Module A Glock17 - Adc Lebret

FORMATEUR
Instruction sur le tir de

combat
MT LBT - Formateur janvier 2020 1
ECOLE DE L’INFANTERIE
DRAGUIGNAN
INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT ARME DE POING
MODULE A La maîtrise opérationnelle du pistolet 10 H 30

automatique
MODULE B Les tirs élémentaires 2 H 00

80 cartouches
MODULE C Les tirs complémentaires 2 H 30

90 cartouches
MODULE D Les tirs dans des conditions particulières 3 H 00

125 cartouches
TOTAL : 295 cartouches 18H 00

DRAGUIGNAN
MODULE ALPHA
LA MAITRISE OPERATIONNELLE
DU PISTOLET AUTOMATIQUE
SECTION 1 Théorie, démontage, 2 H 30

manipulations et postures
SECTION 2 Visée, techniques de tir de 3 H 40

combat
Entretien, incidents de tir

SECTION 3 1 H 00
Mouvements & déplacements
SECTION 4 Contrôle CATi 2 H 30
TOTAL : 09 H 40

DRAGUIGNAN
SECTION 1
Théorie, démontage, manipulations et postures
FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE
A1 Régles de sécurité 10 min
Préparation matérielle, de ses

A2 30 min
accessoires et de ses munitions
Les manipulations de base

A3 40 min
Service de l’arme
A4 Démontage et remontage 30 min
A5 Préparation du matériel 20 min
A6 Les différentes postures 20 min
TOTAL : 2 H 30

DRAGUIGNAN
SECTION 2
Visée, techniques de tir de combat
A7 Le transfert d’une arme 20 min
A8 Les fondamentaux du tir au pistolet 40 min
A9 Le dégainé de l’arme 20 min
A 10 Les commandements de tir et 15 min

l’inspection des armes
A 11 Les positions de tir 45 min
A 12 La chronologie du tir et les cadences de 10 min

tir
A 13 Le langage corporel avec un pistolet 30 min
A 14 Les changements de chargeurs 20 min
A15 Le tir de nuit ou par visibilité limitée 20 min
TOTAL : 3 H 40

DRAGUIGNAN

MODULE ALPHA
SECTION 3
Entretien, incidents de tir,
Déplacements et mouvements
A 16 Les règles d’entretien 10 min
A 17 Résolution des incidents de tir 30 min
A 18 Les déplacements – Les mouvements 20 min
TOTAL : 1 H 00

DRAGUIGNAN

MODULE ALPHA
SECTION 4
Contrôle CATi
A 19 Contrôle CATi 2 H 30
TOTAL : 2 H 30

FICHE DE SEANCE IST/C
MODULE ALPHA PA
FICHE A 1
TITRE : REGLES DE SECURITE
BUT : Assimiler et comprendre les 4 règles élémentaires de sécurité.
DUREE : 10’
MOYENS : - 1 formateur pour 10 élèves,

- 1 PA par homme,
- Gilet de combat et équipements PA.
LIEU : salle de cours

Remarque : le rôle et la responsabilité du tireur ainsi que les règles de
sécurité sont conformes à la PIA 207, articles 1088 à 1113 (les exécutants).
Ils doivent être enseignés en parallèle de ce règlement.
***
DEROULEMENT :
1/ Les 4 règles de sécurité : 5’
L’instructeur énonce et commente le rôle et la responsabilité du tireur.
Tout tireur ou servant1 doit connaître le service de son arme, des

munitions et artifices utilisés, avoir reçu l’instruction de sécurité
correspondante et être titulaire du certificat d’aptitude au tir correspondant. En
cas de manquement à l’une de ces prescriptions, il doit en rendre compte au
directeur de tir ou à son chef.
1
Les personnels civils du ministère de la défense qui, dans le cadre de leur emploi,
doivent effectuer des tirs sont soumis aux mêmes règles que le personnel militaire. Ils
doivent, en particulier, être détenteur des CATi correspondants.

OBJECTIFS DE L’IST-C :
1- Diminuer le nombre de morts et de blessés dus aux erreurs de
manipulation et aux tirs fratricides.
2- Améliorer l’efficacité du tir au combat (justesse, rapidité, mental).
Avant d’apprendre les règles élémentaires de sécurité , le tireur doit

comprendre les points suivants :
• Une arme ne tire pas toute seule ; une action du doigt sur la détente est
nécessaire.
• Les armes n’ont pas de volonté propre, elle ne sont pas dangereuses ; ce
sont les mauvaises manipulations des utilisateurs qui provoquent les
accidents.
• Le tireur est autonome et responsable avec son arme.
• La sécurité repose sur 4 règles simples, à appliquer partout et en toutes
circonstances.
1ème phase : 15’
Le formateur énonce et commente les 4 règles de sécurité:
1/ Une arme doit toujours être considérée comme chargée.
Il n’existe pas d’exception. Il convient donc d’agir en conséquence et

d’adopter une attitude absolument responsable. Les accidents surviennent la
plupart du temps avec des armes soi-disant vides.
2/ Ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d’une arme sur quelque

chose que l’on ne veuille pas détruire.
L’attitude inverse provoque à l’heure actuelle la majorité des accidents.

Lorsque cette règle est enfreinte, la réponse habituelle à toutes remarques
est de déclarer que son arme n’est pas chargée. Or, toutes les armes sont
toujours considérées comme chargées.
3/ Garder l’index hors de la détente, tant que les organes de visée ne sont
pas sur l’objectif.
Un des réflexes innés de l’être humain est de crisper ses mains dans les
situations de stress et un départ du coup involontaire peut en résulter. En
outre, le temps nécessaire pour placer l’index sur la détente est plus court
que celui qui consiste à obtenir le guidon net lors de la visée.
4/ Etre sûr de son objectif et de son environnement.
Toujours identifier l’objectif avant de tirer. Prendre garde aux conséquences
en cas de ricochet, de « manqué » ou de perforation de celui-ci. Le tireur est
responsable de chaque coup qu’il tire. La méthode est toujours la même :
Détecter, Identifier, Décider (tirer ou ne pas tirer) => D.I.D.
2ème phase : 2’
Le formateur explique les modalités d’application des règles élémentaires de

sécurité :
• Les 4 règles élémentaires de sécurité doivent être apprises par coeur.
• Les 4 règles élémentaires de sécurité doivent être appliquées partout et en
toutes circonstances, car les incidents ou accidents ne surviennent pas
uniquement sur les stands ou champs de tir, mais également dans la vie
quotidienne, en opération ou au quartier.
• Certaines activités nécessitent d’enfreindre les règles élémentaires de
sécurité pour des raisons pédagogiques ou pratiques (Séances d’instruction
du module ALPHA, exercices tactiques à blanc, drill à vide hors champ de
tir, démonstrations devant public, nettoyage des armes, stockage des
armes…). Dans ce cas, le responsable de l’activité procède au préalable
à une inspection des armes et des chargeurs.
De plus, la zone doit être délimitée et ses accès contrôlés. (Si possible,
identifier les armes et les chargeurs à l’aide de ruban adhésif orange pour
les munitions inertes, et blanc pour les munitions d’exercice).
ATTENTION ! : Seules les munitions inertes sont utilisées pendant les
séances d’instruction du module ALPHA.
3ème phase : 3’
Le formateur définit « faute de sécurité » et « erreur de gestuelle » et explique

leurs conséquences :
a) Faute de sécurité :
Une faute de sécurité est un geste, une action, un comportements qui enfreint
une ou plusieurs des quatre règles élémentaires de sécurité.
Exemples de faute de sécurité :
- doigt sur le détente avant prise de visée.
- canon pointé sur un personnel amis.

Remarque :
La faute de sécurité doit absolument être évitée, car elle peut provoquer
des accidents corporels (blessures ou décès).
b) Erreur de gestuelle :
Toute erreur de manipulation qui n’est pas une faute de sécurité est une erreur
de gestuelle. Elle nuit principalement à l’efficacité opérationnelle du tireur.
Exemple d’erreurs de gestuelle :
- oubli du retrait de chargeur lors des opérations de sécurité.
- manipulation de la sûreté avec la main forte.
Remarques :
• En IST-C, on considère qu’une erreur de gestuelle reste possible (fatigue,
stress), mais si les 4 règles élémentaires de sécurité sont respectées, cette
erreur ne provoque pas d’accident corporel.
• Lorsqu’elles s’accumulent, les erreurs de gestuelles peuvent néanmoins
conduire à la faute de sécurité.
c) Mesures à prendre en cas de faute de sécurité :

Les exercices de MOPA ont pour objectif l’acquisition des règles
élémentaires de sécurité et l’apprentissage de la gestuelle unique.
• Lorsqu’un tireur commet des fautes de sécurité hors séance de MOPA, sa
participation à l’activité est interrompue . Il devra suivra une séance de
MOPA complémentaire avant d’être autorisé à reprendre l’activité.
• Lors des stages de moniteur ou d’instructeur IST-C, les stagiaires qui
commettent plus de deux fautes de sécurité sont ajournés.
• Lorsque les fautes de sécurité se répètent malgré les avertissements et les
séances de MOPA complémentaires, le tireur peut faire l’objet d’un
retrait de CATI ou d’une sanction disciplinaire.
• Une faute de sécurité est sanctionnée par une pénalité de 10 points lors
des épreuves de qualification IST-C.
d) Mesures à prendre en cas d’erreur de gestuelle :

• Les erreurs de gestuelle ne font pas l’objet de sanction disciplinaires.
Elles sont relevées et corrigées en permanence par les formateurs.
• Les erreurs de gestuelle sont sanctionnées par une pénalité de 5 points
lors des épreuves de qualification IST-C.

4ème phase : 5’
Sous forme de questions réponses le formateur interroge les élèves et leur

fait répéter les règles de sécurité.
- Prescriptions de sécurité à l’attention des instructeurs et des moniteurs.
 Aucune munition réelle et d’exercice ne doit être utilisée pour les

séances de manipulation.
 Le contrôle des armes, des chargeurs et des porte chargeurs doit

être effectué avant toute séance par le responsable de la
séance.
 Pour régler un incident de tir, le tireur garde toujours son arme en

direction des objectifs.
 Tout tireur au pas de tir doit être équipé de protections auriculaires

et masque balistique.
 Le réglage et la bonne disposition des équipements de tir et de

combat sont un gage de sécurité et sont à charge du tireur.
Sous forme de questions réponses l’instructeur interroge les élèves et leur fait
répéter les règles de sécurité.
***

MODULE ALPHA GLOCK 17 GEN5
FICHE A 2
TITRE : Préparation matérielle, de ses accessoires et de ses munitions
BUT : Connaître les caractéristiques principales de l’arme, le nom des

différentes parties, les accessoires et les munitions
DUREE : 30’
MOYENS : -1 formateur pour 10 élèves,

- PA, chargeurs, étui (holster), dragonne
- Cours pour vidéo projecteur.
LIEU : salle de cours ou extérieur

Remarque : Avant de débuter cette séance, le formateur effectue une
inspection de l’armement et des chargeurs.
Remarques techniques.
Le GLOCK17 disposant d’un percuteur lancé, il ne présente pas de marteau,

le contrôle du verrouillage peut être réalisé en exerçant une pression avec la
paume de la main faible sur la face arrière de la glissière.
Historique :
1963 : l’autrichien Gaston GLOCK dirige une entreprise avec ses fonds
propres dans la production de pièces détachées en plastique et en acier.
1982 : naissance du GLOCK 17, carcasse en polymère avec 87% de métal
1983 : livraison d’arme à l’armée autrichienne
DEROULEMENT :
1ère phase : 1’
L’instructeur énonce le but de la séance.

2ème phase : 15’
Le formateur commente les caractéristiques et l’organisation générale du PA.

Puis il montre les parties visibles de l’arme.
CARACTERISTIQUES GENERALES
Arme de poing, semi – automatique, utilisée dans les actions à courte

distance et ambidextre.
ORGANISATION GENERALE
Canon : rayé, chambre pour étuis cylindriques.
Obturateur : culasse calée
Système moteur : action direct par le recul de la culasse à la suite du
retour des gaz dus à la percussion de la cartouche
Système d’alimentation : chargeur avec cartouche agencées en rangés,
indépendant de l’arme. Introduction directe.
Extraction : extraction à action normale,
Ejection : par extracteur
Système de percussion : le tir ne peut se faire que par action par
l’effacement de l’ergot de la sécurité de détente
intégré dans la détente par une pression frontale de
2.5 kg, la queue de détente se bloque en cas de
pression oblique ou latérale
Armé culasse fermée.
Système de détente : mécanisme à séparateur.
Sûretés : 3 suretés sous le nom de Safe action :
- une au niveau du passage du percuteur - 2
- une à la détente (sureté au choc) - 1
- une du bloc de commande - 3
(barre de détente, appelée tombante)
Sécurités : en l’absence de système classique de masse
percutante comme le marteau, l’arme peut être
mise à l’étui sans aucune autre manipulation mais
le tir ne peut se faire que par action par
l’effacement de l’ergot de la sécurité de détente
intégré dans la détente par une pression frontale, la

queue de détente se bloque en cas de pression
oblique ou latérale
Appareils de pointage : hausse réglable à cran de mire.

Guidon rectangulaire.
Système de réglage ou de changement du cran de mire
RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES
- calibre : 9 mm.
- masse de l’arme seul : 625 grs.
- avec chargeur vide : 703 grs
- avec chargeur plein : 905 grs
- longueur de l’arme : 186 mm.
- longueur du canon : 114 mm.
- longueur de la ligne de mire : 165 mm.
- rayures (nombres) : pas vers la droite 6 faces 250mm
- vitesse initiale : 360 m/s.
- portée pratique d’emploi : 50 m.
- portée maxi : 1700 m.
- cadence de tir pratique : 18 c/ mn.
- perforation : 15 cm de sapin.
- contenance du chargeur : 17 cartouches
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Accessoire de la puissance de feu :
- arrêt du tir culasse ouverte en fin de chargeur.

- indicateur de chargement (au niveau de l’extracteur côté droit).
DOCUMENTATION
- le guide technique (MAT 21521)
MARQUAGE DE L'ARME
Sur la glissière coté gauche (MAC) et droit modèle et calibre,

Sur la carcasse coté droit Série et N°.
NEUTRALISATION DE L’ARME
En retirant le canon
3ème phase : 4’
Le formateur montre les différents accessoires de l’arme.
Accessoires : (Unité collective).
‡ Pistolet GLOCK Safe Action® y compris 1 chargeur

‡ Chargette
‡ Chargeur de remplacement
‡ Set de nettoyage (baguette de nettoyage et écouvillon)
‡ Mode d‘emploi
‡ Coffret de pistolet (pour le stockage et le transport)
‡ 1 set de dosserets de poignée (pistolets Gen4, Gen5 et Crossover)
uniquement
4ème phase : 10’

Le formateur montre les différentes munitions puis explique leur utilité et
leurs performances.
MUNITIONS :
Réelle :
- cartouches à balle ordinaire de 9 mm.
- cartouches à balle traçante de 9 mm (traçante ~ 200 m).
A blanc :
- cartouches à blanc en matière plastique Mlle 1959.
inerte dite de manipulation

Emballage :
* Réelle :
- Boite carton de 50 cartouches.
- Boite métallique de 1500 cartouches.
- 2 boites métalliques dans un emballage en bois de 3000 cartouches.
* A blanc :
- boite carton de 50 cartouches.
En caisse en bois contenant 40 boites soit 2000 cartouches.

MODULE ALPHA PA
FICHE A 3
TITRE : LES MANIPULATIONS DE BASE ET LE SERVICE DE

L’ARME
BUT : Apprendre à manipuler son arme en respectant les 4 règles de sécurité.
DUREE : 40’

- 1 PA par homme,
- Gilet de combat et équipements PA complets,
- 3 cartouches de manipulation par homme.

DEROULEMENT :
Ces manipulations forment la base de la gestuelle lors de l’utilisation du

pistolet.
Elles permettent de procéder toujours de la même manière dans les phases de
vérification, d’approvisionnement, de chargement ou de retrait de cartouches.
La gestuelle est logique et ne perturbe pas la prise en main de l’arme pour le
tir.
Elle permet également de remédier rapidement aux différents incidents de tir.
Les trois manipulations élémentaires sont :
- le chargement,
- le contrôle de chargement,
- le retrait de cartouche.

OPERATIONS DE PREPARATION ET DE VERIFICATION.
Effectuer les opérations de sécurité.
Vérifier que l’arme ne comporte pas de dispositif de tir à blanc dans le cadre
d’un tir à balle réelle.
Déshuiler le canon et s’assurer qu’aucun corps étranger ne l’obstrue.
S’assurer que les munitions utilisées correspondent à l’arme et au type de tir.
1/ Disposition de combat (stade 0 à stade 2) : 10’
11 Approvisionnement /Démonstration et commentaires : 2’

 Prendre le chargeur avec la main faible en s’assurant avec l’index
que les munitions sont orientées dans le bon sens,
 Introduire le chargeur dans son logement et le verrouiller (fig. 1),
 S’assurer de l’accrochage correct du chargeur par un coup sec de la
paume de la main faible sur la semelle du chargeur (fig.2) ;
Remarque : une fois approvisionnée, l’arme est dite en « STADE 1 ».
12 Chargement
 Mouvement de charge (fig.3) :
- Avant-bras faible contre l’abdomen,
- Saisir la glissière de la main faible, paume et doigts à l’arrière de la culasse,
- Pousser l’arme avec la main forte, le bras faible restant contre l’abdomen,
effectuer un mouvement vrillé vers la droite,
- Laisser échapper la culasse,
- Effectuer un contrôle de chargement (le contrôle du chargeur est effectué
qu’en cas de doute de celui-ci). (stade 2)
Remarque : une fois approvisionnée et chargée, l’arme est dite en «

STADE 2 ».
Nota
- l’arme peut être mise à l’étui sans autre contrôle
12/ Application, drill et contrôle avec munitions de manipulation : 8’

- fig. 1-
- fig. 2 -
fig. 3 -
Nota : pour les gauchers :
- Le mouvement de charge se fera de manière similaire mais le pouce et

l’index enserrent la culasse, l’arme étant mise à l’horizontale,
2/ Le contrôle de chargement : 10’
21/Démonstration et commentaires : 2’
C’est une opération simple qui permet de visualiser la chambre du pistolet

afin de s’assurer de « l’état » de l’arme (chargée ou non).
Vérifier que l’arme est apte au tir, c’est-à-dire, qu’elle est approvisionnée et
chargée (stade 2). Il est effectué systématiquement après un chargement, mais
également à l’initiative du tireur, dès lors qu’il a un doute sur le bon
chargement et/ou le bon approvisionnement de son arme.
Il se fera :
 Chaque fois que l’on prend l’arme,

 Chaque fois que l’on pose l’arme,
 Après un mouvement de charge,
 Avant et après un engagement,
 A l’initiative du tireur, dès qu’il a le moindre doute sur l’état de son arme.
Procédé (voir fig. 4) :
- Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.

- Ramener les coudes au corps, l’arrière des mains doit être au contact de la
poitrine,
- Avec la main faible, passer par-dessous l’arme et pincer la culasse avec le
pouce et l’index (ou par l’arrière mettre la main comme pour le chargement,
saisir l’arrière de la culasse entre la paume de la main et les doigts de la main
faible) afin de la reculer de 1 à 2 cm afin de voir la chambre et en contrôler le
chargement,
- Relâcher la culasse, vérifier son bon verrouillage.
- Enlever le chargeur et contrôler son état (seulement en cas de doute du bon
approvisionnement),
- De nuit sentir avec un doigt (index de la main forte).
NB : la saisie de la culasse avec toute la main donne plus de force au

tireur mais les mains et l’arme étant près du corps le recul de la culasse
s’en trouve limité et évite l’éjection d’une cartouche.
Le contrôle du chargement peut également se faire grâce à l’indicateur de
chargement (côté gauche), visuellement de jour, au toucher de nuit.
Point clef : prendre garde de ne pas passer la main devant le canon, et garder
la main et l’arme près de la poitrine.
- fig. 4 -

3/ Le retrait de cartouche: 10’
 Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse,

 Retirer le chargeur, et le placer dans une poche,
 Position du tireur :
- droitier ou gaucher : rester face à la menace.
 Incliner l’arme, fenêtre d’éjection vers le bas, puits de chargeur vers le
haut
 placer le pouce fort sur le verrou de culasse, tirer la culasse et la bloquer
en arrière tout en positionnant la main faible en « louche » au niveau de la
fenêtre d’éjection afin de récupérer la cartouche éjectée, garder la cartouche
dans la main ou la mettre dans une poche,
 Contrôler la chambre visuellement de jour et au toucher de nuit,
 Raccompagner la culasse vers l’avant tout en tirant sur la culasse à fond
vers l’arrière et l’a laissé s’accrocher vers l’avant.
 Remettre l’arme à l’étui.
 Remettre la cartouche dans un chargeur
Si une cartouche ou un chargeur venait à tomber, faire les opérations de

sécurité avant de ramasser.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite
en « STADE 0 ».
Nota : il faut parfois déchausser légèrement la main forte de l’arme pour agir
sur le verrou de culasse (en fonction de l’arme et de la taille des mains). S’il
n’est pas possible de bloquer la culasse (gants trop gros, par exemple), le

tireur fait les mêmes opérations sans bloquer la culasse, puis vérifie que la
chambre et le puits du chargeur sont vides.
OPERATIONS DE DESARMEMENT.
Les opérations de désarmement permettent d’éviter l’usure prématurée des

mécanismes. Dans la mesure du possible, elles sont effectuées dans une
caisse de désarmement prévue à cet effet.
- Introduire le canon dans la caisse de désarmement ou maintenir l’arme en

direction non dangereuse.
- Tirer la culasse à fond vers l’arrière et l’accrocher sur le verrou prévu à cet
effet à l’aide du pouce de la main forte pour le personnel droitier, du pouce
de la main faible pour le personnel gaucher.
- Vérifier que la chambre et le puits de chargeur sont vides, visuellement de
jour, au toucher de nuit.
- Renvoyer le bloc culasse vers l’avant.
- Introduire un chargeur.
- Appuyer sur la détente.
- Retirer le chargeur.
- PROCEDURE DE DECHARGEMENT ET CONTROLE DE SECURITE
- Après avoir vérifié que le chargeur est retiré (en faisant une pression sur le loquet de
chargeur)
-
- et afin de vérifier de l’absence de cartouche dans la chambre(avec la main faible,
agripper le haut de la culasse, tirez vers l’arrière)
- Tout en tirant la culasse vers l’arrière, pousser vers le haut le verrou de culasse afin de
verrouiller la culasse à l’arrière
- Contrôlez visuellement à la fois la chambre et la poignée afin de vous assurer que toutes
munitions ont bien été retirées (méthode de jour)

- Contrôlez physiquement à la fois la chambre et la poignée afin de vous assurer que
toutes munitions a bien été retirées (méthode de nuit)
- relâchez la culasse et percuter la détente pour remettre les mécanismes au repos.

MODULE ALPHA GLOCK
FICHE A 4
TITRE : Démontage et remontage
BUT : Apprendre à démonter et remonter sommairement son arme
DUREE : 30’
MOYENS -1 formateur pour 10 élèves,

- PA, chargeurs,

DEROULEMENT :
1/ Démonstration et commentaires : 5’
Le formateur effectue une démonstration cadence normale sans commentaire

puis une autre à cadence lente avec commentaire.
Le remontage s’effectue dans l’ordre inverse du démontage. Terminer par les

tests de bon fonctionnement.

PROCEDURE DE DECHARGEMENT ET CONTROLE DE SECURITE
AVANT DEMONTAGE
Après avoir vérifié que le chargeur est retiré (en faisant une pression sur le loquet de
chargeur) et afin de vérifier de l’absence de cartouche dans la chambre (avec la main
faible, agripper le haut de la culasse, tirez vers l’arrière). STADE 0
Démonstration
Tout en tirant la culasse vers l’arrière, pousser vers le haut sur le verrou de culasse afin
de verrouiller la culasse à l’arrière.
Contrôlez visuellement à la fois la chambre et la poignée afin de vous assurer que toutes
munitions ont bien été retirées (méthode de jour).
Contrôlez physiquement à la fois la chambre et la poignée afin de vous assurer que toutes
munitions ont bien été retirées (méthode de nuit)
Libérez la culasse en la reculant complétement puis la relâchez et percuter la détente pour
remettre les mécanismes au repos.
DEMONTAGE SOMMAIRE (ou de base en 4 parties comprenant la culasse, le canon,

l’ensemble de ressort récupérateur et la carcasse)
La détente doit demeurer en position arrière afin de pouvoir retirer la culasse. Procéder à
la désolidarisation de la culasse et de la carcasse en effectuant un recul de la culasse avec
la main forte tout en maintenant la poignet pistolet. Actionner avec la main faible le
bouton de déverrouillage de la culasse. Dégager la culasse en la faisant glisser vers
l’avant.
Démonstration
Enlèvement de culasse
- Vérifier que l’arme est en stade 0
- La détente doit se trouver dans la position arrière et le mise en prise entre le percuteur et
la barre de détente doit être débloquée

Prise de démontage
Grace à la prise de démontage, rétractez la culasse
- Maintenez votre Glock à l’aide de votre main forte et placez vos doigts au-dessus
- Le serrement de votre main amènera la culasse et le canon à se déplacer vers l’arrière
d’environ 1/8 de pouce (3mm) tout en tirant vers le bas des deux côtés du verrou de
culasse. (si vous reculez trop loin la culasse, la détente se placera en position avant)
- Tout en maintenant le verrou de culasse dans la position abaissée
- Ceci permettra au verrou de culasse de se désengager du canal et le verrou de culasse
pourra ensuite être tiré vers le bas
- La culasse étant légèrement rétractée et les deux côtes du verrou de culasse étant tirés
vers le bas, vous pouvez à présent pousser l’ensemble de culasse vers l’avant et la
retirer de la carcasse

Attention : si vous déplacez la culasse de plus de 1/8 pouce (3mm) vers l’arrière, vous
pouvez provoquer un re-déclenchement de l’action et un nouveau déplacement de la
détente vers l’avant. Ceci empêchera de retirer la culasse de la carcasse à moins que la
détente ne soit à nouveau pressée vers l’arrière, ce qui débloquera la mise en prise du
percuteur et de la barre de détente.
Enlèvement de la tige de guidage et du ressort récupérateur

Avec le pouce et l’index, empoignez l’ensemble de ressort récupérateur à l’extrémité le
plus proche du loquet de canon et en la tirant vers le haut. Le ressort est enfilé sur la tige
et une compression du ressort d’environ ¼ de pouce (6mm) permettra de la retirer.
Enlèvement du canon
- Empoignez le canon par le loquet du bas, soulevez-le et poussez le vers l’avant hors de
la culasse. Tirez-le ensuite vers le haut et en direction de l’arrière.

Attention : Lors du démontage sommaire, prenez garde à ne pas faire tomber l’ensemble
de culasse et à endommager l’anneau de guidage ou l’arrière des rails de culasse.
Démontage complémentaire de la culasse
- Chasse goupille droit de 3/32 pouces (2.5mm)

- Tournevis avec une lame à 1/8 pouce (3mm) longue de 3 pouces (76mm) ou plus
- Pinces à bec effilé

Enlèvement de l’ensemble de percuteur
Insérez le chasse goupille sous le loquet de percuteur et au sommet du manchon
d’espacement de percuteur (polymère noir visible juste sous le loquet de percuteur)
Attention le manchon d’espacement est sous tension du ressort
Placez votre pouce par-dessus la plaque de fermeture de culasse lorsque vous poussez
vers le bas (dans la direction de l’extrémité du projectile à la bouche) sur le manchon
d’espacement.
Attention les pièces situées sous la plaque de fermeture de culasse sont sous tension du
ressort et peuvent s’échapper si votre pouce n’est pas au-dessus de la plaque.
Tout en pressant vers le bas (dans la direction du projectile à la bouche) sur le manchon
d’espacement de percuteur, faites glisser la plaque de fermeture vers le bas avant de la
retirer.
Nota : il est possible que la plaque de fermeture de culasse nécessite une force
supplémentaire pendant l’enlèvement. Le cas échéant, un tournevis à lame fine peut être
utilisé pour commencer l’enlèvement.
Retirez lentement votre pouce en relâchant ainsi la tension de ressort sur les pièces
internes.

Retirez l’ensemble de percuteur en soulevant vers le haut le manchon d’espacement ou le
loquet de percuteur.
Enlèvement de l’ensemble de piston d’abaissement d’extracteur

Retirez l’ensemble de piston d’abaissement d’extracteur en le soulevant vers le haut.
Cette ensemble est composé de 3 pièces :

- le piston d’abaissement d’extracteur
- le ressort d’abaissement d’extracteur
- le palier de charge
L’ensemble de piston d’abaissement d’extracteur (EDP) sert à appliquer la quantité

appropriée de tension sur l’extracteur.

Enlèvement de l’extracteur
Orientez la culasse de sorte que l’extracteur soit tourné vers le bas. Puis, une pression
vers l’intérieur sur la sécurité de percuteur avec votre doigt ou un chasse-goupille devrait
libérer l’extracteur. Il se peut que vous devriez pousser sur l’extracteur si celui-ci ne
tombe pas de lui-même.
Enlèvement de la sécurité de percuteur

En utilisant vos doigts, soulevez vers le haut la sécurité de percuteur et retirez-la de la
culasse. Si la sécurité est sale ou ne sort pas facilement, extrayez-la avec un chasse-
goupille. Vous pouvez aussi utiliser avec précaution une paire de longues pinces pour la
tirer de sa culasse. Quand la sécurité de percuteur est retirée, le ressort doit être fixé.
Si le ressort devait se séparer de la sécurité, pressez simplement l’une ou l’autre

extrémité afin de la replacer dans son réceptacle à la base de la sécurité. Comprimez
complétement le ressort et tournez-le ¼ de tour en sens horaire. Quand le ressort est
relâché, il doit être à nouveau fixé à la sécurité. Si le ressort n’est pas solidement fixé, il
peut tomber dans la culasse, tournez latéralement et n’appliquez pas de tension de ressort
appropriée à la sécurité.

Culasse démontée détaillée
Démontage supplémentaire :
L’ensemble de piston d’abaissement d’extracteur (EDP).
Empoignez la tige avec une main et le ressort avec l’autre main et écartez les l’un de
l’autre. Tout en maintenant le ressort, écartez le palier de charge. L’ensemble EDP
comporte 3 pièces (tige, ressort et palier). L’ensemble de piston d’abaissement
d’extracteur exerce une tension appropriée sur l’extracteur pendant le chambrage et
l’extraction.
Démontage de percuteur
Utilisez la culasse pour vous assister lors du démontage de l’ensemble de percuteur.
Installez l’ensemble de percuteur à l’envers dans le canal de percuteur et tourner le loquet
d’un côté.
Ceci fixera l’ensemble et vous assistera lors du retrait des coupelles de ressort et du
ressort de percuteur.
Attention : aux projections de pièces dans les yeux

L’ensemble de percuteur étant renversé et installé dans la découpe du canal de percuteur
et le loquet étant tourné d’un côté, empoignez le ressort de percuteur juste en dessous des
coupelles de ressort.
En utilisant votre pouce et votre index, tirez vers le bas sur le ressort d’environ 3/8 pouce
(9mm) afin de permettre aux coupelles de ressort de se dégager.
Si elles ne se dégagent pas, extrayez les avec votre autre main.
Attention : assurez-vous de garder le contrôle du ressort de percuteur. Ne le laissez pas se

relâcher prématurément puisque ceci peut amener le ressort et/ou les coupelles de ressort
à s’éjecter en provoquant une perte de pièces.
Diminuez graduellement la tension sur le ressort de percuteur

Faites glisser le ressort pour le sortir du percuteur
Retirez le manchon d’espacement du percuteur.

Composants de l’ensemble de percuteur
REMONTAGE
Effectuer la chronologie inverse à la procédure de démontage.
Remontage du percuteur dans l’ordre inverse puis remontage de la culasse.
Sécurité de percuteur
Assurez-vous que la sécurité de percuteur et le ressort sont raccordes et replacez la
sécurité (ressort vers le bas) dans son réceptacle. Pressez vers le bas sur la sécurité afin
de vérifier le fonctionnement correct du ressort.

Extracteur
Insérez l’extracteur dans l’échancrure d’extracteur et pressez simultanément vers le bas la
sécurité de percuteur. Ceci permettra aux deux pièces de s’ajuster correctement l’une à
l’autre. Quand elles sont libérées, les deux pièces doivent rester dans la culasse.
Piston d’abaissement d’extracteur

Insérez l’ensemble de piston d’abaissement d’extracteur (EDP) dans la culasse.
L’extrémité de la tige de métal passe toujours en premier afin de s’accoler à l’extracteur
métallique. Ceci amène le palier de charge en polymère à s’emboiter dans la plaque de
fermeture de culasse en polymère.
Ensemble de percuteur
Insérez l’ensemble de percuteur dans le canal de percuteur
Lorsque vous replacez la plaque de fermeture de culasse, maintenez-la partiellement en

place et pressez vers le bas sur le manchon d’espacement avec un doigt ou un chasse-
goupille. Ceci permettra à la plaque de fermeture de se déplacer vers l’intérieur. Puis
pressez sur le palier de charge pour l’abaisser tout en continuant à presser la plaque de
fermeture de culasse à se déplacer jusqu’au sommet et à s’encliqueter en position.
Nota : la plaque de fermeture de culasse ne se placera pas correctement à moins que le
manchon d’espacement de percuteur et le palier de charge ne soient pressés tout en
continuant d’exercer une tension sur le plaque de fermeture.
Attention relâcher prématurément la tension sur le percuteur et/ou sur le palier de charge
avant que la plaque de fermeture de culasse ne soit complétement logée dans son assise
peut provoquer une éjection de l’une ou l’autre pièce hors de la culasse.
Empoignez le canon par le loquet du bas et replacez le dans la culasse
Prenez l’ensemble ressort récupérateur/tige de guidage et replacez le dans la position

correcte. Assurez-vous que la plus petite extrémité en biseau se positionne à l’intérieur de
l’extrémité de la barre de guidage. La plus grande extrémité vient reposer contre le loquet
du bas du canon.
La couronne de l’extrémité arrière de la tige vient se repose dans une demi-lune semi-
circulaire découpée sur le loquet de canon.

Attention Assurez-vous que la couronne de la tige vient se reposer complètement dans
l’échancrure. La tige doit être centrée et parallèle au canon
Alignez la culasse avec les rails de la carcasse et poussez la culasse sur la carcasse. Si
vous rencontrez une résistance, effectuez un nouveau contrôle afin de voir si la tige est
complétement calée, centrée et parallèle.
Après avoir remonté votre Glock, il faut vérifier le bon fonctionnent :
1-Vérification de la sureté de la détente

Reculez la culasse et relâchez-la afin de placer la détente en position avant. Sans toucher
ou actionner la sureté de la détente et essayez de reculer la détente. La sureté doit
empêcher la détente de se déplacer vers l’arrière et le percuteur ne doit pas se déclencher
prématurément.

2-verification du réarmement de la détente
Appuyez sur la détente et maintenez là à l’arrière, vous devez entendre et sentir que le
percuteur a été déclenché. Pendant que vous maintenez la détente à l’arrière, reculez la
culasse en arrière et relâchez-la de sorte qu’elle puisse être propulsée vers l’avant.
Relâchez à présent la détente. Celle-ci doit de nouveau se repositionner vers l’avant.
Répétez le test plusieurs fois.
3-verification de l’arrêtoir de culasse

Engagez un chargeur vide. Reculez la culasse vers l’arrière. Celle-ci doit se bloquer en
position ouverte. Renouvelez pour chaque chargeur.
2/ Exécution à l’imitation : 10’
***
3/Exécution libre : 10’
***
4/Contrôle : 5’

MODULE ALPHA PA
FICHE A 5
TITRE : PREPARATION DU MATERIEL
BUT : Apprendre à préparer et à porter son arme et ses équipements.
DUREE : 20’

- 1 PA par homme,
- Gilet de combat et équipements PA,

***
DEROULEMENT :
1/ Les différents types d’étuis, explications et démonstrations : 5’
La qualité et la bonne disposition des équipements (étui et porte-chargeurs)

doivent permettre un port de l’arme en toute sécurité et un accès rapide.
L’étui du pistolet sera porté du côté main forte (sauf pour l’étui de poitrine) et
le porte-chargeurs en principe côté main faible. Chaque élément doit pouvoir
être saisi des deux mains.
Il existe de nombreuses façons de porter une arme de poing. Nous en
retiendrons 3 : étui à la ceinture, étui de cuisse, étui de poitrine.
11/ Etui à la ceinture :

C’est le port normal de l’étui de dotation.
- Avantages : permet un dégainé relativement aisé.
- Inconvénients : inadapté au port du gilet pare-balles, inadapté au port de la
ceinture de sécurité en véhicule.

- 12/ Etui de cuisse :
- Avantages : dégainé rapide, adapté en véhicule et au port du gilet pare-balles.
- Inconvénients : port gênant à la longue à cause du frottement, mauvaise
protection contre le vol.
13 / Etui de poitrine (tankiste) :

- Avantages : port confortable, accès immédiat dans toutes les positions,
pratique avec gilet pare-balles.
- Inconvénients : rigueur d’application des 4 règles de sécurité, peut être
bloqué par la ceinture de sécurité.
***
2/ Préparation du matériel par les élèves : 15’
Chacun doit essayer les différentes façons de porter une arme et choisir celle
qu’il préfère afin d’être le plus à l’aise possible.
Le positionnement des accessoires sur le gilet doit être judicieux afin d’être le
plus pratique possible dans les phases de tir.

MODULE ALPHA PA
FICHE A 6
TITRE : LES DIFFERENTES POSTURES
BUT : Connaître et savoir prendre les différentes postures.
DUREE : 15’
MOYENS : - 1 formateur pour 10 élèves

- 1 PA par homme + 2 chargeurs
- Gilet de combat et équipements PA complets

Remarque : le port de l’arme conditionne directement l’état mental du tireur
ainsi que son degré de concentration.
***
DEROULEMENT :
1/ La posture contact : 5’
Utilisation :
- Lorsque le contact avec l’adversaire est imminent ou pendant une pause de
combat pour réduire le temps de réaction.
- Pour le binôme en appui pendant une fouille.
Le tireur doit, lors de la prise de cette posture, mettre tous ses sens en éveil et
développer son agressivité, s’il veut être en mesure de protéger sa vie ou celle
d’autrui.

Description :
 Les pieds sont écartés de la largeur des hanches pour augmenter la
stabilité,
 Jambes et hanches orientés à 30° du côté faible par rapport à la
direction de tir,
 Le poids du corps est réparti également sur les deux pieds, l’arme est
saisie à deux mains et pointée à 45°
 Variante : les bras sont fléchis, l’arme en posture contact à proximité des
pectoraux (cette posture permet de rentrer dans une pièce sans se faire saisir
l’arme)
12/ Application, drill et contrôle : 4’
2/ La posture « contact arme basse » : 5’
Utilisation :
- pour se déplacer à proximité immédiate de ses équipiers afin d’éviter de
pointer son arme sur eux,
- en formation en colonne ou pour rentrer dans un bâtiment,
- pour éviter de se faire arracher son arme en combat rapproché.
Description :
 La main forte tenant l’arme est placée contre le flanc à hauteur de la
hanche.
 Le canon est orienté à la verticale (attention à ne pas pointer ses pieds).
 La main faible est enroulée sur la main forte dans la même position que
la posture contact.
 Dans cette posture on doit pouvoir revenir instantanément à la posture
contact.
Comme dans la posture contact, le tireur doit mettre tous ses sens en éveil et
développer son agressivité, s’il veut être en mesure de protéger sa vie ou celle
d’autrui.

3/ La posture d’attente : 5’
Utilisation :
- A l’instruction, en attendant les ordres de tir, ou après une phase de tir.
- Dans un contexte opérationnel cette posture peut être prise en préalable à la
posture contact, elle exprime un certain degré de détermination,
Description :
 La main faible est sur la poitrine,

 La main forte pose le pistolet à plat sur la main faible, le canon est
orienté vers le sol à environ 30°. Les pouces restent en contact au
niveau de leur extrémité,
 L’arme est chargée.

MODULE ALPHA PA
FICHE A 7
TITRE : LE TRANSFERT DE L’ARME
BUT : Apprendre à transférer une arme chargée ou clair sans enfreindre les 4
règles de sécurité.
DUREE : 20’

- 1 PA par homme,
- Gilet de combat et équipements PA complets,
- 3 cartouches de manipulation par homme.

DEROULEMENT :
1/ Le transfert d’une arme : 10’
La transmission d’une arme peut être effectuée dans 2 cas de figure. Dans tous
les cas une arme se traite avec respect.
11/ Transfert d’une arme STADE 2 : 5’
- Démonstration et commentaires : 1’
Ce cas doit rester exceptionnel. La procédure est la suivante :
 Effectuer un contrôle de chargement et du chargeur,
 Présenter l’arme, poignée en direction du receveur, tout en respectant les
4 règles de sécurité et dire « arme chargée »,
 Attendre la répétition du message « arme chargée » avant de donner
l’arme.
 Le receveur fait un contrôle de chargement et du chargeur.

-Application et contrôle : 4’
- Les élèves travaillent en binôme et se corrigent entre eux,
- Contrôle : chacun des élèves exécute aux ordres de l’instructeur.
***
12/ Transfert d’une arme STADE 0 : 5’
- Démonstration et commentaires : 1’
 Enlever le chargeur,
 Bloquer le bloc culasse vers l’arrière, contrôler la chambre
 Présenter l’arme en montrant la chambre tout en respectant les quatre
règles de sécurité et dire « arme claire »,
 Puis donner l’arme, poignée en direction du receveur. Celui-ci vérifie la
chambre, prend l’arme et annonce « arme claire », (de nuit, contrôle
tactile de la chambre et du puits de chargeur en annonçant « doigt dans
la chambre »),
 Il renvoie le bloc culasse vers l’avant.
- Application et contrôle : 4’
- Les élèves travaillent en binôme et se corrigent entre eux,
- Contrôle : chacun des élèves exécute aux ordres de l’instructeur.
***

MODULE ALPHA PA
FICHE A 8
TITRE : LES FONDAMENTAUX DU TIR
BUT : Connaître et appliquer les fondamentaux du tir.
DUREE : 30’

- 1 PA par homme,
- Gilet de combat et équipements PA complets.

***
DEROULEMENT :
1/ La prise en main : 5’
 La main forte tient l’arme, le haut de la poignée dans la fourche formée par
le pouce et l’index,
 Les autres doigts s’enroulent naturellement autour de la poignée pistolet,
 La main faible s’enroule autour de la main forte en limitant le vide,
 Les pouces sont collés l’un à l’autre, dirigés vers l’avant,
 L’arme est tenue fermement mais sans crispation.
La prise en main doit être ferme et définitive dès le premier contact.

2/ La position de tir : 5’
En autodéfense, la position de tir la plus utilisée est la position debout car elle
est la plus rapide à prendre.
Prise de position :
Monter l’arme à hauteur des yeux, en soulevant le bras faible.
 Le pied faible est en avant,
 Les pieds sont parallèles et suivent la ligne des épaules,
 Les jambes écartées de la largeur des épaules, supportent d’une manière
égale le poids du corps,
 Le buste est droit, la ligne des épaules en avant,
 Le bras fort est légèrement fléchi,
 Le bras fort pousse vers l’avant, le bras faible tire vers l’arrière, créant
ainsi une pression permettant le contrôle du relèvement de l’arme,
 La tête reste droite.
(lors des tirs, en cas de décalage vers la droite ou la gauche, basculer le bassin
inversement)
3/ La visée : 5’
Manière de déterminer l’œil directeur : désigner à l’aide de l’index un point

éloigné de plusieurs mètres en gardant les yeux ouverts. En fermant
alternativement un œil, on détermine lequel montre le point : c’est l’œil
directeur.
 Le pointage : pointer une arme c’est donner au canon une inclinaison et

une direction convenables pour que les trajectoires atteignent l’objectif.
 L’accommodation : c’est l’action de l’œil qui permet d’observer les

objets à différentes distances. Seule l’image de l’objet fixé par l’œil sera
nette tandis que les autres objets seront flous. Le premier souci du tireur sera
de prendre correctement la « ligne de mire ». L’image « cran de mire-
guidon » devra être perçue nettement, ce qui revient à dire que :
l’accommodation se fera sur les organes de visée, cette image sera ensuite
portée sur le point visé qui doit paraître flou.
 La ligne de mire : c’est la ligne imaginaire passant par le sommet du
guidon et le centre du cran de mire.
 Durée de la visée : Dès que le tireur concentre son regard sur les organes
de visée et uniquement sur eux, le maximum d’acuité visuelle est atteint
après 3 secondes. Il faut impérativement tirer pendant cette période.
 Tirer avec les yeux ouverts : ceci permet d’apprécier la profondeur et

l’espace, éléments déterminants lors du tir de combat.
En tir à courte distance, le simple fait de voir le guidon au travers du cran de

mire suffit pour garantir tous les touchés à la poitrine.
En fonction de la distance, expliquer que la masse de l’arme permet une visée

succincte mais 100% de coups au but.

32/ Application et contrôle : 4’
4/ La respiration : 1’
En situation d’auto-défense, la respiration a peu de conséquence sur le

déplacement des impacts lorsque la zone centrale est visée. Comme les
rythmes cardiaque et respiratoire sont considérablement augmentés, il est vital
d’apprendre à tirer lorsque la respiration a soudainement accéléré.
5/ L’action du doigt sur la détente : 5’
 Elle doit se faire par une pression continue de l’index vers l’arrière afin
de ne pas modifier l’alignement des organes de visée jusqu’au départ du
coup.
 L’index sur la détente est placé sur la jonction première-deuxième
phalange. Cela permet d’avoir suffisamment de force pour la pression.
 Il faut cependant prendre garde à ne pas pousser l’arme du côté faible.
 La résistance sur la détente se fait en deux temps :
- rattraper le jeu de détente,
- P-r-e-s-s-e-r jusqu’en butée.
- À cause de la résistance plus élevée de la détente (le poids de la détente

est de 2,5 kg), ne pas "écraser" la détente d'un seul coup mais plutôt la
presser d'un mouvement régulier jusqu'à ce qu'elle atteigne sa butée. La
détente doit être actionnée en deux phases selon un rythme "80 – 20” :
- Produire rapidement 80% du poids de la détente ;
- Produire les 20% restant comme lors du départ du coup,
- Dès que le coup est parti, relâcher la pression tout en veillant que le
doigt reste en contact avec la détente.

Faire travailler par binôme, en posant une pièce de monnaie sur le pistolet,
afin de contrôler l’absence d’une mauvaise action du doigt sur la détente.
6/ La coordination : 9’
L’habileté au tir dépend de la coordination de ces cinq principes, plus
particulièrement de celle entre la visée et l’action du doigt sur la détente.

Le travail à sec (sans munition) doit constituer la base du travail jusqu’à ce
que la maîtrise de cette coordination soit atteinte.

MODULE ALPHA PA
FICHE A9
TITRE : LE DEGAINE DE L’ARME
BUT : Connaître et appliquer les 5 temps du dégainé de l’arme.
DUREE : 20’

- 1 PA par homme,

DEROULEMENT :
Le dégainé de l’arme :
Dégainer rapidement son arme est d’une importance cruciale pour le succès
d’un combat au pistolet. L’engagement sera toutefois plus rapide si l’on se
trouve déjà l’arme en main. Cette action se décompose en 5 temps :
1) Saisie : (fig. 9)
 La main faible se place sur le pectoral fort, pour anticiper le mouvement de
charge et la prise en main (de cette manière la main faible ne risque pas de
passer devant le canon),
 La main forte libère le cas échéant les dispositifs de rétention, ouvre
l’étui et chausse l’arme le plus haut possible dans l’étui,
 L’index reste le long de la culasse, à l’extérieur de l’étui,
 Les yeux regardent la menace.

2) Sortie : (fig. 10)
 La main forte extrait l’arme de l’étui,
 L’index se place naturellement le long de la culasse,
 La main faible et les yeux ne bougent pas.
3) Pivot (du pistolet) : (fig. 11)
 Le poignet se redresse et, tout en restant contre le corps, fait pivoter

l’arme en direction de l’objectif, l’index reste le long de la culasse,
 Si l’arme doit être chargée, effectuer un mouvement de charge avec la
main faible pendant l’élévation de l’arme,
4) Prise à deux mains : (fig. 12)

 Les mains se rejoignent devant le corps, la main faible s’enroule autour de
la main forte,
 Elles montent dans la ligne la plus directe possible vers la menace,
 Les bras ne sont pas tendus, le bras faible étant plus plié que le bras fort,
5) Posture contact : (ou position de tir en fonction de la situation), (fig. 13)

 L’arme est pointée à deux mains orientée à 45° vers le bas,
Si l’on doit dégainer lors d’un pivot, la rotation du corps face à l’objectif
précède le pivot de l’arme. Ce qui évite de balayer une zone avec le canon.
Le rengainé de l’arme :
 La main faible vient se placer sur le pectoral fort, la main forte effectue
le pivot de l’arme pour la replacer dans l’étui.
2 / Application, drill et contrôle avec munitions de manipulation : 15’

- fig. 9 - - fig. 10 - - fig. 11 -
- fig. 12 - - fig. 13 -

MODULE ALPHA PA
FICHE A 10
TITRE : LES COMMANDEMENTS DE TIR ET L’INSPECTION DES ARMES

BUT : Apprendre les commandements de tir et l’inspection des armes.
DUREE : 15’
MOYENS : - 1 formateur IST / C pour 10 élèves,

- 1 PA par homme,
- gilet de combat et équipements complets,
- cours audio-visuel ou aide visuelle carton,
- miroir de visite.

***
DEROULEMENT :
1ère phase : Commandements de tir : 10’
Démonstration par un tireur aux ordres du formateur : 5’
Les stagiaires effectuent les manipulations correspondant aux

commandements du formateur.
Contrôle individuel des stagiaires par le formateur.

Patrouille = prend la posture contact arme basse;
Application par les élèves 5’
2ème phase : Inspection des armes 5‘
11/ Explication : 2.
L’inspection des armes et des chargeurs est effectuée sous la responsabilité du
directeur de tir, en début et en fin de séance de tir à balle réelles.
L’inspection de l’armement et des chargeurs est obligatoirement réalisée

- avant un exercice tactique où l’on se pointe entre camarades ;

- avant une séance d’instruction technique sur l’arme (étude de
l’arme, démontage, remontage, service de l’arme, manipulations
opérationnelles) ;
- avant une démonstration devant public ;
- avant une séance d’entretien de l’armement ;
- avant la réintégration en armurerie.
Procédure à appliquer pour l’inspection des armes et des chargeurs.

Après avoir effectué ses opérations de sécurité, vidé ses chargeurs, réintégré
ses munitions et vérifié qu’aucune munition ne se trouve dans ses pochettes
d’équipement ou dans ses poches de vêtement, le personnel inspecté présente
son arme canon vers le sol, puits de chargeur visible, ensemble mobile
maintenu vers l’arrière. Ses chargeurs sont disposés de manière visible dans
les portes-chargeurs, lèvres vers le haut.
Il annonce « arme et chargeurs clairs ! ».
Le cadre responsable vérifie dans l’ordre :
1. le puits de chargeur (pas de chargeur sur l’arme) ;
2. la chambre (chambre vide) ;
3. le canon (absence de corps étrangers) ;
4. les chargeurs (chargeurs vides).
Une fois les armes et les chargeurs inspectés, le cadre responsable ordonne au
personnel de vérifier qu’aucune munition n’a été oubliée dans les poches des
vêtements ou dans les pochettes d’équipement.
De jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée à l’aide d’un
miroir de visite ou d’une baguette
Ce dernier vérifie :
De jour : - vérifie que la chambre est vide
- vérifie le canon
De nuit : - vérifie qu’aucune cartouche n’est présente en éclairant

l’intérieur de la chambre avec une lumière blanche.
- passe une baguette dans le canon
Démonstration par un tireur aux ordres du formateur : 2’

Application par les élèves : 3’
ANNEXE PEDAGOGIQUE :
- pour respecter les règles de sécurité, l’inspection des armes doit se faire avec
un miroir de visite.
MODULE ALPHA PA
FICHE A 11
TITRE : LES POSITIONS DE TIR
BUT : Connaître et savoir prendre les différentes positions de tir.
DUREE : 15’
MOYENS : - 1 instructeur ou 1 moniteur IST / C pour 10 élèves

- Gilet de combat et équipements PA complets
- genouillères
Remarque : Bien que les situations de combat à l’arme de poing nécessitant

l’usage de positions autres que debout soient peu communes, il n’est pas
superflu de les connaître.
DEROULEMENT :
1/ La position de tir debout : 5’
En autodéfense, la position de tir la plus utilisée est la position debout car elle
est la plus rapide à prendre.
Prise de position :
Monter l’arme à hauteur des yeux, en soulevant le bras faible.
 Le pied faible est en avant,
 Les pieds sont parallèles et suivent la ligne des épaules,
 Les jambes écartées de la largeur des épaules, supportent d’une manière
égale le poids du corps,
 Le buste est droit, la ligne des épaules en avant,
 Le bras fort est légèrement fléchi,
 Le bras fort pousse vers l’avant, le bras faible tire vers l’arrière, créant
ainsi une pression permettant le contrôle du relèvement de l’arme,
 La tête reste droite.
2/ La position de tir à un genou : 5’
Utilisation :
- Cette position permet de tirer abriter derrière un masque de hauteur
moyenne,
- à courte distance, il est possible de tirer sans l’appui du coude faible.
Prise de position et description :

 Croiser le pied faible devant le pied fort,
 Dégainer en s’agenouillant et placer le genou « fort » à un angle de 45°,
s’asseoir sur le talon « fort »,
 Placer le coude d’appui soit devant, soit derrière le genou, selon sa
morphologie, jamais exactement sur le genou, car la pointe du coude, trop
ronde, rendrait la position instable,
3/ La position de tir à deux genoux : 5’
Utilisation :
- Cette position est préconisée avec le port du gilet pare-balles, car elle permet
de se présenter de face, donc avec le maximum de surface protégée,
- D’autre part, elle permet de moduler plus aisément la hauteur de tir,

A partir de la posture contact :
 Laisser la ligne des épaules face à l’objectif, le buste penché en arrière,

 Descendre le centre de gravité et fléchir les 2 genoux en même temps (où
l’un après l’autre selon sa souplesse),
 S’agenouiller dans l’axe du tir, s’asseoir sur les talons,
 Le coude faible est en appui contre la poitrine,
 La main forte pousse l’arme vers l’avant, la main faible la tire vers
l’arrière.
4/ La position de tir couché : 5’
Utilisation :
- Cette position est peu fréquente lors d’engagement car elle diminue
considérablement le champ d’observation,
- En revanche, elle permet de tirer avec davantage de précision.

 Au 1er temps du dégainé, le tireur descend sur les deux genoux,
 Au 2ème temps, il amortit la chute avec la main faible, celle-ci placé sous
le bras fort
 Au 3ème temps, il avance le corps et la main « forte » en direction de la
cible, puis prend contact avec le sol,
 Au 4ème temps, il prend la visée en prenant appui avec la joue du côté œil
directeur sur la face interne du bras fort.
Prendre la position sur le côté fort, sur le côté faible, de face.
42/ Application drill et contrôle : 4’

MODULE ALPHA PA
FICHE A 12
TITRE : LA CHRONOLOGIE DU TIR – LES CADENCES DE TIR
BUT : Connaître et savoir appliquer la chronologie du tir en 7 temps.

Connaître les différentes cadences de tir.
DUREE : 10’


***
DEROULEMENT :
1/ La chronologie du tir en 7 temps : 5’
11/ Explications : 1’
Cette chronologie permet de découper la séquence de tir en plusieurs temps

afin d’en comprendre les mécanismes, dans le but de les restituer
naturellement.
Elle comprend 7 temps :
L’identification, l’élévation, la visée, le placement de l’index sur la détente, le
tir, l’analyse du but et de l’arme, l’observation périphérique.
Moyen mnémotechnique : CEVITAL.

 Certitude d’identification de l’objectif : c’est le fait de visualiser, localiser,
identifier et décider ou non de tirer (règle de sécurité n°4).
 Elévation : c’est le geste qui permet de monter l’arme, à deux mains, le
plus rapidement possible à hauteur des yeux.
 Visée : c’est la façon d’aligner, avec plus ou moins de précision, en
fonction de la distance, l’œil, les organes de visée et l’objectif.
 Index sur la détente : c’est le geste qui va permettre de rattraper le jeu de
détente jusqu’au point dur (attention à la règle sécurité n°3).
 Tir : c’est la pression de l’index sur la détente, le départ du coup doit être
coordonné avec la visée et la respiration en respectant tous les
fondamentaux du tir.
 Analyse de l’ennemi et de l’arme :
- privilégier l’analyse de la chambre en premier
1/ Vérifier si l’objectif n’est plus menaçant « Ai-je bien traité mon
objectif ? Est-il encore menaçant ? ». Replacer rapidement l’index le long du
fût en baissant rapidement son arme pour dégager le champ d’observation.
Analyser l’objectif et tirer de nouveau s’il est encore menaçant.
2/ Une fois la menace écartée, incliner son arme, fenêtre d’éjection
vers le ciel, afin de vérifier que la culasse soit bien à l’avant et qu’il n’y a pas
d’incident de tir apparent. « Mon arme est-elle toujours opérationnelle ? ».
3/ A l’issue, balayer du regard son secteur de part et d’autre de
l’objectif pour détecter la présence éventuelle d’une autre menace. Au cours
de cette action, le tireur conserve son arme dans l’axe de son regard. « Y a-t-il
d’autres objectifs ? ».
La chronologie de l’analyse « arme, autre menace » peut être adaptée en
fonction de la situation du moment ressentie par le tireur et être faite dans
l’ordre « autre menace, arme ».
 Liaison : s’assurer ensuite de la présence de ses équipiers : « Où sont mes
équipiers ? ». L’arme ne suit plus la direction du regard, règle élémentaire
de sécurité n°2. Eviter absolument de se focaliser sur l’objectif.
Faire travailler au commandement pour bien décomposer les 7 temps, puis

contrôler individuellement.

2/ Les cadences de tir : 5’
21/ Explications commentaires : 3’
Les retours d’expérience ont montré que la majorité des engagements au

pistolet se produisent à une distance inférieure à 7 mètres. Ils ne durent que
quelques secondes au cours desquelles seulement 2 à 3 coups sont échangés.
Seuls les coups au but comptent. Toucher un peu plus lentement est plus
efficace que manquer rapidement. Avec l’entraînement on cherchera à obtenir
rapidité et précision.
Principes d’engagement :
 1 seul objectif :
- Tirer deux coups rapides sur l’objectif afin d’augmenter la chance de le

toucher et augmenter les lésions et le choc.
- Plus l’objectif est éloigné, plus la visée sera précise.
 Plusieurs objectifs à courte distance :
- Si possible engager du côté fort vers le côté faible pour garder un champ de
vision le plus dégagé possible,
- Dans tous les cas, analyser le danger par rapport à la distance,
- Ne tirer qu’un seul coup par objectif (tirer 2 coups serait trop long).
 Drill d’échec :
- Cette méthode est utilisée lorsque la menace n’est pas neutralisée après le tir
d’une doublette (protection par gilet pare-balles), et présente encore un
danger réel et imminent.
- Un seul coup sera tiré dans la zone létale haute,
- Une autre solution consiste à immobiliser la menace en tirant plusieurs coups
au niveau du bassin.

Les différentes cadences de tir :
 Coup par coup :
- Chaque coup est visé,

- Le tireur à l’avantage et décide de l’ouverture du feu,
- Sur petit but (tête), sur objectif partiellement visible ou pour neutraliser
(extrémités du corps), ou sur objectifs multiples.
-
 Doublette (2 coups) :
- Les 2 coups sont visés, la cadence est adaptée à la distance et à la taille de

l’objectif,
- En général le tireur est en mode autodéfense, l’adversaire a l’avantage,
- Engagement d’objectif isolé.
 Coup par coup rapide (4 à 5 coups) :
- Le 1er coup est visé, les suivants seront tirés aussi vite que possible en
reprenant une visée grossière pour chaque coup,
- En général le tireur est en mode autodéfense, l’adversaire a l’avantage,
- C’est une technique utilisée quand la doublette n’est pas efficace à cause de
la distance.
22 / Contrôle 2’ :
Faire répéter et expliquer les différentes cadences par les élèves.
***

MODULE ALPHA PA
FICHE A 13
TITRE : LE LANGAGE CORPOREL AVEC UNE ARME
BUT : Enchaîner les différentes postures pour communiquer avec une arme.
DUREE : 30’
MOYENS : - 1 formateur IST / C pour 10 élèves,

- 1 PA par homme,
- Gilet de combat et équipements complets,

***
DEROULEMENT :
Introduction :
Le langage corporel avec une arme doit permettre à une troupe disciplinée de
communiquer et ainsi délivrer un message clair à un adversaire potentiel.
Ce langage est gradué, chaque changement de posture faisant soit monter ou
soit baisser le degré d’agressivité adverse.
***

 Posture « arme à l’étui » : situation calme, l’arme n’est pas montrée.
 Posture d’attente : volonté de montrer son arme.
 Mouvement de charge ou dispositions de combat : en réponse à une
hostilité constatée.
 Posture « contact » : dans le cas d’une riposte imminente ou d’une situation
particulièrement agressive.
 Posture « contact arme basse » : la situation devient tendue, il y a un danger
potentiel.
La situation peut exiger de passer directement d’une posture calme à une

posture haute intensité et inversement.
***
2/ Drill au commandement : 15’
Le formateur fait prendre les postures à son commandement.

Il insiste sur la discipline d’exécution (mouvement d’ensemble).
***
Le formateur contrôle un à un les élèves en leur faisant exécuter la phase

complète depuis la posture « arme à l’étui » jusqu’à la posture « contact »,
puis inversement.

MODULE ALPHA PA
FICHE A 14
TITRE : LES CHANGEMENTS DE CHARGEUR
BUT : Savoir effectuer les différents modes de changements de chargeurs.
DUREE : 10’
MOYENS : : - 1 formateur pour 10 élèves,


***
DEROULEMENT :
1/ Le changement de chargeur tactique : 5’
11/ Démonstrations, explications (méthode en L) : 1’
Il a pour but de remettre l’arme à sa pleine capacité. Quand la situation

tactique le permet, le tireur prend l’initiative de remplacer le chargeur sur
l’arme par un chargeur complet (à couvert si possible).
 effectuer un contrôle de chargement, si la situation le permet.

 déverrouiller le chargeur entamé, l’extraire et le mettre dans la poche de
décharge,
 Prendre un chargeur plein dans l’étui, contrôler la dernière cartouche au
touché tout en conservant le regard en direction du danger,
 placer le chargeur plein dans le puits de chargement,
 ranger le chargeur partiellement vide dans une poche (ne pas le remettre
à l’emplacement prévu pour un plein afin d’éviter les confusions),

Faire travailler à l’initiative pendant 2’, puis contrôler individuellement.

Insister sur le fait que l’opération doit être réalisée sans regarder ses mains.
***
2/ Le changement de chargeur d’urgence : 5’
21/ Démonstrations, explications : 1’
Dans une situation d’autodéfense, il est rare d’avoir à recharger son arme car
la situation est généralement réglée en moins de trois coups.
Cependant, il n’est pas impossible de rencontrer des situations particulières où
le tireur devra délivrer un feu nourri allant jusqu’à l’épuisement du chargeur.
Dans ce cas il devra remettre son arme en état de tir le plus rapidement
possible.
 Extraire le chargeur vide et le mettre dans la poche de décharge,

 Prendre un chargeur plein, l’introduire et le verrouiller,
 Effectuer un mouvement de charge avec la main faible, reprendre le tir
ou revenir en posture contact.
Nota : le mouvement de charge est préférable au déverrouillage du verrou de

culasse pour obtenir une plus grande inertie et éviter ainsi un incident de tir.
Faire travailler à l’initiative pendant 2’, puis contrôler individuellement.

Insister sur le fait que l’opération doit être réalisée sans regarder ses mains.
***

MODULE ALPHA PA
FICHE A 15
TITRE : LE TIR DE NUIT OU PAR VISIBILITÉ LIMITEE

BUT : Connaître les différentes techniques de tir de nuit.
DUREE : 10’

- 1 PA par homme,
- 1 lampe torche équipée d’une drisse par homme,
- 1 SC1 ou SC2

Remarque :
Ce cours doit être fait dans une salle obscure ou à la tombée de la nuit.
Le tir de nuit ne doit s’effectuer que sur courtes distances (5 à 10 m), sauf
dispositif particulier de vision nocturne (exception pour le complexe
CENZUB, voir TTA 207).
***
DEROULEMENT :
1/ Le tir sans aide à la vision : 3’
11/ Explications : 1’
- Le tir sans aide à la vision est parfaitement possible dans l’obscurité à

condition de maîtriser parfaitement la gestuelle (dégainé, position de tir,
tenue de l’arme).
- La position de tir programmée grâce à la « mémoire musculaire » permet de
garantir que si la menace est identifiée, elle peut aussi être touchée, même si
les organes de visée ne sont visibles qu’au moment du tir en se profilant sur
la flamme du départ du coup.
- Se déplacer après le tir, la lueur du départ de coup étant fortement visible.
Faire travailler dans l’obscurité face à des cibles

Le dégainé, la posture contact, la position de tir debout, la visée.
2/ Le tir à la lampe : 5’
Utilisation :
- L’emploi de la lampe est réfléchi et bref car le tireur est immédiatement
repéré,
- Elle peut être utilisée dans le service de garde lors des rondes ou pour
effectuer la fouille d’un bâtiment,
- La lampe sert à localiser, identifier, éventuellement aveugler, tant de nuit à
l’extérieur que de jour dans un bâtiment sombre.
- La drisse, enroulée autour du poignet faible, permet de lâcher la lampe afin
de remédier éventuellement à un incident de tir ou toute autre manipulation.
Description :
 La main faible tient la lampe en prise inversée avec le pouce sur

l’interrupteur,
 Les poignets sont pressés l’un contre l’autre ou l’un sur l’autre, dessus
de main contre dessus de main,
 Garder le coude faible vertical pour assurer un bon appui,
 Eclairer l’objectif dès sa détection et l’identifier,
 Tout en gardant la lampe allumée (éblouissement de l’adversaire), tirer
puis, éteindre la lampe, se déplacer aussitôt,
 Si le but n’est pas atteint renouveler la séquence.

Faire exécuter des séquences à vide dans une salle obscure.

MODULE ALPHA PA
FICHE A 16
TITRE : LES REGLES D’ENTRETIEN
BUT : Savoir effectuer l’entretien de l’arme
DUREE : 10’


***
DEROULEMENT :
Faire un démontage de l’arme et montrer les parties ou il faut s’appliquer pour

un nettoyage efficace de l’arme.
1/Présentation des accessoires d’entretien : 1.
Le formateur présente les accessoires d’entretien du PA.

Accessoires d’entretien : baguette de nettoyage, un écouvillon nylon.
2/Les règles d’entretien : 2.
Le formateur explique et commente les opérations à effectuer pour entretenir

correctement son arme.
Le pistolet doit être effectué après chaque utilisation (tir, manœuvre, séance
d’instruction).
L’âme du canon doit rester graissée pendant le stockage.

3/Les ingrédients à employer : 2.
- huile multifonctionnelle pour armes

- huile de stockage
- pétrole lampant
4/ Utilisation dans des conditions particulières : 2.
-tir par basses températures : lubrifier davantage pour éviter la formation du

givre
-boue, sable : ne laisser qu’une légère lubrification et nettoyer plus
fréquemment
-eau dans le canon : si de l’eau a pénétré dans le canon avant le tir, retirer le
chargeur, secouer l’arme, canon vers le bas et bloc culasse vers l’arrière. Le
cas échéant, récupérer la cartouche éjectée.
Remarques
Il est conseillé de mettre un peu d'huile dans le canon encore chaud afin d’en
faciliter le nettoyage.
En cas d’utilisation de pétrole, les pièces doivent être minutieusement
essuyées pour éviter l’oxydation.
Ne jamais utiliser des substances abrasives ou d’objets métalliques pour le
nettoyage.
Ne jamais employer de solvants chlorés (trichloréthylène) pour ne pas
détériorer les matières plastiques.
***
5/Contrôle : 3.
Le formateur contrôle les connaissances des élèves en posant des questions.

MODULE ALPHA PA
FICHE A 17
TITRE : RESOLUTION DES INCIDENTS DE TIR
BUT : Savoir remédier aux incidents de tir avec la méthode simplifiée.
DUREE : 30’

- 3 cartouches de manipulation par homme,
² - Gilet de combat et équipements PA complets.

***
DEROULEMENT :
Généralités :
Tout tireur doit être capable de réagir sans délai en cas d’incident de tir.
Pour ce faire il appliquera toujours la même procédure, c’est la « méthode
simplifiée ».
Cette méthode lui permettra de résoudre la plupart des incidents de tir sans
hésitation.
L’arme ne tire pas.
Maintenir l’arme en direction de l’objectif.

Enlever le doigt de la détente.
Basculer l’arme côté fenêtre d’éjection et analyser l’incident.

1/ La procédure réflexe 1 : 10’

Constat : L’arme ne tire pas. (percussion à vide), la détente est active et la
glissière est vers l’avant
Réaction immédiate : "CONTROLE-RACK"
 Faire un contrôle sur le cul du chargeur ou vérifier le bon verrouillage du
chargeur,
 Effectuer un mouvement de charge vrillé ("RACK"),
 Reprendre le tir.
 Si l’arme ne tire toujours pas, effectuer un changement de chargeur

d’urgence :
 enlever le chargeur ;
 mettre un nouveau chargeur et effectuer un mouvement de charge ;
 reprendre le tir si nécessaire.
 12/ Application, drill et contrôle : 7’
1er temps : Faire travailler en binôme en créant des incidents de tir simples
(mauvaise éjection d’un étui, chargeur mal verrouillé), les élèves ne doivent
pas regarder ce qu’ils font, mais rester concentrés en direction de la menace.
2ème temps : Contrôler individuellement.
***
2/ La procédure réflexe 2 : 10’
La détente est molle, la glissière est ouverte.
Si la glissière est bloquée à l’arrière par le verrou de culasse et que le chargeur

est vide, effectuer un changement de chargeur d’urgence :
 enlever le chargeur ;
 mettre un nouveau chargeur ;
 faire un mouvement de RACK;
 reprendre le tir si nécessaire.
Si un étui dépasse ou que la culasse est semi-ouverte, effectuer un RACK.

Si une cartouche est coincée dans la chambre tandis qu’une autre est
partiellement introduite (double alimentation), ou si l’arme ne tire toujours
pas, le tireur appliquera systématiquement une procédure complémentaire :
 utiliser la méthode dite de « l’arrachement de chargeur » :
- crier «X incident ! », se mettre à couvert sinon se déplacer pendant la

gestuelle
- bloquer la culasse vers l’arrière à l’aide du verrou,
- déverrouiller et arracher le chargeur,
- effectuer deux mouvements de chargement avec la main faible en inclinant
l’arme du côté de la fenêtre d’éjection (double « RACK »),
- introduire un autre chargeur,
- exécuter un mouvement de chargement,
- reprendre le tir.
Si l’arme ne tire toujours pas.

Effectuer les opérations de sécurité.
Appliquer la procédure du paragraphe 4 de la fiche spécifique de l’arme.
- 1er temps : Faire travailler en binôme en créant des incidents de tir (double
alimentation, étui non éjecté), les élèves ne doivent pas regarder ce qu’ils
font, mais rester concentrés en direction de la menace.
- 2ème temps : contrôler individuellement.
***
3/ Les incidents de tir : exercice de synthèse : 10’
Organiser un atelier sous forme de parcours où les élèves se déplaceront de

poste en poste.
Simuler des incidents de tir avec des cartouches de manipulation.
Evaluer les élèves en intégrant un facteur temps.
Sanctionner les fautes de sécurité.

MODULE ALPHA PA
FICHE A 18
TITRE : LES DEPLACEMENTS – LES MOUVEMENTS
BUT : Apprendre à se mouvoir et à se déplacer pour tirer.
DUREE : 30’


***
DEROULEMENT :
1/ Les déplacements : 15’
11/ Le pas glissé : 7’
111/ Démonstration, explications 2’
Le pas glissé est utilisé à courte distance lorsque le contact avec l’adversaire
est imminent.
 Le tireur est en posture contact et fait mouvement par demi-pas, sans

croiser les pieds, ni les traîner sur le sol.
 L’écartement des jambes permet au tireur de toujours rester stable.
 Il est possible de se déplacer ainsi dans toutes les directions.
 Pour tirer le tireur s’arrête, grâce à la technique du pas glissé, il sera
toujours dans une position lui permettant d’ouvrir le feu sans délais.
112 / Application, drill et contrôle : 5’

12/ Le tir en marchant : 8’
C’est une technique de tir offensif ou défensif. La clé de la réussite réside
dans la coordination du rythme de marche et de tir.
121/ Tir en avançant : démonstration, explications 1’

 Le tireur avance en position de tir en gardant les genoux souples et les
hanches au même niveau, pour absorber les chocs,
 Les pas sont petits et on pose les pieds dans l’ordre « talon-pointe »
 Le haut du corps est légèrement penché en avant,
 Pour tirer, le tireur amène l’arme à hauteur des yeux et engage ses
objectifs en adaptant la vitesse du tir à l’éloignement du but (plus l’objectif
est proche, plus le tir est rapide)
 Il faut essayer de tirer à chaque fois qu’un pied touche le sol.
 Après chaque tir, le tireur fait son analyse.
122/ Tir en reculant : démonstration, explications 1’

 Procéder par analogie, regarder régulièrement vers l’arrière pour éviter
les obstacles.
 Au combat, cette technique peut être utilisée pour rompre le contact, en
assurant l’appui de ses coéquipiers.

***
2/ Les mouvements ou pivots : 15’
Les pivots permettent de réagir à une menace omnidirectionnelle. Ils sont

effectués à partir de la posture contact
21/ Le pivot latéral : 8’
211/ Démonstration, explications : 2’

 Tourner la tête pour localiser et identifier la menace,
 Effectuer un mouvement simultané des pieds et des hanches,
 Le tireur reste conscient de la direction de son canon.
 Il n’élève son arme que lorsque qu’il est face à la menace.
Faire travailler des deux côtés, rester vigilant sur la direction des canons.
***

22/ Le pivot arrière (côté faible et côté fort) : 7’
221/ démonstration, explications : 2’
COTE FAIBLE
 Tourner la tête et identifier l’objectif en gardant visuel sur celui-ci.
 Amener le pied faible à 90 ° un pas derrière le pied fort.
 En faisant une rotation des hanches, le pied fort vient se placer
naturellement, légèrement décalé du pied faible
 Attendre d’être face à la menace pour élever l’arme.
COTE FORT
 Tourner la tête et identifier l’objectif en restant en position.
 Amener le pied fort à 90 ° un pas derrière le pied faible.
 En faisant une rotation des hanches, le pied faible vient se placer
naturellement, légèrement décalé du pied fort.
 Attendre d’être face à la menace pour élever l’arme.
Entraîner les élèves à pivoter dans les deux sens.

Porter une attention particulière à la direction des canons.
***

Module A Glock17 - Adc Lebret

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FORMATEUR

Instruction sur le tir de

INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT ARME DE POING

MODULE A La maîtrise opérationnelle du pistolet 10 H 30

MODULE B Les tirs élémentaires 2 H 00

MODULE C Les tirs complémentaires 2 H 30

MODULE D Les tirs dans des conditions particulières 3 H 00

TOTAL : 295 cartouches 18H 00

MT LBT - Formateur janvier 2020 2

INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT ARME DE POING

SECTION 1 Théorie, démontage, 2 H 30

SECTION 2 Visée, techniques de tir de 3 H 40

Entretien, incidents de tir

SECTION 4 Contrôle CATi 2 H 30

MT LBT - Formateur janvier 2020 3

INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT ARME DE POING

FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE

A1 Régles de sécurité 10 min

Préparation matérielle, de ses

Les manipulations de base

A4 Démontage et remontage 30 min

A5 Préparation du matériel 20 min

A6 Les différentes postures 20 min

MT LBT - Formateur janvier 2020 4

FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE

A7 Le transfert d’une arme 20 min

A8 Les fondamentaux du tir au pistolet 40 min

A9 Le dégainé de l’arme 20 min

A 10 Les commandements de tir et 15 min

A 11 Les positions de tir 45 min

A 12 La chronologie du tir et les cadences de 10 min

A 13 Le langage corporel avec un pistolet 30 min

A 14 Les changements de chargeurs 20 min

A15 Le tir de nuit ou par visibilité limitée 20 min

MT LBT - Formateur janvier 2020 5

INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT ARME DE POING

FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE

A 16 Les règles d’entretien 10 min

A 17 Résolution des incidents de tir 30 min

A 18 Les déplacements – Les mouvements 20 min

MT LBT - Formateur janvier 2020 6

INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT ARME DE POING

FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE

MT LBT - Formateur janvier 2020 7

TITRE : REGLES DE SECURITE

BUT : Assimiler et comprendre les 4 règles élémentaires de sécurité.

MOYENS : - 1 formateur pour 10 élèves,

LIEU : salle de cours

1/ Les 4 règles de sécurité : 5’

L’instructeur énonce et commente le rôle et la responsabilité du tireur.

Tout tireur ou servant1 doit connaître le service de son arme, des

MT LBT - Formateur janvier 2020 8

Avant d’apprendre les règles élémentaires de sécurité , le tireur doit

1ème phase : 15’

Le formateur énonce et commente les 4 règles de sécurité:

1/ Une arme doit toujours être considérée comme chargée.

Il n’existe pas d’exception. Il convient donc d’agir en conséquence et

2/ Ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d’une arme sur quelque

L’attitude inverse provoque à l’heure actuelle la majorité des accidents.

Le formateur explique les modalités d’application des règles élémentaires de

Le formateur définit « faute de sécurité » et « erreur de gestuelle » et explique

MT LBT - Formateur janvier 2020 10

c) Mesures à prendre en cas de faute de sécurité :