour la quasi totalité des candidats, mais peu
d’entre eux en donnent une preuve à peu près propre. L’application dans la dernière
question n’a pas posé de problème particulier.
1. Ce rapport n’est pas un bêtisier et les quelques copies indigentes n’y sont pas prises en compte. Les
erreurs mentionnées sont celles qui ont été commises par un nombre assez important de candidats.
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La deuxième partie traite des fonctions f croissantes, continues, définies sur [0, 1] et
telles qu’il existe α > 1 et a > 0 tels que, au voisinage de 0, on a f (x) = x − axα + o(xα ).
Une méthode différente est ici mise en œuvre : encadrement de la suite x.