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1. Le compte rendu a le même but général que le résumé : reprendre de façon réduite les
idées et le contenu général d'une ouvre d'origine. En général, un compte rendu
portera sur une ouvre littéraire, sur un film ou sur un article.
2. La rédaction du compte rendu requiert les mêmes compétences que le résumé :
o Comprendre correctement l'information d'un texte ou d'une œuvre.
o Déterminer l'idée principale.
o Déterminer quels éléments sont nécessaires et lesquels ne le sont.
o Reformuler dans son propre style les idées du texte d'origine.
3. MAIS, le compte rendu a aussi quelques particularités :
o Il ne doit pas nécessairement suivre l'ordre des idées présentes dans le texte
d'origine.
o Il cherche à faire ressortir l'idée principale.
o Il présente les idées secondaires en démontrant toujours leur rapport à l'idée
principale.
o Il s'écrit toujours à la troisième personne (ex. « L'auteur démontre que »).
o Il est généralement plus long que le résumé.
o Il est descriptif et non critique. (ne pas donner son point de vue)
III- Activité :
Faire le compte rendu du texte : Une guerre sans merci.
Bibliographie
Le texte est écrit par l’historien algérien, Mahfoud Kaddache qui est né en 1921 à la
Casbah d'Alger et mort le 30 juillet 2006. Le texte est un extrait de son livre la Conquête
Colonial et la Résistance paru chez les éditions Nathan- Enal, en 1988, le livre dans son
ensemble parle de l’histoire de l’Algérie ; de la conquête française jusqu’à la résistance armé.
Mahfoud Kaddache montre dans ce texte que l’affaire de l’éventail n’était qu’un
prétexte avancé par les Français afin de coloniser l’Algérie. Les véritables causes selon lui
étaient d’ordre économique, social, commercial, politique et stratégique. L’auteur montre que
dès les premiers jours de la colonisation les français ont mené une guerre sans merci contre le
peuple algérien. Pour démontrer l’horreur de cette guerre, Mahfoud Kaddache cite plusieurs
témoignages d’officiers français. Montagnac écrivait en mars 1842 «…on tue on égorge, les
cris des épouvantés, des mourants se mêlent aux bruit des bestiaux qui mugissaient de tous
les cotés ».